Eastbourne - Tsonga n'a pas existé

15/06 18h39

Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné lors du 2e tour à Eastbourne face à Radek Stepanek (6/2 6/3).

L'aventure de Jo-Wilfried Tsonga à Eastbourne est terminée. Le Français est apparu émoussé face à Radek Stepanek et s'est logiquement incliné (6/2 6/3). Le Tchèque affrontera Nishikori ou Schuettler pour une place dans le dernier carré du tournoi.

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Wimbledon (H) - Tsonga en dents de scie

Le 21/06/2011 à 21:47 | Mis à jour le 21/06/2011 à 22:29



Malgré quelques inconstances, Jo-Wilfried Tsonga se qualifie (6-3, 7-6 [4] , 6-2) aux dépens de Go Soeda.

Jo-Wilfried Tsonga regarde maintenant beaucoup ses matches en vidéo. Pour disséquer sa victoire (6-3, 7-6 [4] , 6-2) contre Go Soeda, il ne faudra pas qu'il oublie le son. Pendant 2h12', il a beaucoup parlé. Les sous-titres en tennis, ce n'est jamais très bon signe. Plus fort que son adversaire, le Manceau se précipite et finit par alterner les hauts et les bas. La frustration n'est jamais bonne conseillère. A 6-3, 5-4 (40-30), il rate une balle de deuxième set sur un décalage de coup droit. Enervé, il enchaîne par une erreur à la volée et une double faute. Au changement de côté, il soliloque et s'en veut.

Mais la tête de série n°12 possède suffisamment de marge pour s'extirper du piège. Au tie-break, il retrouve ses esprits et son jeu revient. Concentré, il s'appuie sur les fondamentaux : le service (68% de premières balles, 18 aces) et plus de fautes grossières (29 au total pour 44 points gagnants). Avec son jeu à plat très classique, le 131e mondial ne peut concurrencer face à la puissance adverse. Quand Jo-Wilfried Tsonga serre le jeu, le Japonais subit et laisse filer 12 balles de break sur 13. Un exemple ? A 6-3, 2-1 (0-40), le Manceau plante trois aces. Mais il se fait (un peu) peur.

Son body language ne trompe pas, il n'est pas dans un bon jour. Il tape bien la balle, mais la tension d'un premier tour de Grand Chelem en fin de soirée provoque quelques sautes de concentration dangereuses. Jo-Wilfried Tsonga, très attentif à son attitude, le sait bien et il rectifiera le tir lors de son deuxième tour face à Grigor Dimitrov qui mène (7-5, 7-5, 3-3) contre Cedrik-Marcel Stebe avant l'interruption en raison de l'obscurité. Le coach Tsonga sait aussi que l'élève Tsonga a assuré l'essentiel avec une victoire en trois sets. Alors le Manceau a le droit de fêter son succès avec une petite danse des pouces, le jour de la Fête de la Musique. Mais le jury de X-Factor veut le voir en deuxième journée pour une meilleure prestation.

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Wimbledon (H) - Tsonga peut voir loin

22/06/2011 - 23:44 - Mis à jour le 23/06/2011 - 02:20



Jo-Wilfried Tsonga a vu un sérieux client quitter prématurément son quart de tableau à Wimbledon : Alexandr Dolgopolov, battu par un joueur sur le retour, Fernando Gonzalez. Le Chilien a dominé en quatre sets l'Ukrainien qui avait battu le Français lors de leurs deux rencontres cette saison.

Y aura-t-il autant de Français en seconde semaine de Wimbledon qu'à Roland-Garros ? Il y a trois semaines à Paris, pas moins de quatre Tricolores étaient présents en huitièmes de finale : Gilles Simon, Gaël Monfils, Richard Gasquet et Marion Bartoli. Mais pas de Jo-Wilfried Tsonga, tombé sous les balles de Stanislas Wawrinka au 3e tour. A Londres, le 19e mondial est devenu, un peu plus, un prétendant à la seconde semaine depuis sa finale récemment jouée au Queen's, mais aussi depuis la disparition prématurée d'Alexandr Dolgopolov au 1er tour. Cet Ukrainien, 24e mondial, est la bête noire du Français cette saison avec deux victoires en deux matches : une en cinq manches à l'Open d'Australie et une autre en trois sets au Masters 1000 de Miami, à chaque fois au 3e tour.

Présent dans le quart de tableau du Manceau à Wimbledon, Dolgopolov était attendu comme le loup blanc à ce même stade de compétition. Mais c'était sans compter sur le retour de Fernando Gonzalez. Cet ex-membre du Top 5, aujourd'hui 478e mondial à bientôt 31 ans, a signé sa première victoire importante depuis la reprise de sa raquette au 1er tour de Wimbledon, après une absence de huit mois en raison d'une opération à la hanche (6-3, 6-7, 7-6, 6-4). Ce succès inattendu du Chilien évite a fortiori une nouvelle explication entre Tsonga et Dolgopolov à Londres, un an après leur première entrevue au 2e tour de Wimbledon. Ce match était devenu une rencontre à rallonge, digne de statistiques "mahut-isnériennes" : le Français s'était imposé en cinq manches, 10 jeux à 8 dans le dernier set, après 3h55 de jeu, 33 aces et 204 points inscrits par JWT. Une véritable victoire au couteau qui lui avait permis d'aller jusqu'en quarts de finale cette année-là, après avoir confirmé par la suite face à Tobias Kamke au 3e tour et Julien Benneteau en huitièmes de finale.

Gonzalez à la place de Dolgopolov ?

Tsonga ne sera donc pas fâché de ne pas croiser Dolgopolov sur sa route, même si le Français, gratifié de la 12e tête de série à Wimbledon malgré sa 19e place mondiale, est sûr de son tennis sur gazon. Son bon parcours au Queen's l'a rassuré sur son jeu et son physique. S'il n'est pas passé loin d'une victoire contre Andy Murray en finale, c'est son succès sur Rafael Nadal en quarts de finale, sa première contre l'Espagnol depuis l'Open d'Australie 2008, qui a marqué les esprits. Toujours sans coach à ses côtés à Wimbledon, il s'est défait du Japonais Go Soeda (131e mondial) au 1er tour en trois manches (6-3, 7-6, 6-2) et s'apprête à jouer son prochain match face au Bulgare Grigor Dimitrov, vainqueur de l'Allemand Cedrik-Marcel Stebe au 1er tour (7-5, 7-5, 7-6).

