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Pour la première fois de sa carrière, Jo-Wilfried Tsonga est le joueur français le mieux classé à l'ATP. Le Manceau, 7e soit son meilleur classement, profite du faux pas de Gilles Simon (8e), éliminé au 2e tour sur la terre battue de Hambourg, pour dépasser le Niçois. "Jo", qui n'a plus joué depuis son 3e tour perdu à Wimbledon, devrait effectuer sa rentrée au Masters 1000 de Montréal. De son côté, Gaël Monfils reste à la 13e place, tandis que Richard Gasquet, qui n'a toujours pas repris la compétition après avoir purgé sa suspension, recule au 38e rang.
Aah c'est une bonne nouvelle ça. Rah il revient sur les courts à Washington et j'pourrai même pas regarder j'serai en vacances. C'est qu'il me manque mon Jo
Carla04
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Jo-Wilfried Tsonga a été éliminé dès son entrée en lice à Washington, au 2e tour, par l'Américain John Isner (4/6 7/6 7/6).
Sans perdre la moindre fois son service, Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné au 2e tour à Washington contre l'Américain John Isner, très solide lors des deux derniers jeux décisifs (4/6 7/6 7/6). Parmi les autres résultats de la nuit, à noter les qualifications de Sébastien De Chaunac contre Dmitry Tursunov (3/6 7/6 7/5) et de Marc Gicquel contre Viktor Troicki (3/0 ab.)..
Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour le troisième tour du Masters 1000 de Montréal. Le Français a battu Rainer Schuettler, 4-6, 6-3, 6-4. Trahi par son jeu au filet lors du premier set, le Manceau a su colmater pour finalement s'imposer en trois manches. Le numéro 7 mondial rencontrera Gilles Simon ou Alejandro Falla pour une place en quarts de finale.
Jo-Wilfried Tsonga, N.1 tricolore, est sorti grand vainqueur de son 3e tour du Masters du Canada face à son compatriote Gilles Simon, demi-finaliste en 2008, 6-3, 6-3. Le Français aura le privilège d'affronter en quart de finale Roger Federer, vainqueur de son ami Stanislas Wawrinka 6-3, 7-6.
MASTERS 1000 du CANADA - 3e tour
. Jo-Wilfried Tsonga (FRA, 7) bat Gilles Simon (FRA, 9) 6-3, 6-3. Prochain adversaire: Federer.
Roger Federer (SUI, 1) bat Stanislas Wawrinka (SUI) 6-3, 7-6(7/5)
Si un doute pouvait persister quant à la position de Jo-Wilfried Tsonga par rapport à celle de Gilles Simon, le Manceau a répondu aux plus sceptiques. Brouillon et bougon face à l'Allemand Rainer Schuettler au match précédent, le N.1 français a retrouvé son panache face à l'ancien leader tricolore du classement ATP en le dominant 6-3, 6-2 et 1h22 de jeu. Plus à l'aise au service que son adversaire (77% de premières balles contre seulement 43% pour Simon), Tsonga a fait régner sa loi sur le court BN de Montréal, en faisant preuve de bien moins de déchets et régalant au passage les spectateurs de ses joutes face à un joueur qu'il connait très bien.
Si le revers de Jo-Wil est encore en réglage, celui de Simon fut la seule arme potable du Niçois, décochant quelques jolis passings de fond de court. Mais les montées incessantes au filet (20 réussies et 31 tentées) et les premières balles de Tsonga ont eu raison des velléités d'un Simon bien tendre et peu efficace dans les moments importants. Les balles de break sont un exemple criard : aucune convertie en 7 occasions. Avec 29 coups gagnants, dont 9 aces, et malgré 30 fautes directes, ce Tsonga était trop fort ce jeudi soir. Sans doute sera-t-il plus content de lui qu'à la sortie du match précédent où sa grise mine a été remplacée par un grand sourire au moment de saluer son pote avant de quitter le court.
