Wimbledon > Nadal était trop fort

Par Pauline Dahlem, lundi 28 juin 2010 à 21:29

Rafael Nadal n'a laissé aucune chance à Paul-Henri Mathieu en huitièmes de finale. L'Espagnol s'impose en 3 sets secs (6/4 6/2 6/2). Il sera opposé à Robin Söderling en quarts de finale.

On attendait beaucoup de ce match. On espérait presque un combat, du suspense. Cela s'est traduit par un cavalier seul de l'Espagnol qui a littéralement étouffé Paul-Henri Mathieu. Trop fort le Majorquin. A l'échange, en revers, en cadence, dans le petit jeu, en chip, Rafa n'a laissé que des miettes au Français. De son côté, Paulo n'a pas suffisamment bien servi pour se mettre à l'abri sur ses jeux de service (52% de premières balles) et s'est montré bien trop brouillon à l'échange et au filet pour espérer inquiéter l'Espagnol.

Au prochain tour, Rafa affrontera son meilleur ennemi, le Suédois Robin Söderling. Après l'avoir fessé en finale à Roland Garros, le Majorquin espérera prendre de nouveau le meilleur sur le Nordique et ainsi retrouver le dernier carré à Wimbledon

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Nadal écope d'une amende de 2000 $

Publié le 28 juin 2010 à 19h03 | Mis à jour le 28 juin 2010 à 19h05

Rafael Nadal a écopé d'une amende de 2000 $ US pour avoir reçu des directives de son entraîneur pendant son match de troisième ronde au tournoi de Wimbledon.

L'arbitre français Cédric Mourier lui a servi un avertissement, samedi, pour avoir reçu des consignes de son entraîneur qui est aussi son oncle, Toni Nadal, pendant son match en cinq sets contre Philipp Petzschener.

Les deux avaient alors prétendu que Toni ne faisait qu'encourager le joueur.

L'amende lui a été imposée lundi.

Nadal a confié, «Les règlements sont les règlements.»

Source

Rafael Nadal > "Aucun problème avec Soderling !"

Par Pauline Dahlem, mardi 29 juin 2010 à 12:48

Rafael Nadal a évoqué son quart de finale face à Robin Soderling.

"A chaque fois que je jouerai contre Soderling, vous allez me poser cette question sur nos "relations". Mais je n'ai aucun problème avec lui ! J'en avais eu quelques petits ici il y a quelques années. Après ça, je n'ai plus eu aucun souci avec lui. Quant à notre match de demain, ce sera complètement différent de la finale de Roland Garros. Les deux surfaces n'ont rien à voir. Je pense que son jeu s'adapte à toutes les surfaces. C'est probablement encore plus difficile de l'arrêter ici parce que la balle va plus vite et ce sera très difficile de relancer et de le contrer du fond de court. Mais je vais essayer !"

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Wimbledon - Nadal fonce

Paul-Henri Mathieu n'a pas pesé lourd face à l'Espagnol Rafael Nadal, en huitièmes de finale de Wimbledon (6-4, 6-2, 6-2). Il fallait aller chercher la performance du jour dans la raquette du Taïwanais Yen-Hsun Lu, qui a éliminé l'Américain Andy Roddick, finaliste en 2009 (4-6, 7-6, 7-6, 6-7, 9-7).

WIMBLEDON - Huitièmes de finale messieurs

Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Paul-Henri Mathieu (FRA) 6-4, 6-2, 6-2

Prochain adversaire: Söderling

Robin Söderling (SUE, 6) bat David Ferrer (ESP, 9) 6-2, 5-7, 6-2, 2-6, 7-5

"Je vais bien, ne t'en fais pas"... Inquiétant lors des tours précédents, Rafael Nadal n'a pas tardé à remettre les pendules à l'heure en infligeant une véritable correction à Paul-Henri Mathieu en huitièmes de finale. Peu convaincant face au Néerlandais Haase et l'Allemand Petzchner, le numéro un mondial avait été poussé dans ses derniers retranchements et n'avait pu cacher quelques lacunes évidentes et inhabituelles au retour et au service, notamment en seconde balle. Le clan tricolore s'était donc permis de rêver d'un exploit d'autant plus que le Majorquin avait vu sa blessure au genou droit se réveiller, l'obligeant à d'ores et déjà à déclarer forfait pour le quart de finale de Coupe Davis face à la France.

Ce voeu est malheureusement resté pieu. Paul-Henri Mathieu n'a même jamais réussi à faire douter l'Espagnol tant il a été dominé dans tous les compartiments du jeu. Conscient de ne pouvoir rivaliser en fond de court, le Strasbourgeois a bel et bien tenté à l'image de Petzschner de prendre le jeu à son compte, de saisir la moindre occasion pour se hisser au filet mais il est tombé sur un Nadal retrouvé, qui ne lui a pas laissé la moindre opportunité. "J'aimerais bien avoir mal au genou comme lui", n'a pu s'empêcher de plaisanter PHM à l'issue du match. Il y avait aujourd'hui un monde d'écart entre les deux hommes.

"Je manquais de fraîcheur. Contre un joueur comme lui, qui met une telle pression, on ne peut pas s'en sortir si on n'est pas à 100%"... Marqué physiquement par les batailles livrées au russe Youzhny et au Néerlandais de Bakker, Paulo n'a jamais réussi à faire mal avec ses frappes de balle, ni à trouver la moindre faille dans la cuirasse majorquin. Si ce ne sont deux balles de break concédées lors de don son premier jeu de service, Rafa a par la suite fait un véritable cavalier seul et fait taire tous ses détracteurs : 9 petits fautes directes pour 36 coups gagnants, près de 50% de points remportés sur le service adverse... Il n'y a rien à ajouter. On a retrouvé nadal. Soderling, à la peine face à Ferrer et adversaire en quart de finale, est prévenu.

