ATP - Acapulco > Monfils:"C'est toujours positif"

Par Jérémy Alen, lundi 02 mars 2009 à 13:54

Faire une finale, c’est toujours positif. J’ai pris mes repères sur terre battue. J’ai réglé mon jeu crescendo et, même si je n’ai pas pu conclure sur un titre, ça reste une bonne semaine. Bien sûr, ça ne va pas être si facile de se réhabituer à une surface rapide, mais j’ai réussi à m’acclimater rapidement à la terre battue, donc ça devrait le faire de la même manière dans l’autre sens' voila les propos de Gaël Monfils que l'on pouvait lire ce jour dans l'Equipe. Auparavant toujours dans le même papier, Gaël avait aussi désirer faire une mise au point: "On me rabâche cette histoire de finales à chaque fois, mais moi je n’y pense pas, confiait le Français quelques minutes après sa défaite 6-4, 6-4. En finale, il faut déjà y être ! Aujourd’hui, j’ai juste affronté un joueur plus fort que moi. Peut-être que pour l’instant, je n’arrive pas encore très bien à conclure les tournois, mais ça va venir progressivement."

Source: http://www.welovetennis.fr

Monfils soulagé

Gaël Monfils (FRA, qualifié pour les huitièmes de finale) : « Il (Marat Safin) tape toujours très bien dans la balle, avec beaucoup de puissance et moi sur la fin tout ce que je faisais c'était remettre la balle dans le court. Je n'avais aucune stratégie en tête, juste renvoyer la balle et voir ce qui allait se passer. J'avais l'esprit totalement vide ! Ce n'était pas un bon match de ma part, j'ai vraiment très mal joué et tout ce que j'ai réussi c'est de survivre. Au niveau du jeu c'était zéro. Mais je me suis battu, comme toujours. J'ai aussi eu de la chance parce qu'il fait deux fautes sur les balles de match. J'espère que je servira mieux lors du prochain match.»

L'Equipe

Les réactions

Gaël Monfils, defait par Janko Tipsarevic (6-3, 6-1) : «Avec ce match, j'ai pu voir un peu où j'en étais. J'essaie juste de m'habituer au jeu sur terre. Je dois encore beaucoup travailler avec Roger (Rasheed) et la confiance va revenir petit à petit. Il n'y a pas grand chose à dire, parfois ça arrive qu'on passe à côté. Il faut encore que je trouve mes marques, on va retourner au boulot, la saison sur terre battue est encore longue. Jouer avec ces bandages (aux genoux) n'est pas facile mais je ne peux pas faire autrement car sinon ça fait trop mal. Mais ça ne me fait pas peur. Concernant les sifflets du public : Je me suis toujours fait siffler et puis ici il y a presque plus d'Italiens que de Français, donc ce n'est pas trop grave».

L'Equipe

Monfils incertain pour Roland



Gaël Monfils, numéro 10 mondial et demi-finaliste à Roland-Garros en 2008 pourrait bien manquer le rendez-vous de la Porte d'Auteuil cette année, la faute à une vilaine blessure au genou gauche, comme il l'explique dans les colonnes de L'Equipe de mardi : «Franchement, c'est un super compliqué à expliquer. Je ne saurais pas exactement mettre des mots dessus. C'est un truc assez grave. (...) C'est possible que je ne puisse pas jouer Roland-Garros. Mais je veux garder espoir. Tout va dépendre des prochaines radios que je dois passer dans deux semaines. Les premières IRM (imagerie à résonance magnétique), la semaine dernière, n'étaient pas bonnes. Je suis au repos, je ne peux rien faire qu'attendre.»

Si en premier lieu, une tendinite avait été évoquée, aujourd'hui, l'hypothèse d'une opération a même été avancée, comme l'expliquait le Parisien, qui précisait que (c'était) «plus grave qu'une tendinite.» L'explication vient de Bernard Montalvan, le médecin de la FFT : «Quand il était ado, Gaël a déclenché une maladie de croissance, appelé maladie d'Osgood-Schlatter.(...) De temps en temps, cette zone inflammatoire du tendon rotulien se réveille. c'est le cas aujourd'hui. Cela lui était déjà arrivé fin 2007.» A l'époque, l'absence de Monfils avait duré trois mois, alors que cette saison, il a d'ores et déjà déclaré forfait pour Barcelone, cette semaine, Rome et Madrid, coupant dans son calendrier une bonne partie de sa saison sur terre battue. Il lui reste à peine plus d'un mois d'ici aux Internationaux de France.

