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Sujet: Re: Articles divers Mer 24 Juin 2009 - 13:20
La realidad de Nadal
Tiene una lesión, pero la separación de sus padres también le ha afectado.
Dagoberto Escorcia | 21/06/2009 | Actualizada a las 00:14h | Deportes
Si ha habido algo que haya destacado de Rafael Nadal por encima de los poderosos golpes que ofrece en la pista eso siempre ha sido, sin duda alguna, lo que casi todos hemos coincidido en llamar su alto grado de madurez, su capacidad para saber estar en cada momento, su notable comportamiento en todas las situaciones, ya fuera en la victoria, en la derrota o a la hora de manifestarse sobre un hecho puntual. La grandeza de este campeón, que apenas tiene 23 años, pero que está dando alegrías al deporte español desde los 17, se pudo confirmar una vez más el viernes pasado cuando en Wimbledon ofreció una conferencia de prensa para anunciar que renunciaba a disputar el torneo más importante del año porque las rodillas seguían doliéndole pero, principalmente, porque había tocado fondo mentalmente.
Nadal, Wimbledon, Rafael Nadal, Copa Davis, Rafa Nadal, Federer, Madrid, Marbella
Muy pocos deportistas son capaces de reconocer un problema semejante en público. El campeón se ha agotado, sufre un desgaste y lo admite. No ha hecho el ejercicio fácil de muchos otros que hubieran preferido esconder el problema o autoengañarse. El Rafa Nadal que ha llegado a número uno del mundo, y que está a sólo un título de sumarse a la exigua lista de campeones de todos los Grand Slams, ha necesitado rendir siempre al ciento por ciento de sus capacidades, porque con menos no sería el mismo. No sólo las físicas, importantes en su juego, sino las psicológicas, o mentales como llama el propio Nadal. Ese ejercicio de proclamar abiertamente los problemas verdaderos que tiene lo aleja de la negatividad que a veces produce el silencio. Nadal ha hablado y dice sentir necesidad de limpiarse. Podía seguir jugando pero no obtendría el rendimiento que siempre ha tenido, y lo que más parece preocuparle es su cabeza.
El chico en realidad tiene un problema en sus rodillas pero por lo que dice da la impresión de estar afectado por un problema mayor. Es su cabeza la que no está como tendría que estar. A Nadal no lo han desgastado sólo las derrotas en la pista, que han sido pocas, ni esa cantidad de triunfos que ha obtenido, sino algo para lo que quizás no estaba preparado. Puede que esté afectado por una combinación de factores que se han sumado, entre ellas esenciales como la separación de sus padres. Y porque las rodillas le fallan, porque ya tiene 23 años y no 17, porque ha aprendido que no puede estar jugándolo todo, por eso decide parar y hacer como un reset a su cuerpo y mente. Él tiene capacidad para recuperarse y voluntad le sobra.
Da la impresión que Nadal necesita oxígeno, que busca un aire nuevo. Es el momento del entorno, de ese entorno que siempre hemos alabado por haber creado un fenómeno tan monumental, un fenómeno que lo ha ganado casi todo en los últimos cinco años, que lo ha soportado todo y que incluso ha estado jugando con dolor. Nadal seguramente tenía que haber renunciado a jugar en Madrid pero no lo hizo por mantener los compromisos y sobre todo porque es un torneo español.
El gladiador de la tierra es humano. Y cuando hablamos de que este es el momento del entorno, queremos decir que es ahora cuando Nadal necesita más ayuda. También de la prensa. No es momento de preocuparse por la pérdida del liderazgo mundial y porque ha renunciado a Wimbledon o no jugará la Copa Davis en Marbella. Es momento de dejar que el campeón, ese chico maravilloso que tanta felicidad ha dado al deporte, ese deportista admirable, se recupere. No pasa nada. Roger Federer también detuvo un momento su marcha tras pasar una época de crisis. Y ahora vuelve a vencer. Parando también muchas veces se gana.
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Sujet: Re: Articles divers Mer 24 Juin 2009 - 13:23
^^Malgré le fait que l'article parle de la séparation des parents de Rafa (pour tout commentaire sur cette information c'est pas ici mais dans le topic des parents ), il est très bon et loin de vouloir participer à l'étendue du commérage.
Je ne le traduis pas, trop long et pas forcément l'envie mais pour ne pas le perdre ou qu'il passe inaperçu j'ai préféré le poster.
Il invite particulièrement les journalistes à respecter Rafa au moment où il en a le plus besoin. C'est toujours bien de voir que la presse espagnole a toujours eu du respect pour son joueur (quand la presse française/suisse a cassé Fed quelques fois même plusieurs) et si tout l'monde pouvait faire pareil, on n'en demanderait pas moins
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Sujet: Re: Articles divers Mer 24 Juin 2009 - 14:01
Franchement, ça fait grave plaisir de lire des articles comme ça ! Ca change de tous ces rapaces qui grattent du papier pour vendre et dire de la merde !
Y a franchement rien à ajouter à cet article !
*marion*
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Sujet: Re: Articles divers Mer 24 Juin 2009 - 20:44
C'est vrai que cet article fait bien plaisir à lire. J'espère que la presse ne s'acharnera pas trop sur lui. Merci de l'avoir posté Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Sam 29 Aoû 2009 - 18:56
ATP > Nadal : "Ma motivation est toujours la même"
Par Pauline Dahlem, samedi 29 août 2009 à 18:02
Le numéro 3 mondial Rafael Nadal s'est exprimé sur l'éternel problème qu'est le calendrier ATP, très souvent critiqué par joueurs. Nadal a admis "c'est clair que le calendrier ne peut pas être parfait pour tout le monde mais je pense que nous, les joueurs, et l'ATP travaillent dur pour définir le meilleur calendrier possible pour les joueurs et les tournois."