Ce 62e mondial, âgé de 20 ans et protégé de Peter McNamara au sein de l'académie Mouratoglou, est un joueur bourré de talents mais en galère de résultats sur le circuit ATP. Vainqueur d'un tournoi Challenger à Cherbourg en fin février, Dimitrov a été dominé par Tsonga cette année au 1er tour du tournoi de Rotterdam (4-6, 4-6), seule rencontre les ayant opposés jusqu'à ce 2e tour de Wimbledon. Le Français reste, pour l'instant, le joueur le plus haut classé qu'il ait eu à jouer cette saison. C'est donc avec une certaine sérénité que Jo abordera ce 2e tour, en espérant atteindre le 3e tour londonien comme à chaque participation. Il pourrait affronter le Sud-Africain Rik de Voest, issu des qualifications, ou Fernando Gonzalez, quart-de-finaliste à Wimbledon en 2005, qui serait un substitut de choix à Dolgopolov aux portes des huitièmes de finale.

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Wimbledon: Tsonga vient à bout de Dimitrov

Jeudi 23 Juin 2011, 21:46

Jo-Wilfried Tsonga sera bien au rendez-vous du troisième tour à Wimbledon où il a dû batailler, il y a quelques instants, pour franchir le deuxième tour. Tête de série n°12, le Français s'est défait du Bulgare Grigor Dimitrov en quatre manches (6/7, 6/4, 6/4, 7/6) sur le Court 1. Au tour suivant, il défiera donc Fernando Gonzalez pour essayer de rallier les huitièmes de finales.

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Tsonga, service payant

25/06/2011 | Mise à jour : 18:18


Jo-Wilfried Tsonga a réalisé un festival contre Fernando Gonzalez Crédits photo : Panoramic

Grâce notamment à une véritable démonstration au service, Jo-Wilfried Tsonga n'a fait qu'une bouchée de Fernando Gonzalez au 3e tour de Wimbledon. Roger Federer s'est, lui, appliqué pour éliminer David Nalbandian.

Qu'aurait bien pu faire Fernando Gonzalez face à un tel Jo-Wilfried Tsonga, capable de servir pendant deux sets complets 90% de premières balles ? Assurément rien. En fait, le Manceau n'aura véritablement connu qu'une seule petite alerte lors de ce 3e tour face au Chilien lorsque, au début du 3e set, il se retrouva mis en demeure d'écarter trois balles de break. Une petite faute de concentration que le Français corrigeait promptement grâce à son service. Pour le reste, ce samedi aura été un long fleuve tranquille pour un Tricolore qui a confirmé de fort belle manière son statut d'outsider chez les bookmakers londoniens. Ainsi, la première manche se déroulait à la vitesse d'un TGV, Tsonga breakant à 2-1 pour conclure l'affaire en 22 minutes chrono (6/3). Et si la deuxième manche s'ouvrait par un jeu blanc de Gonzalez, le Français le cueillait ensuite en remportant trois jeux d'affilée (3-1). Fort de cet avantage, il déroulait jusqu'au bout (6/4). Dès lors, hormis donc la petite alerte du premier jeu du dernier acte, le Chilien n'avait plus le cœur de s'opposer au festival de son adversaire, auteur de 29 aces, de 47 coups gagnants et qui s'offrait même le luxe d'en finir sur l'engagement du Sud-Américain.

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Tsonga le parfait outsider



Impressionnant lors de son match contre Fernando Gonzalez, Jo-Wilfried Tsonga est en passe de justifier pleinement son statut d’outsider à Wimbledon en abordant la deuxième semaine avec ambition.
par Cédric Callier, le 26-06-2011

Après Gaël Monfils au même stade de la compétition à Roland-Garros il y a trois semaines, David Ferrer va-t-il maudire un nouveau Français du côté de Wimbledon, en l’occurrence Jo-Wilfried Tsonga ? Il serait bien présomptueux de l’affirmer et le Manceau se garde bien de toute forfanterie face à un adversaire qu’il qualifie «de très bon joueur, très régulier y compris sur herbe» mais qui, de son propre aveu, reste «jouable». En particulier sur cette surface à laquelle l’Espagnol n’est ni allergique, ni franchement à l’aise. Au contraire d’un Tsonga qui, lui, semble se régaler de plus en plus des spécificités du gazon britannique. Ainsi, après avoir brillé au Queen’s en atteignant la finale et en dominant au passage le numéro 1 mondial, Rafael Nadal, le Français confirme qu’il est un client à prendre en grande considération. Surtout que son parcours jusqu’ici au All England Court s’avère idéal avec un 1er tour sans aspérité contre le Japonais Go Saeda (6/3 7/6 6/2), suivi d’un match difficile contre Grigor Dimitrov (6/7 6/4 6/4 7/6) pour finir, samedi, par une superbe démonstration de puissance contre Fernando Gonzalez (6/3 6/4 6/3).

«Je suis fan de tennis»
Un seul chiffre suffisait à éclairer sur la qualité de sa performance : 29 aces en trois petits sets. Même lui en était impressionné en conférence de presse : «29 ? Ah oui, quand même… C’est bien. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir déjà réussi autant en trois sets.» Ajoutez à cela un pourcentage de premières balles qui avoisinait encore les 90% à l’issue du deuxième set et vous aurez une idée plus précise de l’orage de grêlons qui s’est abattu sur le malheureux Gonzalez. Un festival qu’il commentait évidemment avec satisfaction : «C’est génial de me retrouver une nouvelle fois en deuxième semaine ici. Face à Gonzalez, j’ai eu la chance de breaker très vite dans tous les sets. J’étais donc serein sur mon service et je me suis appliqué sur mon pourcentage de premières balles. Je suis resté dans le match du premier au dernier point.» Avant d’ajouter, toujours en mode tout va bien dans le meilleur des mondes : «C’est magnifique. En ce moment, je joue mieux au tennis. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est de la folie pure, mais je reste quand même sur de très bons résultats. Mais vous savez, c’était déjà un peu le cas sur terre battue. Pour résumer, je suis fan de tennis et c’est cool.» Il ne reste donc plus qu’au Manceau de poursuivre dans la même veine pour s’offrir un deuxième quart de finale d’affilée à Wimbledon face, peut-être, à un certain Roger Federer, l’ancien maître des lieux.

