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Sujet: Re: Articles divers Mar 8 Juil 2008 - 14:15
Adeline, j'aime bien la troisième photo
masha-rafa
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Sujet: Re: Articles divers Mar 8 Juil 2008 - 15:53
La fiesta du tennis espagnol
Le tennis espagnol est actuellement au sommet grâce à Rafael Nadal, vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon cette année. Mais derrière l’ogre majorquin se cache une génération dorée qui squatte aujourd’hui le haut du classement mondial.
par Maxime Arnou, le 08-07-2008
Le tennis espagnol se porte bien, très bien même. Preuve en est le nouvel exploit de son meilleur représentant, le jeune mais déjà énorme Rafael Nadal (22 ans). Le joueur majorquin vient en effet de remporter le tournoi de Wimbledon en battant en finale l’ex-maître des lieux, le numéro un mondial Roger Federer, qui restait sur 64 victoires d’affilée sur gazon. Une très grosse performance qui s’inscrit dans la lignée de son début de saison. Le gaucher a en effet déjà remporté six titres cette année : outre sa victoire à Roland-Garros (où il n’a jamais perdu) et donc à Wimbledon, Nadal s’est imposé lors de deux Masters Series (Monte-Carlo et Hambourg). Il a également gagné à Barcelone et a glané son premier titre sur gazon au Queen’s, juste avant le Grand Chelem londonien. Il est aujourd’hui confortablement installé en tête de la Race et n’est plus qu’à 545 points de Federer au classement technique. Les résultats de Rafa sont effectivement en constante progression depuis deux ans : sa saison ne se limite plus aux tournois disputés sur terre battue, et le natif de Manacor est maintenant capable d’être plus régulier sur une année entière. Et il n’est pas le seul.
Beaucoup de joueurs de haut niveau
En effet, d’autres tennismen espagnols occupent cette saison le haut de l’affiche dans le sillage du matador. La jeune génération (Almagro, Granollers) est aujourd’hui arrivée au niveau de la génération intermédiaire (Ferrer, Verdasco, Robredo, Lopez). Et la vieille garde, symbolisée par Carlos Moya, 32 ans et vainqueur de Roland-Garros en 1998, est toujours présente. Parmi les soixante premiers de la Race, on dénombre aujourd’hui pas moins de onze tennismen ibériques ! Si le Masters de Shangai, compétition qui réunit en fin de saison les huit meilleurs joueurs du monde, commençait demain, trois joueurs espagnols y seraient conviés : outre le numéro un Rafael Nadal, David Ferrer (n°4) et Nicolas Almagro (n°7) seraient en position de disputer le tournoi. Il faut dire que les Espagnols ont cette année tendance à s’approprier la majorité des titres mis en jeu : en plus des victoires de Nadal, Ferrer s’est imposé à s-Hertogenbosh et à Valence, Nicolas Almagro a dicté sa loi à Acapulco et à Costa Do Sauipe tandis que Marcel Granollers s’est adjugé le tournoi de Houston. Sans parler de la finale de Robredo à Varsovie ou de celles de Ferrero à Auckland et de Verdasco à Nottingham…
Un tennis plus complet
Tous ces résultats montrent une chose : la règle qui voulait que les Espagnols ne gagnent que sur terre battue est aujourd’hui transgressée. Les tennismans latins sont à présent capables d’être compétitifs sur d’autres surfaces. Nadal a atteint les demi-finales de l’Open d’Australie et la finale à Chennai en début d’année, deux tournois disputés sur surface rapide. Même s’il est le seul Espagnol à réussir sur ce revêtement particulier, le gazon commence aussi à devenir le jardin des Ibériques. La victoire de Ferrer à s’Hertogenbosh et la récente finale de Verdasco à Notthingham, pendant que Nadal remportait Wimbledon, prouve que l’herbe peut à l’avenir devenir un terrain de prédilection pour ces derniers. Même s’il y a peu de chances de voir un joueur espagnol pratiquer un tennis d’attaquant, le lift de fond de court caractéristique des représentants ibériques et dominateur sur terre battue peut s’adapter au gazon, comme l’a prouvé Nadal. De plus, la combativité dont font preuve les tennismen espagnols est elle valable sur tous les types de surface. Les méthodes de formation semblent aussi avoir atteintes un niveau proche de l'excellence. Ce n'est pas un hasard si Roger Federer a pendant un moment fait appel à un coach espagnol, José Higueras, pour améliorer son jeu déjà presque parfait. Le prochain grand-rendez-vous du tennis espagnol sera la Coupe Davis en septembre, où l'équipe d'Emilio Sanchez-Vicario accueillera les Etats-Unis en demi-finale, peu après l'US Open. Un tournoi sur surface rapide où, sur la lancée de leur début de saison, les Nadal et autre Almagro pourraient bien créer la surprise...Mais en serais-ce vraiment une?
