Tsonga lance sa saison 2011 à Abu Dhabi

RMC.fr | 26/12/2010


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Après avoir passé Noël en famille, Jo-Wilfried Tsonga s’envolera demain lundi pour Abu Dhabi où l’attendent Roger Federer et Rafael Nadal. Le Manceau dispute aux Emirats arabes unis un tournoi d’exhibition (à partir du 30 décembre) avant d’enchaîner sur le tournoi de Doha au Qatar (du 3 au 8 janvier 2011). Le numéro deux français, privé de Coupe Davis à cause d’une blessure au genou, prendra ensuite la direction de l’Australie pour participer au tournoi d’exhibition de Kooyong à Melbourne (du 12 au 15 janvier). Ensuite le temps sera venu d’entamer le premier grand chelem de la saison, l’Open d’Australie, qui débute le 17 janvier 2011.

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Tsonga battu pour sa reprise

Tennis-Exhibition

Absent du circuit depuis le tournoi de Montpellier en octobre et notamment forfait pour la finale de la Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga a effectué sa reprise jeudi à l'occasion d'un tournoi d'exhibition, l'Abu Dhabi Challenge. Le Français a été battu en trois manches par Robin Söderling, impeccable sur son service (6-4, 6-7, 6-1). Le Suédois affrontera vendredi le Suisse Roger Federer en demi-finales. Dans l'autre partie du tableau, Tomas Berdych, tombeur de Marcos Baghdatis, défiera le numéro un mondial Rafael Nadal.

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Abu Dhabi > Soderling trop fort pour Tsonga

Par Pauline Dahlem, jeudi 30 décembre 2010 à 17:07

Jo-Wilfried Tsonga s'incline 6/4 6/7 6/1 face à Robin Soderling à Abu Dhabi pour son match de rentrée. Le Manceau a montré de belles choses mais était globalement légèrement en dessous de son adversaire, en témoigne cette statistique édifiante : il n'a pas obtenu la moindre balle de break sur le service suédois. Prochain rendez-vous pour Jo, l'ATP 250 de Doha la semaine prochaine. Quant à Soderling, il rencontrera demain Roger Federer pour une place en finale.

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Abu Dhabi: Tsonga manque sa rentrée face à Söderling

Jo-Wilfried Tsonga a perdu son match de rentrée, en trois sets face à Robin Söderling (6-4, 6-7, 6-1) lors de l'ouverture du tournoi exhibition d'Abu Dhabi. Dans l'autre match au programme jeudi, Tomas Berdych a lui vaincu Marcos Baghdatis, également en trois manches (6-3, 3-6, 7-5). Vendredi, Söderling affrontera Federer en demi-finales, tandis que Berdych jouera Nadal.

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Söderling domine Tsonga

Jo-Wilfried Tsonga s’est incliné face à Robin Söderling lors du tournoi exhibition d’Abu Dhabi.

Pour sa rentrée officieuse, Jo-Wilfried Tsonga a cédé en trois sets devant Robin Söderling (6/4 6/7 6/1) à l’occasion du tournoi exhibition d’Abu Dhabi. Le Suédois sera opposé à Roger Federer, directement qualifié pour les demi-finales. L’autre demie mettra aux prises Rafael Nadal et Tomas Berdych.

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ATP - Doha > Tsonga démarre fort

Par Eric Suc, lundi 03 janvier 2011 à 17:00

Pour son premier match de l'année, Jo-Wilfried Tsonga n'a laissé aucune chance (6/2 6/0) à son adversaire du jour, l'Espagnol Ruben Ramirez-Hidalgo. Le joueur français a pu largement s'appuyer sur son service, avec 69% de première balle et aucune balle de break à sauver. Il jouera son deuxième tour contre l'Ukrainien Sergeï Bubka ou l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver.

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Tsonga, 100% sur dur

Jo-Wilfried Tsonga poursuit sa route à Doha. Après avoir écarté Ruben Ramirez-Hidalgo en moins d'une heure (6-2, 6-0), puis Sergey Bubka (6-2 ,6-4), le Manceau se retrouve en quarts de finale, où il retrouvera Guillermo Garcia-Lopez, qu'il connaît bien.