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Le Sarthois Jo-Wilfried Tsonga se qualifie pour les quarts !

Angleterre - Wimbledon (ATP).


Jo Wilfried Tsonga a brillé, jeudi à Wimbledon.

Le Manceau a écarté l’Espagnol David Ferrer, tête de série n°7, en trois petits sets 6-3, 6-4, 7-6 (7/1)
Le Français, tête de série n°12, a un nouvelle fois démontré que le gazon londonien lui convenait à merveille.
En quart de finale, il retrouvera le vainqueur de la rencontre opposant le Suisse Roger Federer (n°3) au Russe Mikhail Youzhny (n°18).

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Tsonga enfonce Ferrer

Tennis - Wimbledon (H)

Jo-Wilfried Tsonga réalise un excellent match pour sortir (6-3, 6-4, 7-6) David Ferrer et rejoindre les quarts de finale face à Roger Federer.

Pour définir un rouleau-compresseur, vous avez le choix entre la version classique motorisée ou la version humaine, Jo-Wilfried Tsonga. Pour les effets, il faut voir David Ferrer. Le combattant espagnol se retrouve compacté (6-3, 6-4, 7-6 [1] en 2h03') par la puissance du Français sur le court n°3. Le tie-break du troisième set résume parfaitement l'impression générale. Sur son service (66% de premières balles, 93% de points gagnés derrière cette première, 12 aces), le 19e mondial se met à l'abri. A la relance, il agresse. Dans le jeu, ses décalages de coup droit font exploser son adversaire à l'image de la balle de match.

La bravoure du 6e mondial ne suffit pas. David Ferrer se retrouve dans le rôle d'une compression de Cesar. Statufié, il force et commet même plus de fautes directes que son adversaire (18 contre 15). Peu à l'aise sur gazon, il ne possède pas les armes pour arrêter le rouleau-compresseur. Et le Français ne joue pas que sur la puissance pour déstabiliser l'Espagnol. Avec ses variations en revers slicé, ses montées au filet (19 points sur 26 montées) et ses décalages en coup droit, il ne donne pas de rythme à la tête de série n°7.

David Ferrer aime avoir du temps pour travailler au corps son adversaire, Jo-Wilfried Tsonga ne lui en donne pas. Jamais en danger sur son service (seulement deux balles de break à sauver), le Manceau peut jouer libéré ses jeux de retour et il ne s'en prive pas. Il exploite à merveille les faibles secondes balles adverses et profite de chaque balle courte pour prendre d'assaut le filet. Les organisateurs de Wimbledon ont raison, Jo-Wilfried Tsonga mérite largement son rang de tête de série n°12. Comme l'an dernier, il se retrouve en quart de finale. Après le chouchou des Britanniques Andy Murray, il se frottera cette année au maître des lieux, Roger Federer.- Sophie DORGAN

TSONSA : «MAINTENANT, CA VA SE CORSER »
«C'était un match contrôlé. J'ai fait un match solide. Ce n'était pas fou, mais solide et ça suffisait pour passer. Pour le moment je joue bien, mais je n'ai pas affronté les meilleurs spécialistes de gazon. J'ai eu la chance d'avoir un tableau favorable. En quart, ça va se corser. C'est là qu'on va voir si je joue bien ou pas. J'ai beaucoup galéré, je suis passé par des moments un peu pénibles, maintenant ça me sourit. Federer, il faut que j'essaie de le bousculer, de lui montrer que pour me battre il faut jouer au tennis. Je ne vais pas partir vainqueur car les stats ne sont pas avec moi, mais je me sens bien, je vais me donner à fond. Il y a un peu d'excitation et la possibilité de jouer un match qui peut rester gravé en moi toute ma vie.» (AFP)

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Tsonga, et pourquoi pas ?

Créé le 29/06/2011 à 09:12, modifié le 29/06/2011 à 09:22

C'est un épouvantail qui se dresse devant lui désormais sur le gazon du All England Club mais Jo-Wilfried Tsonga aura assurément sa chance, ce mercredi, en quart de finale du tournoi de Wimbledon. Face à un Roger Federer six fois sacré à Londres par le passé, le Manceau, dernier Français en lice sur le Majeur britannique, entend jouer sans complexe. Une attitude qui lui réussit ces dernières semaines.
Depuis ce troisième tour frustrant perdu à Roland-Garros devant le Suisse Stanislas Wawrinka, Jo-Wilfried Tsonga s'est refait un moral. La santé, pour la première fois depuis des années, l'intéressé l'a sans conteste retrouvée. Aussi tous les espoirs semblent permis aujourd'hui à celui qui excelle sur la surface verte - témoin son parcours au Queen's, récemment, où il n'a abdiqué qu'en finale face au favori des lieux, l'Ecossais Andy Murray.

Ce mercredi à Wimbledon, l'explosif Manceau a pourtant rendez-vous avec l'une des plus belles mains vertes du All England Club: Roger Federer, un habitué des honneurs londoniens qui a déjà triomphé six fois sur ce gazon par le passé. Alors que "Jo" ne jouera à cette occasion que son cinquième quart de finale majeur, le Bâlois, seize fois titré en Grand Chelem, n'a lui jamais buté avant cette marche depuis les Internationaux de France 2004 (soit 29 quarts de rang). C'est dire le défi qui s'impose au Sarthois.

En cinq précédents, Jo-Wilfried Tsonga n'a eu le dernier mot qu'une fois contre le Suisse. C'était il y a deux ans lors du Masters de Montréal (7-6, 1-6, 7-6). L'unique confrontation entre les deux hommes en Grand Chelem, à l'Open d'Australie 2010, s'est elle soldée par une victoire nette de l'actuel n°3 mondial (6-2, 6-3, 6-2). Un scénario également observé sur la terre de Rome, au printemps dernier, à l'occasion des dernières retrouvailles en date des deux joueurs (6-4, 6-2).