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Sujet: Re: Articles divers Ven 11 Juil 2008 - 15:58
J'ai déplacé caro ca à se palce dans le topic Xisca
Et de plus, les nouveaux s'inscrivent que pour ca donc j'ai foutu la section concernant en privée
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Sam 12 Juil 2008 - 17:11
Ce genre d'infos est-ce qu'on pourrait les mettre dans Off Court s'il vous plaît j'ai déjà mis un article sur ca aussi là bas je déplace y'a aussi un topic articles divers
EDIT: Déplacé
Nanou74
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Sujet: Re: Articles divers Sam 12 Juil 2008 - 17:22
desolée adeline à partir de maintenant je vais lire tous les nouveaux messages avant de poster mes articles
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Sam 12 Juil 2008 - 17:23
Sans souci nanou
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Jeu 17 Juil 2008 - 21:12
Nadal défend les juniors de son pays face au président de la fédé
Jeudi, 17 Juillet 2008 17:03 Pierrick Ancel
« Il a toujours voulu être le protagoniste car il se croit le numéro 1 du tennis espagnol ». Voilà comment Rafa Nadal parle du président de la fédération espagnole, Pedro Muñoz. Des tensions entre ce dernier et l’équipe de coupe Davis sont à l’origine de la discorde, qui enfle depuis que Muñoz a décidé d’exclure Carlos Boluda et Javier Marti du Championnat d’Europe par équipe des moins de 16 ans pour des raisons de gros sous, alors que ces derniers ont terminé respectivement 1er et 2ème de la classification européenne la saison passée.
Le président de la fédération exige que les jeunes jouent avec les sponsors de la fédération et renoncent aux contrats qu’ils avaient préalablement signés avec Nike. Seulement, le contrat proposé par la fédération est très insuffisant (entre 4500 et 6000€ plus 5 voyages par an) alors que les frais engagés par les parents, et couverts par Nike, sont d’environ 75 000€.
Carlos Moya réclamait il y a quelques jours que les jeunes soient traités comme des professionnels et n’aient que leurs couleurs à adapter (ils doivent jouer en rouge), mais Muñoz fait la sourde oreille… Et Rafa Nadal de conclure : « je lui dis qu’il se trompe, car le n°1 d’Espagne, c’est tous ceux qui font que le pays triomphe ».
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Sujet: Re: Articles divers Ven 18 Juil 2008 - 9:47
Mais c'est vraiment un gros connard Ils vont pas bientôt le remplacer ?
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Ven 18 Juil 2008 - 10:52
Le mec il "nique" (pardon pour ce vocabulaire trivial ) les deux meilleurs espoirs de son pays mais c'est pas grave c'est mieux comme ca
Les élections doivent avoir lieu dans pas longtemps j'crois pendant les JO espérons qu'il dégage mais nul doute à mon avis
didine17
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Sujet: Re: Articles divers Ven 18 Juil 2008 - 11:02
Alors c'est pour bientôt, heureusement.