En effet, on retrouve trois précédents face-à-face entre le 13e joueur mondial et le 33e. Et c'est Tsonga, qui mène logiquement 2 à 1. Et sur dur, la surface où se dispute le tournoi de Doha, il est encore invaincu sans avoir concédé la moindre manche : à l'Open d'Australie 2008 (6-3, 6-4, 6-2) et Miami la saison passée (6-4, 6-3). Par ailleurs, sur dur, Tsonga a remporté 13 de ses 19 matches en 2010, contre seulement 7 en 15 à son adversaire.

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Tranquille comme Tsonga

Après sa victoire (6-2, 6-4) contre Sergueï Bubka Jr, Jo-Wilfried Tsonga se qualifie pour les quarts de finale.

Comme au théâtre, les joueurs répètent actuellement leurs gammes pour être prêts lors de la grande première à Melbourne. Doha devient donc le lieu idéal pour peaufiner les détails et Sergueï Bubka Jr présente le profil parfait pour un filage sans accroc. Face au 321e mondial au jeu très classique, Jo-Wilfried Tsonga (n°3) a bien tenu son rôle en se qualifiant (6-2, 6-4 en 1h14') pour les quarts de finale.

Depuis sa grave blessure au genou à Wimbledon, le 13e mondial a peu joué et cherche donc des repères. Il doit se rassurer sur trois points... Tout d'abord physiquement. Contre le fils du célèbre perchiste, bénéficiaire d'une invitation, il montre un bel engagement, notamment sur ses décalages en coup droit. Dans le box, à côté d'Eric Winogradsky, Michel Franco, son nouveau kiné à l'année, peut rester zen. Le genou tient bien.
Tsonga assure l'essentiel

Puis le scanner de la forme se tourne vers le mental. En manque de match, la concentration se fait parfois volatile. Contre un adversaire beaucoup plus faible qui écume habituellement les Futures et les Challengers à 23 ans, le danger de la facilité guette toujours. Mais le Manceau connaît son tableau de marche. Il breake d'entrée, garde son engagement malgré une petite alerte avec deux doubles fautes à 4-2, une balle de break sauvée, une légère frustration au deuxième set avec les occasions manquées. Mais il sait qu'il possède une marge confortable face à l'Ukrainien qui a tendance à surjouer (25 fautes directes pour 12 points gagnants).

Pour le jeu, l'acteur principal ne bénéficie pas d'une réplique assez conséquente pour se tester. Trop puissant, il étouffe Sergueï Bubka qui ne possède aucune arme majeure à l'exception d'un bon service pour déstabiliser le Français. Le 13e mondial s'appuie sur ses points forts : le service (10 aces, 73% de premières balles) et le coup droit (30 points gagnants). Sans plus. Il montre une belle réussite au filet (11 points gagnants sur 12 montées). Mais il reste des réglages avec quelques erreurs (24 fautes directes) et un petit manque de réalisme sur les balles de break (3/. Mais il assure l'essentiel. Tranquillement, il attend son prochain test face à Guillermo Garcia-Lopez.

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Tsonga s'emploie et passe

Vainqueur de l'Espagnol Garcia-Lopez (7/6 7/6), Jo-Wilfried Tsonga s'est offert une place en demi-finales de Doha. Le Français affrontera Troicki ou Federer.



Mission accomplie pour Jo-Wilfried Tsonga. Le Français continue sa route du côté de Doha après sa qualification pour les demi-finales du tournoi à la suite de son succès devant Guillermo Garcia-Lopez (7/6, 7/6). «Je vais voir où j'en suis vraiment», avouait-t-il avant d'affronter la tête de série numéro 7. Après une bataille indécise jusqu'à son dénouement, Tsonga a su monter en puissance pour rester souverain et s'offrir sa première demi-finale de la saison où il affrontera Federer ou Troicki. De bon augure à dix jours de l'Open d'Australie, même si des reglages restent à effectuer, notamment sur son service et son coup droit.

