« Trouver le bon dosage »



Vincent DAVOLI - lundi 26 novembre 2007 - 17h58

Francis Gasquet revient sur la saison 2007 de son fils. Il porte un regard assez objectif sur le bilan de Richard et évoque les progrès que le n°1 français doit encore accomplir dans son jeu.

Comment jugez-vous le Masters de Richard ?
Cela a été un bon tournoi. Il a fait un bon début contre Nadal. Cela ne s’est pas joué à grand-chose. Il remporte le premier set facilement et la partie tourne alors que Richard mène 40-0 sur son service dans le deuxième. Même s’il perd, c’était un bon match. Ensuite, il joue un match correct contre Djokovic. Et puis il termine sur Ferrer qui jouait à un super niveau. Mais l’expérience a été très enrichissante tennistiquement. Dans la tête, cela lui a fait beaucoup de bien et cela lui permet de démarrer la saison suivante avec de grandes ambitions.

Quel bilan dressez-vous de sa saison 2007 ?
Si l’on fait une analyse rapide, on peut dire qu’il a perdu des matchs importants et qu’il n’a pas fait une grande saison, ce qui n’est peut-être pas tout à fait faux. Mais en donnant un petit coup de rein en fin d’année, il se retrouve huitième et qualifié pour le Masters. Donc la saison n’était peut-être pas aussi mauvaise qu’elle pouvait paraître. Il a juste raté deux grandes occasions à Roland-Garros (Ndlr : défaite au 2eme tour contre le Belge Vliegen) et à l’US Open (Ndlr : forfait avant son 2eme tour contre l'Américain Young). Cela fait un peu tâche dans le parcours.

Avez-vous des regrets ?
Des regrets, non. Ce qui est important c’est que le niveau de jeu progresse. Après il y a des opportunités où on a de la réussite et d’autres pas. Richard n’en est pas encore au stade de Federer ou Nadal qui gagnent à peu près tous les tournois à eux deux. Il est encore tributaire de la forme des autres. Alors évidemment, il aurait pu se qualifier plus facilement pour le Masters en ayant plus de chance sur certaines parties. Mais la course de la fin de saison l’a obligé à se battre jusqu’au bout et à disputer une saison complète.


« Un jeu un peu trop défensif »

Dans quel domaine a-t-il le plus progressé ?
Il progresse dans tous les compartiments du jeu. Il a fait beaucoup de progrès dans le jeu de défense et réussit maintenant à tenir sur la durée de cinq sets.

Le jeu de Richard n’est pas devenu trop défensif ?
Si bien sûr. Mais le problème, c’est qu’en essayant de s’améliorer dans un secteur de jeu, le niveau moyen baisse un peu dans le secteur où l’on est le plus fort. Richard a beaucoup progressé en défense. La contre partie, c’est que son jeu est devenu un peu trop défensif. A la fin de la saison, il a un peu mieux mixé les deux pour retrouver ce qui faisait sa force.

Richard est souvent comparé avec Nadal. Quelle est la véritable différence entre eux deux ? N’est-elle pas plus mentale que physique ?
La plus grosse différence se situe au niveau de l’enseignement. Nadal a eu une continuité que n’a pas connue Richard. Il a commencé à jouer avec moi puis nous avons arrêté parce qu’un père ne peut pas entraîner son fils. Il y a eu des moments où il a fallu qu’il se trouve lui-même. Il a entendu différents discours avec des conceptions différentes. Tout le contraire de Nadal qui n’a connu que son oncle et qui donc pu s’appuyer sur les mêmes bases.

Quels sont les objectifs de Richard pour la saison 2008 ?
Ils sont le plus élevé possible bien entendu ! Déjà, quand il parle de son programme, Richard montre beaucoup de plaisir. C’est très important pour garder la motivation. Parce que c’est stressant une année sur le circuit. Il faut toujours être le meilleur, ne pas se fatiguer, être très concentré en permanence… Au niveau tennis, s’il réussit à trouver un bon dosage entre son jeu de défense et un jeu plus offensif, ce qui était sa grande force quand il était plus jeune, cela devrait bien aller. Il faut qu’il retrouve ce naturel qu’il a un peu perdu parce qu’il a dû travailler le physique ou encore la défense. Sur certains matchs, il y est parvenu. Il a quand même enchaîné trois saisons avec des bons résultats. Sa progression est bonne. Sans pépin physique, il ira loin. Il est sérieux et très motivé.

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Open d'Australie - Gasquet: "Je me sens mieux"




Richard Gasquet commence l'Open d'Australie, cette nuit, contre le jeune Australien Nick Lindahl. Quelques heures après son retour de Sydney, où il a gagné le double aux côtés de Jo-Wilfried Tsonga, le n°1 français a évalué ses chances à Melbourne devant la presse française

Dans quel état d"esprit abordez-vous cet Open d"Australie ?

