M1000-Paris-Bercy > Nadal: "Une des meilleures fin de saison"

Par Charlotte Ezdra, dimanche 15 novembre 2009 à 10:01

En conférence de presse après sa demi-finale d'hier, Rafael Nadal semblait être satisfait par sa fin de saison. "Les tournois sont toujours difficiles en fin d’année, d’autant plus que je n’ai pas pu gagner beaucoup de confiance avec ma blessure. Mais je suis quand même arrivé presque à chaque fois en demi-finales. Il me semble d’ailleurs que c’est l’une des meilleures fins de saison de ma carrière. ".

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Rafael Nadal > Une saison pas si mauvaise

Par Charlotte Ezdra, lundi 16 novembre 2009 à 19:00

A un mois de la fin de la saison, Rafael Nadal continue d'affirmer que sa saison n'a pas été mauvaise, loin de là.

"Si je n'avais pas souffert d'une blessure, la saison aurait pu être considérée comme excellente. J'ai gagné un Grand Chelem, trois Masters 1000, j'ai joué deux finales dans d'autres Masters, une finale à Rotterdam et à Barcelone. Je pense que c'est très bien. Pour moi, c'est une année positive. J'ai dû m'arrêter deux mois et lorsque je suis revenu, j'ai eu un peu peur. J'ai perdu le rythme de la compétition et tout cela a fini par m'affecter. Mais je suis revenu et les résultats ont été meilleurs que ce à quoi je m'attendais.".

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Rafael Nadal > L'analyse de Rafa

Par Pauline Dahlem, mardi 17 novembre 2009 à 15:56

Rafael Nadal, s'est confié au Guardian sur les éléments qui ont affecté sa saison. "Le divorce de mes parents a engendré de gros changements dans ma vie. Cela m'a affecté. Après cela, quand j'ai été obligé de déclarer forfait pour Wimbledon c'était très difficile aussi. Je vais bien maintenant, mais vous avez besoin de temps pour accepter cela. Et c'est encore plus dur quand vous vivez cela loin de chez vous et vous ne savez pas ce qui se passe. A la limite, ma blessure m'a donné le temps d'être avec ma famille et mes amis."

Sa défaite à Roland Garros : "J'ai joué avec moins de calme. Une des raisons était la douleur à mes genoux. Et puis j'étais un peu au fond à cause du divorce de mes parents. Soderling jouait vraiment bien et il m'a battu. Mais je n'étais pas prêt, que ce soit physiquement ou mentalement."

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Nadal marque-t-il le pas ?

Faut-il s'inquiéter des résultats de Rafael Nadal depuis son retour au jeu début août ? Si en six tournois disputés, l'Espagnol a atteint une finale, quatre demies et un quart, il n'a toujours pas réussi à mettre la main sur un titre qui le fuit depuis début mai. Six mois de disette auxquels le n°2 mondial aura bien du mal à mettre fin au Masters. Face aux joueurs du Top 10, "Rafa" ne trouve plus la bonne formule ces derniers temps.


Rafael Nadal, ici à Bercy, semble chercher les solutions. (Reuters)

Mais où est passé le Rafael Nadal du début d'année ? Celui qui avait, à Melbourne, mis la main sur son premier Grand Chelem sur dur, avant de confirmer à Indian Wells et de dominer la saison sur terre battue (Monte-Carlo, Barcelone et Rome). Jusqu'à Roland-Garros et sa chute inattendue face à Söderling au quatrième tour. Ensuite, l'Espagnol a coupé avec le circuit pendant deux mois, le temps nécessaire pour soulager ses genoux sujets aux tendinites. Et depuis sa réapparition, début août à Montréal, la rafale de Manacor semble avoir perdu un petit peu de sa superbe.

Son bilan chiffré est loin d'être catastrophique. Vingt victoires pour six défaites, une finale (Shanghai), quatre demies (Cincinnati, US Open, Pékin, Bercy) et un quart (Montréal). Mais toujours pas de titre, le dernier remonte à début mai sur l'ocre romaine. Et surtout une impression de plus grande vulnérabilité, doublée d'un mauvais bilan très inhabituel pour lui face aux joueurs de son pédigrée. Lors des quatre derniers mois, Nadal a affronté à six reprises un joueur du Top 10 pour un résultat d'une victoire (contre Tsonga à Bercy) et cinq défaites (Del Potro à Montréal et New York, Davydenko à Shanghai, et Djokovic à Cincinnati et Bercy). Lors de ces cinq revers, le Majorquin n'a pas inscrit le moindre set, s'inclinant le plus souvent sur un score sévère, comme ce fut encore le cas samedi dernier devant "Djoko" à Bercy (6-2, 6-3).

Plus maigre, moins fort ?