Un vrai combat
La route vers le dernier carré fut sinueuse et ardue pour le Français. Pour sa quatrième confrontation face à l'Espagnol, Tsonga a pris son temps pour mettre en place son tennis. Logique au moment d'entamer une nouvelle saison. Dans un premier set accroché et pollué par de nombreuses fautes directes (Ndlr : 15 pour le Manceau), le Tricolore a su prendre le dessus sur son adversaire lors du jeu décisif (7/6). La rencontre prenait alors une autre dimension. Libérés et plus incisifs, Tsonga et Garcia-Lopez lâchaient enfin leurs coups. Devant au score (7/6, 3/1), le Sarthois perdait de sa concentration pour laisser finalement l'Espagnol recoller au score (7/6, 3/3). S'en suivait un chassé-croisé intense entre les deux hommes, dont «Jo» sortait vainqueur (7/6 7/6).

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ATP Doha - Tsonga retrouve Federer



Difficile vainqueur de l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (7-6, 7-6), Jo-Wilfried Tsonga s'est hissé en demi-finale du tournoi de Doha, jeudi. Il retrouvera Roger Federer qui s'est débarrassé facilement de Viktor Troicki (6-2, 6-2). Dans l'autre partie de tableau, Nadal s'est aussi qualifié.

A voir la joie de Jo-Wilfried Tsonga à l'issue du match contre Guillermo Garcia-Lopez, on a compris la difficulté éprouvée par le Français pour venir à bout de son adversaire. Jeudi, Tsonga a franchi un nouveau cap en se hissant en demi-finale du tournoi de Doha. Face à l'Espagnol Guillermo Garcia Lopez, il a du s'employer pour s'imposer en deux manches et une heure et cinquante minutes de jeu.

Absent pendant quasiment tout le deuxième semestre 2010 à cause d'une blessure au genou gauche, Tsonga démontre match après match qu'il monte en puissance. "Quand on est blessé pendant un moment on perd le rythme et c'est difficile de le retrouver, a-t-il commenté. Je peux mieux jouer que ça mais pour le moment ça suffit." Il devra toutefois élever son niveau pour son prochain match s'il veut inquiéter son adversaire, un certain Roger Federer. Les deux hommes se retrouveront pour la première fois depuis leur demi-finale à Melbourne il y a presque un an.

Malmené la veille face à son compatriote Marco Chiudinelli, le Suisse n'a quant à lui pas connu de difficultés cette fois-ci. Opposé à Viktor Troicki, héros de la victoire serbe en Coupe Davis, le numéro 2 mondial a déroulé (6-2, 6-2). Meilleur au service (80% de points gagnés derrière sa première balle contre 55% au Serbe), auteur de plus de coups gagnants (18 contre 13) et breakant son adversaire à quatre reprises, Federer a conclu son match en un peu plus d'une heure de jeu. "Il fallait rester concentré et j'ai très bien joué aujourd'hui, déclarait-il au micro d'Eurosport 2 dès la fin de la rencontre. C'est toujours bien et je suis satisfait."

Dans l'autre partie de tableau, Rafael Nadal s'est qualifié à son tour pour les demi-finales. L'Espagnol, difficile vainqueur de Lukas Lacko, mercredi, a eu besoin d'un set pour pendre la mesure de son adversaire Ernests Gulbis. Menant 4-1 dans la première manche, l'Espagnol, diminué par un virus, a vu le Letton revenir à 4-4 et le contraindre à disputer un jeu décisif. Dans la deuxième manche, Nadal a accéléré et frappé de plus en plus fort pour finalement s'imposer en près de deux heures de jeu. Au prochain tour, il retrouvera Davydenko ou Karlovic qui s'affronte en ce moment même.