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Nadal balaie Mathieu


Rafael Nadal Rafael Nadal a sorti les muscles face à Paul-Henri Mathieu. (Panoramic)

Rafael Nadal n'a laissé aucune chance à Paul-Henri Mathieu en huitièmes de finale de Wimbledon (6/4 6/2 6/2). Dans les autres matches, Andy Murray a surclassé Sam Querrey et retrouvera Jo-Wilfried Tsonga sur sa route.

par Nicolas Cerbelle, le 28-06-2010

Et si c’était l’année d’Andy Murray ? La Grande-Bretagne l’espère sincèrement, elle qui attend un successeur à Fred Perry depuis 1936. L’Ecossais est en tout cas sur un petit nuage depuis le début de la quinzaine. Il n’a toujours pas cédé de set. Même un bon serveur comme Sam Querrey n’a rien pu y faire ce lundi en huitièmes de finale. L’Américain a pourtant eu des occasions, notamment dans le premier set, durant lequel il ne parvenait qu’à convertir qu’une balle de break sur six. Murray se montrait plus opportuniste avec un 2/4 dans l’exercice. C’est donc lui qui virait en tête après 51 minutes, pour le plus grand bonheur des supporters du Centre Court. La suite de la partie était plus aisée pour le Britannique qui ne concédait plus la moindre de ses mises en jeu (7/5 6/3 6/4). Prochain adversaire, Jo-Wilfried Tsonga.

Nadal rejoint Soderling

Opposé au numéro 1 mondial, PHM n’a donc pas créé l’exploit qui semblait pourtant possible au vue de la forme actuelle du Majorquin. Dans le dernier match de la journée, le Strasbourgeois s’est incliné sans sourciller en trois sets secs (6/4 6/2 6/2). Mathieu y a finalement cru l’espace de deux jeux, ou presque. Bien entré dans la partie, il sortait un jeu blanc sur son service avant de bénéficier de deux balles de break sur la première mise en jeu de Nadal… Occasions ratées pour le Français qui allait dès lors toujours faire la course derrière le dernier vainqueur de Roland Garros. Très solide en revers, l’Espagnol breakait dans la foulée avant de conclure le set sans grande résistance en 41 minutes (6/4).

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Nadal en deux temps

Malgré un début de match difficile, Rafael Nadal se reprend bien et sort (3-6, 6-3, 7-6 [4], 6-1 en 2h43') Robin Söderling pour se qualifier pour les demi-finales.



Quand Roger Federer quitte le Centre Court la tête basse, Rafael Nadal présente le même profil sur le court n°1. En vingt minutes, il se retrouve mené 5-0 par Robin Söderling. Le Suédois déclenche ses grandes frappes et l'Espagnol propose son mauvais profil. Mais le saut d'eau glacée le réveille brutalement et il débreake à 5-1. Anodin pour certains, pas pour lui. C'est déjà un signe...

Quand il sauve une balle de break d'entrée de deuxième set. C'est plus qu'un signe. Une alarme. « C'était un moment très important pour moi. Si il faisait le break dans ce premier jeu du deuxième set, cela aurait difficile à accepter pour moi, avoue le numéro 1 mondial. Quand j'ai sauvé ce point, les choses ont changé. J'ai commencé à mieux jouer et il a commencé à commettre plus de fautes parce qu'il n'en faisait vraiment pas beaucoup au début. » Et le Majorquin réalise le break sur le jeu suivant. Il est dans le match et le Suédois doit produire pendant trois heures le même niveau de jeu qu'au premier set. Pas simple ! Alors le 6e mondial force, commence à s'user et à commettre de plus en plus de fautes directes (35 au total). Au tour précédent, il s'en est sorti sur le fil contre David Ferrer, un Nadal avec moins d'armes.
Nadal se bonifie avec le temps

Plus le temps passe, plus le match bascule pour le Majorquin, toujours aussi solide sur sa ligne et agressif sur les secondes balles adverses. « La différence s'est faite aux retours. Il a relancé un peu mieux que moi. J'étais un peu frustré de ne pas mettre mes retours dans le court, déplore Robin Söderling. Bien sûr, il sert bien, mais ce n'est pas le meilleur serveur du circuit et je devait mettre plus de retours dans le court. » Quand le kiné arrive pour soigner des ampoules au pied gauche du Suédois à un set partout 5-4 pour Nadal (service à suivre), la situation apparaît alarmante. Mais les cinq minutes de pause agissent sur la concentration du numéro 1 mondial qui cède sa mise en jeu en commettant deux doubles fautes.

En champion, il se reprend vite au tie-break et met la pression sur le finaliste de Roland-Garros pour s'échapper définitivement. Les attitudes ne trompent pas. Rafael Nadal serre le poing, Robin Söderling se prend la tête. Sur un dernier coup droit gagnant, le vainqueur 2008 enregistre sa quatrième demi-finale à Wimbledon. Comme toujours, il a serré les dents et laissé passer l'orage. S.D.

NADAL : «DES CONDITIONS PARFAITES»
«Au début, il a très bien joué, très long, avec beaucoup de coups gagnants. Tout a changé au début du deuxième set. C'est un rêve d'être à nouveau en demi-finale. Je suis très heureux de mon jeu. Je sais que j'ai un match difficile contre Murray. J'essaierai de jouer agressif et de bien servir, comme tous les jours. Ici le public est très respectueux de tous les joueurs, et je ne crois pas que ça changera avec moi. Le court est sec, il y a beaucoup de terre derrière la ligne, les conditions sont parfaites pour moi.» (AFP)


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Nadal, le diesel



Encore auteur d'une bien timide entame, Rafael Nadal a dû hausser le ton pour dominer Robin Söderling en quart de finale de Wimbledon (3-6, 6-3, 7-6, 6-1). Mais le Majorquin est encore dans le dernier carré, tout comme Novak Djokovic, tombeur du surprenant Taïwanais Lu et qui disputera face à Berdych sa première demi-finale en Grand-Chelem cette saison.


