Monfils : « Rafa est bien plus fort que moi ! »

E.S. | RMC.fr | 14/05/2010

Eliminé ce vendredi en quarts de finale du tournoi de Madrid par Rafael Nadal (6-1,6-3), Gaël Monfils a reconnu la supériorité du Majorquin à l’issue de son match perdu :
« Rafa est bien plus fort que moi ! J’ai fait le maximum mais je n’ai pas trouvé de solutions pour l’agresser. Donc voilà, je n’ai pas à rougir de cette défaite parce que j’ai fait le maximum et qu’en face, il y avait Rafael Nadal. C’est un bon match pour apprendre. Puis avec un peu plus de matches, j’aurais eu d’autres solutions. Il me manque encore des repères pour être compétitif. »

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Nice > Monfils: "Pas facile de retrouver les sensations"

Par Fabien Gauvin, mercredi 19 mai 2010 à 21:59

Auteur d'une prestation moyenne pour son entrée en lice, Gaël Monfils est bien conscient qu'il devra hausser son niveau de jeu pour aller plus loin dans le tournoi: "Tout le match a été difficile, je n'ai pas bien joué du début à la fin. J'ai eu un peu plus de réussite à la fin, il a fait plus de fautes. J'ai réussi à jouer légèrement "moins mal" dans le dernier set. En ce moment j'ai des problèmes personnels, je ne me suis pas du tout entrainé après Madrid, donc ce n'est pas facile de retrouver les sensations. J'espère jouer de mieux en mieux". Un constat dur donc, qui aurait pu être bien pire sans la victoire au bout. Heureusement, le public niçois a joué son rôle jusqu'au bout selon La Monf': "Le public m'a vraiment beaucoup aidé, ils m'ont poussé et m'ont remis dans le match à la fin du premier set".

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ATP - Nice > Monfils : "Malgré tout, c'est positif"

Par Pauline Dahlem, vendredi 21 mai 2010 à 10:52

Gaël Monfils, éliminé en quarts de finale à Nice, évoquait ces derniers jours des soucis personnels. Le Français dit aller mieux petit à petit mais le doute plane à quelques jours du lancement de Roland Garros.

"C'est malgré tout positif. De jour en jour ça va mieux, j'arrive à aller mieux dans ma vie, à bien avoir envie de jouer. Donc je pars dans un état positif. Je suis quand même un peu déçu parce que je voulais gagner le tournoi..."

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Monfils sans repère

Tennis - RG (H)

Gaël Monfils arrive à Roland-Garros sans véritables repères. Retardé par des blessures, il ne sait même pas lui-même ce qu'il faut attendre de lui. C'est ce qu'il a confié à L'Equipe de ce samedi. «Une fois de plus, j'arrive à Roland avec une préparation loin d'être idéale. Et ce n'est pas parce que ça avait marché les deux dernières fois que ça va rigoler ce coup-ci. Si ça se trouve, je vais prendre une « olive » dès le premier tour. (...) Physiquement, je ne suis pas inquiet. Ce n'est pas parce que j'ai peu joué que je suis à la rue. J'ai bossé. La question, c'est la tête. Est-ce que mentalement je vais réussir à retrouver la grosse envie de matcher ? »

Une des choses qui rassurent Monfils c'est qu'il se sent comme chez lui à Roland-Garros. « J'aime ce stade. Je n'en ai pas peur. Le Central, j'y ai fait tellement de conneries entre guillemets, que c'est chez moi. Je l'ai démythifié, je l'ai déjà baptisé le bordel ! Mon meilleur souvenir à Roland-Garros, ça reste un cache-cache, la nuit. J'avais seize ou dix-sept ans. »

C'est pour cela que ce tournoi occupera toujours une place particulière dans son esprit. « Si je finis ma carrière en n'ayant pas gagné ici mais que j'ai gagné l'US Open, mon tournoi préféré n°2, ça m'ira. (Il réfléchit). Enfin, pas tout à fait. Si je ne gagne jamais Roland-Garros, je serai défait (...) Dans tous les autres tournois, j'ai des objectifs. A Roland-Garros, j'ai un rêve. »

Retrouvez l'intégralité de cette interview de Gaël Monfils dans l'Equipe de ce samedi.

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Roland Garros > Monfils se lâche en conférence

Par Pauline Dahlem, lundi 24 mai 2010 à 20:59

Gaël Monfils en conférence de presse après sa difficile victoire du premier tour face à l'Allemand Kindlmann, lucky loser.

