Nadal rejoint Berdych en finale

Vendredi 02 juillet 2010
AGENCE FRANCE-PRESSE

LONDRES - L'Espagnol Rafael Nadal a rejoint le Tchèque Tomas Berdych en finale de Wimbledon en battant vendredi le Britannique Andy Murray en trois sets 6-4, 7-6 (6), 6-4.

Ce sera la dixième finale du Grand Chelem pour le Majorquin, qui y visera son huitième titre majeur, le deuxième à Wimbledon. Berdych, dont ce sera la première, est le quatrième adversaire différent de Nadal dans une grande finale après Mariano Puerta, Roger Federer (à sept reprises) et Robin Soderling.

Nadal partira favori face au Tchèque qui a battu Novak Djokovic dans l'autre demi-finale mais qui a perdu ses six derniers duels contre le no 1 mondial.

Si Nadal parvient à faire respecter la logique il réussira, comme il l'a fait en 2008 et comme Federer l'a réussi en 2009, le difficile pari de s'imposer la même année sur la terre battue de Roland-Garros et le gazon de Wimbledon.

Battu lors de leurs deux précédentes rencontres en Grand Chelem, Nadal a pris contre Murray une revanche éclatante, qui plus est sur les terres du Britannique qui, comme l'année dernière face à Andy Roddick, a déçu en demi-finale.

C'est une immense déception pour l'Écossais qui échoue une nouvelle fois à devenir le premier Britannique à remporter un tournoi du Grand Chelem depuis Fred Perry en 1936. L'interminable attente continue.

SOURCE

Sans trainer, Nadal file en finale

(02/07/2010)


© EPA

L'Espagnol a battu l'Ecossais Andy Murray en 3 manches : 6-4, 7-6 (8/6), 6-4.

LONDRES L'Espagnol Rafael Nadal a rejoint le Tchèque Tomas Berdych en finale de Wimbledon en battant vendredi le Britannique Andy Murray en trois sets 6-4, 7-6 (8/6), 6-4.

Ce sera la dixième finale du Grand Chelem pour le Majorquin, qui y visera son huitième titre majeur, le deuxième à Wimbledon. Berdych, dont ce sera la première, est le quatrième adversaire différent de Nadal dans une grande finale après Mariano Puerta, Roger Federer (à sept reprises) et Robin Soderling.

Nadal partira favori face au Tchèque qui a battu Novak Djokovic dans l'autre demi-finale mais qui a perdu ses six derniers duels contre le N.1 mondial.
Si Nadal parvient à faire respecter la logique il réussira, comme il l'a fait en 2008 et comme Federer l'a réussi en 2009, le difficile pari de s'imposer la même année sur la terre battue de Roland-Garros et le gazon de Wimbledon.

Battu lors de leurs deux précédentes rencontres en Grand Chelem, Nadal a pris contre Murray une revanche éclatante, qui plus est sur les terres du Britannique qui, comme l'année dernière face à Andy Roddick, a déçu en demi-finale.

C'est une immense déception pour l'Ecossais qui échoue une nouvelle fois à devenir le premier Britannique à remporter un tournoi du Grand Chelem depuis Fred Perry en 1936. L'interminable attente continue.

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Nadal casse l'ambiance

02-07-2010



Andy Murray a finalement craqué sous la pression en demi-finales de Wimbledon. C’est bien Rafael Nadal, vainqueur en trois sets, qui disputera le titre à Tomas Berdych dimanche.

C’est le match que toute la Grande-Bretagne attendait. Comme la saison dernière, Andy Murray, opposé cette fois-ci à Rafael Nadal, avait l’occasion de devenir le premier représentant de sa Majesté à atteindre la finale de Wimbledon depuis Bunny Austin en 1938 (le dernier lauréat étant Fred Perry en 1936). Malheureusement pour lui et les spectateurs du Centre Court, parmi lesquels on apercevait David Beckham, rentré d’Afrique du Sud, l’Espagnol a brisé son rêve (6/4 7/6 6/4).

Murray craque dans le money time
L’Ecossais n’a pourtant pas mal joué mais n’a jamais su faire la différence sur les points importants. Le premier set était notamment de belle facture, Nadal ne commettant aucune faute directe, tandis que Murray, à la manœuvre, inscrivait 13 coups gagnants pour seulement 5 erreurs commises. Ce dernier ne parvenait toutefois pas à inquiéter son adversaire sur son service. A peine plus menaçant, le n°1 mondial convertissait sa seule occasion de break (5/4) avant de conclure la manche dans la foulée (6/4). Loin d’abdiquer, Murray remportait blanc ses trois premiers jeux de service dans le deuxième set et se procurait enfin deux balles de break (4/3, 15-40). Il se montrait toutefois trop attentiste sur les retours suivants et Nadal remettait les pendules à l’heure sur un puissant coup droit long de ligne.

Une balle de set gâchée
Le natif des Highlands pensait se relancer dans le tie-break, durant lequel il faisait quasiment tout le temps la course en tête. Nadal lui offrait même une balle de set sur sa deuxième double-faute du match (6 points à 5). Mais alors qu’il restait sur deux aces au T, Murray flanchait au moment de conclure. Nadal en profitait immédiatement en frappant un coup droit très long qui lui permettait de venir terminer le travail au filet (6-6). Derrière, il réussissait un passing avec l’aide du filet (7-6). An grand dam de la tête de série n°4 qui, pris à contrepieds, ne pouvait empêcher la balle de rebondir une deuxième fois sur le point suivant, synonyme de set pour Nadal (7/6, 8 points à 6). Murray gardait temporairement espoir en breakant blanc (son premier break de la partie) d’entrée de troisième acte (0/1) mais Nadal comblait son retard dans un huitième jeu marqué par une terrible double-faute adverse (4/4). Dans la foulée, ce dernier prenait les commandes du set (5/4), mettant sous pression le Britannique, obligé de servir pour rester dans le match. Chose qu’il ne parvenait pas à faire, sa dernière volée liftée de coup droit retombant derrière la ligne de fond. Dimanche, Nadal aura l’occasion de récupérer le titre abandonné la saison dernière face à Tomas Berdych.

SOURCE

Nadal brise le rêve de Murray

Le 02/07/2010 à 19:21
Par François QUIVORON
De Sports.fr

Deux ans après son unique titre décroché à Wimbledon, Rafael Nadal va retrouver dimanche la finale des Internationaux de Grande-Bretagne. L'Espagnol, vainqueur ce vendredi d'Andy Murray en trois manches (6-4, 7-6, 6-4), a stoppé l'Ecossais aux portes du dernier rendez-vous. Le n°1 mondial, pour la quatrième fois finaliste à Londres, retrouvera Tomas Berdych.


Nadal part à la conquête d'un 2e titre à Wimbledon. (Reuters)

Il y a un an, Rafael Nadal se morfondait à Majorque, obligé de renoncer à la défense de son titre en raison de genoux endoloris. Un repos forcé comme une punition mais tellement nécessaire. Douze mois plus tard, l'Espagnol a retrouvé avec bonheur un jardin qui ressemble de plus en plus au sien. Invaincu à Wimbledon depuis sa finale perdue contre Roger Federer en 2007, le n°1 mondial vient d'enchaîner un treizième succès consécutif sur le gazon londonien en brisant le rêve de gloire d'Andy Murray. Nadal, vainqueur ce vendredi de l'Ecossais en quatre manches (6-3, 7-6, 4-6, 6-2), s'est donc qualifié pour sa quatrième finale d'affilée au All England Club. Il visera un huitième titre en Grand Chelem, le deuxième à Londres.