Si fort jusque-là dans ses face-à-face avec ses rivaux les plus éminents, Nadal a quelque peu perdu le fil. On pouvait l'imputer à sa convalescence cet été, aujourd'hui à la saison indoor qui n'est pas sa préférée. Mais quand même. Son niveau de jeu à Bercy, lors de ses deux premiers matches surtout, n'est pas celui d'un n°2 mondial. A chaque fois, le gaucher de Manacor s'en est sorti in extremis grâce à son exceptionnel force de caractère. L'Espagnol, souvent objectif quant à ses performances, ne verse pas dans le pessimisme. Au contraire. "La deuxième partie de l'année a été difficile pour moi, nous avait-il confié au POPB quelques instants après son élimination aux portes de la finale. Mais ce n'est pas une raison pour être malheureux. Depuis cinq ans, je suis n°1 ou n°2, je suis content de ce que j'ai réussi à faire: jouer cinq demi-finales d'affilée dans des tournois difficiles. Et c'est toujours compliqué pour moi durant cette partie de l'année. Il me semble d'ailleurs que c'est l'une des mes meilleures fins de saison dans ma carrière."

Certes, l'Ibère reste régulier mais bien loin du niveau auquel il nous avait habitué en 2008 et lors du premier semestre 2009. En se délestant de quelques kilos de muscles, l'Espagnol semble avoir perdu un petit peu de sa puissance de feu. Sans elle, difficile de l'imaginer renouer avec la victoire à Londres, lors du Masters qui réunira dès dimanche les meilleurs joueurs de la saison. De retour chez lui à Majorque après Bercy pour s'entraîner, Nadal est attendu en milieu de semaine en Angleterre. Là-bas, "Rafa" aura l'occasion de rectifier le tir face aux joueurs du Top ten. Mercredi matin, le sort lui a réservé un tirage délicat puisqu'il a hérité de l'homme en forme du moment Djokovic ainsi que de Davydenko et Söderling contre lesquels il n'a pas que de bons souvenirs. En cas d'échec, il ne perdrait pas tout puisque cela lui octroierait plus de temps pour préparer la finale de la Coupe Davis qui, début décembre, pourrait bien lui faire terminer l'année sur un triomphe à Barcelone.


sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/200947/nadal-marque-t-il-le-pas-_254952.html

Masters Cup Londres - Nadal : "J'ai souffert"



A 23 ans, Rafael Nadal a vécu la saison la plus difficile de sa carrière. Il a certes gagné l'Open d'Australie, mais il a subi les événements à la fin du printemps : tendinite aux genoux, défaite à Roland-Garros, forfait à Wimbledon et surtout, le divorce de ses parents. Il s'est confié au Guardian.

LES "MOMENTS DIFFICILES"

Rafael Nadal est, à bien des égards, un être humain comme les autres. Quand tout allait bien, il était difficile pour lui et son oncle de faire entendre leur propre vision du tennis et de l'existence. Interrogé pour eurosport.fr à Bercy l'an passé, Toni Nadal expliquait avec simplicité les valeurs que défendait la famille Nadal. Des convictions désarmantes pour tous les tenants de la polémique à répétition qui ont encerclé le joueur depuis ses premières victoires. Quant tout s'est compliqué cette saison, certains ont découvert une autre facette du personnage, loin des caricatures, loin du mythe.

Nadal avait montré de la compassion pour ce rival mais compagnon de route touché par la défaite à l'Open d'Australie. Après une incroyable finale de plus, il l'avait réconforté en pleine remise des trophées, en plein triomphe. Quelques mois plus tard, c'est lui qui était surpris par un mauvais rebond de la vie : "Il y a des mauvais moments à passer pour tout le monde. J'ai été malchanceux car je suis arrivé au moment le plus important de la saison dans les pires conditions possibles. Il y a toujours des hauts et des bas. Roger a vécu un mauvais moment en finale (Open d'Australie), mais il n'a pas perdu au 2e tour, et le reste de l'année, il a eu des grands moments. Pour moi, c'était dur. Je n'ai pas pu jouer Wimbledon, qui est mon tournoi préféré, j'ai perdu à Roland-Garros et j'ai eu quelques problèmes personnels. Alors tout s'est ligué pour me rendre la vie difficile."

"UN MOIS DANS UN AUTRE MONDE"

Au printemps, les médias se concentrent sur les problèmes de santé de Nadal. Tout le monde est d'accord pour dire que son style de jeu est éprouvant. Il arrive à Paris littéralement sur les genoux. Jusqu'ici, il avait réussi à passer outre. La douleur physique, il sait gérer. La force mentale, il l'a. Rien ne le protège de la douleur affective : "Le divorce de mes parents a été un changement important dans ma vie. Cela m'a touché. Après cela, et comme j'étais forfait à Wimbledon, cela a été dur à vivre. Pendant un moins, j'étais dans un autre monde."

AGASSI ? "IMPOSSIBLE D'HAÏR LE TENNIS PENDANT 15 ANS"

Quand Nadal évoque la souffrance physique, il émet une sorte de fierté qui peut surprendre. Donald McRae, le journaliste du quotidien anglais The Guardian, qui a réalisé cet entretien à Paris, le fait même remarquer à Nadal. L'Espagnol montre aussi qu'il est obsédé par le fait de ne pas montrer qu'il n'est pas "prêt mentalement pour un match." Dans cette configuration, Rafael Nadal ne comprend pas les propos d'Andre Agassi publié dans son autobiographie, et qui ont plongé le circuit et ses stars dans l'ombre pendant quelques jours. Dont le fameux "I hate tennis" ("je hais le tennis") : "Je pense que c'est impossible d'être sur le circuit 15 années de suite and haïr le tennis. J'ai toujours vu Agassi jouer avec motivation et passion", commente Nadal.