L'Equipe

Monfils sera bien là

Tennis - RG (H)


Gaël Monfils demi-finaliste de Roland-Garros en 2008.(L'Equipe)

Gaël Monfils est bien le roi du contrepieds. Quand l'annonce d'une conférence de presse du Français résonne sous le central, tous les journalistes s'attendent à un forfait. Le demi-finaliste de l'an dernier arrive et lance : « Bonjour à tous, je vous ai tous réuni pour faire part de ma décision. J'ai décidé de jouer Roland-Garros car je me sens à 100%.» Enfin une bonne nouvelle après ses douleurs au genou.

« Gaël Monfils, prenez-vous un risque en décidant de jouer ?
Non, vraiment pas. Sur ce sujet, je suis vraiment sérieux. Je fais bien les soins. J'ai un peu mal quand je mets de la glace le soir. C'est une décision importante, même pour la suite de ma carrière. Je ne pense pas que cela puisse s'aggraver. Dans l'action, je maîtrise la douleur. Sur certains déplacements, je la sens un peu. J'ai beaucoup parlé avec le médecin et mon kiné qui ont été rassurants. Ils m'ont dit que c'était normal. Dans le jeu, je me sens pas mal. Je ne pense pas prendre un risque. J'essaie de surmonter une peur.

Etes-vous assuré de finir le match ?
Je le finirai même avec une jambe cassée. J'irai jusqu'à la fin du match. Je ne suis pas du genre à abandonner. Je ne le sens pas comme ça.

Est-ce que cette blessure va changer vos plans de jeu ?
Oui et non. Par malheur, si j'ai mal, je vais essayer de me jeter davantage à la volée. Sinon, je vais rester le même en essayant d'être plus près de ma ligne, en étant plus agressif et écourté davantage les points. Je le réussis pas mal à l'entraînement. C'est pour cela que je dis que les premiers tours permettent de mettre son jeu en place et monter en puissance.

Cette blessure enlève ou rajoute de la pression ?
Cela m'en ajoute un peu. Je suis motivé, je me sens mieux depuis quelques jours. Ce qui me fait le plus peur, je ne sais pas comment je vais réagir si le match commence à être tendu. J'ai un peu plus d'appréhension par rapport à cette incertitude. J'essaie d'être cool avec la pression. Je me sens bien. C'est vraiment une question mentale. Je me sens bien dans ma tête, je suis positif, il ne devrait pas y avoir trop de soucis.

Vous sentez-vous plus fort que l'an dernier ?
Dans la tête, c'est sûr. J'arrive à être plus discipliné et plus mâture. J'arrive avec plus de confiance tennistique et plus de confiance en moi que l'an dernier. Cette année, j'ai des plans de jeu un peu mieux définis. Je me sens plus fort que l'an dernier et mentalement prêt à surmonter les obstacles.

Votre tableau plutôt dégagé a-t-il également compté dans votre décision ?
Il ne faut pas me dire. Je sais juste que je joue contre Reynolds. Je n'ai pas regardé le reste. Avant de prendre ma décision, je ne voulais pas connaître mon tableau. Malheureusement, on m'a dit qui j'allais affronter au premier tour. On a beau dire que c'est un Américain qui joue moins bien sur terre battue, mais il peut tout se passer sur un match. J'ai pris ma décision parce que je me sens mieux physiquement et que je suis capable défendre mes chances au maximum. Je me dis toujours que les deux ou trois premiers tours sont les plus importants dans les Grands Chelems. Il faut être prêt et survivre. J'ai peu de repères, mais j'arrive à me motiver.»

Recueilli par Sophie DORGAN, à Roland-Garros

Source

Roland-Garros - Interview de Gaël MONFILS
mardi 26 mai 2009

G. Monfil/ B. Reynolds

6/2 6/3 6/1

Q. Bonjour. C’était nickel. Pas de souci au genou, match facile. Tu as bien joué.

R. J'étais bien, je suis bien rentré, j'ai bien joué. Mieux que je ne le pensais. A la fin, j'ai eu une petite alerte au genou, j'ai eu une petite douleur, mais il a fait unpeu plus chaud, un peu plus froid, il a commencé à pleuvoir un peu… J'ai eu une petite alerte mais pas grand chose. J'étais rassuré, j'ai bien bougé, j'ai tapéfort aujourd'hui, j'ai bien servi. En regardant les statistiques avec Roger, jen'ai pas fait beaucoup de fautes, j'étais vraiment très content.

