R. Gasquet - fourth round

R. Gasquet def by A. Murray 6-7, 3-6, 2-6

Monday, 27 June 2011

Q. Was the first set tiebreak the key to that match? Because last time I played him at Wimbledon it went five sets.

RICHARD GASQUET: Yeah, it was very important. The first set we play almost one hour. I have some opportunities to win the first set, some break points, one break point at the start of the match.

But he served very well, especially in the second set. I tried to keep my serve, but he played well. You know, he's doing everything. He has great backhand, good forehand, he's running a lot, he's clever on the court also, so he's a good player.

Q. Is he a better player now than three years ago at this stage?

RICHARD GASQUET: Yeah, for sure. He's 4 in the world now. Three years ago he were 15 or something.

So he's better, yeah.

Q. Did it make any difference to you that you were playing in front of Prince William and Princess Caroline, the Duke and Duchess of Cambridge? It's not every day that royalty shows up at Wimbledon.

RICHARD GASQUET: It's very nice for tennis and me to see them. It's a great. I will have a great memories from that for sure.

But after, it's tennis. I didn't lose because they came, no.

Q. It was not a distraction, it was a privilege more than a distraction?

RICHARD GASQUET: No, it's very nice for them to be there. For me, it's nice to see that. I will keep a lot of great memories from that for sure.

But after...

Q. Did you see Andy's bow afterwards?

RICHARD GASQUET: No.

Q. You had already left the court?

RICHARD GASQUET: I had left the court.

Q. It was very theatrical


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Gasquet se sent prêt

Tennis - Davis

De retour comme titulaire en simple après plus de trois ans d'absence, Richard Gasquet affronte, vendredi dès 12 heures, l'Allemand Florian Mayer pour répondre au signal fort de son capitaine.

«J'ai l'impression de lui envoyer un signal fort. C'est une marque de confiance», lance Guy Forget autant aux journalistes qu'à Richard Gasquet, parti déjeuner avec tous ses coéquipiers. Depuis la Roumanie en 2008, le Biterrois n'a pas disputé un simple de Coupe Davis. Il a joué le cinquième homme l'an dernier. Une expérience douloureuse ? « J'étais toujours déçu, mais ce n'est pas la fin du monde, souffle le 11e mondial. Je rebondissais vite avec d'autres tournois, c'est le sport. Je suis heureux d'être là et de pouvoir jouer.» Préféré à Jo-Wilfried Tsonga, récent demi-finaliste à Wimbledon, Richard Gasquet répète à l'envi dans le cadre verdoyant du club de Stuttgart : « Jouer n'est pas une finalité, il faut gagner ce match. A titre personnel, cela me fait plaisir. Mais l'important, c'est de gagner.»

«Depuis que Richard travaille avec Riccardo Piatti, je trouve que son jeu a retrouvé un certain esprit offensif. Au sein du groupe, je le sens beaucoup plus à l'aise et décontracté.» Guy Forget

Sur terre battue, il présente de vraies garanties à l'image de sa victoire contre Roger Federer à Rome. A l'exception d'un petit trou d'air à Madrid contre Daniel Gimeno-Traver, il ne perd pas contre des joueurs au-delà de la 10e place mondiale cette saison sur terre. « J'ai bien joué dernièrement, je suis prêt pour disputer ce match. Je me sens en confiance. Je vais essayer de bien démarrer car cela fait quelque temps que je n'ai pas joué dans cette compétition, explique le Biterrois qui ouvre le bal vendredi à midi contre Florian Mayer, « un joueur atypique ». Il faut reprendre vite ses marques pour lancer l'équipe. Ce sont des sensations complètement différentes des tournois normaux. Je vais essayer de faire un grand match pour apporter le premier point. »

Avec son nouvel entraîneur Riccardo Piatti, il apparaît plus affûté et plus offensif. Il s'affirme gentiment. Ce n'est pas un changement révolutionnaire, mais il se montre plus détendu et sûr de lui. Comme souvent, le jeu est un miroir des sentiments. Et Richard Gasquet a « mûri » selon son capitaine. « Depuis sa fameuse affaire qui l'a miné au début, on l'a senti refaire surface petit à petit. Il avait plus de recul par rapport aux événements, au regard des médias et à la pression. Il a vraiment bien évolué. Puis cela s'est vu sur le terrain. Depuis qu'il travaille avec Riccardo Piatti, je trouve que son jeu a retrouvé un certain esprit offensif, se réjouit Guy Forget qui qualifie cette sélection de « méritée ». Il fait des choses plus facilement. Au sein du groupe, je le sens beaucoup plus à l'aise et décontracté.» Pour répondre au « signal » de son capitaine, Richard Gasquet se focalise sur une réponse unique : la victoire. - Sophie DORGAN, à Stuttgart

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Davis - Gasquet : «Une belle émulation»

Le 10/07/2011 à 13:43 | Mis à jour le 10/07/2011 à 13:51



Détendu et soulagé par sa victoire contre Florian Mayer et la qualification en demi-finale, Richard Gasquet se sent bien avec les Bleus et trouve l'émulation très saine.