"C'est lui le meilleur"

Jo-Wilfried Tsonga le concède: "Les stats ne sont pas avec moi, mais elles sont faites pour évoluer." Et le seul rescapé tricolore de la quinzaine au lendemain de l'éviction de Marion Bartoli d'annoncer la couleur: "J'ai la possibilité de jouer un match qui restera gravé en moi. C'est ce genre de rencontres qui comptent vraiment à la fin d'une carrière. [...] Il va falloir le bousculer et lui montrer que pour me battre, il faut quand même jouer au tennis. Je vais essayer d'aller le chercher."

Pas question cependant de verser dans l'excès de confiance, le Manceau sachant pertinemment de quel bois est fait son adversaire. "Sur ce genre de surface, il est toujours aussi fort et capable de tout faire. Ça demande un peu moins de physique, un peu plus de main et de sens du jeu. Et dans ces domaines, c'est lui le meilleur." Avec un seul set abandonné au Bulgare Grigor Dimitrov lors de ses quatre matches précédents, Jo-Wilfried Tsonga table sur la fraîcheur pour réaliser l'exploit: "C'est génial d'arriver aussi frais en deuxième semaine. Tous les voyants sont au vert", s'enthousiasme-t-il. Alors pourquoi pas ?

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Tsonga élimine Federer à Wimbledon

29/06/2011 | Mise à jour : 17:54



TENNIS - Le Manceau a battu le Suisse en quart de finale sur le Central. Il retrouvera Novak Djokovic dans le dernier carré.

On croyait le sommet trop élevé. Battre Federer à Wimbledon représente un peu le même genre d'exploit que celui qu'avait réussi le Suisse contre Pete Sampras, détenteur du record de titres à Wimbledon (7), il y a tout juste dix ans en 8es de finale. Mais n'est pas Federer qui veut et Jo-Wilfried Tsonga ne semblait pas en mesure d'imiter «le Maître», qui disputait son 29e quart de finale consécutif en Grand Chelem. Du moins en début match…

Federer bien parti
En retard à l'allumage, Tsonga, breaké d'entrée devait courir après le score pendant tout le premier set. Ne parvenant pas à revenir sur Federer (3/6), il se trouvait dans une position d'autant plus délicate que ce dernier le surclassait dans le tie-break (3 points à 7). Or, jamais le Bâlois n'avait perdu un match en Grand Chelem après avoir perdu les deux premiers sets…

Une remontée inédite
Et pourtant, Tsonga avait le mérite de continuer à y croire, peut-être inspiré par la performance de Gilles Simon, qui avait réussi à remonter un handicap de deux manches contre Federer lors de l'Open d'Australie en début d'année (avant de perdre). Auteur du break dans le troisième jeu du troisième acte sur un passing qui retombait extérieur ligne, le Manceau conservait son avantage jusqu'au bout (6/4). Le quatrième set était la copie conforme du précédent sauf que Tsonga, davantage en confiance, frappait encore plus fort et jouait de mieux en mieux.

«Je ne sais pas comment j'ai fait»
Revenu à égalité (6/4), le Manceau donnait un coup supplémentaire sur la tête de Federer en réussissant le break d'entrée de cinquième set (1/0) ! Impressionnant de sérénité, Tsonga n'était jamais mis en danger sur son service. Même au moment de conclure il ne craquait pas (jeu blanc) et signait l'un des plus beaux exploits du sport français (6/4). «J'ai joué d'une manière incroyable. Je remettais tout dans le court aujourd'hui. C'est fou. Roger est le plus grand champion de notre sport. Je suis vraiment heureux de le battre sur gazon, sa surface favorite. Je ne sais pas comment j'ai fait pour revenir. J'ai juste joué de manière incroyable…» En demi-finales, il devra encore se surpasser pour battre Novak Djokovic, vainqueur de Bernard Tomic, qui même en proie aux doutes, reste plus expérimenté dans les grands rendez-vous…

Résultats des quarts de finale :
Djokovic (Ser, 2) - Tomic (Aus) 6/2 3/6 6/3 7/5
Tsonga (Fra, 12) - Federer (Sui, 3) 3/6 6/7 6/4 6/4 6/4


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Tsonga (presque) sans regret

par Cédric Callier, le 01-07-2011


Jo-Wilfried Tsonga n'a rien pu faire face à Novak Djokovic (Panoramic)

Face à un Novak Djokovic impressionnant, Jo-Wilfried Tsonga pourra nourrir quelques petits regrets même si le Serbe mérite amplement sa victoire, et la place de nouveau numéro 1 mondial qui accompagne son accession en finale de Wimbledon.

A force de flirter avec la place de numéro 1 mondial, Novak Djokovic devait bien finir un jour par s’asseoir sur le trône. Sa fantastique série de victoires du premier semestre le méritait. Et même Rafael Nadal s’était plus ou moins fait une raison. Il ne restait plus qu’à, comme le veut la formule. Et ce vendredi, face à Jo-Wilfried Tsonga, le Serbe a réalisé l’un de ses rêves au terme d’une impressionnante prestation. Bien plus, en tout cas, que celles qui avait produites depuis le début de ce Wimbledon dont il atteint la finale pour la première fois.

Tsonga avait pourtant bien démarré
Le match avait pourtant débuté idéalement pour le Français qui faisait preuve d’un froid réalisme pour breaker dès le premier jeu, et à sa première occasion, le Serbe (1-0). Derrière, le Manceau souffrait pour conserver son avantage, mais il y parvenait en sauvant une balle de break dans la foulée (2-0), puis encore deux autres pour mener 5-3. Surtout, Tsonga avait le mérite de remporter tous les points chauds, comme sur ce plongeon incroyable suivi d’une volée haute de revers pour remporter son service à 4-2. Alors invulnérable le Tricolore ? Il était permis de le croire lorsqu’il revenait de 0-40 à égalité lorsqu’il s’agissait de plier cette première manche sur son service. Las, derrière, il commettait une vilaine double-faute et Djokovic bondissait sur l’offrande pour débreaker à sa… septième occasion (5-5). D’équilibrée, la partie tournait alors nettement en faveur du Belgradois. Impérial dans le tie-break (6/7), remporté 7 points à 4, le futur numéro 1 mondial maintenait le pied sur l’accélérateur pour débuter le set suivant avec un break (0-1). Tsonga avait alors beau passer plus de 70% de premières balles, la qualité au retour de Djokovic le mettait au supplice. A tel point qu’en dépit d’une vitesse moyenne supérieure à 200km/h, le Serbe remportait un point sur deux derrière celles-ci, ce qui se traduisait inévitablement par un second break dans cette manche (1-4).

