Monfils: "Je me sens hyper bien"

11/08/2008 - 16:35

Beau vainqueur de Nicolas Almagro (6-4, 3-6, 6-3), lundi, pour son entrée en lice dans le tournoi olympique, Gaël Monfils s'est confié à la Fédération française de tennis quelques instants après son succès. "J'ai battu un très bon joueur au premier tour. Je me sens hyper bien dans le village olympique. Je côtoie plein d'athlètes que je connaissais avant ou que j'ai rencontré ici. Pour moi, c'est une superbe expérience." Au prochain tour, le Français devra en découdre avec le Roumain Victor Hanescu.

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Monfils: "Tous là pour gagner"

12/08/2008 - 11:33

Qualifié pour les huitièmes de finale du tournoi olympique après sa victoire sur Victor Hanescu (6-4, 7-6), Gaël Monfils a livré ses impressions auprès de la Fédération française de tennis mardi. "On est tous là pour gagner. Ce qu'il faut, c'est toujours rester tranquillement en contrôle et trouver les solutions. Je ne stresse pas. Je n'ai pas énormément de pression. J'essaie de rester maître de mes émotions. Je suis motivé. J'ai envie de bien faire, j'ai envie de gagner. Le tout, c'est de rester hyper lucide." Au prochain tour, le Français retrouvera David Nalbandian ou le champion olympique Nicolas Massu.

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Gaël MONFILS :
« J’ai envie de gagner »

DEUXIEME TOUR DU SIMPLE MESSIEURS
Gaël MONFILS (FRA) b. Victor HANESCU (ROU) 6-4 7-6(5) en 1 h 38’

- « Gaël, vous avez encore livré un match sérieux…
- Oui, un bon match, un très bon match, sérieux. J’ai été constant, même si j’ai connu quelques petites sautes de concentration. Je pense qu’il y a encore pas mal de points à changer, mais pour l’instant, ça suffit, donc…

- Que voulez-vous changer en particulier ?
- Il faudrait que je sois plus agressif. Surtout sur mon revers. Essayer de prendre un petit peu plus de risques. Pour l’instant, j’essaie de jouer long. Je casse beaucoup le rythme. Par moment, je joue assez lentement, et ça suffit parce avec des balles qui rebondissent, ce n’est pas facile de faire des points. Mais je pense que je dois changer de rythme parce que pour l’instant, ça passe, mais ric-rac.

- C’était important de finir ce match en deux sets ?
- Oui, c’est toujours important de finir en deux sets. S’il y avait eu un troisième, j’aurais eu encore du jus, mais là j’en garde un peu parce qu’il y a le double tout à l’heure.

- Et la surface, qu’en pensez-vous ?
- C’est différent entre les courts annexes (NDLR : il jouait aujourd’hui sur le court n°5) et les « show courts ». Sur le central et les « show courts », ça va vraiment beaucoup plus vite.

- Vous avez servi pour le match à 5-4 au deuxième set, mais Hanescu a fait un super jeu de retour. Que s’est-il passé ? Avez-vous douté à ce moment-là ?
- En fait, j’ai gagné le premier point et après, il a bien joué, il m’a agressé. Il n’a pas raté. C’était l’un des premiers jeux du match où il faisait ça. J’ai pensé : « Ce n’est pas grave, j’ai juste raté une première chance. » Je suis resté très confiant et maître de mes émotions. Donc, cela ne m’a pas forcément dérangé.

- Vous allez maintenant rencontrer Nalbandian ou Massu. Avez-vous une préférence ?
- Ce sont les huitièmes de finale, donc on s’approche tout doucement du bout. Nalbandian est dans le Top 10 (NDLR : il est actuellement 8e) et Massu, qui a été dans les 10, adore les Jeux Olympiques. Donc, je m’attends à un gros match.

- Qu’est-ce qui pourrait vous permettre d’aller jusqu’au bout de ramener une médaille ?
- On est tous là pour gagner. Ce qu’il faut, c’est toujours rester tranquillement en contrôle et trouver les solutions. Je ne stresse pas. Je n’ai pas énormément de pression. J’essaie de rester maître de mes émotions. Je suis motivé. J’ai envie de bien faire, j’ai envie de gagner. Le tout, c’est de rester hyper lucide.

- Lundi, lors de votre match du premier tour contre Nicolas Almagro, vous avez fait venir le kiné à deux reprises au cours du troisième set. Que s’est-il passé ?
- J’avais le mollet qui durcissait. Je le sens encore un peu dur, mais ça va. »

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Pékin 2008 - Monfils: "J'ai confiance"

Eurosport - mer, 13 août 20:10:00 2008



Après un match difficile au 1er tour, Gaël Monfils a trouvé ses marques. Et de la confiance à l'heure d'affronter le Serbe N.3 mondial Novak Djokovic en quarts de finale.

C'était une ambiance assez étonnante pour un match de cette qualité, avec un stade de 10 000 places quasiment vide...

G.M. : J'étais dans mon match, je n'ai pas vraiment fait attention au contexte.

Ce fut encore un match très sérieux de votre part...