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Rassurant, mais insuffisant


Jo-Wilfried Tsonga Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné en demi-finales face à Roger Federer (Panoramic)

Malgré une bonne performance globale, Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné en demi-finales à Doha face à Roger Federer. La faute principalement à une entame de match ratée et à l'excellent niveau de jeu du Suisse. Malade, Rafael Nadal a lourdement chuté.

par Cédric Callier, le 07-01-2011

Après avoir manqué toute la fin de saison dernière, Jo-Wilfried Tsonga avait faim de tennis en arrivant à Doha. Et force est de constater qu’avec trois victoires et une «belle» défaite ce jeudi face à Roger Federer en demi-finales, le Français a été gâté. Certes, tout n’aura pas été parfait face au Suisse, notamment en termes de rythme et de constance. Mais ce qu’il a réalisé au Qatar représente déjà une solide base pour la suite, notamment l’Open d’Australie qui lui a si bien réussi par le passé…

Tsonga rate son entame
Face à Federer, Tsonga pourra surtout regretter son entame de match ratée. Ainsi, même s’il avait eu beau affirmer que cette demi-finale n’avait qu’une valeur de test et n’était en rien déterminante, c’est avec une petite boule au ventre qu’il débutait la rencontre. Le genre d’erreur qui ne pardonnait pas face à un adversaire du calibre du numéro 2 mondial. Ainsi, le Bâlois remportait facilement son service, avant de dérober celui du Tricolore et de confirmer son break dans la foulée. Soit une version express du «Et 1, et 2, et 3-0» qui plombait Tsonga pour le restant du set. Car derrière, en s’appuyant sur une bonne première balle et sa puissance du fond du court, le Sarthois faisait jeu égal avec son prestigieux opposant. Sauf que face à un Federer servant 75% de premières balles et ne commettant que 4 toutes petites fautes directes de tout le set, il aurait fallu un miracle à Tsonga pour espérer recoller. Au lieu de cela, sur un jeu blanc symbolique, le Suisse concluait une superbe démonstration de 26 minutes (3/6). Alors que faire pour le Français face à un adversaire clairement «imbreakable» jusqu’à présent ?

Federer enchaîne les jeux blancs
Déjà, ne surtout pas perdre son engagement. Ce qu’il parvenait à faire de justesse lorsque, à 1-1, Federer le mettait en demeure d’écarter deux balles de break. Ce qu’il faisait d’un service gagnant et d’une montée rageuse au filet (2-1). Néanmoins, la menace helvétique continuait d’être pressante. Les échanges se musclaient ainsi entre les deux hommes et d’intouchable, le numéro 2 mondial commençait à laisser poindre quelques lézardes dans son jeu avec un peu plus de fautes directes et beaucoup moins de premières balles. Enfin, cela ne durait que quelques jeux avant que le Bâlois ne recommence à enchaîner les jeux blancs (trois d’affilée !) sur son engagement. Et comme Tsonga se montrait presque aussi solide sur le sien, les deux joueurs se dirigeaient inexorablement vers un jeu décisif. Parfait dans cet exercice au tour précédent contre Guillermo Garcia-Lopez, Tsonga ne parvenait pas à récidiver. Il faut dire qu’en face, le Suisse évoluait sur un nuage et pliait l’affaire à toute vitesse (7 points à 2). Le Manceau voulait se tester. Face à un excellent Federer, il est désormais fixé sur sa mention : encourageant, doit poursuivre dans cette voie.

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OA > SH - Tsonga de justesse

Par Pauline Dahlem, mardi 18 janvier 2011 à 12:32

Jo-Wilfried Tsonga retourne une situation bien délicate pour battre Philipp Petzschner au premier tour à Melbourne (4/6 2/6 6/2 6/3 6/4). Au prochain tour, le Français affrontera Andreas Seppi, vainqueur en 5 sets d'Arnaud Clément.

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Tsonga était «nerveux»

Jo-Wilfried Tsonga revient sur son premier tour difficile contre Philipp Petzschner à Melbourne.

«Je ne m’attendais pas forcément à être aussi nerveux. Ces derniers jours, j’étais un peu à bout, et je ne m’attendais pas à ressentir une telle pression. Car il n’y a aucune raison. Je sais que je reviens de blessure, donc l’Open d’Australie est un peu un tournoi de reprise, même si j’ai joué à Doha. Quand je suis rentré sur le terrain, sur les premiers jeux, je me disais «p*****, où est-ce que je suis ?» C’était assez particulier», a expliqué Jo-Wilfried Tsonga en conférence de presse d’après-match mardi.