*marion*
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Sujet: Re: Articles divers Sam 19 Juil 2008 - 18:11
Pffff mais quel con franchement! Qu'il se barre!
Carla04
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Sujet: Re: Articles divers Mer 23 Juil 2008 - 9:30
Nadal prêt pour la surface dure
Le mardi 22 juillet 2008
«Je me sens bien, je suis heureux. Je connais la meilleure saison de ma vie, donc si je ne me sens pas bien maintenant, je ne me sentirai jamais bien.»
Rafael Nadal, champion de Roland-Garros et de Wimbledon, entreprend la Coupe Rogers et sa saison de surface dure dans d'excellentes dispositions, tant psychologiques que physiques, s'il faut en croire ses paroles lors de sa conférence de presse d'avant-tournoi, hier midi, au Rexall Centre de Toronto.
Moins bavard que son éternel rival devant la gente médiatique (peut-être parce qu'il est moins à l'aise en anglais), Nadal a assuré qu'il était en excellente forme, malgré le calendrier «incroyable, vraiment difficile» de l'ATP.
Et s'il ressent une quelconque pression à la suite de sa victoire épique à Wimbledon, il n'en montre aucun signe.
Son jeu sur surface dure, la surface qui lui va le moins, ne semble pas l'inquiéter. «On ne sait jamais combien ça prendra de temps pour s'ajuster. Mais je suis prêt à jouer sur le dur», a dit l'Espagnol.
Rafa n'a remporté que cinq tournois sur le dur depuis le début de sa carrière, dont la Coupe Rogers 2005 présentée à Montréal. L'ancien numéro un mondial Boris Becker remarque toutefois que Nadal a fait du chemin, beaucoup de chemin.
«Nadal a amené son jeu sur gazon à un niveau auquel personne ne s'attendait, a dit l'Allemand, champion du tournoi torontois en 1986. Je pense même qu'il faut s'attendre à de grosses améliorations sur la surface dure. Il a un bien meilleur service et un meilleur positionnement sur cette surface.»
Si Nadal réussit à faire juste un peu mieux que Federer sur surface dure, il pourrait enfin parvenir à prendre ce que le Suisse a de plus précieux: son trône de numéro un mondial. C'est que Federer a énormément de points à défendre durant les prochains mois, comparativement à Rafa.
«J'ai moins de points à défendre, mais il joue bien sur ce genre de surface, a noté Nadal. Ce n'est rien de nouveau pour lui de défendre beaucoup de points.»
Pour l'instant, Nadal préfère penser à court terme. «Je veux être numéro un, c'est sûr, mais actuellement, je veux seulement jouer un très bon tournoi ici à Toronto», a ajouté le Majorquin.
«Je suis encore numéro deux»
Nadal refuse de se considérer comme l'homme à battre sur le circuit. «Premièrement, je ne dirai jamais quelque chose comme ça sur moi. Deuxièmement, je ne pense pas que je suis l'homme à battre. J'ai une bonne saison, mais si j'avais perdu cette finale de Wimbledon, les choses n'auraient pas changé. Je suis content de la manière dont je joue, mais je suis encore le numéro deux et j'ai toujours la même motivation à améliorer mon tennis.»
Nadal soutient qu'il peut devenir encore meilleur, non seulement sur le dur, mais aussi sur la terre battue. Dimanche, Federer assurait ne pas avoir atteint le sommet de son jeu, qu'il pouvait lui aussi encore s'améliorer.
Si tout cela est vrai, le Suisse et l'Espagnol nous offriront encore de grands matchs, et peut-être même dès dimanche à la Coupe Rogers.
Nadal commencera son tournoi contre le gagnant du match entre le Canadien Peter Polansky (276e au monde) et un joueur issu des qualifications, Jesse Levine (123e). Polansky devait affronter le Chypriote Marcos Baghdatis (32e), mais celui-ci s'est retiré en raison d'une blessure au poignet.