Q. Qu'est-ce que t’a dit Roger tout de suite ?

R. « Bienjoué ! Bien joué ! Au prochain ! » Il était content parce qu'on ne savait pas trop comment j'allais arriver. Je pense que je suis arrivé avec un bon état d'esprit. On avait plus peur de la durée, est-ce que mon niveau de concentration allait rester le même du début à la fin. Il y ajuste un point, j'en avais plein le cul, j’ai mis une bâche en coup droit au troisième, sinon j'étais concentré, je n'ai pas fait trop de folie, on était vraiment content.

Q. Tu étais plus stressé que d'habitude en rentrant sur le court, en te demandant si le genou allait tenir, s'il pleut, la concentration allait partir… Comment étais-tu juste avant le match ?

R. J’étais assez relaxe avant le match, j'étais tranquille. J’avais plus une appréhension si lematch était très dur, si physiquement je n’allais pas en chier, si à un moment,je n’allais pas devoir puiser dans mes réserves, être dans le rouge. En fait,j'ai vu que j'étais là, que je n'avais pas forcément perdu énormément.

Q. Vous disiez que vous ne pouviez pas jouer plus d'une heure, quand on s'était vus. Aujourd’hui, c'est plus d'une heure. Mais le mal est toujours là. Vous supportez la douleur, vous jouez avec la douleur ?

R. On en parlait tout à l'heure. Le match a duré 1 h 27 à peu près, vers la fin j'avais un peu mal. Je ne savais pas trop. Mais physiquement, je sais que maintenantj'arrive à jouer une bonne heure et demie. Je peux tenir une bonne heure et demie à 100 %, je pense que je l'ai bien démontré aujourd’hui, j'en ai en réserve encore. J'avais un peu arrêté les anti-inflammatoires depuis quelques jours pour voir. Je vais les reprendre et voir si ça va m'aider.

Q. Ton autre défi ne commence pas maintenant,après le match, l'après-midi, le soir et la journée de demain, c'est tout aussi important finalement que le peu de temps que tu as passé sur le court, arriver à bien te soigner, bien gérer entre les deux matches ?

R. Exactement. Mon programme est simple : quand j'aurai fini avec vous, j’irai regarder quelques balles de Jo contre Bennet., puis je vais rentrer assez rapidement me soigner. Demain je vais taper une petite heure tranquillement et je vais rester chez moi à me soigner tranquillement, me tourner vers le match contre Crivoi.

Q. Que voulait dire le signe de croix à la fin etle petit bisou en haut ?

R. J'étais content. Comme je l'ai dit, ma famille m’a beaucoup soutenu avec la prière etc. Je me devais de remercier toute ma famille. Je sais qu'aux Antilles ils sont très croyants. Je le deviens un peu plus. C’était un petit clin d'œil pour eux.

Q. Es-tu confiant pour les prochains tours comme tu l’as été l'année dernière, ou là tu ne sais pas encore comment ça va être, comment ça va évoluer au niveau de ta blessure ?

R. Je ne pense plus trop à ma blessure. Comme je l'ai dit, j'ai décidé de jouer, maintenant j'arrête de me dire que je suis blessé ou que je ne suis pas blessé. Je suis dans le tournoi, j’ai un prochain match, un prochain adversaire. Pour une fois j'ai fait une bonne entame de tournoi avec un bon niveau de jeu. Maintenant il faut voir comment je vais pouvoir l’augmenter, si j'y arrive vraiment, ma base c’est ça, j'espère que si j'arrive à gagner match après match je vais pouvoir jouer un meilleur tennis et ça peut être monstrueux.

Q. En fait, tu es super ambitieux alors qu'il y a une semaine tu n'étais pas sûr de jouer. Tu as le discours de quelqu'un qui est super ambitieux tu as même dit « ça peut être monstrueux », « ca peut même être mieux que l'an dernier ».

