Tennis - ATP - Rome - Tsonga relance la machine

27/04/2009 10:00


[Jo-Wilfried Tsonga (L'Equipe)]

Jo-Wilfried Tsonga, forfait la semaine passée à Barcelone sera bien présent à Rome et fera son entrée mardi dans le tournoi de la Ville Eternelle face à un autre Mousquetaire, Richard Gasquet.

Eric Winogradski, l'entraîneur du Manceau, donnait d'ailleurs des nouvelles rassurantes de son poulain dans les colonnes de L'Equipe de lundi : «Physiquement, il n'a aucun problème. Depuis Miami, il s'est reposé dix jours et puis nous avons travaillé quinze jours en montant en régime.»

Avant le choc face à son coéquipier de l'équipe de France, Tsonga sera associé lundi à Julien Benneteau en double, pour une entrée en matière en douceur face aux Britanniques Ross Hutchkins et Andy Murray.

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Tsonga sort Murray !

Par Rémi Capber, lundi 27 avril 2009 à 19:25

Certes, c'est en double, mais la victoire de Tsonga, aux côtés de Julien Benneteau, sur la paire Murray/Hutchins, constitue une bonne entrée en matière pour le nouveau numéro 10 mondial. Les Français se sont imposés 6-4 6-4 dans des conditions de jeu chaotiques. Comme l'explique Andy, "les conditions étaient terribles. Il y avait de la poussière de partout et le vent arrachait les feuilles des arbres. On devait s'arrêter entre les points pour enlever les poussières de nos yeux. J'ai déjà joué par grand vent, mais là, c'était impossible."

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Madrid - Tsonga s'arrête là

12/05/2009 à 19:11:00

Au premier abord, Jo-Wilfried Tsonga, 10e mondial, réalise ce mardi une contre-performance en perdant (6-4, 7-5) contre Ivan Ljubicic, 54e mondial. Au premier abord, une deuxième défaite précoce sur terre battue n'est pas très bon signe. Pourtant au-delà du résultat, la manière ne prête pas au déclenchement de crise et propose même quelques sources de satisfaction face à un Croate, redoutable sur terre avec une demi-finale à Roland-Garros et déjà tombeur de Juan Martin Del Potro à Monte-Carlo cette saison.

Sur un court très propice aux rebonds farceurs et très adepte des effets, le Français a connu de nombreuses difficultés pour retourner le service de l'ancien 3e mondial. Au premier set, il ne marque que deux points en cinq engagements du Croate ! Avec ses services kickés, claqués au centre ou slicés, Ivan Ljubicic ne laisse aucune chance au Français et le moindre relâchement se traduit par un break à l'image du troisième jeu du match. Deux fautes en revers et deux coups droits un peu forcés offrent le break et la manche au 54e mondial qui relance très bien les engagements du Manceau. « Ce n'est pas facile d'être sûr dans ses frappes quand on ne touche pas la balle, plaide le numéro 1 français. Au premier set, il a super bien retourné. Je ne pouvais même pas m'énerver ou autre. J'avais juste à dire bien joué. » Il reste encore à régler certaines petites hésitations entre attaquer ou défendre sur cette terre madrilène si particulière. «De temps en temps, j'hésite encore un peu à y aller vraiment franchement», analyse l'élève d'Eric Winogradsky, plutôt satisfait par sa prestation.

En panne de concentration au moment de conclure

Pour éviter de sombrer dans la frustration, Jo-Wilfried Tsonga sautille et lance ses grandes frappes de coup droit. Ivan Ljubicic baisse de niveau et lorsque son service s'enraie avec trois premières balles sur dix, le Français se jette à l'abordage pour réaliser son premier break (2-0). Une balle de 4-0 se présente, mais le Croate la sauve parfaitement. Il reste à conclure la manche. Généralement, le Français est un maître lors des moments importants à l'instar de ses titres à Bercy ou Marseille. Mais sa concentration s'envole à 5-3 au moment de servir. Il s'agace avec le bruit des appareils photo et perd sa lucidité en raison de la tension. «Dans les moments importants, on est aux aguets et lors de mon lancer de balle, j'entends les clics des appareils. Cela me déconcentre de mon objectif, explique-t-il tout en plaidant coupable. Comme c'est un moment un peu chaud, cela m'agace et je leur demande d'arrêter, de prendre les photos à un autre moment. J'aurais aimé qu'il ait un peu plus de tact. Cela m'a fait sortir de ma concentration, mais c'est ma faute. »