«A choisir, je préfère être 11e. Aller jouer en Espagne ou recevoir les Etats-Unis, ce n'est pas pareil. Si je dis aux autres, je préfère être 10e et aller jouer en Espagne, cela ne va pas passer», lance Richard Gasquet en réponse à un possible retour dans le Top 10 si Andy Roddick perd dimanche soir en Coupe Davis contre Feliciano Lopez. Détendu et soulagé par sa victoire contre Florian Mayer et la qualification de l'équipe de France pour les demi-finales, le Biterrois revient sur son week-end à Stuttgart et l'ambiance chez les Bleus.

Il est loin le temps de Winston Salem où le 11e mondial traîne sa peine et son mal-être. Dans cette équipe de France, il se sent bien et trouve l'émulation très saine : «Aujourd'hui, Gilles est 16e mondial et n'a pas pu jouer, ce qui arrive rarement dans les autres équipes. La dernière fois, c'était moi. Il n'y a pas de jalousie. Je me suis senti porté par tous les autres et encouragé du début à la fin. C'est important. L'équipe est saine et il y a une belle émulation. C'est vraiment super, il faut continuer car on sait qu'on peut aller loin chaque année dans la compétition et gagner la Coupe Davis.»

Avec le temps et les coups durs, il prend les choses avec plus de recul. Dans son jeu comme dans sa tête, il apparaît plus solide. Et il ne fait plus de plans sur la comète. «Le top 5, je ne l'ai jamais atteint. A l'époque où j'étais 7e (Ndlr : 9 juillet 2007), j'en avais parlé et je suis descendu de l'autre côté, raconte Richard Gasquet en souriant. Je vais donc essayer de rester dans les dix premiers et on verra bien. Je sens que je progresse, il faut continuer.»

La première étape passe par du repos et un forfait au tournoi de Stuttgart. « Je vais me reposer puis m'entraîner pour les tournois importants de Montréal, Cincinnati et l'US Open. Puis il y a la Coupe Davis juste derrière. C'est très long, il faut vraiment se reposer, prévient le Français. Je peux me le permettre car j'ai bien joué dernièrement. Je vais essayer de bien m'entraîner physiquement pour être bien pour les Etats-Unis. » Pas à pas, il revient. Il n'oublie pas qu'en mai 2010, il était 86e et qu'en juillet 2009, il se préparait à affronter les juges du tribunal antidopage de la Fédération internationale de tennis. Aujourd'hui, il peut savourer.

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Gasquet : « Rien à perdre contre Fish »

RMC Sport | rmcsport.fr | 18/08/2011

Après s’être joué de Kevin Anderson (7-6, 6-4), Richard Gasquet va affronter un obstacle plus impressionnant à Cincinnati : Mardy Fish. L’Américain a été finaliste la semaine passée à Montréal : « C’est bien de battre Anderson a déclaré Gasquet car c’était un match difficile à jouer. Il a un service très dur à lire. J’ai bien réussi à le maîtriser. Le retour sera très important contre Mardy Fish mais il n’y a rien à perdre. C’est un gros match. Comme je suis tête de série, je dois au moins aller en huitième de finale. Mais j’aimerais bien aller au niveau au-dessus. Ça passe par un gros match contre Fish, le 6e mondial. C’est le niveau au-dessus. »

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Gasquet : « J’ai été attentiste »

RMC Sport | rmcsport.fr | 19/08/2011

Face à un adversaire en pleine bourre, récent finaliste à Montréal, Richard Gasquet a bien résisté mais a néanmoins subi la loi de Mardy Fish en deux sets (7-5, 7-5) en 8e de finale du Masters 1000 de Cincinnati. « Ce n’est pas un mauvais match, mais ça ne passe pas sur certains points où je me précipite, a regretté Gasquet. Il aurait fallu que j’aille le chercher un peu plus, d’aller au filet, de taper plus fort. Il est dans les dix premiers mondiaux, il a beaucoup de confiance. Je suis très près, je peux vraiment le battre. Il manque quelques ajustements, parfois j’ai été un peu attentiste. »

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Gasquet : «Il est ignoble»

2/09 08h47 - Tennis, US Open

Battu en quatre sets par Ivo Karlovic (6/4 6/2 2/6 7/6) au 2e tour de l’US Open, Richard Gasquet n’a pas trouvé de solution. «T'as envie de tout péter, mais ça va. Ce n'est pas la première ni la dernière fois que je vais perdre ce genre de match. Mais c'est vrai qu'il est assez ignoble à jouer. Il est infernal», a commenté le Biterrois.

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Puschkin :

1) On discute ici souvent sur le double. Il y a ceux qui pensent que c'est trop stressant et fatiguant de jouer simple et double dans un grand tournoi. Mais il y a d'autres qui estiment que le double peut être une sorte d'entraînement dans les conditions d'un match. Quel est ton avis?

RG : Le double c'est super si tu le joues le lundi et le simple le mardi, mais c'est dur dans la même journée ,car il est programmé souvent très tard. C’est super aussi sur une tournée, cela permet de rester dans le tournoi en cas de défaite en simple.
C'est aussi le meilleur entrainement qui existe, service, retour; première volée mais c'est trop dur sur un grand tournoi car on a besoin de récupération entre les matchs.

2) Je me souviens d'un article dans le Tennis Magazine il y a plusieurs années où Eric Deblicker nous a raconté que tu lisais pas mal de livres. Quel livre t'a donné le plus grand plaisir dernièrement?

RG : Je lis surtout des magazines politiques et dans l’avion plutôt l’Express, le Point, Nouvel observateur et Paris Match. Mes livres appréciés Diouf et Cayzac.