R. D'habitude j'entame un peu lentement mes tournois, je ne joue pas forcément aussi bien qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, je me suis senti fort, j'ai tapé fort. Après, j'avais peut-être quelque chose à changer tactiquement encore un peu, notamment mon coup droit. Mais aujourd’hui quand j'ai décidé d'envoyer la sauce, ça giclait bien. Je me dis qu'avec un peu plus de confiance, un peu plus de matches, je peux taper peut-être plus fort, je peux la prendre plus tôt, faire de nouvelles choses. Quand je rentre sur le tournoi, c'est pour gagner et on oublie la blessure, c'est vraiment aller plus loin et développer un meilleur jeu jour après jour.

Q. Tu sens que c'est reparti comme l'an dernier, la blessure, au début on ne sait pas trop comment ça va aller, puis c’est parti, on retrouve tous les copains qui étaient là, tu sens le truc qui prend ?

R. Comme l'an dernier, je ne sais pas, mais c’est sûr qu’avec Roger, c'était un peu marrant… ça fait 4-5 semaines que je ne suis pas rentré sur un match, je suis arrivé, je suis agressif, je n'ai « rien à perdre », jouer comme j'ai joué après 5 semaines, c'est sûr, ça donne un peu de confiance. Je me dis pourquoi pas aller chercher plus haut. Et physiquement j'ai progressé jour après jour. Cela peut laisser espérer des bonnes choses.

Q. Tu répètes que tu ne penses pas tenir la douleur après une heure et demie, n'est-ce pas une information que tu donnes à tes adversaires qui vont dire : « On va faire durer le match » ? Ou ton challenge n’est-il pas, finalement, de gagner Roland Garros en une heure et demie ?

R. Ce serait bien ! Ca donne une information mais en même temps, il faut qu'ils arrivent à me bouger pendant une heure et demie ! J'arriverai à jouer dessus et je pense que si progressivement, mon jeu monte en puissance, avec une base comme aujourd'hui, bonne chance à ceux qui vont arriver à bien me bouger!

Roland-Garros

RG (H) - Monfils «continue à se soigner»

Le 28/05/2009 à 21:50:00

Blessé à un genou, Gaël Monfils n'était pas certain de disputer Roland-Garros il y a une semaine. Qualifié jeudi pour le troisième tour des Internationaux de France après son succès sur Victor Crivoi (6-4, 6-3, 6-4), le Français reste très gêné par sa blessure, mais croit en ses chances pour la suite.

«Gaël Monfils, vous venez de remporter vos deux matches en trois sets, c'est un joli parcours...
Je suis un peu étonné, je suis là, je suis relax sur le terrain, je tape bien la balle. Aujourd'hui (jeudi), je me déplaçais un peu moins bien, ça s'est un peu vu. Mais arriver àprès 4, 5 semaines d'arrêt et jouer un bon niveau, même si j'ai encore connu des hauts et des bas au niveau de la concentration, c'est bien et je suis content.

Vous souffriez de votre genou encore hier (mercredi). Et moins de vingt-quatre heures après, ça va déjà mieux ?
J'ai fait 5 heures de traitement hier, je les ai comptées ! C'était même l'enfer, c'était la préoccupation du jour. Quand je me suis révéillé, j'avais très mal au genou. Je suis allé faire une IRM. Avant de la faire, j'avais déjà fait une heure de glace. Derrière j'ai vu le docteur qui m'a dit que le résultat de l'IRM était moyen. On a même parlé d'injection. Je n'aime pas trop les piqûres. Il y avait la machine Zamar (machine de soins thérapeutiques utilisée en cryothérapie par le Français), j'en ai fait 2 fois. J'ai pu voir la fin du match de Josselin, après j'en ai encore fait pendant une heure. Le soir, je suis revenu chez moi, j'ai mis de la glace au moins jusqu'à minuit. Ce matin, je me suis réveillé, j'ai encore mis de la glace et avant le match j'ai fait une demi-heure de Zamar. Il fallait bien que ça marche quand même !

Pensez-vous à votre blessure pendant vos matches ?
Dès que je rentre sur le terrain, non. Vraiment, je ne me considère pas comme un joueur blessé. Au début, j'ai un peu mal, mais il faut que je me fasse violence. Une fois que j'ai dépassé le stade de la douleur, je n'y pense plus trop. Mes appuis sont peut-être un peu plus contrôlés, j'essaie de moins pousser, mais j'essaie d'y penser le moins possible. Mais mon avant-match est différent... Je suis avec la nouvelle machine que j'adore, j'ai la jambe gelée toute la journée et après je cours comme un lapin ! (Rires).

