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Jo-Wilfried Tsonga Jo-Wilfried Tsonga a failli battre Rafael Nadal (Reuters)
Jo-Wilfried Tsonga a bataillé, en vain, durant 2h40 face à Rafael Nadal en quarts de finale à Rotterdam (6/4 6/7 6/4). Marc Gicquel s’était lui aussi approché d’Andy Murray. Gaël Monfils et Julien Benneteau se disputent la dernière place pour les demies.
par Florian Egly, le 13-02-2009
26 aces pour Tsonga
Un peu plus d’un an après une demi-finale mémorable à l’Open d’Australie, et même si l’Espagnol avait eu l’occasion de prendre sa revanche à Indian Wells et connu pas mal de choses entre-temps, le quart de finale opposant Jo-Wilfried Tsonga à Rafael Nadal à Rotterdam avait quelque chose d’excitant. Le choc a d’ailleurs tenu ses promesses mais le Français n’a pu rééditer son exploit passé. Vainqueur à Melbourne en 2008 grâce à une attaque à outrance, Tsonga n’avait d’abord pas le droit de s’exprimer. Du moins, le numéro 1 mondial, mettant un maximum d’application au service et très à l’aise en retour, ne lui en laissait pas l’occasion. Breakant dans le 7e jeu, le Majorquin remportait logiquement la première manche en 45 minutes (6/4). Quelque peu endormi, Tsonga se réveillait à grands coups de coup droit et tentait d’haranguer la foule au début du 2e set (1/1). Il avait surtout besoin de son service (17 aces dans ce set) pour rester en vie lorsque l’Espagnol se procurait trois balles de break à 4/4.
Nadal opportuniste
Ayant droit finalement à un tie-break (0/2), le Français, d’abord mené (0/2), alignait 6 points avant d’attendre 6-5 pour conclure sur un point assez particulier. L’arbitre annonçait un deuxième service après une annonce tardive et peu audible d’un juge de ligne. Après quelques palabres, Tsonga claquait un ace sur 2e balle et la spontanéité lui faisait regagner fièrement sa chaise en talons-fesses (7/6). Nullement perturbé, Nadal faisait le forcing d’entrée pour enfoncer son adversaire (2/0) mais le vainqueur de Johannesburg la semaine passée recollait aussitôt (2/2). Courant derrière le score, le Français était le premier à servir sous la pression, à 5/4. Bien parti (30-0), il cédait petit à petit, sur une montée mal assurée et un coup moins bien ajusté. Puis, il offrait une balle de match en commettant une double faute bien malvenue. Jouant service-volée sur deuxième balle, Tsonga s’inclinait finalement sur un revers coupé hors court après 2h40 (6/4 6/7 6/4). Il n’y aura donc qu’un seul Français en demi-finale. Il s’agira de Julien Benneteau ou Gaël Monfils, dont le vainqueur rencontrera Rafael Nadal.
Gicquel a fait douter Murray
Car avant, Marc Gicquel s'était incliné face à Andy Murray. Repêché en tant que lucky loser, le Français a néanmoins livré une belle bataille. Vainqueur du Russe Evgeny Korolev au 1er tour puis de Paul-Henri Mathieu, le 55e à l’ATP a joué complètement décomplexé face au numéro 4 mondial. Faisant jeu égal dans le premier set, avec une excellente première balle (91 % de points gagnés), il ne cédait qu’au tie-break, payant cher certaines erreurs (7 points à 2). Loin d’être démobilisé, Gicquel faisait le forcing et s’emparait du service de l’Ecossais dans le 9e jeu du deuxième set, qu’il concluait dans la foulée (6/4). Malheureusement, sur le premier point de son break, le Français se blessait à la jambe. Si la douleur était supportable pendant quelques instants, elle devenait trop forte au milieu de la troisième manche et Gicquel abandonnait après 1h54 de jeu (7/6 4/6 3/0 ab.).
Jo-Wilfried Tsonga, tombeur d'Andrey Golubev, et Michaël Llodra, vainqueur de Rik de Voest, se qualifient pour le deuxième tour. En revanche, l'aventure s'achève pour Marc Gicquel à bout de souffle et pour Jérémy Chardy, dominé par Novak Djokovic.