3) Comment va ta fondation?

RG : En ce qui concerne ma fondation : envoie de raquettes au Bénin et organisation avec le collège de la ville du Cap d'Agde d' un voyage à Roland Garros pour 25 adolescents en difficulté (en collaboration avec Ranstad)

mimie67 :

1) Richard, pourrais-tu, avec tes mots et ta sensibilité, nous parler de ta collaboration avec Sébastien et Piatti : votre travail commun, la confiance qui existe forcément, l'ambiance entre vous 3 et avec Llubicic que tu côtoies davantage puisque vous partagez un même entraineur.

RG : Sébastien et Ricardo sont complémentaires. Seb, l' ancien joueur que j' ai admiré étant jeune , mêmes origines géographiques et sociales. Nous aimons chambrer et rigoler. Ricardo, l' ancien sérieux et expérimenté qui rassure sur mon jeu .Les entrainements sont dirigés par Ricardo. Seb m’accompagne aux USA principalement.

RG : J’ai beaucoup discuté avec Ivan à Monaco et je le remercie d’avoir accepté ma collaboration avec Ricardo. Les entrainements sont toujours un moment dur mais la présence de telles personnalités les rendent plus faciles

Sengale :

1) Dans quelques jours débutera Roland, le tournoi le plus exigeant de la saison sur le plan physique. Que changes-tu dans ta préparation pour aborder ce tournoi (séquences d'entrainement plus longues, préparation physique spéciale, matches amicaux plus rapprochés, avec un set de plus disputé ?)

RG : Je m’entraine toujours intensément. La chance cette saison est de ne pas m’être blessé depuis la fin de l'année dernière malgré une alerte à la suite de Roland Garros
ou je me suis fait une grosse contracture ; J 'ai préféré déclarer forfait au Queens pour ne pas l' aggraver.

2) Les temps derniers, tu as disputé plusieurs doubles avec des partenaires variés (Ljubicic, JoW). Quelles sont tes diverses motivations pour faire le double dans un tournoi où tu es inscrit en simple : par exemple, est-ce :
- pour attendre sur place le tournoi suivant avec un enjeu autre que l'entrainement,
- parce que le sélectionneur (Guy) te demande de le faire,
- parce que tu veux retrouver un classement correct en double,
- parce que tu trouves que c'est le meilleur entrainement pour le jeu vers l'avant et la volée + smash,
- pour le plaisir de jouer en équipe,
- Autres ?

RG: J' ai en plus joué beaucoup de matchs
Toutes ces raisons sont valables et justes pour disputer le double.

ImmzB :

1) Avez-vous prévu de jouer les tournois sur terre battue après Wimbledon ou allez directement jouer aux USA et travailler avec Sébastien Grosjean ?

RG : Je vais jouer sur terre battue j’espère en coupe Davis et aux USA au mois d'aout.

2) Pourquoi avez-vous porté le même polo cette année pour tous les tournois, pensez-vous changer de couleurs ?

RG : J’aime bien ce rouge quand Lacoste en fait un. J’aime bien le porter ; Je changerai de couleur mais j'ai bien aimé celui-ci.

Spheroide :

1) La coupe Davis reste, en France, une compétition importante et suivie par un nombreux public mais nous avons l'impression que les joueurs la ressentent dès fois comme la compétition en trop au milieu des nombreuses autres, qu'en est-il franchement?

RG : bonne question .Compétition très exigeante, très belle jamais en trop bien entendu mais qu’ est-ce c' est compliqué.

2) Vous devez savoir qu'actuellement les masters 1000 sont diffusés, en France, uniquement par Orange sport, ce qui a non seulement diminué le nombre de téléspectateurs à regarder le tennis mais aussi atteint directement au porte monnaie de nombreux amateurs de tennis à la tv.
Etes vous sensible à l'impact télévisuel que peut avoir votre sport et pensez vous que ce sport devrait être plus diffusé sur des chaines accessibles à tous? (même si sébastien Grosjean est commentateur sur orange sport).

RG : Encore une bonne question : le tennis est un sport difficile à caser dans une programmation télévisuelle, durée des matchs impossible à déterminer ainsi que plusieurs matchs à montrer. On peut craindre une overdose des chaines accessibles à tous. La chaine payante est donc une bonne solution hormis pour Roland Garros. Le changement a été très brutal. Je crois en plus qu’il faut une box Orange pour recevoir cette chaine. J’espère que le tennis sera bien traité et non considéré comme un produit d’appel dont on se débarrassera par la suite.

MAT8 :

1) Quels sont tes objectifs pour cette saison à part le classement ?

RG : Mes objectifs sont de rester dans les meilleurs mondiaux et d’améliorer mon jeu vers l’avant. Je travaille dur pour cela. La récompense serait de pouvoir participer au Master et de bien figurer à Bercy.

Goonayou :

1) Quelles sont les joueuses les plus mignonnes sur le circuit ? Lesquelles sont les plus sympas ?

RG : Ana Ivanovic. Les plus sympas virginie Razzano et Marion Bartoli

glad18 :

1) Quand tu fais un service volley, c'est toujours une décision tactique bien réfléchi ou tu le fais à l'instinct quand tu le sens bien? (On aimerait que tu en fasse plus ^^)

RG : C’est une décision tactique murement réfléchie mais qui de nos jours vu la qualité des retours n’est pas facile à pratiquer systématiquement.

