«Je ne pense pas à la revanche»


Rafael Nadal se concentre désormais sur Jürgen Melzer (Panoramic)

Qualifié pour les demi-finales, Rafael Nadal ne veut pas tirer de plan sur la comète même s’il pourrait retrouver Robin Söderling en finale et reprendre la place de n°1 mondial.

par Nicolas Cerbelle, le 02-06-2010

A Roland Garros

Rafael, l’année dernière vous avez été battu par Robin Söderling. Hier (mardi), il a battu Roger Federer. Avez-vous été surpris ?
Rafael Nadal : Oui, bien sûr. Pour moi, Roger était le favori, mais Robin a été incroyable. Ses services étaient particulièrement difficiles à retourner. Il a joué très long, proche de la ligne de fond. C’est très difficile de battre Robin quand il joue comme ça.

Si vous le retrouviez en finale, aborderiez-vous le match comme une revanche ?
Rafael Nadal : Je n’ai jamais pensé en termes de revanche. Et je ne suis qu’en demi-finales, contre Melzer. Ce sera un match difficile. Je me concentre là-dessus pour le moment.

Revenons à votre match contre Nicolas Almagro. Nicolas a été vraiment solide, frappant proprement toutes les balles.
Vous avez dû rester solide…
Rafael Nadal : J’ai commencé de façon catastrophique ! Je mettais toutes les balles dehors. Heureusement que Nicolas a commis quelques erreurs qui m’ont permis de revenir à 3/3 après avoir été mené 3/0. Ensuite, c’était vraiment difficile de faire le break parce qu’il servait très fort et frappait très fort de sa ligne de fond. Il touchait vraiment bien la balle, aussi bien en revers qu’en coup droit. Vous savez, j’étais un peu nerveux du fait de ne pas parvenir à jouer plus long aujourd’hui. Donc, je suis vraiment content de la façon dont j’ai joué les tie-breaks, de manière très agressive. J’étais très concentré.

Que pouvez-vous nous dire à propos de Jürgen Melzer ?
Rafael Nadal : Il joue extrêmement bien. Il a notamment battu David Ferrer. J’ai vu le match. Aujourd’hui, il a réussi à renverser la situation contre Novak Djokovic. Ce sera un adversaire coriace. S’il est en demi-finales, c’est parce qu’il était le meilleur de sa partie de tableau.

Le fait d’affronter un gaucher change-t-il la donne pour vous ?
Rafael Nadal : Cela modifie un peu la tactique et la façon de jouer mais c’est quand même le troisième gaucher que je vais affronter dans ce tournoi (Ndlr : après Zeballos et Bellucci). Je ne déteste pas jouer contre les gauchers.

Vous n’êtes qu’en demi-finales mais pensez-vous au fait que si vous gagner le titre vous redeviendrez n°1 mondial ?
Rafael Nadal : Je n’y pense pas. Mon objectif est d’aller en finale et si je reprends la place de n°1, tant mieux. Ce n’est pas mon objectif prioritaire. Je me concentre sur mon prochain adversaire, qui est très solide, croyez-moi.

Allez-vous célébrer votre anniversaire demain (le 3 juin) ?
Rafael Nadal : Je vais le fêter dans la journée mais pas pendant la nuit ! J’aurai le temps pour le faire après, à Majorque (Rires) !

sport24.com
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Rafael Nadal : "Il n'y a pas de quarts de finale faciles"

Si la plupart des têtes de séries ont chuté sur la terre battue parisienne, Rafael Nadal tient bon et semble filer tout droit vers une 5ème finale Porte d'Auteuil. Après avoir disposé (non sans mal) de son compatriote Nicolas Almagro en quart (7-6(2); 7-6(3); 6-4), le Majorquin se frottera à l'Autrichien Jürgen Melzer, tombeur surprise de Novak Djokovic. Loin de sous-estimer son prochain adversaire, Nadal aborde sa demie avec le plus grand sérieux.

Rafa, l'année dernière, tu avais eu n match disputé contre Soderling. Cette fois, il a gagné contre Roger Federer. Nous avons été très surpris de la manière dont il s'est imposé.
Roger était favori, mais Robin a joué de façon incroyable. Ses services étaient absolument impossibles à retourner au premier set, et surtout au deuxième. Il était très fort. Et puis même du fond du court, toutes les balles, il les a passées à 100 % ! Il était chaque fois très proche des lignes. C'est très difficile de gagner contre lui quand il joue comme ça.

Si tu le rencontrais à nouveau cette année, penses-tu avoir une revanche à prendre ?
Je ne pense jamais en termes de revanche, je viens de disputer un match difficile, et je vais aller en demi-finale. Ce sera encore un match difficile. Maintenant, quand je rentre sur le court, je ne suis pas en train de me dire : « J'ai perdu la dernière fois, c'est ma revanche ! » Jamais. Quand on commence à penser comme ça, ça veut dire qu'on n'est pas à 100 % concentré sur ce qu'on a à faire.

A un moment-donné, au deuxième set, tu fais service-volée. T'es tu dit: « C’est le bon moment pour faire ça ? »
Vous savez, je ne réfléchis pas à ce que je vais faire avant de servir ! Mais quand je vois que le service est bien passé, qu'il est un peu dépassé, j'ai ma chance de le faire ! J'ai eu la possibilité de le faire aujourd'hui, de monter au filet à quelques occasions.

Etais-tu satisfait de ton niveau de concentration aujourd'hui? Nicolas a tout de même joué très proprement tout au long de la partie. Il a fallu rester très fort mentalement.
Au début, c'était terrible. J'ai vraiment très mal commencé le match. J'envoyais toutes les balles dehors! A 2-0 , c'est Nicolas qui m'a donné des chances en commençant à faire quelques erreurs. Après, ça a été difficile de jouer contre lui, car je suis revenu rapidement à 3 partout, ce qui était très important pour moi. Ensuite, ça a été très difficile de le breaker. Son service est très fort, et il jouait avec beaucoup de puissance depuis le fond du court, que ce soit en revers ou en coup droit. J'étais un petit peu nerveux : j'aurais voulu jouer des balles un petit peu plus longues, et si je n'ai pas réussi à le faire, c'est aussi à cause de mon adversaire... En tout cas, je suis ravi de la manière dont j'ai disputé les tie-breaks de dexu premières manches : j'étais très agressif, très concentré dans les moments importants. Je pense que j'ai mieux joué à ce moment-là que dans le reste du match, et ça c'est un très bon signe.

De Soderling ou Federer, qui préfères-tu affronter sur terre?
Je préfère jouer ce match-là ! Parce que si je joue ce match-là, cela signifie que je suis en finale ! Peu importe l'adversaire, parce que de toute façon, je sais combien il est difficile d'être en finale d'un tournoi du Grand Chelem. Peu importe le joueur que j'ai en face de moi. L'important pour moi, c'est d'y être ! J'arrive en demi-finale, ce qui est déjà très bien, mais j'ai encore un adversaire très coriace à rencontrer avant d'arriver en finale.

On sait maintenant quel sera ton adversaire en demie : l'Autrichien Jürgen Melzer, tombeur de Novak Djokovic. Que sais-tu de lui?
Il joue incroyablement bien. Il a gagné contre David Ferrer, avait aussi très bien joué contre Gabashvili, c'était un match très difficile, et aujourd'hui, il fait un gros match contre Djokovic. J'ai vu la fin de la rencontre, il jouait très agressif et servait extrêmement bien. Ce sera un adversaire très difficile à battre. S'il arrive au stade des demi-finales, c'est parce qu'il est le meilleur dans sa partie de tableau.

Jouer un gaucher te pose-t-il des problèmes différents ?
Eh bien, ça modifie un petit peu la tactique, ça modifie un peu le jeu, mais ce sera le troisième pour moi dans ce tournoi. Mais je ne déteste pas jouer contre les gauchers...

Tu utilises désormais un cordage différent ?
Je suis passé du jaune au noir.

C'est simplement une question de couleur ?
Non, ce sont des cordages totalement différents.

Avec un effet différent ?
Je pense que ce cordage me permet de mieux sentir la balle qu'auparavant. C'est une aide importante. Et puis, j'ai l'impression que la balle accroche mieux à la raquette.

Cette année, tu vas pouvoir fêter à nouveau ton anniversaire à Paris...
Oui, je vais fêter mon anniversaire, mais en journée, pas en soirée ! Je n'aurai pas vraiment le temps d'aller faire une petite fête à Majorque pendant la soirée.

