Tsonga n'y arrive plus

Le 27/04/2011 à 18:51

Jo-Wilfried Tsonga subit une nouvelle défaite (6-2, 7-6) contre Pablo Cuevas. Sans entraîneur, le Français se cherche...

Centralito, Tsongalito... Depuis quelques semaines, Jo-Wilfried Tsonga se cherche et sur le centralito d'Estoril, il se retrouve bien dépourvu avec une défaite d'entrée (6-2, 7-6 [0] en 1h17') contre Pablo Cuevas qui retrouvera Thomaz Bellucci en quart. Sans entraîneur depuis début avril, le Français connaît de grandes difficultés à mettre son jeu en place. Son premier match au Portugal illustre ses problèmes. Lors des douze premières minutes, il ne voit pas le jour (0-4) et ne marque que deux points !

Dans la deuxième manche, il se reprend et mène 5-2, mais ce n'est qu'un feu de paille. Le tie-break tourne à la leçon pour un serveur de sa dimension avec sept points à zéro ! Sur une surface comme la terre battue, son manque de confiance se fait criant et son inconstance se paie cash. Dans ce contexte, une aide extérieure n'est peut-être pas de trop...

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Tsonga s'arrête déjà

27/04/2011 - 12:19 - Mis à jour le 27/04/2011 - 23:53

Jo-Wlifried Tsonga a été éliminé par l'Uruguayen Pablo Cuevas au 2e tour du tournoi d'Estoril. Le Français s'est incliné en deux manches (1-6, 6-7). Robin Söderling a eu besoin de trois sets (6-1, 6-7, 6-1) pour éliminer Jérémy Chardy. Le Suédois retrouvera Juan Martin del Potro au prochain tour.

Jo-Wilfried Tsonga n'a pas fait honneur à sa wild card. Sans gloire et en 78 minutes, le Français a été éliminé dès le 2e tour du tournoi d'Estoril. Opposé à Pablo Cuevas sur le "Centralito", Tsonga, qui n'a toujours pas retrouvé d'entraîneur, a été battu en deux manches (2-6, 6-7 (0/7 !)) par le modeste Uruguayen, demi-finaliste à Houston au début du mois.

"Les conditions étaient parfaites, mais mon adversaire a bien joué, moi non", a déclaré le Manceau à l'issue du match. "Je n'ai pas de regrets mon objectif est toujours de gagner des grands tournois et un titre du Grand Chelem (...) Je vais travailler dur et sérieusement en vue du tournoi de Madrid". Au prochain tour, Cuevas, qui n'a concédé que dix points sur son service, sera opposé à Thomaz Bellucci. Les deux hommes ne se sont jamais affrontés. Au terme de trois sets disputés (6-3, 5/7, 7/5) et d'un combat âpre de 3 heures, le Brésilien s'est défait, de son côté, du Français Edouard Roger-Vasselin. Un autre Tricolore a quitté la terre battue portugaise. Opposé à la tête de série n°1 du tournoi, Jérémy Chardy s'est bien battu mais n'est pas parvenu à dominer Robin Söderling.

Vainqueur en trois manches (6-1, 6-7 (4/7), 6-1), le Suédois affrontera Juan Martin Del Potro en quart de finale. Face au Colombien Alejandro Falla, l'Argentin n'a pas fait de détails (6-2, 6-1 en 71 minutes). Dans le tableau dames, Mathilde Johansson a été stoppée par la Russe Kleybanova (7-5, 3-6, 2-6). Dernier Tricolore en lice au Portugal, Gilles Simon tentera de faire mieux jeudi, contre l'Argentin Carlos Berlocq.

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Tsonga en danger ce soir

E.S. | RMC.fr | 01/05/2011

Jo-Wilfried Tsonga paie sa chute progressive au classement ATP. Non protégé au Masters 1000 de Madrid, le Français a hérité au premier tour de Nicolas Almagro, fraîchement intronisé Top 10. L'affiche est tellement belle que les organisateurs en ont fait le match vedette en session nocturne, pas avant 18 heures. Le Manceau, toujours sans coach, a dominé deux fois l'Espagnol l'an dernier sur terre battue mais la confiance a, semble-t-il, changé de camp. Dans le tableau féminin, Marion Bartoli et Aravane Rezaï disputent leur premier tour ce dimanche face à des joueuses issues des qualifications.

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Tsonga essore Almagro

Le 01/05/2011 à 19:38 | Mis à jour le 01/05/2011 à 19:47


Jo-Wilfried Tsonga n'a connu aucune difficulté au premier tour. (AFP)

Jo-Wilfried Tsonga n'a connu aucune difficulté pour se débarasser de Nicolas Almagro, pourtant tête de série n°10, au premier tour du tournoi de Madrid, 6-1, 6-3. Ce dimanche, le Français, très solide en première balle (26 points gagnés sur 30), n'a eu que deux balles de break contre lui et les a sauvées tous les deux.

Il s'agit de sa quatrième victoire en quatre parties contre l'Espagnol. Ce succès face au dixième mondial, qu'il avait déjà battu sur terre battue en 2010 (à Barcelone et Monte Carlo), lui permet de se rassurer après plusieurs semaines difficiles et notamment une défaite dès le premier tour à Estoril la semaine dernière. En seizièmes de finales, Tsonga afftontera le vainqueur d'un duel entre le Japonais Kei Nishikori et un qualifié.