Murray, lui, devra encore patienter pour enfin décrocher son Graal, tout comme le public britannique qui n'a pas vu un de ses représentants en finale depuis Henry Austin en 1938 et un vainqueur depuis Fred Perry en 1936. La presse anglaise, déçue par la performance de l'équipe nationale de football au Mondial sud-africain, avait reporté toutes ses espérances sportives sur le n°4 mondial. L'Ecossais avait des raisons d'y croire, de penser que 2010 serait son année, surtout après l'élimination de Federer en quarts de finale. Et depuis le début de la quinzaine, tous les voyants étaient au vert: un set seul perdu sur la route des demi-finales (contre Tsonga en quarts), il est celui des quatre rescapés qui a passé le moins de temps sur le court. Mais la présence de David Beckham en tribunes n'y a rien changé. Nadal était bien le plus fort.

Nadal: "Pour battre Andy, il faut jouer son meilleur tennis"

Dans leurs confrontations directes, le Majorquin menait 7-3 avant la rencontre, mais Murray avait remporté leurs deux derniers matches en Grand Chelem (demi-finale de l'US Open 2008 et quart de finale de l'Open d'Australie 2010). C'était avant la série victorieuse de Nadal entamée sur terre battue avec des titres à Monte-Carlo, Rome, Madrid et Roland-Garros. En pleine confiance, malgré quelques frayeurs lors des tours précédents, le protégé de Toni Nadal envoyait un signe fort à son adversaire en lui ravissant son service à sa première occasion (4-2). Suffisant pour remporter le premier set (6-4), d'autant que l'Espagnol n'avait aucune balle de break à défendre.

La première alerte intervenait au milieu de la deuxième manche, lorsque Murray, plus agressif, se procurait ses deux premières occasions de prendre le service adverse. L'Ecossais regrettera peut-être longtemps ce vilain retour dans le milieu du filet. Le jeu décisif décidait finalement de l'issue du set, que beaucoup croyait favorable à Murray, surtout après la double faute de Nadal qui offrait une balle pour égaliser à une manche partout. Mais l'Espagnol montait à la charge et venait conclure le point d'une volée croisée déposée derrière le filet. Le filet jouait d'ailleurs des tours au n°4 mondial puisqu'un passing croisé de Nadal frôlait la bandelette blanche et évitait Murray, pourtant sur la trajectoire. Sur la balle de set, le Majorquin ne se ratait pas (7-6).

Le break réalisé par l'Ecossais dès l'entame du troisième set (2-0) relançait les espoirs du public britannique. Mais Nadal y croyait plus que tout le monde et, légèrement en difficulté à 4-2 pour Murray, remportait les quatre jeux suivants (6-4). Une fin en queue de poisson pour le chouchou du public. "C'était un très bon match pour moi. Vous savez, pour battre Andy, il faut jouer son meilleur tennis. Aujourd'hui, j'ai la sensation d'avoir battu l'un des meilleurs au monde. C'est vrai que mon expérience m'aide énormément à gérer les points importants. Vous savez, tous les tournois que j'ai gagnés sur terre battue me sont d'une aide précieuse ici aussi", a reconnu Nadal à la sortie du court. Contre Berdych, ce sera peut-être une autre histoire...

sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/201026/nadal-brise-le-reve-de-murray_293221.html

Nadal rejoint Berdych en finale



Vendredi 2 juillet 2010 - 20:17

L'Espagnol Rafael Nadal a rejoint le Tchèque Tomas Berdych en finale de Wimbledon en battant le Britannique Andy Murray en trois sets 6-4, 7-6 (8/6), 6-4. Une immense déception pour l'Ecossais qui échoue une nouvelle fois à devenir le premier Britannique à remporter un tournoi du Grand Chelem depuis Fred Perry en 1936.

Ce sera la dixième finale du Grand Chelem pour le Majorquin, qui y visera son huitième titre majeur, le deuxième à Wimbledon. Berdych, dont ce sera la première, est le quatrième adversaire différent de Nadal dans une grande finale après Mariano Puerta, Roger Federer (à sept reprises) et Robin Soderling. Nadal partira favori face au Tchèque qui a battu Novak Djokovic dans l'autre demi-finale mais qui a perdu ses six derniers duels contre le N.1 mondial. Si Nadal parvient à faire respecter la logique il réussira, comme il l'a fait en 2008 et comme Federer l'a réussi en 2009, le difficile pari de s'imposer la même année sur la terre battue de Roland-Garros et le gazon de Wimbledon.

Murray échoue à nouveau

Battu lors de leurs deux précédentes rencontres en Grand Chelem, Nadal a pris contre Murray une revanche éclatante, qui plus est sur les terres du Britannique. C'est une immense déception pour l'Ecossais qui échoue une nouvelle fois à devenir le premier Britannique à remporter un tournoi du Grand Chelem depuis Fred Perry en 1936. L'interminable attente continue.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/wimbledon-nadal-rejoint-berdych-en-finale-191103.shtm

Nadal : « Un très bon match »

RMC.fr | 02/07/2010



Vainqueur d’Andy Murray en demi-finale de Wimbledon (6-4, 7-6- 6-4), Rafael Nadal disputera dimanche sa quatrième finale sur le gazon anglais face au surprenant tchèque Tomas Berdych : « C’était un très bon match, a réagi l’Espagnol juste après la rencontre. Il faut jouer son meilleur tennis pour battre Andy. C’est incroyable d’avoir battu l’un des meilleurs joueurs sur cette surface. J’ai essayé de faire de mon mieux. La victoire à Roland-Garros m’a donné beaucoup de confiance pour jouer à Wimbledon. Ça m’aide sur les points importants. »

SOURCE

Wimbledon: Rafael Nadal réduit à néant les espoirs d'Andy Murray



ven, 02 juil 20:07:00 2010

Le numéro un mondial Rafael Nadal a mis fin aux espoirs de Andy Murray et à ceux de toute la Grande-Bretagne, en écartant l'Ecossais de la finale de Wimbledon.

L'Espagnol s'est imposé en demi-finale à la tête de série n°4 sur le score de 6-4 7-6 6-4 en deux heures et 21 minutes.

Nadal, qui n'avait pu l'an dernier défendre le titre conquis en 2008 en raison de problèmes aux genoux, rencontrera pour un deuxième succès au All England Tennis Club le Tchèque Tomas Berdych, tête de série n°12 et tombeur du Serbe Novak Djokovic, troisième mondial, 6-3 7-6 6-3.

Un seul break a suffi au vainqueur de Roland-Garros pour empocher la première manche en 37 minutes, sans jamais avoir offert à Murray la moindre occasion de lui ravir son engagement.

Incapable de convertir deux balles de break dans la deuxième manche où il ne fut jamais mis en danger sur son propre service, Andy Murray cédait au terme d'un tie-break remporté huit points à six par l'Espagnol, après 63 minutes.