Une légende dans le viseur
Rassuré, sans doute plus confiant pour la suite de la compétition, Jo jouera les quarts de finale à Montréal pour la première fois de sa carrière, et en Masters 1000 pour la 3e fois après Paris en 2008 (victoire en finale sur David Nalbandian) et Miami en mars (défaite face à Novak Djokovic). Absent l'an passé, il avait assisté de loin au parcours marquant de Simon, demi-finaliste à Toronto et surtout tombeur de Roger Federer au 2e tour. Cette année, Tsonga prend donc le flambeau, le Manceau avançant désormais vers le N.1 mondial, homme aux quinze Majeurs et aux quinze titres en Masters 1000.
Dans le même schéma, le Suisse, déjà double vainqueur au Canada, a battu son compatriote et ami Stanislas Wawrinka, avec qui il a gagné l'an passé la médaille d'or olympique en double messieurs quasiment au même moment de l'année. Là aussi, les coups furent rudes, mais "Stan" a eu l'occasion de faire douter le N.1 en menant 3-0 dans le 2e set, avant de céder au jeu décisif et 1h45 de jeu. Tsonga croisera la route de Federer pour la deuxième fois de sa carrière, après un premier essai déjà sur dur à Madrid (victoire du Suisse 6-4, 6-1). Le Français tentera ainsi de mettre un terme à la série en cours du Suisse, vainqueur de ses 21 derniers matches depuis le tournoi madrilène, cette fois-ci version terre, de mai dernier...
Après un match incroyable, Jo-Wilfried Tsonga a dominé Roger Federer pour se qualifier pour les demi-finales.(REUT)
Mené 5-1 au troisième set, Jo-Wilfried Tsonga réalise une incroyable remontée pour éliminer le numéro 1 mondial Roger Federer, invaincu depuis début mai. En demi-finale, le Français affronte Andy Murray.
C'est un rêve. Par le résultat, bien sûr, avec une victoire très prestigieuse (7-6 [5], 1-6, 7-6 [3] en 2h19') contre le numéro 1 mondial, Roger Federer, invaincu depuis début mai et vingt-et-un matches consécutifs avec deux Grands Chelems à la clé. Pour sa première tournée américaine, Jo-Wilfried Tsonga réalise un authentique exploit pour rejoindre Andy Murray, tombeur de Nikolay Davydenko, en demi-finale.
C'est un rêve. Par le scénario invraisemblable. «Je ne sais pas comment j'ai fait. Je me disais juste que je devais mettre la balle une fois de plus que lui et je l'ai fait, se félicite le 7e mondial. C'était juste incroyable de renverser cette situation.» Mené 5-1 au troisième set par Roger Federer, Jo-Wilfried Tsonga a réussi un incroyable retournement de situation pour battre le maître en quarts de finale. Après un premier set remporté de haute lutte au tie-break sur une volée de revers en plongeant, il subit un contrecoup terrible. Il se retrouve mené 4-0 en deux temps et peu de mouvements. Il fait appel au kiné car il souffre de l'avant-bras après sa chute sur la balle de premier set.
Jo-Wilfried Tsonga : «Je ne sais pas comment j'ai fait. Je me disais juste que je devais mettre la balle une fois de plus que lui et je l'ai fait.»
C'est un cauchemar. Le numéro 1 mondial déroule et marque onze des treize jeux disputés pour s'envoler 5-1 au troisième set. Mais le Manceau revient de très loin. Il connaît la douleur et s'accroche. Il défait un premier break sur un retour gagnant sur sa première balle de break ! A 5-4, il jette le trouble dans l'esprit du Suisse qui commet quelques fautes. Le Français enregistre finalement son cinquième jeu d'affilée et se procure trois balles de match à 6-5 (0-40). Le numéro 1 mondial les sauve en venant au filet. Mais Jo-Wilfried Tsonga ne lâche rien et la délivrance arrive sur une cruelle double faute du Suisse.
C'est un rêve. Par la manière agressive et volontaire. Au premier set et à la fin de la dernière manche, Jo-Wilfried Tsonga est allé chercher le match (31 montées dont 20 gagnantes, 32 points gagnants). Au tie-break du set décisif, ses décalages en coup droit ont fait merveille. Son abnégation a fini par faire craquer le numéro 1 mondial. Et ce n'est pas rien. Maintenant une réalité l'attend avec Andy Murray, très impressionnant. En attendant, il fera de beaux rêves. Et Roger Federer, récent papa, préfère relativiser : «Ca arrive au tennis, ce n'est jamais fini avant la dernière balle. Je pense que j'aurais dû gagner le premier set, puis il a perdu son jeu pendant une heure. Ce n'était pas un mauvais match, mais ce n'est pas un bon match non plus. C'est une défaite dont je me remettrai.»