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Tsonga se qualifie sans forcer à Madrid

03/05/11 17h24

Jo-Wilfried Tsonga a joué à sa main pour écarter mardi le qualifié espagnol Pere Riba 6-4, 6-2, et gagner son ticket pour les 8e de finale du Masters 1000 de Madrid.

Tsonga ne s'est pas montré aussi resplendissant que dimanche, lors de sa belle victoire en ouverture face à l'Espagnol Nicolas Almagro, mais il n'en avait pas vraiment besoin face au 76e mondial.

Après un premier jeu de service perdu alors qu'il avait breaké d'entrée, le Français n'a plus jamais été inquiété par Riba, qui n'avait pas les armes pour lutter d'égal à égal.

Le premier set de Tsonga a été entaché de 14 fautes directes, mais un autre break à 2-1 a suffi au Manceau, qui a pu dicter les échanges à sa guise.

Dans la deuxième manche, le désormais N.4 français s'est attaché à resserrer le jeu (7 fautes directes), et a réussi à conclure dès sa première balle de match d'un remarquable passing de coup droit.

Tsonga devrait normalement retrouver en 8e de finale le Suédois Robin Söderling, un joueur qu'il n'a jamais battu en quatre tentatives, mais qui n'est pas arrivé à Madrid au meilleur de sa forme.

En quart de finale, c'est ensuite l'ombre du Suisse Roger Federer, N.3 mondial, qui se profile. Un bon résultat à Madrid, où il avait abandonné dès le 1er tour l'an passé (lombalgie) permettrait à Tsonga de récupérer les points perdus après ses résultats décevants à Miami, Monte-Carlo et Estoril. Il a perdu quatre places (22e) au classement ATP publié lundi, quittant le Top 20 pour la première fois depuis janvier 2008 et sa place de finaliste à l'Open d'Australie.

Tsonga n'aura ensuite aucun point à défendre après Wimbledon et jusqu'en octobre, une blessure au genou l'ayant écarté des courts pendant trois mois à la même période l'an passé. (afp/chds)

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Rome 2011: Tsonga au deuxième tour

Lundi 09 Mai 2011, 23:54

Joli résultat de Jo-Wilfried Tsonga qui s'est qualifié, il y a quelques instants, pour le deuxième tour de l'Internazionali BNL d'Italia 2011 à Rome (Terre battue, Extérieur, Italie). Opposé au Chypriote Marcos Baghdatis sur le Stadio Nicola Pietrangeli, le Français l'a emporté en deux sets (6/3, 6/2). Au tour suivant, il affrontera donc Roger Federer pour tenter de rallier le troisième tour.

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Tsonga connaît les faiblesses de Federer

10/05/2011 - 19:56 - Mis à jour le 10/05/2011 - 20:27

Jo-Wilfried Tsonga affronte Roger Federer pour la cinquième fois de sa carrière, au 2e tour du Masters 1000 de Rome, mercredi. Le Français l'a battu une fois, à Montreal en 2009. C'est l'occasion pour les deux joueurs d'élever leur niveau de jeu. Le vainqueur jouera Gasquet.

C'est le moment où jamais. Roger Federer vient de vivre quelques matches accrochés sur terre battue, notamment face à Feliciano Lopez à Madrid (victoire 7-6, 6-7, 7-6), à Monte-Carlo face à Jürgen Melzer (défaite 4-6, 4-6) et Jo-Wilfried Tsonga est à la recherche d'un gros résultat. Au 2e tour du tournoi de Rome, le Français veut croire en ses chances de faire chuter celui qui reste un épouvantail malgré l'émergence du combat Nadal-Djokovic au sommet du classement ATP.

Tsonga parle d'ailleurs de son adversaire avec simplicité : pour battre Federer, "il faut mettre les bons ingrédients et bien les mixer". "Il joue toujours aussi bien, c'est juste que les deux autres (Djokovic et Nadal) sont meilleurs", estime Tsonga. Consciencieux contre Baghdatis lundi soir très tard, le 18e mondial est persuadé de connaître la tactique à suivre : "On connaît sa faiblesse. Il a un énorme coup droit, mais il n'aime pas vraiment courir. Ce n'est pas qu'il n'aime pas, disons que ça l'agace, il préfère diriger le jeu. Le jeu, ça va être de déstabiliser son revers".

" Ce n'est pas le match le plus facile pour commencer "
Dis comme ça, cela a presque l'air facile. Roger Federer, qui a souffert face au jeu agressif de Feliciano Lopez, devra se mobiliser rapidement pour ne pas se laisser bousculer: "Ce n'est pas le match le plus facile pour commencer le tournoi, on espère toujours éviter d'affronter des joueurs comme ça pour son entrée en lice".

"J'ai voyagé dimanche, hier (lundi) j'ai fait un tour en ville, c'est bien de jouer mercredi pour avoir le temps de récupérer", raconte le N.3 mondial qui estime que Tsonga a le potentiel pour briller sur ocre. "Il est plus à l'aise sur gazon ou surface rapide, mais il reste dangereux sur terre battue, dit-il. Il a du punch, l'aisance physique pour bouger sur le court, et il est chaud très vite. Ça va être un match très excitant. Je me demande comment on va se jouer, avec les glissades et tout ça." Gasquet aussi défend les qualités de son ami. "Jo, on a dit qu'il n'est pas terrien, mais moi, depuis tout jeune, je l'ai toujours vu bien jouer sur terre. C'est une fausse image, il court bien, il est rapide: il a le même niveau qu'ailleurs". Pourquoi fait-on parler Gasquet ici ? Parce qu'il jouera le vainqueur au 3e tour !