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Tsonga se rassure

Tennis - AUS (H)

Après un premier match éprouvant, Jo-Wilfried Tsonga se rassure en dominant (6-3, 7-6, 7-6) Andreas Seppi pour retrouver Alexandr Dolgopolov au troisième tour.


Jo-Wilfried Tsonga tout à sa joie. Le Manceau retrouvera Alexandr Dolgopolov au 3e tour.(AFP)

Jo-Wilfried Tsonga va bien. Merci. Après sa victoire (6-3, 7-6 [1], 7-6 [5] en 2h30') contre Andreas Seppi, le Français envoie un message positif. Ce n'est pas encore du grand Jo, mais c'est du bon Jo. Pourtant, il a mal dormi. Et ce n'est pas le stress qui l'envahit logiquement quand l'événement en vaut la peine... C'est Gilles Simon. En bon professionnel, il se couche à deux sets partout et ne va pas voir la fin du match de son copain. Mais à cinq heures du matin, il se réveille et ne résiste pas à regarder le résultat à la télé: « C'était vraiment un beau match, j'ai bien kiffé. »

Quelques heures plus tard, il apprend une première bonne nouvelle : il fait beau. Avec la chaleur, il « rouille » moins et sa hanche ne couine plus. Et sur le court, cela se ressent. Deuxième bonne nouvelle : il joue mieux. Face à un Italien au jeu très complet mais sans coup fort, il peut s'exprimer. Alors il prend le contrôle du jeu avec ses décalages en coup droit et son service très efficace (20 aces, 64% de premières balles). « Aujourd'hui, j'ai joué contre un bon joueur, très solide. Il fallait vraiment savoir faire le jeu, savoir temporiser, j'ai bien mené ma barque, savoure le 13e mondial. Je suis content. »

«Je me dis que je n'ai pas beaucoup de matches derrière moi et qu'il y a des petites choses à régler. C'est dans la logique des choses.»

Après un premier set bien contrôlé, il cède son premier break à 4-4 dans la deuxième manche avant de se reprendre immédiatement pour conclure sur un tie-break de costaud. En quelques minutes, il montre ces « quelques petites choses à régler ». Son manque de match lui fait parfois perdre le fil et provoque quelques fautes bêtes (47 fautes directes). Mais son envie d'en découdre et son mieux-être physique lui font dégager une puissance de bon augure avec des frappes libérées. «Je suis dans un esprit plutôt positif. Je me dis que je n'ai pas beaucoup de matches derrière moi et qu'il y a des petites choses à régler, résume le Tricolore. C'est dans la logique des choses et j'espère que cela va se mettre en place petit à petit. »

Alors il alterne les hauts et les bas, à l'instar de la fin du troisième set où il perd son break à 5-3. Sa faim de mordre dans la balle le conduit parfois à une certaine impatience. Mais il travaille sur son attitude pour éviter de tomber dans la frustration : « Je fais beaucoup d'efforts. Je ne parle pas beaucoup, je ne me plains pas beaucoup, je trouve que je suis bien concentré. » Mais il ne nie pas ses origines en riant : « Je suis un bon Français, j'ai tendance à me plaindre un peu trop souvent. » Mais le soleil atténue ses peines et il ne regarde que son prochain tour contre Alexandr Dolgopolov, un poison talentueux. Quand on lui demande de voir plus loin et d'envisager son adversaire des huitièmes, il répond en hésitant : « Rafael Nadal, non ? » Pas vraiment, Jo, mais c'est bien de vivre au jour le jour. - Sophie DORGAN, à Melbourne

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Open d'Australie - Tsonga dégringole



Il n'y a plus de Français à Melbourne : Jo-Wilfried Tsonga a été battu par l'Ukrainien Dolgopolov au 3e tour de l'Open d'Australie (3-6, 6-3, 3-6, 6-1, 6-1). Murray face à Garcia-Lopez, Söderling contre Hernych, sont passés sans problème. Cilic a sorti Isner en 5 sets. On attend Nadal face à Tomic.

