Nadal ne laisse rien aux autres

09/06/10

En plus de dominer le classement mondial, Rafael Nadal est le joueur du circuit ATP qui affiche le meilleur pourcentage de matches gagnés en 2010. Après Roland-Garros, le Majorquin a remporté 38 de ses 42 matches cette saison, soit 88,37%. Il est suivi dans ce classement par Andy Roddick, malgré une élimination prématurée sur la terre battue parisienne, qui a dominé 28 de ses 33 adversaires, soit un ratio de 84,84%. Suivent ensuite Davydenko (82,35%), Djokovic et Youzhny (80,64%). Roger Federer paie sa saison sur terre décevante avec un 76,66%. A noter que Tsonga atteint les 70,96% de victoires, Monfils 68%.

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Nadal en chiffres

10/06/10




Rafael Nadal possède le meilleur pourcentage de victoires depuis le début de la saison (88%) mais aussi en carrière parmi tous les joueurs en activité avec 439 victoires pour seulement 95 défaites, soit 78,4% de victoires. C'est mieux que Roger Federer qui compte 701 victoires et 168 défaites, soit 76,1% de victoires. Cette différence s'explique par la précocité de l'émergence de l'Espagnol alors que le Suisse a mis plus de temps avant de s'installer parmi les meilleurs mondiaux.


Cette saison, Nadal possède quelques références statistiques impressionnantes :

. 1er au pourcentage de balles de break sauvées (73%).

. 1er au pourcentage de balles de break converties (49%).

. 1er au pourcentage de points gagnés sur le deuxième service (58%).

. 1er au pourcentage de points gagnés sur le deuxième service adverse (58%).

. 2e au pourcentage de jeux de service gagnés (90%) derrière Karlovic (91%).

. 3e au pourcentage de jeux de service adverses gagnés (36%).

. 6e au pourcentage de réussite au premier service (69%).

. 6e au pourcentage de points gagnés sur le premier service adverse (35%).

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Nadal, l’ogre de la terre battue


10/06/10





Excepté Bjorn Borg, Rafael Nadal peut d’ores et déjà être considéré comme le meilleur joueur de l’Histoire sur terre battue, devant Rosewall, Nastase, Vilas, Lendl, Wilander, Muster ou Kuerten. Rares sont ceux qui ont pu battre le Taureau de Manacor sur la surface ocre ...


Depuis 2005, date de son éclosion au plus haut niveau du tennis mondial, Rafael Nadal n’a été battu que cinq fois sur sa surfacefétiche, la terre battue.


- Valence 2005, Igor Andreev (quart de finale): 2005 voit l’éclosion du jeune Rafael Nadal, révélé fin 2004 lors de la finale de Coupe Davis entre l’Espagne et les Etats-Unis. A Séville, Nadal avait battu Roddick en simple. En 2005, le joueur espagnol s’offre un festin sur la surface ocre. Son colossal appétit de victoires ne sera rassasié qu’à Roland-Garros. Sur terre battue, Nadal remporte les tournois d’Acapulco, Monte-Carlo, Barcelone, Rome, Roland-Garros, Bastad et Stuttgart!! Seul échec, le tournoi de Valence, où Nadal est battu par le Russe Igor Andreev.

- Hambourg 2007, Roger Federer (finale): vainqueur à Monte-Carlo et Rome, Nadal tente le triplé des Masters Series joué sur terre battue. Mais en Allemagne, Nadal est dominé en finale par Roger Federer. Son incroyable série de 81 victoires consécutives s’arrête là. Le record précédent (53 victoires pour Guillermo Vilas en 1977) a été pulvérisé ... Certains observateurs voient dans cette victoire du Suisse une possibilité pour que Nadal soit vaincu à Paris. Cependant, le succès de Federer se doit d’être relativisé, la terre d’Hambourg étant plus lourde que celle de la porte d’Auteuil, causant des rebonds plus bas et un jeu plus rapide. Mais le Majorquin confirme ses victoires de 2005 et 2006, battant Federer en finale. Nadal devient en 2007 le premier joueur à gagner trois fois Roland-Garros consécutivement depuis Borg.

- Rome 2008, Juan Carlos Ferrero (deuxième tour): souffrant d’ampoules au pied droit, Nadal soit s’incliner face à son compatriote au Foro Italico. Ferrero, vainqueur de Roland-Garros en 2003, n’en profite pas pour gagner le tournoi de Rome. Cet honneur revient à Novak Djokovic, homme fort du début de saison 2008, après ses victoires à Melbourne (Open d’Australie) et à Indian Wells. Mais Rafa écrasera tout à Paris, gagnant le tournoi sans perdre un seul set. Almagro sera pulvérisé en quart de finale (trois fois 6-1), Djokovic n’offrira pas plus de résistance en demi-finale. Quant à Roger Federer, il subira un 6-0 au troisième et dernier set de la finale!


- Madrid 2009, Roger Federer (finale): exténué par une demi-finale marathon contre Djokovic (4h02, le plus long match en 3 sets de l’Histoire du tennis), Nadal aborde cette finale madrilène face à Roger Federer, son meilleur rival. Federer domine facilement l’Espagnol, carbonisé par les efforts de la veille dans la Caja Magica de Madrid. La victoire de Federer est aussi à relativiser en raison de la vitesse de la terre battue madrilène, plus rapide que celle de Roland-Garros.