Lorsque tu as suivi le match de Roger hier soir, t'es-tu dit : « J'espère qu'il va gagner, parce que c'est le numéro 1 et moi je suis numéro 2 et j'aime jouer les grands joueurs » ou souhaitais-tu qu'il perde afin que ce soit plus facile pour toi?
Non, ce que j'aime, c'est voir le meilleur des deux joueurs remporter le match. Je sais que perdre pour un très grand joueur, c'est plus difficile que pour les autres. Par exemple, si j'avais perdu contre Nicolas aujourd'hui, ça aurait été plus dur pour moi que pour lui de perdre contre moi. Evidemment, c'est dur pour tout le monde de perdre, mais pour vous dire sérieusement ce que je préfère, et le joueur contre lequel je préfère jouer, je ne sais pas... Si je réfléchis en termes de classement, maintenant, c'est mieux que Roger ait perdu, mais je reviens toujours à ce que je dis, on est numéro 1 ou on n'est pas numéro 1 ! On ne peut pas tout le temps être en train de penser au classement et à être numéro 1. On verra bien, à la fin de la saison, ce qui va se passer.

Ce quart de finale contre Almagro a été un match très difficile, n'est-ce pas ?
Tout le temps ! Surtout, d'un point de vue mental. Il fallait que je retourne bien. J'avais l'impression que je ne pouvais pas trop placer mes balles, car il était tellement puissant... Il fallait que je fasse très attention avec le service, car je pouvais faire des erreurs. Et voilà ce que j'ai fait : j'ai perdu mon service au départ, mais par la suite, je l’ai récupéré et j'ai bien réussi à le garder, je n'ai pas été breaké. Donc lors des moments où j'avais vraiment besoin de sortir mon jeu, j'ai eu la possibilité de le sortir : je suis très content d'avoir remporté ce match en 3 sets, car c'était très dur.

Lors du match Melzer/Djokovic, il y a eu 28 balles de break. Toi, tu en as eu à peine quelques-unes.
En quarts de finale d'un Grand Chelem, on ne peut avoir des matches faciles. Ceux qui atteignent ce stade de la compétition le méritent, ont très bien joué. Almagro a eu un niveau de jeu très élevé, assez incroyable, mais j'ai réussi tout de même à bien placer mon service. En fait, si j'ai gagné ce match, c'est grâce à ses erreurs.

Cela faisait un petit moment qu'on ne t'avait pas donné un avertissement pour dépassement de temps… C’était à 5/4. En avez-vous parlé, Carlos et toi ? Pourquoi ?
J'ai parlé avec Carlos, parce que je suis le premier à accepter un avertissement si je le mérite. Je pense que cet avertissement m'a mis un peu de pression. Et j'ai du jouer avec la pression. Il aurait pu attendre un petit peu, mais ce sont les règles... Si je mérite un avertissement, c'est comme ça, je le mérite. On m'avait déjà dit que j'étais un tout petit peu lent. J'avais dit que j'allais m'améliorer. J’ai eu un avertissement parce que j'étais un peu lent... Mais en fait, j'allais à toute vitesse ! Je ne prenais même pas le temps de m'essuyer avec la serviette ! Il me faut du temps pour réfléchir un petit peu ! J'avais l'impression que j'étais un peu trop conscient du temps. Il ne fallait pas que je me prenne un point de pénalité. J'avais l'impression que je faisais des efforts énormes pour aller vite. Mais je ne pouvais pas aller plus vite, franchement. Je pense que le deuxième avertissement n'était pas mérité, mais bref, c'était comme ça ! J'ai une montre au poignet désormais... Mais en fait, je n'ai pas regardé ma montre ! (Rires.)

L’année dernière, Soderling t’a battu et il a très bien joué. Hier, il a gagné sur Federer. On dirait que c'est une espèce de monstre... De quelle façon ta perception de lui a changée ?
Je pense que d'un point de vue mental, il a beaucoup grandi. Il a gagné beaucoup de confiance lors de ce match dont tu parles. Il a également gagné beaucoup de confiance ici, à Roland Garros. Il avait en fait un très bon niveau de jeu, depuis très longtemps, mais il lui manquait le mental, la confiance qu'il a en effet gagné depuis un certain temps. C'était d'ailleurs étrange qu'il ait un classement pas si élevé du fait de ce niveau de jeu. D'ailleurs, en Espagne, on a un cas similaire : Fernando Verdasco. On sait qu'il a un potentiel énorme, un niveau de jeu exceptionnel. Mais c'est un tout petit peut tard maintenant pour lui, il a 26 ans. Soderling a eu le déclic un peu avant, et c'est un très, très grand joueur.

Le fait de passer la demi-finale, c'est très important pour toi, bien évidemment. Penses-tu déjà à la finale, et à l'éventualité d'être à nouveau n°1 mondial, ou pas ?
Ce n'est pas que je n'y pense pas, c'est comme ça... Mon objectif est d'arriver en finale. Et si je suis numéro 1, tant mieux, mais j'ai encore tout mon temps. J’ai toute l'année, Roland Garros ne va pas décider de cette situation. Ou peut-être que oui, mais ce n'est pas grave ! Je me concentre match par match. J'ai vu que mon prochain adversaire était très fort. Je l'ai vu jouer, et a priori, on peut dire « Tiens, c'est une surprise qu'il soit en demi-finale ! », mais s'il est en demi-finale, c'est parce qu'il a bien joué ! Il a un niveau de jeu exceptionnel. On sait qu'il s'agit d'un joueur très dangereux... que puis-je dire d'autre ? Je vais essayer de faire de mon mieux, d'être positif, et, dans tous les cas, je serai numéro 2 après Roland Garros. Par la suite, on verra... Je pense que j'ai mieux joué que Murray, que Djokovic... Je vais peut-être avoir plus de points, mais mon classement dépendra également de la façon dont ce tournoi va se conclure. Après, on verra. De toute façon, je sais que j'ai pas mal de points pour l'instant.

Krystel Roche

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Roland Garros > Joyeux anniversaire Rafa

Par Fabien Gauvin, jeudi 03 juin 2010 à 14:27

"Cette fois-ci nous le célèbrerons de jour, et non de nuit comme l'année passé à Majorque". Voila comment Rafael Nadal parlait de son anniversaire, qui a lieu aujourd'hui. Evidemment, aucun regret dans sa voix. En effet, s'il avait put fêter son anniversaire de nuit l'année passée, c'est à cause de son élimination précoce face à Robin Soderling. Cette année, l'accident de parcours a été évité, et Rafa jouera sa place de finaliste face à l'Autrichien Melzer: "Attention à lui, il semble être une surprise mais il joue très bien. Je l'ai vu très fort face à Ferrer, et maintenant il a aussi battu Djokovic. Il a démontré qu'il était le meilleur de sa partie de tableau". Comme à son habitude, l'Espagnol est méfiant, et ne comptez pas sur lui pour faire des folies aujourd'hui. Son plus beau cadeau d'anniversaire, il espère le décrocher dimanche...

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Nadal est serein

2/06 23h56 - Tennis, Roland Garros

Qualifié pour les demi-finales de Roland Garros, Rafael Nadal ne pense pas qu’à la place de numéro 1 mondial.

«Mon objectif est d’aller en finale et si je reprends la place de n°1, tant mieux. Ce n’est pas mon objectif prioritaire. Je me concentre sur mon prochain adversaire (Jürgen Melzer), qui est très solide, croyez-moi» a confié le Majorquin en conférence de presse après sa victoire sur Nicolas Almagro. Le Taureau de Manacor affrontera le gaucher autrichien vendredi en demi-finales mais cela ne l’effraie pas outre mesure : «Cela modifie un peu la tactique et la façon de jouer mais c’est quand même le troisième gaucher que je vais affronter dans ce tournoi (Ndlr : après Zeballos et Bellucci). Je ne déteste pas jouer contre les gauchers» a-t-il conclu.

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Nadal peut-il rater son coup ?


Rafael Nadal Rafael Nadal devrait se qualifier pour la finale (Panoramic)

Rafael Nadal n’est plus qu’à une marche de la finale. Et on voit mal le Majorquin trébucher sur l’obstacle Jürgen Melzer. Sport24.com, chiffres à la clé, vous explique pourquoi.

par Nicolas Cerbelle, le 03-06-2010

A Roland Garros

0
Rafael Nadal n’a jamais perdu contre Jürgen Melzer. Il s’est même montré particulièrement expéditif contre l’Autrichien à chaque fois qu’il l’a affronté, ne concédant que quatre jeux à chaque fois sur des matches au meilleur des trois sets : 6/0 6/4 à Pékin en 2008 et 6/3 6/1 à Madrid, sur terre battue, en 2009.

1
Nadal n’a subi qu’une seule défaite à Roland Garros depuis le début de sa carrière. C’était la saison dernière, en huitièmes de finale face à Robin Söderling. Même s’il s’en défend («Je ne réfléchis pas en termes de revanche»), la possibilité de retrouver le Suédois en finale le motive encore davantage.

2
Le physique a toujours été l’un des points forts de Nadal. Ce dernier aura relativement ménagé sa monture puisqu’il n’a concédé aucun set dans le tournoi. Il a même passé deux heures de moins que Melzer sur les courts (11h44 contre 13h51).