"J'en ai un peu marre qu'on me dise tout le temps "tu n'es pas prêt etc...". J'ai peut-être mal joué aujourd'hui mais j'ai gagné ! Qu'on arrête de m'embêter en me répétant que je n'arrive pas au top ici, ça y est, j'ai passé le premier tour, je suis dans mon tournoi maintenant. En plus hier soir, j'ai passé un bon moment à regarder des images de Florian Mayer (son adversaire initial) sur Youtube pour voir un peu comment il jouait. Du coup je me suis couché tard et surtout réveillé tard. En allant à Roland, on m'a prévenu par texto que je ne jouais pas Mayer mais un Lucky Loser, donc Kindlmann. Au début je ne l'ai pas cru, j'ai pensé que c'était une blague. J'ai alors pingué Roger (Rasheed) sur le net qui m'a confirmé que je jouais bien Kindlmann. En arrivant à Roland, je ne savais rien sur lui. Rien. J'ai un peu parlé avec Mika (Llodra) qui l'avait déjà joué et qui m'a dit quelques trucs sur lui. Mais tout ça très peu de temps avant le match ! Sinon, maintenant je joue Fognini. Je suis lancé, j'espère que je jouerai mieux au prochain tour."

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Roland Garros > Monfils décrypte Tsonga-Ouanna

Par Vincent Esse, mercredi 26 mai 2010 à 09:53

La Monf' a le même âge que Ouanna, un an de moins que Tsonga, les trois compères se sont côtoyés pendant leurs années de formation et ont fait les quatre cents coups ensemble. Forcément, Monfils, qui jouera lui Fognini, a un avis sur la confrontation Tsonga-Ouanna : "Jo est le favori. Il joue mieux sur terre, il a le statut et l'expérience d'un top 10, mais Josselin a le potentiel d'un top 50", a déclaré la tête de série n°13 dans l'Equipe, pour qui le problème de Ouanna est surtout mental : "Le problème est dans sa tête, il faudrait qu'il se débloque, qu'il ait envie d'y croire".

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Monfils ? "C'est toujours extrême"



Richard Warmoes nous avait avertis. Il y a un an et demi lors d'un entretien qu'il m'avait accordé, cet ancien entraîneur de Gaël Monfils, qui est resté un proche, disait : ""C'est en suivant ses propres sensations, en restant lui-même, qu'il progresse". Ce jeudi matin dans L'Equipe, il résumait sa performance incompréhensible face à Fabio Fognini sur le central en ces termes lapidaires : "C'est toujours extrême avec Gaël. Il nous offre toujours un truc spécial. Ça, c'est la version 2010."

Monfils aime bien dépasser les bornes, si ceux qui l'ont encadré à l'INSEP, ceux qui l'ont coaché, ceux qui ont déjà tenté de le déborder sur un court ou ceux qui l'ont vu plonger et se tordre le poignet lors du 1er tour de Coupe Davis, ne l'avaient pas compris, Gaël en a rajouté une couche mercredi et jeudi à Roland-Garros. Là, c'est encore le côté "Fun" de "La Monf'". On perd mais on fait le spectacle.

"C'est le sport, j'ai fait ce que j'avais à faire"

OK. On s'attend donc à des explications en conférence de presse sur ces moments inexplicables, quand après deux sets et trois quarts de tennis maîtrisés, il décroche complètement de la partie... Nous allons être surpris. La lucidité qui avait disparu pendant le match le mercredi soir semble avoir aussi disparu le jeudi en conférence de presse :

"C'est le sport, j'ai fait ce que j'avais à faire. Il a bien joué, il a su finir tout de suite. Bravo à lui. Le match était atypique, bizarre. On voyait pas super (la veille), mais je l'avais déjà fait. Je savais à quoi m'attendre, tous les deux on avait envie de finir, c'est pour ça qu'on a joué..." Les journalistes présents se demandent bien pourquoi le joueur occulte ce qui a été flagrant. Ils insistent et reposent la questions différemment.

"Pourquoi je dirais que j'ai manqué de match? Je n'ai pas été au niveau, point", rétorque alors Gaël sans sourire. "J'ai du mal à jouer à mon meilleur niveau, mais j'y arriverai. Je manque un peu de confiance, donc, c'est plus dur pour moi d'aller chercher mon match, de prendre plus de risques." C'est franchement langue de bois, mais finalement pourquoi pas. La com' des joueurs passent aussi par ce genre d'ellipse. Cela devient plus obscur quand Monfils parle de Fabio Fognini : "S'il arrive à continuer à jouer comme ça, il fera mal parce que je n'ai pas l'impression d'avoir fait un très mauvais match. C'est quelqu'un que j'aime bien. Je m'entends bien avec lui. Il a prouvé des capacités mentales que je n'attendais pas."