-Roland-Garros 2009, RobinSöderling (huitièmes de finale): perturbé par une blessure au genou (tendinite), mentalement affaibli par le divorce de ses parents, Nadal perd ce huitième de finale contre le joueur suédois Robin Söderling, qu’il avait pourtant écrasé quelques jours plus tôt au tournoi de Rome. Le Scandinave remporte le premier set, Nadal réagit dans le second avant de sombrer. Après 31 matches sans défaite sur l’ocre parisien, le Majorquin a trouvé son bourreau... mais le roi déchuse venge en 2010, battant l’homme au regard d’husky en finale de Roland-Garros, en trois sets, à l’issue d’un match dominé de main de maître.

Hormis Bjorn Borg, sextuple vainqueur Porte d’Auteuil, on peut d’ores et déjà affirmer que Rafael Nadal a surpassé tous les autres grands joueurs de terre battue de l’Histoire, Ken Rosewall, Ilie Nastase, Adriano Panatta, Guillermo Vilas, Ivan Lendl, Mats Wilander, Sergi Bruguera, Thomas Muster ou encore Gustavo Kuerten. Nadal, quintuple vainqueur à Paris depuis dimanche dernier, n’a que 24 ans. Il a donc encore quelques années devant lui pour égaler les six couronnes parisiennes de Borg, voire les dépasser... Et là, le doute ne sera plus permis, Nadal sera bel et bien considéré comme le plus grand joueur de terre battue, toutes époques confondues!

On peut aussiarguer que Borg a remporté ses 3 premières victoiresà Paris (1974, 1975, 1978)pendant une période où Jimmy Connors ne venait pas à Roland-Garros (1974-1978). D’un autre côté, l’impression visuelle laissée par Borg était encore plus incroyable. Le Suédois massacrait littéralement ses rivaux, taillés en pièce en trois sets secs pour la plupart, y compris dans les derniers tours, censés fournir des obstacles pluscoriaces. Combien de fois n’a-t-on pas vu des adversaires dépecés par Borg? On pense notamment à la finale de l’édition 1978, où Guillermo Vilas, sans aucundoute l’autre meilleur joueur de terre battue de cette époque, excellent tennisman, avait été balayé par l’incroyable Suédois ... 6-1 / 6-1 / 6-3.

Le tour d’Iceborg viendra-t-il? Sera-t-il dépassé par Rafa? Pourquoi le Taureau de Manacor est-il si fort sur la surface ocre? Ses atouts sont légion ...

Primo, son mental exceptionnel. Rafael Nadal est un tigre sur un court, il se bat sur chaque balle comme si sa vie en dépendait ... Impressionnant, le Majorquin ne laisse aucun répit à ses rivaux, qui en général, supportent très mal la perte du premier set, où ils ont déjà laissé un énorme influx nerveux. Son refus viscéral de la défaite s’exprime à merveille, sur chaque point ...

Secundo, son physique qui lui permet de tenir l’échange en fond de court, et de faire pratiquer l’essuie-glace à l’adversaire, technique récurrente sur terre battue.

Tertio, sa qualité de retour, qui lui permet rapidement de dominer l’échange, même face à d’excellents serveurs ou des virtuoses tels que Roger Federer.

Enfin, Nadal est un roi du lift. Il maîtrise à merveille cet effet, comme Bruguera jadis. Difficile pour l’adversaire de reprendre l’échange à son compte quand un tel lift vous gicle dessus à chaque balle renvoyée par Nadal ...

Pourtant, s’il est extraordinairement complet, Nadal n’utilise pas certaines armes de la terre, comme l’amorti, dont un joueur comme Marcelo Rios faisait usage avec génie, idem pour Gustavo Kuerten... De même, Nadal monte très peu au filet, tout simplement car il n’en a pas besoin. Soit l’échange a été écourté par une faute directe de son adversaire, soit Nadal a pu s’ouvrir le court à force de faire pratiquerl’essuie-glace à l’adversaire.

L’exceptionnel jeu défensif de Nadal nous rappelle qu’aucun joueur offensif n’a gagné Roland-Garros depuis Adriano Panatta en 1976 (Roger Federer, vainqueur en 2009 à Paris,n’étant pas un attaquant pur mais un champion au registre complet): John McEnroe a échoué en 1984 (finale perdue contre Lendl). Quant à Pete Sampras, il était trop faible et trop peu endurant pour espérer faire des miracles sur la surface ocre. En 1996, porté par la mémoire de son entraîneur Tim Gullikson, Pistol Pete réussit cependant à atteindre la demi-finale à Paris, s’inclinant contre un Kafelnikov impérial.

Roland-Garros est l’arène de Nadal, la terre battue en est le sable ... Le jaune a étéremplacé par l’ocre, couleur issue dumélange de l’ordu vainqueuret du sang du vaincu...

Du gladiateur, Nadal rappelle, par son regard lancé vers le public avant d’important jeux de service, l’attente insoutenable qui précède la mise à mort de l’adversaire ... L’Espagnol n’attend qu’une chose, la balle de match, pour achever son rival sevré de coups magistraux, usé par une capacité exceptionnelle à renvoyer presque tous ses assauts... Réincarnation du rétiaire, l’Espagnol piège ses rivaux, pris dans les mailles du filet, incapables de se sortir du jeu de Nadal. Et quand la foule scande son nom, comme la plèbe antique baissait son pouce pour demander la mort du vaincu, Nadal achève sa proie par une balle de match, souvent dès la première...