Deux balles de match égarées mais…
La tête sous l’eau, le Français ne pouvait pas rêver d’un improbable retour face à un adversaire qui ne lui laissait que des miettes sur son service (3 points perdus seulement sur son engagement dans ce deuxième set !). En 28 minutes chrono, l’affaire était donc entendue pour Djokovic (2/6). Et celle-ci prenait même une funeste tournure pour le Manceau lorsque, une paire de jeux plus tard (1-1), le Belgradois breakait de nouveau avec au passage un nouveau point d’anthologie où les deux hommes finissaient à terre. Sauf que cette fois, contrairement à celui du même type dans le premier set, le Serbe le remportait (1-2). Mais Tsonga ne lâchait rien mentalement et il revenait dans le match en égalisant à 4-4. Et même lorsque Djokovic breakait de nouveau pour servir pour le match à 6-5, le Français conservait la foi et arrachait le jeu décisif d’un coup de fusil énorme en coup droit (6-6). Un tie-break complètement fou, qui voyait le serbe rater deux balles de match avant de s’incliner à la 3e balle de set de son adversaire (7/6, 11 points à 9). Le début d’un nouveau match ? Pour cela, il aurait fallu que Tsonga ne démarre pas le set suivant avec un break dans la vue (0-3). Car derrière, même s’il évoluait peut-être un petit cran en-dessous de ce qu’il avait montré lors des deux premières heures de jeu, Djokovic ne laissait rien au hasard sur son service et jamais le Français n’allait pouvoir croire en un incroyable retour comme face à Roger Federer au tour précédent. En à peine plus de trois heures (7/6 6/2 6/ 76/3), le Serbe décrochait sa première finale à Wimbledon, et la place de numéro 1 mondial en bonus…

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Tsonga à Las Vegas

Tennis - ATP - FRA

Jo-Wilfried Tsonga, qui voyage toujours sans coach, partira dans deux semaines - et pour sept jours - à Las Vegas, dans le camp de base mis à disposition par son équipementier, pour préparer la saison sur dur. Il pourrait y travailler avec Gil Reyes et Darren Cahill, les anciens préparateur physique et entraîneur d'Andre Agassi, apprend-on ce samedi dans notre quotidien.

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Tsonga prend ses marques

Par Cédric Callier, 09-08-2011

Vainqueur en deux manches de Fabio Fognini, Jo-Wilfried Tsonga est le seul qualifié Tricolore de la première journée du Masters 1000 de Montréal étant donné les défaites de Jérémy Chardy et Adrian Mannarino.

Un sur trois. Tel est le ratio de succès français pour cette première journée du Masters 1000 de Montréal. Un bilan qu’il est permis de juger comme très médiocre puisque les deux vaincus du 1er tour, Jérémy Chardy et Adrian Mannarino, n’avaient pas hérité d’un tirage au sort extrêmement défavorable. Sauf que malheureusement, tous deux sont passés au travers. En particulier le premier nommé, surclassé par Ivan Dodig (6/3 6/4) sans parvenir à se procurer ne serait-ce qu’une seule balle de break. Totalement en panne au niveau du retour, Chardy était à peine plus fringuant sur sa mise en jeu avec un maigre 52% de premières balles que le Croate exploitait à merveille pour breaker juste ce qu’il faut, à savoir une fois par set. De son côté, Adrian Mannarino pourra s’en vouloir de n’avoir commencé son tournoi qu’au deuxième set. En effet, par charité chrétienne, il convient de vite oublier sa première manche, perdue très nettement (6/2) avec seulement deux petits points remportés sur le service d’un Alex Bogomolov Jr pourtant pas réputé pour être le plus fameux serveur du circuit. Toujours est-il que le second set, lui, était plus âprement disputé mais le dernier mot revenait à l’Américain dans le jeu décisif (7/6, 7 points à 4).

Tsonga et l’oreille cassée
Pour sauver la patrie du fanny, il ne restait donc que Jo-Wilfried Tsonga. Et mauvaise nouvelle, celui-ci n’était pas au meilleur de sa forme avec une infection à l’oreille, comme il l’expliquait après sa rencontre contre Fabio Fognini. «J'ai attrapé un rhume à cause de la climatisation et j'ai une oreille qui se bouche par intermittence. Cela nuit à mon équilibre et j'avais parfois de la difficulté avec mon placement sur le terrain...» Cela ne se voyait pas trop dans le premier set où le Manceau breakait d’entrée (2-0). Certes, au moment de conclure à 5-3 sur son service, il laissait l’Italien refaire son retard (5-4). Mais dans la foulée, il reprenait son avantage (6/4). La seconde manche confirmait cependant ses difficultés et Fognini faisait la course en tête (2-0). Sauf qu’au moment de revenir à un set partout, le Transalpin calait et concédait son break d’avance (5-5). L’affaire se terminait du coup sur un jeu décisif, qui tournait à la punition pour Fognini (7/6, 7 points à 0). Un succès solide donc, mais perfectible comme le reconnaissait Tsonga. «C'était un vrai match de reprise pour moi. Je n'ai repris l'entraînement sérieux que récemment et je n'ai pas très bien joué ce soir. Mais j'ai accompli le plus important, gagner. J’espère maintenant que mon oreille me laissera tranquille !» Il le faudra car son prochain adversaire se nomme Bernard Tomic, le très prometteur espoir australien.