Tsonga, sa première à Marseille
Partout où il passe, les fans l'acclament. Comme toujours, Jo-Wilfried Tsonga fait un tabac avec les enfants et les plus grands, amassés dans les tribunes du palais des Sports. Les Marseillais l'aiment, il reste alors à leur rendre cet amour et ce n'est pas si simple. Comme toujours, un premier tour ne relève pas de la formalité. Si personne ne connaît vraiment le Kazakh Andrey Golubev, 117e mondial avec une bonne gifle de coup droit, le Manceau se souvient « très bien » de leur match à Bath en 2006. Signe du destin, il gagne exactement sur le même score (7-6 [5], 6-2). Signe du destin, il remporte son premier match dans la cité phocéenne : « Jusque-là, je n'avais pas eu de chance. La première fois, je m'étais fait une entorse à l'entraînement avant mon premier match. L'année dernière, je suis arrivé un peu fatigué, j'avais joué contre Mario Ancic qui revenait et se qualifie pour la finale. Je me disais que c'était un tournoi que j'aimais bien mais il me portait la poisse. C'est bien de rétablir les choses.» Pour la qualité de jeu, il faut encore patienter. La tête de série n°4 se fait peur avec un break à 5-5 sur quatre fautes dont deux doubles fautes et le Kazakh l'aide bien lors du tie-break.
« J'ai connu un début de match laborieux. Je manquais de sensations comme d'habitude lors de mes premiers tours, explique l'élève d'Eric Winogradsky. A chaque fois que je joue dans de nouvelles conditions, c'est difficile de s'adapter. On le fait au fur et à mesure, mais c'est pareil pour tout le monde.» Dans les périodes délicates, les champions s'appuient sur le matelas de confiance et le Manceau arrive avec un titre à Johannesbourg et un quart de finale à Rotterdam contre Rafael Nadal. Sur les points importants, le Kazakh tremble et le Français engrange. Et c'est bien toute la différence du jour. Pour un joueur lambda, ce manque de sensations peut inquiéter. Pour Jo-Wilfried Tsonga, c'est une habitude. Le Manceau monte toujours en puissance au fil des matches et son prochain tour contre Simone Bolelli prend des allures de bon test. Mais le Français se souvient de leur dernière confrontation. Il y a un peu plus d'un mois, il s'impose (6-4, 6-1) contre l'Italien. Alors la recette est simple : «Cela s'était plutôt bien passé. Je l'avais bien pris à la gorge, je vais rentrer de la même manière en étant super agressif d'entrée. » Pour le reste, il compte sur les Marseillais pour lui donner « son essence dont il a besoin pour exprimer son jeu au maximum ». Juste avant le match de l'OM en UEFA, les supporters vont pouvoir se chauffer la voix à 10 heures au Palais des Sports en face du Vélodrome.
Jo-Wilfried Tsonga n'a pas tremblé pour décrocher son ticket pour les quarts de finale du tournoi de Marseille. Le Français, tête de série numéro 4, a facilement disposé de l'Italien Bolelli en deux sets secs (6-3, 6-2) en tout juste une heure de jeu. Tsonga retrouvera au prochain tour l'Espagnol Feliciano Lopez.
Jo-Wilfried Tsonga a dominé l’Espagnol Feliciano Lopez en quarts de finale de l’Open 13 (6/2 6/7 6/4).
La demi-finale tant attendue entre Novak Djokovic et Jo-Wilfried Tsonga aura bien lieu. Le Manceau a dominé l’Espagnol Feliciano Lopez en quarts de finale de l’Open 13 en 1h44 (6/2 6/7 6/4).
Le Français Jo-Wilfried Tsonga s’est qualifié pour la finale au détriment du Serbe Novak Djokovic (6/4 7/6).
Jo-Wilfried Tsonga a encore fait parler sa puissance pour venir à bout de Novak Djokovic en demi-finales de l’Open 13 (6/4 7/6). Le Manceau disputera dimanche la 5e finale de sa carrière face à Gilles Simon ou Michaël Llodra.