2) Est-ce que tu penses pouvoir battre tout le monde quand tous tes coups répondent à la perfection??

RG : Tous les joueurs bien classés sur le circuit savent au fond d’eux-mêmes qu'ils peuvent battre tout le monde, je le pense moi aussi.

SOurce

Gasquet plus agressif face aux micros

RM à Cordoue | rmcsport.fr | 16/09/2011

Richard Gasquet a toujours autant de mal à assumer les défaites. Sèchement battu par Rafael Nadal (6-3, 6-0, 6-1), le Biterrois a évoqué en conférence de presse le deuxième jeu du deuxième set comme le tournant du match, un jeu acharné que Gasquet a perdu. Dans les séances de questions-réponses qui ont suivi, Richard Gasquet a montré son agacement. A un journaliste lui demandant s'il avait lâché mentalement à l'issue de ce jeu perdu, Gasquet a répondu : « Je vais t'envoyer sur le terrain contre Nadal et on va voir ce qui va t'arriver ». Dommage que le Français n'ait pas montré autant de répondant et d'agressivité sur le court.

www.rmcsport.fr

Gasquet: ''J'avais vraiment envie de gagner''

Samedi 24 Septembre 2011, 10:19

Richard Gasquet n'est pas parvenu à franchir les quarts de finale sur les courts de Metz. Battu par le Luxembourgeaois Gilles Muller, le Français a reconnu la supériorité de son adversaire, expliquant tout de même que son manque de matchs en salle lui avait été préjudiciable.

R. Gasquet: "Ce qui se fait ressentir, c'est le manque de jeu en indoor (ndlr: courts couverts). Il m'a posé beaucoup de problème car il a vraiment bien servi, il a pris la balle tôt, je n'ai pas réussi à installer mon jeu. Je n'avais pas de temps pour jouer, c'est ce qui a été difficile et il a surtout pu compter sur un gros service. J'avais vraiment envie de gagner, j'aurai vraiment aimé être à cinq partout dans le deuxième set mais ça n'est pas passé loin. Je suis un peu déçu d'avoir perdu mais c'est vrai que ça n'était pas évident, il a fait un gros match"

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Gasquet: "Se rapprocher des meilleurs"

Créé le 19/12/2011 - 17:52, modifié le 19/12/2011 à 17:56

Gasquet: Se rapprocher des meilleursRichard Gasquet a fait le bilan d'une année 2011 marquée par son retour parmi les meilleurs joueurs du monde. "Ce fut une bonne saison pour moi. J'ai réalisé de très bons matches, fait savoir le Biterrois dans un entretien qu'ils nous a accordé. J'ai quand même réalisé quelques beaux tournois. J'ai des regrets sur la fin de saison, mais je suis content d'avoir terminé dans les vingt premiers mondiaux." Aujourd'hui 19e à l'ATP, Gasquet est ambitieux à quelques semaines de la nouvelle saison. "Le but, c'est de se rapprocher des tous meilleurs... Je dois faire de beaux tournois et bien jouer en Grand Chelem."

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Gasquet : «Un retour des choses»

Tennis - AUS

Richard Gasquet profite de l'abandon à 6-4, 6-2, 3-0 de Golubev, épuisé par Youzhny au tour précédent. Le Biterrois se sent d'attaque pour affronter Tipsarevic.


Richard Gasquet s'est économisé avant de retrouver Janko Tipsarevic.

« Richard Gasquet, comment avez-vous vécu ce deuxième tour ?
Je m'attendais à un peu de fatigue de sa part. Youzhny m'a fait du bien. Avec Golubev, ils ont joué cinq heures de match. C'est énorme. La récupération est très difficile. Golubev, ce n'est pas non plus Nadal. Youzhny m'a déjà coûté assez cher : une fois en Coupe Davis où j'ai perdu le pied et une fois ici où j'ai perdu après cinq heures de match. C'est donc un juste retour des choses (sourires). Il m'a servi, c'est bien. Je savais qu'il fallait bien commencer. J'ai pris le premier set et j'ai senti que j'avais accompli le plus difficile.

De votre côté, comment vous sentez-vous ?
C'est toujours bien de passer un tour sans perdre de force. Je n'ai pas puisé aujourd'hui (jeudi) et je vais arriver samedi à 100%. C'est le plus important. Je n'ai plus mal nulle part. J'arrive frais au troisième tour, c'est bien pour la suite. Dès qu'on peut s'économiser dans les Grands Chelems, il faut le faire car les sets sont durs. Le troisième tour, cela commence à devenir intéressant.

Comment appréhendez-vous votre prochain tour contre Janko Tipsarevic ?
Il joue bien et il est très solide. Il est 9e mondial et il mérite sa place car il a fait des gros résultats en fin de saison. Je vais devoir faire un gros match pour le battre, mais je sais que j'en suis capable. »
Recueilli par S.D., à Melbourne

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Australie Gasquet: "Il m'a manqué pas mal de choses"

Créé le 23/01/2012 - 12:12

Battu assez sèchement (6-4, 6-4, 6-1), lundi, par David Ferrer en huitièmes de finale de l'Open d'Australie, Richard Gasquet ne se cherchait aucune excuse. "Il est cinquième mondial et il est vraiment solide de partout, a reconnu le Biterrois en conférence de presse. Il y a eu des petites occasions, je suis bien revenu au deuxième set mais je fais un mauvais jeu à 4-4. Les conditions étaient sèches, il n'y avait pas de vent, ni d'air. Parfois j'étais attentiste, parfois je commettais des erreurs, il m'a manqué pas mal de choses. Néanmoins, je repars d'Australie plutôt satisfait. Après Bercy, je me suis arrêté un mois pour soigner mon coude. Je suis rassuré, je suis à 100%. Maintenant, il me faut rejouer des joueurs aussi forts pour retrouver des repères." Prochain rendez-vous pour Gasquet, le tournoi de Montpellier avant une éventuelle convocation pour la rencontre de Coupe Davis au Canada.