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Tsonga bute sur Federer

Le 11/05/2011 à 21:09 | Mis à jour le 11/05/2011 à 23:55

Jo-Wilfried Tsonga a été dominé ce mercredi par le Suisse Roger Federer au deuxième tour du tournoi de Rome (6-4, 6-2).

Après un tournoi de Madrid intéressant, et un premier tour à Rome convainquant face à Baghdatis, Jo-Wilfried Tsonga pouvait espérer secouer le maître Federer ce mercredi. Mais le Suisse, qui avait fait trembler Nadal dans la capitale espagnole la semaine dernière, monte lui aussi en régime. Et a rappelé que, même si le Majorquin et Novak Djokovic se situent actuellement sur une autre planète, il faudra encore compter sur lui sur terre cette saison. Federer s'est ainsi sereinement imposé (6-4, 6-2) face au Français dans une rencontre qu'il a maîtrisée du début à la fin.

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Tsonga, une entrée en douceur

Le 22/05/2011 à 16:22 | Mis à jour le 22/05/2011 à 18:54

Serein et tranquille, Jo-Wilfried Tsonga domine (6-3, 6-2, 6-2) Jan Hajek et se qualifie pour le deuxième tour.

C'est un bon petit tour à prendre. Lors d'un tournoi du Grand Chelem, une victoire (6-3, 6-2, 6-2) se récolte sans arrière-pensée. Face à Jan Hajek, Jo-Wilfried Tsonga est presque sur pilote automatique. Pendant 1h58', il roule sur l'autoroute avec un seul danger, l'endormissement. Le Tchèque ne possède pas les armes pour l'inquiéter avec son jeu à plat sans grand coup fort. Que peut craindre le Manceau ? «C'est tout simplement de s'énerver après les conditions ou après quelques petites erreurs et finalement de perdre sa concentration et de laisser beaucoup de plumes sur le terrain. » En homme d'expérience, il garde toutes ses plumes par grand vent...

Plus puissant, plus véloce et plus à l'aise sur terre, le 18e mondial prend rapidement la mesure du 121e mondial. Avec un break d'entrée dans chaque set, il ne se laisse pas gagner par une quelconque crispation sur le central. En bon élève, il livre une copie propre avec une attitude irréprochable, son chantier actuellement. Il ne s'énerve pas contre le vent qui tourbillonne. Il ne se frustre pas à la moindre faute directe (33 points gagnants pour 21 fautes directes). Il montre le poing à bon escient pour réveiller le public et envoyer un petit message à son adversaire. « J'étais décontracté, j'essaie de beaucoup travailler sur mon attitude et sur ma façon de voir le tennis et de jouer, explique JWT qui va débriefer lui-même son match dès lundi en regardant la vidéo. Je suis sur un mode de fonctionnement où je tente de relativiser, de prendre du plaisir et de rester concentré sur les choses essentielles pour gagner. »

Sans être brillant, il la joue sobre et efficace. Il n'en fait pas trop et garde son énergie pour la suite face à Florent Serra ou Igor Andreev. « Je n'ai pas joué un grand tennis, mais c'était pas mal par rapport aux conditions. Je ne suis jamais entré aussi décontracté, savoure le 18e mondial. C'est dans mes objectifs de relativiser tous ces événements et de jouer juste mon meilleur tennis. » Il s'appuie sur ses armes majeures, le coup droit et le service (8 aces, 59% de premières balles), pour enfoncer Jan Hajek (26 points gagnants, 28 fautes directes). Fidèle à son désir d'aller vers l'avant, il n'hésite pas à venir finir au filet. Il note juste un petit manque d'agressivité à la relance. Bien sûr, ce premier tour n'envoie pas beaucoup d'informations. Sauf une : le résultat. Et en Grand Chelem plus qu'ailleurs, ce n'est pas rien.

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Jo comme à la maison

dimanche 22 mai 2011 par Alexandre Juillard

2003, Jo n'a pas encore soufflé ses 18 bougies. Il est déjà l'une des terreurs de sa génération lorsqu'il emménage au Centre National d'Entraînement. C'est dans la chambre 125 qu'il pose ses affaires. Rapidement et pour se sentir chez lui, il personnalise ses murs : il accroche une photo des Blacks Panters, Tommie Smith et John Carlos, le poing levé sur le podium du 200 mètre des Jeux Olympiques de Mexico. Mais aussi une feuille blanche sur laquelle il a écrit : "accepter l'inacceptable". Toute une philosophie. Son voisin de la chambre 121 est une vieille connaissance : Gilles Simon. "Ils se retrouvaient en cachette dans la chambre de Gilles pour faire des parties endiablées de play station, se souvient Lionel Faugère, le directeur du CNE. C'est peut-être la seule petite entorse que Jo a fait au règlement, car sinon il ne nous a jamais posé de problèmes."