Les Jeux olympiques
Nadal joue aussi en double avec son compatriote Tommy Robredo. «Je me concentre sur le simple, a souligné Nadal. En double, je vais essayer de faire du mieux que je peux, mais c'est différent. C'est un peu de pratique pour essayer de bien jouer durant les Jeux olympiques.»
Pour Rafa, l'or olympique ne vaut pas autant qu'un titre du grand chelem. «Je pense que les tournois du grand chelem sont quelque chose de spécial. Les Olympiques, c'est quelque chose d'important, mais probablement que ça vient tout juste après le grand chelem.
Roger Federer a une autre vision de la chose. «Pour moi, une médaille d'or a maintenant autant de valeur qu'un titre majeur. C'est peut-être parce que j'ai déjà 12 titres du grand chelem.»
Allons-y d'une prédiction: si Nadal et Federer s'affrontent en finale du tournoi olympique de simple, la médaille d'or aura un goût délectable pour qui l'emportera.
Rafael Nadal (5830 points ATP) pourrait détrôner Roger Federer (6600 points) s'il connaît un peu plus de succès que Federer au cours de la saison de dur. Voici l'horaire des tournois jusqu'au U.S. Open (outre les Olympiques) et le nombre de points que Nadal et Federer ont à défendre. On remarque que le premier a tout à gagner, alors que le second a beaucoup à perdre.
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Sujet: Re: Articles divers Mer 23 Juil 2008 - 19:47
Merci beaucoup :-)
raf' 4 ever
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Sujet: Re: Articles divers Mer 23 Juil 2008 - 21:55
merci
Rafaelito
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Sujet: Re: Articles divers Jeu 31 Juil 2008 - 21:40
Nadal voudrait moins de dur
Jeudi 31 juillet 2008 - 21:11
L'Espagnol Rafael Nadal, N.2 mondial, a reproché à l'ATP d'intégrer trop de tournois sur dur dans son calendrier, surface à ses yeux la plus éprouvante.
"Les responsables de l'ATP veulent qu'on joue toujours plus de tournois sur ce genre de surface. Mais elle est vraiment difficile pour le corps. Tout le monde joue avec des bandages. Nous n'avons pas tous les mêmes blessures mais on en voit beaucoup avec des problèmes de genoux ou de pieds", s'est plaint le Majorquin, membre du comité des joueurs de l'ATP.
"C'est une grosse erreur, à mon avis, de la part de l'ATP, a ajouté Nadal, qui lorgne sur la place de N.1 mondial de Roger Federer. Il suffit de voir combien de joueurs ont été blessés ces derniers mois. Il faut savoir si on va dans la bonne direction ou pas."
En plus de l'Open d'Australie et de l'US Open, quatre des huit tournois Masters Series, la catégorie juste en-dessous des Grands Chelems - se déroulent sur dur: Indian Wells, Miami, Canada (Toronto ou Montréal) et Cincinnati.
Et l'ATP veut déclasser du tournoi sur terre battue d'Hambourg, comptant pour les Masters Series, ce qui a suscité une vive réaction des meilleurs joueurs (Federer, Nadal et Djokovic) et vaut à l'ATP un procès de la part des organisateurs allemands qui réclament 75 millions de dollars de dédommagement.
Nadal est actuellement sur une période faste, avec cinq titres remportés de rang (Hambourg, Roland-Garros, Queen's, Wimbledon et Toronto).
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Sujet: Re: Articles divers Ven 1 Aoû 2008 - 9:26
Et il a raison ...