Richard GASQUET: Physiquement, je vais bien. Je n'ai plus de douleurs au genou. Cela a gêné ma préparation au cours de l'hiver où je ne me suis pas entraîné comme cela aurait été nécessaire. Mais bon, je reviens de Sydney où j'ai eu l'occasion de jouer quelques matches. Je suis en attente de mon premier tour qui aura lieu demain. C'est un tirage qui n'est pas mauvais et m'aidera, j'espère, à bien entrer dans le tournoi. Je me sens pas mal pour ce tournoi.

Lorsque l'on vous regarde, on a le sentiment que vous avez pris du muscle, du « coffre ». Avez-vous travaillé physiquement cet hiver ?

R.G. : A cause du genou, je n'ai pas pu courir. J'évite d'ailleurs toujours cet exercice. En revanche, j'ai passé, c'est vrai, beaucoup de temps dans les salles de muscu. Quatre heures par jour.

Après une belle saison 2007, quelles sont vos ambitions en 2008 ?

R.G. : J'ai eu du mal à faire repartir la machine. J'avais beaucoup de courbatures. Mais je sens que tout est en train de se mettre en place. J'espère que le ton sera donné dès cet Open d'Australie. Je sais que je vais signer une belle année.

Pourquoi de telles certitudes ?

R.G. : Je me sens mieux physiquement. Et j'arrive à mieux faire face à la pression.

Qui sont les favoris, selon vous, à Melbourne ?

R.G. : Federer, évidemment. Roddick a l'air de bien jouer. Il y a, bien sûr, Nadal et Djokovic. Murray et Nalbandian sont aussi là. Mais c'est le début de l'année et il y a toujours des surprises. J'espère être l'une de celles-là.

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Open d'Australie - Gasquet: "Pas étonné par Jo"



Richard Gasquet se devait de gagner contre le jeune Australien invité, Nick Lindahl, 19 ans et 254e mondial. Il l'a fait en quatre sets. Peu de choses à en dire pour le N.1 français plus prolixe pour évoquer le succès de son copain Jo-Wilfried Tsonga...

Richard Gasquet (FRA/N. bat Nick Lindhal (AUS/WC) 6-0, 6-1, 3-6, 6-2

Prochain adversaire: Lopez

Une victoire en quatre sets. Qu'en dire ?

R.G. : J'ai bien commencé, puis je me suis déconcentré. Ça l'a libéré et du coup, il est devenu dangereux avec son service. Je m'y suis remis dans le quatrième set, mais j'ai vraiment dû serrer le jeu parce qu'il s'enflammait un peu avec le public. Je me suis un peu inquiété, mais j'avais quand même de la marge. A 1-1 au 4e set, je n'étais pas tranquille. Mais j'ai réussi à me libérer.

Comment vous sentez-vous de manière générale ?

R.G. : Ça va. Je n'ai pas de douleur au genou ou au coude, c'est le plus important. En décembre, j'ai vraiment eu des problèmes. J'étais inquiet. Au niveau de la confiance, je suis pas mal. Je suis prêt à me battre pendant cinq sets. Ici, ça peut se transformer en combat à cause de la chaleur. J'ai trouvé que Lindahl ne jouait pas mal, même s'il y a des premiers tours plus durs.

Vous affronterez Feliciano Lopez au 2e tour...

R.G. : Je l'ai toujours battu. Avec lui, c'est difficile de prévoir. Il peut très bien jouer, comme passer à travers. Mentalement, il est assez fragile. J'ai toujours gagné contre lui mais ça a été dur. Il dispose d'un très bon service et d'un très bon coup droit. Donc prudence...

Quel est votre sentiment sur la victoire de Jo-Wilfried Tsonga, avec qui vous venez de gagner le double à Sydney ?

R.G. : Je ne suis pas étonné. Je savais qu'il pouvait le faire. Il n'avait rien à perdre, contrairement à Murray. La semaine dernière, je l'ai senti très fort à Sydney. Il est en confiance, c'est visible.

Avec Jo-Wilfried, vous vous êtes beaucoup fréquenté dans les épreuves de jeunes...

R.G. : On a souvent gagné des doubles ensemble, lors de coupes de jeunes, comme la Copa del Sol, la coupe Borotra. On se retrouvera bientôt en coupe Davis, j'en suis sûr.

Quelles sont, selon vous, ses chances d'être sélectionné lors du premier tour de Coupe Davis Roumanie-France ?

R.G. : Pour le moment, il est sur la passerelle de l'avion (rires).