3
Vendredi, Nadal affrontera son troisième gaucher depuis le début de la quinzaine après Horacio Zeballos et Thomaz Bellucci. Si cela demande quelques adaptations, cela n’a jamais posé de problèmes au Taureau de Manacor : «Cela modifie un peu la tactique et la façon de jouer mais c’est quand même le troisième gaucher que je vais affronter dans ce tournoi. Je ne déteste pas jouer contre les gauchers.»

12
Nadal a une expérience des grands rendez-vous bien supérieure à son futur adversaire, qui n’avait jusque-là jamais franchi le stade du troisième tour en Grand Chelem. Le n°2 mondial compte, lui, 12 demi-finales et six titres majeurs.

20
Nadal est invaincu sur terre battue cette saison. Son bilan est impressionnant. Il compte 20 victoires pour 0 défaite. Qui dit mieux ? Personne bien entendu. Titré à Monte-Carlo, Rome et Madrid (les trois Masters 1000 disputés sur terre battue), l’Espagnol pourrait même devenir le premier joueur à réaliser le «Grand Rouge» s’il s’imposait cette année à Roland Garros

1200
C’est le nombre de points que Nadal glanera s’il atteint la finale, soit 1020 de plus que l’année dernière. En cas de titre dimanche, il en prendre 2000 et récupérera la place de n°1 mondial au détriment de Roger Federer (qui va en perdre 1640), ce qui priverait le Suisse du record de semaines passées en tête du classement détenu par Pete Sampras (286).

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Nadal fêté

3/06 15h16 - Tennis, Roland Garros

Les organisateurs du tournoi de Roland Garros ont offert un gâteau à Rafael Nadal, qui fête aujourd’hui ses 24 ans.

Ce jeudi 3 juin est un jour particulier pour Rafael Nadal. L’Espagnol fête en effet ses 24 ans. Pour l’occasion, les organisateurs du tournoi ont décidé de marquer le coup en lui offrant un gâteau. Reste à savoir si le Taureau de Manacor célèbrera cet anniversaire par une victoire contre Jurgen Melzer en quarts de finale vendredi.

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Roland Garros > Nadal dans un fauteuil

Par Vincent Esse, vendredi 04 juin 2010 à 19:32



Rafael Nadal se qualifie sans problèmes, un petit couac dans le troisième mis à part, pour sa cinquième finale à Roland-Garros. Victoire 6-2 6-3 7-6 face à un Jurgen Melzer qui sur le plan mental n'a jamais abdiqué, mais qui était archi-cuit sur le plan physique. La revanche de Nadal face à son seul bourreau parisien Söderling aura bien lieu.

La marche était trop haute pour Jurgen Melzer, qui a montré sur quelques points l'étendue de son talent, mais avait déjà trop donné face à Djokovic. Match plus que positif pour Nadal qui n'a pas eu à puiser dans ses réserves et arrive en finale avec un bilan parfait : 0 sets concédés. Il a même servi au-delà des 200 km/h, par contre il s'est fait un peu peur au moment de conclure.

Dans le premier set, Melzer réussit quelques coups d'éclat, mais on sent bien vite que quand l'échange s'installe, l'Autrichien ne peut rien faire. Il se fait breaker sur un jeu blanc, puis une deuxième fois. Nadal a ainsi l'avantage de servir en premier dans le deuxième set et prend rapidement les devants. Melzer parvient à débreaker mais rechute dans la foulée. Nadal ne commet pas deux fois la même erreur et continue sur sa lancée pour empocher le deuxième set. Melzer a à peine le temps de dire ouf qu'il est déjà breaké dans la troisième manche. Le scénario semble écrit d'avance, Nadal sert pour conclure à 5-4 mais cède sa mise en jeu sur un jeu blanc. Melzer recolle, s'offre un tie-break qu'il perdra finalement avec les honneurs 8-6.

Nadal a fait le métier pour retrouver la finale de son tournoi chéri. L'essentiel n'est pas dans ce match sans histoire, mais dans le fait que sans lâcher un set, Nadal retrouve la finale et son bourreau de l'an dernier Söderling. Avec en jeu, la place de n°1 et son trophée favori. Mais attention, le loup Söderling l'attend au coin du bois avec son méchant coup droit et la perspective de devenir n°4 mondial. Une chose est sûre, Rafa ne se bridera pas. Söderling saura-t-il lui montrer ses crocs ? La réponse dimanche.

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Nadal retrouve Söderling

Rafael Nadal se qualifie pour la finale en battant (6-2, 6-3, 7-6 [6] en 2h09') l'Autrichien Jürgen Melzer. L'Espagnol rejoint ainsi Robin Söderling en finale pour des retrouvailles palpitantes.

C'est inéluctable... Quand Rafael Nadal entre sur le central contre Jürgen Melzer, on se demande juste quel sera le score. Ce sera (6-2, 6-3, 7-6 [6]) en 2h09'. Pour le nom du vainqueur, c'est comme un mauvais thriller, la fin se dessine dès les premières lignes. Dès les premiers échanges, on connaît donc le finaliste : Rafael Nadal. Il faut alors regarder les détails pour anticiper les retrouvailles avec Robin Söderling et compter sur Jürgen Melzer, le roi du retournement de situation, pour pimenter le scénario.

Rafael Nadal a-t-il élevé son niveau de jeu ? Quand la différence est aussi grande entre deux joueurs, il est difficile d'émettre un avis. Mais le Majorquin monte en puissance, notamment au service. Tout le match, il n'hésite pas à balancer des premières balles à plus de 200 km/h. Il réduit également son nombre de fautes directes (24 au total) à l'exception du troisième set (11) et son lift détruit l'Autrichien, à bout de souffle après son parcours héroïque et ses 4h15' de jeu contre Novak Djokovic. Le 27e mondial essaie de prendre la balle tôt, de monter au filet, d'enchaîner service-volée. Mais sa balle fait autant d'effets à Rafael Nadal qu'un scalpel sur une jambe de bois pendant deux sets et demi...

Nadal en finale sans perdre un set

Rafael Nadal est-il plus fort qu'en 2008 ? Comme en 2008, il n'a toujours pas perdu un set de la quinzaine. Mais il montre davantage de (relatives) faiblesses, notamment quelques fautes en coup droit. Depuis Monte-Carlo et son niveau de jeu subliminal, il propose un jeu plus chaotique, mais il enchaîne les victoires. Lors de cette demi-finale, Jürgen Melzer prouve une nouvelle fois que le Majorquin n'aime pas être bousculé, et l'Espagnol laisse entrevoir quelques sautes de concentration à l'image de son jeu complètement raté et conclu blanc sur une double faute à 5-4 au troisième set. Même Thomas Muster, parti de la tribune des joueurs avant la fin du match, n'a pas vu venir cette fin rocambolesque. Il vient de louper le meilleur.

Son compatriote possède l'immense mérite de ne jamais abdiquer. A 6-2, 6-3, 5-3 contre Rafael Nadal sur le central de Roland-Garros, beaucoup de joueurs pensent déjà à la douche. Jürgen Melzer pense à son match précédent avec sa remontée fantastique contre Novak Djokovic et à sortir du plus beau tournoi de sa carrière la tête haute. Prises de balle précoces, risques maximum et déconcentration adverse pimentent l'histoire qui se garnit d'une ola et s'achève sur un beau soulagement du Majorquin.

S. D., à Roland-Garros

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Roland Garros > Nadal: "Ce n'est pas une revanche"

Par Audrey Riou, vendredi 04 juin 2010 à 20:13

Sur son match
"J'ai très bien joué les deux premiers sets. Mon coup droit est plutôt bon mon revers s'améliore mais il y a encore du boulot. Au troisième set, je pouvais plier le set et j'ai commis beaucoup d'erreurs notamment ce coup droit long de ligne qui est trois mètres dehors. J'ai bien négocié le Tie break. Le point négatif c'est la double faute, une double faute. Même si je n'ai rien à dire contre mon service.[...] Aujourd'hui j'ai bien joué. Les tours suivants mes sensations n'étaient pas super ici. Par contre c'est ma meilleure saison sur terre battue. Je suis sur une dynamique positive cette année."

Sur Robin Söderling
"Ca va être difficile, il joue bien. Il fait un tournoi remarquable en plus il est bien revenu aujourd'hui. Il a réussi à inverser la tendance.[...] Je n ai aucun problème relationnel avec Robin. C'est vrai qu'à Wimbledon 2008. Euh non 2007. 2007 ? Oui 2007, c'était un peu tendu. Sa personnalité s'est améliorée au cours de cette dernière année, (quelques rires dans l'assemblée) non, je suis sérieux, je ne blague pas. iI s'est vraiment amélioré. Je suis heureux de le voir jouer à ce niveau, il est très impressionnant. [...] J'aurais préfére jouer contre Tomas car j'ai gagné mes 6 derniers matches contre lui.[...] Ce n'est pas une revanche. Je ne penserai pas à Robin, je penserai juste à jouer mon meilleur tennis."