Tout en puissance, Jo-Wilfried Tsonga a réalisé un match énorme en demi-finales. Le n°3 mondial Novak Djokovic a résisté tant qu'il a pu, s'inclinant 6/4, 7/6(1) en 1h25. La finale du 17e Open 13 sera 100% française puisque "Jo" se mesurera à Gilles Simon ou Michaël Llodra ce dimanche.
Pour la quatrième fois consécutive, Jo-Wilfried Tsonga a battu Novak Djokovic. Battu lors de leur première confrontation en finale de l'Open d'Australie, le Français, 12e mondial, a depuis pris un extraordinaire ascendant sur le Serbe. Vainqueur de leur finale de Bangkok, de leur huitième de finale au BNP Paribas Masters et de leur rencontre en poule au Masters, "Jo" a enfoncé le clou en demi-finales à Marseille.
Tsonga affole le radar
Après un début de partie plutôt à l'avantage de Djokovic, Tsonga rentre vraiment dans la partie quand il se retrouve mené 2-1, 15-40 sur son service. Les premières balles tombent et le protégé d'Eric Winogradsky recolle au score. Il prend les choses en main au 7e jeu. Sous pression après une bonne défense et un retour gagnant de Tsonga, Djokovic commet deux fautes : 4-3 pour le Français. "Je fais deux erreurs en revers à ce moment-là, c'est peut-être là que se joue le match", a reconnu Djokovic.
"Jo" tient son avantage jusqu'au bout. Il conclut le set au terme d'un jeu incroyable. Mené 0-40, Tsonga affole le radar. Il frappe cinq premières balles chronométrées entre 209 et 227 km/h ! 6/4 pour le 12e mondial en 34 minutes.
Du délire
Soutenu par une petite colonie serbe, Djokovic reste au contact dans la deuxième manche. Dans la tempête, il sauve deux balles de break au 7e jeu et parvient au tie-break. Mais le Français appuie encore un peu plus sur l'accélérateur. Il remporte les cinq premiers points avec notamment une remise sur amortie suivie d'un smash. Le Palais des Sports est en délire. Tsonga ne perd pas cette avance confortable. Après 1h25 de jeu, il frappe un dernier coup droit gagnant, apothéose d'une démonstration de force.
"Je suis rentré sur le court pour faire mal", raconte celui qui disputera ce dimanche la cinquième finale de sa carrière, la deuxième en trois semaines après son titre à Johannesburg. "J'ai fait un match extraordinaire, je suis allé chercher les points et j'en suis fier", a-t-il ajouté au micro de Sport Plus. "J'ai perdu contre un très bon joueur aujourd'hui, il mérite de l'emporter, a ajouté Djokovic. Il est très agressif et s'il n'est pas blessé à l'avenir, il sera dans le top 5 mondial pour très longtemps."
Il disputera la victoire à un Français comme en Afrique du Sud, où il avait battu Jérémy Chardy en finale. Ce dimanche, dans la troisième finale franco-française de l'histoire du tournoi, il affrontera Michaël Llodra ou Gilles Simon.
Au-delà d'une finale franco-française pour réjouir le public, Marseille se prépare à vivre un dimanche très "show" avec deux grands attaquants. En demi-finales, Jo-Wilfried Tsonga délivre une prestation remarquable pour sortir Novak Djokovic et Michaël Llodra écoeure Gilles Simon avec son jeu de serveur-volleyeur.