Après son très bel exploit face à Roger Federer, numéro un mondial, en quart de finale du Masters 1000 de Montréal, Jo-Wilfried Tsonga n'a rien pu faire en demie face à l'Ecossais Andy Murray, extrêmement solide en défense et précis en passing, qui s'emparera de la place de dauphin dès lundi.
MASTERS 1000 MONTREAL - DEMI-FINALES
. Andy Murray (GBR, 3) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA, 7) 6-4, 7-6(10/8)Prochain adversaire : Del Potro
Juan Martin Del Potro (ARG, 6) bat Andy Roddick (USA, 5) 4-6,6-2, 7-5
"On peut dire qu'il ne paie vraiment pas de mine, il n'a pas le gros physique de Nadal ou le relâchement de Federer mais il a beaucoup de points forts, il est très complet et difficile à manoeuvrer"... A la suite de son formidable exploit face à Roger Federer en quart de finale, Jo-Wilfried Tsonga avait bien conscience que le chemin vers la finale était encore loin d'être totalement dégagé, que l'obstacle Murray serait bien difficile à franchir. Avec cette accession en finale, Murray est certain de devenir N.2 mondial lundi lors de la publication du classement ATP, détrônant l'Espagnol Rafael Nadal, éliminé en quart de finale par Juan Martin Del Potro. L'Argentin, vainqueur d'Andy Roddick dans l'autre demi-finale, qu'il retrouvera d'ailleurs en finale dimanche.
Depuis le début de la semaine, L'Ecossais mène un rythme d'enfer. Tour à tour, Jérémy Chardy, l'Espagnol Ferrero, ancien numéro un, et le Russe Davydenko, actuel huitième au classement ATP, ont été dévorés à la sauce Murray, en ne remportant pas plus de six jeux et sans jamais parvenir trouver la parade au jeu si atypique du futur numéro deux mondial. Face aux qualités défensives du Britannique, Jo a tenté de passer en force. Doté d'une puissance de frappe impressionnante en coup droit et au service, le Français a réussi par moment à laisser Murray à plusieurs mètres de la balle (29 coups gagnants). A trop forcer ses coups, il s'est cependant également rendu coupable d'une ribambelle de fautes directes (41), rédhibitoire pour espérer goûter à la finale.
Campé sur sa ligne de fond de court, Andy Murray a fait une nouvelle fois étalage de qualités de relance hors du commun. Conscient qu'il ne pourrait pas trouver le salut en se lançant dans un long duel en fond de court, le protégé de Winogradsky a bien tenté de changer son fusil d'épaule. Amorties, montées au filet... Il a utilisé toute sa panoplie de coups mais à chaque fois, Murray a réussi à trouver la parade. Précision d'orfèvre en passing, vitesse de déplacement impressionnante... Malgré un taux de première balle très faible (42%), l'Ecossais n'a été que très rarement mis en danger et fait la preuve qu'aujourd'hui, c'est peut-être lui le numéro 1.
Jo-Wilfried Tsonga est sorti par la petite porte dès le 2e tour à Cincinnati.
Demi-finaliste à Montréal la semaine dernière, Jo-Wilfried Tsonga n’était absolument pas dedans à Cincinnati. Le numéro 7 mondial a livré un non-match face à l’Australien Chris Guccione, issu des qualifications (7/6 6/2).
Jo-Wilfried Tsonga entame l'US Open aujourd'hui contre Chase Buchanan, Jo-Wilfried Tsonga a vécu un été mi-figue mi-raisin. Vainqueur spectaculaire et miraculeux contre Roger Federer en quarts de finale de Montréal alors qu'il était mené 5-1 au dernier set, le Français avait laissé tomber son deuxième tour à Cincinnati contre Chris Guccione après avoir perdu la première manche au jeu décisif, où il avait manqué cinq balles de set. Éric Winogradsky, qui suit son poulain depuis six ans, connaît la confiance presque aveugle qu'à Jo en son tennis, une assurance qui peut lui jouer des tours. Il s'en est exprimé dans L'Équipe. "Il faut savoir ce qu’on veut. Cette immense confiance en lui est un atout qui n’a pas de prix. Elle permet aux tout meilleurs d’aller chercher des succès qui échapperaient à la majorité des joueurs."