Jo est une force tranquille, un jeune joueur ambitieux, persuadé qu'un jour, il fera une belle carrière. En 2003, à son arrivée, il intègre le groupe d'entraînement d'Olivier Soulés avec Edouard Roger -Vasselin et Nicolas Mahut. "Jo est arrivé avec un an d'avance au CNE, se souvient Olivier Soulès. Il avait des objectifs élevés et un double projet : devenir champion du monde juniors et progresser dans son jeu. C'était déjà un monstre physique. Sur 10 mètres, il était capable de mettre cinq mètres à tout le monde. Il lui arrivait d'être limite plus ambitieux que nous. Si on prévoyait de jouer des Futurs, il nous demandait de faire des Challengers."

"Ce n'était pas une grande gueule, il était même assez réservé mais il en imposait physiquement"

Sa saison 2003 répond à presque toutes ses attentes puisqu'il remporte l'US Open Juniors et termine l'année numéro 2 mondial Juniors. Ses entraîneurs sont persuadés qu'ils tiennent là une pépite qui va rapidement faire parler d'elle sur le circuit ATP. "Jo était un leader, affirme Jean-Claude Massias, alors DTN. Ce n'était pas une grande gueule, il était même assez réservé mais il en imposait physiquement. Il était très respecté par les autres joueurs."

En 2004, Jo qui vient de changer d'entraîneur (Eric Winogradsky remplace Olivier Soulès) commence la saison sur les chapeaux de roue et remporte deux challengers et un Futur. Pas mal pour un joueur de 19 ans. Mais sa progression s'arrête nette lorsqu'il est terrassé, en plein entraînement pas une hernie discale. C'est le début d'une série noire de blessures. Même arrêté, il passe toujours pas mal de temps au CNE. Sous la houlette de Winogradsky, Tsonga se refait une santé et finit par percer au plus haut niveau.

Aujourd'hui, huit ans après y être entré, Jo continue de venir s'entraîner au CNE à Roland-Garros. Le stade est un peu comme une seconde maison pour lui. Il en connaît chaque recoin. La terre battue n'est peut-être pas sa surface de prédilection, mais il n'y est pas allergique non plus. Question de formation. "Moi, je pense qu'il est capable de gagner Roland Garros, affirme Jean-Claude Massias. Ça serait un exploit, c'est vrai, car le niveau est très élevé, mais un exploit est toujours possible. Regardez Yannick Noah en 1983. C'était un attaquant et il a réussi à le gagner." Et comme Jo, lui aussi jouait à la maison.

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Tsonga fait le boulot

Le 25/05/2011 à 20:27 | Mis à jour le 25/05/2011 à 20:46

Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié mercredi pour le troisième tour de Roland-Garros. Le Manceau, tête de série n°17, a battu le Russe Igor Andreev (6-3, 7-6(4), 6-3).

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Tsonga dynamite Andreev



mercredi 25 mai 2011 par Guillaume Baraise

Un jeu blanc, deux enchaînement service-volée et un ace sur deuxième balle pour conclure. Jo-Wilfried Tsonga (n°17) a parachevé de la plus belle des façons sa prestation face à Igor Andreev. C'est presque un sans-faute qu'a réussi le grand "Jo", en fin de soirée, sur le court Suzanne-Lenglen. Devant un public conquis en cette journée des jeunes licenciés de la FFT. La danse des pouces, soleil couchant, a eu de l'allure !

Ce match de frappeurs, Tsonga l'a maîtrisé en faisant preuve de plus d'audace, de fougue et d'envie qu'Andreev, classé seulement 92e mondial mais réputé redoutable sur terre battue avec son terrifiant coup droit lifté. Un break en tout début de match a suffi pour le premier set. Un tie-break de feu, avec deux énormes premières balles pour conclure, a fait la différence au deuxième. Dans la troisième manche, Andreev a cédé son service à 4-3, sur un jeu franchement raté. Tsonga ne pouvait pas gâcher une telle opportunité.

Habillé aux couleurs de Roland-Garros, "Jo" se sent comme un poisson dans l'eau pour ce tournoi 2011, si l'on en juge par ses deux premiers tours parfaitement maîtrisés. Mais la suite du programme s'annonce compliqué. Ce sera un menu suisse. D'abord Stanislas Wawrinka (n°14), puis sans doute Roger Federer (n°3) en huitièmes. Avec sa foi et un physique visiblement au top, le Manceau peut créer l'exploit. Même sans coach.

Ce mercredi a en tout cas souri aux chefs de file du tennis français, avec les qualifications de Marion Bartoli, Richard Gasquet et Gaël Monfils. Vivement la suite...

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Tsonga, la panne d'essence

vendredi 27 mai 2011 par Guillaume Baraise



En début de saison, pour expliquer son renoncement au premier tour de Coupe Davis face à l'Autriche, Jo-Wilfried Tsonga avait évoqué son problème de hernie inguinale. "Je ne peux pas me permettre d'avoir mal au bout de deux sets et de ne plus pouvoir courir. Je ne veux donc pas prendre le risque pour l'équipe et les couleurs de mon pays." A travers cette déclaration, on avait compris l'étendue du problème : l'autonomie physique de "Jo" ne dépasse pas trois heures. Embêtant en Grand Chelem…

Quelques semaines plus tard, la phrase prend tout son sens. Face à Stanislas Wawrinka, tête de série n°14, le grand "Jo" a pratiqué un tennis de feu pendant plus de 2h30. Devant un public conquis, et notamment le basketteur Tony Parker, bien installé au premier rang de la tribune présidentielle, Tsonga a déballé tout son arsenal de coups offensifs. Services, coups droits, volées, smashs et même amorties, ce fut un vrai bonheur. Dépassé, le Suisse a fracassé sa raquette de rage après avoir cédé son service au cœur du troisième set. Le score était alors de deux sets à rien et 4-1 en faveur du Français.