Ne cherchez plus un Français à Melbourne dans le tableau messieurs, il n'y en a plus. Jo-Wilfried Tsonga, finaliste en 2008, quart de finaliste en 2009, demi-finaliste en 2010, a fait flop face au 46e joueur mondial, l'imprévisible Alexander Dolgopolov. Un nom qui résonne aujourd'hui comme une chute dans les escaliers du Grand Chelem pour tout le tennis tricolore après les échecs nets de ses meilleurs joueurs au 2e ou 3e tour. Les espoirs soulevés par l'accession à la finale de la Coupe Davis sont loin.

Après un début de match haché mais au scénario prévisible : Tsonga trop puissant et Dolgopolov trop irrégulier, le match s'est progressivement équilibré tout en restant décousu. Tsonga a ensuite totalement perdu le fil de son jeu dans les deux derniers sets. Il avait souffert lors du premier tour, il savait qu'il n'allait pas jouer les patrons à Melbourne cette année, mais il ne s'attendait peut-être pas à revenir avec un costard taillé par Dolgopolov :

"Je ne vais pas arriver là et dès les trois premiers mois de reprise éclater tout le monde, impossible, s'est défendu Tsonga. Ça prend du temps, il faut accepter qu'on a perdu un peu de sa superbe et qu'il faut se reconstruire et bosser." Le programme de l'année est donné. Il faudra quelques coups d'éclats pour oublier la déception du moment. Tsonga brillait en Australie mais luttait sur les autres tournois du Grand Chelem. A lui d'inverser le déroulement de sa saison.

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Rotterdam - Tsonga en 8es

Le 08/02/2011 à 15:56

Jo-Wilfried Tsonga n'a pas eu à s'employer pour se qualifier pour le deuxième tour, mardi. Le n°2 Français, tête de série n°8 aux Pays-Bas, a déroulé pour dominer (6-4, 6-4) le jeune Bulgare Grigor Dimitrov (19 ans). Deux sets et 1h15 de travail bien fait pour Tsonga, qui à chaque fois a fait le break à 2-2, s'appuyant sur son puissant coup droit pour l'emporter. En huitièmes de finale, il retrouvera Michaël Llodra, vainqueur du Russe Nikolay Davydenko lundi.

L'Equipe

Tsonga par forfait

Jo-Wilfried Tsonga s’est qualifié sans jouer pour les demi-finales du tournoi de Rotterdam.

Opposé à Jo-Wilfried Tsonga en quarts de finale à Rotterdam vendredi après-midi, Tomas Berdych ne défendra pas ses chances. Le Tchèque souffre de la grippe. Qualifié pour les demies sans jouer, Tsonga jouera sa place en finale contre Ivan Ljubicic ou Marcos Baghdatis.

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Tsonga en finale

Le 12/02/2011 à 15:53


Jo-Wilfried Tsonga jouera sa première finale de la saison à Rotterdam.(AFP)

Vainqueur d'Ivan Ljubicic à Rotterdam (6/4 7/6 [6]), Jo-Wilfried Tsonga jouera sa première finale de la saison, peut-être contre le tenant du titre Robin Söderling.

1h36 de jeu et deux sets auront suffi à Jo-wilfried Tsonga pour s'imposer face à Ivan Ljubicic à Rotterdam (6-4, 7/6 [6]). Le n°2 Français s'est appuyé sur son service (13 aces, 75% de premières balles) pour battre le Croate. Il s'est aussi montré efficace sur le points décisifs, en convertissant les deux balles de break qu'il a obtenues. Tsonga, tête de série n°8 du tournoi s'offre de fait un ticket pour sa première finale de la saison. Il n'avait plus atteint ce stade d'une compétition depuis octobre 2009, et sa victoire à Tokyo. Tsonga sera opposé au vainqueur du match entre Robin Söderling et Viktor Troicki.