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Open d'Australie - Gasquet : "Jo me stimule"



Comme en 2007, Richard Gasquet s'est qualifié pour les huitièmes de l'Open d'Australie. Vainqueur d'Igor Andreev en quatre sets, il se réjouit de ses retrouvailles, dimanche, avec Jo-Wilfried Tsonga pour les huitièmes de finale à Melbourne.

Ce 3e tour contre Andreev n'était pas facile. Eprouvez-vous du soulagement ?

Richard GASQUET : C'est une très bonne victoire. J'ai très bien commencé le match. Malheureusement, je me suis crispé au 3e set. Après, il a fallu combattre. Mais physiquement, j'ai montré que je progresse. Avec le temps, toutes ces histoires sur mon physique seront de l'histoire ancienne.

Vous affronterez Jo-Wilfried Tsonga en huitièmes de finale. Quel regard jetez-vous sur cette rencontre très attendue ?

R.G. : Je suis content de le jouer. Lui a plus à gagner que moi. Mais je joue bien. Ce sera un bon match.

Etes-vous surpris par sa progression récente ?

R.G. : Il est sur son élan. C'est plus facile quand les autres joueurs ne vous connaissent pas trop. Le plus dur arrivera dans quelques mois. Mais il est très fort. Il sert à 220 km/h et il a un très gros coup droit.

Vous l'avez souvent rencontré. A quand remonte votre premier duel ?

R.G. : Je ne m'en souviens plus. Mais c'est vrai, on s'est joués souvent. C'est même fou. Je le considère comme un ami. Ce ne sera pas facile, mais en huitièmes de finale, je préfère Jo plutôt que Federer. En tout cas, c'est bien qu'il y ait quelqu'un comme lui pour me stimuler dans le tennis français.

Comment sentez-vous votre tennis ?

R.G. : Je suis en deuxième semaine. Cela n'était pas évident de l'imaginer quand j'avais mal au genou au mois de décembre. Oui, je vais bien.

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Open d'Australie - Gasquet: "Trop crispé"



Battu par Jo-Wilfried Tsonga en quatre sets, Richard Gasquet accusait le coup lors d'une conférence de presse où il fut question d'une blessure au pied droit et d'une certaine tension. Nouvelle et dure leçon pour le n°1 français

OPEN D'AUSTRALIE - 8es de finale messieurs

Jo-Wilfried Tsonga (FRA) bat Richard Gasquet [FRA, 18] 6-3, 6-7 (5/7), 7-6 (8/6), 6-3

Prochain adversaire : Davydenko (RUS, 4) ou Youzhny (RUS, 14)

Vous avez été soigné au pied droit pendant le match. Quelle est la nature de cette blessure ?

Richard Gasquet : Ce n'est pas super depuis deux ou trois jours. Je suis sous anti-inflammatoires depuis mon match contre Lopez. J'ai un problème au petit orteil. Hier, la douleur était importante. Aujourd'hui, je me suis donc bourré d'anti-inflammatoires. Là, je peux à peine poser mon pied par terre.

Cette blessure explique-t-elle votre très timide entame de match ?

Oui, mais j'étais également crispé. C'était la première fois que je jouais sur ce central et je suis toujours nerveux quand je découvre un stade comme ça. Je n'avais pas le court dans l'&oeligil. J'ai été ridicule au 1er set.

On vous a constamment senti sur la retenue

R.G. : C'est toujours le même truc. Je me crispe. Je ne suis alors pas bien dans mes coups. Je reste trop loin derrière ma ligne de fond de court. Je cours plus que je ne devrais. Il faut que j'ose davantage. Dans ces situations, je ne suis pas assez relâché.

Jo-Wilfried Tsonga a, lui, bien abordé la rencontre. Comment jugez-vous sa performance ?

R.G. : Il a très bien joué. Il a pris sa chance. Il a le niveau de jeu d'un Top 20, voire mieux. Son service fait mal. Et puis il a progressé dans tous les domaines, que ce soit en revers ou en coup droit. Lors de ce match, il n'a pas faibli. Oui, il a un gros potentiel pour faire partie des 10 meilleurs.

C'est votre première défaite contre un Français dans le Grand Chelem. Comment recevez-vous cet échec ?

R.G. : C'est bien qu'il y ait des jeunes comme lui qui arrivent. Ça me pousse vers le haut. C'est de la bonne émulation.

Quels premiers enseignements tirez-vous à chaud ?

R.G. : Je dois progresser. Je suis très motivé pour ça. Et il ne faut plus que je sois crispé comme je le suis.