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Tsonga sans coup férir



Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour le deuxième tour du tournoi Masters 1000 de Montréal en battant dans la nuit de lundi à mardi l'Italien Fabio Fognini. Le Français, tête de série N.13, s'est imposé en deux sets (6-4, 7-6 [7/0]). C'est le seul Français qualifié, puisque Jérémy Chardy a été éliminé par le Croate Ivan Dodig (6-3, 6-4), tout comme Adrian Mannarino, battu par l'Américain Alex Bogomolov Jr. (6-2, 7-6 [7/4]). Ce dernier jouera contre un autre Français au deuxième tour : Gaël Monfils. Quant à Tsonga, il jouera contre Bernard Tomic. L'Australien a battu le Taïwanais Yen-Hsun Lu en deux sets (7-6 [7-5], 6-3).

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Comme on se retrouve...



Après son exploit du côté de Wimbledon, Jo-Wilfried Tsonga croise une nouvelle fois Roger Federer, ce jeudi (pas avant 1h30, heure française), pour une place en quarts de finale à Montréal

Roger Federer est prévenu. «Les gars qui disent que je suis leur idole, moi, je m'en méfie, lance le Suisse dans L'Equipe du jour. Je sais ce que j'ai fait à Sampras à Wimbledon.» Et il sait aussi ce que Jo-Wilfried Tsonga lui a fait, bien sûr. Le 29 juin dernier, dans son jardin anglais, l'ex-numéro 1 mondial avait dû, on s'en souvient, rendre les armes après avoir mené deux manches à rien en quarts de finale.

Une première pour lui en Grand Chelem. Un revers cruel. Qui lui en rappelle un autre. «J'ai perdu deux matches (en six confrontations, ndlr) contre lui que je n'aurais jamais dû perdre. Le premier ici, en quarts de finale, en 2009, où je mène 5-1 dans la manche décisive (score final 7-6 [5], 1-6, 7-6 [3]), et le second à Londres, où je me suis fait avoir.»


«Avec Roger, on redescend sur terre»

Un résultat qui avait consolé le Manceau après un début de saison en demi-teinte. Un stage à Las Vegas dans les jambes - notamment -, et le 16e joueur mondial délivre deux matches solides face à Fabio Fognini (6-4, 7-6 [0]) et Bernard Tomic (6-3, 7-6 [5]) au Québec. De quoi le rassurer avant son rendez-vous avec le Suisse ?

«Avec Roger, on redescend sur terre. Ça reste le meilleur joueur de tous les temps» glisse-t-il. Un refrain connu ? Un adversaire qu'on ne présente plus et qui fait ce qu'il faut, sans plus, pour son entrée en lice contre le local Vasek Pospisil, 155e et invité par les organisateurs. Un adversaire qui n'oublie rien. «A Wimbledon, ç'a été service-coup droit tout le temps.» Une partition sans fausse note à base de cocktails explosifs. Le trentenaire a digéré. Et se sent prêt pour de nouveaux défis. Jo-Wilfried Tsonga est prévenu.

J.G.

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Tsonga remet ça

Tennis - ATP - Montréal

Six semaines après son exploit de Wimbledon, Jo-Wilfried Tsonga a une nouvelle fois éliminé Roger Federer (7-6 [3], 4-6, 6-1), cette fois-ci du côté de Montréal.


Pour la troisième fois de sa carrière, Jo-Wilfried Tsonga domine Roger Federer. (AFP)

Ca deviendrait presque une bonne habitude. Comme en 2009 dans ce même tournoi de Montréal et surtout comme à Wimbledon il y a six semaines, Jo-Wilfried Tsonga a dominé Roger Federer (7-6 [3], 4-6, 6-1). Sur la lancée de son exploit sur le gazon londonien - où il avait comblé un retard de deux manches - le Français a enchaîné les coups gagnants et parfaitement géré les tournants de la partie, à l'image du tie-break de la première manche. «Roger joue tellement bien qu'il force ses adversaires à élever leur niveau de jeu, a-t-il déclaré à l'issue de la partie. C'est ce que j'ai encore réussi aujourd'hui. J'ai décidé d'attaquer ce match en jouant de façon très offensive et cela a bien fonctionné.»

Un constat également valable pour le troisième set, où le 16e joueur mondial était sur son petit nuage. Devant un Centre Court conquis, Tsonga a donc une nouvelle fois mis à mal l'ancien numéro un mondial, qui va devoir rectifier le tir rapidement en vue de l'US Open. «De mes victoires contre Federer, c'est celle où j'ai le mieux joué. J'ai vraiment été bon, je me suis montré opportuniste, je n'ai pas laissé passer beaucoup d'occasions, j'ai su être agressif avant lui et c'est ce qui m'a permis de gagner», s'est réjoui JWT qui a sauvé une balle de premier set.

«Je suis bien physiquement et il y a encore beaucoup de temps avant le US Open.» Roger Federer

«Jo a très bien joué ce soir et il est visiblement confiant depuis quelques mois, a-t-il reconnu. Pour ma part, j'ai bien joué dans la première manche et j'aurais pu gagner ce match. Il a toutefois retrouvé ses moyens dans la troisième manche et méritait de gagner. Je suis quand même satisfait de mon jeu. Je suis bien physiquement et il y a encore beaucoup de temps avant le US Open.» Troisième tête d'affiche à tomber au Canada après Andy Murray et Rafael Nadal, Federer a tout de même laissé filer une belle occasion de retrouver la confiance. Son bourreau du soir, qui retrouvera Nicolas Almagro en quarts de finale vendredi, ne se fera pas prier pour continuer son beau parcours.
Rédaction

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Montréal: Tsonga s'offre encore Federer

Il commence à en faire une habitude. Un peu plus d'un mois après son chef d'oeuvre de Wimbledon, où le Français avait su remonter un handicap de deux sets à rien pour s'imposer à Roger Federer, Jo-Wilfried Tsonga a une nouvelle fois dominé le Suisse mercredi, au stade des 8e de finale du Masters 1 000 de Montréal. Le Tricolore l'emporte en trois sets (7-6 [3], 4-6, 6-1) au terme d'un nouveau match de très haut niveau pour s'offrir le droit d'affronter l'Espagnol Nicolas Almagro en quarts de finale.

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Montréal: Tsonga sur sa lancée

Le 13/08/2011 à 01:00 | Mis à jour le 13/08/2011 à 08:36



Jo-Wilfried Tsonga a dominé l'Espagnol Nicolas Almagro (6-4, 6-4) en quart de finale à Montréal. Il retrouvera Novak Djokovic en demi-finales.