"Je pense que c'est un choc pour l'ATP. Je comprends qu'il ait pu prendre quelque chose quand il était déprimé alors je ne veux pas critiquer Andre pour la prise de "crystal meth". Mais tout le monde doit être traité de la même manière. Ce n'est pas parce qu'on s'appelle Andre Agassi que l'on doit échapper à une sanction. Le Tennis est un sport difficile. On joue seul, avec beaucoup de concurrence, toute l'année. Mentalement et physiquement, c'est l'un des sports les plus durs, mais ce n'est pas une raison pour prendre ces produits."

LES PROPOSITIONS DE NADAL

Nadal a contesté avoir maigri pendant le tournoi de Bercy. Visiblement moins tonique qu'avant Roland-Garros, il est difficile de faire une comparaison édifiante. On peut juste relever que son visage a paru quelques fois plus émacié, plus marqué par l'effort. Quand on perd quelques litres d'eau en un seul match, cela peut se comprendre, mais la tentation est grande de voir à chaque trait tirés du Majorquin, un stigmate de ses souffrances morales. Il suffirait peut-être de changer le calendrier pour éviter les polémiques et protéger les organismes des joueurs. Nadal, qui constatait en conférence de presse qu'il avait réussi sa meilleure fin de saison, propose sereinement :

"Peut-être pourriez-nous avoir neuf mois où il est obligatoire de jouer et trois mois où nous serions libre de participer ou non aux tournois. Pendant ces trois mois, il pourrait y avoir des tournois, mais pas des tournois décisifs, qui puissent modifier votre classement. Mais il faut prendre en considération les sponsors. L'ATP veut changer, mais je pense qu'il faudra attendra la prochaine génération pour améliorer ça." Envisage-t-il déjà la fin de sa carrière ? Son corps lui permettra-t-il de continuer longtemps sur ce rythme ? Ce sont d'ailleurs des questions qui reviennent inlassablement de la part des spectateurs et des observateurs. Il réplique sans animosité :

"Les gens oublient que j'ai commencé ma carrière professionnelle à 16 ans. C'est ma cinquième année de suite dans le top 2. Je ne pense pas à m'arrêter mais la plupart des joueurs commencent à 20 ans et s'ils finissent à 29 ans, personne ne va leur dire qu'ils ont eu une carrière courte. Si je finissais à 25 ans, j'aurais eu la même carrière qu'eux. Mais je ne veux pas." Et pour conclure, il assène une ultime explication, digne de celles de Toni, qui relativise tous les commentaires sur son métier : "Je travaille toujours avec un objectif à atteindre, et l'objectif est de m'améliorer en tant que joueur et en tant que personne. C'est ça, qui, finalement, est le plus important de tout."

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/17112009/70/masters-cup-londres-nadal-j-ai-souffert.html

Rafael Nadal > "La confiance reviendra"

Par Charlotte Ezdra, dimanche 22 novembre 2009 à 12:37

Lorsqu'un journaliste demande à Rafael Nadal si il redeviendra tel qu'on le connait, le numéro deux mondial répond:

"Il y aura un jour où je n'arriverai plus à gagner parce que mon niveau sera trop bas, parce que j'aurai eu d'autres problèmes ou parce que mon mental ne sera plus là. Ce jour là, je lâcherai la raquette et j'irai pêcher. Nous espérons que cela n'arrive pas bientôt. Je fais un très bon travail en ce moment. J'ai besoin d'un tout petit plus de confiance. Tôt ou tard, elle reviendra. C'est un coup de chance: tu gagnes et...tout change. J'espère que cela se produira en finale de Coupe Davis. Si je continue comme cela, je gagnerai à nouveau.".


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Rafael Nadal > Mais qui est inquiet ?

Par Florian Toumit, jeudi 26 novembre 2009 à 12:50

Sans cesse questionné sur sa confiance actuelle, Rafael Nadal est probablement celui qui est le moins inquiet sur sa situation. Le numéro 2 mondial a livré sa vision des choses hier en conférence de presse après sa défaite, 6-1, 7-6(4) contre Nikolay Davydenko lors de son deuxième match du Masters de Londres.

"Ce n'est pas un énorme problème, no ? Je pense que sans jouer du très bon tennis dans tous ces matchs, j'ai mes chances contre les meilleurs joueurs du monde. Alors je n'ai pas trop à m'en faire, no ? La saison est finie, je joue sur une surface qui ne me convient pas. Quand l'année prochaine commencera, je jouerai sur des surfaces qui siéront plus à mon jeu. Et je vais bien m'entraîner, m'entraîner le fait positif que je m'entraîner et que je travaille beaucoup, c'est la ma façon de procéder, la seule façon de progresser dans cette situation. C'est ce que j'ai fait toute ma vie : travailler."