Rafa est également revenu sur sa récente descente au classement et ses eventuelles conséquences : "Ma motivation et mes objectifs sont les mêmes, que je sois numéro 1 ou 5 mondial. C'est comme ça. Et mon but est le même : toujours être content de jouer, prendre du plaisir sur le court, et constamment progresser."
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Sujet: Re: Articles divers Jeu 10 Sep 2009 - 16:30
Rafael Nadal > "Mieux que ce à quoi je m'attendais"
Par Florian Toumit, jeudi 10 septembre 2009 à 14:25
Rafael Nadal s'est exprimé sur son site Internet concernant un premier bilan de sa saison américain à l'aube de son quart de finale à l'US Open contre Fernando Gonzalez.
"Je m'améliore chaque jour après deux mois d'arrêt. Ce n'est pas facile de revenir mais je suis très content d'avoir été en quart de finale à Montréal et en demi-finale à Cincinnati. Les quarts de finale à l'US Open c'est mieux que ce à quoi je m'attendais."
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Sujet: Re: Articles divers Dim 27 Sep 2009 - 6:22
Nadal est-il grillé ?
Nicolas Cerbelle (Sport24.com) 26/09/2009 | Mise à jour : 12:48
Rafael Nadal souffre des abdos depuis la tournée américaine Crédits photo : DPPI
Auteur d'un début de saison éblouissant, Rafael Nadal, régulièrement blessé depuis le mois de mai, joue par intermittence en cette fin année. Forfait à Bangkok la semaine prochaine, le Majorquin est espéré à Pékin dans dix jours.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise. Rafael Nadal est conscient d'avoir un peu trop tiré sur son physique ces dernières années. Stakhanoviste des courts, l'Espagnol, jusqu'à cette première moitié de saison, ne rechignait jamais à aller disputer des «petits» tournois pour peu qu'il ait promis aux organisateurs de s'y rendre. On se souvient ainsi qu'il avait terminé le tournoi de Rotterdam sur les rotules (au propre comme au figuré), s'inclinant sans pouvoir vraiment combattre devant Andy Murray (6/3 4/6 6/0). On est alors à la mi-février. Le Taureau de Manacor, qui vient de remporter le premier Open d'Australie de sa carrière, ne dramatise alors pas l'affaire, évoquant un problème musculaire… Quelques mois plus tard, après avoir quasiment tout gagné durant la saison de terre battue pré-Roland Garros (19 victoires consécutives ; trois titres à Monte-Carlo, Barcelone et Rome ; une finale à Madrid), il est pourtant rattrapé par ses problèmes de genoux.
Les genoux puis les abdos
Moins fringant que par le passé à Roland Garros, Nadal choisit de botter en touche jusqu'à ce que Robin Soderling crée la sensation en l'éliminant dès les 8es de finale (6/2 6/7 6/4 7/6). S'il ne met pas la défaite sur le compte d'une blessure, force est de constater qu'il déclare forfait dans la foulée au Queen's, puis à Wimbledon, où il est pourtant tenant du titre. Dès lors, le protégé de l'oncle Toni ne peut plus se cacher derrière des explications alambiquées et finit par reconnaître qu'il souffre de tendinites aux deux genoux. La traversée du désert est longue : plus de deux mois passés hors circuit. Nadal en profite pour prendre des vacances, se ressourcer en famille, refaire de la musculation. Début août, le revoilà à Montréal, certes à cours de compétition mais débarrassé de ses bandages «sub-rotuliens». Convaincant sur la tournée américaine (quart de finaliste au Canada, demi-finaliste à Cincinnati et à l'US Open), le n°2 mondial, qui a forcé sur ses abdominaux, doit de nouveau se retirer des courts en raison d'une déchirure. Forfait en Coupe Davis, il ne participe pas aux succès de l'Espagne sur Israël en demi-finales.
Nadal prend Federer en modèle
Inscrit au tournoi de Bangkok, qui débute lundi 28 septembre, il préfère également renoncer : «Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir jouer à Bangkok. Je me suis préparé pour ce tournoi mais la blessure dont je souffre depuis la tournée américaine a besoin d'être soignée avec précaution. J'espère vraiment pouvoir me rendre la saison prochaine en Thaïlande, où j'ai énormément de fans.» Attendu dans dix jours à Pékin, où il demeure invaincu après ses titres à l'Open de Chine en 2005 et aux Jeux Olympiques en 2008, Nadal pourrait toutefois jouer la carte de la prudence et repousser son retour au 11 octobre, date du début du Masters 1000 de Shanghai. Cette année de souffrance aurait-elle appris au Majorquin à ménager sa monture ? Et si son modèle n'était autre qu'un certain Roger Federer, qui n'hésite jamais à faire des impasses s'il en ressent le besoin. Pour preuve, le Suisse vient d'annoncer qu'il ne participerait pas aux tournois de Tokyo et de Shanghai : «Après avoir consulté mon équipe et mes docteurs, j'ai décidé de prendre la décision difficile de me retirer des deux tournois. Cela me permettra de donner à mon corps une chance de se reposer, de se réhabiliter et de se refaire après une année physiquement difficile.» Reculer pour mieux sauter, le n°1 mondial a toujours su le faire. Le Taureau de Manacor est peut-être en train d'y venir. La longévité de sa carrière (il n'a que 23 ans) en passe sans doute par là…
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Sujet: Re: Articles divers Sam 3 Oct 2009 - 10:59
Rafael Nadal > Rafa déçu mais bagarreur
Par Jérémy Alen, samedi 03 octobre 2009 à 11:26
Alors qu'il était logiquement l'un des ambassadeurs de la candidature de Madrid aux JO de 2016, Rafael Nadal s'il s'est montré déçu à l'issue du vote du CIO, insistait sur le fait de perséverer: "Nous devons continuer à nous battre. Je suis sûr que l'on gagnera la prochaine fois, et il faut aussi penser à féliciter nos amis brésiliens qui ont présenté un super projet"
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Sujet: Re: Articles divers Dim 4 Oct 2009 - 8:32
La réaction sur son site off
MADRID, "Keep your head up high, we were very close"
Beijing, October 2 2009
Rafa Nadal watched last night from Beijing the International Olympic Committee’s announcement of the city that will host the games to be staged in seven years.