"Il m'a battu à la régulière"

Ce que tout le monde a vu, c'est que Monfils n'a pas prouvé qu'il avait la lucidité nécessaire pour finir, voire même comprendre ce match. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles Monfils aurait eu des problèmes personnels depuis quelques semaines. Sans savoir de quoi il s'agit, on peut imaginer un joueur en manque de repères physiques (un seul tournoi depuis la Coupe Davis) et tourmenté. Une option vraisemblable. Fabio Fognini a du talent mais difficile d'imaginer qu'il aurait pu gagner ce match sans l'aide involontaire de Monfils. Le Français insiste pourtant : "C'est un jeune qui joue bien, que je respecte, il m'a battu à la régulière, il n'y a pas de problème."

Pas très convaincant sur le papier cette dernière affirmation. Mais soit, il faut se souvenir de ce que Richard Warmoes disait : Monfils progresse en restant lui-même, en assumant tous ses excès. Y compris le manque de lucidité total visiblement. Nous aimerions savoir ce qu'en pense son (sévère) coach du moment Roger Rasheed. A suivre.

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ATP > Monfils : "Une période très dure"

Par Pauline Dahlem, mercredi 09 juin 2010 à 13:45

Éliminé d'entrée hier au Queen's par Rainer Schuettler, Gaël Monfils est revenu dans L'Equipe du jour sur sa méforme actuelle.

"En ce moment, je vis une période très dure. Tout s’accumule. Déjà que je ne me déplace pas très bien sur cette surface, je me suis en plus blessé au genou dès mon premier service. Je me suis accroché mais j’ai l’impression de ne pas voir le bout du tunnel. Je ne me plains pas, mais c’est dur…"

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Monfils: "Un peu surpris"

21/06/2010 - 19:03

Vainqueur en trois manches (6-1 7-6 6-2) contre l'Argentin Leonardo Mayer au 1er tour de Wimbledon ce lundi, Gaël Monfils s'est déclaré "surpris" d'avoir aussi bien débuté cette quinzaine sur herbe. "Après mon mauvais Roland-Garros, j'ai pris un petit coup au moral. Il a fallu que je recharge les accus, que je travaille, que je me remuscle, que mon envie soit de nouveau au maximum", a expliqué le n°2 français, battu au deuxième tour porte d'Auteuil. "Après, ça passait par une adaptation au gazon. On sait que ce n'est pas ma surface de prédilection. J'ai du mal à rester debout sur herbe. Je suis un peu surpris de bien jouer tout de suite." Monfils entendra poursuivre sa route face au Tchèque Karol Beck, 88e joueur mondial.

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Wimbledon > Monfils s'en remet bien

Par Pauline Dahlem, samedi 26 juin 2010 à 09:51

Pas franchement traumatisé par sa défaite face à Lleyton Hewitt (6/3 7/6 6/4), Gaël Monfils a assuré que son adversaire avait été "plus fort que lui" (sur RMC).

"Lleyton a très bien joué. J’étais un peu timide au début du match alors qu’il a bien servi d’entrée. Il a trouvé la faille dans mon jeu et a été très solide. Ce n’est pas forcément l’expérience du jeu sur gazon, il a été plus fort que moi. [...] Je ne suis pas du tout effondré. J’ai donné le maximum. J’ai essayé de tenir."

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Coupe Davis > Monfils : "Je peux être un poison"

Par Pauline Dahlem, jeudi 08 juillet 2010 à 16:37

Gaël Monfils est revenu sur ses sensations sur la surface très rapide de Clermont et a également évoqué son adversaire de demain, David Ferrer.

"J'ai bien vécu cette semaine de stage. Jour après jour je me sens mieux sur la surface. Je commence à bien jouer, à frapper fort, à être présent sur ma ligne. Je peux être un poison lorsque tout se passe bien. J'ai de bonnes sensations. Maintenant je joue un joueur qui est très solide. Le match se joue dans un format long, 5 sets c'est long, et à un moment ou un autre les sensations finissent par venir. Quant à mon statut de leader, vous avez Mika qui va peut-être jouer 3 matches, alors s'il fallait désigner un leader ce serait peut-être plutôt lui."

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Monfils : «Etre un bon poison»

Tennis - Davis

Avant d'ouvrir le bal contre David Ferrer, Gaël Monfils évoque son adaptation à la surface très rapide et il espère «être un bon poison pour [s]on adversaire quand tout se passe bien.»

« Gaël Monfils, comment vous sentez-vous sur cette surface rapide ?
Je ne me sens pas trop mal, il me reste des petits réglages à faire. Demain (vendredi), la bataille commence et j'espère être fin prêt, avoir passé une bonne nuit de sommeil, et être fin prêt dans la tête à livrer une grosse bataille.