De votre envoyé spécial à Londres

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Rafael Nadal > "Je suis le même que d'habitude"

Par Charlotte Ezdra, vendredi 27 novembre 2009 à 21:12

Rafael Nadal ne perd pas espoir pour la saison prochaine. "Si j'ai perdu des forces ? Je ne sais pas. Parfois, les piles s'usent et il faut en racheter. C'est ce que je ferai pour l'année qui vient: je les rechargerai. Je travaillerai dur pour récupérer et être à cent pour cent. Je suis le même que d'habitude, je suis très motivé. J’ai juste un peu perdu le rythme que j’avais l’an dernier."

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ATP Finals > Nadal: "Je ne changerai rien"

Par Charlotte Ezdra, samedi 28 novembre 2009 à 11:47

Rafael Nadal ne compte pas changer malgré les reproches. Le numéro deux mondial a été très clair là-dessus en conférence de presse après son dernier match à la Masters Cup. « Prendre l’initiative pour tous les points est quelque chose que je n’ai jamais fait dans ma vie; je ne suis pas un Djokovic qui passe tout le match à attaquer. J’ai mon style de jeu et je ne le changerai pas maintenant. ».

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Federer/Nadal : destins croisés

Le 01/12/2009 à 07:00

Les cinq premiers mois sont nadaliens et les cinq suivants sont federesques. Le Suisse et l'Espagnol ont vécu des destins croisés avec un point central : le tournoi de Madrid. L'un a retrouvé confiance et l'autre a hypothéqué son physique en forçant sur ses genoux douloureux. Les deux hommes trustent quand même trois titres du Grand Chelem.


Après leur finale à Madrid, Roger Federer et Rafael Nadal discutent. Ils ne savent pas encore que c'est le tournant de leur saison.(EQ)
A chacun ses doutes

Numéro 2 mondial en début de saison, Roger Federer a essuyé des larmes de frustration en finale de l'Open d'Australie et des interrogations sur sa capacité à terrasser Rafael Nadal. Comme les albums de Martine, les «Federer et l'urgence d'un coach », «Federer et le complexe Nadal », « Federer ne fait plus peur » ont fait fureur. Au comble de l'agacement, il craque et fracasse même une raquette lors de sa défaite (3-6, 6-2, 6-3) en demi-finale contre Novak Djokovic à Miami. Pour Rafael Nadal, le cathédrale s'effondre à Roland-Garros avec une première défaite Porte d'Auteuil. Le Majorquin vit un calvaire sur le central acquis à la cause de Robin Söderling et il repart en larmes à Majorque avec une défaite (6-2, 6-7 [2], 6-4, 7-6 [2]) en huitièmes de finale. Il ne dit rien, mais ses genoux le font souffrir. L'inquiétude se traduit par une conférence de presse improvisée au All England Lawn Tennis Club où l'Espagnol annonce son forfait. Il ne reprend la compétition qu'à Montréal en août. Entre-temps, il a perdu son titre à Wimbledon et sa première place mondiale. Mais ses soucis de santé ne sont pas terminés et s'accompagnent d'une douleur personnelle avec le divorce de ses parents. Son été est dur, très dur. Comme toujours, il ne dit rien, mais il s'est blessé aux abdominaux contre Petzschner à Montréal. Il poursuit dans la souffrance la tournée américaine qui se conclut par une demi-finale à l'US Open et une petite déchirure aux abdos... Il enchaîne les défaites, perd confiance et inversement.
Madrid, le tournant

Le 17 mai vers 18 heures dans la Caja Magica, son année bascule. Son 14e titre en Masters en 1000 (15 au total) relève de l'anecdote. Mais battre (6-4, 6-4) Rafael Nadal sur terre battue en finale, cela représente beaucoup dans son capital confiance : « C'est une source d'inspiration et de motivation, lance alors le champion. Je crois toujours en mes chances à Roland-Garros et j'y croirais jusqu'à ma dernière année de carrière.» Il ne croit pas si bien dire. Rafael Nadal vient de perdre gros, il est allé trop loin et ses genoux ont cédé. L'Espagnol ne voulait pas disputer le tournoi, il n'a pas osé faire l'impasse sur un Masters 1000 dans son pays et en demi-finale, il est allé au bout de ses forces pour vaincre Novak Djokovic après une demi-finale d'anthologie. Mais le coeur ne suffit pas...
Le passé, le présent et l'avenir

Cette saison, Roger Federer est passé par toutes les émotions pour vivre l'année de tous les bonheurs : mariage en mai, papa de jumelles le 23 juillet et quatre finales de Grand Chelem ponctuées par deux titres. A Roland-Garros, Roger Federer remporte le seul Grand Chelem qui manque à son palmarès et rejoint Andre Agassi, vainqueur de Grand Chelem sur toutes les surfaces. Sur sa lancée, il décroche son 6e titre à Wimbledon et bat le record de Grand Chelem (15) de Pete Sampras après un combat épique (5-7, 7-6 [6], 7-6 [5], 3-6, 16-14 en 4h16') contre Andy Roddick. Puis le champion célèbre sa paternité par un titre à Cincinnati et passe à un fil de gagner l'US Open. La fin de saison s'avère plus laborieuse. Après tous les bonheurs, il lui faut de nouveaux challenges et raviver la flamme. Rafael Nadal vit la même situation que Roger Federer début 2009. Les interrogations pleuvent sur lui : « Peut-il retrouver son niveau ? », « N'a-t-il pas trop tiré sur son physique ? », etc. Comme son aîné, il ne devrait pas tarder à donner une réponse cinglante. Un champion n'oublie jamais le goût des victoires.

lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20091129_215500_federer-nadal-destins-croises.html

Nadal livre ses objectifs

Rédaction Sport365
mercredi 30 décembre 2009 - 11h26

Rafael Nadal a livré ses objectifs pour la saison 2010.

Rafael Nadal s'est exprimé dans les colonnes du quotidien espagnol AS pour livrer ses objectifs pour la saison 2010. « J'ai toujours les mêmes objectifs, a-t-il dit. Je vais tenter de donner le meilleur de moi-même, et d'être le plus performant sur tous les tournois que je vais jouer

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Rafael Nadal > Dans l'attente d'un nouveau titre

Par Pauline Dahlem, dimanche 10 janvier 2010 à 13:32

Par deux fois face à Nikolay Davydenko hier, Rafael Nadal est passé à un petit point de conquérir un nouveau titre sur le circuit ATP. L'Espagnol n'a plus remporté le moindre tournoi depuis 8 mois et sa victoire lors du Master 1000 de Rome.

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Rafael Nadal > "Je n'ai jamais joué pour l'argent ou la gloire"

Par Charlotte Ezdra, jeudi 04 février 2010 à 18:49

Lors de l'Australian Open, Rafael Nadal a confié au cours d'une interview ses motivations pour le tennis. "Je n'ai jamais joué pour l'argent ou la gloire. J'ai toujours joué pour gagner. C'est l'unique raison qui me motive. Gagner et faire du bon travail. Tout le reste, autant l'argent que la gloire, peut te donner une satisfaction sur le moment, mais ce qui te fait sentir heureux, c'est d'avoir la satisfaction personnelle d'avoir fait tout ce que tu as pu pour arriver là où tu es. Et lorsque tu l'as fait, eh bien, je ne pense à l'argent que j'ai gagné, mais à tout ce que j'ai réalisé pour en arriver là".

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La passion selon Nadal (et Shakira)

Vendredi 19 février

Et si Rafael Nadal n'était pas celui que vous croyiez ? A 24 ans, l'Espagnol n'a pas fini de surprendre son monde. A ceux qui reprochaient au Majorquin de n'être que muscle et obstination, joueur de contre et laboureur de terre battue, il a répondu en gagnant Wimbledon et l'Open d'Australie et en améliorant son jeu vers l'avant. A ceux qui ont exalté ou critiqué sa fureur tauromachique, il a offert l'accolade la plus affectueuse de ces dernières décennies à son meilleur ennemi, Roger Federer, affligé comme un martyr en finale de l'Open d'Australie 2009. A ceux qui pensaient que sa vie de famille était une mer tranquille, il a évoqué l'an passé le divorce de ses parents. A ceux qui pensaient qu'il était le neveu sage, timide et légèrement introverti de Toni et Miguel Angel, le fiancé dévoué de Xisca, il vient de répondre par un clip avec Shakira !

Au-delà des caricatures qui collent à la peau, Rafael Nadal a clairement décidé de ne plus vivre son métier de la même manière. Il avait laissé passer quelques indices l'an passé, mais cette fois-ci c'est clair : Nadal ne veut plus que la souffrance soit au coeur de sa carrière. Celui qui s'est bâti une réputation de compétiteur acharné, qui a livré des combats sans concession malgré la douleur, qui n'abandonnait quasiment jamais vient de vivre deux épisodes particulièrement difficiles à gérer : une tendinite aux genoux au printemps dernier et une nouvelle blessure au tendon début 2010.

Nadal en souffrance ?

Quand on l'interroge sur la fin de son hégémonie à Roland-Garros, ou sur la perte de sa place de N.1 mondial, Nadal relativise avec insistance depuis une dizaine de mois : "J'ai déjà gagné beaucoup de trophées"... "N'oubliez pas que j'ai commencé ma carrière très jeune (A 15 ans, en 2001, ndlr) et que j'ai déjà eu beaucoup de succès dans ma carrière". A Melbourne, lors d'un combat décisif contre Andy Murray, il abandonne afin de protéger son corps pour la suite de la saison. A une autre époque, il aurait frappé la balle avec sa rotule plutôt que de laisser Murray passer.

Le corps de Nadal a vieilli et il ne peut plus tirer sur la corde comme avant. Il endure autant la souffrance, mais il craint désormais une blessure plus grave. Parallèlement, le jeune homme a aussi mûri et envisage différemment sa vie professionnelle. Roger Federer en personne a relevé une motivation différente de la sienne.