Du matador, Nadal emprunte la lente et implacable méthode d’usure. L’adversaire, comme le taureau, subit un à un les banderilles. Affaibli physiquement, le rival du génie espagnol ne peut alors éviter la mise à mort dans l’arène ...

En résumé, Nadal est un joueur exceptionnel sur toutes les surfaces. Mais sur terre battue, le Majorquin est comme un poisson dans l’eau. D’extraordinaire, il devient stratosphérique, presque invincible, un peu comme Achille qui avait été plongé par sa mère dans les eaux du Styx. Reste à trouver le talon d’Achille de Rafa ... Excepté Soderling en 2009 (face à un Nadal diminué cependant), personne encore n’a trouvé la solution à ce problème...

Avec ce 7e titre majeur depuis 2005, Nadal vient de dépasser Edberg et Becker (6 GC). L’Espagnol a rejoint des joueurs tels que McEnroe, Wilander ou Newcombe, tous nantis de 7 victoires en Grand Chelem.
La prochaine étape sera d’atteindre les 8 (pourquoi pas dès Wimbledon?), stade où se sont arrêtées des légendes du jeu telles que Agassi, Connors, Rosewallou Lendl!

Si on compare les temps de passage de Nadal par rapport à d’autres champions, on notera que le Majorquin a signé son 7e titre en Grand Chelem à 24 ans et 3 jours. Sampras avait gagné son septième majeur à l’US Open 1995, à 24 ans et 1 mois. Federer avait atteint ce cap à l’Open d’Australie 2006, à 24 ans et 5 mois. Quant à Borg, il avait réussi cela encore plus jeune, à Roland-Garros en 1979, à seulement 23 ans. Mais le Suédois avait arrêté le tennis au sommet, à 25 ans, fin 1981. Nadal étant revenu à son meilleur niveau, étant en avance sur Sampras et Federer, n’ayant pas de rival dans sa génération (Djokovic et Murray stagnent, Del Potro blessé ...), le meilleur est à venir pour lui ...

SOURCE

"Je ne hais pas la défaite mais, sur un court, je me bats comme un chien"



Source: VB

Wimbledon - Nadal : "Finir N.1 mondial"



Rafael Nadal souffre toujours de ces genoux. L'Espagnol, qui a lutté face à Philipp Petzschner samedi, a fait un petit bilan de santé d'abord, et des objectifs de la fin de saison. Après Wimbledon : rester N.1 mondial et gagner l'US Open. Ecoutez aussi Federer, Söderling, Murray et les Français.

WIMBLEDON - 1/8 de finale messieurs - Déclarations

UN GENOU SUR DEUX DOULOUREUX

Rafael Nadal est soucieux, il souffre toujours de tendinites : "Oui, je crains pour mon genou. Mais vous savez, cela arrive. J'ai déjà été soigné à Monte-Carlo. Je n'ai rien dit mais vous savez ce que c'est. J'avais déjà eu ce problème contre Andy Roddick à Miami. Mais je n'aime pas le dire après une défaite car cela ressemble à une excuse. Après Monaco, je n'ai pas joué à Barcelone pour me soigner à nouveau."

LE TRAITEMENT

Il revient sur le suivi médical qui lui a permis de faire le "Clay-Chelem" (quatre titres de suite sur terre battue) ce printemps : "Le genou droit allait mieux que le genou gauche, mais je sais que les deux genoux ne sont jamais à 100% en même temps. Sur terre battue et sur gazon, si les matches ne sont pas trop longs, ça peut tenir. Les soins faits entre Monte-Carlo et Rome ont été parfaits. Je n'avais plus de problèmes au genou droit, mais je n'ai fait le traitement qu'une seule fois et il faut le faire trois fois au total. La saison sur terre était mon objectif principal."

SON CALENDRIER

L'US Open et la place de N.1 mondial, ce sont les priorités : "Donc, c'est une grande déception de ne pas participer à la Coupe Davis en France après Wimbledon, j'étais très motivé. Mais j'ai parlé à mon capitaine (Albert Costa) et le président de la Fédération (José-Luis Escañuela) et je leur ai dit que je n'arrivais jamais à l'US Open à 100% (problèmes abdominaux il y a trois ans, très fatigué après les Jeux Olympiques). Je dois terminer mon traitement après Wimbledon. Mon objectif est de rester N.1 à la fin de l'année et cela ne va pas être facile. J'ai besoin d'être à 100%."

Dimanche, Nadal a déclaré après un séance d'entraînement : "Ce qui nous préoccupe actuellement, c'est le prochain adversaire (Mathieu) par le genou."

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/27062010/70/wimbledon-nadal-finir-n-1-mondial.html

Hard Work Behind the Scenes
Rafael Nadal's coaching team reveals the secrets of his fitness

JULY 5, 2010

By BARRY FLATMAN


Getty Images
At full stretch: resilience training is important to prepare Rafael Nadal for the strain of playing, especially on clay.

When Rafael Nadal first emerged on the ATP World Tour just before his 16th birthday, his new rivals in the locker room shared expressions of both amazement and fear that somebody so young could look so strong.

Within a couple of years esteemed champions such as John McEnroe and Boris Becker were using terms like 'freak' and 'monster' to describe the Majorcan. They were not being derogatory, but rather expressing wry praise together with a certain amount of envy. The boy with the bulging muscles was clearly destined to become a who was going to leave an indelible mark on the sport.