Pensez-vous pouvoir tenir encore longtemps ?
Tennistiquement, ça va aller. C'est plutôt physiquement que ça peut être plus difficile. A la fin, aujourd'hui, j'avais du mal à reprendre mon souffle. Apparemment, Jurgen est plus explosif, il vient vachement à la volée, il fait plus d'amortis. Ce sera une autre sorte de test le prochain match. Ca répondra un peu à la question.»

L'Equipe

Monfils voit «beaucoup plus loin»

Tennis - RG (H)


Gaël Monfils a maîtrisé les débats et poursuivi sa route.(Reuters)

Rassuré par un genou dont l'état s'améliore, Gaël Monfils ne veut pas se contenter de sa qualification en huitièmes de finale aux dépens de Jurgen Melzer (6-2, 4-6, 6-3, 6-1). «Ce n'est pas l'objectif du tout, c'est sûr (...) Je vais essayer d'aller beaucoup plus loin ici», affirme le Français, demi-finaliste l'an passé.

«Gaël Monfils, vous avez eu l'air moins handicapé par votre genou que lors des tours précédents.
Oui, j'avais vraiment moins mal aujourd'hui. J'avais de bons appuis, je pense que c'est un des premiers jours où j'ai trouvé des appuis forts. Au début, le vent balayait la terre et je trouvais que c'était très glissant. Je pensais même changer de chaussures et en mettre des neuves. Finalement, je me suis habitué, et je n'ai pas eu besoin de changer. Par rapport au genou, je suis très content. Cela prouve bien que les soins fonctionnent. Je vais continuer comme cela.

Ressentez-vous toujours un peu d'appréhension par rapport à votre genou au moment d'entrer sur le terrain ?
J'essaie de ne pas y penser. Quoi qu'il arrive... J'ai un petit peu moins mal maintenant, c'est mieux. Une fois que je mets le strap, je ne me considère plus comme un homme blessé. Je ne pense qu'au match, et après, je fais avec, avec le genou ! Il y a zéro souci.

Vous avez connu une baisse de régime dans le deuxième set. Avez-vous ressenti une douleur consécutive à une glissade ?
Non, je n'avais pas mal, mais j'étais un peu déconcentré, parce que j'ai touché le filet sur une balle importante. Ensuite, le vent s'est levé, je me suis crispé. Je ne sais pas trop... J'avais moins de repères. Je jouais plus dans l'axe, pas très fort. J'essayais de gratter la balle, mais en fait, elle ne partait pas trop de ma raquette ! Et lui a bien attaqué, bien joué. Après, j'ai mis plus de punch et je me suis bien remis dedans.

Vous voilà qualifié en huitièmes de finale. Au vu des circonstances, vous vous dites "contrat rempli" ou vous en voulez encore plus ?
(Un huitième), ce n'est pas l'objectif du tout, c'est sûr. On va dire que c'est une première étape, ça fait toujours plaisir d'aller en deuxième semaine dans un Grand Chelem. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de jouer cette saison sur terre à fond, et donc j'ai beaucoup de regrets. Beaucoup de regrets parce que je vois que je peux tout de même gagner des matches. J'aurais pu défendre mes chances dans les tournois précédents. Cela commence à devenir un peu automatique, alors j'aime bien ! J'avais atteint la deuxième semaine à Roland Garros l'année dernière, à l'US OPEN, à l'Australian, et là encore une fois... C'est bien. Et maintenant, je vais essayer d'aller beaucoup plus loin ici, et de continuer la saison sans pépin physique.

Comment allez-vous aborder le match contre Andy Roddick ? Tactiquement, ça peut tourner comment ? Quelle solution possédez-vous pour le déborder ?
Je ne le dirai pas, je le garderai pour moi ! (rires) Quant au match, je vais l'aborder tranquillement, comme d'habitude, je vais faire mon petit bonhomme de chemin, et on verra bien.»