Tsonga impressionne Djokovic
Après les "papinades", Marseille découvre les "tsonganades" ! C'est une reprise de volée en pleine lucarne appliquée au tennis, soit des coups droits envoyés à pleine puissance ou des aces à 227 km/h ! La tsonganade se déguste face à de grands joueurs et lors des moments importants. Dans un Palais des Sports archi-comble, Jo-Wilfried Tsonga déclenche l'admiration pour remporter (6-4, 7-6 [1]) en 1h25' sa quatrième confrontation d'affilée contre Novak Djokovic (n°1) et se qualifier pour sa première finale à l'Open 13 face à Michaël Llodra, vainqueur (7-6, 6-2) de Gilles Simon. Et la manière ne laisse pas indifférent. Comme à Bercy en novembre, le Manceau choisit ses moments et hausse son niveau de jeu, déjà très élevé, lors des points clés. Mené 0-40 sur son service à 5-4 au premier set, il délivre cinq services consécutifs d'un autre monde (deux aces et trois services gagnants) à une moyenne de 217,6 km/h. «Un ou deux, okay. Mais, trois, quatre ou cinq, c'est juste incroyable», répond en souriant Novak Djokovic. La raison de cette avalanche ? Le retour canon du Serbe à 0-30 a énervé "Jo" : «A 0-30, je sers à 226 km/h sur le T ce qui est normalement impossible à relancer. Novak me contre et me fait un retour incroyable. Cela m'a un peu énervé. Alors je me suis fâché et j'ai commencé à servir.»
Les joueurs appellent cela pudiquement la confiance... Et il faut une confiance énorme pour infliger cette punition au troisième mondial en forme. «C'est clairement mon plus gros match de l'année, se réjouit le Manceau. Aujourd'hui, j'ai été bon au service, en coup droit, en revers, à la volée et très véloce. C'est vraiment un super match.» Pour les sceptiques sur la performance du 12e mondial, il récidive au tie-break de la deuxième manche où il assomme le Serbe sur cinq coups gagnants pour conclure sur un dernier coup droit gagnant. «Je ne suis pas déçu car j'ai perdu contre un joueur qui a été meilleur que moi aujourd'hui. Il a vraiment très bien joué. Il possède un gros service, un coup droit fantastique, il a progressé en revers et il est en confiance», énumère le Serbe, qui ne voit qu'un petit regret sur son match : «J'aurais peut-être dû être un peu plus agressif sur certains points.» Pour le reste, il ne peut qu'aller serrer la main de son adversaire, le féliciter et en faire son favori pour la finale.
"Un pont d'or çet ça ne vaut pas une belle et bonne semaine de repos d'autant que je n'en ai vraiment besoin, c'est essentiel". a déclaré le champion français qui rallonge ainsi la liste des forfaits à Dubai. Il serait étonnant que les organisateurs déjà à l'affiche avec l'affaire Peer restent "impassibles" auprès des instances de l'ATP, car ça frise le "boycott"....
«C'est notre champion à nous.» Michaël Llodra résume bien le sentiment général après sa défaite (7-5, 7-6 [3] en 1h43') contre Jo-Wilfried Tsonga en finale de l'Open 13. Avec déjà deux titres en 2009, le 12e mondial se présente en patron du tennis français. Et cette finale illustre toute la différence entre un joueur en confiance cette semaine, Michaël Llodra, et un joueur en confiance tout court, Jo-Wilfried Tsonga.
L'assurance du Manceau n'est pas une invention marketing. C'est juste une réalité qui prend tout son sens lors des moments importants, à l'image de son break à 5-5 grâce à trois passings et une faute adverse. L'efficacité du Parisien dans l'enchaînement service-volée n'est pas un mirage. Avec son jeu atypique, son agressivité constante sur les deuxièmes balles adverses et ses prises de risques permanentes qui ne donnent pas de rythme à son adversaire, Michaël Llodra propose un casse-tête. En demi-finale, Gilles Simon n'a pas l'impression de jouer. En finale, Jo-Wilfried Tsonga dépasse cette frustration car il peut s'appuyer sur ses propres armes, le service et le coup droit. Il possède les moyens d'attendre le bon moment, une deuxième balle, une volée mal négociée ou un échange qui se prolonge.