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«Je manque de jus»


Richard Gasquet va pouvoir apprécier un repos bien mérité (Panoramic)

Richard Gasquet s'est incliné face à Robin Soderling (4/6 6/3 6/2) en 8ème de finale de l'Open 13. Le Suédois a profité des faiblesses du Français, pas au top physiquement. Il est grand temps de souffler un peu pour le Biterrois.

par Claire Richet, le 15-02-2008
Notre correspondante à Marseille

Richard, vous avez encore été battu par Robin Soderling, est-ce un joueur qui vous porte la poisse ?
Richard Gasquet : Je l'avais battu lors de nos deux premières confrontations mais c'est vrai qu'il m'a ensuite battu deux fois à Marseille. Il est dur à éliminer sur des surfaces dures et couvertes comme celle de l'Open 13. Contre ce genre de joueur, je ne suis pas avantagé.

Pour quelles raisons ?
Richard Gasquet : J'ai plus de mal que sur terre battue par exemple, parce qu'il n'y a pas beaucoup de rebonds et que lui a une grosse puissance. Il peut faire plus mal. La balle n'a pas d'effet, du coup j'ai plus de difficultés.

Vous avez passé très peu de premières balles, comment l'expliquez-vous ?
Richard Gasquet : C'est vrai que mon service m'a un peu lâché… En parallèle, lui a joué un tennis incroyable. Moi, j'ai perdu pied mentalement. J'ai eu les mêmes sensations qu'à Sydney. J'ai eu des problèmes de coup droit, je me suis mis sur la défensive et cela m'a compliqué les choses. Dans le 3ème set, il m'a breaké d'entrée, après c'était plus difficile de revenir.

On vous a aussi senti un ton en-dessous physiquement…
Richard Gasquet : C'est vrai. Depuis mon premier tournoi cette saison, j'ai du mal. Je ne suis jamais à 100%. Je pense que j'ai le contre-coup de la saison dernière. Je n'ai jamais pu m'entraîner correctement sans me blesser. Alors je vais m'arrêter un peu, deux ou trois jours. Je reprendrai la semaine prochaine pour 10 jours d'entraînement très durs. Je veux arriver à Dubaï à 1000% parce qu'il y a encore de gros tournois et la Coupe Davis d'ici la fin de saison.

Etes-vous inquiet de cette baisse de régime ?
Richard Gasquet : Non, je ne suis pas à l'agonie ! Je manque de jus, j'ai moins d'explosivité. Je fais des fautes de service, je ne bouge pas bien, je manque de puissance. Mais je m'y attendais, je savais que je serais un peu juste, c'est comme ça depuis que j'ai repris. Mais tant que mon genou tiendra, je vais m'entraîner et je vais repartir en forme.

sport24.com
SOURCE

Gasquet : «Du mal»

20/03 13h13 - Tennis, ATP, Indian Wells

Auteur d’un non-match contre James Blake (6/4 6/2) après deux belles victoires à Indian Wells, Richard Gasquet décrivait son inconstance.

«J’ai des périodes comme ça où je peux faire de grandes choses, et après descendre assez bas dans mon niveau de jeu et dans ma tête. Au Masters l’an passé, à Roland-Garros, c’était pareil : je me sens mal sur le court, j’ai du mal à jouer… C’est assez dur à admettre», confiait Richard Gasquet, au micro de RMC.

www.sport24.com

Tennis - ATP - Miami - Gasquet veut rebondir

25/03/2008 01:02

Énervé contre lui-même et un peu décontenancé après la sévère défaite (6-4, 6-2) concédée face à James Blake en huitièmes de finale du Masters Series d'Indian Wells, le Richard Gasquet (Photo L'Equipe) version Miami est déjà passé à autre chose. Le n°1 français ne veut même pas encore entendre parler du quart de finale de Coupe Davis que la France disputera à Winston-Salem en Caroline du Nord, contre les Etats-Unis, dans la foulée du Masters Series floridien. Son objectif : «bien réussir à Miami.» Avec, pourquoi pas, une finale à la clé.

«Richard Gasquet, comment vous sentez-vous avant ce Masters Series de Miami ?
Comme avant tous les tournois : je suis dans un bon état d'esprit. Je vais essayer d'aller le plus loin possible, de prendre match après match et de tout donner le jour J. Après, on verra bien comment ça va se passer, mais j'arrive sur le tournoi avec un bel état d'esprit.

Que s'est-il passé depuis Indian Wells ?
Je me suis entraîné un peu, j'ai fini le double là-bas (il a atteint les demi-finales associé au Suédois Robert Lindstedt). Bref : tout va bien pour aborder ce nouveau tournoi-là !

Après votre sèche défaite face à James Blake en huitièmes de finale, vous avez eu des mots durs envers vous-même. Avez-vous digéré depuis ?
Oui, j'ai déjà oublié le match. Moi, j'oublie assez vite les matches, je me remets vite en question... Voilà, il faut bien repartir, et j'espère le faire ici, à Miami, qui est un beau tournoi à jouer, assez important. J'espère vraiment y réussir. Je l'aime beaucoup. Il y a vraiment pire que de jouer dans ce cadre, avec autant de monde qui vient vous voir ! Moi, j'apprécie.