Now, of course, Mr. Nadal is world number one and the first player this year to officially qualify for the Barclays ATP World Tour Finals, which will again be contested at London's 02 Arena in November. He also remains the benchmark of strength and power in his sport that others seek to emulate.

Mr. Nadal has been troubled by fitness issues in the last couple of years with most of the concern focusing on his knees. In 2009, pain in his legs prevented him from defending the Wimbledon title he won two years ago and struck again in January when he was forced to retire after two sets of the Australian Open quarter-final against Andy Murray. It is therefore testament to his huge determination that he was already got his name down for the prestigious climax to the tennis year, one of the most arduous calendars in sport, which weaves its way around the world for ten testing months.

It is also testament to the work of his fitness and conditioning team. Angel Ruiz Cortorro, Joan Forcades and Rafael Maymo may not be names that are familiar to the legions of Rafa fans, but the trio has been hugely important throughout the Spaniard's career. They have always preferred anonymity, letting Mr. Nadal's exploits do the talking. And like so many support teams of leading sportsman, they fiercely guard the secrets of the training facilities and the weeks of preparation.

Accurate break-downs of actual training sessions and chronicled performance records are closely guarded secrets. Team Nadal sees no upside to revealing confidential information that could prove useful to his rivals.

Natural Strength

Those close to Mr. Nadal are prepared to divulge that he is an individual endowed with huge natural strength. Genetically speaking, this isn't so surprising. One of his uncles is the once-fearsome Migel Angel Nadal, or the 'Beast of Barcelona', who during his time at the Nou Camp won five La Liga titles and the European Cup along with 62 international caps for Spain. His career and reputation were founded on tremendous physical displays.


Reuters

Like his uncle, Mr. Nadal appreciates the value of training and preparation. Dr. Cotorro is the Barcelona-based doctor who treats several tennis players and has long enjoyed the confidence of the Nadal family. He describes Mr. Nadal as a "very special athlete," with abnormal amounts of energy and explosiveness. "He mixes the explosive pace of a 200-meter runner with the resistance of a marathon runner," says Dr. Cotorro.

Like Dr. Cotorro, Joan Forcades is rarely seen in the players' entourage during tournaments. In fact he is a physical education teacher from the player's hometown of Manacor. Twelve years ago, Toni Nadal, Mr. Nadal's uncle and coach, asked Mr. Forcades to devise a training program to bulk up his nephew.

Mr. Forcades continues to supervise the serious training his young protégé conducts during the brief off-season that follows the ATP World Tour Finals and the Davis Cup final. Base camp is in the Nadal family residence in Manacor on the Torre del Palau, at Ruby Rector Square, near the Church of Virgen de los Dolores. Here Mr. Forcades has overseen the installation of a state-of-the-art gymnasium, complete with several high-tech machines.

"We work on different types of movements, with changes in speed and direction. That's how we improve his speed of movement, so Rafa can change direction quickly and easily," says Mr. Forcades. "We also use a 'bosu' [an inflatable training ball with one flat side] to work on coordination, footwork, movement and balance."

The physical work is at its most intense during late November and December. Unlike Andy Murray, Mr. Nadal does not pound the running track with multiple repetitions of 400-meter sprints to build up cardiovascular strength. The state of the Spaniard's knees dictate a lot of the training. Instead Mr. Nadal prefers high-impact aerobic work. In the weights room he does compensation work for his arms and back. And, unsurprisingly for a native of the Mediterranean, the swimming pool and the sea also figure prominently in his training regime.

Court Work

If Mr. Nadal is able to get home for a week or two between tournaments during the course of the season, the work is more focused on the tennis court with short sprinting routines as well as repetitive drills with the racket in hand. Mr. Forcades says: "Mostly we train towards more aggressive tennis to improve his footwork, coordination and explosive strength. The aim is that he doesn't wear himself out in matches."

Resilience is paramount in the Nadal training regime. He will often work with a balance board to boost the responses of muscle and improve reaction time. "You have to work on hip strength, particularly on clay when points on last longer," says Mr. Forcades. "Resistance is very important and we have to improve Rafa's recovery time."

Mr. Maymo is part of the regular support crew alongside Uncle Toni. He is the physiotherapist who prepares Mr. Nadal for matches and then supervises the hugely important warm-down or recovery period. Several hours of stretching is a very important part of the daily routine both as a warm up, an exercise in itself and then recovery.

Mr. Forcades says: "Rafa works on his joints in the morning when he gets up. Then he does lots of stretching. Afterwards there is also lots of hydrotherapy where he submerges his body first in a hot bath, then in an ice bath."

Finally, there is the all-important issue of diet. During weeks of competition, the majority of any athlete's intake revolves around carbohydrates, in the form of pasta, together with fresh vegetables. Mr. Nadal is also known to be a great fish eater, which is his main source of protein. He is allowed treats such as chocolate, salty Majorcan biscuits named Quely and his grandmother's special cake. He never drinks tea or coffee and is not allowed to eat meat on the day before a match.

According to his team, Mr. Nadal is a self-motivated individual when it comes to exerting himself on the tennis court. But occasionally he requires some cajoling when it is time for more mundane exercise in the gym. Tennis is perceived to be an individual sport. But without his support team, it is unlikely that the Spaniard would be the world number one.