Plus le temps passe, plus le jeu de Michaël Llodra devient risqué. Moins efficace au service avec 57% de premières balles en raison d'une douleur récalcitrante à l'épaule, le 50e mondial se "troue" au tie-break en commettant deux doubles fautes, en ratant une approche de revers et en loupant un smash. Jo-Wilfried Tsonga claque alors un ace pour remporter le quatrième tournoi de sa carrière. Et pourtant, il a failli ne pas venir à Marseille en raison de l'hospitalisation de son papa. Lors de la remise des prix, il lui dédie sa victoire et se montre «fier d'avoir gagné dans la difficulté» face à un adversaire très coriace. Pour les sceptiques, il montre qu'il sait jouer contre les gauchers. Pour les Marseillais, il montre qu'il a le sens de la politesse en libérant à l'heure les fans de foot pour le match entre l'OM et Le Mans, sa ville natale. Pour tous, il montre son envie de marquer l'histoire du tennis français. En haut des tribunes, les trois Spice Girls qui ont chanté toute la semaine peuvent entonner leur air favori, dédié aux juges de ligne : "Eh, Oh, Eh, Oh, on rentre du boulot". Leur chouchou a fait du bon boulot.
«C'est notre champion à nous.» Michaël Llodra résume bien le sentiment général après sa défaite (7-5, 7-6 [3] en 1h43') contre Jo-Wilfried Tsonga en finale de l'Open 13. Avec déjà deux titres en 2009, le 12e mondial se présente en patron du tennis français. Et cette finale illustre toute la différence entre un joueur en confiance cette semaine, Michaël Llodra, et un joueur en confiance tout court, Jo-Wilfried Tsonga. « Oui, c'est ma confiance en moi qui fait le niveau de jeu que j'ai aujourd'hui. Non, c'est sûr, je ne me pose pas trop de question », répond en riant l'élève d'Eric Winogradsky.
L'assurance du Manceau n'est pas une invention marketing. C'est juste une réalité qui prend tout son sens lors des moments importants, à l'image de son break à 5-5 grâce à trois passings et une faute adverse. L'efficacité du Parisien dans l'enchaînement service-volée n'est pas un mirage. Avec son jeu atypique, son agressivité constante sur les deuxièmes balles adverses et ses prises de risques permanentes qui ne donnent pas de rythme à son adversaire, Michaël Llodra propose un casse-tête et délivre un premier set de grande qualité. En demi-finale, Gilles Simon n'a pas l'impression de jouer. En finale, Jo-Wilfried Tsonga dépasse cette frustration car il peut s'appuyer sur ses propres armes, le service et le coup droit. Il possède les moyens d'attendre le bon moment, une deuxième balle, une volée mal négociée ou un échange qui se prolonge. Et surtout il arrive à relancer régulièrement le Parisien. «Contre Mika, on ne peut pas forcément se lâcher, il n'y a pas beaucoup d'échanges, le jeu est toujours un peu haché. Il faut rester très concentré et cela se joue souvent sur une frappe de balle, explique le 12e mondial. J'ai quand même très bien joué. J'ai très bien retourné, je lui ai mis beaucoup de pression. Malgré ses services, j'ai toujours retourné, il a toujours dû jouer des volées ou des demi-volées même s'il était très bon, au final, je gagne en deux sets.»
Llodra moins efficace au service, Tsonga solide en retours
Plus le temps passe, plus le jeu de Michaël Llodra devient risqué. Moins efficace au service avec 57% de premières balles en raison d'une douleur récalcitrante à l'épaule, le 50e mondial se "troue" au tie-break en commettant deux doubles fautes, en ratant une approche de revers et en loupant un smash. « Les deux doubles fautes dans le tie-break ne sont pas anodines, elles arrivent parce que je suis un peu moins bien. Le fait de mieux servir m'aurait rassuré davantage. Je savais qu'aujourd'hui je servais un peu moins bien que les autres jours, avoue le vainqueur de l'épreuve de double avec Arnaud Clément. C'était le premier matin où je sentais que l'épaule était un peu plus lourde. Je crois que le match de double d'hier (samedi) m'a fait un peu mal. Mais quand je m'engage en simple et en double, je joue la carte à fond des deux. Arnaud (Clément) a fait la même chose par le passé. Mais cette douleur n'était pas insurmontable.» Véritable baromètre de son jeu, le service conditionne le reste de son jeu. Sans son assurance tout risque, l'élève d'Olivier Malcor perd une partie de ses repères. Et son adversaire peut s'engouffrer dans la brèche.