Recueilli par P.B, à Roland-Garros

Source

Monfils s'explique


Lors d'un entretien très "cool", Gaël Monfils s'est livré à quelques confidences ce jour dans l'Equipe:

"Je suis en deuxième semaine en Grand Chelem tout le temps depuis an an (sauf Wimbledon qu'il n'a pas disputé l'an dernier). Je ne suis pas sur qu'il y ait beaucoup de joueurs français qui peuvent en dire autant, je suis entré dans le Top 10 à 22 ans. Je ne crois pas que ça soit arrivé à tous les joueurs français. Et pourtant, on ne me prend pas toujours au sérieux"

(WLT)

Monfils : «Plus régulier»

1/06 23h36 - Tennis, Roland Garros

Félicité par Andy Roddick pour sa capacité à bien servir et à couvrir le terrain, Gaël Monfils est apparu détendu en conférence de presse.

«Merci à lui. Je pense que je suis un peu plus régulier, je sers à 189, peut-être 195, parfois 200, je sers un peu moins fort, j'essaie de viser plus de zones, je suis assez relâché. J'essaie de bien me concentrer sur ma première balle aux moments importants, que ce soit pour conclure ou pour sauver des balles de break. Après, la couverture du terrain, c'est comme d'habitude, quand je suis bien en forme, cela fait partie vraiment de mon jeu», a ainsi déclaré la «Monf».

www.sport24.com

Monfils : «Il fallait finir»

Tennis - RG (H)


Comme l'année dernière, Gaël Monfils est le dernier représentant français. Et comme l'année dernière, il va affronter Roger Federer.(Reuters)

Aussi "relax" sur le court qu'en conférence de presse, Gaël Monfils était surtout content d'avoir pu terminer son match face à Andy Roddick, lundi, avant la tombée la nuit. Rassurant sur l'état de son genou, le Français est resté discret sur son prochain quart de finale face à Roger Federer mais compte bien «être prêt»

«Gaël Monfils, vous avez réussi à terminer votre match avant la nuit...
Je savais qu'on avait à peu près 1h30-1h45 pour finir le match. C'était un peu stressant, mais je suis content de l'avoir fait. Demain (mardi), les conditions de jeu auraient pu être différentes. Lorsqu'un match s'arrête, vous pouvez aussi cogiter la nuit, vous sentir un peu moins bien le lendemain, alors que votre adversaire peut être mieux... J'aurais pu aussi gagner peut-être, mais c'est de l'énergie perdue pour rien. Il fallait vraiment finir aujourd'hui.

Quels sont les nouvelles de votre genou ?
Le genou, j'en ch... toujours. Mais encore une fois, je monte en puissance... Sur le terrain, je n'y pense plus, je suis strappé, j'ai trouvé une façon qui me fait du bien pour le strapper. Après pour bien récupérer, c'est glace, glace, Zamar, Zamar, glace, Zamar et voilà.

Le fait d'être blessé vous permet-il d'être un peu dans votre bulle, avec une efficacité maximale ?
Oui, ça m'aide un peu. Il faut vraiment que je fasse attention. Depuis le début, si je veux jouer à mon plus haut niveau, il faut que je fasse des soins tout le temps, ou quasiment tout le temps. Je reste plus dans ma bulle parce que je passe beaucoup de temps sur ce genou. Je pense que ça m'aide un peu oui.

Vous jouez votre quart de finale face à Roger Federer, qui vous avait privé de finale l'an passé.
Je n'y pense jamais trop avant, mais j'espère juste être prêt. J'ai une belle revanche à prendre, j'espère que je vais y arriver.

L'élimination de Rafael Nadal vous ouvre-t-elle d'autres perspectives ?
Tout le monde parle de ça. Non, je m'en fiche un peu. Il nous reste plein de matchs, il me reste plein de matchs. Il a perdu, dommage pour lui, mais il n'est pas là tout de suite, ce n'était pas le prochain adversaire, je m'en fous.»

Recueilli par P.B., à Roland-Garros

Source

Monfils : « Ça a été très dur pour Richard »

La rédaction - Luis Attaque - RMC, le 04/06/2009

En marge du tournoi de Roland-Garros qu’il a quitté en quart de finale, Gaël Monfils parle de son pote Richard Gasquet qui prépare actuellement sa défense après son contrôle positif à la cocaïne, survenu fin avril à Miami (E-U).