G.M. : Je trouve mes marques progressivement. Je me sens de mieux en mieux physiquement, il fait moins chaud. Je prends de plus en plus confiance, en gagnant des matches assez durs. Aujourd'hui, tout cela me permet de voir le jeu différemment, de me sentir bien. Pour une fois, je n'ai pas eu de sautes de concentration. J'ai fait un match très sérieux. Je suis très content.

Comment expliquez-vous les très bons résultats d'ensemble des Français cette semaine ?

G.M. : On joue bien. On est là ! On est présents. « Paulo » gagne ses matches tranquillement. Moi, après une petite interruption, je m'entraîne bien. Mes matches, je les mérite aussi. J'avais bien joué aux Etats-Unis. J'avais fait un match complet à Toronto. J'avais perdu sur Andreev qui était plus fort que moi ce jour là. Derrière, j'ai été malade à Cincinnati. Ici, c'est un peu la continuité de ce que j'ai pu faire depuis deux mois. Je me sens bien. Maintenant, il faut confirmer, continuer et garder cette constance tout le temps.

Y a-t-il une émulation entre les différentes disciplines ?

G.M. : C'est un peu différent. Il y a des disciplines où tout se joue sur un jour. En tennis, il faut être bon jour après jour. Si j'ai l'occasion d'être en demie, on pourra commencer à penser à une médaille.

Au prochain tour, vous allez rencontrer Novak Djokovic...

G.M. : Ce sera un gros match encore. Je le connais bien, depuis longtemps. J'ai une revanche à prendre contre lui. En plus, il m'avait battu chez moi (NDLR : à Roland-Garros en 2006 ; Djokovic mène 2-0 dans leur face à face).

Avez-vous une idée de la façon dont vous allez le jouer ?

G.M. : Oui, j'ai une idée, mais je la garde pour moi.

Pensez-vous que les joueurs des autres pays soient aussi motivés que les Français sur ce tournoi olympique ?

G.M. : Tout le monde veut ramener une médaille à son pays. Nalbandian était, ce soir, soutenu par des sportifs argentins d'autres disciplines. Je pense qu'il ne voulait pas lâcher le match comme ça.

Après votre victoire sur Hanescu au deuxième tour, vous estimiez que vous pouviez encore améliorer des choses dans votre jeu. Est-ce encore le cas ce soir ?

G.M. : Oui. Je peux encore améliorer des petites choses, progressivement. Ce n'est pas facile. Il faudrait encore que je m'approche un peu plus de ma ligne. Après, sur certaines phases tactiques intéressantes que j'ai vu avec Roger (NDLR : Rasheed, son coach), il y a des choses que je peux encore améliorer.

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Monfils: "Un match très sérieux"

13/08/2008 - 21:20

Gaël Monfils a réalisé une belle performance ce mercredi en sortant l'Argentin David Nalbandian (6-4, 6-4) en huitièmes de finale du tournoi olympique. La "Monf" est revenu sur son match pour la Fédération française de tennis. "Je trouve mes marques progressivement. Je me sens de mieux en mieux physiquement, il fait moins chaud. Je prends de plus en plus confiance, en gagnant des matches assez durs. Aujourd'hui, tout cela me permet de voir le jeu différemment, de me sentir bien. Pour une fois, je n'ai pas eu de sautes de concentration. J'ai fait un match très sérieux. Je suis très content." Opposé au Serbe Novak Djokovic en quarts de finale, le Parisien a estimé avoir "une revanche à prendre contre lui." Le numéro 3 mondial avait en effet battu le Français à Roland-Garros en 2006, mais aussi à l'US Open en 2005.

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Monfils: "Je l'ai trop regardé jouer"



Gaël Monfils n'est pas satisfait. Comme à Roland-Garros, le Français n'est pas passé loin d'un exploit à Pékin face à Novak Djokovic en quarts de finale. Il a pris un set au N.3 mondial, le premier mais a commis quelques erreurs tactiques. C'est lui qui le précise. On le reverra à Flushing.

Novak DJOKOVIC (SRB) bat Gaël MONFILS (FRA) 4-6 6-1 6-4
en 2 h 21'

C'était un vrai combat ce match…

GAËL MONFILS : "Oui, c'était un beau combat. J'ai fait des choix tactiques sans doute défaillants à un moment donné, c'est sans doute ce qui lui a permis de briller dans les moments importants."

Vous avez commencé parfaitement le match, tandis que lui a commis beaucoup de fautes au début…

G.M. : "Je pense que j'ai bien joué tout au long de la partie. Je fais peut-être une erreur au deuxième set. J'ai voulu changer ma façon de jouer et derrière, c'est à ce moment là que je me suis fais breaker. J'ai essayé de recoller tout de suite au score avant, ensuite, de faire un travail de sape en vue du troisième set. Le score de la deuxième manche est peut-être sévère, mais j'ai surtout cherché à le faire courir."

Que vous reprochez-vous exactement tactiquement ?

G.M. : "En fait, je l'ai un peu trop regardé jouer. Je faisais mes changements de rythmes après lui plutôt que de les faire avant lui. Ce n'était pas des changements de rythme en force, mais plutôt des changements de direction du jeu. Je le tenais bien dans les diagonales et j'aurais sans doute dû plus ouvrir, et avant lui, soit dans la diagonale, soit le long de la ligne. Au deuxième set, il l'a fait beaucoup plus que moi."