Jo-Wilfried Tsonga claque alors un ace pour remporter le quatrième tournoi de sa carrière. Et pourtant, il a failli ne pas venir à Marseille en raison de l'hospitalisation de son papa qui va mieux aujourd'hui. Lors de la remise des prix, il lui dédie sa victoire et se montre «fier d'avoir gagné dans la difficulté» face à un adversaire très coriace. Pour les sceptiques, il montre qu'il sait jouer contre les gauchers. Pour les Marseillais, il montre qu'il a le sens de la politesse en libérant à l'heure les fans de foot pour le match entre l'OM et Le Mans, sa ville natale. Pour tous, il montre son envie de marquer l'histoire du tennis français. En haut des tribunes, les trois Spice Girls qui ont chanté toute la semaine peuvent entonner leur air favori, dédié aux juges de ligne : "Eh, Oh, Eh, Oh, on rentre du boulot". Leur chouchou a fait du bon boulot. Et maintenant il peut se reposer avant de répondre au rendez-vous du capitaine Guy Forget, samedi à 9 heures à Roland-Garros, pour le rassemblement de l'équipe de France de Coupe Davis : «J'y serai même à 9 heures moins cinq. J'ai hâte d'y être. »
[Jo-Wilfried Tsonga au service. (L'Equipe)] La victoire de Jo-Wilfried Tsonga à Marseille ponctue une évolution dans la cellule qui définit et accompagne sa préparation. Ainsi, Alain Solvès, coordinateur des entraîneurs à la FFT, s'est livré toute la semaine à une opération «soutien vidéo et statistiques» qu'avait sollicité l'entraîneur de Tsonga, Eric Winogradsky. «Le lendemain matin des matches de Jojo, j'avais un mémo sur mon mail, raconte "Wino". L'idée est de fouiller tous les paramètres d'un match. Soit pour faire évoluer un coup, soit pour conforter telle ou telle option tactique. Avec l'ATP, nous disposons de statistiques, mais elles restent à la surface. Alain, lui, décortique plus en profondeur.»
Un exemple ? «Mercredi, au premier tour contre Golubev, Jo a été breaké sur sa seconde balle la plus lente (139 km/h) de tout le match», révèle Solvès. Toujours bon à savoir. Le joueur lui, ne veut pas se laisser parasiter par l'étude statistiques : «Je ne veux pas avoir à réfléchir comme un malade avant de frapper un revers», revendique-t-il. Mais il admet volontiers que son coach capitalisera sur cette prise d'infos.
Membre n° : 170 Nombre de messages : 1983 Inscription : 21/03/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Dim 8 Mar 2009 - 17:29
Coupe Davis: Tsonga bat Hernych
Jo-Wilfried Tsonga a remporté son deuxième duel lors de ce premier tour de la Coupe Davis. Après Stepanek, c'est Hernych qui a subi la loi de Tsonga en trois sets 6-2, 6-7 (5), 7-6 (0). Un succès inutile puisque les Tchèques se qualifient finalement pour les quarts de finale 3 victoires à 2.
Membre n° : 208 Nombre de messages : 4726 Inscription : 08/05/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Dim 8 Mar 2009 - 20:34
Rah il a gagné ses 2 simples, il est fort mon Jo Pourquoi Gasquet/Llodra n'ont pas gagné en double?
N'amande
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Membre n° : 170 Nombre de messages : 1983 Inscription : 21/03/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 10 Mar 2009 - 16:07
CM par équipes - Tsonga en sera
Jo-Wilfried Tsonga représentera la France lors de la Coupe du monde par équipes qui aura lieu à Düsseldorf du 17 au 23 mai. L'épreuve mettra aux prises, sur terre battue, les huit meilleures nations au monde, déterminées par le classement de leurs deux meilleurs joueurs.
En plus de la France, les autres nations actuellement qualifiées sont l'Allemagne, l'Espagne, la Suisse, les Etats-Unis, l'Argentine, la Russie et la République tchèque. C'est par ailleurs la première année que cette compétition permettra de marquer des points au classement ATP. Le moyen peut-être d'attirer les meilleurs joueurs, qui souvent font l'impasse pour un tournoi qui se déroule juste avant Roland-Garros.