Le fait que la Coupe Davis se joue juste derrière, qui plus est contre les Etats-Unis, confère-t-il à ce Masters Series de Miami une saveur encore plus particulière cette année ?
Pas tant que ça. C'est un tournoi important, voilà. Et puis il faut bien se préparer pour la Coupe Davis. Mais cela ne change rien à ce que la Coupe Davis représente pour nous, joueurs français. D'accord, c'est aux Etats-Unis, c'est vrai. Mais c'est encore loin : là, il y a un tournoi à bien réussir d'abord.

Entre joueurs Français, vous n'en parlez pas spécialement, donc ?
Non, pas vraiment...

Vous n'y avez même pas pensé un peu avant d'affronter James Blake à Indian Wells ? C'était en quelque sorte un avant-goût de la rencontre USA-France.
Ça, c'est un truc de journaliste, pas de joueur. Le tennis ce n'est pas simple : James Blake, je peux le jouer un jour et le battre, je peux aussi le rejouer la semaine d'après et perdre, ou le contraire. Alors chaque chose après l'autre.

Il y a aussi Mardy Fish qui a plutôt bien réussi en Californie.
Oui, c'est sûr. Les Etats-Unis, c'est une très bonne équipe, je ne dis pas le contraire ! Ils ont beaucoup de très bons joueurs, mais simplement, on verra après le tournoi.

On vous sent peut-être un peu fatigué que les gens vous parlent des attentes autour de vous, maintenant que vous êtes dans le top 10, numéro un français...
Non, j'ai l'habitude maintenant. Il n'y a pas de souci par rapport à ça. Aujourd'hui, c'est fini, j'ai l'habitude, je sais comment cela se passe, donc ce n'est pas un gros problème. Le regard des autres joueurs n'a pas non plus changé : j'ai toujours pas mal joué, j'ai toujours eu ce regard posé sur moi, c'est à peu près le même depuis toujours. Et puis être top 10, selon moi, cela ne veut plus dire la même chose qu'il y a quelques années. Maintenant, les joueurs se tiennent de très près, on peut être dans le top 10 et en ressortir la semaine d'après.

Exception faite des trois premiers du classement Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic...
A part les trois premiers, en effet. Et Roger Federer, ce n'est pas parce qu'il perd trois ou quatre matches que, ça y est, il est fini. Pas du tout ! Quant à moi, j'ai bien conscience de ce qu'il me reste à faire pour franchir le palier supérieur : faire au moins finale.»

Propos recueillis par Myrtille RAMBION, à Miami

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Gasquet : "Je me soigne"
Eurosport - Propos recueillis par Krystel Roche, à Monte-Carlo - 24/04/2008 13:34

Facile vainqueur de Vliegen la veille, Richard Gasquet a pourtant du mal à se rassurer avant d'affronter l'Américain Sam Querrey au 3e tour, aujourd'hui. Le N.1 français avoue traiter ses ennuis physiques à coup de mésothérapie et d'anti-inflammatoires...

Pouvez-vous nous dire ce qu'il s'est passé lundi ? Vous vous bloquez le dos à l"entraînement ?

R.G : C'est vrai que je me suis gravement bloqué le dos il y a deux jours. C'était lundi, donc je me dis qu'il y a deux jours avant la rencontre, il peut se passer beaucoup, beaucoup de choses en deux jours, ça c'est sûr... Bon, je n'ai pas joué en double pour me soigner du mieux possible, c'est vrai que j'avais vraiment très, très mal au dos après l'entraînement lundi midi, je pouvais à peine marcher, donc c'était assez surprenant. C'est vraiment la première fois que ça m'arrive, je pouvais à peine me coucher le soir... Il a fallu faire des soins, des soins... De la mésothérapie dans le dos, ce qui n'est pas très agréable, j'ai pris beaucoup d'anti-inflammatoires, vraiment beaucoup, et ça se soigne du mieux possible.

Vous avez envisagé de quitter Monte Carlo parce que vous n'étiez pas en état de jouer ?

R.G. : J'avais un peu peur en m'échauffant, mais je n'ai pas eu mal, pas eu de douleur. J'étais totalement capable de jouer. Sur ce match je n'étais vraiment pas trop gêné pour servir et pour jouer. Mardi, j'ai vraiment pensé ne pas pouvoir jouer.

Vous étiez tendu ? Avec le contexte Coupe Davis, le dos, avez-vous senti une pression ?