C'est ce qui fait la différence ?

G.M. : "Oui, même si il a été aujourd'hui plus fort que moi aujourd'hui. Il est allé chercher les points."

Retirez-vous beaucoup de satisfactions de votre parcours ?

G.M. : "Non, je suis déçu. Encore une fois, un tournoi pour moi c'est pour aller au bout. Voilà, j'ai fait des beaux matches, mais j'ai perdu. Ce n'est pas passé loin, mais j'ai perdu. Donc je suis déçu. Si on se satisfait de ses défaites, on n'a plus d'objectif. Moi, ce que je veux, c'est gagner, être le plus fort. Et ce que je vois aujourd'hui, c'est que j'ai perdu."

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Tennis - US Open - Les réactions

25/08/2008 21:03

Gaël Monfils (FRA, vainqueur de l'Uruguayen Pablo Cuevas) : «J'ai fait un match solide. J'ai eu quelques petits sautes de concentration, mais les sensations étaient bonnes dans l'ensemble. Je pense que je peux faire mieux. Je n'ai pas joué à mon meilleur niveau. Tactiquement, j'ai commis quelques erreurs. Je me sens bien. C'est l'une des premières fois que j'arrive à l'US Open sans pépins physiques. (A propos de rumeurs sur une idylle avec la nageuse française Laure Manaudou) Il n'y a rien avec Laure, on s'entend bien. C'est tout. On nous a peut-être vus ensemble aux JO. Après, ça va très vite.»

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Monfils : «J'aime mon sport»



Gaël Monfils (n°32, vainqueur de David Nalbandian, n°7) : «Je sais comment jouer les Top 10, donc quand je suis en face d'eux, je suis tranquille, et j'essaie juste de jouer mon jeu. Sur le court, j'aime montrer mes émotions. C'est amusant, j'aime mon sport. Au début du troisième set, j'ai vu qu'il était fatigué, comme s'il avait des crampes. J'étais donc confiant, je me suis dit que je devais le faire courir.»

L'Equipe

Monfils: "Une belle expérience"



Gaël Monfils est le dernier Français du tableau messieurs de l'US Open. En huitièmes de finale, il est opposé à l'Américain Mardy Fish. Ce sera le premier match de la journée sur le court Arthur Ashe.

US OPEN - TABLEAU MESSIEURS - Huitièmes de finale

Gaël Monfils (FRA/N.32) - Mardy Fish (USA, 35e mondial)
Première confrontation

Déclarations de Gaël Monfils après sa victoire sur David Nalbandian :

Comment expliquez-vous votre succès contre des joueurs mieux classés que vous ?

GAEL MONFILS : "Je joue juste mon jeu. Avant le match, je réfléchit à une solution contre mon adversaire. Je sais quoi faire. Donc, même quand je ne suis pas dans une position confortable, je joue juste mon jeu."

Le public a adoré votre attitude et vos petits coups entre les jambes.

GAEL MONFILS : "Oui, mais la première fois, ce n'était pas voulu, j'allais trop vite pour taper différemment, donc j'ai trouvé une solution."

Est-ce que vous êtes conscient de l'impact que vous pouvez avoir sur le public en faisant "le show" ?

GAEL MONFILS : "Peut-être que je me recyclerai en NBA après ma carrière (sourires). J'adore la NBA, le spectacle qu'ils offrent au public. En tennis, c'est quelques fois trop tranquille. Certains joueurs ne veulent pas montrer leurs émotions. Moi, je ne suis pas comme ça. Ma culture, c'est d'être "fun" et d'apprécier la vie. Sur le court, c'est comme ça aussi."

A 5-1 dans le dernier set face à Nalbandian, vous avez joué des points jusqu'au point où vous auriez pu vous blesser, aviez-vous besoin de ça ?

GAEL MONFILS : "En fait, je pense que mes parents regardent le tournoi à la télévision à Paris et je ne veux pas manquer un seul point. Je veux être le meilleur sur chaque point. Alors, c'est vrai, des fois je vais trop loin. Là, ça c'est bien passé..."

Le prochain tour, c'est un Américain, Mardy Fish (vainqueur de James Blake) sur le central...

GAEL MONFILS : "C'est une bonne expérience, cela faisait longtemps que je voulais vivre ça. Contre un Américain, ça va être un gros match avec beaucoup d'ambiance."

A SAVOIR : Mardy Fish est le troisième américain qualifié pour les huitièmes de finale, le meilleur total depuis 2005. Il y a toujours eu un Américain en quart de finale du tournoi depuis le début de l'ère Open.

Eurosport

Un «jour sans» pour Monfils

Gaël Monfils (n°32, éliminé en 8e de finale par Mardy Fish) : «C'était un jour sans. Je suis passé un peu à travers, ça arrive. Je n'ai pas été bon, du début à la fin. Déjà à l'échauffement je n'avais pas de bonnes sensations, je tapais moins bien dans la balle que d'habitude. Il y avait du vent et je n'ai pas réussi à m'adapter aux conditions. Je n'ai pas fait un grand match, j'ai fait un non-match, je n'ai pas été terrible. Je n'ai pas su varier mon jeu, changer, trouver le truc qui aurait pu l'embêter. Ce n'est pas l'enjeu, je ne sentais pas la balle très bien, je n'ai pas réussi à bien jouer, tout simplement. Je ne suis pas satisfait de mes prestations ici, je ne voulais finir pas en 8e de finale, je ne m'entraîne pas pour ça. Dans l'ensemble, ça n'a pas été très brillant. Je ne suis pas content, forcément. OK, j'ai gagné trois matches, mais je suis quand même déçu par ma performance. (A propos de l'intervention du soigneur) Depuis deux ou trois jours, j'avais une gêne au genou, j'avais un peu mal. Je lui ai demandé de le compresser (avec une bande).»