Avec 36 titres ATP (5 en doubles), 6 Grand Chelem (4 Roland-Garros consécutifs de 2005 à 2008, Wimbledon 2008 et l'Open d'Australie 2009), une médaille d'or olympique (Pékin 2008) et 15 Masters 1000, son palmarès est tout simplement exceptionnel. Il pourrait même prétendre défier Roger Federer et son record actuel de 16 titres du Grand Chelem. Le peut-il physiquement ? Ces derniers mois on aurait tendance à répondre, non. Le veut-il ? Ces derniers mois, on aurait également tendance à dire, comme Federer, non. Nadal a vécu de la passion du tennis, au point d'y sacrifier une grande partie de son corps et de son temps. "Tu peux être né avec tout le talent possible, s'il te manque la passion, tu ne connaîtras pas la victoire", explique-t-il. Mais la flamme est sous l'éteignoir depuis mai 2009.

Shakira va-t-elle briser sa carrière ?

Touché par la séparation de ses parents, obligé de ronger son frein sur les courts, certainement agacé par l'entêtement de certains observateurs et de certains fans à ne voir en lui qu'un joueur sans créativité, probablement soutenu par ses sponsors, Nadal a donc décidé de lâcher la bête médiatique qu'il y a en lui en tournant un clip avec Shakira. La chanteuse aux mouvements de hanches hypnotiques avait rencontré Rafa en janvier 2009 à Abu Dhabi. A Miami, trois mois plus tard, elle était venue soutenir le joueur dans les tribunes du Masters 1000. Cet hiver, un simple dîner d'affaire entre les deux stars et leurs agents, a fait les beaux jours de la presse people. Et le clip de la chanson "Gypsy"(qui n'est pas une reprise du "Gitan" de Daniel Guichard) vient de sortir cette semaine.

Le buzz inévitable que ces deux phénomènes génèrent aura-t-il un effet sur la carrière de Nadal ? C'est peu probable. Physiquement, la scène dans le clip ne lui a pas demandé un effort, ni une préparation d'acteur particulière. On imagine qu'une petite distraction de ce genre a allégé le programme d'un entraînement drastique avant un printemps chargé. Les rumeurs d'idylle ont été d'ailleurs niées et tout le monde garde en tête que Francesca Perello, dit "Xisca", la fiancée, était plus que jamais présente dans les tribunes lors des derniers tournois du Majorquin.

Le joueur Nadal s'émancipe du milieu du tennis, se console aussi de son absence de titres depuis mai 2009, mais le jeune homme n'a pas changé. Malgré cette romance latine imaginaire, il ne semble pas résolu à marcher sur les plates-bandes d'Enrique Iglesias ou d'Antonio Banderas. Il se veut fidèle à lui-même : "Si je commençais à devenir prétentieux, mon entourage, ma famille et mes amis me remettraient les pieds sur terre rapidement." Pour l'instant, c'est Shakira qui le fait danser...

Julien Carrasco

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Nadal : «Je suis jeune»

9/03 15h54 - Tennis, ATP

Rafael Nadal relativise ses récents problèmes de santé.

«Je me considère comme un jeune joueur. J'ai 23 ans. Il me reste beaucoup à faire. A long terme, je ne sais pas si mon problème au genou est quelque chose qui doit me préoccuper ou pas. On verra plus tard. Je ne me pose pas la question», explique à As Rafael Nadal qui défendra son titre à Indian Wells la semaine prochaine.

www.sport24.com

Rafael Nadal > "Tu dois être plus patient"

Par Charlotte Ezdra, samedi 13 mars 2010 à 09:35

A la veille de son retour officiel sur les courts pour le tournoi d'Indian Wells, Rafael Nadal est revenu sur sa période difficile due à sa blessure. "Tu dois êtes plus patient et prendre les choses avec plus de calme, ça fait partie du sport. Accepter une blessure dès le second tournoi de l'année après avoir tant travaillé pendant la pré-saison est bien évidemment difficile, d'autant plus que je jouais bien. J'avais de meilleures sensations que lors des sept derniers mois en 2009. Je fais toujours ce que me dit le médecin et je suis tranquille avec cela. J'ai seulement 23 ans et non 28, ce que les gens oublient parfois, et je me sens très chanceux d'avoir ce que j'ai pour cet âge".

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Nadal ne changera pas

16/03/2010 - 10:49

Malgré ses blessures à répétition, Rafael Nadal ne compte pas changer sa façon de jouer pour en alléger les contraintes physiques. L'Espagnol, qui s'est qualifié pour les 8e de finale du tournoi d'Indian Wells en battant Mario Ancic, l’annonce : il va garder le même style.

Rafael Nadal n'a pas l'intention de changer. Et il le dit haut et fort. Depuis plusieurs mois maintenant, le Majorquin de 23 ans est régulièrement embêté par des pépins physiques. Pour beaucoup, ces soucis sont liés à sa manière de jouer et avancent l'idée que l'Espagnol devrait évoluer pour se préserver. Mais pour lui, il n'est pas question de modifier son style, qui demande beaucoup d'efforts sur le plan physique. "Mon jeu est mon jeu et je n'ai pas l'intention de le changer", a-t-il prévenu lundi. "Il est basé sur les échanges, je ne veux pas faire service-volée ou des échanges limités ou des aces, a expliqué Nadal. Tout le monde le sait. Mon jeu est de jouer avec intensité, avec un certain rythme, et de tenir les échanges sans faire d'erreurs. C'est en tenant l'échange sans erreur que je forge une confiance en coup droit qui permet de faire des coups gagnants."