Sur sa reconquête du titre
"Je suis heureux déjà aujourd'hui. J'étais très nerveux avant et pendant le tournoi. J'étais déjà plus relâché aujourd'hui. Une demi finale c'était déjà bien. Je revais de revenir en finale. Je suis affutée mentalement et physiquement, et c'est agréable. Je suis en finale, j'ai tout fait pour. Si on doit me battre alors on me battra..."

Sur les conditions pour dimanche
"Du soleil, toujours du soleil. Le soleil c'est de l'énergie et je peux imprimer plus de lift. S'il fait plus humide, la balle est plus à plat et elle est plus lourde, demande à Roger... Mais ici on parle d 'une finale de Roland Garros, je vais commencer à me dire "oh la la la, il va faire beau, il va pleuvoir... " Moi qu'il pleuve, qu'il fasse beau, qu'il neige, je jouerai mon meilleur tennis!"

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Roland Garros - Nadal au presque parfait



Pour la 5e fois de sa carrière, Rafael Nadal sera présent en finale à Roland-Garros. L'Espagnol a disposé de l'Autrichien Jurgen Melzer en trois sets (6-2, 6-3, 7-6) vendredi. Archi-dominateur, il a toutefois eu du mal à conclure son match. Il retrouvera Robin Söderling dimanche.

Mine de rien, il attendait ça depuis le mois de janvier 2009. 17 mois sans finale en Grand Chelem, la disette était totalement inédite par son ampleur pour Rafael Nadal depuis sa première couronne majeure, en 2005. L'anomalie est désormais réparée. Elle l'a donc été à Roland-Garros. Quoi de plus normal. En son jardin parisien, le champion de Manacor se sent si bien. Il disputera sa cinquième finale sur la terre battue de Roland-Garros dimanche. A 24 ans à peine, c'est tout de même assez exceptionnel. On pourra toujours ergoter sur la qualité de l'opposition durant cette quinzaine, mais il n'a pas perdu le moindre set en six matches.

Le coup n'est pourtant pas passé loin, une fois de plus, vendredi. Face à Jurgen Melzer, Nadal a pourtant longtemps été dix tons au-dessus de son adversaire. Comme prévu. Il menait 6-2, 6-3, 5-4 avec service à suivre. Il ne lui restait plus qu'un petit jeu à gagner pour boucler l'affaire. Puis le numéro 2 mondial a complètement perdu sa concentration. Une vraie saute de tension. Un jeu de service catastrophique, perdu blanc, allait complètement relancer l'Autrichien. Jusqu'ici, il n'y avait pas eu de match. A partir de là, la fin de cette troisième manche fut intense, accrochée et beaucoup plus intéressante que tout ce qui avait précédé. Au point de sortir le public du Chatrier de sa torpeur pour un début de ola !

Trop tranquille au moment de conclure?

Mais à défaut d'avoir su conclure quand tout était trop facile, Nadal a su finir dans la difficulté. Comme face à Nicolas Almagro 48 heures plus tôt, le quadruple vainqueur du tournoi a fait la différence dans le jeu décisif. Mais là encore, ce fut à l'arraché (8-6), non sans avoir gâché deux premières balles de match, dont une sur une double faute, à 6-5. Un drôle de tie-break d'ailleurs, au cours duquel 9 des 14 points joués ont été remportés sur service adverse. Melzer, qui a mené 2-0 puis 4-3 service à suivre, n'a pas su en profiter. Dommage pour l'Autrichien, à qui il n'a pas manqué grand chose pour embarquer son illustre adversaire dans un quatrième set qui aurait pu s'avérer intéressant à suivre.

Jusqu'à ce dénouement surprenant, Nadal avait outrageusement dominé les débats. Il finit sur une impression mitigée. Etait-il trop tendu au moment de terminer le travail? Ou, au contraire, trop tranquille? On pencherait pour la deuxième solution. Lui, en tout cas, se souviendra surtout que pendant deux sets et neuf jeux, il avait dicté le jeu comme il le souhaitait. Dimanche, l'opposition sera toute autre face à Robin Söderling, le seul joueur qui ait réussi à le battre en 38 matches à Roland-Garros. Une victoire lui offrirait un 5e titre à Paris, à une unité du record de Bjorn Borg. Elle lui offrirait la première place du classement mondial, pour la première fois depuis un an. Elle marquerait définitivement son retour au premier plan, après la période la plus délicate de sa jeune carrière. C'est à la fois tout près et encore très loin. Après six matches en forme d'amuse-gueule, Söderling, c'est un menu autrement plus copieux. Entrée-plat-dessert à lui tout seul. Nadal aura-t-il assez d'appétit pour le digérer?

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/04062010/70/roland-garros-nadal-au-presque-parfait.html

Nadal évidemment !

Le 04/06/2010 à 19:12
Par Yannick SAGORIN
De Sports.fr, à Roland-Garros

De surprise il n'y a pas eu ce vendredi, à Roland-Garros, à l'occasion d'une seconde demi-finale que l'on pressentait déséquilibrée entre l'ogre Rafael Nadal et le néophyte Jürgen Melzer. Une opposition qui s'est confirmée à sens unique. Vainqueur (6-2, 6-3, 7-6), l'Espagnol, de retour en finale deux ans après son dernier sacre à Paris, y affrontera dimanche Robin Söderling pour de savoureuses retrouvailles.


Nadal visera face à Söderling, son bourreau l'an passé, une 5e couronne sur les courts de la Porte d'Auteuil. (Reuters)

La revanche aura bien lieu ! Depuis l'élimination de Roger Federer en quart de finale, l'affiche ultime rêvée avait pris les traits de Robin Söderling, le bourreau du Bâlois, et de Rafael Nadal. Soit le remake du huitième de finale 2009 qui avait sonné le glas du Majorquin à Roland-Garros, après quatre ans de règne. Si le Suédois a dû batailler ferme ce vendredi contre Tomas Berdych pour honorer ce rendez-vous, l'Espagnol, lui, n'a pas tremblé, tombeur en trois sets de Jürgen Melzer, vrai invité surprise de ce dernier carré.

Du haut de son rang de 27e joueur à l'ATP et malgré sa combativité dos au mur, l'Autrichien n'a pu soutenir la comparaison avec celui qui récupérera le trône du tennis mondial en cas de succès dominical, un an après l'avoir abandonné au profit de Roger Federer. Certes mieux entré dans le match, Melzer avait beau forcer la faute de son adversaire sur ses deux premiers jeux de service, le premier set tombait inexorablement dans l'escarcelle d'un Nadal tout en lift et en puissance, alors auteur de deux breaks, dont l'un acquis sur une double faute (6-2).

Un septième Majeur en ligne de mire

Acculé d'entrée de deuxième manche sur son service, le Viennois, bien moins précis dans ses offensives, cédait de nouveau sa mise en jeu à 2-1, laissant ainsi le champ libre au Majorquin. Une courtoisie dont ne profitait toutefois pas ce dernier, lequel concédait son service dans la foulée, avant de se reprendre, impitoyable face à un Melzer de plus en plus fébrile (4-2). Toujours plus à l'aise au contraire, Nadal se permettait dès lors d'évoluer plus haut sur le court, de manière à éteindre la moindre initiative autrichienne. Une stratégie payante puisque l'Espagnol s'adjugeait sans sourciller le deuxième set (6-3), avant de breaker blanc à l'entame du troisième acte.

Premier Autrichien à avoir percé si loin à Roland-Garros depuis Thomas Muster en 1995, Jürgen Melzer, qui aura pu s'enorgueillir d'écarter des pointures telles que David Ferrer et Novak Djokovic durant la quinzaine, et se consolera lundi en intégrant le Top 20 pour la première fois de sa carrière, mourait dès lors la raquette à la main, s'efforçant de ne pas faciliter la victoire de son vis-à-vis. A 5-4 et alors que l'opportunité lui était offerte de conclure la rencontre sur sa mise en jeu, la rafale de Manacor perdait ses moyens, débreakée à son tour sur un jeu blanc, double faute à l'appui. Ainsi poussé au tie break, le n°2 mondial restait accroché, mais finissait par faire la décision sur sa troisième balle de match (7-6[6]).

Rafael Nadal réglait donc les débats en trois sets, pour la sixième fois en autant de matches dans ces Internationaux de France. Une performance qu'il avait déjà accomplie pour parvenir en finale en 2007 et 2008, années de ses troisième et quatrième sacres à la Porte d'Auteuil. Dimanche, face à un Robin Söderling qui a remporté leurs deux dernières confrontations en date, la rafale de Manacor jouera pour épingler un septième tournoi du Grand Chelem à son tableau de chasse - un cinquième Roland-Garros, soit un de moins que le légendaire Björn Borg, recordman de triomphes à Paris.

sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/201022/nadal-evidemment-_288166.html

Nadal rejoint Soderling en finale

Vendredi 4 juin 2010 - 19:58

L'Espagnol Rafael Nadal a rejoint le Suédois Robin Soderling en finale de Roland-Garros en battant vendredi l'Autrichien Jürgen Melzer en trois sets 6-2, 6-3, 7-6 (8/6).