Gaël Monfils, avez-vous eu l’occasion de parler à Richard Gasquet depuis son contrôle positif ?
Oui, au-delà de notre amitié sur le circuit, c’est sur que je le soutiens. Ce n’est pas un moment très facile pour lui. Je pense que pour l’instant, il prépare sa défense et j’espère que ça va aller. Je ne suis pas le seul, il y a Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon, on l’a régulièrement au téléphone, on le voit, on le soutient vraiment à bloc.

Comment le sentez-vous ?
Un peu mieux. Il y a deux semaines il n’allait vraiment pas bien, c’était très dur. Il commence à être un peu mieux, cela me fait plaisir.

Le voyez-vous rebondir ?
J’espère, on essaye tous de lui dire qu’on est là. Il s’est fait piégé bêtement mais cela ne s’arrête pas là, c’est un champion avant tout, il n’a pas été numéro 6 mondial pour rien. J’espère vraiment qu’il va rebondir.

Croyez-vous que l’on puisse se faire piéger facilement dans ces soirées là ?
Il m’a dit qu’il s’était fait piéger et j’ai tout à fait confiance en lui. Je ne pense pas qu’il me mentirait. Ce n’est pas pour prendre forcément sa défense, mais un sportif de haut niveau sait ce qu’il fait, on a des contrôles très régulièrement, voire à chaque fois. Je ne vois pas comment c’est possible…

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Monfils est «content»

11/08 09h50 - Tennis, ATP, Montréal

Vainqueur de Marat Safin lors du premier tour à Montréal (6/2 3/6 6/2), Gaël Monfils savourait son retour sur les courts.

«Je suis vraiment content. Cela commençait à être vraiment long ! Je n’avais pas beaucoup de repères mais j’ai fait de bonnes choses, notamment sur mon service où j’ai eu un bon pourcentage de première balle, et sur le retour que j’ai bien amélioré. J’étais peut-être encore un peu trop défensif, mais je ne m’attendais pas à jouer si bien d'entrée, donc je suis vraiment content», a-t-il confié à notre correspondante à Montréal.

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ATP > Monfils, le genou "peut tenir"

Par Florian Toumit, mercredi 12 août 2009 à 16:00

Au micro d'Europe 1, Gaël Monfils s'est exprimé sur son genou qui avait failli lui coûter sa participation à Roland Garros. Le Français a déclaré qu'il "pensait pouvoir jouer toute sa carrière avec cela. C'est sûr que si j'opère, ça ira dix fois mieux mais si je le traite bien, que je fais bien les soins et la rééducation, ça peut tenir." Le Français jouera sa place au troisième tour du Masters 1000 de Montréal contre Juan Carlos Ferrero.

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M1000-Cincinnati > Monfils : "Il n'y a rien à faire"

Par Florian Toumit, mardi 18 août 2009 à 13:00

Nouvelle victime tricolore d'Ivo Karlovic, après Tsonga à Wimbledon, Gaël Monfils, défait 6-4, 6-7(5), 7-6(2) par le Croate, était également frustré par sa défaite et le service de son adversaire. "Il n'y a rien à faire contre ça. Dans le tie break du 3e set, il me met 5 aces en 7 points... Et avant, quand je menais 0-30 à 4-4 dans ce même set, il en a sorti trois. Des vrais, sur les lignes."

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Monfils hésite

Par Pauline Dahlem, mardi 18 août 2009 à 17:54

Eliminé prématurément à Montréal (2ème tour, Ferrero) et Cincinnati (1er tour, Karlovic), alors qu'il espérait enchaîner les matches à l'occasion de ces 2 évènements, Gaël Monfils hésite quant à la suite de sa préparation en vue de l'US Open qui débutera dans deux semaines. Entraînement ou compétition ? L'intéressé s'est exprimé dans L'Equipe d'aujourd'hui : "Là, à chaud, je serais bien en peine de vous dire ce que je vais faire dans les quinze prochains jours. Quand je suis arrivé à Montréal, j'avais 6 jours de tennis derrière moi. Là, j'en ai beaucoup plus et je me sens super bien à l'entraînement. Est-ce que ça vaut le coup d'hypothéquer tous ces progrès en allant m'inscrire dans un tournoi de plus (New Haven) où je risque de connaître une frustration semblable à celle que j'ai éprouvée aujourd'hui contre Karlovic ? D'un autre côté, quinze jours à attendre pour New York, c'est un peu long. Faut voir..."

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