A vif, il sort de sa bulle et se retrouve à 5-6 après avoir mené 5-2. Le dernier jeu fait trembler le stade avec des gifles de coup droit et une balle de débreak. Mais Ivan Ljubicic ne cède pas un pouce de terrain et termine sur un énième service gagnant. Le représentant des joueurs à l'ATP peut serrer le poing et aller saluer son cadet. Il a fait du bon boulot. Il mérite bien l'invitation accordée par Ion Tiriac et Jo-Wilfried Tsonga repart de Madrid avec au moins une certitude : «J'ai joué un très bon joueur. J'ai couru, je me suis battu et je sors du match en ayant l'impression de pouvoir jouer trois matches comme celui-là à la suite. C'est plutôt bon signe. » Il part donc pour Düsseldorf où il possède l'assurance de jouer au moins trois matches. Et il reste fidèle à sa ligne de conduite : «Ces deux défaites précoces me remettent en question et me poussent à travailler encore davantage. Je les prends avec philosophie. Je vais continuer ma route. »

L'Equipe

Tsonga, terrien convaincant !


Tombeur de Julien Benneteau au premier tour, Jo-Wilfried Tsonga passait un nouveau test ce jeudi à Roland-Garros contre Juan Monaco. Et le n°2 français a prouvé contre l'Argentin qu'il avait le pied terrien en s'imposant en quatre sets (7-5, 2-6, 6-1, 7-6) sur le Suzanne-Lenglen. Le Manceau est lancé. Il affrontera Christophe Rochus, tombeur d'Arnaud Clément, au troisième tour.


Ce n'est pas qu'il faisait chaud ce jeudi à Roland-Garros, loin de là même puisque que le thermomètre affichait un timide 18°C dans l'après-midi, mais « se taper » un Monaco, ça fait du bien ! Demandez plutôt à Jo-Wilfried Tsonga qui, opposé à l'une des terreurs de la terre battue, un diable d'Argentin capable de faire trembler deux Fernando, Gonzalez à Rome et Verdasco à Madrid, déboule au troisième tour de Roland-Garros gonflé à bloc. Remonté comme une pendule même, tellement heureux d'avoir montré aux sceptiques que ce Juan Monaco n'avait rien d'un rocher insurmontable.

"Je vais essayer de leur prouver que je peux réussir ici", clamait-il mardi à l'endroit de tous ceux qui doutaient de ses capacités d'adaptation à la terre battue. Face à un spécialiste pur jus de la surface, vainqueur des trois titres de sa carrière sur l'ocre (Buenos Aires, Poertschach et Kitzbühel en 2007), le protégé d'Eric Winogradsky en a fait la démonstration éclatante. Un exposé que ce très bon élève du tennis français, soutenu par ses camarades Tony Parker et Ronny Turiaf, a décliné en quatre sets (7-5, 2-6, 6-1, 7-6) et en quatre points : le mental, la tactique, le physique et le coeur.

Un équilibre à trouver

Un, le mental. Bien embarqué dans cette rencontre, breakant d'entrée son adversaire, le Manceau a vite déchanté. Monaco égalise puis le maintient sous pression en obtenant quatre puis trois balles de break sur ses engagements, à 3-3 et 4-4. Le n°9 mondial est au bord de la rupture mais prouve, si besoin en était, qu'il est très fort dans la tête en résistant puis en prenant le service de Monaco à 5-5 pour conclure cette manche sur son service (7-5). Fort de cet avantage, il lâche alors son bras au service mais ne peut en faire autant sur coup droit, le Français ayant alors tendance à refuser le combat. Ajoutez-y un fort déchet en revers et comprenez comment l'Argentin est revenu dans ce match (2-6).

Deux, la tactique. Plus combatif que têtu, le finaliste de l'Open d'Australie 2008 trouve enfin le subtil équilibre entre refuser l'échange et l'écourter en usant d'amorties pour fixer son adversaire ou en montant lui-même au filet. Assortie de grands parpaings de coups droits, cette alchimie a raison de Monaco qui s'énerve devant la réussite du Français et concède à deux reprises son engagement dans cette troisième manche à sens unique (6-1). De quoi chauffer le public du Suzanne-Lenglen jusqu'alors bien discret.