R.G : J'étais tendu, c'est vrai. Je n'avais pas joué de matches depuis longtemps. Le dos n'était pas terrible. La Coupe Davis, j'ai mis ça de côté. Il y avait effectivement beaucoup de choses qui n'étaient pas positives avant de jouer ce match. Mais j'avais vraiment envie de jouer. C'est mon tournoi favori. Parfois, on gagne 6-1, 6-2 en une heure de jeu, et parfois, comme à Roland Garros, il m'est arrivé de perdre en trois sets, alors que je me sentais beaucoup mieux qu'aujourd'hui. Ce sont les aléas du tennis. J'ai essayé avant tout de renvoyer un maximum de balles et de ne pas rater.

On était un peu inquiets avant cette rencontre et, finalement, vous ne lui avez laissé que trois jeux...

R.G : Oui, c'est vrai que cela s'est bien passé. Une heure de jeu, ça n'aurait pas pu être mieux. C'est toujours bon de passer le deuxième tour dans un tournoi, c'était un match important qui donnait immédiatement accès aux huitièmes de finale. A ce stade, tous les matches comptent. Disons que je suis déjà très heureux d'avoir pu jouer à 100%, c'est clair que j'avais beaucoup de craintes par rapport à mon échauffement ce matin, mais bon j'ai fait énormément de soins, j'ai pris beaucoup d'anti inflammatoires, j'ai fait de la méso sur le dos, donc ça a été efficace. Arriver sur le court c'était déjà très important pour moi, je ne m'attends jamais à gagner 6-2 6-1, j'avais déjà perdu contre lui l'an passé en trois sets à Roland Garros, donc voilà, gagner en deux petits sets, ça fait toujours du bien.

Vous n'avez ressenti aucune gêne physique sur le terrain pendant ce match ?

R.G : Non, ça allait, vraiment. Effectivement je n'ai pas beaucoup d'entraînement sur terre battue, ici non plus à cause du dos, on est rentrés tard des Etats-Unis donc ce n'est pas l'idéal pour préparer le tournoi, c'est clair, mais voilà, je prends match après match, celui-là s'est bien passé donc j'espère que ce sera la même chose au prochain tour.

Etes-vous rassuré après cette nette victoire ?

R.G : Pas plus que ça. Je savais que j'étais capable de battre Vliegen, donc il n'y a rien qui me rassure, je connais mon niveau de jeu, à aucun moment je n'étais dans le trou, et à aucun moment je n'avais besoin de me rassurer, voilà, j'étais juste très heureux d'avoir gagné un tour, comme dans chaque tournoi. Maintenant, j'aime bien la terre battue. Cette surface va bien avec mon jeu. Si j'avais gagné contre Tursunov à Miami, j'aurais peut être été bien dans le tournoi. Ces matches de premier tour sont toujours importants. Parfois on a des tableaux plus faciles que d'autres. Je n'ai jamais été inquiet au sujet de mon niveau de jeu. Je ne me suis jamais senti mal psychologiquement, même si, physiquement, j'ai eu quelques difficultés. Je n'ai jamais perdu confiance. J'ai déjà eu des dizaines de défaites comme celle-là. Quelques fois, je joue moins bien que d'autres, mais je n'ai jamais été mal dans ma tête.

Huitièmes de finale de ce tournoi de Monte Carlo, une belle carte à jouer face à l'Américain Sam Querrey, un grand serveur mais peut-être pas le joueur le plus dangereux du tableau...

R.G : C'est vrai que ce n'est pas un Espagnol ou un Argentin, c'est sûr qu'il y avait peut-être plus dur à jouer, mais bon, c'est un bon joueur. Il a battu Moya, ce qui est assez surprenant. Il a bien joué, je l'ai regardé, c'est vraiment un bon joueur. Quand on regarde le tableau, il y a de bons joueurs au niveau des huitièmes de finale. Après, c'est clair que sur le papier je suis favori, mais encore une fois il faudra gagner le match, ça va être un match dur. J'ai déjà perdu lorsque j'étais favori, ou gagné alors que je ne l'étais pas. Tout peut arriver. Je sais que j'ai les capacités pour le battre. Je vais essayer de ne pas faire d'erreurs et de jouer haut et lifté.

Le fait de jouer sur le Court des Princes au prochain match, ça change quelque chose ou pas ? Vous n'y avez pas joué souvent...

R.G : C'était le programme. J'ai joué tard, c'est vrai que je n'étais pas sûr de gagner. Il y a de beaux matches sur le Central aussi. Voilà, il fallait faire le programme. Ça change peut être quelque chose pour défendre, il y a un peu moins de recul, mais bon, ce n'est pas un gros problème, de toute façon il faudra gagner, que ce soit sur le Court des Princes, le Central ou le court de l'hôtel, c'est la même chose, il faudra gagner ce match.

Guy Forget est arrivé mercredi soir. Il veut vous parler, êtes-vous prêt à le voir ?