This is what Rafa had to say after the results:
Spain, “Keep your head up high, we were very close. We made it to the final round and now we have to stay close to each other and support the organizers of our campaign more than ever.”
“We knew there could only be one winner at the end and unfortunately it wasn’t us. Nevertheless, the key is to keep on fighting.”
“Personally, I couldn’t make it to Copenhagen to support Madrid’s bid because my profession didn’t allow me. But I was glued to the TV last night watching the live broadcast”.
“I know next time we will win because we deserve it. Madrid deserves it and as it has always been the case, I will be there to help as much as I possibly can for whatever you need”.
“Finally, as the good sportsmen that we are, we should also congratulate Rio de Janeiro and Brazilians. We wish them the best of luck with the organization of the Olympic Games.”
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Sujet: Re: Articles divers Dim 4 Oct 2009 - 12:12
Rafael Nadal > "J'aimerais avoir le service de Karlovic et la volée de Federer"
Par Charlotte Ezdra, dimanche 04 octobre 2009 à 13:32
Absent des courts depuis sa demi-finale perdue face à Juan Martin Del Potro à l'US Open, Rafael Nadal reviendra à la compétition cette semaine pour le tournoi de Pékin où il affrontera dès le premier tour le Chypriote Marcos Baghdatis.
En attendant ce premier test, le Majorquin se confie à la presse espagnole. Il aimerait avoir "le service de Karlovic et la volée de Federer" bien que son jeu soit différent. "J'ai un jeu agressif mais je crois que personne ne peut le choisir. Je suis content avec mon jeu, j'ai une très bonne carrière en ce moment et il est impossible de dire que je vais changer mon style de jeu."
Concernant cette saison, Rafa reste lucide. "C'est probablement une des années les plus difficiles parce que j'ai souffert d'une importante blessure au genou et également aux abdominaux lors de l'US Open. Ça n'a pas été une année chanceuse pour moi". Le jeune joueur ne manque pas d'ajouter que sa carrière est déjà bien avancée malgré les dires. "Les gens peuvent avoir beaucoup d'opinions, mais cela fait déjà 7 ans que je suis sur le circuit ATP. Je pense que c'est déjà une longue carrière, non ? Certains joueurs commencent à 21 ans et terminent à 29, ce qui revient à la même chose." Par ailleurs, le numéro deux mondial indique également que "si tu n'es pas en forme et que ton corps n'est pas dans de bonnes conditions, c'est impossible de rester cinq années parmi les meilleurs joueurs".
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Sujet: Re: Articles divers Dim 4 Oct 2009 - 15:53
ATP - Beijing > Nadal : "Finir l'année aussi bien que possible"
Par Charlotte Ezdra, dimanche 04 octobre 2009 à 17:36
Le gratin du tennis mondial s'est donné rendez-vous à Pékin pour disputer l'Open de Chine qui débute lundi. Andy Roddick, Novak Djokovic, Robin Soderling, Fernando Gonzalez, David Ferrer, Fernando Verdasco, Nikolay Davydenko et bien sûr Rafael Nadal, principale attraction du tournoi. L'Espagnol revient à cette occasion sur le court central du Centre National Chinois de Tennis où il avait été sacré champion olympique il y a un peu plus d'un an. Celui qui était alors numéro 1 mondial n'a plus disputé le moindre match depuis sa demi-finale perdue face à Juan Martin Del Potro à l'US Open. Rafa, qui affrontera Baghdatis pour son entrée en lice, s'est confié à la presse en attendant ce premier test.
"Cette année a été plus difficile pour moi parce que j'ai été blessé au genou puis aux abdominaux lors de l'US Open. Mais les résultats sont bons. Je suis heureux d'être redevenu numéro deux mondial, d'avoir gagné trois Masters 1000 et un Grand Chelem. C'est important pour moi de finir l'année aussi bien que possible et d'essayer d'être prêt pour la Coupe Davis, pour mon pays. J'ai le temps de m'entraîner pour être prêt l'an prochain."
Concernant son retour sur les courts, Rafa reste prudent. "J'espère être prêt, ce serait bien. Mais après une année comme celle-ci, tu as toujours un peu peur." Et lorsque les gens parlent de son jeu agressif, voilà ce que le champion répond : "Les gens ont beaucoup d'opinions. Ils parlent beaucoup mais vous savez, je suis devenu pro à l'âge de 16 ans. Ça n'a sûrement pas été le meilleur moment pour commencer, lorsque le corps n'a pas encore terminé son développement. J'ai déjà 7 ans de carrière. Je pense que c'est déjà une longue carrière non ? Beaucoup de joueurs débutent à 21 ans et terminent à 29. J'ai joué les cinq dernières années sans jamais descendre au delà de la seconde place mondiale, excepté cette année, et, si ton corps n'est pas dans de bonnes conditions, c'est impossible de rester cinq ans dans le Top 2. Tout le monde le disait en 2005 et maintenant nous sommes en 2009 et je suis toujours à la même place. J'ai toujours travaillé dur pour être au top. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour jouer mon meilleur tennis. Bien sûr, j'aimerais servir comme Karlovic ou volleyer comme Federer mais mon jeu est différent. Je suis bien comme ça. Avec mon jeu, j'ai eu une belle carrière jusque là. Si je dois jouer trois ans de plus, ce sera trois ans de plus, si c'est un an, ce sera un an, 10 ans de plus, 10 ans de plus... Mais c'est impossible de dire maintenant si je changerai mon style de jeu."