Trois, le physique. S'il semblait se diriger vers une victoire tranquille, prenant d'entrée de quatrième set le service de son adversaire, Tsonga a dû finalement puiser dans ses ressources. La faute à l'Argentin qui, n'étant pas animal à lâcher aussi facilement, égalise et pousse le Français à tenir le rythme du fond du court. La tête de série n°9 donne le change jusqu'au jeu décisif. Place au coeur ! Mené 1-4 dans ce tie-break, le Sarthois ne lâche rien, sort deux aces au meilleur moment, pousse l'Argentin à la faute puis conclut ce match au filet avant de s'écrouler de bonheur sur la terre rouge du Lenglen. "Juan est un très bon joueur de terre battue, il a prouvé maintes fois par le passé, confiait-il à sa sortie. Aujourd'hui, j'ai joué avec le coeur et avec le public. J'espère que je les ai remplis d'émotions. Il fallait être très fort. J'ai tenu avec le coeur." Un coeur, des jambes, un bras, une tête. Qu'on se le dise, Tsonga a tout pour éclater à Roland-Garros...

Orange Sports

Terminé pour Tsonga-Ouanna

Tennis - RG (DH)

Mauvaise journée pour Josselin Ouanna. Après avoir cédé au troisième tour du simple contre Fernando Gonzalez, il s'est aussi incliné en double, au premier tour, avec son copain Jo-Wilfried Tsonga. La paire française a été battue (6-3, 6-2) par l'Indien Mahesh Bhupathi et le joueur des Bahamas Mark Knowles, têtes de série n°4.

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Tsonga, c'est du lourd

Tennis - RG (H)


Jo-Wilfried Tsonga a dominé Christophe Rochus.(Reuters)

Trop puissant, trop physique, trop fort, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas traîné pour se qualifier (6-2, 6-2, 6-2) pour les huitièmes de finale aux dépens de Christophe Rochus, bien impuissant malgré son talent. Au prochain tour, le Manceau retrouve le redoutable Argentin Juan Martin Del Potro.

Quand une journaliste belge lui a demandé jeudi soir ce qu'il pensait de Christophe Rochus, le spécialiste des Français, Jo-Wilfried Tsonga a répondu par une boutade : «Moi, je suis le spécialiste des Belges.» Sur le terrain, il a répondu par un uppercut terrible (6-2, 6-2, 6-2 en 1h24') avec une impression de boxer dans une catégorie différente. Avec son 1,70 m et ses 68 kg, le Belge n'a jamais fait le poids face à la puissance du Français (1,88 m et 91 kg), le manque de repères sur le court central et le vent. « Le court est gigantesque et il y avait beaucoup de vent. Je n'ai pas l'habitude. La vision est différente, je ne voyais pas la balle quand il servait et je me retrouvais quatre mètres derrière la ligne, explique Christophe Rochus, déçu de ne pas avoir pu exprimer son jeu pour une première sur le central. J'essayais de me battre, mais je ne sentais rien. Si je ne prends pas la balle tôt, je n'ai plus rien dans mon jeu.» Le Français explique très bien la sensation d'immensité du court Philippe-Chatrier : « Quand on joue pour la première fois sur ce court, on est perdu car il est vraiment très grand. Sur terre battue, c'est important d'avoir des repères. Si on se tient beaucoup trop loin, il n'y a pas trop d'efficacité. Si on se tient trop à l'intérieur, le vent tourne beaucoup et c'est difficile de contrôler la balle. »

Dans ce contexte, le talentueux Belge au jeu en toucher s'est fracassé sur la montagne Tsonga. Avec le vent et sur le central, l'impression visuelle d'un poussin contre un senior ne trompe pas sur le résultat. Le manque de puissance de Christophe Rochus s'est traduit par un non-match ou plutôt un match à sens unique. « Je suis rentré sur le terrain pour l'empêcher de développer son jeu. J'ai essayé de mettre du volume dans mes frappes, jouer assez haut pour qu'il ne puisse pas me contrer, explicite l'élève d'Eric Winogradsky. Ca a marché. J'avais le sentiment d'avoir plus d'armes aujourd'hui pour le gêner que le contraire. J'ai réussi à rester concentré toute la partie. C'est pour ça que le score est si sec. » Le public a bien essayé de faire le spectacle en lançant une ola et Jo-Wilfried Tsonga a très bien fait son travail en concluant chaque set par un ace, en alignant 43 coups gagnants et en convertissant toutes ses balles de break.