Soderling avait dominé le Tchèque Tomas Berdych en cinq sets 6-3, 3-6, 5-7, 6-3, 6-3 lors de la première demi-finale.

Ce sera dimanche la grande revanche de l'année dernière lorsque Soderling avait créé la sensation en battant Nadal en huitièmes de finale pour la première et unique défaite du Majorquin en cinq participations à Paris.

L'enjeu de leurs retrouvailles en finale est énorme puisque, outre un cinquième titre, Nadal peut également chiper la place de N.1 mondial à Roger Federer, au moment où celui-ci s'apprêtait à égaler le record de Pete Sampras au nombre de semaines (286) passées dans le rôle de patron.

Toujours invaincu cette saison sur terre battue, Nadal, sacré à Monte-Carlo, Rome et Madrid, n'est plus qu'à un succès du "Clay Slam", le gain des quatre grands tournois sur la surface en un an, ce qui n'a encore jamais été réalisé.

Nadal disputera dimanche sa neuvième finale du Grand Chelem dans laquelle il visera son septième titre, le cinquième à Paris. Il y partira favori face à Soderling, même s'il a perdu ses deux dernières rencontres contre le Suédois, en comptant celle au Masters de Londres en fin d'année dernière.

Car le Majorquin n'a toujours perdu que deux... sets cette année sur terre battue et aucun en six matches à Paris où il a, comme c'était prévisible, largement dominé Melzer, malgré la belle résistance du N.27 mondial sur la fin.

www.sport.fr

Nadal sans pitié pour Melzer


© panoramic

Clément LEMAITRE
vendredi 04 juin 2010 - 19h20

Rafael Nadal a eu besoin de trois sets pour battre l'Autrichien Jürgen Melzer (6-2, 6-3, 7-6). La tête de série numéro 22 a perdu trop d'energie lors de son match marathon face à Novak Djokovic. De son côté, l'Espagnol retrouve son bourreau de l'an passé, Robin Söderling, en finale.

Rafael Nadal attendait ce moment depuis un an. Si l'Espagnol retrouve la finale de Roland-Garros deux ans après sa victoire écrasante sur Roger Federer (6/1 6/3 6/0), il va de nouveau croiser la route de Robin Söderling. Le dimanche 31 mai 2008, le Majorquin se faisait sortir, à la surprise générale, par le Suédois au stade des huitièmes de finale. Dimanche prochain, Rafael Nadal pourra donc prendre sa revanche sur le Scandinave qui a eu toutes les peines du monde à se débarrasser du Tchèque Tomas Berdych vendredi. Pour retrouver la finale des Internationaux de France, le numéro deux mondial à l'ATP, n'a jamais tremblé contre l'Autrichien Jürgen Melzer (6-2, 6-3, 6-4), qui avait encore son match marathon face à Djokovic dans les jambes. D'entrée, Rafael Nadal a voulu imposer son rythme. En coups droit comme en revers, l'Espagnol a fait déjouer Jürgen Melzer comme le prouvent ses deux breaks, sur deux, convertis. Dans le deuxième set, l'Espagnol a maintenu son rythme de croisière. Dans l'échange, Nadal a encore été supérieur (Ndlr : 35 points gagnés contre 24 pour Melzer). Le quadruple vainqueur de Roland-Garros remportait également 76% de points sur première balle. Rafael Nadal remportait donc aisément le deuxième set (6-3).

« Je suis sur une dynamique positive »

Dans la troisième manche, le Majorquin s'est rapidement détaché. En faisant le break à 3-2, Rafael Nadal pensait avoir fait le plus dur. Alors qu'il menait 5-3, 30A, sur son service, il pensait que la victoire lui tendait les bras. Mais Jürgen Melzer s'est accroché sur tous les points et a finalement pris le service de l'Espagnol au meilleur moment. L'Autrichien tenait bon jusqu'au un jeu décisif. Dans la lancée de sa fin de match, Melzer remportait les deux premiers points et pensait avoir touché son adversaire. Mais il en fallait plus pour faire douter Rafael Nadal qui prenait son mal en patience avant d'avoir deux balles de matchs. Le numéro 27 mondial revenait finalement à 6-6 et espérait avoir une balle de set. Mais trahi par la bande du filet, l'Espagnol s'offrait une troisième balle de match qu'il convertissait sur une nouvelle faute directe de Melzer (Ndlr : La 32eme de Melzer dans ce match). « Au troisième set, je pouvais plier le set et j'ai commis beaucoup d'erreurs,a-t-il avoué en conférence de presse. Mais j'ai bien négocié le tie break. C'est ma meilleure saison sur terre battue. Cette année, je suis sur une dynamique positive. » Grâce à cette victoire, Rafael Nadal rejoint Robin Söderling en finale. Le natif de Manacor aura à cœur de prendre sa revanche sur le Suédois pour obtenir un cinquième titre à Roland-Garros. Et pour redevenir numéro 1 mondial.

sport365.fr
SOURCE

Nadal : «Ma meilleure saison sur terre»

Le 04/06/2010 à 21:03

Détendu et soulagé, Rafael Nadal vient de se qualifier pour sa 5e finale à Roland-Garros. Pour le titre, il retrouve son bourreau de 2009, Robin Söderling, mais l'Espagnol ne fait pas de parallèle avec l'an dernier.


Rafael Nadal retrouvera en finale Robin Söderling, qui l'avait éliminé l'an dernier. (Reuters)

«Rafael Nadal, que pensez-vous de votre match ?
Lors des deux premiers sets, j'ai très bien joué et bien servi. Mon coup droit était bon. En revers, je m'améliore. Au troisième set, à 5-3, 0-30, je pensais plier le match. J'ai commis quelques erreurs. Et puis, à 5-4, le premier point a été horrible. J'ai fait un coup droit le long de ligne, trois mètres dehors. J'étais un peu tendu. A la fin, le jeu de 6-5 a été important. J'ai joué un jeu sérieux. Et puis, je suis arrivé au tie-break où j'ai bien joué malgré une double faute. C'est le seul point négatif. Mais je n'ai rien à dire contre mon service parce que j'ai bien joué pendant tout le match cette fois-ci.

Pouvez-vous comparer votre jeu cette année à Roland-Garros par rapport à l'année dernière ?
C'est impossible à comparer. L'année dernière à cette heure-ci, j'étais dans la piscine à Majorque (rires).

«Dimanche, j'essaierai d'être à 100 %, je ferai mon travail, et s'il joue mieux, je le féliciterai et lui dirai bravo.»

Mais dans l'approche, est-ce comparable ?
Aujourd'hui, j'ai bien joué. Mais lors de mes tours précédents, je n'ai pas très bien joué. Les sensations sur le court n'étaient pas exceptionnelles. Néanmoins, c'est ma meilleure saison sur terre battue. L'année dernière, j'ai remporté Monte-Carlo, Barcelone et Rome, mais c'est difficile à comprendre car j'avais le sentiment de ne pas bien jouer. J'étais sur une dynamique positive depuis le début de l'année. Je me sentais bien sur terre battue. Mais mon niveau de tennis n'était pas très bon l'année dernière. A Roland-Garros, j'étais confronté à un adversaire qui m'a poussé dans mes derniers retranchements et je n'étais pas à la hauteur.

Dans quel secteur, Robin Söderling est-il le plus dangereux ?
Tout son jeu. C'est un joueur très complet. Ce n'est peut-être pas le meilleur du circuit, mais il est très difficile de le faire courir car il sert très, très fort en première et deuxième balles. Il est très agressif en fond de court. Parfois, il joue très long, très à plat. Il frappe très, très fort de n'importe quelle position sur le court. L'an dernier, il a gagné contre moi, mais je n'étais peut-être pas à mon meilleur niveau. Dimanche, j'essaierai d'être à 100 %, je ferai mon travail, et s'il joue mieux, je le féliciterai et lui dirai bravo. Au tennis, c'est le jeu : on peut gagner, on peut perdre, c'est comme dans tous les sports, il y a un gagnant et un perdant. Je serai l'un ou l'autre avec la même tranquillité. »

lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100604_210303_nadal-ma-meilleure-saison-sur-terre.html

Nadal évoque Söderling

4/06 21h24 - Tennis, Roland Garros

Rafael Nadal a livré ses impressions sur Robin Söderling, son futur adversaire en finale de Roland Garros.

«C’est un joueur très talentueux qui a pratiqué un tennis incroyable durant le tournoi en battant notamment Djokovic et Ferrer. Il peut battre n’importe qui quand il joue comme ça. C’est l’un des meilleurs joueurs du monde», a confié l’Espagnol après sa victoire sur Jurgen Melzer (6/2 6/3 7/6).

www.sport24.com

RG (H) : Nadal parle de Söderling


© panoramic

Rédaction Sport365
vendredi 04 juin 2010 - 21h24

Après sa victoire contre Jürgen Melzer, Rafael Nadal a évoqué Robin Söderling, son adversaire en finale.