Ces derniers temps, l'ancien N.1 mondial a toutefois été contraint de lever le pied à l'entraînement. Mais, selon lui, ça n'a rien à avoir avec ses derniers déboires : "C'est normal que je ne m'entraîne pas avec autant d'intensité que lorsque j'avais 14 ans, a-t-il dit. L'entraînement évolue, on fait des choses différentes, plus techniques, plus spécifiques. Pas seulement jouer, jouer." S'il est convaincu d'être dans le vrai, son cas laisse beaucoup de question en suspens. Ces derniers mois, le numéro 3 mondial a été régulièrement stoppé par des soucis physiques. Depuis mai, il a ainsi été blessé à deux reprises et a dû se tenir éloigner des courts pendant trois longs mois.

Après son échec à Roland-Garros en quarts de finale, il n'avait pas rejoué avant Montréal en août, en raison de tendinites aux deux genoux. Et à l'Open d'Australie, il avait dû abandonner en quart face à Andy Murray. Cette fois-ci, c'était une déchirure musculaire au niveau du genou droit qui l'avait arrêté. L'Espagnol, qui a déclaré forfait au tournoi de Rotterdam et lors du premier tour de la Coupe Davis contre la Suisse pour se soigner, revient sur le circuit cette semaine à Indian Wells. Et après s'être qualifié pour les 8e de finale en venant à bout du Croate Mario Ancic (6-2, 6-2), il espère bien avoir tourné la page avec les blessures. "J'ai besoin d'enchaîner plusieurs mois en jouant sans interruption, gagner des matches importants et tout deviendra plus facile. Je pense que je suis prêt à le faire. Il suffit que je continue à prendre du plaisir, à bien jouer et à m'améliorer", avoue Nadal, qui compte bien revenir le plus possible dans le Top 2 mondial.

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ATP - Indian Wells > Nadal: "Très content de revenir à la compétition"

Par Charlotte Ezdra, jeudi 18 mars 2010 à 21:00

Rafael Nadal, qui n'avait plus participé à un tournoi depuis l'Open d'Australie, réalise un bon retour au tournoi d'Indian Wells où il atteint les quarts de finales.

L'Espagnol se montre évidemment satisfait par ce résultat:
"Je suis très content de mon niveau. Je ne sais pas si j'ai besoin de confiance, mais je sens que je joue bien en ce moment et que j'ai commencé la saison à un haut niveau. Si j'arrive à continuer ainsi, je crois que j'aurai plus d'opportunités pour obtenir de bons résultats dans ce tournoi et dans les autres".
Par ailleurs, l'actuel n°3 mondial avoue ne pas penser à la suite des évènements pour cette saison. "Je veux y aller petit à petit et profiter de chaque instant. Je réalise une très bonne semaine après avoir été arrêté pendant un mois. Je retrouve les sensations et un bon niveau, chose que je n'avais pas eu lors des cinq derniers mois de la saison passée. Je suis donc très content de revenir à la compétition".
Rafael Nadal tentera cette nuit de s'offrir une place en demi-finales aux dépens de Tomas Berdych.

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Nadal, la rivière sans retour ?

22/03/2010 - 00:27

C'est marrant de voir comme les temps changent. Il y a un an, une défaite en demi-finale contre Ivan Ljubicic à Indian Wells aurait eu valeur d'échec cuisant pour Rafael Nadal. Une autre époque. Il trônait au sommet de la hiérarchie. Il détenait trois des quatre couronnes du Grand Chelem. Le monde lui appartenait. Il incarnait le présent en même temps que l'avenir. 12 mois plus tard, dans un contexte radicalement différent, le Majorquin a donc échoué aux portes de la finale face au longiligne croate. Il abandonne un titre de plus, puisqu'il était vainqueur sortant. Mais sa défaite ne chiffonne pas grand monde. Pour un peu, on verrait dans sa performance californienne une source d'espoir après un long arrêt. Ça ne m'étonne pas. Nadal est aujourd'hui un champion en reconstruction.

Analysant sa semaine, il a d'ailleurs estimé qu'il avait joué à son meilleur niveau durant ce tournoi, sauf contre Ljubicic bien sûr. Il nous avait déjà fait le coup à Doha en janvier. Tennistiquement, Nadal n'a pas tort. Son jeu est en place. Il frappe bien la balle. Rien à voir avec ce qu'il avait connu en fin de saison dernière. Mais ça ne suffit plus pour gagner des titres. Pas parce qu'il joue mal. Mais parce que les deux atouts maîtres sur lesquels il avait basé sa suprématie, un physique monstrueux et un mental de fer, Nadal ne peut plus les abattre comme avant.