Sans faire de repentance, le coach du numéro 1 français demeure lucide sur son poulain et la marge de progression que le duo a encore devant lui. "Bien sûr que Jo a déconné contre Guccione. Mais je n’ai pas eu besoin de le lui dire : dans les vestiaires, il savait très bien par quoi il avait pêché. L’objectif, c’est que ça ne se reproduise plus. On est tous les deux responsables : je lui dis toujours que nous n’avons pas trouvé la solution à ce problème précis. Mais on y travaille."
En lice dès 17h sur le court Grandstand, Jo-Wilfried Tsonga affronte un "p'tit jeune qui n'en veut" : Chase Buchanan qui pourra le mettre devant ses doutes dès le premier tour de Flushing Meadows. Arrivé avec le 7e rang mondial et un quart comme objectif minimal, il aura la pression à coup sûr.
Tsonga a-t-il fait le point ? Capable du pire comme du meilleur cet été, Jo-Wil a eu deux semaines pour se poser les bonnes questions avant d'entamer l'US Open, mardi face au jeune Chase Buchanan. Le Français a montré plein de choses sur le ciment nord-américain. Notamment de la continuité. D'abord dans le fait qu'il tienne parfaitement son rôle de N.1 français, après une victoire probante sur Gilles Simon à Montréal. Un succès plein de sang-froid et d'envie face à un joueur qu'il connaît bien. Ensuite et surtout dans le fait qu'il ait tendance à faiblir devant l'adversité, comme l'a démontré ses revers face à John Isner à Washington (55e mondial) et surtout Chris Guccione à Cincinnati (102e mondial). Un point problématique à l'heure de jouer sur une surface aussi rapide que Flushing Meadows.
Battu dès son entrée en lice par l'Australien au Masters 1000 de l'Ohio, Jo-Wilfried Tsonga a avoué que "cela ne passait pas contre ce genre de joueur". Comprendre: doté d'un gros service. "J'ai pourtant tout ce qu'il faut pour gagner contre eux, relativise-t-il. Mais je ne sais pas vraiment ce qui me manque. A chaque rencontre face à eux ces derniers temps, j'ai essayé des choses différentes mais visiblement ça n'a pas marché. Si je savais..." Un fatalisme qui a déclenché l'ire de son entraîneur Eric Winogradsky, qui a déclaré dans les colonnes du journal L'Equipe : "S'il y a un truc que je supporte pas, c'est que l'on baisse les bras. Au plus haut niveau, on n'a pas le droit. Si l'on jette l'éponge mentalement, c'est qu'on refuse le combat. Donc on nie l'essence même du sport."
Avant de terminer : "Jo sait qu'il a déconné contre Guccione. Il savait très bien par quoi il avait pêché. L'objectif, c'est que cela ne se reproduise plus." Face au jeune Chase Buchanan, du haut de ses 18 ans, de sa 920e place mondiale et de ses quatre victoires cette saison en tournois Future, il aura l'occasion de se tester. Doté d'un gros mental, il a commencé le match psychologique avant l'heure en affirmant pouvoir jouer service-volée et être doté d'un revers long de ligne qui fera frémir le Français. Invité à New York, il veut être, tout simplement, le premier Américain doté d'une wild-card depuis Justin Gimelstob en 1995 à gagner au premier tour. Pour Tsonga qui vise au minimum un quart de finale à Flushing Meadows de par son statut de Top 10, ce sera une sacrée claque...
Jo-Wilfried Tsonga, tête de série numéro 7 de cet US Open aura montré à son jeune adversaire ce qui le séparait encore du plus haut niveau. En effet, le Français n'a laissé que 3 petits jeux à Chase Buchanan, qui avait été invité par les organisateurs, s'imposant 6/0 6/2 6/1 en 1h15 de jeu. Au prochain tour, le Manceau affrontera le vainqueur du match Nieminen - Fognini.