Quelle a été votre évolution tout au long de la semaine ?
Mes sensations s'améliorent de jour en jour. Ce n'est pas ma surface préférée, mais je m'adapte tranquillement. Physiquement, je me sens bien, je n'ai pas de pépins. Je commence à bien jouer, frapper fort et être présent sur ma ligne. Cela s'annonce plutôt pas mal dans mon jeu. A moi de bien développer mon jeu demain (vendredi), d'être bien présent mentalement. Je pense que je peux être un bon poison pour mon adversaire quand tout se passe bien.

«Je pense que je peux être un bon poison pour mon adversaire quand tout se passe bien.»

Est-ce une excitation de disputer le premier match ?
Il y a une certaine excitation et aussi une certaine pression parce que j'ouvre le bal, mais j'ai l'habitude. Je me sens bien. Cela va être intéressant de voir comment je vais débuter le match.

Comment appréhendez-vous votre premier match contre David Ferrer ?
Pour l'instant, je suis à un partout contre David Ferrer. On verra bien. J'ai de bonnes sensations. Ferrer est un joueur très solide. Je verrai mes sensations demain (vendredi) matin, si elles sont là, c'est super. Si elles ne sont pas là, elles viendront pendant le match. Un match en cinq sets, c'est long. Sur ces matches-là, il y a toujours une phase d'adaptation. Au début, on ne joue peut-être pas très bien, on est tendu, mais le match est très long. Les sensations viendront forcément. » - S.D., à Clermont-Ferrand

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Monfils : «Que du bonheur !»

Tennis - Davis

Après avoir regardé le tie-break de Michaël Llodra en salle de presse, Gaël Monfils livre ses impressions sur sa victoire contre David Ferrer. Le Français est heureux, mais il attend la suite sans euphorie.


Gaël Monfils laisse exploser sa joie dans les bras de son capitaine Guy Forget après sa victoire face à David Ferrer.(EQ)

« Gaël Monfils, comment analysez-vous votre match ?
J'ai bien joué. Au début, j'étais un peu plus tendu. David a fait son job d'entrée : une petite mobylette, il jouait très long, très à plat, tout de suite dedans. J'ai mis dix bonnes minutes avant de m'adapter. Au fil du match, j'ai développé un très bon tennis, je tapais fort, il y avait beaucoup d'échanges, je me sentais de plus en plus fort physiquement. J'avais juste à bien régler mes changements de rythme, je l'ai bien fait. J'ai eu une petite baisse plus tactique que physique, cela a donné deux sets partout. Puis j'ai retrouvé une belle agressivité.

Qu'avez-vous ressenti au moment de la balle de match ?
C'est du bonheur de me dire : j'ai réussi à le faire. Cela faisait un peu de temps que j'attendais une belle victoire au couteau. Là, j'ai réussi à le faire, en plus en Coupe Davis. J'étais super content. Que du bonheur !

Ce combat extrême a-t-il une saveur particulière ?
Cela fait taire les gens qui me voyaient en bas. J'apprends. C'est une nouvelle expérience, c'est de la confiance qui entre, j'ai traversé des moments difficiles et je me suis accroché avec des croyances fortes. J'ai eu beaucoup de réussite aujourd'hui, cela me fait plaisir d'avoir prouvé que je répondais présent au moment important.

Avez-vous le sentiment d'avoir pris une autre dimension avec ce match ?
Je retiens juste que j'ai fait un bon match, que j'ai ramené un point à l'équipe. Je ne pense pas que j'ai pris une autre dimension. Je suis toujours le même, j'ai juste gagné un peu d'expérience. J'ai connu un match dur et j'ai réussi à m'en sortir. J'ai réussi à montrer à mon capitaine et au public français qu'on pouvait compter sur moi. » - Recueilli par S.D., à Clermont-Ferrand

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Davis Cup - Monfils : "Une saveur particulière"



Vainqueur en cinq manches et près de quatre heures de jeu de l’Espagnol David Ferrer (7-6 6-2 4-6 5-7 6-4), Gaël Monfils a apporté le premier point à l’équipe de France en quart de finale de la Coupe Davis. Une victoire comme un message lancé à tous ses détracteurs.

Gaël Monfils, que retenez-vous de ce match ?

G.M. : Comme je le supposais, David Ferrer a d’entrée fait son job. Il a joué très long, très à plat. Il a immédiatement trouvé ses marques alors que j’ai eu besoin d’une dizaine de minutes pour m’adapter aux conditions et à l’adversaire. Mais ensuite, au fil du match, j’ai le sentiment d’avoir développé un très bon niveau de jeu. Je me suis parfaitement senti dans le coup sur le plan physique. Il fallait juste que je m’efforce à bien gérer mes changements de rythme.