R.G : Pour l'instant, je suis en plein dans le tournoi. Je le verrai le plus tard possible. J'ai dit ce que je pensais, vraiment, mais cela n'empêche pas que je le verrai avec plaisir, il n'y a aucun problème là-dessus.

Mika (ndlr : Llodra) a dit que vous étiez d'accord pour ne pas parler, il vous en veut apparemment pour ce que vous avez dit ?

R.G : Je n'avais pas tous les éléments sur ce qui a été dit à la conférence de presse du dimanche soir. Je n'ai pas non plus dit des choses atroces. Je pense que nous avons une belle équipe. Nous avons largement le temps de reparler de la Coupe Davis, c'est dans 8 mois. Mais je pense que notre équipe est une belle équipe et que ce serait bien de faire mieux que quarts de finale...

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Gasquet : "Pas inquiet"
Eurosport - Propos recueillis par Krystel Roche, à Monte-Carlo - 25/04/2008 11:52

Eliminé en huitièmes de finale par Sam Querrey, 50e mondial, Richard Gasquet ne tire pas un bilan négatif de son passage à Monte-Carlo. Malgré ses limites physiques ou encore psychologiques, le N.1 français pointe du doigt, principalement, sa préparation sur terre battue.

Vous devez vous en vouloir, ça doit être frustrant, tout se passait bien et finalement le match vous échappe...

R.G : C'est vrai que c'est toujours frustrant de perdre des matches, surtout quand j'ai dominé comme ça, j'ai eu 5 ou 6 balles de break au second à 3 partout, donc c'est clair que c'était très, très près. Mais bon, ça m'a échappé, je manque un peu de tennis, je manque beaucoup de fraîcheur physique, j'ai eu beaucoup de problèmes, très peu de préparation sur terre, donc je n'ai pas réussi à finir le match.

Le dos aussi ?

R.G : Oui. Physiquement je n'étais pas au top, c'est vrai que j'ai eu des problèmes de dos. Il y a eu beaucoup de fatigue la semaine passée, tout ça fait qu'aujourd'hui j'ai manqué vraiment de fraîcheur.

Manque de confiance aussi, vu les dernières semaines moyennes...

R.G : Tout ne se passe pas très bien... C'est clair que si je m'étais mieux préparé pour la terre battue, si je n'avais pas eu ce mal au dos, je pense que j'aurais gagné ce match. On est rentrés quand même très tard des Etats-Unis, donc... Je ne sais pas si c'est une histoire de confiance, plutôt un manque de préparation, de réussite, par rapport à tout ce qui s'est passé, les problèmes physiques aussi, ça fait beaucoup...

On a l'impression qu'il y a une "série noire" qui n'en finit plus depuis le début de l'année, depuis le Masters... Vous avez peut-être mal digéré toutes ces épreuves...

R.G : C'est surtout physiquement que j'ai "mal digéré". J'ai commencé tard avec l'Australie, là on est restés 5 semaines aux Etats-Unis, ce n'est quand même pas l'idéal pour commencer la terre battue. Mais bon, j'étais quand même très près de gagner le match, donc j'espère que ça se passera mieux la prochaine fois.

Ce n'est quand même pas l'alerte rouge, mais ça commence à vous inquiéter sérieusement ?

R.G : Non pas du tout. J'ai eu des périodes largement plus dures que celle-là, aujourd'hui je suis 10e mondial, j'étais en huitièmes de Monaco, donc des alertes rouges, croyez moi, j'en ai eu des plus dures. C'est peut-être moyen, mais c'est comme ça. Il y a des semaines très belles, il y en a qui sont moins belles que d'autres, donc ça, ça m'arrivera encore, j'ai 10 ans encore pour vérifier cette "science du tennis".

Ça vous inquiète quand même, malgré tout, avant Roland-Garros ?

R.G : Non, pas plus que ça. Je sais que je peux avoir perdu quatre fois au premier tour, ou cinq fois, et je suis capable d'aller très loin à Roland-Garros. Et, au contraire, je peux gagner beaucoup de tournois et faire premier tour à Roland... Croyez-moi, j'ai fait des matches horribles et, sur les gros tournois d'après, j'ai bien joué. Donc je ne me fie pas trop à ce genre de résultat... Mais bon c'est comme ça, je ne m'inquiète pas plus pour la suite. Après, c'est vrai qu'il va falloir que je me repose, ces quelques jours vont me faire du bien.

Qu'est ce qu'on peut vous souhaiter, que les blessures vous laissent enfin un peu tranquille ?

R.G : Oui, d'arriver bien à 100% pour Rome, de bien m'entraîner. Essayer de sortir du tennis quelques jours je pense aussi que ça me fera pas de mal...

Quel est le programme maintenant pour vous ?