Nadal a mis le turbo
A croire qu'il aime se faire peur. Déjà bousculé par Robin Haase puis Philipp Petzschner depuis le début de la quinzaine, Rafael Nadal a, comme contre le grand Néerlandais, laissé filer la première manche de son quart de finale face à Robin Söderling avant de finir par l'emporter, en quatre manches (3-6, 6-3, 7-6, 6-1). Il faut dire que le Suédois, qui fut son adversaire malheureux en finale du dernier Roland-Garros, a mené la vie dure au numéro un mondial. "Il frappait très fort et très long, concédait bien volontiers le Majorquin après-coup. J'ai eu du mal à rentrer dans la partie. Mais le plus important, c'est d'être en demi-finale de Wimbledon..."

Une demi-finale que le Majorquin disputera face à Andy Murray et non pas Jo-Wilfried Tsonga (voir Et Tsonga craqua...), pour des retrouvailles très attendues sur le gazon anglais. En route pour son historique victoire finale face à Roger Federer en 2008, l'Espagnol avait ainsi sèchement écarté l'Ecossais en trois manches (6-3, 6-2, 6-4), ce dernier aura donc une belle revanche à prendre devant ses fans. Mais celui qui verra son rival suisse rétrograder lundi prochain au troisième rang mondial affiche une belle confiance. "Je me sens vraiment très bien et même de mieux en mieux chaque jour", avoue-t-il encore. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour Murray...

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Nadal : "Je suis très heureux de mon jeu"

30.06.2010, 20h48

Rafael Nadal (vainqueur du Suédois Robin Soderling 3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-1 et qualifié pour les demi-finales de Wimbledon) :
"Au début, il a très bien joué, très long, avec beaucoup de coups gagnants. Tout a changé au début du deuxième set. C'est un rêve d'être à nouveau en demi-finale. Je suis très heureux de mon jeu. Je sais que j'ai un match difficile contre Murray. J'essaierai de jouer agressif et de bien servir, comme tous les jours.
Ici le public est très respectueux de tous les joueurs, et je ne crois pas que ça changera avec moi. Le court est sec, il a beaucoup de terre derrière la ligne, les conditions sont parfaites pour moi".

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Nadal : "Un rêve"

Tombeur du Suédois Robin Soderling, l'Espagnol Rafael Nadal a composté avec la manière son billet pour les demi-finales à Wimbledon.

Qualifié pour la quatrième fois consécutive en demi-finale à Wimbledon, le numéro un mondial Rafael Nadal ne pouvait cacher sa satisfaction après sa victoire face au Suédois Soderling. "C'est un rêve d'être à nouveau en demi-finale. Je suis très heureux de mon jeu", a déclaré l'Espagnol en conférence de presse avant de reconnaitre que les conditions lui étaient assez favorables. "Le court est sec, il a beaucoup de terre derrière la ligne, les conditions sont parfaites pour moi".

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Ce sera Nadal contre Murray

Beaucoup prédisaient une victoire de Robin Söderling, mais c’est Rafael Nadal (ci-dessus) qui sera des demies à Wimbledon. Au final, victoire de 3-6, 6-3, 7-6, 6-1. Le Suédois a commencé en lion, mais il a fini en minou, en gros minou de vieille dame. Les statistiques officielles lui donnent 10 fautes directes à la dernière manche, mais le statisticien, il me semble, a été bien généreux. Plusieurs fautes ont dû être classées dans les fautes indirectes. Après la perte du troisième set, en effet, Söderling a carrément capitulé.

Juste avant de perdre le jeu décisif, plus précisément au moment où le Majorquin allait servir pour le gain de la troisième manche, le Suédois avait fait venir le kiné. Nadal, on s’en souviendra, avait fait un coup semblable à Philipp Petzschner. Cette fois encore, la manœuvre a été couronnée de succès. Rafa a perdu sa concentration, commettant deux doubles fautes et perdant son jeu. Mais il a enlevé la manche. Cet épisode montre, si besoin était, qu’il faudra revoir le règlement relatif aux appels au kiné.

Cela dit, Nadal a joué un match solide, particulièrement en défense (seulement 12 fautes directes). Mais il n’a pas été véritablement testé, du moins après la première manche, tant Söderling s’est montré brouillon et inconstant. Au prochain tour, Andy Murray (ci-contre) devrait s’avérer plus redoutable.


Deux manches accrochées
L’Écossais, de son côté, a dû se battre pendant deux longues manches contre Jo-Wilfried Tsonga avant de l’emporter 6-7, 7-6, 6-2, 6-2. Le match a basculé vers la fin du deuxième jeu décisif. Menant 5-4, le Français a raté une volée, puis laissé tomber une balle qui a abouti sur la ligne de fond. À la suite de cette faute et de cette erreur de jugement, Murray a fait cavalier seul. Il a d’ailleurs connu un excellent match, réussissant 46 coups gagnants pour seulement 14 fautes directes.

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Wimbledon > Nadal assure

Par Vincent Esse, mercredi 30 juin 2010 à 19:16

Bousculé en début de match, Rafael Nadal s'impose finalement 3-6 6-3 7-6 6-1 face à Robin Söderling. Sur gazon comme sur terre battue, la puissance de Söderling semble mettre à mal Nadal, mais le Majorquin parvient toujours à encaisser pour mieux dominer l'adversaire.

Rafael Nadal a connu un début de match compliqué face à Robin Söderling, et ce n'est pas peu dire : mené 5-1, le numéro un mondial concède finalement la première manche 6-3. Mais Nadal se reprend en faisant immédiatement le break dans la deuxième manche, qu'il remporte 6-3. Nadal connaîtra une baisse de régime dans le troisième set, où il se fait débreaker alors qu'il servait pour le set à 5-4. Mais Söderling parvient seulement à pousser le Majorquin au tie-break, exercice où Nadal et très fort et s'impose logiquement 7-4. Lorsque Nadal est à un set du match, il est très difficile à arrêter et Söderlin en fait les frais en encaissant un 6-1 dans la dernière manche.