« Cette finale sera difficile, a déclaré Rafael Nadal en conférence de presse. Il a fait un beau tournoi. Il s'est bien battu face à Berdych. Mais j'aurais préféré jouer contre Tomas Berdych car j'ai gagné mes 6 derniers matches contre lui Je n'ai pas de problème avec Söderling. Sa personnalité s'est améliorée au cours de cette dernière année. La finale ne sera pas une revanche par rapport au match de l'an passé. »

www.sport365.fr

«J’aurais préféré Berdych»


Rafael Nadal Rafael Nadal ne veut pas entendre parler de revanche (Panoramic)

Battu par Robin Söderling la saison dernière, Rafael Nadal aura l’occasion de prendre sa revanche dimanche en finale, suite à sa victoire sur Jürgen Melzer.

par Nicolas Cerbelle, le 04-06-2010

A Roland Garros

Rafael, lors des deux premiers sets vous aviez la maîtrise du match. Au troisième vous été breaké blanc alors que vous serviez pour le match. Que s’est-il passé ?
Rafael Nadal : J’ai très bien servi dans les deux premiers sets, mon coup droit était bon. Je peux encore m’améliorer en revers. Je pensais pouvoir plier le match à 5/3 dans le troisième mais j’ai commis quelques erreurs. Après je perds mon service à 5/4. Au tie-break, j’ai bien joué. Ma double-faute est le seul point noir.

La peur de gagner a toujours existé. On l’a vu avec Pete Sampras ou Roger Federer. Vous arrive-t-il d’avoir cette peur ?
Rafael Nadal : Je ne sais pas pour les autres, mais moi ça m’arrive parfois.

Avez-vous été surpris par la qualité de jeu de Jürgen Melzer aujourd’hui ?
Rafael Nadal : C’est un joueur très talentueux qui a pratiqué un tennis incroyable durant le tournoi en battant notamment Djokovic et Ferrer. Il peut battre n’importe qui quand il joue comme ça.

Vous allez retrouver Robin Söderling en finale. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Y a-t-il une bataille psychologique entre vous ?
Rafael Nadal : Il joue bien, son tournoi est remarquable. C’est l’un des meilleurs joueurs du monde (…) Sinon, je n’ai aucun problème relationnel avec Söderling. On s’est accroché à Wimbledon en 2007 (Ndlr : le Suédois reprochait à l’Espagnol de prendre trop de temps pour servir). Depuis, je n’ai pas eu de problèmes avec lui. Depuis, il s’est amélioré, y compris d’un point de vue relationnel.

Considérez-vous cette finale comme une revanche ?
Rafael Nadal : J’aurais préféré jouer contre Tomas (Berdych) que j’ai battu lors des six derniers matches. Je ne pense pas que ce soit une revanche. Je ne pense pas à Robin. Je pense à jouer mon meilleur tennis.

Quels sont vos atouts majeurs ?
Rafael Nadal : J’ai toujours un bon coup droit, je me déplace bien sur le court. Mentalement, je vois toujours les choses du bon côté. Je veux toujours progresser, travailler dur pour être le meilleur joueur possible. Ça, c’est ma meilleure arme

Peut-on parler de reconquête ?
Rafael Nadal : Aujourd’hui, je suis heureux. Pendant tout le tournoi, j’étais nerveux. Mon objectif d’atteindre la finale est désormais atteint. L’année dernière, le plus difficile n’était pas la défaite mais le fait que je n’étais pas en pleine possession de mes moyens physiques.

Quelle sera la tactique à établir contre Robin Söderling ?
Rafael Nadal : Je dois avant tout bien jouer, long des deux côtés. Si ce n’est pas le cas, ça va être difficile. Robin est très agressif, il prend la balle très tôt. Söderling est un joueur très complet. Il sert très bien, il joue très long, très plat, très fort. C’est toujours très difficile de le faire courir.

Vous considérez-vous comme le favori ?
Rafael Nadal : Je ne suis pas favori. En finale, les deux joueurs peuvent l’emporter. Le meilleur l’emportera.

Dans quelles conditions préférez-vous disputer cette finale ?
Rafael Nadal : Je suis toujours pour le soleil. Je peux imprimer davantage de lift avec mes coups.

Le temps humide (Ndlr : la météo annonce des passages orageux) favorise-t-il Robin Söderling ?
Rafael Nadal : Demandez à Roger (Federer) ! Mais qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, je ferai tout pour jouer mon meilleur tennis.

En cas de victoire dimanche, vous reprendrez la place de n°1 mondial à Roger Federer. Y pensez-vous ?
Rafael Nadal : Je n’y penserai pas dimanche si je gagne. Mon objectif est de gagner le tournoi, de rester en bonne santé. Cette année, tout va bien, je n’ai aucun problème. Je suis actuellement n°2 mondial. Pour la place de n°1, j’ai encore quelques mois.

sport24.com
SOURCE

Roland Garros - Nadal: "Mon meilleur match"

Eurosport | ven 4 juin, 22h 29

"J'ai joué mon meilleur match du tournoi. J'ai joué plus long, agressif avec le coup droit par moments", a estimé Rafael Nadal après sa victoire en 3 sets face çà Jurgen Melzer (6-2, 6-3, 7-6) en demi-finales de Roland-Garros, vendredi.

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Nadal: "Récupérer le trophée"



L'année dernière à la même date, Rafael Nadal était dans sa piscine à Majorque en train de se morfondre. Dimanche, il aura l'occasion de décrocher un 5e titre à Roland-Garros face à Robin Söderling, son bourreau de l'an passé. Une occasion en or de conclure une incroyable saison sur terre battue.

RAFAEL NADAL, tout se passe dans les deux premiers sets, et puis, ça coince un peu dans le troisième. Que s'est-il passé ?

R.N. : Je pense que j'ai joué mon meilleur tennis ce vendredi, ici à Roland-Garros. Tout s'est bien passé dans les deux premiers sets, que ce soit au service, en coup droit, en revers, je joue de mieux en mieux chaque jour. J'avais le 3e set sous contrôle, je me voyais même gagner à 5-3, 0-30 sur le service de Melzer. Finalement, cela ne s'est pas fait, et puis à 5-4 au moment de conclure, j'ai fait un point terrible. Ma balle est sortie 3 mètres derrière la ligne de fond de court. Cela m'a rendu nerveux. Je retrouve mes esprits à 6-5, avant de jouer le jeu décisif.

Avez-vous été surpris par la performance de Jurgen Melzer ?

R.N. : Je sais que c'est un joueur talentueux. Il peut jouer à un très haut niveau. Il l'a prouvé en sortant Novak Djokovic mercredi. Il a fait une semaine incroyable. Je ne peux que le féliciter car il a été très dur à jouer, avec un jeu à David Ferrer ou Djokovic.

Vous serez donc opposé à Robin Söderling au prochain tour. Que cela vous inspire-t-il ?

R.N. : Je m'attends à un match très compliqué. Il joue bien ici, il fait encore un très bon tournoi et a réussi à revenir dans sa demi-finale pour battre Berdych. Je le considère comme un des tous meilleurs joueurs du monde car il est un joueur très dangereux.

Vous vous êtes rencontrés quelque fois auparavant. Quelles sont vos relations ?

R.N. : Je n'ai rien à dire de particulier sur nos relations. Pour moi, elles sont normales. Il y a eu des petites tensions lors d'un match à Wimbledon en 2007, mais de rien de plus. Tout du moins rien depuis. C'est quelqu'un qui s'est amélioré au niveau de sa personnalité. Il est plus posé. Il dit bonjour plus souvent. Il parle sérieusement et toujours de façon positive. En tout cas, il est moins timide qu'avant.

Comment caractérisez-vous son jeu ? Et comment comptez-vous le contrer ?

R.N. : Comme je vous ai dit, il est un joueur très dangereux car il a un très gros service et de lourdes frappes à plat. Je crois que tout le monde l'a remarqué. Il joue long. Donc, ce que je devrais faire en premier lieu, c'est de bien jouer. Tout simplement. C'est ce que j'ai de mieux à faire : peu de fautes, bien servir et jouer de façon agressive. Je sais ce que j'aurai à faire dimanche pour le battre, mais je ne veux pas parler de tactique ici.

Vous avez content de votre jeu cette année...

R.N. : C'est le moins que l'on puisse dire. Je fais une excellente saison sur terre battue, sans doute ma meilleure. Je gagne Rome, Monte-Carlo et Madrid sans jouer mon meilleur tennis comme maintenant. L'an passé, je remporte des titres également, mais je n'ai pas les soucis de l'an passé. Je suis dans une dynamique positive. Si je gagne aujourd'hui, c'est pour cette raison.