L'espoir renaissait dans les rangs britannique dans un troisième set où le jeune Ecossais de 23 ans se détachait 4-2.

Mais Rafael Nadal, 24 ans et déjà détenteur de sept titres du Grand Chelem, serrait le jeu et alignait quatre jeux de rang pour gagner le droit de disputer sa quatrième finale sur le gazon anglais.

Andy Murray, qui porte sur ses épaules les espoirs de tout un peuple de voir un Britannique succéder au palmarès du tournoi à Fred Perry, vainqueur en 1936, devra encore patienter pour remporter son premier titre du Grand Chelem.

Il a déjà atteint la finale de l'US Open en 2008 et celle de l'Open d'Australie cette saison. A Wimbledon, il disputait sa deuxième demi-finale consécutive après celle perdue contre l'Américain Andy Roddick l'an passé.

yahoo.fr
SOURCE

Wimbledon - Nadal tient son rang



Pour la quatrième fois et quatre participations en 5 ans (il était absent en 2009), Rafael Nadal jouera la finale à Wimbledon. Il a battu Andy Murray 6-4, 7-6, 6-4 en demi-finale. Comme Berdych, l'Espagnol a dû serrer le jeu au tie-break de la deuxième manche. Ce sera sa 10e finale en Grand Chelem.

WIMBLEDON - Demi-finale messieurs

Rafael Nadal (ESP, 1) bat Andy Murray (G-B, 4) : 6-4 7-6(7) 6-4

La Grande-Bretagne ne connaitra pas encore cette année un successeur à Fred Perry, dernier Britannique vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem en 1936. Déjà demi-finaliste la saison passée à Wimbledon, l'Ecossais Andy Murray n'a une nouvelle fois pas réussi à franchir la dernière marche vers la finale, se heurtant à un véritable mur nommé Rafael Nadal.

Sur herbe plus que sur n'importe quelle autre surface, la différence se fait souvent dans la capacité à bien gérer les moments importants. Tout au long du match, Murray n'a pas eu grand chose à envier au numéro un mondial. Porté par un service tonitruant, l'Ecossais, poussé par un Centre Court en ébullition, a fait une véritable démonstration sur ses jeux lors des deux premières manches : 83% des points remportés derrière sa première balle, seulement 22 points concédé sur son engagement (7 dans la deuxième), une seule balle de break... Difficile de présenter un bilan plus favorable et pourtant, après avoir gâché une balle de set dans le jeu décisif du deuxième acte, Murray a regagné sa chaise avec deux manches de retard.

Nadal intraitable dans le money-time

Nadal a su faire la différence en négociant parfaitement les moments clef. Alors que l'Ecossais a souvent fait preuve d'un attentisme coupable sur les points charnière, le numéro un mondial a fait étalage de son immense confiance acquise lors de son Clay Chelem (victoire à Monte-Carlo, Rome, Madrid et Roland-Garros) en s'y montrant alors encore plus agressif. Porté par un coup droit de plus en plus percutant au fil des tours, le Majorquin a pris dès qu'il le pouvait son adversaire à la gorge pour ne pas le laisser respirer et ne pas lui donner l'opportunité de transformer les occasions. Avec une seule balle de break et après n'avoir mené qu'à deux reprises dans le tie-break, l'Espagnol a réussi à décrocher le gain des deux premières manches en ne remportant que deux points de plus. Deux points qui valent cher.

"J'ai fait un très bon match, il le faut pour battre Andy. Gagner tous ces tournois sur terre battue m'a donné de la confiance et du calme au moment de jouer les points importants", a reconnu Nadal à l'issue du match. Malgré la perte de son engagement à l'entame de la troisième manche, il n'a jamais douté. De plus en plus pressant sur le service adverse, l'Espagnol a su inverser la tendance en remportant les quatre derniers jeux de match, grâce notamment à des velléités offensives étonnantes. Avec 23 montées au filet victorieuses sur 26, il a confirmé comme l'a déclaré Murray en conférence de presse qu'"il fait tout très bien". Tout est dit...

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/02072010/70/wimbledon-nadal-tient-son-rang.html

Wimbledon - Nadal : "Une des plus belles"

Eurosport | ven 2 juil, 23h 12

Qualifié pour la quatrième fois de sa carrière en finale de Wimbledon, l'Espagnol Rafael Nadal savoure.

Vainqueur avec la manière de l'Ecossais Andy Murray en demi-finale de Wimbledon, Rafael Nadal ne pouvait cacher sa satisfaction à l'issue du match. "C'est une des plus belles victoires de ma carrière. J'ai bien servi et j'ai de très bonnes sensations en coup droit. Quand j'ai eu mes chances, je les ai saisies, c'est ce qu'il y eu de plus important dans ce match" a ainsi reconnu le numéro un mondial avant de reconnaitre qu'il n'avait plus "aucun problème de genou depuis trois matches, mais ça peut revenir".

www.eurosport.fr

Wimbledon - Un Nadal peut en cacher un autre



Moribond en début de tournoi et handicapé par un genou douloureux, Rafael Nadal a retrouvé comme par magie son incomparable niveau de jeu et un mental à toute épreuve pour tout écraser sur son passage en deuxième semaine à Wimbledon. Berdych pourra-t-il résister en finale à la tornade espagnole ?

Il y a une semaine, au soir de sa pénible victoire face à l'Allemand Petzschner au troisième tour, Rafael Nadal n'était que l'ombre du joueur qui avait tout écrasé sur son passage lors de la campagne de terre battue. Jamais, il n'avait eu besoin de disputer autant de sets pour se hisser en seizièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem. Rarement on l'avait vu autant à la peine face à des joueurs classés au-delà de la quarantième place mondiale et le réveil de sa blessure au genou droit laissait craindre le pire. Peu nombreux étaient alors ceux qui l'imaginaient capable d'aller au bout.

Et pourtant dimanche, l'Espagnol sera le grandissime favori face au Tchèque Tomas Berdych. Le Nadal hésitant, constamment agressé sur ses secondes balles, à la peine en retour, souvent incapable de prendre le jeu à son compte n'est plus qu'un lointain mauvais souvenir. Comme s'il n'avait fallu que d'une journée de repos parfaitement négociée pour rendre au numéro un mondial comme par enchantement son vrai visage et des jambes valides. "Je n'ai eu aucun problème de genou depuis trois matches", a ainsi reconnu l'Espagnol à la suite de sa qualification pour la finale.

Un Nadal à deux visages

Rendez à Rafa ses genoux et vous retrouvez le formidable compétiteur, le combattant hors-pair. Tour à tour, Paul-Henri Mathieu, le Suédois Robin Soderling, auteur d'un début de tournoi tonitruant, et le Britannique Andy Murray, soutenu par tout un peuple, ont pris des allures de vulgaires pantins face au taureau de Manacor. Ecœurés par les qualités défensives et le coup droit incontrôlable du numéro un mondial, les trois hommes ont successivement baissé pavillon sans jamais réussir à trouver la moindre faille dans la cuirasse espagnole. Les lacunes entre-aperçues lors des trois premiers tours ont disparu. "Son service est plus dur à retourner qu'on ne le pense souvent. Il est très slicé et très lourd", a même reconnu Murray alors que ce coup-là est souvent considéré comme le point faible du Majorquin.