Nadal n'a pas fait un match énorme, car Söderling en face s'est montré trop irrégulier pour pousser l'Espagnol à l'excellence. Mais mis à part quelques erreurs habituelles, le numéro un mondial a su pousser son adversaire à la rupture et finir en force. Il affrontera Murray ou Tsonga pour une place en finale. L'autre bonne nouvelle pour Nadal, même s'il n'est pas du genre à se réjouir du malheur des autres, c'est qu'avec la défaite de Federer fasse à Berdych, Nadal creuse l'écart au classement et aura même un nouveau dauphin à la fin de Wimbledon. De quoi déjà se satisfaire de son retour à Wimbledon.

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An interview with Rafael Nadal

R. Nadal - 30 June 2010
Wednesday, 30 June 2010

Q. That was some kind of slow start. How do you explain the slow start and the sudden turnaround?

RAFAEL NADAL: No, I think in the beginning he start playing great, I think. I had 40‑15 in the first game with my serve. I lost that serve. Was a hard start for me, because playing against a big server like Robin is very difficult to come back in the set.

And I think he started playing very well, very long, with no mistakes, lot of winners, serving great. I didn't have a lot of chances in the beginning.

But after the first game of the second set, everything change.

Q. You were upset about the overrule call there. What did the chair umpire say to you? How did he explain that? You seemed to start playing very well after that. You had a run of points. What happened there?

RAFAEL NADAL: Yeah, you know, for the umpire sometimes is not easy to make the right decision. For me today was too important point, because was 30‑All to make this drastic decision. For sure if you asking me if that ball affect me, I said yes. When the line say 'out,' I play the shot like this without.

I mean, was a mistake, but everybody can have a mistake. Yes, after that I played very good point on the breakpoint against. I was little bit lucky to do the break in the first game on his serve in the second set. After, I think I played a great match.

Q. You seemed very fired up or angry immediately after that point. Do you think it helped you, the call?

RAFAEL NADAL: No, no, no. Was an important moment for me, because if he did the break in the first game of the second, gonna be hard to accept for me.

But anyway, I gonna fight all the match. But I saved that point, and after that change everything. I think I started to play much better. He started to do a few mistakes, because in the beginning he didn't have no one.

I'm very happy. Very difficult and very important win for me.

Q. Serving for the set, he took a medical timeout. Were you surprised by his decision to do that at that moment? What's your feelings?

RAFAEL NADAL: No, the rule says you can do it, so...

Q. Would you say it's appropriate to do it at that time?

RAFAEL NADAL: It's proper? What is this? Is in his hands; he can do it. The rules are the rules. And if he can do it and he didn't have nothing wrong...

For me, the wrong thing is we wait for the physio five minutes. So that's the bad thing. Because in the end, if you stop three minutes, it's okay. But if you stop 10 minutes, it's not okay. That's was the problem for me.

You know, that's all.

Q. How excited are you to be in the semifinals here again and the prospect of playing Andy Murray?

RAFAEL NADAL: Is a dream another time be in the semifinals here. Today was a very important victory for me, I think. Very difficult and very important. I'm very happy how I'm playing, how I arrive to the semifinals.

So I know I gonna have difficult match against Andy in semifinals, but I am ready to try my best and for try for sure to be in this final. Is gonna be difficult, but I am playing well.

Q. When did you find out that Berdych had beaten Roger and what was your reaction?

RAFAEL NADAL: Yeah, for sure was a difficult match before, before the match start. You know when you play against these kind of players, like Soderling, like Berdych, they have a very good serve and very powerful shots from the baseline. It's very difficult sometimes to stop these player, no?

Roger did amazing the last seven years here, so someday must happen this. Happen today. Well, sorry for him, and wish him the best of luck for the rest of the season.

Q. Most top players say, I'm just going to play my game. I have my game, and that's what I worry about. But there's a big difference between Soderling and Murray in styles. When you go to play the semifinals, do you have to change a few things in your game?

RAFAEL NADAL: I am happy how I'm playing, so I gonna try to do my game. My game is try to play aggressive. I gonna try to do little bit. Important thing is serve well. So, like every day, every day is the same.

No, I'm sure that this style of Murray and Soderling is completely different. But at the same time, I have to still playing at my best level if I want to have chances to win.

So we will see what's happen. I don't want to change a lot of things. I happy how I'm doing.

Q. I saw your mother and the ladies of your family here today. Have you more family coming now for Friday?

RAFAEL NADAL: I don't know. I don't have the chance. I didn't have the chance to speak with my family yet, no? Maybe. I don't know. Maybe my father, but I don't know yet.

Q. How are the courts playing? There's been no rain at all. How are the courts playing?

RAFAEL NADAL: Perfect.

Q. Perfect?

RAFAEL NADAL: Is dry.

Q. Just your conditions?

RAFAEL NADAL: Lot of clay behind the baseline (smiling.) You can move well, so... Perfect conditions.

Q. When you changed ends at 5‑Love in the first set, the scoreboard showed that Roger Federer was facing match point at the same time. Did that register with you, or do you not pay any attention to that?

RAFAEL NADAL: Yeah.

Q. And if you did notice it, what did you think at that point, because he could have been out and you were facing a very nasty start?

RAFAEL NADAL: Sure, I saw that in the scoreboard. Well, doesn't affect on my game, for sure, no? But, yeah, when I am in the changeovers I always watch the rest of the courts, the results. Yeah, I like to do it.

Q. Did you feel like the improvements in the score line from the second set onwards was a result of Soderling making more mistakes or you changing your game and improving different aspects of it or a combination of the two?

RAFAEL NADAL: Always is the same. When one player plays very well, the other goes down.

Q. Did you try to do something different?

RAFAEL NADAL: I tried to play a little better than I did before. Sure the important thing in the beginning, I didn't have no one free point with my serve. But after that I started to win a little bit more points with my serve.

I starting to playing little bit longer points, feeling little bit better with the forehand, having the control of point more times than in the first set. And that's the key.