Enfin, Nadal revient sur la défaite de Madrid en tant que ville organisatrice des Jeux Olympiques de 2016. "C'était dur pour nous, d'être arrivés jusqu'en finale. On a tout fait pour 2012, puis 2016. Je pense que Madrid a réalisé un très bon travail. C'est dur pour l'Espagne, pour Madrid, pour tous les gens qui ont ardemment travaillé depuis longtemps, mais vous savez, je pense que Londres et Madrid sont trop proches, c'est ce que je ressens. Ils devaient changer de continent, c'est ce que je pense... Ils ne l'ont pas dit mais c'est ce qui nous a pénalisé avant même que nous portions notre candidature pour les Jeux de 2016. Nous sommes déçus mais en même temps, nous sommes arrivés en finale. Je ne sais pas si en 2020 nous porterons une fois de plus notre candidature mais je sens qu'on touche au but. Si nous continuons aussi énergiquement, je sens que Madrid va finir par organiser les Jeux, je l'espère en tout cas."
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Sujet: Re: Articles divers Sam 10 Oct 2009 - 12:07
PORTRAIT Rafael Nadal, erreur sur la personne
mercredi 7 octobre 2009 Christian Despont
Dans «la vraie vie», Rafael Nadal est un garçon poli et taiseux. (Bertrand Guay / AFP)
Le tennisman espagnol rentre dans le rang et renoue avec des postures d’insurgé. En réalité, l’allégorie de la brute épaisse cache une nature profondément timide, amène et peureuse. Histoire d’une effroyable imposture.
Il n’avait plus rejoué depuis sa défaite en demi-finale de l’US Open, mais il reprend la compétition ces jours au tournoi de Pékin. Rafael Nadal, puisqu’il s’agit bien de lui, soumet à ses adversaires un problème absurde, intolérablement romantique: l’impossibilité de le haïr. Ou alors quelques secondes, par inadvertance. Il serait commode, à tout le moins cohérent, de donner le change à sa véhémence belliqueuse, mais comment détester un joueur qui, en dehors de ses basses œuvres, est probablement le garçon le mieux élevé, le plus respectueux du genre humain, que la rixe tennistique ait transcendé?
Nous avons tous une brave tante pour haïr Rafael Nadal, allégorie de la brute épaisse et du misérabilisme triomphant. Il y a Nadal et il y a Federer; fatalement. Il y a le chenapan et le chérubin, l’éternelle opposition de la terreur des bacs à sable et du premier de classe, de l’aisance et de la malfaisance, du saint et de l’assassin, de l’odieux et du divin.
Cette opposition perdure entre gens de bonne compagnie car, aussi loin que leur conscience les portera, Federer et Nadal ne deviendront pas des Connors-McEnroe repensés sous un angle nord-sud. Ils sont trop bien élevés pour cultiver une répulsion inavouable, ils ne sont pas nés à l’ère de l’émancipation narcissique, quand Becker ne parlait pas à McEnroe, quand Agassi raillait l’ascèse de Sampras, «quand Connors préférait s’arracher les couilles plutôt que de saluer Lendl», comme le raconte encore Marc Rosset. Publicité
Rafael Nadal cogne, râle, harcèle. Puis il prend l’adversaire mortifié dans ses bras, le couve d’un regard dégoulinant de tendresse, et lui répète qu’il est le meilleur de l’univers. Une fois douché, il part manger une pizza en famille (Open d’Australie 2009).
Rafa le va-t-en-guerre, bandana plaqué sur une crinière crasseuse, un sourcil levé en guise d’étendard, est resté un enfant au naturel désarmant. Nadal, égérie d’une fronde potache improbable, «icône effrontée que Nike a choisi de diffuser auprès de la jeunesse», rougit sous l’assiduité galante, verdit sous le dithyrambe, blêmit devant une araignée. Haut en couleur. Mais tout en contrastes.
Son image de Comanche sanguinaire est une effroyable imposture, un pur chef-d’œuvre de la dramaturgie sportive. Il y a erreur sur la personne: «Cet homme est un gentleman racé», adoube The Times. Les braves tantes qui n’en voudraient pas pour gendre ne l’ont jamais eu à dîner à la maison, elles ne connaissent que sa représentation métaphorique, biceps de chauffeur poids lourd sous un «marcel» trempé de sueur, des postures ringardes d’insurgé sur le retour façon «Che Guevara», archétype de la mauvaise rencontre, celle des regards louches et des solitudes inquiétantes.
Rafael Nadal est un fils de bonne famille élevé dans la profusion et, tout à la fois, dans l’idée fondatrice du mérite. Il n’a jamais manqué de rien, et a toujours tout donné. «Il n’y a pas nécessairement de revanche sociale derrière un tempérament de compétiteur, explique Makis Chamalidis, docteur en psychologie. Certains hommes d’affaires sont charmants au quotidien mais, dans une négociation, ils manifestent une dureté extrême. N’oublions pas qu’un être humain n’est jamais constitué d’un bloc. Les champions, souvent, savent extraire ce qu’il y a de meilleur en eux.»
Dans «la vraie vie», Rafael Nadal est un garçon poli et taiseux, dont l’anglais ferait passer la vache espagnole pour une érudite. Il ouvre toutes ses conférences de presse d’un «good morning, hola», et les ponctue d’un «thank you, have a good day». Il cherche la réponse adéquate, patiemment, en mettant des sensations bout à bout: «I have a great body», avait-il expliqué au sujet sa condition physique.