"Il a été excellent. Il est très en confiance. C'est un des plus grands joueurs de tous les temps"... L'Ecossais n'a pas vraiment été avare en compliments à la sortie du court. Mais plus encore que de ses qualités techniques et physiques retrouvées, le numéro un mondial a fait sensation sur le plan mental en se montrant intraitable sur les points importants. Que ce soient sur les balles de break, de set, ou dans les jeux décisifs, Nadal a fait preuve d'une capacité impressionnante à hausser encore un peu plus son niveau dans le money-time. "Gagner tous ces tournois sur terre battue m'a donné de la confiance et du calme au moment de jouer les points importants. Quand j'ai eu mes chances, je les ai saisies, c'est ce qu'il y eu de plus important dans ce match", reconnait lui-même l'Espagnol avant d'estimer que son succès face à Murray "est une des plus belles victoires de (sa) carrière". Berdych est prévenu. Le Nadal qui se présentera face à lui dimanche n'aura bel et bien rien à voir avec celui qui a débuté la quinzaine.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/02072010/70/wimbledon-un-nadal-peut-en-cacher-un-autre.html

Nadal renverse Murray


© panoramic

Jean-Moise DUBOURG
vendredi 02 juillet 2010 - 20h56

Le n°1 mondial Rafael Nadal s'est qualifié vendredi pour la finale de Wimbledon et a mis fin aux espoirs de tout un peuple en dominant (6-4, 7-6, 6-4 en 2h22) le Britannique Andy Murray (n°4). Dimanche, pour la quatrième finale de sa carrière sur le gazon londonien, le vainqueur de l'édition 2008 affrontera le Tchèque Tomas Berdych (n°12).

Encore raté ! La complainte des supporters britanniques va finir par devenir vraiment assourdissante du côté de Wimbledon. Tant de fois déçus par Tim Henman, leur dernier héros en date, qui possédait le jeu parfait pour succéder enfin au palmarès à Fred Perry, dernier vainqueur en 1936, mais qui s'est arrêté quatre fois en demies et à quatre autres reprises en quarts, ils ont logiquement reporté depuis quelques années tous leurs espoirs sur la nouvelle star du tennis « so british », Andy Murray. Mais voilà que l'Ecossais se met lui aussi à buter invariablement devant l'obstacle. Quart-finaliste il y a deux ans et demi-finaliste en 2009 (battu par Roddick), l'enfant de Dunblane ne deviendra pas cette fois encore ne serait-ce que le premier Britannique depuis Bunny Austin en 1938 à atteindre la finale.

Vainqueur de Nadal (qui avait abandonné) en quarts de finale de l'Open d'Australie en début d'année, Murray n'a pu rééditer l'exploit devant son public. Le n°1 mondial était trop fort et a logiquement dominé la tête de série n°4. Pourtant armé d'un service plus performant que celui de son adversaire (15 aces contre 4), quoique moins régulier (60% de premières balles contre 70% à l'Espagnol), Andy Murray a également réussi plus de points gagnants (37 contre 31), malheureusement pour lui compensés par six fautes directes de plus que Nadal (19 contre 13). En fait, la rencontre s'est tout simplement jouée lors des points importants. Comme souvent à ce niveau d'ailleurs… Car, pendant que Murray a concrétisé une seule balle de break sur trois, le Majorquin a réussi à en prendre trois sur quatre. Suffisant pour faire la différence.

Murray : « Nadal ? Celui que je préfère regarder jouer »

« Ce fut un très très bon match pour moi, s'est réjoui Nadal après la rencontre, disputée sous les yeux de David Beckham. Pour le battre, il faut jouer son meilleur tennis parce qu'il est l'un des adversaires les plus coriaces au monde. » Son bonheur à la fin du match, quand il s'écroulait de joie sur le gazon londonien, prouvait d'ailleurs le soulagement du prodige de Manacor. Un phénomène ibère qui fait d'ailleurs l'admiration de Murray : « Je n'ai pas fait un mauvais match du tout. Je n'ai pas bien retourné (ndlr : un problème rédhibitoire tout de même sur gazon), mais pour le reste mon jeu était plutôt bon. Son service est plus dur à retourner qu'on ne le pense souvent. Il est très slicé et très lourd. Je me suis mis parfois en bonne position, mais je n'ai pas pu en profiter. Il a été excellent. Il est très en confiance. C'est un des plus grands joueurs de tous les temps, celui que je préfère regarder jouer. Il sera favori en finale. La pression n'a pas joué sur le résultat du match, ce n'est pas une excuse. Je suis un peu plus déçu que dans les autres Grands Chelems parce que c'est le plus important pour moi. »

Alors, Nadal favori face à Berdych ? Pour sa quatrième finale de rang (battu par Federer en 2006 et 2007, vainqueur en 2008, absent en 2009), l'Espagnol a en tout cas pour lui la faveur des statistiques. En dix rencontres face au Tchèque, qui disputera lui sa première finale de Grand Chelem, le n°1 mondial s'est en effet imposé à sept reprises (tiens, tiens, 7-3, comme contre Murray avant cette demie…), dont une sur gazon. C'était en 2007 en quarts de finale de Wimbledon (7-6, 6-4, 6-2). Autre élément important : depuis 2006 et le dernier de ses trois succès contre Nadal, Berdych n'a pas réussi à lui prendre un seul set en six matchs…

sport365.fr
SOURCE

Nadal a pris du plaisir

2/07 21h45 - Tennis, Wimbledon

Qualifié pour la finale de Wimbledon aux dépens de Andy Murray, Rafael Nadal est apparu très satisfait en conférence de presse.

«C'est une des plus belles victoires de ma carrière. J'ai bien servi et j'ai de très bonnes sensations en coup droit. Quand j'ai eu mes chances, je les ai saisies, c'est ce qu'il y eu de plus important dans ce match», a ainsi reconnu le numéro un mondial.

www.sport24.com

An interview with Rafael Nadal

Friday, 2 July 2010

Q. Looked a little like 2008 again.

RAFAEL NADAL: I never like the comparations. No, every year is completely different. For me was amazing day, very important victory for me, one of the more difficult victories of my career because the opponent was playing well and I need really to play my best tennis to try to win.

I think, yeah, I am very happy. Today is very important day for me.

Q. Because of all of what you had to go through last year with the injuries, is it even more satisfying now that you're back here?

RAFAEL NADAL: Well, that's past. But, sure, I said in Monte‑Carlo, Rome, Madrid, Roland Garros, sure, when you had tough moments and wasn't an easy year last year ‑ especially the second half of the year ‑ when you came back and when you still playing another time at your best, for sure I feel I playing at my best since the start of this season, since 2010 when I start.

But I didn't win a tournament since 11 months, and after I started to win in Monte‑Carlo. So for sure that's makes more special, because I worked a lot to be back playing my best tennis. I did, so that's very important personal satisfaction, no? Probably is when you have tough moments and you are another time are in the top, yeah, is more special.

Q. Does 2008 seem like a long time ago when you were here raising the trophy as the champion, or does it seem like yesterday to you?

RAFAEL NADAL: I don't know. Two years. Well, the life is go fast. Since these two year a lot of things happen to my life. Is not very far, but at the same time I have two years with different things.