If Robin have to play only two shots every point, gonna be easy. But if he must play three, four, five, or six shots to beat me, gonna be little bit more difficult. So that's what I gonna try. Try to be focused on myself and do what I can on the return.

Q. How are you feeling physically? How is your physical condition?

RAFAEL NADAL: I am fine. After the second and the third round, especially the third round, the match of fourth round and quarterfinals, I didn't have any problem. So that's (knocking on wood.)

Q. Do you think with Roger losing at the quarters at the French Open and here will get him more motivated for the US Open, make it harder for you guys to beat him there?

RAFAEL NADAL: I think is not the right question. That's my opinion, because always you have the same motivation for every Grand Slam, even if you lose or you win the last Grand Slam. And Roger always gonna be difficult opponent in every one, but not because he lose in French and in Wimbledon. That's my opinion.

Q. Can you talk about the first couple sets at the Australian Open against Murray, which were at a very high level, and maybe how he was attacking you and how you tried to respond.

RAFAEL NADAL: I was very happy about my level in that two sets. I lost both, but I was ready to win both, too. I was a break up in both sets, I think. So, no.

Maybe the only thing I had a mistake in that moment was stay a little bit more calm. And that confidence I have now because I won a lot of matches in the last few months. In that moments remains the title for me, but the level was probably similar than now.

site officiel
http://www.wimbledon.org/en_GB/news/interviews/2010-06-24/201006241277387098912.html

Nadal avec mention



Pour la quatrième fois consécutive, Rafael Nadal se hisse en demi-finale à Wimbledon. Bousculé en début de match, le numéro un mondial a finalement écoeuré le Suédois Robin Soderling en en quatre sets (3-6 6-3 7-6 6-1). Dans le dernier carré, Tsonga ou Murray se dressera sur sa route.

WIMBLEDON 2010 - Quart de finale messieurs

Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Robin Söderling (SUE/N.6) 3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-1. Prochain adversaire : Murray

Andy Murray (GRB/N.4) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.10) 6-7 (5/7), 7-6 (7/5), 6-2, 6-2

Les tourments des premiers tours semblent bel et bien oubliés. Bousculé par des joueurs classés au-delà la quarantième place mondiale et gêné par le réveil de sa blessure au genou droit, Rafael Nadal n'avait été que l'ombre de lui-même en première semaine, donnant le sentiment à l'image de Roger Federer, ne pas être en mesure de viser la victoire au All England Club. Il a suffi pourtant d'un dimanche de repos parfaitement négocié pour que le numéro un mondial retrouve son costume de patron des courts. Déjà très impressionnant au tour précédent face à Paul-Henri Mathieu, l'Espagnol a poursuivi sur le même rythme pour donner une véritable leçon au redoutable et redouté Robin Söderling, auteur d'un début de tournoi tonitruant.

Et pourtant, le premier set a tourné à la démonstration en faveur du Suédois. Conscient de ne pas devoir se lancer dans de longs rallyes en fond de court, le récent finaliste à la Porte d'Auteuil s'est signé dès les premiers coups de raquette une opération destruction assez impressionnante. Une pluie d'aces, de retours et de coups droits gagnants s'est donc abattue sur le numéro un mondial, sans qu'il ne puisse un instant sortir la tête de l'eau. "Au début, il a très bien joué, très long, avec beaucoup de coups gagnants", n'a pu que reconnaitre le taureau de Manacor.

Soderling écoeuré

La leçon ne s'est cependant pas éternisée... Ou plutôt, le maitre est devenu l'élève et inversement. Après avoir effacé une balle de break dès son premier jeu de service dans le deuxième set, Nadal a, par la suite, retrouvé ses esprits pour littéralement écœurer son adversaire. Alors que Söderling ne pouvait légitimement pas tenir une telle cadence, le Majorquin a fait étalage, au cours des trois dernières manches, de ses incomparables qualités défensives pour inverser totalement le cours du match.

Incapable de trouver la moindre faille dans la cuirasse espagnole, le Suédois n'a jamais réussi à trouver le juste milieu entre prise d'initiative et attentisme. A vouloir prendre trop de risque sur chacune de ses frappes de balle, le géant scandinave s'est rendu coupable d'une avalanche de fautes directes (35 contre 12). Nadal n'en demandait pas tant. Très solide en fond de court, impressionnant de longueur et de puissance en coup droit, le numéro un mondial a survolé les débats en fin de match, faisant la preuve s'il était encore besoin qu'il demeure le candidat le plus sérieux à la succession de Federer.

Eurosport - Thomas BONNET

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Wimbledon - Murray et Nadal se joueront en demi

30/06/10 19:49 | Geoffrey Marchand

Rafael Nadal et Andy Murray se sont tous les deux qualifiés pour le dernier carré de Wimbledon en battant respectivement, à chaque fois en 4 sets, Robin Soderling et Jo-Wilfried Tsonga.

Il n'y aura pas de nouvelle finale entre Roger Federer et Rafael Nadal à Wimbledon. Federer a perdu, Nadal a gagné. Il s'est imposé en 4 manches face à l'un de ses plus grands rivales, le suédois Robin Soderling. Le score, 3-6, 6-3, 7-6, 6-1.

Pourtant le numéro 1 mondial a fait peur dans la première manche. Il a tout simplement été incapable de contrer la puissance de son adversaire. Soderling a véritablement agit en patron pendant la première manche qu'il empoche 6-3.

Mais Nadal est rapidement revenu à un meilleur niveau et a enfin réussi à faire courir le suédois. Moins efficace lors qu'il soit se déplacer de droite à gauche, Soderling perd le 2ème set 3-6. Le troisième set fût le plus disputé. Après avoir fait le break, Nadal s'est fait debreaker alors qu'il servait pour mener 2 sets à 1. La bataille entre les deux joueurs s'est conclu dans un tie-break que remporte l'espagnol, grâce notamment à d'excellents premiers services. Le 4ème set fût à sens unique.

Nadal se qualifie pour la 4ème fois consécutive en demi-finale de Wimbledon où il jouera l'écossais Andy Murray.