Est-ce que votre prochaine confrontation avec Söderling vous ravit ? Vous allez pouvoir prendre une sorte de revanche ?

R.N. : Pas vraiment... En fait, j'aurais préféré jouer face à Tomas Berdych. J'ai gagné les six dernières fois contre lui. Söderling m'a battu lors de nos deux dernières confrontations. Ce sera finalement Robin, mais je ne considère pas ce match comme une revanche. Je veux d'abord penser à mon match. Que ce soit Tomas ou Robin en face, j'aurais abordé le match de la même manière.

Vous avez pourtant une belle occasion de remporter votre 5e titre ici face à votre bourreau de l'année dernière. Cela ne vous motive pas plus ?

R.N. : Je suis motivé à 100% pour récupérer le trophée. Mais je suis très content d'une chose : d'être là où je suis après avoir été si nerveux avant Roland-Garros. Je suis plus relaxé depuis ma qualification en demi-finale. L'an dernier, à la même époque, j'étais dans ma piscine à Majorque, alors aujourd'hui, je suis très content d'être en finale dans de bonnes conditions et dans un bon état d'esprit.

Si vous gagnez dimanche, vous redeviendrez N.1 mondial. Pensez-vous aussi à cela ?

R.N. : Si je gagne dimanche, c'est la dernière chose à laquelle je penserais. Le plus important pour moi est de gagner le tournoi. Être N.1 mondial n'est pas ma priorité principale. C'est ma santé d'abord. Jouer en bonne santé et toute l'année. Je peux jouer toute la saison en N.2, je serais aussi heureux. Gagner Roland-Garros est bien plus important.

eurosport.fr
http://www.eurosport.fr/tennis/roland-garros/2010/recuperer-le-trophee_sto2351241/story.shtml

Nadal s'attend à un match compliqué

Samedi 05 juin 2010
ASSOCIATED PRESS


Rafael Nadal (Photo Getty)

PARIS - S'il est conscient qu'une victoire en finale des Internationaux de tennis de France, dimanche, le propulsera de nouveau au premier rang mondial, ce n'est pas ce qui préoccupe vraiment l'Espagnol Rafael Nadal.

À ses yeux, un cinquième titre en six ans sur la terre battue de Roland-Garros, face au Suédois Robin Soderling, l'homme qui lui a infligé son unique défaite dans son jardin l'année dernière, importe beaucoup plus.

"Si je gagne dimanche, c'est la dernière chose à laquelle je penserais, a révélé Nadal, questionné au sujet du premier rang mondial. Le plus important pour moi est de gagner le tournoi. Être no 1 mondial n'est pas ma priorité principale."

N'empêche qu'une victoire du Majorquin confirmerait qu'il est bien de retour au sommet.

Face à Soderling, il fait figure de grand favori même si le Suédois l'a battu à leurs deux dernières confrontations. Mais Nadal s'est montré souverain depuis le début du tournoi français, ne perdant aucun set. Et il reste sur 21 victoires de suite sur terre battue depuis le début de la saison.


Malgré tout, il se méfie de celui qui l'a surpris en huitièmes de finale l'an dernier.

"Je m'attends à un match très compliqué, a-t-il souligné. Il joue bien ici. Il fait encore un très bon tournoi et a réussi à revenir dans sa demi-finale pour battre (Tomas) Berdych. Je le considère comme un des meilleurs joueurs du monde car il est un joueur très dangereux.

"Il possède un très gros service et de lourdes frappes à plat. Il me faudra limiter les fautes, bien servir et jouer de façon agressive."

Soderling, âgé de 25 ans, sera pour sa part en quête d'un premier titre du Grand Chelem, dimanche, un an après sa première finale perdue à Paris face au Suisse Roger Federer.

Pour espérer l'emporter contre Nadal, il devra résolument jouer avec plus d'aplomb qu'en demi-finale contre Berdych, où il a commis 63 fautes directes.

"J'espère ne pas être saisi par la nervosité comme l'an dernier, a-t-il mentionné, en rappelant son match contre Federer. J'ai joué de très gros matchs depuis. J'en ai tiré des enseignements.

"Il me faudra bien entamer le match car l'an dernier j'ai mal commencé et cela m'a handicapé pour la suite."

Une victoire contre Nadal sur la terre battue parisienne lui vaudrait une reconnaissance certaine. Rare sont ceux qui peuvent se targuer d'avoir épinglé Federer et Nadal à leur tableau de chasse dans un même tournoi du Grand Chelem. Pour l'instant, seul Juan Martin Del Potro y est parvenu, aux Internationaux des États-Unis l'an dernier.

SOURCE

Nadal "voulait" jouer Berdych



05/06/2010 - 21:26

Rafael Nadal aurait préféré jouer Tomas Berdych en finale de Roland-Garros plutôt que de retrouver Robin Söderling. Un an après sa défaite devant le Suédois en huitièmes de finale du tournoi, sa seule défaite en cinq ans, le Majorquin deviendrait-il craintif? Réponse lors d'une conférence de presse.

www.eurosport.fr

Nadal en route vers une cinquième !?

06/06/10


Nous y sommes. Roland Garros touche à sa fin en ce dimanche 6 juin 2010. Mais avant de clore définitivement cette édition, un match reste à se jouer. Un match particulier avec un air de vengeance. L'an dernier, le quadruple tenant du titre chutait face à la révélation du tournoi en la personne de Robin Soderling. Aujourd'hui, Rafael Nadal compte bien récupérer son trophée et le croquer à pleines dents. Mais la route est encore longue puisqu'il devra une fois de plus passer le cap de cet incroyable Suédois qui ne cesse d'impressionner son monde...
Ne manquez pas cette finale qui promet d'être épique dès 15h cet après midi, mais en attendant, retour sur les deux acteurs de cette finale.




Il y a tout juste un an, Robin Soderling créait la sensation des Internationaux de France en s'offrant le scalp de Rafael Nadal, quadruple tenant du titre, avant de chuter en finale face au n°1 mondial, Roger Federer. Aujourd'hui, un an après, le Suédois répond présent à l'appel et jouera sa deuxième finale consécutive Porte d'Auteuil.

Mais avant d'en arriver là, l'actuel 7ème mondial n'a pas eu un chemin de tout repos. Après deux premiers tours remportés aisément, Soderling laisse un set s'échapper face un spécialiste de la surface, Albert Montañés. Puis, après un huitième de finale plutôt simple face à Marin Cilic, le Suédois se montre très solide face au tenant du titre, Roger Federer. Malmené 6 jeux à 3, Soderling ne flanche pas et trouve les armes pour revenir à un set partout (6/3) avant d'enchaîner les deux sets suivants, 7/5, 6/4.

Enfin, en demi-finales, le 7ème mondial ne passe pas loin de l'élimination contre Tomas Berdych. Après le gain de la première manche, le Suédois se laisse totalement rattrapé par les évènements mais aussi peut être par la fatigue qui permettent à son adversaire de remporter les deux sets suivants 6/3 7/5.

Mais dans un sursaut d'orgueil, Soderling parvient à contenir sa colère pour remporter finalement le dernier set 6 jeux à 3 et se qualifier pour sa deuxième finale consécutive. Sans attendre beaucoup de temps après cette victoire, le Suédois déclarait à la presse : "Je reste sur deux victoires contre Rafael et l'expérience de ma finale contre Federer va m'aider. L'important sera de mieux démarrer que l'an passé."

Cet après-midi, la Suédois se retrouvera face à un adversaire qu'il connait bien en la personne de Rafael Nadal. Meilleurs ennemis dans le passé, l'Espagnol compte bien reprendre le titre à celui qui aurait pu lui prendre l'an passé.



Mais avant de retrouver Robin Soderling en finale, le n°2 mondial a effectué un parcours sans faute sans perdre le moindre set.

Aucunement bousculé lors de ses quatre premiers tours, l'Espagnol connait une petite alerte en quarts de finale face à son compatriote Nicolas Almagro. Mené rapidement 3 jeux à 0, le majorquin trouve cependant la force pour ne pas se laisser plus déborder et revenir au score pour finalement remporter le set au tie break, tout comme le second. La troisième manche n'est plus qu'une formalité face à un Almagro dégouté.

En demi-finale, le n°2 mondial retrouve la surprise de ce tournoi, Jurgen Melzer, bourreau de David Ferrer et Novak Djokovic. Mais face au roi de la terre battue, la donne change. Dépassé par les évènements, l'Autrichien voit les jeux défiler. 6/2 6/3 pour son adversaire jusqu'à ce qu'il trouve la force nécessaire pour gêner Rafael Nadal dans les derniers jeux de la troisième manche en l'obligeant à jouer un tie break que l'Espagnol remporte finalement 8 points à 6.

L'Espagnol, soulagé, retrouvera sa finale après une année de doute. Plus motivé que jamais pour récupérer son titre, le n°2 mondial ne laissera sûrement pas la moindre occasion qui se présente à lui, passer.