Par Pauline Dahlem, jeudi 03 septembre 2009 à 17:57
Jo-Wilfried Tsonga a confirmé qu'il participerait bien au tournoi de Kooyong en Australie. Le tournoi exhibition qui aura lieu du 13 au 19 janvier prochains, permet aux joueurs inscrits de disputer au minimum 3 matches, la surface utilisée étant exactement la même que celle des courts de Melbourne Park où se déroule l'Australian Open. Trois autres joueurs se sont d'ores et déjà inscrits : Novak Djokovic, Robin Soderling et Tommy Haas. Le Suisse Roger Federer, pourtant habitué de l'épreuve, n'a quant à lui pas encore fait parvenir sa réponse aux organisateurs.
Trois matches, trois victoires en trois sets pour Jo-Wilfried Tsonga. Le 7e mondial a dominé (7-6 [5], 6-2, 6-4 en 2h12') Julien Benneteau pour rejoindre Fernando Gonzalez en huitièmes de finale.
« Je vais forcément engager un combat physique. » Avant de monter sur le ring, Jo-Wilfried Tsonga avait annoncé la couleur et il n'a pas trahi sa pensée sur le Grandstand en s'imposant (7-6 [5], 6-2, 6-4 en 2h12') contre Julien Benneteau. Pendant une heure, les deux joueurs se tiennent et le bras de fer s'engage avec la puissance de Jo-Wilfried Tsonga d'un côté et la résistance tactique de Julien Benneteau de l'autre.
Le 43e mondial pilonne le revers de son adversaire, ne lui donne pas d'angles, varie en montant au filet et tient malgré cinq balles de break, dont trois balles de set consécutives à 6-5. Le 7e mondial commet quelques fautes directes, fait beaucoup courir son adversaire avec son grand décalage de coup droit et des amorties, ne connaît aucune alerte sur son service et finit par faire craquer son adversaire. Au tie-break du premier set, deux doubles fautes condamnent le protégé de Thierry Champion. Libéré, Jo-Wilfried Tsonga se transforme en rouleau-compresseur. Ses frappes détruisent la défense de Julien Benneteau et il peut dérouler jusqu'à la fin pour conclure sur un jeu blanc et une bonne première balle.
Trois matches, trois victoires en trois sets. Comme son restaurant préféré à Manhattan, Le Tout va bien, Jo-Wilfried Tsonga dégage sérénité, confiance en soi et puissance. Physiquement, il ne s'est jamais senti aussi bien. Mentalement, il ne se pose aucune limite. Tennistiquement, il monte en puissance à chaque match. Pour son huitième de finale contre Fernando Gonzalez, tombeur (7-5, 6-4, 6-4) de Tomas Berdych, il aura besoin de réunir ces trois ingrédients. Mais c'est au menu du Tout va bien...
Par Florian Toumit, lundi 07 septembre 2009 à 11:49
Vainqueur sans coup férir de Julien Benneteau, 7-6(4), 6-2, 6-4, Jo-Wilfried Tsonga atteint pour la première fois de sa carrière les huitièmes de finale à l'US Open. Il y rencontrera Fernando Gonzalez.
Match bien maîtrisé? La logique a été respectée. Je vais rencontrer des joueurs plus forts donc je vais devoir monter mon niveau de jeu. J’ai appliqué ma tactique à merveille. Ça a fonctionné, c’est très bien.
Un tie break autoritaire? J’ai raté quelques occasions mais je suis resté bien concentré. Je ne suis pas tombé dans la frustration. J’ai bien géré le match et mes émotions.
Un nouveau matériel payant? Changer de raquette m’a beaucoup aidé. Je peux gratter un peu plus la balle, je dois moins forcer. Je suis moins fatigué qu’avant lors des longs échanges donc j’arrive à ramener une ou deux balles de plus. Ça me fait du bien
Le match contre Gonzalez? J’ai envie d’être plus agressif, contre Fernando si je lui envoie la balle, je risque de ramasser les pâquerettes à tous les coins du terrain. Je vais m’appliquer à être plus offensif.