L'Equipe

US Open-Monfils: "J'ai laissé mon adversaire dominer"

02/09/2008 - 12:28

Gaël Monfils a tenu à revenir sur sa défaite en trois sets (7-5, 6-2, 6-2) concédée face à l'Américain Mardy Fish, en huitièmes de finale de l'US Open. "Je suis passé un peu à travers aujourd'hui, je n ai pas réussi à trouver la solution. Je ne suis pas très satisfait de ma perf. Je dois tirer des conclusions. C'est un match qui va me servir pour la suite. J ai donné beaucoup trop de points. J'ai laissé mon adversaire dominer. Je n'ai pas fait un grand match, et à ce niveau là, ça ne pardonne pas", déclarait le Français sur le site de la FFT à l'issue de la rencontre.

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Monfils : "Chacun son jeu"

28/10/2008 - 20:45, Tennis - MS Paris-Bercy



Gaël Monfils s'est appliqué lors de son premier match à Bercy, pour passer le 2e tour face à l'Argentin Juan Monaco. Le Français, qui affrontera soit Rafael Nadal soit le lucky loser Florent Serra au 3e tour, a su "gérer le stress". Il évoque aussi le N.1 mondial.

Gaël MONFILS, vous avez eu du mal à rentrer dans le match, comme si vous êtiez un peu absent ?

G.M. : J'étais un peu tendu. Je voulais bien faire. Juan joue bien, il m'a battu deux fois. Je voulais tout de suite lui montrer que j'étais dans mon match. Pourtant, quand je suis rentré sur le court, je ne bougeais pas très bien. Je n'avais pas bien mes marques.

On a eu l'impression que le match était en dent de scie...

G.M. : Je pense que j'étais bien dans mon match. Le seul moment où je me suis déconcentré deux minutes, c'est quand je me suis fait breaker au deuxième set. J'ai fait un match plein même si le début n'était pas facile, il fallait gérer le stress. J'ai chois les moments clés pour m'encourager, je n'en ai pas besoin tout le temps.

Qu'est-ce qui a fait que vous vous êtes libéré ?

G.M. : Je me suis fait breaker, après j'ai fait un bon jeu de service et de bonnes premières tout de suite. Après trois jeux, je m'y suis remis tout de suite. J'ai bien soufflé, bien servi. Cela m'a aidé à retrouver confiance en moi.

Sur le court, vous avez dit que la surface était lente alors que les organisateurs ont dit qu'ils l'avaient accélérée.. .

G.M. : Je n'ai pas joué l'année dernière, je n'en sais rien. Mais elle est lente. Les balles s'usent très vite. En deuxième balle, on sent vraiment une différence parce que la balle accroche moins. Il faut vraiment rentrer dedans. Cela me rappelle assez le terrain à Vienne (où il avait été battu par l'Autrichien Petzchner en finale, ndlr).

Il y a une forte chance d'affronter Nadal au 2e tour, dans quel état d'esprit l'affronteriez-vous ?

G.M. : Ce serait la première fois cette année, ce serait une bonne expérience. Mes armes contre lui ? Imaginez qu'il lise la presse en France (rires). J'ai déjà un peu ma petite idée. Il reste encore un jour d'entrainement et j'espère être fin prêt jeudi.

Est-ce que voir tes copains (Tsonga, Simon) battre Nadal, cela donne des pistes ?

G.M. : Chacun a son propre jeu. Je rentre sur le terrain serein, que ce soit contre Nadal ou Federer. Après, c'est à moi de me déployer. Jo avait très bien joué, Gilles aussi avait fait un beau match, mais différent. Je sais que Rafa aime beaucoup mon jeu, il faudra que je le change un peu. Mon coach (Roger Rasheed, ndlr) va m'aider tactiquement.

Propos recueillis par notre envoyé spécial au POPB, Julien CARRASCO

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Monfils : «Être numéro 1»

27/11 13h27 - Tennis, ATP

Actuellement en stage à Douarnenez, Gaël Monfils est revenu sur sa saison 2008 dans les colonnes de Ouest-France.

«C'est une saison pas trop mal mais, je ne peux pas la qualifier de «très bonne» puisque je n'ai pas pu réaliser une année pleine. Ensuite, j'ai mis un peu de temps à construire mon équipe autour de moi (depuis juillet, le Français est entraîné par Roger Rasheed, l'ancien coach de Lleyton Hewitt). Et surtout, je n'ai pas gagné de tournoi. Quatorzième, c'est pas mal mais mon objectif n'est pas d'être quatorzième mondial. Je ne peux pas me satisfaire de ça. Je veux rentrer dans le top 10 et, comme tous les joueurs, après c'est d'être numéro 1. Tant que tu ne l'es pas, ça ne sert à rien !», a déclaré Gaël Monfils.