Et oui, Jo n'a pas réussi l'exploit que l'on attendait de lui. Pourtant, il a été à quelques poils de fesses de mener 2 sets à rien. En effet, après avoir brillamment remporté la première manche dans un jeu décisif, le numéro 1 français, qui menait 5-4 dans le tie-break du second set, a littéralement donné un point très importe à son adversaire. En effet, à 5-5, sur un retour de Murray, le manceau a mal jugé une balle qui finalement est retombé juste avant la ligne de fond de court.

Après ces quelques erreurs, Jo s'est tout simplement écroulé physiquement et mentalement. Il perd les deux autres set sur le même score, 6-2, en faveur du britannique.

Comme l'an passé, Andy Murray est dans le dernier carré de Wimbledon, espérant enfin atteindre sa première finale sur son gazon londonien.

www.tennistalk.com

Nadal fait plier Söderling

Opposé une nouvelle fois à Robin Söderling, son adversaire malheureux en finale du dernier Roland-Garros, Rafael Nadal s'est employé pour obtenir son billet pour le dernier carré de Wimbledon. Le Majorquin l'emporte en quatre sets (3-6, 6-3, 7-6, 6-1), et attend désormais la conclusion du duel Murray-Tsonga pour connaître l'identité de son prochain adversaire.

www.ouest-france.fr

Nadal affrontera Murray en demi-finale

Rafael Nadal affrontera Andy Murray en demi-finale de Wimbledon, après s'être débarrassé du Suédois Robin Soderling en quatre sets 3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-1.

L'Écossais a battu le Français Jo-Wilfried Tsonga, également en quatre manches 3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-1.

Nadal paraissait plus en danger que Federer, mais s'est sorti du piège assez facilement, confirmant sa victoire sur Soderling en finale de Roland-Garros il y a un mois.

Le tournant du match a eu lieu au début du deuxième set lorsqu'une erreur d'arbitrage a donné une balle de break au Suédois, largement dominateur dans la première manche.

Au lieu d'accuser le coup, l'Espagnol a été piqué au vif et s'est envolé vers la victoire, maîtrisant bien les services et les coups droits à plat de son adversaire.

«Au début, il a très bien joué, très long, avec beaucoup de coups gagnants. Tout a changé au début du deuxième set. Je suis très heureux de mon niveau de jeu», a commenté le numéro 1 mondial.

Murray a d'abord été bousculé par Tsonga presque parfait pendant deux sets. Prenant des risques considérables pour acculer le quatrième joueur mondial, il avait plongé dans le doute le Central qui attend une victoire britannique depuis 74 ans.

Mais, au moment de prendre un ascendant quasi définitif, le Français a laissé passer sa chance sur une erreur de jugement terrible dans le bris d'égalité de la deuxième manche, lorsque, à 5-5, il a laissé passer un retour de Murray qu'il croyait faute mais qui a atterri sur la ligne.

Ce fut le tournant parfaitement identifié d'un match basculant alors de manière inéluctable dans le camp de l'Écossais.

www.cyberpresse.ca

Les matches de vendredi


Rafael Nadal affronte Andy Murray en demi-finales de Wimbledon (Panoramic)

Les demi-finales hommes sont au programme ce vendredi. Si le duel entre Tomas Berdych et Novak Djokovic promet, le choc opposera Rafael Nadal, n°1 mondial, à Andy Murray, local de l’étape.

par Nicolas Cerbelle, le 02-07-2010

Andy Murray (GB, 4) - Rafael Nadal (Esp, 2)
Absent la saison dernière en raison de ses tendinites aux genoux, Rafael Nadal retrouve le dernier carré après une belle victoire sur Robin Söderling : «C'est un rêve d'être à nouveau en demi-finales. Je suis très heureux de mon jeu. Je sais que j'ai un match difficile contre Murray. J'essaierai de jouer agressif et de bien servir, comme tous les jours. Ici le public est très respectueux de tous les joueurs, et je ne crois pas que ça changera avec moi. Le court est sec, il a beaucoup de terre derrière la ligne, les conditions sont parfaites pour moi.» Si l’Espagnol est mieux classé que l’Ecossais, la pression sera sur les épaules de ce dernier qui évolue devant son public.

sport24.com
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Le choc des idoles

Le 01/07/2010 à 19:53

L'idole des jeunes, Rafael Nadal, affronte l'idole des Britanniques, Andy Murray, en demi-finales. Cette 11e confrontation peut tourner autour de la tête de l'Ecossais et des genoux de l'Espagnol.


Rafael Nadal mène 7-3 dans ses confrontations avec Andy Murray, mais l'Ecossais reste sur une victoire.(EQ)

Comme les cigales dans le midi, les tabloïds anglais se déchaînent l'été quand le gazon apparaît. Ils sifflent, ils persiflent et Andy Murray joue. Pendant quinze jours, le Britannique peut employer une tactique payante : les boules Quiès et les oeillères... Avant d'affronter Rafael Nadal en demi-finale, la Murray-mania bat son plein et ce choc des idoles pourrait tourner autour de la tête de l'Ecossais et des genoux de l'Espagnol. Les fans britanniques de tennis attendent depuis trois générations le successeur de Fred Perry. Depuis 1936, ils se demandent si c'est la bonne année. «Je suis à six sets du titre, mais je dois battre le numéro 1 mondial pour atteindre la finale», tempère le 4e mondial sosu haute pression tous les ans à Londres.

Alors le grand-père, le père, le fils voire le petit-fils scrutent le Andy avec un microscope ultra-puissant pour sa 11e confrontation avec le Rafa (7-3 pour le n°1). Et ils ont tous la solution pour battre Rafael Nadal. The Guardian donne cinq conseils à son protégé pour vaincre l'Espagnol : «être agressif, bien servir, agresser Nadal sur sa deuxième balle, ne pas avoir peur d'attaquer Nadal sur son coup droit et user Nadal». T'as bien compris, Andy ? Que des points gagnants, Andy, et c'est dans la poche. Plus sérieusement, cette agressivité demeure une des clés de cette demi-finale.