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Experte des courts de tennis, Tatiana Golovin colle chaque mois une personnalité au filet. Aujourd’hui, de l’autre côté, il y a un confrère, Richard Gasquet, qui a naturellement les armes pour y répondre.

L’entretien se déroule chez Lacoste. On se connaît depuis longtemps et on a toujours plaisir à se voir. Et nous avons en commun un très beau souvenir : la victoire en double mixte à Roland-Garros en 2004. J’avais 16 ans et lui 18.

Quel souvenir gardes-tu de notre victoire à Roland-Garros en mixte ?
Je me souviens que sur la balle de match, je t’avais un peu poussée pour smasher à ta place. Je me souviens aussi que tu avais un super coup droit, meilleur que le mien.

À ton avis, que pensent les Français de toi ?
C’est difficile à dire. J’ai l’impression que quand je croise des gens, on me parle toujours de mon revers.

Qu’aimerais-tu que les gens retiennent de toi ?
Que je fais le max, que je n’ai pas la grosse tête et que je leur donne du plaisir.

Comment as-tu géré ta suspension ?
J’ai toujours du mal à croire que ça me soit arrivé. Ce fut dur, ça m’a fait peur. Je me suis dit que je vivais dans un monde de malade. J’étais pris dans un tourbillon. Ça m’a flingué.

Comment occupais-tu ton temps ?
Ce fut assez rapide en fait, mais au début, je ne sortais plus de chez moi. Tout le monde me branchait, c’était assez bizarre. Je n’étais pas du tout préparé. Tu m’aurais posé la question avant, je t’aurais dit qu’il y avait plus de chances que je gagne Roland-Garros qu’un truc pareil m’arrive. Ma passion pour le tennis m’a sauvé. C’est pour le jeu que je suis revenu.

Qu’est-ce qui a changé en toi ?
Je suis moins insouciant, tout peut s’arrêter demain.

Qu’est-ce qui te fait avancer aujourd’hui ?
Les sensations, sentir le public, faire un beau coup. L’ambiance de la coupe Davis aussi. C’est le jeu et les lieux : Roland-Garros, Wimbledon...

Tu as 25 ans. Qu’imaginais-tu plus jeune ?
Je ne me suis jamais imaginé tout ça, ce classement, cette carrière. Je n’ai jamais rien programmé, je n’ai jamais vécu mes journées dans le but d’être numéro 1 mondial. Je profite, j’accumule des souvenirs.

T’intéresses-tu à d’autres sports ?
J’aime beaucoup le foot et le rugby, je connais pas mal de joueurs. J’adore jouer au foot. Je suis gaucher du pied, d’ailleurs...

Quel champion aimerais-tu rencontrer ?
Zidane peut-être, une fois dans ma vie.

Quel est le concert que tu as préféré ces derniers temps ?
Un concert de Johnny il y a deux ans. Avant le spectacle, on avait passé une demi-heure à discuter dans sa loge, c’était vraiment sympa.

Ton restau préféré ?
Un 3 étoiles dans le Sud, tenu par un copain.

Dragueur ou dragué ? Tu attends ou tu vas voir ?
Quand je suis intéressé, je fonce, mais ça n’arrive pas tant que ça. De moins en moins à vrai dire. Quand j’avais 18 ans, c’était différent.

As-tu de mauvaises habitudes ?
Je me ronge les ongles, c’est infernal.

Penses-tu à la retraite, à ce que tu feras après ?
C’est difficile... On verra, j’ai le temps.

Quels sont tes acteurs préférés ?
Jean Reno et Christian Clavier que je trouve vraiment très drôles.

Ta définition du luxe ?
Ne pas compter. Arriver à faire ce que je veux sans me poser de questions. Je ne fais pas vraiment de folies. Mon luxe, c’est juste ça.

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Béziers Richard Gasquet : "Ici, je suis chez moi"

Propos recueillis par LAURENT FRANÇOIS
29/01/2012, 17 h 45 | Mis à jour le 29/01/2012, 17 h 48


Le 19e joueur mondial s’est prêté à une séance de dédicaces et a joué au tennis sur une console de jeux. (Photo OLIVIER GOT)

Aimez-vous revenir à Béziers où vous êtes né ?

J’aime effectivement beaucoup y revenir. Mes parents y habitent et j’y ai deux de mes meilleurs amis. C’est ma ville, même s’il est vrai que j’y reviens rarement, seulement environ tous les trois mois. Je suis chez moi à Béziers. Je connais la ville par cœur. J’ai beaucoup de souvenirs ici.

Que faites-vous quand vous êtes ici ?