Avec seulement 1h24' sur le court après son long combat contre Juan Monaco, le compteur du Manceau se rééquilibre pour affronter en huitièmes de finale, Juan Martin Del Potro (n°5) qui n'a toujours pas perdu un set du tournoi. Bien sûr, Jo-Wilfried Tsonga n'est pas le genre de joueur à se contenter d'un premier huitième de finale Porte d'Auteuil. Il a déjà conquis le public et se réjouit de cette communion : «J'ai l'impression d'être le fils du pays. C'est magnifique.» Mais il ne perd pas de vue son objectif et considère l'Argentin comme le test ultime sur terre : «J'ai l'avantage de jouer avec le public, mais Juan Martin a eu de bien meilleurs résultats que moi ces derniers temps. Je sais qu'il va être très dur à battre et que cela va être un combat de tous les instants. La clé reste mon jeu. De son côté, il a un niveau assez régulier, il joue toujours le même tennis, toujours dans ses filières. Moi, cela va être la surprise. Je vais essayer de l'empêcher de jouer dans sa filière.»

Sophie DORGAN, à Roland-Garros

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Tsonga domine Santoro

Jo-Wilfried Tsonga s’est qualifié pour le deuxième tour du tournoi de Halle.

Opposé à son compatriote Fabrice Santoro, Jo-Wilfried Tsonga s’est imposé en deux sets (7/5 6/2) et se hisse au deuxième tour à Halle où il retrouvera le local Tommy Haas.

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Tsonga éliminé

Jo-Wilfried Tsonga a été battu par Tommy Haas au deuxième tour à Halle (6/3 7/6).

Jo-Wilfried Tsonga est tombé face à l’un des hommes en forme du moment, Tommy Haas, dans un match de très bon niveau (6/3 7/6). L’Allemand retrouvera son compatriote Mischa Zverev en quarts de finale.

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Tsonga, un inconnu sur gazon


Jo-Wilfried Tsonga Jo-Wilfried Tsonga partira dans l'inconnue à Wimbledon (DPPI)

Jo-Wilfried Tsonga participera pour la seconde fois de sa carrière à Wimbledon, lundi. En manque de repères sur gazon, le Français devra prouver qu’il a le potentiel pour y briller.

par Aurore Gayod, le 18-06-2009

A quel niveau doit-on attendre Jo-Wilfried Tsonga à Wimbledon ? Difficile de répondre à cette question tant le Français manque de références sur gazon. A 24 ans, le Manceau n’a joué que neuf matches dans sa carrière sur cette surface. Des résultats peu significatifs de son potentiel. Il faut dire que les blessures l’ont souvent empêché de défendre ses chances sur herbe. L’année dernière, il avait totalement fait l’impasse sur la saison verte après une opération du genou qui l’avait tenue éloigné des terrains pendant plusieurs mois. Sa seule participation au tournoi anglais remonte à 2007 où il s’était incliné en huitièmes de finale face à Richard Gasquet, futur demi-finaliste de l’épreuve. Que retenir de ce résultat ? Alors aux alentours de la 150e place mondiale, il avait dominé des joueurs plus expérimentés comme Nicolas Lapentti, 63e mondial ou Feliciano Lopez, 73e. Mais ces derniers restent plutôt des spécialistes de terre battue.

«Espérer de grandes choses»

Si l’on recherche un match référence sur gazon pour le Français, il faudrait se tourner vers sa prestation au tournoi du Queen’s en 2007. Il avait réussi à s’imposer face à l’Australien Lleyton Hewitt, jamais facile à manœuvrer sur herbe. Mais ce match date de deux ans, bien des choses ont changé sur le circuit depuis. Débarrassé de ses soucis de santé printaniers, le Manceau a joué la semaine dernière deux matches sur gazon à Halle. Il a dominé au premier tour Fabrice Santoro (7/5 6/2) avant de s’incliner face à Tommy Haas, le futur vainqueur. Après son premier match, il semblait satisfait : «Cette victoire me rassure car j’ai pris mes marques sur gazon, et je me rends compte que je n’ai pas perdu mon tennis sur cette surface. Je me déplace bien et cela me laisse espérer de grandes choses.»