Membre n° : 208 Nombre de messages : 4726 Inscription : 08/05/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 17 Mar 2009 - 9:51
Tsonga à la trappe
MS-Indian Wells 17/03/09 à 08h07
Jo-Wilfried Tsonga rejoint ses camarades Simon, Gasquet et PHM au piquet. Le Français s'est incliné contre le Russe Igor Andreev en deux sets 7-5 6-4. Le bataillon des Bleus sévèrement décimé sera représenté ce mardi par Jérémy Chardy opposé à l'Espagnol David Ferrer.
Membre n° : 286 Nombre de messages : 1426 Inscription : 16/07/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mer 18 Mar 2009 - 15:15
Problème allergique pour Tsonga
18/03 11h25 - Tennis, ATP Au micro de RMC, Jo-Wilfried Tsonga est revenu sur son élimination précoce à Indian Wells.
«Ce n’est pas suffisant. C’est toujours une désillusion de rater un grand événement. Les Masters Series ont pris une place importante dans le calendrier. J’aurais aimé faire quelque chose de mieux ici mais je ne vais pas tout remettre en cause parce que j’ai perdu au 3e tour. Il reste encore de nombreux tournois à disputer au cours de la saison», a déclaré Tsonga avant d’évoquer un problème allergique : «Je ne veux surtout pas m’en servir comme excuse. De nombreux joueurs connaissent ce problème ici. Le vent transporte du sable provenant du désert et apparemment, ça ne me réussit pas. Je ne sais pas si ça me pompe du jus mais je ne suis pas au top. J’espère me remettre très rapidement pour être en forme à Miami».
Membre n° : 158 Nombre de messages : 4151 Inscription : 25/02/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Ven 27 Mar 2009 - 22:43
Tsonga expéditif
27/03/2009 - 23:16
Jo-Wilfried Tsonga a fait preuve d'autorité pour son entrée en lice dans le Master 1000 de Miami. Le Manceau a infligé une correction à l'Argentin Agustin Calleri, sèchement battu en deux sets (6-1, 6-1). Au prochain tour, "Jo" défiera le qualifié américain, Robert Kendrick, tombeur du Suédois Robin Soderling (6-4, 6-2).
Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour les huitièmes de finale en assurant l'essentiel face au qualifié américain Robert Kendrick (7-5, 6-4). Face à un bon serveur, le Français a su rester très concentré pour saisir les rares opportunités. Après une longue interruption à 5-4 pour, apparemment, un malaise d'un spectateur, il a serré le jeu (7-5) avant de profiter d'un très mauvais jeu de service de Kendrick pour faire le break (5-4) et remporter le match. Il affrontera désormais son compatriote Gilles Simon, qui a remporté leur seul affrontement à Rome en 2008.
Membre n° : 208 Nombre de messages : 4726 Inscription : 08/05/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 31 Mar 2009 - 18:02
Miami - Tsonga élimine Simon
Dans un match tendu, Jo-Wilfried Tsonga a fini par se libérer pour se défaire de son copain Gilles Simon en trois sets (6-7, [4], 6-3, 6-2) en huitièmes de finale. Au prochain tour, le Manceau affrontera Novak Djokovic, tombeur de Tomas Berdych. Le Français reste sur quatre victoires consécutives en cinq matches contre le Serbe.
Quand deux Français s'affrontent, cela donne rarement de grands matches. Quand deux copains, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon, s'affrontent, cela donne souvent des matches crispés. Quand un des deux joueurs se nomme Gilles Simon, Jo-Wilfried Tsonga a toutes les chances de se triturer le cerveau. Le Manceau aime le show, aime s'extérioriser, aime le combat. Face à un ami, il "sous-joue", il force ses frappes (48 fautes directes) et oublie de se lâcher pendant plus d'une heure. Le Niçois aime la stratégie, aime le contre, aime le combat. Face à un ami, il est plus compliqué de surprendre.