Et puis "Jo" a un peu relâché son emprise. Et "Stan" a frappé un passing de revers extraordinaire, le long de la ligne, pour débreaker. Le finaliste de l'Open d'Australie 2008 a bien essayé de plonger sur cette balle impossible, en vain. Il a chuté et s'est relevé grimaçant, maculé de terre battue. Le match a alors changé d'âme. Car le punch de Tsonga s'est peu à peu éteint. Pourtant, il s'est approché à deux points de la victoire, quand il a mené 5-4 dans le tie-break. Mais une faute en revers, un bon service adverse et un coup droit dans le filet ont condamné ses espoirs.

Grimaces et étirements
Même s'il n'a pas fait appel au kiné, "Jo" est alors sorti du court pour se rendre aux vestiaires. Sans doute pas pour aller aux toilettes. La bête blessée a vite cédé le quatrième set 6/2, avant de s'offrir une nouvelle pause en dehors du court, guère encourageante... Quelques grimaces, des étirements et des ajustements imprécis n'ont fait que renforcer l'évidence de sa souffrance physique. Bien sûr, à Roland-Garros, chez lui, devant son public, dans un cinquième set, Tsonga a tout donné. En vain…

Pour écourter les échanges, "Jo" a même pratiqué le service-volée à outrance. Mais face à un joueur de la trempe de Wawrinka, comment espérer faire un break ? A 4-3 pour le Suisse, le Français a même évité de s'asseoir au changement de côté. Des crampes, peut-être. Le break est tombé avec une logique implacable.

Peter Lundgren, le coach de Wawrinka, était bien le seul à exulter dans les tribunes quand son élève a conclu le match d'un coup droit gagnant, à sa troisième balle de match. Au courage, porté par 14 000 spectateurs, Tsonga a pourtant eu une balle de débreak. Mais pour la première fois de sa carrière, le Français a perdu un match après avoir gagné les deux premières manches. Cruel constat. "Je suis très déçu, je ne pensais pas qu'il reviendrait comme ça, j'étais meilleur que lui, a lâché Jo, dépité, à sa sortie du court. Il a eu de la réussite sur certains points, je trouve. Et puis après, il a fait un grand match."

Pas un mot sur son physique. Pas un mot sur l'évidence. "Jo" est handicapé pour les matchs au long cours. A 26 ans, il va devoir se pencher sur un problème épineux…

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Queen's - Tsonga déroule

Le 07/06/2011 à 19:57 | Mis à jour le 07/06/2011 à 20:03

Jo-Wilfried Tsonga n' pas fait de détail pour son entrée au Queen's. Le Français a balayé Michael Berrer en deux sets (6-0, 6-1). Il n'a été inquiété qu'une seule minute, la première. Le temps pour lui de concéder deux balles de break, sauvées dans la foulée. Ensuite, le 19e joueur mondial a déroulé pour ne laisser qu'un seul petit jeu à l'Allemand. Il est assuré de retouver un Français en huitièmes de finale puisqu'il affrontera soit Michaël Llodra, soit Julien Benneteau.

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Queen's - Tsonga sans combattre

9/06 16h30

Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour les quarts de finale du Queen's après l'abandon de Michaël Llodra.

Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié quasiment sans combattre pour les quarts de finale du Queen's en raison de l'abandon après sept jeux de Michaël Llodra (4/6). Le Français affrontera Nadal ou Stepanek pour une place en demies.

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Queen's - Tsonga renverse Nadal

Le 10/06/2011 à 20:22 | Mis à jour le 10/06/2011 à 21:14

Mené un set à rien face à Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga a finalement battu l'Espagnol, visiblement fatigué (6-7 [3], 6-4, 6-1) pour se qualifier pour les demi-finales du Queen's.

En janvier 2008, Jo-Wilfried Tsonga remportait sa première victoire (6-2, 6-3, 6-2) contre Rafael Nadal lors d'une demi-finale de l'Open d'Australie qui avait marqué l'éclosion au plus haut niveau du Français. Trois ans et quatre défaites de rang face à l'Espagnol plus tard, le Manceau a renouvelé l'exploit, ce vendredi, cette fois en quart de finale du Queen's (6-7 [3], 6-4, 6-1). Mais ce succès ne relève pour autant pas de la surprise totale. D'abord parce que Nadal a enchaîné sa quinzaine victorieuse de Roland Garros avec le tournoi londonien sans prendre de repos.

Une absence de transition pour le Majorquin qui avait aboutie l'an passé à une défaite - déjà - en quart de finale du Queen's face à Feliciano Lopez. Ensuite parce que Nadal retrouvait en Tsonga un adversaire redoutable sur gazon (surface sur laquelle les deux hommes ne s'étaient jamais affrontés), qui avait profité au tour précédent de l'abandon de Mickaël Llodra. C'est donc logiquement que la bataille s'avérait équilibrée en début de match. Après une amorce d'échanges avortés par l'apparition de la pluie londonienne, les deux hommes se rendaient coup pour coup.