Un jeu fait pour le gazon

Si Jo-Wilfried Tsonga croit en ses chances sur cette surface, c’est que son type de jeu peut y être très efficace. Avec son redoutable engagement, il est le deuxième meilleur serveur sur le circuit derrière Andy Roddick, et son jeu d’attaquant, nul doute qu’il pourrait faire des ravages. Combiné avec son adresse à la volée, il détient toute la technique d’un bon joueur de gazon. Des qualités techniques associées à une envie de faire ses preuves sur cette surface : «J’aime le gazon car il y a des passings, beaucoup de points gagnants, de gros services, de belles volées, on peut plonger… C’est spectaculaire !» Si le Français a le talent pour bien figurer au All England, il arrive à Londres avec seulement deux matches de préparation. Après une longue saison sur terre battue, il n’est jamais facile de se réadapter à une surface aussi différente, surtout quand on n’y a pas joué depuis deux ans. Pour ses adversaires aussi, il est difficile d’évaluer le Français. Ces derniers se méfient, à l’image de Roger Federer qui l’a placé dans les prétendants au titre. Jo-Wilfried Tsonga, tête de série numéro 9, n’aura en tout cas aucun point à défendre dans le tournoi anglais, et donc rien à perdre. A lui de saisir sa chance.

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La campagne de Tsonga

Tennis - Wimbledon


Jo-Wilfried Tsonga apprécie l'atmosphère feutrée et le gazon londonien.(EQ)

Pour sa deuxième participation à Wimbledon, Jo-Wilfried Tsonga ne se fixe pas d'objectif précis, mais il apprécie particulièrement l'atmosphère londonienne. Le Manceau entre en piste dès lundi contre le Kazakh Andrey Golubev, un premier tour «difficile mais abordable».

« C'est génial. J'ai l'impression d'être à la campagne. » Jo-Wilfried Tsonga apprécie l'atmosphère feutrée et le gazon londonien. Après une escale à Halle avec une défaite au deuxième tour contre le futur vainqueur, Tommy Haas, le Français est allé se reposer deux jours en France avant de rejoindre l'Angleterre pour une exhibition avec de « super conditions de travail » selon son entraîneur Eric Winogradsky et arriver à Wimbledon.

Comme tous les joueurs, il a beaucoup travaillé son slice au service et le jeu vers l'avant. Comme tous les joueurs, il prend ses repères sur une surface qui lui a plutôt bien réussi avec un huitième de finale lors de sa seule participation à Wimbledon en 2007. Comme tous les joueurs, les premiers tours sont déterminants pour apprivoiser l'environnement. «Cela fait quinze jours qu'il joue sur la surface. Il a eu l'occasion de faire quelques matches et de beaucoup s'entraîner, se réjouit son coach. S'il a la possibilité de passer les deux ou trois premiers tours comme il en a l'habitude, je pense que son niveau de jeu sera plus que satisfaisant.»

«Un premier tour difficile mais abordable»

Pour son entrée en lice face à Andrey Golubev ce lundi sur le court n°2, le n°9 mondial se méfie du surprenant Kazakh : « J'ai joué contre lui à Marseille en début d'année, cela s'était passé moyennement. Il a un jeu assez franc, il frappe assez fort dans toutes les balles. Je sais que cela va être difficile, mais c'est un premier tour abordable. » Il se souvient très bien de ses deux rencontres face au 71e mondial à Bath en 2006 dans un Future et à Marseille cette année. Signe de l'histoire : ses deux victoires se sont achevées sur le même score (7-6 [5], 6-2). Eric Winogradsky connaît parfaitement le danger d'un tel adversaire : « Il joue un peu tout seul. Il fait les points et les fautes. Jo sait ce qui l'attend. Il faut essayer de prendre la direction du jeu mais aussi bien défendre parce qu'il possède un bon coup de raquette. »

Toujours très inspiré et motivé par les tournois du Grand Chelem, Jo-Wilfried Tsonga ne se fixe pas d'objectif précis, il aimerait juste « faire partie des meilleurs » et se « faire plaisir ». Il suffit d'associer les deux données pour avoir un aperçu de son objectif...

Sophie DORGAN, à Londres

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Wimbledon (H) - Tsonga passe le cap

Le 22/06/2009 à 18:46

Après plus de trois heures de combat, Jo-Wilfried Tsonga s'est sorti en quatre sets du piège tendu par le talentueux Kazakh Andrey Golubev. Le 9e mondial affronte Simone Bolelli au deuxième tour.