Quand je le peux, je vais voir les matches de l’ASBH au stade de la Méditerranée. Ce soir (hier) je vais d’ailleurs y aller. Avant, je jouais aussi pas mal au golf à Saint-Thomas. Mais j’ai eu des petits problèmes à un bras et j’ai préféré laissé tomber un peu. Quand je suis à Béziers, je ne fais rien d’extraordinaire ! J’en profite simplement pour voir mes parents qui sont revenus ici depuis un peu plus d’un an et mes amis.

La vie dans le sud ne vous manque-t-elle pas trop ?

J’habite en Suisse (NDLR : il vit à Neuchâtel) et il est vrai que la vie dans le sud me manque un peu. D’ailleurs, je pense que je vais encore jouer cinq à six ans et qu’ensuite, il n’est pas impossible que je revienne m’y installer. J’aime la vie ici, car elle y est agréable. Et puis j’y suis né !

Est-ce important pour vous de rencontrer vos fans dans des opérations comme celle du Polygone, où vous avez fait une séance de dédicace ?

Quand j’ai l’occasion de le faire et surtout quand c’est chez moi, j’en suis très content. C’est toujours très agréable. D’autant que, comme je suis d’ici, les gens sont toujours très sympas avec moi.

Quel sentiment vous a laissé votre parcours à Melbourne, à l’open d’Australie, où vous avez atteint les huitièmes de finale ?

Je reste sur un très bon sentiment. Je suis satisfait d’avoir joué en deuxième semaine. C’est toujours un très bon résultat d’arriver à ce niveau de la compétition. Je vais maintenant essayer de bien récupérer pour être prêt à jouer à Montpellier, à l’open Sud de France.

Comment vous sentez-vous justement avant le début de cette épreuve ?

Cela ne fait que deux jours que je suis rentré d’Australie, donc je suis encore un peu perturbé. Mais je devrais être prêt, sachant que je vais certainement jouer à partir de mercredi. Je n’ai souffert d’aucun problème physique à Melbourne et je suis très bien mentalement.

Au Polygone, vous avez été sollicité pour jouer au tennis sur console de jeux. C’est difficile ?

Je ne peux pas vous le dire, c’est la première fois que je vais y jouer ! NDLR : le tennisman a été éliminé en moins de cinq minutes par un jeune fan de jeux vidéo.

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Gasquet: « Je suis sûr à 100% que Nadal ne se dope pas »

MARSEILLE (BOUCHES-DU-RHÔNE) DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ÉRIC BRUNA | Publié le 21.02.2012, 18h40


Dans un entretien à paraître mercredi dans « le Parisien - Aujourd'hui en France », Richard Gasquet affirme être «sûr à 100% que Nadal ne se dope pas». | (AFP/BORIS HORVAT)

En marge du tournoi de Marseille, Richard Gasquet a accordé une longue interview à paraître mercredi dans «Le Parisien»- « Aujourd’hui en France». Le Biterrois, n°15 mondial, y balaie de nombreux sujets d’actualité, jette un œil dans le rétroviseur de sa carrière et revient notamment sur la polémique née en Espagne après les sketchs des Guignols de Canal+.

L’ex-n°1 français, aujourd’hui n°4, trouve la réaction des élites ibères disproportionnées mais défend le sextuple vainqueur de Roland-Garros. « On peut comprendre que Nadal soit énervé ! Je suis sûr à 100?% qu’il ne se dope pas, confie Gasquet. C’est un travailleur hors norme, un monstre qui a une capacité d’effort et un mental largement au-dessus de la moyenne. Après, sur ce qu’a dit Noah (NDLR : référence à la « potion magique » évoquée dans les colonnes du Monde en novembre dernier), il faut des preuves pour parler…»

Confronté au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans son affaire de contrôle positif à la cocaïne en 2009, Gasquet est bien placé pour évoquer le cas Contador. « Je n’ai pas suivi toute son affaire mais je sais ce que c’est, souffle-t-il. C’est d’une lourdeur énorme, c’est à mourir. Au début de son dossier, j’ai vu que j’étais pas mal cité par ses avocats. D’un côté, c’était assez drôle. Après, je ne peux pas juger de sa sanction. Moi, j’ai été innocenté à 100%. Chaque histoire est différente. Il a dû se passer quelque chose. En tout cas, je sais ce qu’il a pu ressentir... »

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Tennis - ATP - Estoril : Gasquet était «fatigué»


Richard Gasquet n'a pas assez digéré après sa demi-finale éprouvante. (Reuters)

Quelques instants après sa défaite en finale à Estoril contre Juan Martin Del Potro (6-4, 6-2), Richard Gasquet a rendu hommage à son adversaire. «Juan Martin est un grand joueur. Il a été plus fort que moi, c'est clair», a déclaré le Biterrois. Ce dernier a néanmoins reconnu qu'il était «fatigué, c'est sûr», après sa demi-finale longue de trois heures disputée la veille face à l'Espagnol Albert Ramos.