Q. You were behind 4‑2 in the last set and you weren't playing very well then. Suddenly you win the rest of the games as you became Rafael Nadal again. Did you have to wake up?

RAFAEL NADAL: No, no. I felt a little bit tired after the second, after the second tiebreak. Was a lot of tension in that tiebreak in the last games of the second set.

When I started the third I lost a little bit my concentration and I felt little bit down. But that's happen at only one game. After that game, after the first game. But, you know, in grass, one break is almost the set.

After that game I felt another time well. But Andy served well and I didn't have lots of chances on the return. But when I had the chance, I did. So that was the most important thing of the match. I think of all important moments, just one double‑fault in the 5‑All in the tiebreak. But for the rest of the important moments, I played very well today.

Q. It will go down as a straight‑sets victory today, but how well did Andy Murray play?

RAFAEL NADAL: Andy's amazing player, so I don't know how well he played. You can answer him.

But when I play against him I always see the match very, very difficult, because he makes the very difficult things very easy. So he has a good serve, and the movements are unbelievable from the baseline, no?

He looks like he's always at the way that you're gonna play, so he's very difficult. For that reason I think it's one of the biggest victories in my career today.

Q. Was it fun meeting Beckham?

RAFAEL NADAL: Yeah.

Q. Did you talk a little soccer?

RAFAEL NADAL: I met him now just five minutes. Well, I know him from Madrid few years ago. And, sure, always is special meet with great sportsman like David.

At the same time, he's a big star outside of the stadium. But for me, what I admire a lot of him is when he's on the stadium, he fight like the best of them, more than the rest.

Q. Can you compare meeting the Queen of England and the King of British football?

RAFAEL NADAL: C'mon, guys. Sorry. I answer that few days ago. I explain what happened in that day. For me was disappointing didn't meet the Queen, for sure. But I have lot of respect for this tournament, and I have my routines on that day. Probably if I change the routines, I am not here today.

Q. Was it hard to recover from the double‑fault mentally?

RAFAEL NADAL: No, because I played a great point next point. But if Andy makes the serve and give me a set point was the set, so was important mistake. But I was lucky Andy missed the first serve, and later I had a chance to play the point from the baseline and I did well.

Q. What about Andy, you said to him after the match that he could win a major.

RAFAEL NADAL: I wished him best of luck for the rest of the season, and sorry for today. I know it was an important match for him I think because he play at home, and this is a chance for him to win probably the most important title for him win here at home in Wimbledon.

Just I felt sorry for him because he's a very nice person, very good person. I am sure he gonna win a Grand Slam very soon, because when you have final in US Open, final in Australia, semifinals here this year and the last year, you are there all the time. So one day you win. I am sure he gonna win. He deserve to win.

Q. How well aware are you that he's such a big fan of yours? He kept talking about you're his favorite player to watch.

RAFAEL NADAL: Well, just can say thanks. He don't need to admire a lot of things of me because he's too good to admire me.

Q. Do you remember where you were the first Sunday of July last year? Did you watch the final?

RAFAEL NADAL: I watched at home, yeah, on the sofa.

Q. What are the recollections you have from that day? What else do you remember about the final last year, not being there?

RAFAEL NADAL: Just enjoying beautiful match. Was a very emotional match. I liked the tennis, so I enjoyed the match. I wasn't ready to be here, so my mind wasn't here.

Q. In view of Andy's skill, were you surprised that you were able to close this out in just three sets?

RAFAEL NADAL: Sure. When I came to the match I was with the focus. I know how tough gonna be the match. I never thought win in three sets.

But at the same time, I never thought win in three sets, win in four, win in five, or lose in three or lose in four. I just go on court and try to play my best tennis point by point. That's my style. I know I just need try play my best tennis. Only like this I going to have chances.

Q. Looking back now, does it surprise you you were able to complete this match so quickly?

RAFAEL NADAL: Sure. But he had few chances. This match is decides ‑‑ anyway, if was in three sets, this match is decide in very small things. If Andy makes this point and win the second set, maybe we are there. So everything can change in just one point.

Q. During the tournament we have found out from other players that they have been injured going into games. We found out after the game. Do you go into Sunday's final a hundred percent fit? Your knees are ready to go?

RAFAEL NADAL: I hope so. I don't know. I think I didn't have any problem for the last three matches. But the pain in the second and especially in the third match is not forgot. Can be there and can't be there in one moment, and I don't have the control of this.

But I am still working every day to try to be healthy like I was the last three matches. But this pain sometimes appears there, and is there. I don't know when it start and when it stop.

Q. Did you have a chance to watch your opponent in the finals?

RAFAEL NADAL: Yeah, I watched almost all the semifinal.

Q. What do you think about Tomas Berdych?

RAFAEL NADAL: Amazing. He did amazing tournament. I think he played very good match against Federer; very good match today against Djokovic. He save difficult match against Brands. Yeah, he's the best of his draw, so for that reason he's in the final. No one opponent can be more difficult than Tomas to play this final.

Q. Your feelings about the matchup against Berdych in this particular match on grass, is there a style that you're expecting to see from him or what?

RAFAEL NADAL: No, Tomas is a very aggressive player, very good serve, very good flat shots from the baseline. So gonna be very, very difficult. Very difficult match. Is very difficult to stop him when he's playing well, and he's playing really well. So gonna be very difficult to play against him.

Q. If you have to give a technical explanation why you won today, do you think it's your forehand that was the big difference? Your forehand kills the point while Murray is a very good counterattacker, but it doesn't have the same power when you slow down the ball and you slice your backhand.

RAFAEL NADAL: When you win these matches, is always the same thing: is play well and the mental thing. Mental part is decisive, no? If we talk about the technique, I served well some moments. Most of the time my serve works well.

And, sure, my feeling with the forehand was very good during all the tournament, yeah. Forehand makes the difference.

Q. We've had three classic finals in a row here. Do you expect to give us a fourth one Sunday?

RAFAEL NADAL: Ah, three five sets? Yeah, we had 2007. I don't know. Sure, will be very difficult match. Will be very difficult match for me, and hopefully for him, too (smiling). I don't know.

site officiel
http://www.wimbledon.org/en_GB/news/interviews/2010-07-02/201007021278097192407.html

Wimbledon: Nadal en piste pour un huitième titre

dim, 04 juil 07:57:58 2010


AFP/Glyn Kirk

LONDRES (AFP) - Au moment où Roger Federer pique du nez, Rafael Nadal, au creux de la vague l'été dernier, a retrouvé tout son allant pour viser un huitième titre du Grand Chelem face à Tomas Berdych, dimanche en finale de Wimbledon, et asseoir un peu plus sa place dans la légende du jeu.

Donné perdu pour le tennis à intervalles réguliers à cause de ses soucis de santé, le Majorquin, malgré un genou douloureux, est pourtant toujours là, perché au sommet de la hiérarchie, irrésistible sur terre battue et en train de faire de Londres son deuxième jardin, contre toute attente.

Si, voilà quelques années, à l'apparition du phénomène, quelqu'un avait dit que Nadal disputerait quatre finales de suite à Wimbledon, dont une gagnée en 2008, il est probable que tout le monde se serait écroulé de rire.