Les genoux de Rafa, la tête d'Andy

A de multiples reprises, l'Ecossais a déçu par excès d'attentisme. Excellent défenseur, il a tendance à oublier d'attaquer et à subir. L'an dernier, Andy Roddick lui a soufflé la place par manque d'audace. Cette année, il apparaît très solide et son match contre Rafael Nadal en quart de finale de l'Open d'Australie peut lui donner des idées. Au-delà de l'abandon à (6-3, 7-6 [2], 3-0) du Majorquin, il faut se souvenir de l'intensité de la rencontre. Jamais Andy Murray ne s'est montré aussi inventif et offensif avec des service-volée et une qualité de premières balles impressionnante.

Pour déstabiliser le numéro 1 mondial et appliquer une stratégie plus agressive, son service s'avère capital. Mais la réciproque est vraie à une différence près. Rafael Nadal qui reste sur douze victoires d'affilée à Wimbledon, n'a jamais manqué d'audace. Il a toujours osé et l'effet de son lift se régale des jours qui passent sur le gazon londonien. Plus l'herbe disparaît, plus le danger apparaît pour ses adversaires. «Il y a beaucoup de terre sur la ligne de fond, explique en souriant le vainqueur de l'édition 2008. Tu peux bien bouger. Les conditions sont parfaites.» Si les conditions sont parfaites, cette perfection s'applique-t-elle à son corps ? Il le dit. Depuis deux matches, il le montre. Mais ce n'est pas encore une preuve.

lequipe.fr
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Nadal-Murray, la grosse demie

Mercredi 30 juin 2010 - 22:01

Rafael Nadal affrontera Andy Murray en demi-finale de Wimbledon, après s'être débarrassé du Suédois Robin Soderling en quatre sets 3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-1.

L'Ecossais a battu le Français Jo-Wilfried Tsonga, également en quatre manches 3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-1.

Nadal paraissait plus en danger que Federer, mais s'est sorti du piège assez facilement, confirmant sa victoire sur Soderling en finale de Roland-Garros il y a un mois.

Le tournant du match a eu lieu au début du deuxième set lorsqu'une erreur d'arbitrage a donné une balle de break au Suédois, largement dominateur dans la première manche.

Au lieu d'accuser le coup, l'Espagnol a été piqué au vif et s'est envolé vers la victoire, maîtrisant bien les services et les coups droits à plat de son adversaire.

"Au début, il a très bien joué, très long, avec beaucoup de coups gagnants. Tout a changé au début du deuxième set. Je suis très heureux de mon niveau de jeu", a commenté le N.1 mondial.

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Wimbledon : Nadal « très heureux »


© panoramic

Jean-Moise DUBOURG
mercredi 30 juin 2010 - 21h56

Qualifié mercredi pour les demi-finales de Wimbledon pour la quatrième fois de suite (finaliste en 2006 et 2007, vainqueur en 2008, forfait en 2009) après sa victoire en quatre sets sur Robin Söderling (3-6, 6-3, 7-6, 6-1), le n°1 mondial espagnol Rafael Nadal s'est dit « très heureux » de son niveau de jeu.

Malgré un début de match compliqué face au Suédois Robin Söderling (tête de série n°6), Rafael Nadal apprécie pleinement de retrouver le dernier carré de Wimbledon un an après son forfait de 2009 : « Au début, il a très bien joué, très long, avec beaucoup de coups gagnants, a expliqué le n°1 mondial en conférence de presse. Tout a changé au début du deuxième set. C'est un rêve d'être à nouveau en demi-finale. Je suis très heureux de mon jeu. » En demi-finales, face au Britannique Andy Murray, qui évoluera à domicile, le Majorquin s'attend à un rude combat : « Je sais que j'ai un match difficile contre Murray. J'essaierai de jouer agressif et de bien servir, comme tous les jours. Ici le public est très respectueux de tous les joueurs, et je ne crois pas que ça changera avec moi. Le court est sec, il a beaucoup de terre derrière la ligne, les conditions sont parfaites pour moi. »

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Nadal : la tête d'affiche en demi

Jeudi 01 juillet 2010
ASSOCIATED PRESS


Rafael Nadal (Photo Getty)

WIMBLEDON - La dame anglaise au chapeau de pailles a commencé le match quart de finale impliquant Rafael Nadal en encourageant l'autre joueur, Robin Soderling. Mais une fois au troisième set, alors que Nadal prenait le contrôle, elle s'est rangée derrière l'Espagnol.

"Vamos!", criait-elle entre les points.

Il y a de plus en plus de partisans conquis ou reconquis par Nadal, depuis que ce dernier est de retour en demi-finale à Wimbledon. Et avec Roger Federer éliminé, Nadal, numéro un mondial, devient le favori.

Nadal affrontera vendredi le no 4 Andy Murray, qui tente de devenir le premier Britannique en 72 ans à atteindre la finale à Wimbledon.

L'autre demi-finale, qui sera disputée avant Nadal-Murray, opposera le no 3 Novak Djokovic au no 12 Tomas Berdych, tombeur de Federer mercredi.

C'est un quatuor très relevé, même si Federer est absent des demi-finales pour la première fois depuis 2002. Murray et Berdych sont depuis longtemps vus comme de potentiels gagnants de tournois du Grand chelem, tandis que Djokovic a retrouvé le niveau de jeu qui l'a fait triompher en Australie en 2008, sa seule consécration en tournoi majeur jusqu'ici.

Nadal, roi de la terre battue devenu redoutable sur gazon, a été battu en finale de Wimbledon par Federer en 2006 et 2007, avant de l'emporter en match revanche en 2008. L'an dernier, il a dû s'absenter du tournoi en raison d'une tendinite au genou. Il a remporté 12 matches de suite au All England Club, et 23 d'affilée contre tout rival autre que Federer.

"Il est de toute évidence un joueur très coriace sur n'importe quelle surface, mais il joue du tennis exceptionnel ici," a dit Murray.