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Open d'Australie - Monfils: "Au bout de mes limites"



Avant Melbourne, Gaël Monfils a mis toutes les chances de son côté pour réussir son tournoi et sa saison. Parti deux mois en Australie avec Roger Rasheed, il a sacrifié son confort européen pour aller plus haut. Après sa victoire au 1er tour, il nous explique pourquoi dans une interview exclusive.

Vous êtes arrivé ici presque un mois avant le début de cet Open d"Australie. Cette préparation, différente de celle des autres saisons, est-ce un vrai plus ? Cela vous a-t-il permis de prendre vos repères ?

GAËL MONFILS: Un plus, je ne sais pas. Mais c'était surtout vraiment différent. Partir en Australie aussi tôt, cela me prouvait que j'étais vraiment motivé. Ce n'est pas facile de quitter l'Europe, mes amis, tous les repères que j'avais là-bas. Je suis parti sans trop savoir ce qui allait m'arriver.

Un défi ?

G.M. : Oui, un défi... Un choix de ma part, car je suis motivé pour bien jouer tout au long de l'année. Ça passe par des sacrifices, et celui-là en était un gros ! Je ne suis pas mécontent de l'avoir fait (sourire). Pour l'instant, ça marche bien, et l'on verra au premier tour si les sacrifices que j'ai fait paient.

Aviez-vous besoin de vivre cette expérience pour trouver un élan ?

G.M. : Pour un joueur, quitter son « cocon », ce n'est pas évident. Ça me fait du bien. Et ça fait du bien aussi à mon staff : on ne se connaît pas encore très bien, notamment avec Stéphane- Falchi, mon kiné. Nous travaillons ensemble depuis une semaine - ou Patrick Chamagne (mon préparateur physique). Ils savent que je suis toujours motivé. Patrick ne pensait pas forcément que j'allais rester autant en Australie, il croyait peut-être que j'allais faire un petit crochet par l'Europe Mais non ! Ça montre également à ma famille que je veux y arriver, mettre toutes les chances de mon côté, m'en donner les moyens. Quitter l'Europe comme ça, ce n'est pas facile : je n'ai pas vu mes parents depuis hyper longtemps, surtout ma mère et mon frère (mon père vit en Guadeloupe). Ça manque !

Cela va faire pas loin de deux mois que je ne suis pas retourné en France. D'habitude, je vis entre la Suisse et Paris, et ce n'est pas super facile. J'ai déjà du mal à voir mes copains quand je suis en Suisse Le peu de temps que je peux passer à Paris, ça fait toujours du bien. Là, je suis tout seul, depuis le début. Avec Roger (Rasheed, son coach), que je ne connaissais forcément. Il m'a fait faire des trucs de dingue à l'entraînement, donc ça m'a mis bien en jambes. Mais bon, sur le coup, quand on va dormir le soir, on n'a pas franchement envie de se lever le lendemain matin ! (rires)

Parlez-nous de votre relation avec Roger Rasheed. Cela fait désormais sept mois que vous travaillez ensemble, vous avez posé les "bases". C'était nécessaire pour construire quelque chose ?

G.M. : Oui. De toute façon, je travaille toujours à l'affectif. Roger est très dur, mais me comprend très bien. C'est quelqu'un- peut-être pas avec vous, mais avec moi- qui laisse voir ses émotions. On parle énormément. C'est un meneur d'hommes. Il y a des moments où je déconne vraiment avec lui. Par contre, quand on arrive à l'entraînement, que ce soit physique ou tennis, il est à 300 % ! C'est un militaire... Ces moments-là sont incroyables. Tout en sachant qu'après, il y a des moments de détente, où je vais souffler.

Vous avez trouvé le bon équilibre...

G.M. : Voilà. Maintenant qu'il commence à me connaître, on se comprend très bien, c'est beaucoup mieux.

Vous avez toujours clamé votre désir d'indépendance, tout en choisissant d'évoluer avec des coachs réputés " difficiles". Un paradoxe... Quel est votre avis sur la question ?

G.M. : Je pense qu'au niveau du tennis, j'ai vraiment besoin de quelqu'un qui me mène, qui me « rentre dedans ». Après, en dehors des courts, j'ai ma propre vie. Comme je l'explique à chaque entraîneur, sur le terrain, c'est sûr, je serai à 300%. Mais dans ma vie, je fais, entre guillemets, ce que je veux. Je ne suis pas très fou. J'aime bien les belles choses. J'ai peut-être des délires différents, mais je ne fais rien d'extrême. Je suis jeune, j'ai mes hauts et mes bas, mais quand j'arrive sur un terrain de tennis ou dans une salle de fitness, j'essaye de donner tout ce que j'ai.

Roger Rasheed est considéré par certains comme un simple "prof de gym". Qu'en pensez-vous ?

G.M. : Pour moi, c'est mon entraîneur tennis. Je ne réagis pas par rapport à ça. Les gens disent ce qu'ils veulent...

Quel est son truc en plus ?