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Tsonga s’offre une finale



Vainqueur d’Ivan Ljubicic samedi à Rotterdam (6/4 7/6), Jo-Wilfried Tsonga disputera le titre à Robin Söderling ou Viktor Troicki, qui s’affrontent dans la soirée.

par Nicolas Cerbelle, le 12-02-2011

Qualifié sans jouer pour le dernier carré en raison de la grippe de Tomas Berdych, Jo-Wilfried Tsonga avait bénéficié d’une journée de repos surprise vendredi, tandis qu’Ivan Ljubicic devait s’employer pour battre Marcos Baghdatis. La fatigue expliquait-elle la mise en route calamiteuse des jambes du Croate de 31 ans ? Ce qui est sûr, c’est que ce dernier luttait sur son service en début de match. Avec seulement 42% de premières balles sur ses trois premiers engagements, il se retrouvait logiquement breaké (3/2). Alternant frappes lourdes et coups en touché, Tsonga continuait son travail de sape pour empocher logiquement la première manche (6/4).

Ljubicic flanche
Les intentions de Ljubicic étaient tout autres en début de deuxième manche. Plus agressif en retour, enfin réglé au service, il s’emparait de l’engagement de Tsonga (3/1) mais passait totalement au travers au moment d’égaliser à un set partout, le Français le débreakant blanc suite à trois fautes directes consécutives en coup droit (5/5). Dans le tie-break, Tsonga se procurait une première balle de match à 6-5 mais sur le service adverse. L’occasion était manquée. Pas la seconde. A 7-6, il venait au filet boucler l’affaire d’une volée de coup droit (8 points à 6). De quoi consoler un peu Gaël Monfils, blessé au poignet à San Jose. Dimanche, il retrouvera Robin Söderling, tenant du titre, ou Viktor Troicki en finale.

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ATP Rotterdam - Tsonga courbe l'échine



Robin Söderling a décroché le 8e titre de sa carrière en battant Jo-Wilfried Tsonga 6-3, 3-6, 6-3 à Rotterdam. Tenant de l'épreuve néerlandaise, le Suédois soulève son 2e trophée de la saison après avoir gagné à Brisbane début janvier. Quant à Tsonga, il s'incline pour la 4e fois face au 4e mondial.

ATP ROTTERDAM - FINALE

Robin Söderling (SUE/N°1) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N°8 ) 6-3, 3-6, 6-3 en 1h23

Le Suédois Robin Soderling, N.4 mondial, a conservé sa couronne au tournoi de Rotterdam, le 8e titre de sa carrière, en battant dimanche en finale le Français Jo-Wilfried Tsonga (N.8 ), 6-3, 3-6, 6-3, après 1h23 de jeu.Soderling, tête de série N.1, qui n'avait jamais perdu un seul set en trois confrontations précédemment face au Français (N., a cette fois vacillé en concédant la deuxième manche.

Mais le Suédois a ensuite confirmé qu'il est l'un des meilleurs joueurs de la planète en salle en écartant le N.2 français qui n'avait lui plus atteint la finale d'un tournoi depuis sa victoire en octobre 2009 à Tokyo. Soderling, 26 ans, est le quatrième joueur a s'imposer deux fois de suite à Rotterdam après l'Américain Arthur Ashe, le Suédois Stefan Edberg et le Français Nicolas Escudé. Déjà finaliste en 2008, Soderling a adopté le tournoi néerlandais: "Je me sens tellement bien ici: c'est la première fois que je conserve un titre", a-t-il déclaré après avoir remporté son 8e titre ATP (en 18 finales).

"A l'image de mes matches précédents cette semaine, j'ai été malmené mais j'ai été très costaud lors des points importants. S'imposer ici, c'est magique car le tournoi était vraiment relevé", a ajouté le finaliste de Roland-Garros en 2009 et 2010.Tsonga a reconnu que "Soderling mérite sa victoire". "Il était tout simplement meilleur. Il a bien joué et surtout bien servi", a déclaré le Français.

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