Ses trois défaites cette année résument tout. Celle contre Murray en Australie, sur abandon, nous a rappelé qu'il demeurait fragile physiquement. Les deux autres témoignent du fait que, mentalement, il n'est plus tout à fait le même. Psychologiquement, Nadal avait fini par avoir une emprise sur ses adversaires. Même sur le grand Federer. Surtout sur le grand Federer, devrais-je dire. Aujourd'hui, il inspire toujours autant de respect, mais nettement moins de crainte. Il a perdu cette certitude qui le rendait si spécial sur le court. Le prédateur qu'il était aurait achevé les proies Davydenko et Ljubicic cette année. Il ne leur aurait pas laissé une chance de s'en sortir. Ces deux défaites ne relèvent donc pas du hasard.

Roland-Garros, une épreuve cruciale

Ayant perdu ce cycle vertueux de la victoire, Nadal est entrainé aujourd'hui par des courants dont il est compliqué de se sortir. Vous me direz, la roue tourne vite. Il y a un an, qui aurait imaginé voir Federer triompher à Roland-Garros, égaler puis battre le record de Sampras et redevenir numéro un mondial? Vous aurez raison. Mais le Suisse est revenu de beaucoup moins loin que l'Espagnol. Physiquement, il n'avait pas connu le même enchainement de pépins. Sa mononucléose en 2008 ? Elle l'a affaibli, pénalisé, mais une fois éradiquée, elle ne laisse pas durablement de traces. A long terme, c'est nettement moins problématique que des problèmes récurrents de tendinite au genou, susceptibles de vous pourrir la vie des années durant. Surtout, Federer a un tennis beaucoup plus "facile" et moins usant que celui de Nadal. C'est pourquoi il est toujours au sommet à bientôt 29 ans.

Nadal, de cinq ans son cadet, a-t-il déjà mangé son pain blanc ? Pas forcément. Dans l'ère Open, il y a une constante. Quand un joueur a vu un rival, plus jeune et/ou plus doué que lui prendre le dessus, la cassure a souvent été définitive. Borg, Courier ou plus récemment Hewitt ont vécu ça lorsque McEnroe, Sampras et Federer ont émergé de façon irrésistible. Chez eux, le fil s'est rompu pour de bon. Prenons Courier. Pendant deux-trois ans, il a imposé sa loi. Il n'était pas le plus doué, mais sa confiance était telle qu'il put avoir l'illusion de dominer durablement le tennis. Puis Sampras a imposé sa classe et Courier est rentré dans le rang pour ne plus en sortir. La chance de Nadal, c'est de ne pas avoir encore trouvé son McEnroe, son Sampras ou son Federer. Le Suisse était là avant lui. La problématique n'est donc pas la même. Et dans les joueurs de sa génération (Djokovic, Murray) ou dans la suivante, personne ne s'est encore affirmé de façon incontestable.

Nadal peut donc encore parfaitement remonter le courant. Pour lui, la rivière n'est pas encore sans retour. Mais les trois mois qui viennent seront déterminants. La saison sur terre battue qui s'annonce va constituer une période charnière dans sa carrière. Sur sa surface naturelle, il devra impérativement enclencher un nouveau cycle de victoires. S'il y parvient, s'il conquiert une 5e couronne à Roland-Garros, Nadal pourra redevenir Nadal. Dans le cas contraire, le doute sur sa capacité à s'imposer à nouveau comme le patron du tennis mondial sera légitime. Aujourd'hui, il est clairement confronté à un double risque: l'usure d'un corps extrêmement sollicité par la nature de son jeu, et celle d'un mental pas épargné lui non plus depuis qu'il a 18 ans. La question n'est pas de savoir s'il a les moyens de remporter à nouveau des grands tournois. Elle touche à sa capacité à redevenir aussi dominateur qu'il le fut entre juin 2008 et mai 2009. C'est possible. Mais c'est loin d'être certain.

Laurent Vergne

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Double > Rafa gagne 175 places !

Par Pauline Dahlem, lundi 22 mars 2010 à 14:50

Fort de sa victoire à Indian Wells aux côtés de Marc Lopez, Rafael Nadal fait un bond de 175 places au classement de double. Le Majorquin figure désormais au 66ème rang mondial. Il a reçu une Wild Card pour le Master 1000 de Miami qu'il disputera avec son ami Tomeu Salva.

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Nadal grince des dents

Le 24/03/2010 à 19:17 | Mis à jour le 24/03/2010 à 19:24

Rafael Nadal a toutes ses dents et c'est un problème ! Une dent de sagesse lui a provoqué une inflammation et le Majorquin n'a pas pu s'entraîner pendant deux jours. «J'ai recommencé l'entraînement hier (mardi) après-midi. J'espère que cela va aller mieux aujourd'hui et demain», a expliqué le 4e mondial qui devra trouver une date pour se faire opérer. Ses ennuis dentaires ne l'empêchent pas de se sentir en forme : «Je me sens très bien. J'étais rapide (à Indian Wells). J'étais agressif. Je bougeais très bien. J'étais très content de la manière dont j'ai joué.»

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