Avez-vous le sentiment d’avoir connu des hauts et des bas ?

G.M. : Non, je pense avoir été assez constant tout au long du match, de ne pas vraiment avoir connu des hauts et de bas comme vous dites, si ce n’est peut-être lors des trois premiers jeux lorsque j’étais un peu trop tendu.

A quoi avez-vous pensé à l’entame de la cinquième manche ?

G.M. : J’ai surtout pensé aux quelques occasions manquées dans les sets précédents : au troisième, je gâche trois occasions de revenir à 5 partout… Au quatrième à cause d’une balle mal-jugée, d’une volée de coup droit mal négociée, j’offre mon service à 5-5. Je me suis alors dit que si j’arrivais à gommer ces quelques petites erreurs, ça devrait pouvoir passer.

Comment vous sentiez-vous sur le plan physique ?

G.M. : Je n’ai pas connu de problèmes particuliers. Je suis assez connu pour tenir le coup. Parfois je montre quelques signes de fatigue, mais au fond, tout le monde sait, les joueurs, les entraineurs, que je réponds toujours présent sur le plan physique, même pendant 10 heures si nécessaire. Je peux connaitre quelques baisses de régime, mais jamais très longtemps, et jamais trop conséquentes.

Cette victoire est-elle la plus belle émotion que vous avez vécu en Coupe Davis ?

G.M. : Je ne sais pas encore. Je ne peux pas vous répondre en fait. La rencontre n’est pas encore finie et je pourrais peut-être vivre des émotions encore plus fortes dimanche lors d’un match décisif. J’en déjà vécu mais cette victoire a, il est vrai, une saveur particulière, parce qu’elle fait un peu taire ceux qui me voyaient au fond du trou à la suite de mes contre-performances à Roland-Garros et Wimbledon. Après les quelques moments durs que j’ai vécu ces derniers temps, j’ai su m’accrocher, retourner à l’entrainement, c’est pourquoi je suis particulièrement heureux d’avoir prouvé que je pouvais répondre présent dans les moments importants.

Quel rôle a joué Guy Forget dans ce succès ?

G.M. : Je crois qu’il était très stressé. Il sentait que je jouais bien mais que le score ne tournait pas totalement en ma faveur. Il m’a demandé de rester agressif. Ses conseils m’ont bien aidé au début du cinquième set et m’ont permis de faire le break. Au fil des rencontres de Coupe Davis, il a su s’adapter, adapter son discours en fonction des joueurs. Il arrive désormais à mieux me cerner.

On a également vu Gilles Simon vous donner quelques conseils…

G.M. : Gilles, c’est un peu le maître tacticien de l’équipe. Ses conseils sont toujours bons à prendre. Parfois, j’ai l’impression de ne pas pouvoir m’en sortir, de ne pas avoir de solution, mais lui met toujours le doigt sur un détail qui peut faire la différence.

Avez-vous ressenti le soutien du public ?

G.M. : Parfois, j’étais un peu trop dans ma bulle. J’en oubliais presque ma nature. Guy Forget m’a alors demandé de faire participer le public, de le chauffer surtout dans les moments où je connaissais une légère baisse de régime sur le plan physique. Dans la cinquième manche, les supporters ont vraiment joué un rôle important, m’ont poussé notamment en fin de match lors que j’ai été breaké alors que je servais pour le gain du match.

Que ressentez-vous après cette victoire ? Du soulagement ?

G.M. : Pourquoi du soulagement ? Du bonheur, que du bonheur. Ça faisait longtemps que j’attendais une telle victoire aux couteaux en cinq sets, d’autant plus en Coupe Davis.

Qu’avez-vous pensé de David Ferrer ?

G.M. : Je suis toujours admiratif face à lui. Il ne lâche jamais un point. Aujourd’hui, j’ai trouvé les ressources pour taper un peu plus fort que lui, jouer un peu plus vite mais je sais au fond de moi que ça ne se joue pas à grand-chose. Encore une fois, il a prouvé qu’il possédait un niveau de jeu digne du Top 10. C’est pour cette raison que la victoire fait d’autant plus plaisir.

Vos deux plus belles victoires décrochées cette année l’ont été en Coupe Davis. Le vivez-vous comme un message à ceux qui doutaient de votre capacité à vous adapter à l’équipe ?