Perso j'suis pas contre un peu plus de gazon au détriment du dur
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Sam 2 Aoû 2008 - 8:22
Et ben j'ai qu'une chose à dire
Même si très franchement j'aurais jamais cru que ca arriverait si tôt En tout cas il le mérite alors
*marion*
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Sujet: Re: Articles divers Sam 2 Aoû 2008 - 10:04
Moi non plus je ne m'attendais pas à ça cette semaine :-) Mais tant mieux, il a tellement bien joué cette saison que cette place, il la mérite amplement!
masha-rafa
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Sujet: Re: Articles divers Sam 2 Aoû 2008 - 12:03
Cyrielle a écrit:
Non, pas plus de responsabilité qu'avant. J'essaie toujours de faire du mieux possible pour représenter mon sport, pour le faire progresser. Maintenant il va falloir poursuivre. Dès les Jeux Olympiques et l'US Open. J'aurai éventuellement le temps de célébrer à la fin de saison, après la Coupe Davis.» (AFP)
C'est bien ca mon chouchou! Ne pas se prendre la tête!
didine17
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Sujet: Re: Articles divers Lun 4 Aoû 2008 - 7:15
J'ai pas pu le faire avant (privée d'ordi ) donc ça y'est je viens féliciter Rafa pour sa future place de n°1, ça fait plaisir tous ces articles. Mais je m'emballerais vraiment le 18
Adeline
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Sujet: Re: Articles divers Lun 18 Aoû 2008 - 8:23
Alors
Le titre du dernier paragraphe il est vachement dur pour Fed je trouve j'aurais pas osé perso
Sunny-sunshine
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Sujet: Re: Articles divers Mar 19 Aoû 2008 - 9:12
Rafael Nadal : né pour être champion
Le Lundi 18 Août 2008, 18h39
Après sa victoire sur Federer à Wimbledon, Nadal lui a simplement dit: «Bon tournoi. Désolé.» Pourquoi? lui a-t-on demandé. «Parce que je sais à quel point c’est difficile de perdre une finale comme celle-là.»
Tout vient à point à qui sait attendre. Le proverbe a beau être un peu cliché, il s’applique bien à Rafael Nadal, qui met fin aujourd’hui au long règne du roi Roger, après avoir été pendant trois ans le premier prétendant au trône.
Beaucoup se seraient énervés d’être resté si longtemps deuxième malgré cinq titres du Grand Chelem. «Je suis un très bon deuxième. Ce qui veut dire que le no 1 est extraordinaire», a-t-il inlassablement répété à tous ceux qui lui demandaient s’il était frustré de ne pas occuper le premier rang. Ce n’était pas de la fausse modestie. Rafa a une admiration sincère pour Roger Federer, ce grand champion dont il est devenu très tôt la bête noire.
Tablant sur sa jeunesse, Nadal savait qu’il finirait bien par lui succéder. En attendant, il en a profité pour améliorer son jeu. Il avait déjà un coup droit redoutable, la rapidité, l’endurance et un mental d’acier. Il a peaufiné son revers, un coup défensif dont il a fait un coup d’attaque. Il a travaillé son service. Il a amélioré ses volées.
À tel point que l’Extraterrien est devenu l’Extraterrestre. Lui qui ne gagnait que sur terre battue triomphe maintenant sur toutes les surfaces. Après un quatrième titre à Roland-Garros, il a enlevé Queen’s et Wimbledon sur herbe et Toronto et Pékin sur dur.
À 22 ans, il devient le 24e joueur à occuper la première place depuis la création du classement de l’ATP en 1973. Plusieurs, écrasés par le prestige de ce rang, l’ont occupé très peu de temps. Ce ne sera pas le cas de Nadal, né pour être champion.
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Sujet: Re: Articles divers Mer 20 Aoû 2008 - 10:52
Rafael Nadal, «el fenomeno»
Irina de Chikoff 19/08/2008 | Mise à jour : 21:37
En remportant le tournoi olympique à Pékin, le nouveau numéro un mondial poursuit une saison riche en victoires.
PORTRAIT - À 8 ans, Rafael Nadal gagne sa première compétition. À 16 ans, il intègre le circuit mondial ATP. Six ans plus tard, lundi dernier, il se hisse à la première place. La veille, il était sacré par l'or olympique.