Face à l’éloge bon marché, le champion arbore une humilité inestimable. «Il déteste parler de lui», soutient Toni Nadal, l’oncle et mentor. Ses bras noueux, dont la taille avoisine benoîtement la cuisse de Nikolay Davydenko, dissimulent une santé fragile. Ses airs impavides masquent une nature profondément froussarde et timide, jusque dans l’exercice de ses fonctions hégémoniques. Le matador gifle chaque balle comme si elle l’avait atteint dans son amour-propre, mais il a peur du vide au troisième étage de l’immeuble familial, roule feutré dans une Mercedes imposante, et «laisse toujours la lumière allumée quand je dors seul à la maison». «En dehors du court, je ne suis pas courageux.»
Sa gueule de vainqueur plaît, et facilite la lecture manichéenne, idéale, du bon polar sportif, où il y a forcément un gentil et un méchant. Le décorum entretient une pugnacité factice, des rodomontades d’opérette – Nadal avec le regard noir, Nadal les bras en croix dans les limbes – quand le garçon est exagérément timide. «Il ne marchera jamais sur personne pour réussir», affirme son père. «C’est un mec bien, trop naïf pour ce monde», s’inquiète l’ancien arbitre Milan Sterba, devenu un proche.
Toute la corporation connaît l’anecdote. Rafa a 7 ans, son adversaire 12. Demi-portion à l’épreuve du grand monde. Toni Nadal, également appelé «Oncle Mago», donne du courage: «Ne t’inquiète pas, si ça tourne mal, je provoque une averse et ils arrêtent le match.» «Tu peux vraiment commander la pluie?» demande le petit garçon. «Mais bien entendu», soutient le mentor.
Rafa est rapidement mené 4-0. Déjà hors norme, il ajuste sa stratégie et marque le jeu suivant. 4-1: des gouttes d’eau lui picotent le visage. A 4-2, le match est interrompu sous un déluge. La mine renfrognée, le garçon marche vers son oncle, secoue discrètement la tête, et chuchote: «Tu peux arrêter la pluie. Je vais le battre, ce gars-là.» Publicité
Rafael Nadal a toujours considéré la défaite comme un concept éculé ou, à son lointain contact, comme un commérage de vestiaires. «Les limites, je crois, sont un truc que l’on s’impose à soi-même», dit-il avec insouciance. Il veut tout gagner, «même le tirage au sort», rapporte Tommy Robredo. L’opiniâtreté est un talent pur et simple que la nature lui a conféré. «Quand il était gosse et qu’il partait pêcher, ses copains chahutaient sur la barque, mais lui gardait les yeux rivés sur son bouchon», rapporte Toni.
A des aptitudes éternellement sous-estimées, Rafael Nadal a subordonné une curiosité, un appétit au risque, dont ne s’encombrent pas volontiers ses semblables, enclins à l’optimisation des compétences. La démarche est totalement affranchie des notions de carrière, d’enjeu ou de sanction. Chaque point est vécu comme s’il était le dernier, à Roland-Garros comme à Viña del Mar.
Dans la biographie Le Monde de Rafael Nadal, signée par Luca Appina, un ami de la famille, Toni raconte qu’après une victoire de renommée internationale, il avait inscrit son neveu dans un tournoi de province, aux confins d’une terre poussiéreuse, pour que la volonté s’exprime sur tous les terrains, en toutes circonstances, sans arrière-pensée liée au prestige ou à la conséquence. «Tu dois disputer chaque match, chaque balle, avec une intensité égale.»
Quand il fut champion d’Espagne des moins de 12 ans, son oncle énonça le nom des vingt-cinq derniers vainqueurs, et demanda: «Combien en connais-tu? Presque aucun. Tu vois, ce trophée n’est rien.»
En un même postulat coexistent deux personnalités fondamentalement opposées, la force sauvage qui conquiert sans inimitié, et le pauvre pécheur qui, après les avoir houspillés, congratule affectueusement ses adversaires. «Sur un court, c’est simple, je ne reconnais pas mon fils. Il est habité», a déclaré Ana Maria Nadal.
Le champion n’a pas d’histoire sordide à vendre ni de haine à recycler, juste un éloge de la hardiesse ordinaire. Il a grandi dans le respect des différences, dans le principe des choix endossés librement, mais résolument: «Fais ce que tu veux, mais fais-le bien.» Publicité
Entre deux tournois, don Rafael revient machinalement vers les pontons de son enfance buissonnière, à Manacor, Majorque. «J’ai toujours mené la vie que j’aime, loin des cursus classiques. J’aime pêcher.» La moitié de la ville appartient à sa famille. Le compétiteur forcené a grandi dans l’aisance héréditaire d’une lignée inextricable, acquise à la sacralisation de l’effort, logée intégralement dans un périmètre constant.
Rafael Nadal soutient qu’il ne quittera jamais son île, où sa notoriété impressionne peu – pas après que Miguel Angel, un autre oncle, fut la figure emblématique du FC Barcelone pendant dix ans. Lorsque «El Niño» remporta sa toute première victoire à Roland-Garros, ses parents passaient des vacances en Chine. Ils n’ont rejoint Paris que pour la finale, en toute discrétion.
«Je connais parfaitement mon neveu: je sais que, sans une implication totale, de nombreux joueurs peuvent le battre», démystifie Toni Nadal. Six titres du Grand Chelem plus tard, le mentor continue d’imposer des séances d’entraînement monomaniaques (exemples: montée au filet obligatoire après deux coups de raquette, revers croisés systématiques, etc.) et de gronder le numéro un mondial comme il le ferait avec un cadet de deuxième année.