G.M. : Il n’y a en fait jamais eu problème dans l’équipe. Nous sommes toujours une bande de potes et tout se passe toujours aussi bien. J’ai, en fait, une explication un peu plus simple. Je crois que ce sont les deux seuls moments de l’année où j’ai pu enchaîner les matches, pendant lesquels j’ai pu m’entraîner correctement et pleinement. Ce n’est donc pas vraiment une surprise pour moi. Ce n’est pas hasard. J’ai toujours besoin d’avoir beaucoup de matches dans les jambes pour évoluer à mon meilleur niveau. Je crois que c’est seulement la preuve que le travail paie.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/09072010/70/davis-cup-monfils-une-saveur-particuliere.html

Monfils : «Ce n'est pas fini»

Avec Gaël Monfils, il faut toujours aller au-delà des apparences. Le Français est un affectif. Avec son grand copain Gilles Simon à ses côtés, il se sent bien et ça se voit. Sa victoire contre Ferrer, c'est bien. Mais il voit plus loin.

«Gaël Monfils, est-ce que cette victoire contre David Ferrer restera gravée dans votre esprit pour de longues années ?
C'est un beau souvenir, mais on a gagné en quarts de finale. Si on arrive à gagner la Coupe Davis, qu'est-ce que je dirais ? C'est un super souvenir, mais ce n'est pas fini. Pour moi, c'est comme un tournoi qui est plus long.

N'avez-vous pas le sentiment de vous être transcendé sur ce match ?
Je suis allé le chercher. J'ai fait un gros match, mais je n'ai pas surjoué. Je pense que je peux mieux jouer. Je commence à avoir du tennis derrière moi, j'ai apparemment un peu de talent (sourires), cela rentre au bout d'un moment. Si j'arrive à ne pas me blesser et à rester dans cet axe, je peux vraiment très bien jouer lors de la tournée américaine.

Vous êtes arrivé avec peu de confiance, est-ce que c'était dur mentalement ?
J'ai toujours été bon mentalement. Les journalistes aiment bien parler des défaites. Oui, j'ai perdu à Roland-Garros en menant. Mais l'an dernier, je me suis aussi impressionné à Bercy.

«Gilou me fait du bien en équipe de France, il m'amène beaucoup de positif.»

Dans les moments compliqués, à quoi pensez-vous pour surmonter la difficulté ?
Il faut que je mente ou que je réponde sérieusement (rires). On va me prendre pour un fou, il faut que je dise que je suis concentré. Franchement, j'essaie de faire le vide et de penser à des choses positives de la vie. Cela peut être une bonne nouvelle ou un vieux truc.

On a l'impression que votre vie privée et votre vie sur le court sont intimement liées ?
Complètement. Si je ne me sens pas bien dans ma vie d'homme, je n'arriverai pas à bien jouer au tennis. C'est un défaut ou une qualité. Quand j'ai des difficultés dans ma vie, j'ai du mal à aller jouer. Quand ça va bien, je me sens fort.

Est-ce que la présence de Gilles Simon a été très importante lors de cette rencontre ?
J'aime bien avoir mon petit Gilou. On se comprend bien, on se connaît par coeur. Les gens ne le savent pas trop, mais j'ai joué cinq heures avec Gilou quatre ou cinq jours avant d'affronter Ferrer et j'avais eu le même type de rallye. Je me suis un peu plus réglé. Avec Gilou, cela m'oblige à travailler mon mental car c'est toujours la bataille entre nous à l'entraînement. Il gagne toujours parce qu'il est plus malin (sourires). Il me fait du bien en équipe de France, il m'amène beaucoup de positif.

Contrairement aux apparences, vous n'êtes pas très différents tous les deux ?
C'est vrai, la différence n'est pas énorme. C'est juste qu'il montre moins ses émotions, que j'ai quelques centimètres de plus que lui et que je suis un peu plus expansif sur le terrain. Mais quand je suis sur le court n°5 au CNE, Gilou me dit des allez dans tous les sens (rires).

Avez-vous des souvenirs communs de match par équipes chez les jeunes ?
Non, car il a deux ans de plus que moi. J'ai joué avec Jo (Tsonga) et Mathieu et on était en finale de la Borotra (les moins de 16 ans) à La Rochelle. On avait perdu contre l'Espagne d'Almagro, Granollers et Gimeno-Travers. Aujourd'hui, c'est un peu une revanche (sourires). »

Recueilli par Sophie DORGAN, à Clermont-Ferrand

www.lequipe.fr

Monfils : «Impossible»

19/07 09h07 - Tennis, ATP, Stuttgart

Interrogé sur le site de l’ATP, Gaël Monfils est revenu sur son abandon en finale du tournoi de Stuttgart.