Six semaines après Wimbledon, Jo-Wilfried Tsonga avait dominé jeudi soir Roger Federer à Montréal. Six semaines après le tournoi britannique, il retrouvera également Novak Djokovic en demi-finales. Le Français s'est qualifié sans trembler vendredi soir pour le dernier carré de l'Open du Canada, en prenant le dessus sur l'Espagnol Nicolas Almagro (6-4, 6-4). Un adversaire coriace, tombeur de Richard Gasquet en huitième, mais qui a visiblement du mal à trouver les armes pour contrer le Manceau. Tsonga a en effet enlevé sa cinquième victoire en autant de rencontres face à Almagro. Pour cela, il s'est avant tout appuyé sur son service (10 aces, 70% de points remportés sur son premier service).

«J'étais un peu fatigué»

Le joueur tricolore est également parvenu à élever son niveau de jeu lors des points importants, sauvant notamment trois balles de break alors qu'il servait pour le match après avoir pris le service adverse à 4-4 dans la seconde manche. «J'étais un peu fatigué, a-t-il reconnu. Le match contre Federer m'a pompé beaucoup d'énergie et mon niveau d'énergie était bas. Je me suis donc concentré sur certains jeux de retour et sur mon service. Ne pas jouer à fond tous les jeux, c'était une manière pour moi de m'économiser.»

Mais Tsonga ne devra s'économiser sur aucun point en demi-finale, puisqu'il voit s'avancer Novak Djokovic, comme à Wimbledon. Le n°1 mondial n'a eu aucun mal à faire chuter Gaël Monfils dans la nuit de vendredi à samedi. «A Wimbledon, j'avais bien joué contre Novak mais il avait montré pourquoi il est un si grand joueur», a humblement indiqué Tsonga. Il faudra donc en faire plus qu'il y a six semaines pour espérer entrer en finale.

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Montréal: Tsonga sait à quoi s'attendre

13/08/2011 - 11:13 - Mis à jour le 13/08/2011 - 11:21



Jo-Wilfried Tsonga retrouve Novak Djokovic en demi-finales du tournoi de Montréal. Quelques semaines après leur confrontation à Wimbledon, le Manceau est en pleine confiance mais connaît la difficulté de sa mission. "Il n'y en a qu'un qui survole tout, c'est Novak", avoue-t-il.

Le train "Djoko" semble filer à grande vitesse vers son 9e titre de la saison. Rafael Nadal (N.2), Roger Federer (N.3) et Andy Murray (N.4) ne sont plus là pour tenter de l'arrêter. Gaël Monfils n'a rien pu faire. Jo-Wilfried Tsonga va à son tour essayer de le faire dérailler. Après sa nouvelle "perf" face à Roger Federer, les voyants semblent au vert. Le Manceau pratique son meilleur tennis et a répété les performances de premier plan face aux meilleurs joueurs mondiaux ces derniers mois. "Il a élevé son niveau de jeu. Il peut jouer sur toutes les surfaces. Il sert très bien. Et quand il sert bien, il peut battre n'importe qui", lui rend hommage Novak Djokovic.

Régulier au service, plus solide en revers et au top mentalement, le Manceau arrive en effet en pleine confiance. Mais si depuis le tournoi du Queen's son niveau est digne du Top 10, voire du Top 5 mondial, JWT se retrouve face à un immense défi en demi-finales du Masters de Montréal. Car Djoko, 51 victoires au compteur cette saison, est hors-classe : "Il n'y en a qu'un qui survole tout, c'est Novak", avoue Tsonga. Gaël Monfils, qui en a fait les frais vendredi, peut en témoigner (6-2, 6-1). "C'est le meilleur Novak que j'ai rencontré, a constaté Monfils. Il était bien trop fort pour moi. "

Le souvenir de Wimbledon

Pour faire trembler le nouveau N.1 mondial, Tsonga sait qu'il devra signer le match parfait. Or, le Français s'est dit fatigué après sa victoire contre Nicolas Almagro (6-4, 6-4) : "Le match contre Federer m'a pompé beaucoup d'énergie et mon niveau d'énergie était bas", reconnait-il. "Mon jeu requiert beaucoup d'énergie. Je pourrais comparer ça à un puncheur en boxe par opposition à un boxeur qui frappe plus en finesse." S'il manque de jus, le "puncheur sarthois" aura des difficultés pour trouver une faille dans la garde de Djokovic. Tsonga le sait bien. Car s'il présente un bilan positif face au Serbe (5 victoires pour 3 défaites), il a déjà goûté au Djoko version 2011.

Sur le gazon de Wimbledon, "Nole", qui a livré son meilleur match du tournoi face à Monfils, avait déjà imposé sa loi et l'avait emporté en quatre sets 7-6 (7/4), 6-2, 6-7 (9/11), 6-3. "C'était un match très serré, très intense et très important pour nous deux", se souvient Djokovic, qui s'était assuré de monter au premier rang mondial du classement ATP avec cette victoire. Tsonga n'a pas oublié mais il ne garde pas forcément les mêmes souvenirs. Plus que la bataille, c'est le sentiment d'impuissance qui prédomine dans son esprit en se remémorant cette demi-finale : "A Wimbledon, j'avais bien joué contre Novak mais il avait montré pourquoi il est un si grand joueur". Le Sarthois connaît sa mission. Pour le Tsonga estival, elle n'est pas impossible, même si cela y ressemble un peu.

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Montréal: Tsonga manque de bras

Le 14/08/2011 à 03:30 | Mis à jour le 14/08/2011 à 09:17



Blessé au bras droit, Jo-Wilfried Tsonga a dû abandonner en demi-finale du tournoi de Montréal alors qu'il était mené par Novak Djokovic (6-4, 3-0).