Que lui, la machine à coups droits censée fonctionner que sur terre battue, vole d'exploit en exploit sur gazon? Vous plaisantez? Avec quatre finales de suite, le voilà pourtant l'égal des Federer, Borg, Becker, McEnroe et Sampras, que des seigneurs sur tapis vert, plus fort que Lendl, Edberg ou Pat Cash!

Mieux: Alors que ces dernières années, on avait pris l'habitude de dire que Federer jouait contre l'histoire pendant que Nadal jouait contre Federer, le Majorquin commence lui aussi à se battre autant contre les légendes du jeu que contre ses contemporains.

Avec un huitième titre du Grand Chelem, il se hisserait en septième position au palmarès de tous les temps, à égalité avec des joueurs comme Agassi, Lendl ou Connors. Il n'aurait certes toujours que la moitié des trophées de Federer mais, à 24 ans, le Majorquin a encore du temps devant lui, sachant que Federer au même âge ne détenait "que" six titres majeurs.

Un succès dimanche permettrait également à Nadal de prendre ses distances avec ses poursuivants au classement mondial, où il caracole déjà en tête, loin devant Djokovic, promu au deuxième rang lundi lorsque Federer rétrogradera en troisième position suite à sa défaite face à Tomas Berdych en quarts.

Cela donne aussi une idée de l'ampleur de l'exploit demandé à Berdych s'il veut devenir le premier Tchèque à s'imposer en Grand Chelem depuis Petr Korda à Melbourne en 1998. Vainqueur de Federer, puis de Djokovic en demi-finale, il devra battre les trois meilleurs joueurs de la planète, un tour de force qu'aucun joueur de cette génération n'a encore réussi en Grand Chelem.

Et Berdych est censé le faire lors de sa première grande finale sur un Central où son illustre compatriote Ivan Lendl a toujours échoué. Cela s'annonce compliqué, car si Berdych est plus vieux de neuf mois que Nadal, son palmarès et son expérience sont infiniment plus maigres.

Nadal l'a battu lors de leurs six dernières rencontres, dont un quart de finale à Wimbledon en 2007, et lors de leur tout premier rendez-vous, il y a cinq ans, lors de leur unique finale à ce jour, à Bastad (Suède).

Les deux hommes se connaissent depuis longtemps. Au début, leur relation a été houleuse. "You are very bad" (tu est très méchant), avait dit Nadal à Berdych à l'issue d'un match à Madrid en 2006.

Ils se sont réconciliés depuis et ont même failli s'associer en double. N'en déplaise aux tabloïds britanniques, il n'y aura pas d'odeur de souffre dimanche sur le Central, seulement un combat d'homme à homme, un exercice dans lequel Nadal excelle.

yahoo.fr
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Le patron contre le novice

Le 03/07/2010 à 20:03

Pour sa quatrième finale à Wimbledon, Rafael Nadal part avec l'avantage de l'expérience contre Tomas Berdych, novice en finale de Grand Chelem.


En 2007, Rafael Nadal était sorti vainqueur (7-6, 6-4, 6-2) de son quart de finale contre Tomas Berdych sur le Centre Court.(EQ)

Le 05 juillet 2009, Rafael Nadal était chez lui à Manacor dans son canapé et il regardait à la télévision la victoire de son grand rival, Roger Federer. Ce dimanche à 15 heures, les temps ont bien changé. Le Suisse a été envoyé en vacances par Tomas Berdych et le Majorquin a emménagé sur le Centre Court pour conquérir son huitième titre du Grand Chelem comme Ken Rosewall, Jimmy Connors ou Andre Agassi. Le Tchèque et l'Espagnol se connaissent bien (7-3 pour Nadal) et leur jeu peut provoquer des étincelles. «Ce sera un match très difficile, prévient la tête de série n°2. Il est très difficile à arrêter quand il joue bien et là, il joue très bien.»

Pourtant, cette finale inédite n'est pas si surprenante. Et si la terre battue était le tremplin pour Wimbledon ? Bien sûr, les deux surfaces n'ont rien à voir. Bien sûr, il faut passer les premiers tours et le temps d'adaptation plus court. Mais les deux finalistes sont allés chercher leur confiance à Roland-Garros. Tous les deux ont engrangé des victoires si précieuses pour bien négocier les moments chauds. Sur gazon, plus qu'ailleurs, un ou deux points suffit à faire basculer un match. En finale, plus qu'ailleurs, l'expérience de Rafael Nadal peut faire la différence.

Le physique, une des clés

Au-delà de l'expérience, le physique apparaît comme une des clés. Après sa demi-finale, Tomas Berdych a avoué une certaine «fatigue» avant de relativiser ses propos : «Je me sens juste un peu fatigué parce que tout le stress retombe après un match. C'est juste un peu de fatigue mentale.» Face à un combattant de la trempe du numéro 1 mondial, le moindre coup de barre se paie cash. Alors attention... L'usure psychologique ne fait pas partie du vocabulaire de l'Espagnol, mais il demeure inquiet sur l'état de ses genoux : « Je n'ai pas de problème depuis trois matches. Mais la douleur du deuxième et surtout du troisième match n'est pas oubliée. Cela peut revenir ou pas. Je ne contrôle pas ça.»

En revanche, il contrôle de mieux en mieux son coup droit, très tranchant lors de cette deuxième semaine, et la gestion des points importants (1er au nombre des balles de break sauvées). Pour le malmener, Tomas Berdych propose de nombreux arguments avec son excellent service (98 aces, deux fois plus que Nadal, auteur de 49 aces) et son jeu très puissant et sans faille du fond de court. Plus mature, le Tchèque a trouvé le bon équilibre. Plus fort physiquement, il peut aujourd'hui attendre la balle courte pour attaquer. Et si le joueur de Prostejov aime les clins d'oeil du destin, il peut se dire qu'Ivan Lendl a remporté son premier titre du Grand Chelem à 24 ans. Comme lui. Et comme Rafael Nadal.

lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100703_200345_le-patron-contre-le-novice.html

La prise de pouvoir


Tomas Berdych - Rafael Nadal L'expérimenté Rafael Nadal défie le novice Tomas Berdych en finale de Wimbledon (Panoramic)

Pour la première fois depuis 2002, Roger Federer ne sera pas présent en finale de Wimbledon. De quoi affranchir définitivement la nouvelle génération représentée dimanche par Rafael Nadal et Tomas Berdych.

par Nicolas Cerbelle, le 03-07-2010

Sur le papier, Rafael Nadal part bien évidemment favori de cette finale de Wimbledon qui l’oppose à Tomas Berdych. Le n°1 mondial a d’abord l’habitude des grands rendez-vous avec sept finales de Grand Chelem remportées sur neuf disputées. Seul Roger Federer a réussi à le battre à ce stade de la compétition, justement sur le Centre Court du All England Club (en 2006 et 2007). Le Tchèque disputera pour sa part sa première finale d’un tournoi Majeur. L’Espagnol reste ensuite sur six victoires de suite face au 13e mondial et l’a facilement emporté lors de leur seul affrontement sur gazon, en quarts de finale de l’édition 2007 de Wimbledon (7/6 6/4 6/2). Si l’on se fie aux chiffres, les chances de Berdych semblent quasi nulles.