Mr. Flatman is the tennis correspondent of The Sunday Times.

SOURCE

Jusqu'où Nadal peut-il aller ?


06/07/2010 - 18:34



Nous sommes les spectateurs d'un moment assez rare dans la vie d'un joueur et dans l'histoire du tennis. A 24 ans, Rafael Nadal compte 8 titres du Grand Chelem. Il est au milieu du gué, entre la rive des premiers espoirs (pas de titre majeur) où sont encore postés quelques collègues de sa génération : Andy Murray, Tomas Berdych, Gaël Monfils, Fernando Verdasco, Stanislas Wawrinka, Jo-Wilfried Tsonga, Robin Söderling, loin de ceux qui se sont jetés à l'eau (1 titre), les Novak Djokovic et Juan Martin Del Potro, et encore loin d'une rive qui semble inaccessible, celle des 16 titres de Roger Federer et des 14 de Pete Sampras.


Nous avions vécu le même moment incertain en 1996 avec Sampras. A Wimbledon, l'Américain perd son titre pour la première fois en quatre ans. Il a 7 titres du Grand Chelem, et on se demande s'il peut résister à la nouvelle génération. Deux mois plus tard, il remporte son quatrième US Open avant de gagner son deuxième Open d'Australie ensuite.

Fin 2007, début 2008, le temps se suspend pour Roger Federer. Le Suisse n'est plus qu'à un titre du record de Pete Sampras, il vient de faire deux "Petit Chelem" de suite (trois tournois du Grand Chelem sur une saison), et pourtant : il n'arrive pas à s'imposer à Roland-Garros et la concurrence devient franchement agressive. Les jeunes loups le mordent aux chevilles, en conférence de presse, moins en match, et Nadal grandit. Djokovic le sort en demi-finale à Melbourne, il confirme avoir été victime d'une mononucléose et il revient fort pour être humilié 6-1, 6-3, 6-0 en finale à Paris. Pire. Il perd ce qui restera comme un des plus grands match de l'histoire, "chez lui", en finale à Wimbledon. La question que certains posent alors n'est pas absurde : aura-t-il la force d'égaler le record de Sampras ? Deux mois plus tard, il remporte son cinquième US Open consécutif.

Vous l'avez compris, Rafael Nadal vit un de ces moments exceptionnels où on peut légitimement se poser les questions les plus extravagantes. Vous l'avez aussi compris, l'US Open qui vient sera riche d'enseignement pour lui. Une victoire serait un pas de plus vers le palmarès de Federer. Nadal, qui a prouvé qu'il pouvait gagner au moins deux titres du Grand Chelem par saison, aurait 9 titres... Difficile de ne pas avoir une pensée pour le record de Federer...

Je vous propose donc premièrement, de faire le point ci-dessous sur le palmarès de Rafael Nadal par rapport aux légendes du jeu et répondre à trois questions.

LES QUESTIONS

Wimbledon est terminé, mais Rafael Nadal a clairement fait savoir quels étaient ses objectifs : rester N.1 mondial à la fin de la saison et gagner l'US Open :

1. Nadal gagnera-t-il un jour l'US Open ?

Il n'est peut-être pas aussi impressionnant qu'en 2008 mais il gagne haut la main Roland-Garros et Wimbledon. Il souffre des genoux, mais il sait adapter son jeu aux contraintes de son organisme et à celles du jeu. Il a dit qu'il avait commencé sa carrière très tôt et qu'il pouvait arrêter n'importe quand, qu'il en serait satisfait... Cela ne nous dit pas jusqu'à quand il peut continuer à jouer. S'il gagne deux titres du Grand Chelem par an après avoir remporté l'US Open, il aura 17 titres du Grand Chelem à 28 ans... Vous y croyez ?

2. Pensez-vous que Nadal peut- battre le record du nombre de titres du Grand Chelem de Federer (16 ou plus) ?

Bien entendu, nous argumenterons et développerons nos propres réponses avant l' US Open et en fin d'année. Sachez par ailleurs que Nadal a souligné qu'il ne pouvait pas encore être comparé à des joueurs comme Ivan Lendl car ils avaient remporté de nombreux Masters... Mettons notre raquette à couper qu'il sera enfin au rendez-vous à Londres cette saison. Nous vous laisson enfinune ultime question qui ne manquera pas d'alimenter la chronique si le Majorquin poursuit sa carrière à ce rythme :

3. Peut-il devenir le meilleur joueur de l'histoire ?

Rafa est classé 7ème au palmarès des grands chelem

Avec 8 Victoires et 2 défaites en finales

Aus Op. : 1-0
Rol-Gar.: 5-0
Wim. : 2-2
US Op. : 0-0

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Nadal, du côté des vainqueurs



13/07/2010 - 15:26

Il y a ceux qui savent être à l'heure au rendez-vous, et les autres. Rafael Nadal est de ceux qui ne ratent pas beaucoup de finales. Sur un court de tennis et désormais dans les vestiaires des équipes de football. Sa joie était belle à voir en Afrique du Sud. "J'ai pleuré comme un bébé", a-t-il avoué comme un écho aux larmes d'Iker Casillas (vous savez, ce formidable gardien qui embrasse les journaliste en direct !). Spontanée comme l'allégresse de Nadal qui a tenu dans ses bras la Coupe du monde, un titre qui vaut bien quelques Wimbledon et quelques Roland-Garros dans la carrière d'un sportif...