Battre Novak Djokovic cette saison est devenu mission quasi impossible. Alors avec un bras (droit) meurtri, ce but devient carrément inatteignable. Jo-Wilfried Tsonga s'est rendu à cette évidence dans la nuit de samedi à dimanche. Dominé dans le jeu (6-4, 3-0) et affaibli physiquement, le Manceau a été contraint à l'abandon dans le deuxième set de la demi-finale qui l'opposait au numéro un mondial, à Montréal. «Je n'ai pas la prétention de battre Novak avec un seul bras. Il était plus prudent pour moi d'arrêter», a reconnu Tsonga, tombeur de Roger Federer cette semaine. Le joueur tricolore n'est toutefois pas anxieux quant à sa blessure, qui ne devrait pas l'éloigner des courts très longtemps. «J'ai beaucoup joué en simple et en double cette semaine, et mon bras était très fatigué, a-t-il expliqué. Heureusement, les examens n'ont révélé aucune déchirure, juste une contracture, et je ne suis pas inquiet pour la suite de la saison.»

Avant l'abandon du Français, Novak Djokovic avait pris en main la rencontre, jouant à son aise contre un adversaire fébrile (16 fautes directes de Tsonga dans le premier set). Le Serbe aura donc l'occasion dimanche soir en finale de compléter sa collection de titres en 2011. S'il l'emporte face à l'Américain Mardy Fish, tombeur de Janko Tipsarevic (6-3, 6-4), le vainqueur de Wimbledon soulèverait son neuvième trophée de la saison, son cinquième en Masters 1000, un record dans cette catégorie de tournoi. «Cela aurait une signification pour moi, parce que cela n'a jamais été fait auparavant, a affirmé le Serbe. J'ai déjà remporté ce tournoi (en 2007), j'aime jouer à Montréal. Je m'améliore de match en match, et je vais devais devoir encore élever mon niveau de jeu en finale si je veux l'emporter. Si je retourne aussi bien que je l'ai fait lors des deux derniers matchs, j'aurai de bonnes chances.»

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Tsonga abandonne !

Par Aurélien Billot, 14-08-2011



Touché au bras, Jo-Wilfried Tsonga a abandonné lors de sa demi-finale contre Novak Djokovic au Masters 1000 de Montréal. En finale, le Serbe affrontera Mardy Fish.

Cette fois, la marche était trop haute pour Jo-Wilfried Tsonga. Deux jours après son succès sur Roger Federer, le Manceau n’a pas été en mesure d’enrayer la machine à gagner (52 victoires cette saison pour une défaite !) Novak Djokovic en demi-finales du Masters 1000 de Montréal. La faute au Serbe, encore d’une solidité sans faille samedi soir. Mais aussi en raison d’une contracture au bras droit, qui l’a contraint à l’abandon dans le deuxième set alors que le score était de 4/6 0/3 en sa défaveur (56 minutes de jeu). Un retrait prématuré accompagné… par les sifflets du public canadien. «J’ai mal au biceps, ça fait 2-3 jours déjà. On a fait des ultrasons et je n’ai pas de déchirure. J’ai joué beaucoup de matches cette semaine, en simple et en double (Ndlr : associé à Stanislas Wawrinka, il a atteint les quarts de finale du tableau de doubles), je vais devoir recevoir des traitements, prendre des anti-inflammatoires et reposer mon bras. Concernant les sifflets du public, la foule fait juste dire qu’elle a aimé le spectacle. Elle était déçue, elle en voulait plus, c’est bon signe !», a commenté «Jo» après la rencontre.

Frustrée par une fin en eau de boudin, la foule de l’Uniprix Stadium aura tout de même assisté à un spectacle de qualité dans la première manche, où les deux hommes se sont rendus coup pour coup jusqu’à quatre jeux partout. Breaké au pire moment possible suite à une volée amortie dans le filet (4/5), Tsonga a ensuite lâché prise face à un Djokovic injouable sur son service (14 points gagnés sur 15 derrière sa première balle dans le premier set, aucune balle de break concédée dans toute la partie). Breaké d’entrée de deuxième manche (0/2), le Français a ensuite demandé l’intervention du kiné au changement de côté. Et après quelques minutes de discussions avec celui-ci, il a décidé de se retirer. Pour la 9e fois de la saison, c’est donc Djokovic qui se retrouvera en finale dimanche. Il y briguera un… 9e titre et un 5e Masters 1000. En cas de succès face à Mardy Fish, il deviendrait d’ailleurs le premier joueur à remporter cinq Masters 1000 dans la même saison.

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Tsonga dans le Top 10

15/08 10h24 - Tennis

Demi-finaliste à Montréal, Jo-Wilfried Tsonga effectue une jolie progression dans le classement ATP en passant de la 16e à la 10e place. Gaël Monfils rétrograde d’un rang (8e), doublé par Mardy Fish, dans un classement toujours dominé par Novak Djokovic. Gilles Simon rétrograde d’une position (12e), talonné par Richard Gasquet (13e). La plus grosse chute dans les 100 premiers concerne Jérémy Chardy (-26 à la 87e place), quarts de finaliste à la même époque à Toronto.

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Tsonga a géré

Tennis - ATP - Cincinnati

Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour le deuxième tour mardi à Cincinnati en dominant le Croate Marin Cilic (6-3, 6-4).


Jo-Wilfried Tsonga a bien enchaîné. (REUT)

Quelques jours seulement après son abandon en demi-finales à Montréal face à Novak Djokovic, Jo-Wilfried Tsonga a bien géré l'enchaînement à Cincinnati. Le 10e joueur mondial a en effet évté le piège Marin Cilic de manière convaincante (6-3, 6-4) afin de se qualifier pour le deuxième tour.

Les deux joueurs ont eu du mal à se départager dans le début du match mais la marge de manoeuvre était bien du côté français. A 4-3, il a sapé une première fois le moral adverse avec un passing de revers à une main court-croisé (0-30) avant de s'octroyer une balle de break sur un passing de coup droit le long de la ligne en bout de course. L'affaire a été bouclée pour de bon dès le début du deuxième set avec un break (2-1) qui a achevé les dernières velléités de résistance du Croate, dont le manque de percussion - service excepté - et le jeu de jambes maladroit restent de vraies limites à sa progression.

Tsonga jouera désormais contre l'Américain Alex Bogomolov pour ce qui devrait normalement être un tour de chauffe. A noter qu'il n'a pas semblé se ressentir de la contracture au bras droit qui avait gâché la fin de son match contre Djokovic, même si on a pu apercevoir un bandage sur le bras en question. Pour lui, tout continue donc de rouler.

C. B.

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