Le public de Wimbledon n'aime pas que les fraises à la crème et Andy Murray, il apprécie également Jo-Wilfried Tsonga. Après sa victoire (6-3, 5-7, 7-6[4], 7-5[5] en 3h21') contre Andrey Golubev, le Français a reçu une belle ovation. Il n'a pas entendu les "I Love you" des jeunes Anglaises, mais il a bien écouté sa raison pour tenir un Kazakh, très talentueux. « J'ai tenu, tenu, tenu et j'ai réussi à l'emporter en quatre sets. Pour un premier match, cela met dedans directement, résume le Manceau. J'ai pu voir que j'étais prêt. Aujourd'hui, ce n'était pas facile parce qu'il était vraiment bon. »

Il est bien loin le temps des serveurs-volleyeurs sur le gazon londonien. « C'est super dur d'aller au filet. Les joueurs frappent tellement forts et la balle va tellement vite qu'on n'a même pas le temps d'y être. On arrive à peine à la ligne de carré de service que la balle arrive et il faut en faire quelque chose, explique la tête de série n°9. Je me sers du service-volée pour surprendre, ce n'est pas quelque chose que je peux instaurer en système de jeu. » Sur une surface de plus en plus lente, le 9e mondial s'est adapté aux conditions avec seulement deux services-volées dans le match et à son adversaire pour s'en sortir dans le money time. Les frayeurs n'ont pas manqué à l'image du douzième jeu de la deuxième manche. Deux passings adverses, une double faute et une erreur d'appréciation avec un challenge au bénéfice de son adversaire lui ont coûté le set.

Avec ses frappes à plat et son excellent revers, le Kazakh a commencé à enclencher l'artillerie lourde et la frustration des balles de break ratées (2/13) a commencé à s'accumuler à l'instar des cinq occasions accumulées à 4-4 et 5-5 dans la troisième manche. Mais Jo-Wilfried Tsonga possède désormais l'expérience des gros matches et a pu se sortir du piège grâce à deux tie-breaks très bien négociés pour conclure sur une première balle enchaînée à la volée.«Dans ce genre de match, la différence ne se fait pas sur le niveau de jeu car il joue aussi bien que moi sur ce match, constate Jo-Wilfried Tsonga. Cela se joue dans la façon de gérer les moments importants.» Pour son prochain tour, il retrouve une autre connnaissance, Simone Bolelli. Comme Andrey Golubev, le protégé d'Eric Winogradsky a affronté l'Italien à Marseille cette année. Comme Andrey Golubev, il l'a déjà battu à deux reprises. Comme Andrey Golubev, il a perdu à chaque fois le même nombre de jeux (5). Jo-Wilfried Tsonga signerait bien pour le même résultat.

L'Equipe

Tsonga sans jouer

Tennis - Wimbledon


Tsonga est qualifié sans jouer pour le troisième tour(EQ)

Pour la première fois de sa carrière en Grand Chelem, Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié sans jouer. Blessé au dos, l'Italien Simone Bolelli a été contraint de déclarer forfait.

Quand les journalistes apprennent le forfait de Simone Bolelli, l'adversaire de Jo-Wilfried Tsonga, le Français ne connaît toujours pas la nouvelle et la blessure au dos de l'Italien. Il rentre à la maison qu'il a louée à Wimbledon pour aller déjeuner après s'être entraîné. « Je me préparais pour aller manger chez moi et on m'a annoncé que j'étais au troisième tour et que je n'avais pas besoin de me presser, relate le 9e mondial en souriant. Je ne me suis pas pressé, je me suis fait des pâtes, avec un peu de jambon, de la salade.»

C'est la première fois de sa carrière qu'il vit une telle situation. Est-ce un mal ou un bien pour un joueur qui monte en puissance au fil des tours ? «Au premier tour, j'ai joué trois heures, je pense que je suis lancé. Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal de ne pas jouer. Mais on se dit qu'on a une journée supplémentaire de récupération. Cela me fait un peu bizarre car c'est la première fois de ma carrière. Cela ne change pas grand-chose, avoue le Tricolore qui s'est entraîné plus de deux heures ce mercredi. Je vais attaquer le troisième tour avec encore plus de fraîcheur.» Il est déjà tourné vers son prochain tour contre Ivo Karlovic : « Contre Karlovic, l'important est d'être solide dans la tête. Au troisième tour, j'ai connu pire. Cela va être un match spécial car il n'y aura pas beaucoup de jeu. Mais si j'arrive à retourner, c'est gagné.» Face à "Aceman", il mène une victoire à zéro, mais il sait que l'opportunisme est une vertu cardinale dans ce genre de match. S.D., à Londres