Nadal montre un dossier de 7-3 contre Murray, mais l'Écossais a remporté leurs deux derniers matches en Grand chelem, dont un gain en quarts de finale en Australie, en janvier, alors que Nadal s'est retiré à trois jeux d'être battu en raison d'une blessure au genou droit. L'Espagnol a toutefois eu le meilleur lors de leur seul duel sur gazon, en quarts de finale de Wimbledon en 2008.

Djokovic a offert des séquences de génie pour passer en demi-finales une deuxième fois à Wimbledon, et cela lui vaudra la deuxième place du prochain classement de l'ATP, devant Federer. Berdych, lui, est le premier Tchèque à atteindre cette étape du tournoi anglais depuis Ivan Lendl il y a 20 ans. Longtemps considéré comme un joueur n'arrivant pas à gagner les gros matches, le tennisman de 24 ans a accédé à une première demi-finale de Grand chelem à Roland-Garros, le mois dernier.

SOURCE

Nadal met fin au rêve de Murray !

02/07/2010 - 19:19

Il n'y aura toujours pas de Britannique en finale des Internationaux de Grande-Bretagne depuis 1938 ! Andy Murray n'est en effet pas parvenu à se qualifier ce vendredi, victime en trois manches (6-4, 7-6, 6-4) et 2h21 de jeu du numéro 1 mondial, Rafael Nadal. L'Espagnol, vainqueur en 2008, disputera dimanche sa quatrième finale sur la gazon londonien, il sera opposé à un néophyte en Grand Chelem, le Tchèque Tomas Berdych, qui n'a jamais joué de finale d'un Majeur.

www.sports.fr

Nadal rejoint Berdych

2/07 19h20 - Tennis, Wimbledon

Rafael Nadal s’est hissé en finale de Wimbledon en dominant Andy Murray (6/4 7/6 6/4).

Soutenu par tout un peuple, Andy Murray a échoué. L’Ecossais a été balayé par Rafael Nadal en demi-finales (6/4 7/6 6/4). Le numéro 1 mondial, titré en 2008, affrontera Tomas Berdych en finale dimanche.

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Nadal, l'homme fort

Le 02/07/2010 à 19:21



Après une nouvelle démonstration de force, Rafael Nadal domine (6-3, 7-6, 6-4) Andy Murray et rejoint Tomas Berdych pour sa quatrième finale à Wimbledon.

Qu'est-ce que l'intensité ? Facile, ouvrez un dictionnaire : « degré d'activité, de force ou de puissance ». Plus simple et plus concret, regardez jouer Rafael Nadal. Le Majorquin personnifie à merveille l'intensité et Andy Murray l'a encore appris à ses dépens avec une défaite (6-3, 7-6 [6], 6-4 en 2h22'). Plus le tournoi avance, plus le Majorquin apparaît indestructible. Le Britannique devait casser un mur, mais il a encore oublié le marteau-piqueur.

Dans les tribunes avec son fils, David Beckham connaît l'importance de ne pas louper le cadre quand une occasion se présente. Son ami Andy le sait, mais son bras se tend lors des points importants. L'Ecossais joue plutôt bien dans l'ensemble, mais l'Espagnol joue toujours très bien sur les points clés (1/3 sur les balles de break pour Murray,3/4 pour Nadal). Véritable formule 1 sur le court, il étouffe son adversaire physiquement. Véritable combattant, il pollue l'esprit du 4e mondial par son mental hors du commun. Il ne lâche rien. Jamais. Et ce message trotte dans la tête de ses adversaires. Comme une guêpe, il pique au moindre danger.

Nadal, roi des moments importants

Au premier set, il saisit sa seule occasion à 5-4. Au deuxième set, le tie-break est un modèle d'abnégation. N'importe quel joueur aurait été assailli par les regrets après avoir commis une double faute à cinq points partout. Rafael Nadal n'est pas n'importe qui. Il tourne la page immédiatement avec une attaque de coup droit et une belle volée de revers amortie pour sauver une balle de set sur le service du Britannique. Cela s'appelle jouer point par point... Et la chance le "récompense" avec un passing qui touche la bande et surprend Andy Murray. Cette gestion parfaite des points importants prend racine dans la confiance accumulée. «Tous les matches gagnés sur terre battue, notamment Roland-Garros, m'ont donné beaucoup de confiance pour aborder ces points importants», explique Rafa à sa sortie du court.

L'intensité, c'est aussi une question de dosage. Après l'adrénaline du tie-break, il se déconcentre et cède son service. Andy Murray tient jusqu'à 4-2. Le numéro 1 mondial ressert alors son étreinte, aligne quatre jeux d'affilée et démontre aussi son intelligence de jeu. Avec son coup droit, il fait mal. Avec son revers slicé, il torture le coup droit de l'Ecossais. Avec son service, il cherche l'efficacité. Il ne donne pas une balle identique à frapper, il use son adversaire et n'hésite pas à venir conclure au filet (23 points gagnants sur 26 montées). Après sa victoire, il peut s'écrouler sur la terre, non pardon sur le reste de gazon du Centre court. Décompressée après une telle intensité, c'est une juste récompense.

MURRAY : «IL A ETE EXCELLENT»

«J'ai eu ma chance à tous les sets. Je n'ai pas vu les stats, mais je pense qu'il ne doit y avoir que cinq ou six points d'écart (en fait 7). Il a mieux joué que moi, mais je suis déçu parce que j'ai eu des occasions. Je n'ai pas fait un mauvais match du tout. Je n'ai pas bien retourné, mais pour le reste mon jeu était plutôt bon. Son service est plus dur à retourner qu'on ne le pense souvent. Il est très slicé et très lourd. Je me suis mis parfois en bonne position, mais je n'ai pas pu en profiter. Il a été excellent. Il est très en confiance. C'est un des plus grands joueurs de tous les temps, celui que je préfère regarder jouer. Il sera favori en finale.»

lequipe.fr
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