La prime à l'audace de Tsonga
Finalement, chacun vit son moment et le tie-break du premier set illustre le jeu cyclothymique de Jo-Wilfried Tsonga qui enchaîne trois aces puis termine par deux doubles fautes pour offrir la manche à son adversaire. De son côté, Gilles Simon joue juste, mais il reste à la merci de l'élève d'Eric Winogradsky. Sans vraiment bien jouer, le Manceau engrange le premier break à 2-1 puis tient avec son service, toujours aussi efficace (9 aces). Mais le langage du corps ne trompe pas. Au premier set, la casquette de travers et les grimaces proposent la version sombre du "joker". Dans les deuxième et troisième manches, le torse se bombe, le poing se serre et Jo-Wilfried Tsonga en appelle même au public lors de son double break à 5-1 au troisième set. Fair-play, il n'oublie pas de jouer la sobriété pour célébrer sa victoire et aller donner l'accolade à son pote.
Gilles Simon vient de subir le revers de la médaille de son jeu de contre. Faire déjouer, c'est bien. Quand l'adversaire trouve la parade, changer d'option et miser sur l'audace, c'est mieux. Le protégé de Thierry Tulasne n'a réussi qu'une partie de son contrat. Quand Jo-Wilfried Tsonga hausse son niveau de jeu, Gilles Simon ne peut pas répondre (deux fois moins de points gagnants, 21 contre 40 et aucune balle de break convertie en cinq tentatives). Il lui manque encore un peu de confiance, mais il est sur la bonne voie. Ses sensations reviennent et maintenant, il tourne la page du dur pour ouvrir la saison sur terre. En attendant, il sera le premier supporter de son bourreau du jour.
Jo-Wilfried Tsonga s’est fait battre par le Serbe Novak Djokovic en quarts de finale du Masters 1000 de Miami (6/3 6/4).
Il n’y a plus de Français à Miami. Jo-Wilfried Tsonga a cédé en quarts face à Novak Djokovic (6/3 6/4). Le Serbe affrontera Andy Roddick ou Roger Federer en demies.
Sorti vainqueur de leurs quatre dernières confrontations, Jo-Wilfried Tsonga a vu sa série triomphante face à Novak Djokovic rompue, mercredi soir, en quart de finale du Masters de Miami. Battu en deux sets 6-3, 6-4, le Manceau a commis trop d'erreurs pour prendre à revers un adversaire revanchard et plus régulier dans l'échange. En demi-finale, le Serbe a rendez-vous avec le lauréat du match entre Roger Federer et Andy Roddick.
Juste après sa défaite en simple contre Novak Djokovic, Jo-Wilfried Tsonga a enchaîné avec le double. Associé à Julien Benneteau, le Manceau s'est incliné (7-6 [1], 7-6 [5]) en quarts de finale contre la paire composée d'Andy Ram et Max Mirnyi.
Les soucis s'enchaînent dans le camp français en ce moment. Après la déception de Monte-Carlo, c'est au tour de Jo-Wilfried Tsonga de donner de quoi s'inquiéter un peu. Le Français est en effet, comme Gaël Monfils, forfait pour le tournoi de Barcelone la semaine prochaine. Il souffre d'une douleur au genou droit.
Tsonga, qui s'entraîne à Genève, a ressenti une gêne mais pour l'instant il n'y a rien d'alarmant et il devrait donc finalement faire sa rentrée au Masters 1000 de Rome si tout va bien. Vainqueur de deux tournois depuis le début de la saison, à Johannesburg et Marseille, le 11e mondial avait renoncé à disputer le tournoi de Monte-Carlo, dans le souci de préserver son physique. Contacté, son agent Morgan Menahem confirme que pour le moment il n'y a pas de raison de s'inquiéter. «Jo n'ira pas à Barcelone, il a ressenti une petite duoleur au genou droit à l'entraînement et préfère ne pas prendre de risque. Il n'y a rien d'alarmant. Il va passer un week-end tranquille et après on verra. pour le moment il est toujours prévu d'enchaîner Rome, Madrid et Düsseldorf.»