R.G : Je vais partir à Rome, Hambourg, peut-être un tournoi avant Roland-Garros, Roland, après il y a tout le gazon, donc essayer de mieux jouer, j'aurai vraiment la possibilité pour le faire, je ne m'inquiète pas plus que ça. Voilà, essayer d'arriver à 100% pour les prochains tournois, ne pas avoir de blessure.

Le tennis, c'est toujours un sport "à la con" ?...

R.G : Non, je ne répondrai pas à ce genre de chose

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Forget: "J'ai vu Gasquet"

Eurosport - Propops recueillis par Krystel Roche, à Monte-Carlo - 26/04/2008 22:10

Guy Forget ne remettra pas de l'huile sur le feu. Le capitaine de Coupe Davis a vu Richard Gasquet et son père à Monte-Carlo mais estime que toute les récentes polémiques sont futiles. Il préfère envisager l'avenir et remarquer que le tennis français attend encore qu'un joueur se "détache".

Avez-vous eu l’occasion de croiser Richard Gasquet depuis ton arrivée, et de lui parler ? Ou pas ?...

GUY FORGET : "Oui oui bien sûr, j'ai vu Richard, son papa, j'ai vu aussi d'autres personnes d'autres joueurs de l'équipe de France, voilà, donc c'était fait. Maintenant je crois qu'on ne va pas revenir sur toutes ces polémiques qui sont je trouve complètement idiotes et futiles, aujourd'hui ce qu'il faut se dire c'est qu'on n'est pas passés loin au moins d'accrocher les américains, sans les deux joueurs français les mieux classés à l'ATP, donc ça c'est regrettable, maintenant il faut penser à l'avenir et arrêter de chercher toujours des problèmes là où n'y en a pas."

Que pensez-vous du parcours des Français sur ce Masters Series de Monte Carlo 2008 ?

G.F : "Je crois que c'est un premier tournoi de l'année sur terre battue qui est toujours un petit peu délicat à négocier pour des joueurs dont ce n'est pas la surface de prédilection. Il y a d'autres grands rendez-vous avant Roland Garros, j'espère que d'ici là ils vont pouvoir tous élever leur niveau de jeu. On a retrouvé quand même les mêmes : Nadal, Federer, Ferrer a très bien joué, Davydenko, donc ces joueurs-là on risque de les retrouver aussi à Roland Garros très très loin."

Les joueurs étaient tous d'accord sur le fait que la préparation sur terre battue était beaucoup trop courte. Sébastien Grosjean a, par exemple, suggéré que la Coupe Davis ne soit pas organisée lors des années olympiques. Qu'en pensez-vous, et quelles sont vos idées quant à un éventuel aménagement du calendrier ATP ?

G.F : "Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Je crois que les années olympiques, peut-être que la Coupe David pourrait être olympique, et on pourrait jouer justement les jeux sous une forme peut-être de format d'équipes avec des nations, et justement qu'il n'y ait pas la Coupe Davis ces années-là. A la place de la Coupe Davis ce serait la médaille d'or aux Jeux Olympiques pour la nation qui gagnerait cette épreuve-là... Parce que je crois que bon, le tennis individuel aux Jeux Olympiques, est ce que c'est forcément très bien ? Est-ce que ça ne pourrait pas être justement comme le football ou le basket ? C'est une chose à laquelle on pourrait réfléchir, vu que l'on effectivement un calendrier très très chargé."

A votre avis, quel est le joueur Français qu'il faudra avoir "à l'œil" à Roland Garros ?

G.F : "On se rend compte que l'an dernier c'est Olivier Patience, avant le tournoi on n'aurait jamais imaginé que ce serait lui qui aurait pu faire le parcours le plus spectaculaire. Que ce soit Richard, Gaël, Paul-Henri Mathieu, on peut avoir plein de surprises, et j'en ai sûrement oublié, donc… Il faut aussi avoir un peu de réussite dans le tirage au sort, il faut avoir on va dire deux ou trois premiers tours pas trop difficiles pour essayer d'avancer, mais en tout cas aujourd'hui on a eu que deux tournois sur terre battue et il n'y a pas vraiment un Français qui se soit détaché des autres."

Votre pronostic pour la finale ? (ndlr : Federer - Nadal)

G.F : "Je ne vais pas être très original… Je pense que Nadal va s'imposer, mais j'aimerais vraiment que Roger puisse mettre son tennis d'attaque en place, et que l'on assiste à une énorme finale."

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Gasquet change d'entraîneur

Richard Gasquet a décidé de changer d'entraîneur. Le numéro un français se sépare d'Eric Deblicker. Il continuera désormais au côté de Guillaume Peyre au sein du Team Lagardère. Ce dernier entrainera également Nicolas Mahut.

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