25 aces pour Tsonga

Tsonga en s'appuyant sur son service (25 aces au total !), Nadal utilisant son jeu de fond de court et sa fabuleuse mobilité. Des atouts qui permettaient au n°1 mondial d'arracher au tie-break la première manche. Fébrile en début de deuxième set où il perdait son jeu à la volée et son engagement, le Français parvenait toutefois à redresser le cour de la rencontre. Haussant encore de rythme au service et dans les échanges, Tsonga prenait progressivement le dessus sur Nadal, jusqu'à breaker son adversaire au meilleur moment dans la deuxième manche (5-4) pour s'offrir un troisième set.

De trop pour le vainqueur de Roland Garros, émoussé, qui ne trouvait plus les armes pour défendre son service, et encore moins pour chercher celui du 19e joueur mondial (6-1). Si cette défaite ne retire pas la première place mondiale au Majorquin, défait au même stade de la compétition l'an passé et bénéficiant du repos de Novak Djokovic cette semaine, elle ne lui permet pas non plus de reprendre de l'avance au classement ATP. Pour Tsonga, qui affrontera James Ward en demi-finale, l'occasion est belle de regarnir son palmarès cette semaine. Il faudra pour cela faire encore mieux qu'en 2008 à l'Open d'Australie.

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Queen's - Tsonga rejoint Murray

Tennis - ATP - Queen's

Tombeur samedi de James Ward (6-3, 7-6 [7] en 1h22'), Jo-Wilfried Tsonga (n°5) décroche la première finale de sa carrière sur gazon.


Jo-Wilfried Tsonga poursuit sa belle aventure. (REUT)

Confirmer. Après son succès sur le numéro 1 mondial Rafael Nadal la veille, Jo-Wilfried Tsonga retrouve James Ward, classé 215 places plus loin. Une formalité ? Pas vraiment. Si le Manceau fait parler son expérience pour prendre rapidement les devants (3-0) et empocher le set initial (6-3), il connaît un trou d'air d'entrée de seconde manche pour se retrouver mené 4-1. Très à l'aise sur son engagement (14 aces, 91% des points gagnés derrière sa première balle), l'ex-numéro 1 tricolore rattrape son service de retard dans le "fameux" septième jeu (3-4 puis 4-4). Mené 5-4 et 6-5, il s'évite un troisième set de justesse (une balle de set sauvée dans le jeu décisif). L'essentiel est assuré.

Pour sa première finale sur gazon, Jo-Wilfried Tsonga retrouvera un autre Britannique, Andy Murray (n°2), qui n'a fait qu'une bouchée (6-3, 6-1) d'Andy Roddick (n°3). «J'ai réalisé un bon début de match (3-0 puis 4-1, ndlr) et je suis parvenu à le breaker d'entrée dans chaque set, a expliqué le numéro 4 mondial au micro du stade. Ce n'est pas courant de faire un match aussi bon. C'est l'un de mes meilleurs, tout ce que je touchais restait dans le court. Si on rejouait cette rencontre, je ne sais pas si le réultat serait le même (...) Andy est venu assez souvent au filet mais j'ai réussi pas mal de passings (...) Je ne m'étais pas rendu compte que c'était allé si vite. Je prends (sourires)». - J.G.

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Eastbourne (ATP): Tsonga tête de série numéro 1

Créé le 11/06/2011 - 22:01

Finaliste dimanche au Queen's, Jo-Wilfried Tsonga enchaînera la semaine prochaine par le tournoi d'Eastbourne. Le Manceau sera même tête de série numéro 1 et affrontera l'Ouzbek Denis Istomin, avant un éventuel 2e tour contre Radek Stepanek. L'autre Français, Julien Benneteau, débutera contre l'Américain Ryan Sweeting.

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Tsonga passe tout près

Tennis - ATP - Queen's

En tête un set zéro, Jo-Wilfried Tsonga (n°5) s'incline finalement en trois manches face à Andy Murray (n°2), lundi, en finale du Queen's (3-6, 7-6 [2], 6-4 en 2h25').

6-3 Tsonga, 5 partout dans le deuxième set. Le Manceau s'offre deux balles de break. Deux balles pour servir pour le match. Sur l'une d'elles, la bande du filet choisit son camp. «Du deuxième set, je ne me souviens que de cette balle» avouera le Français au micro du stade. Un tie-break mal négocié et la finale lui échappe. Un break dans le cinquième jeu de la troisième manche (3-2) et Andy Murray conclut tranquillement. Le Britannique s'impose pour la deuxième fois sur ses terres (après 2009). Il s'agit par ailleurs du premier titre de sa saison.

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Queen's: Tsonga s'incline en finale

Créé le 13/06/2011 - 16:17

La malédiction poursuit les Français en finale du Queen's. Comme Guy Forget, Sébastien Grosjean et Nicolas Mahut avant lui, Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné ce lundi en finale du prestigieux tournoi londonien. Le Manceau, tombeur de Rafael Nadal en quarts, a cédé en trois manches contre Andy Murray (3-6, 7-6, 6-4), déjà lauréat de l'édition 2009.

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Queen's: Tsonga bloque aussi

par Nicolas Cerbelle, le 13-06-2011



Comme Guy Forget (1995), Sébastien Grosjean (2003 et 2004) et Nicolas Mahut (2007), Jo-Wilfried Tsonga, battu par Andy Murray, s’est incliné en finale du Queen’s. Le Manceau a néanmoins montré des signes encourageants à une semaine de Wimbledon.