«Je me suis tordu la cheville et il m’était impossible de finir le match. La semaine a quand même été bonne. J’ai plutôt bien joué. J'ai retrouvé beaucoup de confiance. Atteindre à nouveau une finale était assez excitant. Ça s’est mal passé aujourd’hui mais j'espère que ça se passera mieux bientôt et que je pourrai récupérer mon meilleur niveau pour essayer d'atteindre d'autres finales.»

www.sport24.com

Masters Cincinnati : Rasheed préfère se taire

17/08/2010

"Je n'ai aucun commentaire à faire, vous avez vu (le match) comme moi", a indiqué à l'AFP l'entraîneur de Gaël Monfils Roger Rasheed à la fin d'une rencontre perdue devant le Colombien Alejandro Falla 6-3, 6-4, mardi en 1h01 Si vous ne l'avez pas vu, sachez que Monfils a plutôt déjoué.

Monfils n'est jamais entré dans le match, paraissant frustré dès les premiers points. Breaké dès le premier jeu de la rencontre puis rapidement mené 5-0 et visiblement démotivé, il n'a dû qu'à de nombreuses erreurs du Colombien de rester dans le match un peu plus longtemps. Titillé par certaines décisions arbitrales, le Français a beaucoup parlé avec l'arbitre, qui l'a notamment prié de "ne pas s'arrêter de jouer" quand une décision lui semblait litigieuse.

www.eurosport.fr

Monfils se déçoit

18/08 11h18 - Tennis, ATP, Cincinnati

Gaël Monfils a confié son sentiment après sa défaite face à Alejandro Falla au 1er tour du Masters 1000 de Cincinnati.

«Ce n'était pas le vrai Gaël Monfils. Sans que j'explique pourquoi, je me suis énervé très vite dans le match et j'ai été mauvais du début à la fin. En fait, il a suffi d'une faute d'arbitrage sur la première balle de break à 0-1 pour que je parte en vrille. Je me suis déçu à partir comme ça. Je me suis mis à avoir des pensées négatives, à penser à d'autres choses qu'au tennis, deux ou trois petits soucis personnels. Mentalement, j'étais très loin de ce match.»

www.sport24.com

Monfils : «Jouer la tête pleine»

Le 29/08/2010 à 07:11

Sincère et honnête, Gaël Monfils ne cherche pas la fuite. Le Français avoue ses difficultés à gérer ses émotions. Il se cherche, apprend et sent qu'il n'est pas loin de la solution.


«J'ai raté ma saison. L'objectif sera donc de sauver mon dernier Grand Chelem.» (EQ)

«Atteindre la deuxième semaine»

«J'ai raté ma saison. L'objectif sera donc de sauver mon dernier Grand Chelem. Cela fait quelques années que je n'avais pas atteint au moins une fois la deuxième semaine. L'objectif de base sera donc d'atteindre la deuxième semaine. Ensuite, on verra plus loin. Je vais prendre match après match.»

«Capable du pire comme du meilleur»

«Le jeu, ça va. Je m'entraîne bien. Cela se joue beaucoup dans ma tête. Demain, je peux arriver, gagner l'US Open et cela ne fera rire personne. Je peux aussi arriver demain, perdre sur un qualifié en faisant un match pourri. J'ai du mal à me contrôler et à me dire en me levant le matin, je vais gagner l'US Open. Je suis capable de tout, du pire comme du meilleur.»

«Etre plus malin que moi-même»

«Je suis parfois trop émotif. C'est un point fort et une grosse faiblesse. Il faut que j'arrive à jouer avec et à être plus malin que moi-même. Si j'apprends une mauvaise nouvelle, je vais avoir du mal à jouer. Si j'apprends une super nouvelle, je serais très présent. C'est super dur. J'ai un peu mal à faire la part des choses. J'essaie depuis un bon moment d'être un peu plus stable et concentré sur des choses auxquelles je portais moins d'attention. Il faut que j'arrive à jouer la tête pleine. On peut le voir en Coupe Davis. Quand je suis dedans à 100%, j'ai un autre visage, je suis différent, j'ai une autre concentration et cela se ressent tout de suite. C'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à faire. C'est ma personnalité, mais je travaille dessus. Je n'ai pas encore atteint tous mes rêves.»

«Trouver le bon équilibre»

«Quand on gagne sur quelque chose, il ne faut pas perdre sur autre chose. Quand je deviens beaucoup trop sérieux, je ne suis plus du tout heureux. J'ai essayé avec Roger (Rasheed, son entraîneur). Quand j'essaie d'être vraiment dedans, cela ne me rend pas heureux, je perds beaucoup de punch et d'agressivité. Je joue au tennis parce que cela me fait plaisir. Je ne joue pas au tennis pour être un robot. Il faut trouver le bon équilibre.»