Nadal a vécu avec la Seleccion comme rarement un joueur de tennis l'aura fait car son oncle Miguel Angel lui a ouvert les portes, lui qui avait joué pour Majorque, Barcelone et qui a été un international de renom. Nadal s'est construit comme la Seleccion en jouant collectif en Coupe Davis . En 2004, il participe à la légende en battant Andy Roddick en simple. Cette victoire, à 18 ans, a propulsé sa carrière.

La gloire espagnole ne passe plus par la Coupe Davis

Aujourd'hui, Nadal a pris ses distances avec la Coupe Davis. L'Espagne a gagné quatre fois depuis l'an 2000, en 2000, 2004 plus une fois sans lui en finale en 2008 et avec lui en 2009. L'Espagne est la référence mais la compétition n'est plus reine sur le circuit. Quand Nadal doit tailler dans le vif de son calendrier. C'est la Coupe Davis qu'il découpe. Après sa victoire à Wimbledon, tout le monde lui demande s'il va aller voir l'équipe d'Espagne en Afrique du Sud. Il est très hésitant. "Non, je ne sais pas. C'est un long voyage. Ce serait fantastique, mais je dois me reposer". Le 11 juillet, le jour où ses compatriotes subissent leur pire défaite (0-5) depuis 1957, Nadal est pourtant à Johannesburg avec ses potes footballeurs et Shakira.

Non, ne vous emballez pas, il ne s'agit pas de lancer une nouvelle rumeur glamour-people. Je constate simplement que le changement de statut de Nadal, de plus en plus assumé sur le court, est aussi assumé en dehors. Lui qui veut ouvertement conserver sa place de N.1, ce qu'il n'avait pas encore clairement dit auparavant, il s'autorise un clip à diffusion planétaire avec Shakira, et une fiesta universelle avec la Seleccion. Nadal s'affirme progressivement en tant que champion et en tant que personnage public.

Est-ce une évolution nécessaire ? Non, d'autres pourraient ne pas supporter la pression ou s'enfermerait dans leur bulle. Cela ressemble plutôt à l'épanouissement naturel d'un sportif d'exception à l'âge du professionnalisme. La Coupe Davis trinque à sa santé, dans tous les sens du terme. Il y reviendra. Plus tôt que Roger Federer ? Ces deux-là ne veulent qu'une finale, pas de premier tour (Espagne-Suisse 4-1 cette année au 1er tour). Et il y sera dans quatre ans si l'Espagne n'est pas en finale du Mondial au Brésil... En attendant, j'ai une petite pensée pour l'équipe d'Albert Costa, héroïque en finale en 2008 sans Rafa, et qui est tombé dans le volcan clermontois. Tenez, une autre coïncidence amusante, la dernière fois que l'Espagne avait perdu 0-5, c'était à Barcelone en 1957, contre l'Afrique du Sud !

eurosport.fr
SOURCE

Le Tour - Contador, le syndrome Nadal

24 juillet 2010



Les sportifs espagnols ont ceci en commun qu’ils gagnent, et qu’on ne les aime pas… Combien de fois ai-je entendu, au tennis, cette remarque venue de confrères francophones ou anglo-saxons : « Qui s’intéresse à une finale entre deux Espagnols ? » Eh bien la moitié de la planète qui parle cette langue et vit cette culture. Il a fallu que Rafael Nadal aille gagner à Wimbledon la plus belle finale de l’histoire du tennis contre Roger Federer pour qu’on le respecte enfin, et qu’on découvre, derrière le gros balèze marteleur de coups droits, un gentil garçon, bien élevé et souriant, disponible et qui jamais ne critique ou n’accable son adversaire.

Alberto Contador souffre un peu du syndrome Nadal. Le pistolero castillan a remporté trois Tours de France, un Giro et une Vuelta, ce qui le met largement au niveau de Louison Bobet, et pas très loin de Fausto Coppi et Gino Bartali. Bref il entre dans le top 20 des plus grands coureurs de tous les temps. Et pourtant ici, ou dans les sites et publications anglophones – allez faire un tous sur Twitter ou sur les sites spécialisés, vous verrez -, il n’emporte pas l’adhésion. Est-il fadasse ? Non. Malaimable ? Pas plus. Manque-t-il de panache ? Quiconque a vu son numéro lors de la dernière étape de Paris-Nice l’an dernier vous contredira. Alors quoi? Qu’est-ce qui gêne chez Contador?

(Je préviens d’emblée les as du commentaire qui évoqueront l’affaire Puerto, Manolo Saiz et des VO2Max à 100 que les pedigrees de ses adversaires sont tout à fait comparables…)

D’une certaine manière, on a voulu faire du duel Contador-Schleck l’équivalent cycliste des chocs Nadal/Federer. C’est vrai que Schleck est urbain et polyglotte comme le champion suisse. Qu’il a comme lui un talent naturel. Il y a tout de même une différence de marque. Federer a gagné 16 tournois du Grand Chelem. Schleck n’a pas gagné de grand Tour, même si cela viendra sans doute. Pour l’heure, la comparaison n’a lieu d’être que si l’on s’avise de comparer Contador/Schleck sur le Tour et Nadal/Federer à Roland-Garros.

Dans les deux cas, que cela plaise ou non, il n’y a pas match.