Reportée à lundi en raison de la pluie qui s’est abattue sur Londres dimanche, la finale du Queen’s a vu la victoire d’Andy Murray sur Jo-Wilfried Tsonga (3/6 7/6 6/4), le Français ratant l’occasion de prendre sa revanche sur l’Ecossais, qui l’avait battu en quarts de finale de Wimbledon la saison dernière lors de leur dernière confrontation sur gazon.

Inspiré par Gasquet, Noah…
En tête au début du match malgré un faible pourcentage de premières balles (49%), Tsonga mettait Murray sous pression, n’hésitant pas à monter au filet. Et sur un jeu de retour spectaculaire, où il frappait un passing de revers à une main à la Richard Gasquet et réussissait un plongeon au filet à la Yannick Noah, il réalisait le premier break du match (4/2). Break qu’il conservait jusqu’au bout du premier set après avoir remonté un 15-40 à 5/3 (6/3).

… Et les Harlem Globetrotters
Murray serrait alors davantage le jeu mais manquait quatre balles de break à 4/3. Un bon signe pour Tsonga ? Pas vraiment. Ce dernier ratait à son tour deux occasions de ravir le service du Britannique à 5/5, notamment en raison d’une balle touchée par le filet qui lui restait dans la tête. Et s’il régalait le public avec des coups dignes des Harlem Globetrotters du tennis, comme cet échange smash-coup entre les jambes (de Murray)-volée plongeante, Tsonga explosait totalement dans le tie-break (2 points à 7).

Le rythme baissait dans la troisième manche. De plus en plus menacé sur ses engagements, Tsonga finissait par céder (2/3) et voyait même Murray, auteur d’une demi-volée gagnante entre les jambes, se moquer un peu de lui (5/3) - «Je me suis un peu emmêler dans mon jeu de jambes», plaidera ce dernier après coup -. Déjà couronné en 2009, l’Ecossais récidivait quelques minutes plus tard (6/4), prolongeant la malédiction des Français au Queen’s. Il n’y a donc qu’au ping-pong que Tsonga peut battre Murray à Londres… Le Bleu, sevré de titre depuis fin 2009 (Tokyo) devra encore prendre son mal en patience.

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Le bonheur est passé près


Jo-Wilfried Tsonga a régalé le public anglais de ses plongeons. (Reuters)

Jo-Wilfried Tsonga n'est pas passé loin de remporter, au Queens', son premier titre sur herbe sur le circuit principal. Mais le Français, qui s'est procuré deux balles de break cruciales à 5-5 au deuxième set, a fini par céder devant Andy Murray (3-6, 7-6, 6-4) lors de cette finale exceptionnellement disputée un lundi. Le Sarthois, tombeur de Nadal à Londres, est néanmoins bien lancé à une semaine de Wimbledon.

Les spectateurs, privés de finale dimanche à cause d'une journée trop arrosée, ont eu raison de revenir lundi. Ce n'était pas grand soleil sur Londres mais presque, et le match entre leur chouchou Andy Murray et Jo-Wilfried Tsonga a tenu toutes ses promesses. Son scénario a tenu en haleine l'assistance pendant presque deux heures et demie et s'est terminé par un happy end pour le Britannique qui, comme l'aurait fait le Français en cas de victoire, a ouvert son palmarès 2011 sur le gazon du Queen's.

Longtemps pourtant Tsonga a semblé le mieux placé pour succéder à Sam Querrey, lauréat l'an dernier et éliminé cette semaine par le surprenant James Ward. Tombeur du Britannique de 24 ans en demi-finales, au lendemain de son exploit face à Rafael Nadal, "Jo" a réussi un premier set parfait contre Murray, une balle de break se révélant suffisante pour faire la différence dans le sixième jeu (6-3). Costaud dans l'échange, offensif à souhait et précis à la volée, le Sarthois régalait même le public anglais de quelques plongeons spectaculaires à rendre jaloux Boris Becker. Et après avoir écarté quatre nouvelles balles de break à 3-4 dans la deuxième manche, rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

"Je ne me souviens que de cette balle

D'autant plus que deux jeux plus tard, à 5-5, Tsonga se procurait deux occasions de réussir, sans doute, le break synonyme du sixième titre de sa carrière professionnelle, le premier sur herbe. Sur la deuxième, son retour accrochait la bande du filet mais choisissait de rester dans son camp. "Je ne me souviens que de cette balle, avouait le Manceau une fois la parie terminée. C'était ma chance aujourd'hui et je l'ai ratée." En effet, plus jamais il sera aussi proche de la victoire, et une fois le tie-break perdu sèchement (6-7 [2]), l'Ecossais prenait l'ascendant.

Déjà très inquiété sur sa deuxième mise en jeu dans le set décisif, Tsonga cédait à la troisième quand Murray convertissait la première de ses dix balles de break. Plus capable d'inquiéter le 4e joueur mondial sur ses engagements, le Français tombait la tête haute face à l'un des joueurs les plus habiles sur herbe (4-6). Normalement engagé à Eastbourne cette semaine, où il est tête de série numéro 1, Tsonga a prouvé qu'il était sur la bonne voie depuis plusieurs semaines. Et maintenant que la terre battue a laissé sa place au gazon, ses ambitions peuvent être revues à la hausse. Il figurera parmi les empêcheurs de tourner en rond à Wimbledon, dans moins d'une semaine.