Ce n'est pas un mal français

«On entend souvent la critique : le Français n'arrive pas à gagner. Il faut arrêter de dire le Français, il faut dire que moi, je pèche pour ça et ce n'est pas parce que je suis français, parce que je n'ai pas envie de gagner ou que j'ai peur. C'est tout simplement parce que j'ai du mal à trouver cette stabilité dans ma tête, à être tout le temps heureux pour délivrer un jeu agressif. Le jour où j'arriverai à rester dans ma base de jeu en étant sur ma ligne et agressif, j'aurai franchi un bon cap.»

L'apport du psy

«De temps en temps, je parle à une dame. Peut-être pas assez souvent. C'est quelque chose qui pourrait m'aider encore plus pour l'année prochaine. Cette dame m'aide aussi dans ma vie de jeune homme. Cela me permet de me comprendre davantage. J'essaie de comprendre pourquoi je n'arrive pas toujours à contrôler mes émotions, pourquoi je n'arrive pas à délivrer mon jeu. Ce n'est pas la peur qui fait que je suis parfois un peu loin de ma ligne.»

«Je me sens de mieux en mieux»

«Sortir d'une mauvaise saison, cela appelle peut-être une bonne saison avec une revanche à prendre. Même si je ne fais pas de bons résultats, je me sens de mieux en mieux, je me sens mieux dans la tête, j'ai très envie de jouer, je suis beaucoup plus fort, plus endurant, j'ai pris du poids. Quand tout va être ajusté, je vais me voir d'un autre oeil et vous allez voir un nouveau Gaël. Je pense que ce sera pour bientôt. Le déclic vient progressivement. Pas forcément aussi vite que je le souhaiterais. Mais je me sens de mieux en mieux. Je ne panique pas.» -

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US Open > Rasheed à Monfils : "DO IT !"

Par Pauline Dahlem, mercredi 01 septembre 2010 à 17:42

Roger Rasheed, le coach australien de Gaël Monfils a actualisé son compte Twitter en ce début de journée à New York.

"Ce sera un jour très chaud aujourd'hui et c'est aussi un jour de match pour Gaël. C'est pour ça que tu joues Gaël. Tu dois être motivé par le challenge qui t'es proposé. DO IT !"

Gaël Monfils affronte le Russe Igor Andreev sur le Grand Stand en 4e match.

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Monfils: "Il faut que la tête suive"

02/09/2010 - 08:58

Auteur d'une partie solide, mercredi lors de son deuxième match à l'US Open devant Igor Andreev (6-3, 6-4, 6-3), Gaël Monfils, qui se dit "le premier surpris d'avoir si bien joué", a expliqué qu'il se sentait bien physiquement mais qu'il avait besoin d'être au top mentalement pour produire ce genre de performance. "J'ai tenté des choses que je n'ai pas l'habitude de faire avec beaucoup de réussite. Je sais que je sens bien la balle ces derniers jours mais il faut que la tête suive. Quand j'arriverai à être un peu plus clair, à mieux me comprendre, si j'arrive tout le temps à jouer à ce niveau, le Grand Chelem arrivera bientôt." Le Français, qui fêtait ses 24 ans hier, a conclu en confiant qu'il ferait peut-être un petit écart en ce jour particulier. "Là, j'ai prévu un petit dîner entre amis et je m'autoriserai un dodo un peu plus tardif, on va dire une heure du matin."

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ATP > Monfils : "Je pense que Roddick ne m'aime pas"

Par Pauline Dahlem, vendredi 03 septembre 2010 à 17:26

Depuis leur match à Roland Garros en 2009, Andy Roddick et Gaël Monfils sont en froid. Une situation que le Français regrette dans l'Equipe d'aujourd'hui, lui qui adorait l'Américain lorsqu'il était jeune.

"Il ne le sait pas mais c'est un des rares joueurs que j'admirais quand j'étais jeune. Son énorme service, ses gros coups droits, son charisme, il me faisait vibrer. Avant on s'entraînait souvent ensemble sur les tournois ; depuis ce match à Roland Garros, jamais. Pourtant, je ne lui avais rien fait. Il m'a limite insulté ce soir-là et ça m'a fait mal. Un jour il est sympa avec moi ; le lendemain il ne me calcule plus. Je pense que Roddick ne m'aime pas. Il respecte l'athlète que je suis, pas l'homme. Pourquoi ne pas parler de tout ça avec lui ? Je crois qu'il n'en a rien à foutre."

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