Alors, pour leur sixième rencontre, Robin Soderling parviendra-t-il à revenir à 3 victoires partout ou l'Espagnol prendra-t-il le large ?

Si Mats Wilander en fait son favori et si Bjorn Borg le voit devenir n°1 dans peu de temps, d'autres ne voient pas Rafael Nadal s'incliner, même si ils s'attendent à une lutte acharnée. "Je pense que Rafa va gagner en quatre sets. Il est logiquement le favori car il a plus d’expérience" déclare Albert Costa tandis qu'Andres Gomez ajoute : "Je vois aussi Nadal en quatre sets… Il ne va pas laisser passer l’opportunité de reprendre son titre et chiper le fauteuil de n°1 à Federer. Je ne pense pas que Söderling ait un avantage psychologique. Nadal a mis un an pour digérer cette défaite de 2009 et quoi de mieux que ce dimanche pour tout faire oublier ? Certes, sur le tournoi, il a paru parfois un peu nerveux, anxieux, mais il a quand même fini tous ses matchs en trois sets !".

Vengeance ? Ascendant psychologique de Soderling ? Expérience pour Nadal ? Qu'est ce qui fera pencher la balance ? Les paris sont ouverts.

SOURCE

Le roi et son bourreau

06/06/10

Après le tremblement de terre de 2009, Robin Söderling va tenter de rééditer son exploit, ce dimanche à 15 heures, contre Rafael Nadal. Mais cette fois, c'est pour le titre.

«Ça me fait penser à la défaite à Wimbledon contre Federer (en 2007, en cinq sets), il était effondré et il avait pleuré. L'année d'après, il s'est imposé. Je lui ai dit que ce n'était pas la fin du monde, qu'il avait juste perdu un match. » Son neveu vient de perdre (6-2, 6-7 [2], 6-4, 7-6 [2]) contre Robin Söderling en huitièmes de finale, l'oncle Toni relativise. Est-ce aussi une prophétie ? Le tremblement de terre est arrivé le 31 mai 2009 à 17h53'. Ce dimanche 6 juin à 15 heures, Rafael Nadal se présente contre le même adversaire. Mais c'est une finale. Un autre jour, un autre temps. L'un veut l'oublier, l'autre veut s'en nourrir. «L'an dernier, à cette heure-ci, j'étais à la piscine à Majorque», plaisante l'Espagnol. « Le match de l'an dernier m'a donné beaucoup de confiance, riposte le Suédois. Je me suis prouvé que je pouvais le battre et je vais essayer de le refaire.»

Depuis un an, les données ont bien changé. Pour l'un comme pour l'autre. Aujourd'hui, le quadruple vainqueur de Roland-Garros arrive en pleine possession de ses moyens physiques, ses douleurs aux genoux sont rangées au rayon des vieux souvenirs. Mais il ne veut pas entendre parler de revanche : «Il n'y a pas de revanche, surtout lorsqu'on parle d'une finale à Roland-Garros.» Depuis le début de la saison sur terre battue, il n'a perdu que deux sets, l'un contre Ernests Gulbis à Rome, l'autre contre Nicolas Almagro à Madrid. Mais son adversaire est également un autre homme. Semaine après semaine, il a prouvé que ce n'était pas l'exploit d'un jour. Aujourd'hui, il arrive avec l'expérience d'une finale disputée en Grand Chelem et reste sur deux victoires contre le Majorquin.

«Il y a toujours des solutions. Il faudra que j'en trouve. Un bon service, c'est absolument vital. » Rafael Nadal

Chacun connaît les armes de l'autre. Le 7e mondial sait qu'il doit produire un grand match et agresser en permanence Rafael Nadal. Il doit dicter le jeu en s'appuyant sur ses grandes frappes du fond de court, son service de plomb et priver de temps le Majorquin. Cela tombe bien, c'est son jeu. Le 2e mondial, n°1 en cas de victoire, sait qu'il doit sortir son adversaire de ses zones de confort, le faire courir et jouer long pour éviter l'agression : «On peut jouer long, jouer sur les côtés pour le faire courir. Bien entendu, c'est très difficile avec un joueur qui joue très long, mais on peut le faire, il y a toujours des solutions. Il faudra que j'en trouve. Un bon service, c'est absolument vital.»

Sur le jeu, chacun maîtrise son sujet. Mais il ne dompte pas encore le ciel ! Et la météo annonce des orages. Robin Söderling a battu Roger Federer sous la pluie et il a souffert sous le soleil contre Tomas Berdych. Et ce n'est pas une simple coïncidence. Contrairement aux apparences, une terre battue très lente n'avantage pas Rafael Nadal car son lift gicle beaucoup moins et ne désavantage pas le Suédois qui a besoin de temps pour déclencher ses grandes frappes avec sa préparation très ample en coup droit. Tout en avouant sa préférence pour le soleil, l'Espagnol envoie un message à son adversaire : «Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, je jouerai mon meilleur tennis. Quelles que soient les conditions, je les prendrai comme elles viennent.» Enfant, Toni lui avait faire croire qu'il maîtrisait la pluie et Rafa avait gagné son match. Et si la prophétie de son oncle se vérifiait encore ?

SOURCE

Roland Garros - Nadal, le temps de changer de dimension



Rafael Nadal peut-il encore surprendre ? A 24 ans, le Majorquin pourrait, s’il gagnait 5e titre à Roland-Garros face à Robin Söderling, se donner des objectifs que seul Roger Federer a déjà atteint. Il redeviendrait également N.1 mondial, confirmant également les prédictions de… Federer.

FINALE ROLAND-GARROS

Rafael Nadal (ESP, 2) - Robin Söderling (SUE, 5)

Face-à-face : 3/2 pour Nadal

Roland-Garros 2009 : Söderling 6-2, 6-7, 6-4, 7-6.

Björn Borg avait remporté son cinquième titre à Roland-Garros à 24 ans et deux jours. Rafael Nadal, en ce 6 juin 2010, a 24 ans et trois jours. Il détient déjà six titres du Grand Chelem dont quatre à Roland-Garros. Une victoire ce dimanche ferait de lui l’égal, entre autres, de John McEnroe et Mats Wilander (7 majeurs au compteur). Elle le replacerait surtout au centre de toutes les attentions. Après une année de doutes, revenir aussi fort marquerait les esprits. Il redeviendrait N.1 mondial aux dépens de Roger Federer, dont les rêves de Grand Chelem s’éloignent une fois de plus.

Nadal au sommet ? Il n’a jamais revendiqué une telle place. C’est pourquoi une victoire à Roland-Garros ce dimanche est si importante. Si cruciale pour son avenir. Redevenir numéro 1 mondial n’est plus une fin en soi. Il l’a été, ce n’est pas l’obsession de ce genre de joueurs exceptionnels. Ce sont les titres qui font leur gloire, et une fois les premiers titres acquis, le plaisir de savoir que l’on peut en conquérir d’autres.

Faire mieux que Borg, Wilander et Federer ?

"Rafa" peut légitimement espérer devenir le joueur le plus titré à Roland-Garros devant Borg (6 titres), il peut également penser à égaler le Suédois qui a décroché 11 titres du Grand Chelem au total dans sa carrière. Il peut même rêver au Grand Chelem s‘il remporte un jour l‘US Open. Tout semble possible pour ce joueur hors-normes. Et pourtant, nous retenons deux nuances fondamentales qui donnent une autre perception de la finale de cet orageux dimanche :

Nadal a clairement fait savoir cette saison qu’il était déjà très satisfait de sa carrière. Et comme de nombreux joueurs précoces avant lui, citons encore par exemple les Suédois Borg et Wilander ici, qui ont remporté leur premier titre majeur à 17 ans, il sent que sa carrière pourrait s’arrêter plus tôt que celle d’un Federer. Le Suisse ayant gagné son premier titre à 22 ans, il n’est effectivement pas dans la même tranche d’âge pour une durée de carrière qui est en moyenne la même pour tous les joueurs, une dizaine d’années. Disons tout de go, qu’à 28 ans, Nadal (et surtout ses genoux « tendiniteux ») aura déjà sa carte vermeille du circuit. Souvenez-vous que les Borg et Wilander se sont soit arrêtés, soit n’ont plus rien gagné après 25 ans…

S’il remportait un 7e titre du Grand Chelem à Paris, Nadal se retrouverait dans une situation idéale pour devenir un concurrent direct de la légende de Roger Federer. Ce qu’il n’a jamais exprimé, bien au contraire. Gagner ce titre face à celui qui l’a plongé dans les abîmes du doute l’an passé, serait donc symbolique à bien des égards. Du classement aux motivations profondes qui animent un champion, jeune, riche, et déjà entré dans l’histoire du jeu. Peut-il aller plus haut ? Le voudra-t-il ? Robin Söderling, la pluie et le poids de l’histoire sont face à lui.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/06062010/70/roland-garros-nadal-le-temps-de-changer-de-dimension.html