G.M. : Ce n'est pas un truc en plus, c'est différent. Sa mentalité est différente. Il est toujours à l'extrême à l'entraînement. Je ne sais pas vraiment comment le définir, mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas une journée facile avec lui, c'est toujours au bout des limites. Et c'est pas mal ! Comme on se l'était dit au départ, on a travaillé dur. Honnêtement, je ne m'attendais pas forcément à avoir des résultats immédiatement, et je ne m'attends pas forcément à jouer super bien durant cet Open d'Australie. Mais si je peux le faire, je le ferai. On bosse, et l'on essaye de bien se construire pour la saison.

Même si les séances sont intenses, on a pu voir que la bonne humeur était au rendez-vous à la fin de l'entraînement.

G.M. : Oui. Roger était relâché. J'avais bien tapé la balle pendant 45 minutes. En gros, quand je lui montre que je suis sérieux, et que je m'entraîne bien, il est beaucoup plus tendre. En revanche, si je fais un entraînement pourri, c'est certain, il ne rigole pas du tout à la fin. Là, en tant qu'entraîneur, il était serein, puisque j'avais bien bougé mes jambes, j'avais chaud, j'avais bien tapé, j'avais fait ce qu'il me demandait. Il était content.

Êtes-vous d'ores et déjà en mesure de tirer un bilan de ces premiers mois de collaboration avec Roger Rasheed ?

G.M. : Pour l'instant, ce que je vois de lui, c'est qu'il sait ce qu'il veut. Il a des objectifs bien précis, est très professionnel. Quand je suis arrivé en Australie, il m'avait préparé un livre, d'une bonne trentaine de pages, où il a marqué les objectifs, les statistiques, sur chaque match, les points à améliorer, etc ! Il se renseigne tout le temps. Au départ, Roger, je ne le connaissais pas forcément très bien. Mais j'ai rapidement vu qu'il était hyper pro, hyper carré.

Quelle leçon retenez-vous de la saison qui vient de s'écouler ?

G.M. : Continuer à se dépasser sur le terrain. A l'entraînement surtout. Mieux je m'entraîne, mieux j'arrive à recréer les systèmes de jeu en match. Je dois continuer sur la ligne que je suis en ce moment.

Vous avez pris énormément de masse musculaire ces derniers temps. Cela vous rassure-t-il ? Est-ce nécessaire pour appliquer votre jeu ? Pensez-vous impressionner davantage vos adversaires ?

G.M. : Pour mon jeu, ça me sert vachement. Je tiens un peu mieux ma ligne, mes appuis sont plus forts, et quand je suis en bout de course, je pense que je peux balancer un peu plus la sauce. En même temps, en étant plus fort, cela me permet de prévenir les blessures. J'essaye de renforcer mes quadriceps car mes genoux tirent parfois. Si mes quadris sont plus forts, ça allège un peu mes genoux. Pareil pour le haut du corps : j'avais des problèmes d'épaule, je l'ai renforcée, et cela me permet de servir un peu plus fort. Donc je dirais qu'il y a un peu de renforcement, et en même temps, un peu de prévention.

Une place dans le top 10 est accessible très prochainement. Y penses-vous ? Si oui, où situez-vous cela dans vos priorités ?

G.M. : Je ne m'en préoccupe pas, vraiment. Je n'y pense pas. Je suis là, je fais mon tournoi, tranquillement, on verra ce qu'il se passe.

Le Gael cru 2009 se sent-il de plus en plus fort ? Vous sentez-vous plus attendu que les autres années ?

G.M. : Je ne sais pas. Mais je comprends de plus en plus de choses. J'apprends beaucoup de mes défaites, et j'essaye de bien écouter. J'acquiers de l'expérience au fur et à mesure. J'ai pris conscience de certaines choses. C'est sûr qu'on est un minimum attendus... En plus, j'ai bien joué il y a deux semaines. Donc... Je sais qu'il vaut mieux gagner ce premier tour (sourire).

Avant de débuter cet Open d'Australie 2009, repensez-vous à ce qu'a réalisé Jo ici-même il y a un an ?

G.M. : Non, pas du tout. J'arrive dans mon tournoi, je sais que le premier tour est toujours très dur, on est toujours très tendu, on a toujours envie de bien faire, on nous attend toujours au tournant, donc...

Vous qui avez l'habitude de ne jamais regarder le tableau, avez-vous fait une exception cette fois ci ?

G.M. : J'ai vu vite fait... Mais je me concentre uniquement sur mon premier tour. Les premiers matches sont vraiment les plus importants, donc si on commence à se concentrer sur le deuxième ou le troisième tours, on ne s'en sort jamais !

Un parcours similaire à celui que vous avez pu avoir à Roland-Garros (Gael Monfils avait atteint les demi-finales, où il s'était incliné face à Roger Federer, ndlr)... Pensez-vous être en mesure de le faire, ici, à Melbourne ?

G.M. : Je me suis bien préparé. A moi d'arriver à mettre tout en place et jouer mon meilleur tennis. Il faut y parvenir au meilleur moment, c'est-à-dire maintenant.

A Roland-Garros, vous bénéficiez du soutien du public tricolore...