Alors que Jo-Wilfried Tsonga est opposé à Fernando Gonzalez en huitièmes de finale de l'US Open, son entraîneur Eric Winogradsky rappelait le danger que représente le Chilien, joueur que son poulain n'a jamais rencontré. Mais pour son coach, le numéro 1 français est prêt pour le challenge. "Gonzalez est un client. Il est un peu dans le style de Jo. C’est quelqu’un qui aime frapper, qui aime bien provoquer. Il ne va pas falloir trop temporiser. Jo devra prendre le jeu à son compte et empêcher Gonzalez de tourner autour de son coup droit. Gonzalez n’a pas beaucoup de faiblesses. C’est le genre de défi que Jo aime bien. C’est comme face à James Blake. Il sait que ça va « parpiner » dans tous les sens. Comme il va le rencontrer pour la première fois, il y aura forcément un temps d’adaptation. Mais il ne faudra que ça dure trop longtemps."
Fidèle à ses bonnes habitudes en Grand Chelem, Jo-Wilfried Tsonga s'est montré solide lors des premiers tours à l'US Open. Mais le Manceau sait que s'il veut justifier ses ambitions élevées, il devra élever le ton en deuxième semaine, et ce dès lundi face à Fernando Gonzalez.
Evidemment, comparée à l'invraisemblable série en cours de 21 demi-finales consécutives en Grand Chelem de Roger Federer, la statistique peut sembler dérisoire. Mais Federer est unique. A son niveau, Jo-Wilfried Tsonga fait lui aussi preuve d'une certaine régularité dans les tournois majeurs. A Flushing, pour la huitième fois consécutive, il a atteint le cap du troisième tour. En battant Julien Benneteau dimanche, il s'est qualifié pour la première fois pour les huitièmes de finale à New York. C'était le seul Grand Chelem où il n'avait pas encore vu la deuxième semaine. Preuve de sa régularité au plus haut niveau.
Rien d'extraordinaire après tout pour un joueur installé dans le Top 10 mondial depuis près d'un an. N'empêche, certains affichent des courbes plus sinusoïdales que la sienne. Sur les deux dernières années, Andy Roddick, par exemple, n'a atteint que trois fois le cap des huitièmes sur sept tournois disputés (il était absent à Roland-Garros en 2008) contre quatre à Tsonga, alors que le Français n'a joué que six Grand Chelems dans ce laps de temps. Mais Roddick, lui, est beaucoup plus fréquemment présent dans le dernier carré. C'est donc là que Tsonga doit encore franchir un cap. Cette année, il a ainsi cédé en quarts de finale contre Verdasco à Melbourne puis en huitièmes devant Del Potro à Roland-Garros. Peu enclin à passer au travers contre des adversaires qui lui sont inférieurs, le numéro un français doit démontrer sa capacité à enchaîner face aux tous meilleurs. A ce jour, il ne l'a fait qu'une fois en Grand Chelem, lors de l'Open d'Australie 2008. Depuis, il coince.
Le miroir Gonzalez
Peut-il le faire à Flushing? La sérénité et la maturité affichées par Tsonga depuis une semaine lui ont permis de franchir les trois premiers tours sans encombre et sans lâcher le moindre set. Il semble plus fluide, plus relâché. Une sensation qu'il explique en partie par son nouveau matériel. "J'utilise une nouvelle raquette qui me permet de gagner en puissance. Du coup, j'ai moins besoin de forcer, et je joue avec davantage de relâchement." Son niveau de jeu, lui aussi, le satisfait. "Quand je suis dans ces dispositions là, je sais que je peux faire de bonnes choses, je crois que je monte en puissance, estime-t-il. Je me sens en forme. Je n'ai pas spécialement bien joué mais je commence à avoir de l'expérience et je m'en suis servi." Mais pour faire mieux qu'à Paris ou qu'en Australie, il devra hausser le ton. "Jusque là, la logique a été respectée et maintenant je vais rencontrer des joueurs plus forts", admet le Français.