Déjà battu en finale du même tournoi il y a cinq ans, Gasquet a ensuite ajouté : «Djokovic en 2007, Del Potro cette année, ce n'est pas facile». Déçu, le Français a pourtant conclu sur une ultime plaisanterie, en référence aux dates de ses deux défaites, concédées le jour des élections présidentielles en France. «C'est assez drôle, a-t-il avoué. On va voir si Sarkozy va encore gagner cette fois». (Avec AFP)

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Gasquet : « Dur physiquement »

ES | rmcsport.fr | 18/05/2012

Après avoir sorti Andy Murray jeudi, Richard Gasquet est tombé en quarts de finale du Masters 1000 de Rome face à David Ferrer (7-6, 6-3), ce vendredi. Le Biterrois estime avoir payé les efforts fournis face au Britannique. « J’étais très proche d’empocher le premier set, déclare le Français. A 4-2 dans le tie-break, je donne deux points gratuits et ça me coûte cher. Après, avec la fatigue accumulée hier face à Andy Murray, c’était dur physiquement. Je l’ai pas mal embêté avec mon revers, c’était vraiment pas mal. Je trouve même que la qualité de jeu était supérieure à hier, face à Murray. Mais la programmation ne m’a pas avantagé : finir à 18h30 et revenir à midi, ce n’était pas évident. »

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Gasquet: "Prêt physiquement pour aller loin"

Tennis - Roland Garros

Richard Gasquet a confirmé que sa préparation sur terre battue pouvait lui permettre de relever le défi physique dans ce tournoi. Vainqueur de Jurgen Zopp en trois manches, le Biterrois tentera de valider ses bonnes sensations face à Grigor Dimitrov.

"Je ne le connaissais pas du tout, il était assez dangereux, il tapait fort la balle. Ce n'était pas facile. J'aurais pu y laisser un set. Un premier match sur le Central est toujours difficile. C'est un bon match pour moi. En tout cas physiquement, je suis prêt pour aller loin dans ce tournoi."

"Dimitrov, mon prochain adversaire, joue très bien, je me suis souvent entraîné avec lui. Dans les mecs qui ne sont pas têtes de série, c'est l'un des plus difficiles à affronter. Il va falloir faire un grand match pour le battre, il a vraiment beaucoup de talent. Il arrivera dans les dix premiers mondiaux, c'est sûr."

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Tennis - Roland Garros (H) : Gasquet : «Aller plus loin»

Auteur d'un bon match contre Tommy Haas samedi, Richard Gasquet ne veut pas se contenter de ça. Il tient à continuer sa route, et cela passera par l'obstacle Andy Murray en huitièmes.



«Richard Gasquet, pensez-vous qu'il y avait la place pour gagner en trois sets ?
Il a quand même très bien joué au début. Sur le premier set, il jouait mieux que moi, il était plus fort. Je me suis fait breaker d'entrée, ça m'a mis tout de suite la pression. Il servait bien, et puis il a quand même énormément de talent. Ce qui m'a fait du bien, c'est de breaker au deuxième, à 2-2. Je pense que j'ai beaucoup mieux retourné, j'ai essayé d'avancer plus. C'est ce qui a fait la différence. Dans la première manche, j'étais beaucoup plus loin. Je savais aussi que j'étais plus frais que lui. Et j'ai super bien joué sur les deux derniers sets, c'était du beau tennis.

Le dernier joueur qui a mis 6-0 à Haas a gagné le tournoi (Roger Federer en 2009): ça vous inspire ?
Oui, ça inspire. Mais bon là il faut déjà que je batte Murray. Ensuite ce sera certainement Ferrer, Nadal et Djokovic. Donc oui, je suis inspiré, mais ça ne va pas être facile (sourire).

Est-ce que vous pensez que c'est votre match le plus abouti depuis le début du tournoi ?
C'était un beau match oui. Au premier set, ça n'avançait pas beaucoup, je jouais loin, très lifté. Il y avait un peu de stress. Le court était plein, j'avais à coeur de bien faire. Et quand j'ai réussi à breaker dans le deuxième, ça m'a ouvert la porte. J'ai mieux servi. J'ai fait quelques grands coups au troisième. Mais le match contre Dimitrov avait été très dur aussi, il avait très bien joué. C'était une belle performance de le battre, étant donné son niveau.

«Depuis que je suis né, on s'emballe. A peine j'étais dans dans la poussette qu'on s'emballait. Donc ça va, j'ai l'habitude avec ça, il n'y a pas de problème.»

Et justement, sur ces fameux coups qui ont enflammé le public, ça a dû vous faire plaisir d'entendre ces réactions ?
Oui, c'est clair. C'est Roland-Garros, il y avait beaucoup de monde, il faisait beau... Mais maintenant, il y a un autre match qui se profile. Je suis en deuxième semaine, c'est bien, mais il ne faut pas s'arrêter là, il faut aller plus loin.

Vous étiez déjà arrivé en huitièmes l'année dernière. Etes-vous dans un état d'esprit différent ?
J'avais bien joué avant d'arriver l'an dernier. A Rome j'avais battu Berdych et Federer. Mais là j'arrive plus frais. En plus c'était la première fois que j'étais en deuxième semaine, mentalement j'étais plus fatigué. Physiquement aussi car le match contre Bellucci m'avait entamé. Là, j'ai lutté contre Dimitrov mais aujourd'hui je n'ai pas puisé dans mes réserves. Je suis mieux physiquement.

Comment abordez-vous cette rencontre contre Andy Murray, que vous avez battu à Rome récemment mais qui vous avait battu à Roland-Garros en 2010 ?
Je ne suis pas favori. Il m'a battu aussi à Wimbledon l'an dernier. Il vaut mieux le jouer sur terre que sur herbe. C'est un grand joueur, il est dans les quatre meilleurs depuis un petit moment. A moi de faire un gros match, d'essayer d'avancer dans la balle. Je devrais jouer sur un grand court, avec le public derrière moi... Il faudra tout donner, pour avoir zéro regret.