Neus Yerro, journaliste catalane, rapporte: «Après la finale de Roland-Garros en 2006, Toni n’était pas très content. Il a salué la victoire, bien sûr, mais il a émis des critiques. Aujourd’hui encore, Rafa est capable d’entendre qu’il commet des erreurs, et même qu’il joue mal. Seul lui importe de progresser constamment. Quand il prétend que la première place mondiale ne changerait rien à sa vie, je le crois sans problème. Rafa avance point par point, dans son épanouissement personnel comme dans la conduite de ses matches.»
A Manacor, petit lopin d’authenticité, où Roger Federer est connu «comme le gars qui joue avec Rafa», papa continue de régler l’addition quand toute la famille mange au restaurant, et chaque copain paie sa tournée, millionnaire ou non. «Il arrivera un moment où le joueur disparaîtra, et où il ne restera que l’homme. Le premier aura sans doute réussi dans la vie, mais le deuxième devra encore réussir sa vie», philosophe Toni Nadal. Braves tantes, avez-vous remarqué? Rafael Nadal ne casse jamais ses raquettes.
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Sujet: Re: Articles divers Sam 10 Oct 2009 - 17:19
J'ai lu en entier, et franchement, cet article il est super. Pas forcément parce qu'il fait l'éloge de Rafa, mais je le trouve hyper complet, on voit que ça a fait plaisir au mec d'écrire ça. Très bel article.
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Sam 10 Oct 2009 - 18:34
Nan puis l'humour suisse quoi
*marion*
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Sujet: Re: Articles divers Dim 11 Oct 2009 - 10:49
J'ai lu en entier également et j'ai adoré. L'article est vraiment super bien fait. J'ai bien aimé l'anecdote de la lumière allumée quand Rafa est seul chez lui Je ne le savais pas.
Mimylatina
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Sujet: Re: Articles divers Dim 11 Oct 2009 - 20:45
C'est très prenant! J'ai tout lu. merci pour l'article
LaRa
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Sujet: Re: Articles divers Dim 11 Oct 2009 - 22:15
C'est beau ...
kelly777
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Sujet: Re: Articles divers Lun 12 Oct 2009 - 9:16
je le trouve super emouvant cet article
Bibouille
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Sujet: Re: Articles divers Mer 14 Oct 2009 - 11:23
Rafael Nadal > Nadal : "2009 ? Une des années les plus difficiles de ma carrière"
Par Pauline Dahlem, mercredi 14 octobre 2009 à 09:03
Face à la presse lors de l'habituelle conférence de pré-tournoi à Shanghai, Rafael Nadal est longuement revenu sur son état d'esprit à l'heure d'aborder la toute dernière ligne droite de la saison. Après avoir discuté de ses difficultés actuelles et passées ainsi que de ses objectifs sur le court et plus long terme, le Majorquin a évoqué le véritable enthousiasme qu'il suscite depuis son arrivée en Chine.
Andy Roddick nous expliquait combien les joueurs se sentaient usés et fatigués à ce stade de la saison. Vous êtes peut-être un peu plus frais que certains de vos pairs au niveau mental. Comment voyez-vous les choses ? Oui, mentalement je suis peut-être plus frais. Je suis heureux d'être ici, de jouer. J'ai connu une des années les plus difficiles de ma carrière et je suis ravi de revenir sur le circuit. Alors, bien sûr, je suis frais, mais en même temps, j'ai besoin de pouvoir enchaîner quelques semaines de matches et d'entraînements sans interruptions, de jouer sans avoir le souci de mes blessures, afin de me focaliser uniquement sur mon jeu et sur la victoire finale. Tout cela est difficile quand vous enchaînez les pépins. Et la vérité c'est que lorsque vous avez eu beaucoup de problèmes, vous vous concentrez sur plein de petits détails et non sur le match même. Pour résumer, j'ai eu beaucoup d'interruptions cette saison, maintenant il faut reprendre le rythme et retrouver de la confiance.
On a tous vu ce qui vous était arrivé cette année. Vous avez gagné l'Australian Open mais vous n'avez pas très bien réussi à Roland Garros et n'avez pas disputé Wimbledon. Mais vous étiez en demie à l'US Open. A quel stade de votre carrière pensez-vous vous situer ? Je n'en sais rien. C'est une année différente, et une nouvelle expérience. C'est difficile de tout comparer avec tout et de dire où j'en suis. Mais il reste quelques tournois importants, et la finale de la Coupe Davis. C'est important pour moi de bien finir la saison, sans pépins, en bonne santé, en essayant de pratiquer mon meilleur tennis. Mais vous devez comprendre toutes les difficultés que j'ai rencontrées cette saison. Je n'ai jamais pu être dans le rythme, j'ai dû m'arrêter à plusieurs reprises, donc ce n'est pas évident d'être ici. Et le plus important maintenant est d'essayer de commencer la prochaine saison sur de bonnes bases, avec notamment plus d'énergie. J'espère aussi pouvoir jouer non-stop pendant toute l'année sans être obligé de m'arrêter comme j'ai dû le faire les saison précédentes. Alors bien sûr, maintenant que je suis ici, que je joue, chaque tournoi est très important pour moi. Surtout après une année aussi difficile.
Lorsque vous vous êtes entraîné hier, il devait y avoir à peu près un millier de personnes qui vous regardaient... Sûrement moins ! Moins de 1000 ! (Rires.)
Non, je vous assure ! Comme si vous étiez une véritable rock-star. Qu'est-ce que cela vous fait ? Autant de gens venus vous voir juste vous entraîner ! C'est sûr, c'est très sympa. Ici, les fans sont très très émotifs. Alors oui, ça me fait du bien, c'est agréable, non ? A chaque fois que je viens ici, je me sens vraiment bien. Et c'est sûr que c'est très spécial pour moi. J'ai eu une formidable expérience ici l'an passé avec les Jeux, ainsi que les deux années précédentes, lorsque j'avais disputé la Masters Cup. Les gens sont très sympas avec moi en Chine. Je veux juste les remercier, très sincèrement, une nouvelle fois !