Au fond, sa mère ne s'est jamais habituée au visage de Rafael Nadal sur les courts de tennis. Ana Maria sait bien qu'il s'agit de son fils, son Rafa aux yeux noirs et aux boucles brunes, mais le corsaire qu'elle voit rugir, bondir, tailler dans les chairs comme si sa raquette était un sabre d'abordage, l'étonnera toujours. Comment un garçon au sourire encore si enfantin, peut-il se transformer en Rambo, le visage dévoré de tics, le regard assassin, la bouche qui se crispe avec l'envie de mordre son adversaire ?
À Pékin aussi, le contraste était frappant entre le jeune homme rieur, chahuteur, un rien espiègle qui faisait son entrée dans le stade olympique au milieu des autres athlètes espagnols et le combattant, agressif, rageur, implacable, qui a décroché la médaille d'or. Il la voulait. Qui aurait pu l'empêcher de gagner ?
Tous les joueurs de tennis n'offrent pas de tels contrastes. Les uns sont aériens, élégants, inventifs, d'autres réguliers, presque mathématiques, quelques-uns bûcheronnent. Rafael, lui, se métamorphose. Il mute. Et sur la terre ocre, le gazon ou un ciment, il devient un personnage de science-fiction, gladiateur des galaxies lointaines ou bien Blek le Roc affrontant des bêtes sauvages au fin fond d'une sombre forêt. Un jour Apache prêt à vous scalper, le lendemain pirate des Caraïbes montrant ses dents, vorace. Ogre. Centaure. Mais aussitôt qu'il enlève son bandeau, les masques tombent à terre, se brisent en mille morceaux et Rafa redevient le fils de sa mère. On imagine Ana Maria poussant à chaque fois un soupir de soulagement.
Des deux images que montre le numéro 1 du tennis, laquelle est la plus juste ? On devine la réponse que pourrait faire sa mère, mais lui-même, lorsqu'il visionne ses matchs, se reconnaît-il ? Ou bien ne voit-il que le slice pas assez tranché, le revers trop coupé ou un service qu'il aurait pu mieux claquer ?
Il n'est pas impossible non plus que Rafa s'amuse d'être double, multiple, changeant. Tous les enfants aiment se déguiser. Et faire Hou ! Pour surprendre. Lui montre le poing et les muscles de ses bras, bien dégagés par le débardeur. Il saute comme un léopard. Un tigre. Un lion. C'est drôle de paraître méchant quand on ne l'est pas. Lorsque, tout au contraire, on n'aime rien tant qu'aller pêcher en mer et regarder pendant des heures, sans penser à mal, le bouchon. Soudain, il plonge. Un poisson a mordu ! On mouline, on mouline. On ne songe plus à rien. Et puis, quand le soleil décline, on revient doucement à Porto Christo retrouver les siens. Pour s'attarder sur une terrasse.
Rafael Nadal est né sur une île des Baléares. Dans un village. Manacor, à une cinquantaine de kilomètres de Palma. Au début, il voulait faire du foot et, selon son oncle Miguel Angel, il avait même un bon pied droit. En réalité, très vite, la famille de Rafa, qui compte plusieurs sportifs, a réalisé les qualités physiques exceptionnelles de l'enfant. Et comme un autre de ses oncles, Toni, s'occupait du club de Manacor, Rafa a commencé à jouer. Il avait 4 ans. À 8 ans, il remportait sa première compétition officielle, celle des Baléares.
Depuis, il n'a jamais cessé de gagner des tournois. En 2002, il vient d'avoir 16 ans, Rafa intègre le circuit mondial ATP après avoir atteint une place de demi-finaliste junior à Wimbledon. À 17 ans, il figure parmi les 100 meilleurs du monde. À 19 ans, il remporte le tournoi de Roland-Garros.