Vous avez marqué 14 jeux de suite, avec des superbes coups dans les deux derniers sets, mais vous calmez le jeu. Vous avez peur que les gens s'emballent?
Depuis que je suis né, on s'emballe. A peine j'étais dans dans la poussette qu'on s'emballait. Donc ça va, j'ai l'habitude avec ça, il n'y a pas de problème (sourire). Le plus important c'est que je donne le maximum.»
Recueilli par Fabrice BOSSET, à Roland-Garros

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Tennis-ATP-Toronto : Gasquet, «très difficile»

Déçu, Richard Gasquet a reconnu la supériorité de Novak Djokovic lors de cette finale de Toronto. Le Serbe, lui, n'a pas caché que cette victoire lui faisait du bien au moral.


Richard Gasquet est tombé sur plus fort que lui. (Reuters)

Richard Gasquet : «C'était très difficile. C'est dommage que je ne fasse pas ce premier jeu car il avait mal commencé, mais je ne pense pas que cela se soit joué sur un jeu. Il est très fort, il ne fait aucune faute, son retour et son revers sont exceptionnels. C'était difficile de ne pas se laisser prendre par l'événement, cela faisait six ans que je n'avais pas fait une finale dans un aussi gros tournoi et j'ai senti le poids. Et puis, il y a eu la fatigue aussi. J'ai fait une série catastrophique à partir du milieu du premier set et j'ai fait un très mauvais jeu de service à 4-3 pour lui dans le premier. C'es très dur contre lui, il hausse son niveau de jeu à chaque fois. Ca restera quand même un bon tournoi et une très belle semaine. J'ai battu trois joueurs très forts (Berdych, Fish et Isner) et je vais rentrer dans le top 15. Je suis déçu mais tout va bien.»

«Les défaites aux JO ont été plus dures à digérer que celle de Wimbledon, mais elles m'ont donné encore plus envie de venir ici pour conquérir le titre», Djokovic

Novak Djokovic : «Le début de match a été très serré mais je crois que j'ai très bien servi aujourd'hui (83% de points gagnés sur son service). Je n'ai pas essayé de forcer ma première balle mais j'ai essayé de la placer pour ensuite m'ouvrir le court. J'ai été très agressif pour venir au filet. J'ai fait ce qui était prévu avant le match et j'ai fait un break capital à 4-3. Cela a été une grande semaine pour moi. Un peu spéciale quand même car je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'habituer à la surface à cause des JO, mais je n'ai jamais pensé ne pas venir ici. Les défaites aux JO ont été plus dures à digérer que celle de Wimbledon, mais elles m'ont donné encore plus envie de venir ici pour conquérir le titre. Je n'avais plus gagné de finale depuis Miami et la saison sur dur commence très bien.»
R. Te, à Toronto

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Tennis-US Open : Gasquet: «ça reste dangereux»

Richard Gasquet, vainqueur de Klahn en trois sets, ne se plaint évidemment pas de son tableau jusque-là. Il sait que sa route vers les huitièmes est bien dégagée. Mais le Français se méfie quand même.


Richard Gasquet au 3e tour à New York. (Reuters)

«Richard Gasquet, vous continuez à très bien profiter de ce tableau...
Oui, c'est clair que je préférais affronter Bradley Klahn que Melzer. Mais il l'avait battu donc il fallait quand même se méfier. C'est le match où tu as tout à perdre. J'étais par moments un peu crispé alors c'est toujours dangereux. Le score est flatteur (6-3, 6-3, 6-1) car il a joué un meilleur deuxième set que moi et ça aurait facilement pu faire un set partout. Là, on ne sait jamais ce qui peut se passer. A deux sets à rien pour moi, j'étais bien devant, ça devenait plus simple. J'ai été globalement solide et je m'en sors en deux heures sous cette chaleur ce qui est très bien.

Physiquement, tout est-il rentré dans l'ordre ?
Je suis encore dans le riz (sourire) mais ça va bien mieux qu'il y a deux jours. Si ça continue de gagner comme ça on va continuer ! Là il faisait quand même très chaud mais j'ai bien tenu.

«Je n'ai en revanche jamais vu Steve Johnson de ma vie, je ne sais rien de lui donc même si c'est un bon tableau ça reste dangereux.»

Vous retrouvez encore un Universitaire américain au troisième tour (Steve Johnson). Encore un match où vous serez le grand favori. Comment l'abordez-vous?
C'est étonnant de voir ces joueurs d'université débarquer, jouer très bien et sortir de bons joueurs. C'est un beau système, c'est vraiment impressionnant. Ils sortent ils ont 22 ans, sont donc encore jeunes pour le circuit et ça marche, on l'a aussi vu avec John Isner. Je n'ai en revanche jamais vu Steve Johnson de ma vie, je ne sais rien de lui donc même si c'est un bon tableau ça reste dangereux. Il n'aura rien à perdre, doit être euphorique et il jouera avec le soutien du public donc il faudra bien servir, être aussi solide qu'aujourd'hui. Seb (Grosjean, son coach) va essayer de trouver des infos. Ce n'est pas facile et je ne ferai aucun excès de confiance car ça mène souvent à la défaite.»
Recueilli par Carole BOUCHARD, à New York

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