L'an passé, lorsque vous remportiez Wimbledon puis preniez la place de numéro 1, vous étiez loué par l'ensemble des médias. On parlait de vous comme du joueur parfait. Et cette année, vous n'avez pas été aussi performant, vous avez longtemps souffert de blessures, et vous avez parfois été critiqué par ces mêmes médias. Comment avez-vous vécu ces critiques ? Je n'avais jamais pensé à cela ! (Rires.) Et puis c'est normal non ? Quand vous gagnez, tout est beau, tout est positif. Mais quand vous avez plus de problèmes, il y a des choses plus négatives qui ressortent. Chacun est libre d'avoir son opinion. Quand vous gagnez, tous les gens parlent de vous et en disent plus que ce que vous êtes vraiment. Et c'est pareil quand vous perdez. Mais sur le fond je ne suis pas d'accord avec vous. Les médias m'ont toujours respecté, et je les respecte aussi. Je ne vois aucun problème.
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Sujet: Re: Articles divers Mer 14 Oct 2009 - 11:33
Rafael Nadal > Numéro 1 à la fin de l'année ? "Mission quasi-impossible"
Par Charlotte Ezdra, mercredi 14 octobre 2009 à 08:30
Rafal Nadal a avoué lors de la conférence de presse de pré-tournoi à Pékin, considérer la conquête de la première place mondiale avant la fin de l'année comme une tâche extrêmement délicate.
Vous avez toujours la possibilité de terminer l'année à la place de numéro un si les choses se passent bien. Si vous aviez le choix entre redevenir numéro un en fin d'année et remporter la finale de la Coupe Davis, que choisiriez vous ? Réponse: "C'est une question difficile, non ? Parce que si on parle que de mon cas, eh bien...pour devenir numéro un, il faudrait gagner ici, gagner à Paris et gagner également la Masters Cup...c'est impossible de penser à ça. Je crois qu'il est plus facile de penser à remporter la finale de la Coupe Davis. Dans tous les cas ce serait incroyable pour moi, mais je suis bien évidemment plus prêt à jouer la finale de Coupe Davis qu'autre chose."
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Sujet: Re: Articles divers Ven 16 Oct 2009 - 7:05
Rafael Nadal > 'Rafa' répond à Agassi !
Par Charlotte Ezdra, jeudi 15 octobre 2009 à 20:30
Rafael Nadal répond à André Agassi (qui avait signalé la fin de l'ère Federer-Nadal et le futur de certains joueurs comme Andy Murray), qu'il n'est âgé que de 23 ans. "C'est possible. Il y a maintenant beaucoup de joueurs compétitifs et nous, nous avons déjà beaucoup d'années sur le circuit professionnel et lorsque des jeunes joueurs arrivent, on pense qu'ils vont tout changer mais j'ai 23 ans, ne l'oublions pas. La réalité c'est qu'à chaque fois que quelque chose de nouveau arrive, cela semble bien, mais après, les choses se stabilisent. Au début, quand tu arrives, tu joues sans pression. Après, cela change, la défaite aussi les touche. J'ai toujours dit qu'il n'y avait pas que Federer et moi, bien que nous ayons joué beaucoup de matches importants. Mais le tennis sera bien les prochaines années, parce que de jeunes joueurs talentueux arrivent. Nous verrons ce qui se passera." conclut Nadal.
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Sujet: Re: Articles divers Lun 19 Oct 2009 - 19:56
Rafael Nadal > Nadal, plus très loin de son véritable niveau ?
Par Charlotte Ezdra, lundi 19 octobre 2009 à 09:00
"Mentalement, j'ai été mieux. Physiquement aussi et grâce à cela, le mental a répondu présent. J'ai essayé de trouver des solutions mais elles n'ont pas été suffisantes parce que lui (Davydenko) a joué un niveau supérieur au mien et je n'ai pas profité des occasions, surtout lorsque je m'étais procuré une balle de set" déclare-t-il."Tout ceci fait que c'est une défaite positive", malgré les quelques points négatifs comme celui de ne pas avoir pu remporter le match. Mais, "avec une demi-finale et une finale, je crois que j'ai réalisé une bonne tournée, tennistiquement parlant. Maintenant, petit à petit, je vais récupérer mon niveau et me rendre sur le court prêt à lutter ", ajoute le majorquin. "Maintenant, ce que je veux est terminer l'année en jouant bien et maintenir la vitesse de croisière, attaquer un peu plus. Pour cela, j'ai besoin de plus de matches comme celui d'aujourd'hui. Mais aujourd'hui (hier), même en étant au meilleur de ma forme, j'aurai eu beaucoup de peine pour vaincre Davydenko parce qu'il a atteint un grand niveau", avoue le numéro deux mondial. En ce qui concerne son propre niveau, 'Rafa' est clair. "Je continue à être le numéro deux mondial et depuis que je suis revenu de blessure, je n'ai pas fait pire que Djokovic ou Murray. N'allons pas croire que le niveau d'avant était spectaculaire. Il était bon, mais pas très loin de celui de maintenant. J'étais juste plus dans le rythme car j'arrivais avec des tournois en poche et ceci me faisait jouer des moments comme celui de la balle de set d'aujourd'hui avec un petit peu plus de tranquillité ce qui fait que j'aurai probablement réussi le passing-shot sans faire de bois, mais je pense que je ne suis plus très loin maintenant."