FT
http://contre-pied.blog.lemonde.fr/2010/07/24/le-tour-contador-le-syndrome-nadal/

Nadal nous explique ses echecs a l US OPEN

Rafa Nadal est revenu sur les raisons des échecs des années passées à Flushing Meadows.

Nadal explique que la tournée américaine et l’ US OPEN est l’un des moments le plus important de la saison.
“There are a lot matches for me, a lot of tension in those three months, it’s a very important part of season for me and I put everything in there. And after that, it’s normal (to) go down,” he said.

Il revient sur ses différents échecs et leurs causes les années précédentes

“In 2002 and 2007 I had problems with my knees…in 2008 I arrived perfect physically but destroyed mentally winning in Roland Garros, Wimbledon, Toronto, the Olympics. So it was crazy for me, a very hard season.

“And last year was another. I broke my abdominal in Montreal, so I played here in Cincinnati with a little bit broken abdominal and with every game, the tear, the abdominal got bigger.

“I finished the U.S Open destroyed, so for me it was amazing result getting to the semifinal last year,” he said.

“Every year is different. You can be playing very well here and you can arrive there and lose. You can be playing bad here and arrive there and start the tournament slow but get better and better every day and you can finish playing your best tennis and win.

“This year I started Roland Garros playing terribly and finally I played very well in the semifinals and final and win.

“You can do everything perfect but that is not why you are going to win or going to be playing well in that moment,” he said.

“Physically I’m perfect. Give me two weeks to break everything,” he said with a laugh.

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Los primeros “mordiscos” de Rafa Nadal

14 de Septiembre de 2010 · 5 comentarios

En menos de una década ha pasado de ser una promesa a ser una leyenda viva del tenis. Hace algo más de ocho años el Club de Campo de Vigo tuvo el placer de ver los inicios en el deporte de la raqueta del que puede ser, si no lo es ya, el mejor deportista español de la historia.


Rafa Nadal conquistó con 16 años el Concurso Internacional Club de Campo de Vigo

Los vigueses aficionados al tenis seguro que recuerdan aquel agosto de 2002. Un chico de 16 años llamado Rafael Nadal (más conocido por su parentesco con el ex futbolista de FC Barcelona y Mallorca), ganaba el Concurso Internacional Club de Campo de Vigo. Aquel adolescente todavía no mordía los títulos. Tenía el mismo apetito, pero en la ciudad olívica reservó esos mordiscos para el pulpo y las golosinas.

Cada año el juego de Nadal mejora. Su progresión con respecto hace ocho años ha sido impresionante. Sus ganas por mejorar y perfeccionarse quizás sean, junto a su capacidad mental, las principales causas de su éxito. Pero en aquella final de 2002, Rafa ya demostró que su participación en una pista era algo más que un partido de tenis.

El Club de Campo de Vigo se vio obligado a aplazar la final por falta de luz. El duelo decisivo estuvo compuesto por tres sets durísimos, en los que Rafa Nadal empezaba a erigirse como un “Aquiles del tenis mundial”. Hace un año evocaba con cariño aquella experiencia. Siempre es bonito recordar los inicios. A día de hoy, la ciudad olívica también estará orgullosa de ver los primeros golpes y las primeras carreras del primer mago que ha cambiado la varita por una raqueta de tenis. El trono lo reconquistó hace unos meses. La leyenda no ha hecho más que empezar.

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Nadal afirma que la coincidencia con Federer ha obligado a ambos a superarse

Por Agencia EFE – Hace 1 minuto.



Madrid, 18 sep (EFE).- Rafael Nadal, número uno del tenis mundial y flamante ganador del Abierto de Estados Unidos, considera que su coincidencia en el tiempo con el suizo Roger Federer ha obligado a ambos a superarse.

"Por una parte es un fastidio, pero por otra también ha hecho que nos superáramos mutuamente. No sé si en mi caso hubiera mejorado tanto al no tener esa referencia delante de mí", afirma Nadal en una entrevista que publica hoy el diario económico 'Cinco Días'.

"La realidad no es más que una y ya la conocemos: Federer es un fenómeno", subraya.

El jugador de Manacor asegura que no está pendiente "cada semana" de la clasificación mundial de tenis, aunque sí valora "acabar el año en esa posición", algo que ya tiene garantizado.

Tras sus problemas físicos de la pasada campaña, Nadal afirma que "no es del todo cierto" que haya cambiado su planificación de esta temporada.

"Lo único que no pude hacer, y me dolió, fue jugar en Barcelona. Por lo demás, todo ha sido más o menos igual", apunta.

Nadal señala que los éxitos de sus deportistas hacen que España sea "un país admirado y casi envidiado" en ese ámbito.

"No pienso que sea así a nivel económico", añade el tenista, que reconoce que los jugadores "son unos afortunados", al notar la crisis menos que otros profesionales.

"Estoy dentro del Consejo de Jugadores de la ATP y sabemos lo que está pasando en algunos torneos, con una situación complicada. A los grandes, como los Grand Slam, les afecta menos", comenta.

Nadal se refiere también a sus inversiones económicas: "Tengo de varios tipos. Desde inmobiliarias en España a banca junto a mi patrocinador, Banesto. No suelo seguir las noticias financieras, aunque sí me intereso por los aspectos que afectan a mis inversiones", afirma.

© EFE 2010.