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Tsonga se heurte à un mur

Jo-Wilfried Tsonga a subi la loi de la machine à aces, Ivo Karlovic, en 16es de finale de Wimbledon (7/6 6/7 7/5 7/6). Premier test réussi pour Roger Federer face à Phillip Kohlschreiber. Le Suisse défiera Robin Soderling en 8es de finale.



par Vincent Duchesne, le 26-06-2009

Federer lâche son premier set

En attendant l’US Open, Philipp Kohlschreiber en restera pour l’instant à un exploit cette année en Grand Chelem. C’était à Roland Garros, contre un Novak Djokovic que tout le monde imaginait alors pouvoir être le vrai challenger de Rafael Nadal. Mais à Wimbledon, face à Roger Federer, l’Allemand n’aura pas réussi de miracle. En concédant dans chaque set son jeu de service initial, Kohlschreiber a donné le bâton pour se faire battre. Car face à un Federer impérial au service (15 aces et 77% de points gagnés sur premières balles), cela ne pardonne pas. Après un premier set conclu d’une main de fer (6/3), le Bâlois réalisait un festival au filet (10 points remportés sur 11 montées) pour plier la deuxième manche sur son engagement, sans forcer son talent (6/2). Kohlschreiber avait beau se réveiller, sortir les crocs et s’adjuger le troisième set à l’issue d’un tie-break démarré à l’envers par Federer (6/7, 5 points à 7), cela ne suffisait pas à déstabiliser l’Helvète. Federer lâchait un set. Mais pas deux. Trop facile, trop relâché, le numéro 2 mondial rectifiait le tir, profitant des déchets de son adversaire, moins précis, pour prendre la poudre d’escampette (3/0) et valider sereinement son ticket pour les 8es (6/1). Résultat, la revanche tant attendue de la finale de Roland Garros aura donc lieu puisqu’en 8es de finale, Federer sera opposé à Robin Soderling, vainqueur sans forcer de Nicolas Almagro un peu plus tôt dans la journée (7/6 6/4 6/4).

Tsonga totalement impuissant

«Personne n’aime rencontrer Karlovic». Et ce n’est sûrement pas après le match disputé ce vendredi face au Croate que Jo-Wilfried Tsonga changera d’avis. Comme prévu, le Manceau s’est retrouvé face à une véritable machine. Malheureusement, il n’a jamais réussi à immiscer à l’intérieur de cette mécanique bien huilée ne serait-ce qu’un grain de sable susceptible de tout détraquer. Que voulez-vous faire quand dans le premier set, votre adversaire vous assène 19 obus au service avec une efficacité impressionnante en premières balles (78%) ? Pas grand-chose. Le problème pour Tsonga est que le géant croate n’a pas connu de baisse de régime. Sur ses engagements, Karlovic a fait preuve d’une constance déconcertante et forcément frustrante pour le Français. Imaginez que dans la quatrième manche, la tête de série numéro 22 a remporté 24 points d’affilée sur sa mise en jeu, soit 6 jeux blancs consécutifs ! De quoi vous donner l’envie de vous arracher les cheveux… Le Français, abandonné par sa première balle au pire des moments dans la troisième manche, a eu le mérite de subir la situation sans se laisser gagner par l’agacement. Avec une petite pointe d’humour parfois pour se mettre le public dans la poche. Mais cela n’a pas suffi. Comme un symbole, Karlovic concluait la rencontre… sur un ace, son 46e ( 7/6 6/7 7/5 7/6) ! Fernando Verdasco, vainqueur d'Albert Montanes (4/6 6/1 6/4 7/6) et prochain adversaire de la terreur croate, a de quoi trembler...

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Tennis : Tsonga espéré à Washington début août

Alors qu'il n'est engagé sur aucun tournoi ATP du mois de juillet, Jo-Wilfried Tsonga devrait reprendre la compétition lors du Legg Mason Tennis Classic, tournoi ATP 500 qui se déroulera à Washington du 1er au 9 août prochain (dur). Le Français qui vient de gagner une place à l'ATP (8e) au détriment de l'espagnol Verdasco, a été très affecté par le décès brutal de son « pote » Mathieu Montcourt, né comme lui en 1985, avec lequel « Jo » avait ses classes en juniors. Les deux hommes ayant été souvent associés en doubles.

Ouest-France