G.M. : Ici, je l'aurai dans le coeur ! (sourire)

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Tennis - Australie (H) - Les réactions

20/01/2009 14:46

Gaël Monfils, victorieux de Martin Vassallo Arguello : « J'arrive bien, mais je ne suis pas satisfait. J'ai bien joué une bonne partie du match, mais je ne suis pas du tout satisfait de mon service. C'est quand même un élément important, j'ai fait mille doubles fautes aujourd'hui (Ndlr : 7 doubles fautes pour 9 aces). Je tape bien la balle, mais je ne suis pas en pleine confiance. J'ai eu un coup de pompe au début du troisième. Ce n'était pas facile parce que j'étais un peu fatigué à cause des deux premiers sets où je jouais vraiment bien. Mentalement, je ne me suis pas trop focalisé sur le vent et j'ai rajouté vachement de petits pas et de freinage. C'était mon premier match en trois sets de l'année. J'ai donné beaucoup d'énergie d'entrée et j'ai eu un peu de mal à finir. Il fallait gérer les trois sets. »

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Monfils : «Pas facile»

24/01 12h36 - Tennis, Open Australie

Qualifié pour les 8es de finale de l’Open d’Australie, Gaël Monfils estime que ce ne sera pas facile d’y affronter Gilles.

«J'ai grandi avec Gilles. On se connaît très bien, on s'apprécie, ce ne sera donc pas facile à gérer. Mais on est des professionnels. Et c'est bien de se jouer en huitièmes, même si ça aurait été mieux en quarts... Ou plus loin encore», indiquait Gaël Monfils après sa qualification pour les 8es de finale de l’Open d’Australie où il retrouvera Gilles Simon.

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Open d'Australie: Monfils: "Je ne pouvais plus"

26/01/2009 - 07:57

La tristesse est de mise pour Gaël Monfils contraint à l'abandon face à son pote Gilles Simon ce lundi en quart de finale de l'Open d'Australie. "J'ai ressenti une douleur aigue au poignet. J'avais un peu mal avant mais ça allait pendant le match. J'ai dû faire un faux mouvement. Sur le coup, ce n'était pas possible de continuer, je ne pouvais plus", a-t-il confirmé au micro de Canal+.

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Open d'Australie - Monfils: "J'ai gâché sa victoire"

Eurosport | lun 26 janv, 07:22

Gaël Monfils (FRA/battu sur abandon par Gilles Simon en huitièmes de finale): "J'ai eu mal au poignet droit. A force de taper, ça a empiré au fil des jeux et à partir de 3-0 dans le troisième set, j'ai vraiment eu très mal.

"J'ai fait venir le physio qui m'a mis un "strap". Mais je continuais à ressentir à l'impact une douleur, un peu comme une entorse. Il n'y avait vraiment rien à faire. C'est hyper frustrant. J'étais bien préparé, je jouais un bon tennis."

"Je n'ai pas l'habitude d'abandonner, mais là ce n'était pas possible. Je ne pouvais plus jouer de coup droit. Et cela n'aurait servi à rien de perdre 6-4 au quatrième et d'en avoir pour six mois derrière. Je n'avais pas envie d'exploser encore plus mon poignet. La décision était néanmoins difficile à prendre. Je reste sur ma faim. C'est vraiment "chiant" d'avoir un truc comme ça alors que tout va bien. En plus c'était un match pour aller en quarts. Même Gilles (Simon) n'était pas content. Je suis déçu de lui avoir gâché un peu sa victoire. C'est "chiant" pour lui aussi."

"Il faut que j'aille passer des examens mais je pense que j'en ai pour au moins une bonne semaine. Il faut être prudent avec le poignet. Ce n'était pas un grand niveau de tennis. Au début j'ai essayé de le surprendre mais je me suis complètement planté. J'ai voulu l'amener vers l'avant avec des petites slices coupés, mais cela a cassé mon propre rythme. J'ai été trop +soft+. Ca m'a un peu endormi."

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Monfils: "Nul !"

Pourtant encore diminué par une gastro-entérite contractée la semaine dernière, Gaël Monfils s’est montré très sévère envers lui-même après sa défaite enregistrée au premier tour de l’Open 13 face à Paul-Henri Mathieu (4-6 6-4 7-5).

Jusqu"à 2-2 dans la deuxième manche, on avait le sentiment que vous contrôliez bien le match, avant de fléchir par la suite
Gael MONFILS: Non, en fait, je ne me suis jamais senti bien. J'ai vraiment très mal joué, je n'étais pas assez agressif, j'étais très loin de balle. En fond de court, je n'ai jamais réussi à mettre mon jeu en place. Je retenais mes coups, je n'ai fait que très peu de revers gagnants, voire même zéro et lui n'avait qu'à profiter de mon manque de longueur de balle, de puissance pour prendre la direction des échanges. Il y avait la place pour passer mais sur les points importants, soit j'ai raté, soit je n'ai pas assez tenté. C'était nul !

Vous étiez encore un peu émoussé par la gastro-entérite contractée la semaine dernière ?
G.M. : Oui, j'étais effectivement un peu fatigué. Je ne me suis pas beaucoup entraîner depuis. Aujourd'hui était un des premiers jours où je me sentais mieux, notamment sur le plan physique. Ca faisait un petit moment que je n'avais pas fait un match aussi pitoyable mais ce qui me rassure, c'est que j'en connais la raison.