Berdych à maturité

C’est pourtant loin d’être le cas, tant ce dernier pratique un tennis de rêve depuis le début de la quinzaine et plus généralement depuis le début de la saison. Vainqueur successivement de Roger Federer et de Novak Djokovic, respectivement n°2 et 3 mondiaux, en quarts et en demi-finales, Berdych, à presque 25 ans, a visiblement passé un cap. «Dans la mentalité tchèque, vous avez besoin d’un petit plus de temps pour être bon», estime son entraîneur Tomas Krupa dans les colonnes du Daily Telegraph. «Je me sens plus confiant, plus fort mentalement, mais aussi physiquement. C’est à mon avis suffisant pour obtenir de bons résultats (…) Je joue bien, je me sens bien sur le court, je suis toujours en forme, et j’espère qu’il me restera de l’énergie pour le dernier match. J’ai hâte d’y être. Et je le répète : je ne crains absolument personne», affirme pour sa part le joueur.

«Le meilleur du haut de tableau»

Andy Murray affirmait aussi n’avoir peur de personne avant d’affronter Nadal en demi-finales. A l’arrivée, l’Ecossais, incapable de convertir les points importants, s’est incliné en trois sets (6/4 7/6 6/4). Loin d’être impressionnant lors de la première semaine, le Taureau de Manacor possède cette incroyable capacité à élever son niveau de jeu en fonction de son adversaire et de l’importance de l’événement : «C'est l'une des victoires les plus difficiles de ma carrière car mon adversaire jouait très bien. J'ai eu besoin de pratiquer mon meilleur tennis.» Comptons sur lui pour être à nouveau au top dimanche face à un adversaire qui l’a impressionné : «J'ai pratiquement vu toute la première demi-finale. Tomas a joué un tennis incroyable. Il reste sur deux gros matches. C'est le meilleur joueur du haut de tableau, c'est pourquoi il est là. Il est difficile à stopper quand il joue bien.»

Nadal, de son canapé au Centre Court

Légèrement gêné par un genou droit récalcitrant, qu’il soignera après le tournoi, Nadal sait en tout cas d’où il revient : «Je me souviens que l'an dernier, j'étais blessé et j'avais suivi la finale (Ndlr : entre Federer et Roddick) chez moi, sur mon canapé.» Forfait en 2009 en raison de tendinites aux deux genoux, le Majorquin n’avait pu défendre le trophée qu’il avait conquis en 2008 et avait rendu sa place de n°1 mondial à Federer. Quoi qu’il arrive dimanche, il accroîtra son avance au classement, Federer reculera au troisième rang derrière Djokovic et Berdych expulsera Tsonga du Top 10.

sport24.com
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Nadal : «Berdych, difficile»

3/07 20h30 - Tennis, Wimbledon

Avant d’affronter Tomas Berdych dimanche en finale de Wimbledon, Rafael Nadal pense que son futur adversaire sera difficile à jouer.

«Je ne pouvais pas tomber sur plus difficile à jouer que Tomas Berdych pour cette finale. Il sera dur à arrêter quand il joue aussi bien. Tomas fait un très grand tournoi. Ses matches contre Federer et Djokovic l’attestent», a analysé l’Ibère dans les colonnes de laBBC.

www.sport24.com

Rafael Nadal remporte Wimbledon

04/07/2010

WIMBLEDON, Angleterre (AP) — L'Espagnol Rafaël Nadal a remporté dimanche le tournoi de tennis de Wimbledon en battant en finale le Tchèque Thomas Berdych en trois sets 6-3, 7-5, 6-4.

Déjà vainqueur des Internationaux de France en juin, le numéro un mondial réalise le deuxième doublé Roland-Garros - Wimbledon de sa carrière, après celui de 2008. Il compte désormais huit victoires en Grand Chelem.

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Deuxième sacre londonien pour Nadal

04/07/2010


© Keystone | "Vamos!" Rafael Nadal cueille son huitième Grand Chelem à Londres.

WIMBLEDON | «Rafa» est à mi-chemin du record de Roger Federer. Le gaucher espagnol a conquis à 24 ans son huitième titre du Grand Chelem, en s'imposant 6-3 7-5 6-4 face au Tchèque Berdych.


Rafael Nadal (no 2) est à mi-chemin du record de Roger Federer. Le gaucher majorquin a conquis à 24 ans son huitième titre du Grand Chelem, en s'imposant 6-3 7-5 6-4 face au Tchèque Tomas Berdych (no 12) en finale à Wimbledon.

Le numéro un mondial s'offre ainsi son deuxième doublé Roland- Garros/Wimbledon, deux ans après avoir dominé Roger Federer dans ces deux finales. Son triomphe londonien n'était pourtant pas franchement attendu au terme de la première semaine. Rafael Nadal avait concédé deux sets tant au 2e qu'au 3e tours, respectivement face à Robin Haase (ATP 151) et Philipp Petzschner (no 33). Il avait même avoué souffrir du genou droit à l'issue de son 3e tour.

Rafael Nadal doit son titre à sa meilleure gestion des moments décisifs. Le quintuple champion de Roland-Garros convertissait 4 de ses 6 balles de break dans une finale longue de 2 h 13'. Tomas Berdych, qui disputait sa première finale de Grand Chelem, ne parvenait pas à concrétiser une seule de ses quatre opportunités à la relance. Il manquait trois occasions dans le premier jeu du deuxième set, puis une dans le premier jeu du troisième.

Tomas Berdych craquait en fait à chaque fois dans le «money time». Il résistait jusqu'à 3-3 dans le premier set mais, trahi par sa première balle (48 % de réussite seulement dans cette manche), perdait alors trois jeux d'affilée dont deux sur son service. Le Tchèque concédait ensuite le break décisif dans le dernier jeu tant dans la deuxième que dans la troisième manches. Rafael Nadal concluait la partie en armant un imparable passing-shot de coup droit croisé, avant de s'écrouler sur le dos les bras en croix.

Invaincu depuis 14 matches sur le gazon londonien puisqu'il avait dû renoncer à l'édition 2009 en raison de ses douleurs aux genoux, Rafael Nadal est pour l'heure en avance sur le tableau de marche de Roger Federer. Il a fêté ses 24 ans le 3 juin, alors que son rival bâlois n'avait glané que six titres majeurs au même age. Roger Federer avait 24 ans et 11 mois lorsqu'il soulevait son le huitième de ses seize trophées du Grand Chelem en 2006 à Londres.

Rafael Nadal, qui rejoint dans l'histoire moderne du tennis Jimmy Connors, Ivan Lendl et Andre Agassi avec ce 8e titre majeur, s'offre en outre une avance confortable de 3840 points sur son nouveau dauphin Novak Djokovic et de 3860 sur Roger Federer au classement ATP. Dire que le Bâlois, qui aurait égalé Pete Sampras avec une 286e semaine passée au sommet de la hiérarchie s'il avait atteint le dernier carré à Paris, comptait encore une marge de 4235 points sur Rafael Nadal au début de la saison sur terre battue. 29 sur 30 Sevré de titre entre mai 2009 (Rome) et avril 2010 (Monte-Carlo), Rafael Nadal a couronné un printemps et un début d'été exceptionnels.