Dès lundi soir, Fernando Gonzalez va le faire entrer dans le vif du sujet. Le Chilien figure dans la même catégorie que lui, celle des joueurs qui aiment dicter leur jeu et donner le tempo. "Contre Fernando, ça va être un match difficile. Il a un coup droit terrible, qui n'est pas commun. Comme moi, il essaie d'être très agressif. Il ne faudra pas que je donne la balle sinon je risque d'aller chercher des pâquerettes à chaque coin du court. Il a les mêmes qualités que moi, il est athlétique, il frappe fort, ça va être un combat de frappeur. C'est à moi de lui montrer que je sais aussi taper dans la balle." En Australie, en janvier dernier, Richard Gasquet avait écoeuré le Chilien pendant deux sets avant de lui laisser peu à peu l'initiative. Le Biterrois l'avait payé cash. Tsonga sait ce qu'il lui reste à faire.
S'il veut justifier ses ambitions, et le pronostic de certains (Brad Gilbert, l'ancien entraineur d'André Agassi, en a fait son favori de cet US Open) Tsonga doit se montrer aussi autoritaire face à un joueur du gabarit de Gonzalez qu'il a su le faire face à un Benneteau. C'est le prix à payer pour viser plus haut. S'il veut aller en finale, il devra se coltiner Gonzalez, puis Monfils ou Nadal en quarts et, enfin, vraisemblablement Murray ou Del Potro. Un vrai parcours du combattant. "J'ai confiance en moi, assure-t-il. J'ai l'impression d'avoir les clés à chaque match. Si je ne me frustre pas, si j'impose mon jeu, je sais que je peux battre n'importe qui." Andy Murray, invité à parler de Tsonga, a dit ceci: "c'est un des joueurs les plus durs à jouer parce qu'il est très agressif, juge l'Ecossais. Il ne vous laisse pas le temps de vous organiser. S'il est dans un bon jour et qu'il commet peu de fautes, ça devient compliqué." Compliqué, mais jusqu'ici pas insoluble pour des joueurs du calibre de Murray. Tsonga a une semaine pour sauter le pas.
Au-delà de sa défaite en huitièmes de finale (3-6, 6-3, 7-6, 6-4) contre Fernando Gonzalez, Jo-Wilfried Tsonga nourrit de nombreux regrets sur la qualité de sa prestation et sur ses occasions manquées.
La déception de Jo-Wilfried Tsonga est à la hauteur de ses espoirs. Immense. Quand le Français arrive en conférence de presse juste après sa défaite (3-6, 6-3, 7-6 [3], 6-4 en 2h41') contre Fernando Gonzalez, son visage en dit long. Et ses mots ne trahissent pas sa pensée : « Je suis déçu parce je pense qu'il y avait la place pour aller en quarts de finale de l'US Open. Je n'ai pas fait un bon match. Je n'aime pas rater des occasions comme celle-là. Ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de jouer les Grands Chelems et de passer en quarts de finale. Je m'étais préparé pour ça, j'avais bien travaillé et je suis déçu par mon résultat.» Il est encore dans son match et ses treize balles de break ratées sur quatorze doivent lui trotter dans la tête. Toutes les occasions manquées repassent comme le générique d'un mauvais film.
Comment ne pas penser à ce break encaissé dès le début de la deuxième manche alors que le Chilien multiplie les gestes d'agacement ? « Je le remets dans le match. J'ai commis l'erreur de me relâcher un peu en pensant que j'avais un set dans la poche, déplore Jo-Wilfried Tsonga. J'ai servi un peu moins fort, il a retourné et cela s'est mal goupillé et je le remets dedans. Je pense que si on commence à entamer la bagarre dans le deuxième set, c'est une autre histoire. »
«Je n'ai pas fait un bon match. Je n'aime pas rater des occasions comme celle-là. Ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de jouer les Grands Chelems et de passer en quarts de finale.»
Comment ne pas penser aux trois balles de break à 3-2 et au passing de coup droit qu'il doit rater toutes les années bissextiles ? « Je ne sais même comment je fais pour rater ça. Je ne veux même pas la mettre aussi loin. Je veux la mettre dans le carré et elle finit croisée au fond de court. » En bon joueur de poker, le 11e mondial alterne les coups de bluff avec son grand coup droit, des retours rétro ou des palabres avec le public et l'intelligence de jeu avec ses variations et ses petits passings dans les pieds en revers. A ce jeu, le 7e mondial n'a la main chaude qu'au début du premier set.