Rafa refuse le piédestal qui lui est destiné

20/09/10 16:10 | Laurent Verrando



Rafa refuse le piédestal qui lui est destiné La place de Rafael Nadal dans le coeur des espagnols est aussi importante que celle des footballeurs vainqueurs de la dernière coupe du monde.

Nadal a pu mesurer cet amour sans faille quand les "socios" l'ont ovationné debout lorsqu'il a pénétré dans l'enceinte du stade Santiago Barnabeu, lors du match opposant le Real de Madrid à l'Ajax d'Amsterdam en Ligue des Champions.

Nadal s'était envolé de New York juste après avoir fait la tournée des talk show Américain qui lui ont demandé de raconter comment il vivait cette victoire qui le faisait entrer en peu plus dans l'histoire du sport mondial.

Malgré son nouveau statut dans le tennis international, Rafael Nadal reste humble sur ses réalisations sur le court qui l'ont placé tout à coté de Roger Federer, sur l'officieuse liste des meilleurs joueurs de tous les temps. Nadal semble ne pas vouloir être mis sur ce piédestal.

"J'ai encore beaucoup de titre à gagner", a déclaré le vainqueur de neuf Grand Chelem contre 16 pour Federer. "Je suis plus que content de mes titres, bien sûr. Je pense que me comparer à Roger est stupide, parce que les titres, il en a bien plus que moi, c'est la vérité en ce moment. Je pense que ce sera vrai toute ma vie.

"Roger est un exemple, en particulier parce qu'il améliorée son tennis durant toute sa carrière, c'est une bonne chose à copier. Roger et moi sommes différents, nos styles sont différents. Mais être meilleur que Roger, Je ne pense pas que c'est le bon moment pour en parler. "

www.tennistalk.com

Rafa Nadal, ¿hasta el año 2020?

Artículos de Alejandro Delmás Alejandro Delmás | 23/10/2010

Alguien preguntó ayer a Rafael Nadal Parera en qué situación esperaba verse a sí mismo dentro de una decena de años. Con chaqueta y camisa negras, Nadal Parera, aceptó el reto. "Diez años es mucho tiempo", convino Rafa. "Pero supongo que estaré jugando a tenis", agregó, con un matiz: "Creo que habrá menos presión en todo lo que hago". Luego, a otra pregunta en petit comité sobre sus célebres rodillas, Rafa no manifestó una sola duda: "Bien: perfectas, sin problema".

O sea, Nadal se ve jugando a tenis dentro de diez años. Justo, en 2020: alentado por el estado de las rodillas y reconfortado por el halo benéfico de su Fundación, de su madre, Ana María, su novia, María Francisca, y sus patrocinadores. En 2020, Rafa Nadal cumpirá 34 años. Bjorn Borg, el jugador con quien más cabe compararle, jugó su último Grand Slam con 25 años, en 1981. McEnroe firmó su último grande, US Open 1984, a los 25 años. Lendl ganó en Australia con 30 años. Connors, otro 'Nadal', aún ganó el US Open en 1983, a los 31 años. ¿Qué ocurrirá? Nadie lo sabe: pero si un hombre tan detallista como Nadal dice que en 2020 seguirá jugando, a ver qué va a pasar con ciertos récords.

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Nadal, talento y autoexigencia como base

Joan Forcades, preparador físico de Rafa, remarca que "cada día quiere ser mejor".

A.R. - 30/10/2010 03:00

Como de costumbre, en un segundo término se mantienen Joan Forcades y Rafa Maymó, el preparador físico y el fisioterapeuta de Rafa Nadal, respectivamente. Tan discretos como partes importantes en el desarrollo deportivo del número uno mundial.

Maymó no se separa de Nadal durante toda la temporada, acude a cada torneo. Forcades, una eminencia en el campo de la preparación física, sólo deja Ses Illes en contadas y especiales ocasiones. Ha moldeado a Moyà y Rafa, pero apenas habla de ello en público. Ayer hizo una excepción. ¿El secreto del fenómeno de Manacor? "Su talento, su autoexigencia y su capacidad para mejorar. Cada día trabaja con el mismo ánimo e ilusión, cada día da algo nuevo porque siempre quiere ser mejor", relata Forcades.

Sobre el trabajo específico, dice que se basa "en las capacidades coordinativas, la fuerza y la prevención de lesiones. Nuestra labor (dice señalando a Maymó) es facilitarle las cosas para que pueda sacar todo lo que tiene y es, pero el protagonista es Rafa. Además, hay una sinergia con el trabajo de Toni (Nadal) en pista. Adaptamos el entrenamiento a las características de Rafa, no al deporte en sí, en este caso el tenis".

Rafa Nadal ha pasado por momentos muy complicados debido a las lesiones. Prevenirlas es una de las obsesiones de Forcades y Maymó, pero como dice el primero "el tenis es un deporte muy agresivo, con una temporada muy cargada y larga".

Aunque Joan Forcades no sólo se felicita por "el potencial enorme de Rafa mental y físicamente en el trabajo diario", sino también porque "cada día es más cultivado en el deporte y la vida. Cada vez es más maduro y conoce mejor su cuerpo. La evolución es continua". Y subraya que "interpreta muy bien su deporte, es un gran estratega, sabe qué tiene que hacer en cada momento".

Por una vez Forcades sale en la fotografía, porque así se lo han pedido. Pero deja bien claro que "el importante es Rafa Nadal"

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