On le revoit, les bras en croix, sur la terre rouge. Le bonheur c'est quoi ? Rafael Nadal ne se lance jamais dans de grandes tirades. Il s'exprime sobrement. Avec une extrême courtoisie. Une politesse d'un autre temps. Celle qu'on cultive chez les Nadal depuis au moins le XIVe siècle. Il répond à toutes les questions, signe des autographes. Mais ne se hausse pas du col. Ne joue pas les stars. Ce n'est pas dans son tempérament. De toute façon, le clan veille à ce que «Biturbo» garde la tête froide.
Rafael n'est pas un enfant de nulle part. Ou un rebelle. Ses racines sont profondes. Sa famille a toujours été aisée. Sur l'île de Majorque, la vie est facile. Elle coule de source. Rafa ne pose pas de problèmes à ses parents. Il ne s'entête pas non plus à répondre à des questions insolubles. Il va son bonhomme de chemin. Irrémédiablement normal. Mais alors, cette incroyable énergie, où la puise-t-il ?
Chaque être a un secret. Celui de Rafaelest sans doute dans son équilibre mental allié à une force physique exceptionnelle. Pieds sur terre. Tête sur les épaules. Des copains d'enfance. Le fenomeno est ancré, amarré. Il ne démâtera pas lorsque la vie deviendra nomade. Et entre deux tournois, il reviendra toujours au port. Où il ne sera jamais considéré comme une bête curieuse.
Perdre ? Ça lui arrive. Mais Rafa ne s'attarde jamais très longtemps sur un échec. Gagnant fair-play, il est aussi un bon perdant. Après tout, le tennis n'est qu'un jeu.
Une épreuve aussi. Parce qu'il faut apprendre la souffrance. Et l'apprivoiser. Tous les joueurs de haut niveau traînent des blessures. Leur corps soumis à des tensions extrêmes s'use parfois trop vite. La chair proteste. Rafael a pris l'habitude d'écouter ses genoux, ses jambes, ses épaules. À les ménager. À les soulager. En criant parfois «Vamos !». Comme à des amis. Pour les entraîner. Vers où ?
Il ne semblait pas pressé de devenir le numéro 1 du tennis mondial. Sans cesse, il cédait le pas à Roger Federer. On avait même l'impression qu'il ne souhaitait pas le dépasser. Par respect pour un aîné qu'il admire ? Par sagesse ? Peut être. Lorsqu'on est le premier, la solitude pointe vite. Elle devient presque fatale. Personne ne vous ouvre plus le chemin. Personne ne fait écran avec l'au-delà des choses. Il faut commencer à attendre. Quoi ? D'être détrôné. Donc de devenir adulte.
Rafa n'a pas fait d'études, mais il a l'intelligence de ceux qui, très jeunes, perçoivent la fragilité d'une vie, d'une gloire. Il aime la compétition et se battre, sans lâcher un seul point. Pour vivre chaque instant, chaque seconde comme si elles étaient uniques. Comme si au zénith de sa propre puissance, il allait devenir immortel. C'est alors que son visage se transforme. Que ses yeux sont deux braises de feu. Et qu'il ressemble à un fauve.
Parce qu'il a vu tous les grands joueurs décliner, pas à pas ou peu à peu, Rafael sait que sa propre force, un jour, va décroître. Dans trois ans, dans quatre ans ou dans six ans. Peu importe. Il ne veut pas se projeter aussi loin. Trop en avant. Il ne demande qu'une chose : conserver sa place au moins jusqu'à la fin de l'année. Il ne s'agit pas de modestie. Juste de lucidité. Depuis 2005, Rafael remporte tous les ans, le Tournoi de Roland-Garros. Cette année, il a aussi gagné Wimbledon et il arrive à l'US Open avec la médaille d'or des JO.
Si on écoute les autres joueurs de tennis, Rafael est devenu quasiment imbattable. Injouable. Ils disent de lui «c'est une bête», il est «énorme» ou encore c'est un «Diesel de luxe». Lui, il sourit. Parfois un peu tristement. Il ne ressemble plus du tout à Terminator, Rambo ou le combattant d'une guerre des étoiles. Il n'est plus que le fils de sa mère. Un adolescent.