Comment ne pas penser à ce coup droit, son arme, qui ne sort pas de la raquette ? « Je n'ai pas réussi à me libérer. En coup droit, je n'arrivais à trouver la bonne distance, commente l'élève d'Eric Winogradsky. Sur des points un peu chauds, je n'ai pas conclu sur mon coup droit. » Plus il ressasse le match, plus les regrets s'amoncellent. Ses volées manquées, ses balles de break ratées ou ses fautes en retours repassent dans sa tête. On en oublierait presque la solidité de son adversaire, constant en revers et toujours très percutant en coup droit. Même son côté truqueur, notamment en début de match, passe à la trappe. « Il embrouille toujours les cartes, il n'est pas très fair-play. Il trouve toujours une astuce pour prendre du temps quand il y a des moments chauds. Il a une attitude qui est difficile à supporter. Mais c'est le jeu, c'est comme ça, glisse le Français qui ne veut pas pour autant en faire une excuse. Il faut faire avec. Il fait son cinéma à chaque match. Quand on rentre sur le terrain, on est prévenu. Je ne suis pas tombé dans son piège.» Il est tombé dans un autre.
Vainqueur l'an dernier de Djokovic, remportant ainsi le premier titre de sa carrière, Jo revient donc sur les terres de son exploit. Dans un tableau peu relevé, il est la tête de série numéro 1 du tableau et devrait rencontrer au premier tour Gulbis qui sera opposé tout d'abord à l'Indien Devvarman. Jo est dans le haut du tableau où figure Petzchner et Troïcki. En bas de tableau, la tête de série est aussi française, il s'agit de Gilles Simon. A noter la présence de Santoro mais aussi de Roger Vasselin qui s'est qualifié.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Jeu 1 Oct 2009 - 15:57
Tsonga s'est fait peur
Tennis - ATP - Bangkok
Jo-Wilfried Tsonga est passé par toutes les émotions face à Gulbis.(EQ)
Tenant du titre, Jo-Wilfried Tsonga a connu toutes les peines du monde pour se défaire d'Ernests Gulbis, jeudi, en huitièmes de finale (6-7 [3], 7-6 [4], 7-6 [2] en 2h12').
Bangkok, théâtre de la renaissance de Jo-Wilfried Tsonga en 2008 après un après-Open d'Australie gâché par une blessure au genou droit, a bien failli se transformer en cimetière des éléphants. Opposé au talentueux Letton Ernests Gulbis, révélation de la saison 2008 (38e en août) qui a eu du mal à confirmer depuis, le Manceau n'a droit à aucun round d'observation. Un service impressionnant, des coups droits et des revers fulgurants, des amorties bien senties. Gulbis n'a rien à voir avec son classement actuel (99e mondial). En face, pourtant, le Français n'est pas en reste (8 aces, 87% des points remportés derrière sa première balle).
Aucun break réussi dans le match
Il s'offre même l'unique balle de break du match à 5-4. Une balle de set que son adversaire, impressionnant de sang froid, sauve d'un service extérieur gagnant. La deuxième manche repart sur les mêmes bases mais la tête de série numéro 1, profitant sans doute de la tension de Gulbis, parvient à l'empocher... au jeu décisif bien sûr. Malgré une baisse de régime au service (57% de premières balles au troisième set), Gulbis ne cède pas un centimètre de terrain. A l'expérience, Tsonga empoche toutefois le dernier jeu décisif et peut s'adonner à sa célèbre danse des pouces. Il retrouvera Marco Chiudinelli, issu des qualifications et tombeur de Marat Safin, pour une place dans le dernier carré. - J.G.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Ven 2 Oct 2009 - 15:24
ATP - Bangkok > Tsonga a bataillé
Par Pauline Dahlem, vendredi 02 octobre 2009 à 16:34
Jo-Wilfried Tsonga a dû batailler ferme pour écarter le Suisse Marco Chiudinelli en quarts de finale à Bangkok. Le Français s'impose en trois sets 6/7 [7] 6/3 6/4 et se qualifie pour les demi-finales du tournoi dont il est tenant du titre. Il y rencontrera le vainqueur du match Isner/Troicki.
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