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Eastbourne 2011: Tsonga l'emporte sur Istomin

Mardi 14 Juin 2011, 18:08

Direction le deuxième tour pour Jo-Wilfried Tsonga dans cet AEGON International 2011. Le Français, tête de série n°1, a disposé sur le score de 6/2, 7/5 de l'Ouzbek Denis Istomin sur les courts du Devonshire Park Lawn Tennis Centre. Au tour suivant, il défiera ainsi Radek Stepanek pour essayer de rallier les quarts de finale.

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Tsonga a bien récupéré

Tennis - ATP - Eastbourne

Au lendemain de sa défaite en finale du Queen's, Tsonga s'est qualifié pour le deuxième tour à Eastbourne aux dépens d'Istomin (6-2, 7-5).


Jo-Wilfried Tsonga affrontera le Tchèque Radek Stepanek au deuxième tour, à Eastbourne.(REUT)

Sa défaite en finale du Queen's à peine digérée, Jo-Wilfried Tsonga était déjà sur le pont, mardi à une centaine de kilomètres de Londres pour son entrée dans le tournoi d'Eastbourne, ultime préparation à Wimbledon. Après la pluie londonienne, le Français est allé trouver du soleil plus au Sud pour sa première participation à l'événement de l'année dans la petite station balnéaire du Sussex. Et il a bien fait, car face à l'Ouzbek Denis Istomin, l'après-midi a été radieuse. Une victoire facile (6-2, 7-5) et la tête de série n°1 se qualifie tranquillement pour le deuxième tour, où il affrontera le Tchèque Radek Stephanek.

Seulement 24 heures après son affrontement avec Murray, le Manceau a montré qu'il avait de bonnes jambes en ce moment.

Pourtant à y regarder de plus près, le match n'a pas été si simple. D'abord parce que malgré son classement ATP (61e), l'adversaire n'était pas le premier venu. Tour à tour quart-de-finaliste en 2009 puis demi-finaliste en 2010, Istomin connaissait bien les lieux. Sur un gazon en bon état, rapide mais pas trop, l'opposition a néanmoins très vite tourné à l'avantage du mieux classé des deux. Un double break d'entrée, confirmé, a permis à Tsonga de s'envoler dans la première manche, qu'il a finalement remportée sans être inquiété, ou quasiment (4 balles de break sauvées, toutes à 3-0). Seulement 24 heures après son affrontement avec Murray, le Manceau a ensuite montré qu'il avait de bonnes jambes en ce moment. A 0-0 40-30 pour Istmonin dans le deuxième set, c'est lui par exemple qui a marqué l'un des plus beaux points du match après une belle course, conclue d'un petit revers croisé juste derrière le filet.

Un très bon niveau de jeu

Pas besoin pour Tsonga d'en montrer plus. La montée en puissance progressive de l'Ouzbek n'y changera rien. Malgré quelques pointes d'énervement, notamment après les nombreuses occasions manquées (à 4-4) d'en finir plus vite, le 19e à l'ATP a fini par s'imposer après une heure et demi passée sur le court, et une ultime volée gagnante, l'une de ses armes les plus performantes aujourd'hui. Ses huit aces et ses nombreux coups droit en long de ligne en attestent également : le Français est en train de retrouver un très bon niveau de jeu. De bon augure à moins d'une semaine d'aborder le troisième Grand Chelem de la saison. - Hugues SIONIS

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Tsonga et S. Williams bien vus

15/06/2011 - 12:38 - Mis à jour le 15/06/2011 - 15:25

Jo-Wilfried Tsonga et Serena Williams ont été favorisés par les organisateurs du tournoi de Wimbledon. Le Manceau, récent finaliste du Queen's, se retrouve tête de série numéro 12 alors que l'Américaine est 8e. Richard Gasquet, seulement 17e, a été moins gâté...

Tableau messieurs : Tsonga heureux gagnant
Son récent résultat au Queen's a pesé dans la balance. Jo-Wilfried Tsonga, finaliste malheureux du tournoi londonien, est la tête de série numéro 12 de Wimbledon. Une belle "promotion" pour le Manceau, qui est 19e mondial. Richard Gasquet a eu moins la cote. Treizième joueur mondial, le Biterrois se retrouve tête de série 17, juste devant Michael Llodra (19). Gaël Monfils (9) et Gilles Simon (15) n'ont pas à se plaindre. Il y aura donc cinq Français parmi les joueurs protégés. Pour les premières places, il n'y a pas de surprises. Les organisateurs de la troisième levée du Grand Chelem, qui s'octroient ces libertés, ont décidé de respecter le classement de l’ATP. Rafael Nadal, Novak Djokovic, Roger Federer sont ainsi 1, 2 et 3. Juste devant Andy Murray, le quatrième mondial, et sur qui tout le Royaume compte.

Tableau dames : S. Williams 8e
Chez les dames, Serena Williams, tenante du titre, a, comme prévu, été "avantagée" par les organisateurs du tournoi de Wimbledon. Elle est classée tête de série numéro 8 alors qu'elle ne pointe qu'au 26e rang mondial. Si l'Américaine vient de signer son retour sur le circuit après plusieurs mois sans activité, elle est tenante du titre et a été la reine de Wimbledon a quatre reprises. Sa soeur Venus, 33e mondiale, s'en sort bien aussi mais s'il a été moins avantagée. Elle est tête de série 24. Pour le reste, la logique a été respectée. Marion Bartoli est ainsi 10e. Elle est la seule Française protégée.

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