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Sujet: Re: Articles divers Jeu 22 Oct 2009 - 14:28
Rafael Nadal > "Mon principal objectif est la Coupe Davis"
Par Charlotte Ezdra, jeudi 22 octobre 2009 à 13:30
"Lorsque l'on me demande quand je vais revenir à mon meilleur niveau, je réponds que même lorsque je l'étais, à ce stade de la compétition, je n'avais pas remporté de tournoi, excepté Madrid. Ainsi, mon principal objectif pour cette fin de saison reste remporter la Coupe Davis. Mon autre but est de prendre un maximum de points à Paris et à Londres ".
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Sujet: Re: Articles divers Ven 6 Nov 2009 - 17:28
Rafael Nadal > Nadal : "M'arrêter à 30 ans"
Par Rémi Cap-Vert, vendredi 06 novembre 2009 à 17:45
Interviewé par John Vause pour Talk Asia, un magazine sur CNN, Rafael Nadal aborde le sujet de la retraite.
"Je ne pense pas jouer encore la trentaine arrivée. Je ne suis pas une machine. Le tennis est un sport difficile d'un point de vue mental, tu dois toujours être prêt toutes les semaines, être à 100% mentalement et physiquement. A un moment donné, tu ressens le besoin de t'arrêter."
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Sujet: Re: Articles divers Ven 6 Nov 2009 - 18:07
Rafael Nadal > Nadal : Roger, la retraite, la famille...
Par Rémi Cap-Vert, vendredi 06 novembre 2009 à 18:29
Long entretien de John Vause et Rafael Nadal, en marge du Masters 1000 de Shanghaï, diffusé ce mercredi sur CNN à destination du continent asiatique.
Rafael Nadal revient d'abord sur sa rivalité - un terme qu'il refuse - avec Roger Federer. Sans langue de bois, il explique ce qu'il pense du Suisse, de leur relation sur le court et de la place qu'il lui donne dans l'histoire.
"Je n'ai pas de rivalité avec lui [Roger Federer], je ne le vois pas comme un rival. C'est toujours quelque chose de spécial de jouer contre lui. Je le pense meilleur que moi. Je ne sais pas s'il est le meilleur joueur de tous les temps, je n'ai pas vu jouer Laver ou Borg. Mais il est certainement le meilleur dans l'histoire du tennis que je connais."
"Roger m'a rendu meilleur"
Il affirme également devoir beaucoup au numéro un mondial et s'être inspiré de son attitude, de sa recherche de performance pour progresser et faire évoluer son jeu.
"Il m'a rendu meilleur. Non en le regardant jouer ou gagner, mais par sa capacité et sa volonté de s'améliorer en permanence. En 2004, je pensais qu'il était le joueur parfait. Puis, je l'ai revu peu après et il était encore meilleur. Et encore après, plus meilleur qu'avant. Il m'a appris à ne jamais me contenter de mon niveau de jeu. A toujours aller plus loin."
M'arrêter à 30 ans...
Durant cet entretien, Rafael Nadal aborde également le sujet de la retraite. Le Majorquin ne pense pas pouvoir tenir jusqu'à la trentaine, être capable de jouer et de gagner un Grand Chelem à cet âge-là. Or, c'est bien la victoire, et la victoire seulement, qui le pousse et le motive.
"Je ne pense pas jouer encore la trentaine arrivée. Je ne suis pas une machine. Le tennis est un sport difficile d'un point de vue mental, tu dois toujours être prêt toutes les semaines, être à 100% mentalement et physiquement. A un moment donné, tu ressens le besoin de t'arrêter. J'ai déjà tellement joué... Même si je suis jeune ! Et je commence à avoir quelques petits problèmes physiques. C'est pour cela que je ne pense pas pouvoir jouer encore à 29 ou 30 ans. Evidemment, on ne peut jamais savoir quand se terminera notre carrière ou quand on s'arrêtera de gagner. Mais je sais, moi, que quand je ne serai plus en mesure de gagner dans les grands tournois, j'abandonnerai le tennis. Or, je ne pense pas avoir la possibilité de gagner Roland Garros dans 7 ou 8 ans..."
"Vivre ma vie d'avant" : une chose essentielle
Rafa ressent donc l'usure de la compétition, les sacrifices tant physiques que mentaux qu'elle nécessite. Il lui est alors essentiel de retrouver un équilibre, une sérénité, au sein de sa famille, à Majorque. Vivre normalement, oublier le circuit, passer du temps avec ses amis... Autant de choses qu'il affirme "essentielles" a sa réussite.
"Je vis avec ma famille, à Majorque. Nous sommes des personnes normales, attachées aux traditions et valeurs de la famille. Je vais au supermarché, au cinéma. Quand je reviens à la maison, je reprends quasiment la même vie qu'avant. Pour moi, la vraie vie, ma vie normale, ce n'est pas celle des tournois. J'ai gardé mes amis d'enfance, je joue au foot avec mes cousins. C'est essentiel, je trouve, de pouvoir rentrer à la maison, après avoir passé des mois de par le monde, et de retrouver ma vie d'avant. C'est fondamental."
Son Aston Martin...
Enfin, anecdote amusante sur l'une des rares folies qu'il s'est permis : une Aston Martin, après Wimbledon 2008, le tournoi durant lequel, affirme-t-il, "[il] a joué le meilleur tennis de [sa] carrière."
"En général, j'achète peu de choses, vu qu'on m'en offre beaucoup. Mais j'avais vu cette voiture à Roland Garros, au troisième ou au quatrième tour, et je m'étais dit : "Si je gagne, je l'achète, ce sera mon cadeau." J'ai gagné le tournoi, et puis j'ai douté, "je l'achète, je ne l'achète pas..." Mon père m'a dit : "Si tu l'as veut, prends-là", mais j'étais indécis et je ne l'ai pas fait. Puis, j'ai atteint le troisième tour à Wimbledon et je me suis dit : "Okay, c'est le moment de l'acheter.""