Il n'y a donc pas de raison de s'inquiéter ?
G.M. : Non, mais malgré tout je m'en veux. C'est très frustrant. Ca faisait longtemps que je n'avais pas perdu au premier tour, que je n'avais pas fait un match aussi dégueulasse. Ce n'est pas facile de me dire que je vais peut-être rentrer dans le Top 10 la semaine prochaine et d'être l'auteur d'un match si nul.

Expliquez-nous votre choix de vous rendre la semaine prochaine à Acapulco disputer un tournoi sur terre battue alors que le premier tour de Coupe Davis se jouera sur surface rapide ?
G.M. : Quand j'ai fait mon programme, je n'avais aucune certitude d'être sélectionné en Coupe Davis. Comme Guy Forget ne m'avait assuré de rien, j'ai préféré alors fait un choix personnel et privilégier d'autres objectifs. Maintenant, avec les nouveaux règlements ATP, il devient très difficile de se retirer d'un tournoi, donc quoi qu'il arrive j'irai là-bas et je jouerai ma chance à fond.

Croyez-vous avoir compromis vos chances de sélection ?
G.M. : Non, en fait, je ne m'en fais pas trop. Je pense que j'ai de bonnes chances de faire partie du groupe. J'ai fait de bons résultats depuis le début de la saison et je ne pense pas que c'est un match qui va tout remettre en cause.

Eurosport - Propos recueillis par Thomas BONNET

Monfils : «Je souffre»

Gaël Monfils revient sur sa défaite en finale du tournoi d’Acapulco.

«Je n’ai pas bien joué. A chaque fois que je joue une finale, je souffre. Je n’ai pas pris le match par le bon bout. Je n’étais pas assez agressif, je vais travailler là-dessus», a expliqué Gaël Monfils après sa 6e défaite en 7 finales ATP disputées. Le Français a baissé pavillon contre Nicolas Almagro à Acapulco (6/4 6/4)

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Monfils voit rouge

Alors qu'il abordait un tournoi dans le costume d'un membre du Top 10 pour la première fois de sa carrière, Gaël Monfils a échoué en finale sur la terre battue d'Acapulco. Face à un spécialiste de la surface ocre, l'Espagnol Nicolas Almagro, le Parisien s'est incliné cette nuit en deux sets (6-4, 6-4). Place désormais à la Coupe Davis et le premier tour en République tchèque.



Et de six ! Gaël Monfils s'est incliné pour la sixième fois d'affilée en finale d'un tournoi sur le circuit ATP. Depuis son seul et unique titre décroché à Sopot en 2005, l'élève de Roger Rasheed est bien malheureux au moment de franchir le dernier obstacle, et la rengaine s'est répétée dans la nuit de samedi à dimanche. Sur la terre battue d'Acapulco, il a buté sur un spécialiste, l'Espagnol Nicolas Almagro, tenant du titre au Mexique. Deux sets (6-4, 6-4) ont suffi au Murcian pour accrocher le cinquième trophée de sa carrière, tous sur la surface ocre.

Tête de série n°2 et surtout nouveau membre du Top 10, Gaël Monfils a préféré faire ses gammes sur terre battue au lieu de cuir sous le soleil des Emirats Arabes Unis, où la plupart des meilleurs mondiaux, à l'exception de Rafael Nadal et Roger Federer entre autres, ont pris part au tournoi de Dubaï. Le Parisien a bataillé tout au long de sa semaine mexicaine, sortant notamment vainqueur de deux rudes combats en trois sets contre le Brésilien Thomaz Belluci (7-6, 6-7, 6-1) et l'Argentin Leonard Mayer (6-3, 6-7, 4-1 ab.). De son côté, Nicolas Almagro avait sans doute plus de jus, n'ayant abandonné qu'un seul set sur la route de la finale.

Monfils: "Pas assez agressif"

Les deux hommes se sont croisés à trois reprises par le passé, la dernière en date au troisième tour du dernier Open d'Australie avec un succès en trois sets pour Monfils. Mais leur seule confrontation sur terre battue, à Barcelone en 2006, a tourné à l'avantage de l'Espagnol. Le début de match a confirmé la tendance, Almagro prenant rapidement le large (5-1) après avoir ravi deux fois l'engagement du Français. Le n°10 mondial a bien tenté de revenir mais l'Ibère a conclu la première manche sur son service (6-4). Le break d'entrée de deuxième set a finalement suffi au Murcian, jamais inquiété ensuite sur sa mise en jeu (6-4).

"Je n'ai vraiment pas bien joué, a regretté Monfils à l'issue de la finale. Je n'ai pas été suffisamment agressif. Il va falloir que je travaille ce secteur afin de m'améliorer". Le Parisien va désormais prendre la direction de l'Europe pour retrouver l'équipe de France de Coupe Davis. Le week-end prochain, les Bleus affrontent la République tchèque de Tomas Berdych et Radek Stepanek au premier tour. A Ostrava, les hommes de Guy Forget évolueront sur une surface en dur, le voyage à Acapulco n'est peut-être pas la meilleure préparation pour Monfils, prétendant à une place en simple. Le dernier mot appartient au capitaine.

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