Il a remporté 29 des 30 matches qu'il a joués depuis son arrivée dans la Principauté, s'adjugeant cinq titres (Monte- Carlo, Rome, Madrid, Paris et Londres) et connaissant son unique revers au Queen's. Le cogneur de Manacor avait cependant fait encore mieux en 2008, avec 42 succès - dont 32 d'affilée - pour un seul revers entre fin avril et début août...

SOURCE

Rafael Nadal sacré

Rafael Nadal a tranquillement remporté le tournoi de Wimbledon en dominant en finale le Tchèque Tomas Berdych qui n'a jamais pu prendre le service du numéro 1 mondial de toute la partie. Ce dernier s'est imposé en trois manches (6/3 7/5 6/4) et 2h12 minutes. Sacré il y a deux ans, Rafael Nadal décroche donc son deuxième titre à Londres.

www.lefigaro.fr

Nadal, so British !



Sans surprise, et avec une efficacité toujours aussi déconcertante, Rafael Nadal a remporté ce dimanche la finale du tournoi de Wimbledon en dominant Tomas Berdych en trois sets (6-3, 7-5, 6-4). L'Espagnol, n°1 mondial, s'impose à Londres pour la deuxième fois de sa carrière après 2008 et s'offre son huitième titre en Grand Chelem.

Sept et un qui font huit ! Presque un mois jour pour jour après son cinquième sacre à Roland-Garros, qui lui a permis de redevenir numéro un mondial, Rafael Nadal a décroché ce dimanche après-midi à Londres sa deuxième couronne à Wimbledon. Il s'agit de sa huitième victoire en finale d'un tournoi du Grand Chelem. A vingt-quatre ans à peine, l'exploit est de taille. Au petit jeu des comparaisons, Roger Federer n'en avait remporté que cinq au même âge.

C'est d'ailleurs face au bourreau du Suisse en quarts de finale de cette édition 2010 des Internationaux de Grande-Bretagne, Tomas Berdych, que l'Espagnol était opposé sur le Centre Court. Un Tchèque dont la présence à ce stade du tournoi n'était pas si surprenante, lui qui avait atteint le dernier carré sur la terre battue parisienne. Mais pour sa première finale dans un Majeur, le 13e joueur mondial a pu mesurer le chemin qui le séparait encore des tout meilleurs. Du tout meilleur, plutôt.

En trois sets maîtrisés et 2h13' de jeu (6-3, 7-5, 6-4), Rafael Nadal a plié les débats avec une efficacité chirurgicale et confirmé que son retour au premier plan de la planète tennis n'était pas simplement dû à la période ocre de la saison. N'en déplaise à ses détracteurs. L'herbe anglaise, qu'il avait déjà dévorée en 2008, ne lui déplait pas non plus. Il l'a prouvé dès la première manche de cette finale en donnant la réplique à son adversaire, costaud sur ses premiers jeux de service (3-3). C'est lors du septième jeu, souvent décrit comme le tournant d'un set, que Tomas Berdych a craqué. La faute à un superbe passing en coup droit du Majorquin, qui s'est alors offert trois balles de break. Une était de trop.

Berdych comme Söderling...

Si les grands joueurs répondent présent dans les moments clés d'une rencontre, Rafael Nadal est de cette trempe-là. Le Tchèque pas encore. Etouffé par l'Espagnol, il n'a pu opposer aucune réaction après la perte de sa mise en jeu, perdant treize des seize derniers points de ce premier acte (6-3). Même en début de deuxième set, quand la tête de série n°2 lui a offert sur un plateau trois balles de break, il n'a pas su les saisir. Son adversaire n'avait pas besoin de ça pour se rassurer et a donc fait la course en tête. Dépassé dès qu'un échange se mettait en place, Tomas Berdych n'a répondu que grâce à sa solide première balle et ses sept aces, qui lui ont permis de rester à hauteur (5-5). Avant de céder, une fois de plus, à un instant crucial en concédant un jeu blanc sur son service (7-5).

Comme Robin Söderling il y a un mois porte d'Auteuil, le Tchèque n'a pas été en mesure de répéter en finale ce qu'il avait réalisé lors des tours précédents. Paralysé par l'enjeu sans doute, mais aussi tétanisé par un Rafael Nadal carnassier, qui l'a pris à la gorge dès qu'il a fallu. Malgré de bonnes intentions en début de troisième set, qui lui ont valu d'avoir une balle de break - manquée - à un jeu partout, Tomas Berdych n'est jamais parvenu à faire douter l'Espagnol. Même la puissance de son service et la rapidité avec laquelle il a su revenir à hauteur sur ses mises en jeu (4-4) n'y ont rien changé. Comme lors du set précédent, le Majorquin a fait la différence dès qu'il a dû conclure, sur un nouveau passing (6-4). Deux ans après, Nadal règne à nouveau sur la France et l'Angleterre. L'idéal avant de partir à la conquête des Etats-Unis.

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Nadal fait le doublé

Rafael Nadal a remporté ce dimanche le tournoi de Wimbledon, pour la deuxième fois de sa carrière, après sa victoire à Londres en 2008. Le Majorquin a dominé en trois sets le Tchèque Tomas Berdych (6-3, 7-5, 6-4), qui n’a jamais semblé en mesure de renverser la vapeur. Grâce à ce succès, Nadal enregistre son huitième titre en Grand Chelem. Et comme il y a deux ans, le numéro un mondial réalise le doublé Roland-Garros-Wimbledon.

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Wimbledon Nadal: "Plus qu'un rêve"

Vainqueur pour la deuxième fois des Internationaux de Grande-Bretagne, Rafael Nadal a confié son bonheur au moment de recevoir le trophée sur le court:
"C'est plus qu'un rêve pour moi. C'est ma quatrième finale et c'est extraordinaire après une année 2009 difficile, je suis de retour." De son côté, son adversaire, le Tchèque Tomas Berdych, a reconnu la supériorité de son rival: "Il était vraiment fort aujourd'hui, il a mérité d egagner, il a montré ces derniers mois qu'il était le champion."

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Wimbledon : Nadal peut se rouler dans l'herbe



Rafael Nadal a remporté le tournoi de Wimbledon en battant le Tchèque Thomas Berdych 6-3, 7-5, 6-4, ce dimanche.

Rafael Nadal force l'admiration et continue d'écrire sa légende. Sur terre comme sur herbe, le Majorquin est impitoyable. Après une année difficile l'an passé, Rafa remporte à Londres son huitième titre du grand chelem pour sa quatrième finale sur le gazon anglais.

Face à un Thomas Berdych globalement dépassé par le jeu de l'Espagnol, il n'aura fallu qu'une seule balle de match à Rafa pour remporter, d'un magnifique passing, son deuxième titre à Wimbledon.

Heureux, Nadal s'est même roulé dans l'herbe pour signifier sa joie, gravant une nouvelle fois, après 2008, son nom au tableau des vainqueurs du tournoi, et ce, un mois après sa victoire à Roland-Garros. Indétrônable

A 24 ans, le N.1 mondial égale déjà la performance de légendes telles que Agassi, Lendl ou Connors, se hissant à la septième place du classement des plus grands palmarès de l'histoire du tennis mondial. Et ce n'est sans doute pas fini.

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