US Open - Nadal en rodage



Peu convaincant lors des deux derniers Masters 1000, Rafael Nadal a mis le bleu de chauffe au cours des deux dernières semaines pour corriger les quelques lacunes entrevues. Des progrès entre-aperçus au premier tour, à confirmer au deuxième face à l'Ouzbek Istomin.

"Beaucoup de gens, moi compris, sont persuadés que sa meilleure chance de remporter l’Open, c’est aujourd’hui. Il a pris les mesures qui s’imposaient pour devenir un meilleur joueur. Alors oui, je pense qu'il peut remporter l'US Open"... Comme le prétend John McEnroe, Rafael Nadal n'a peut-être jamais été dans de meilleures conditions pour décrocher le dernier titre du Grand Chelem qui lui manque. Vainqueur à Roland-Garros et à Wimbledon, l'Espagnol a délogé le Roi Federer de son trône au sommet de la hiérarchie mondiale et se présente à New York en pleine possession de ses moyens. Une fraicheur qu'il n'a jamais connue à pareille époque au cours de sa carrière. Et pourtant, alors que tous les voyants sont au vert, tant au niveau physique que mental, le Majorquin peine à faire l'unanimité.

Lors de la tournée nord-américaine, à Toronto et Cincinnati, Rafael Nadal n'a pu cacher ses limites actuelles sur surface rapide. Même si depuis de nombreuses années, il s'est efforcé d'apporter des modifications à son jeu pour ne pas être une simple machine à gagner sur terre battue, les efforts consentis se sont avérés à double-tranchant. Ce qu'il a gagné en agressivité, il l'a perdu en régularité comme l'ont prouvé les 41 fautes directes commises face en quart de finale du Masters 1000 étatsunien lors de sa défaite face à Marcos Baghdatis.

"Je dois m'améliorer si je veux avoir une chance", reconnaissait lui-même le numéro un mondial au soir de sa défaite face au Chypriote. Revers et service, tels étaient les deux compartiments de son jeu montrés du doigt, c'est pourquoi il s'est efforcé au cours des deux semaines précédant la dernière levée du Grand Chelem à mettre l'accent sur ces "deux points faibles". Un travail qui semble avoir porté ses fruits. Au premier tour face au Russe Gabashvili, Rafa a rendu une copie convaincante, ne cédant pas une seule fois son engagement. "J'ai bien servi, s'est ainsi félicité le Majorquin. J'espère que ça va continuer comme ça. Le service n'est pas mon meilleur coup mais je sais que si je veux avoir une chance de gagner ce tournoi, il faut que je serve bien". "Mon coup droit marche bien et mon revers va mieux que ces dernières semaines", a-t-il prévenu. Prochain test grandeur nature face à l'Ouzbek Denis Istomin, finaliste la semaine passée à New Heaven...

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Nadal pour Simon

4/09 06h14 - Tennis, US Open

Gilles Simon affrontera Rafael Nadal au troisième tour de l’US Open.

Gilles Simon a dominé Philipp Kohlschreiber en cinq sets la nuit dernière (4/6 6/3 1/6 6/1 6/3). Le Niçois retrouvera Rafael Nadal au troisième tour. Le n°1 mondial espagnol a pris le dessus sur Denis Istomin (6/2 7/6 7/5). C’est par contre terminé pour Florent Serra, logiquement dominé par David Nalbandian (7/5 6/4 6/2).

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US Open - Nadal et les "Conquistadors"



Rafael Nadal a déjoué le piège Denis Istomin au 2e tour de l'US Open. Le N.1 mondial guide une "Armada" de 9 représentants ibériques. Si les Français ont brillé au 1er tour, Ferrero, Montañes, Robredo, Almagro, Verdasco, Gimeno, Ferrer et Lopez, dont 4 victoires face à des Bleus, donnent le ton.

US OPEN - 2e tour :

LES RESULTATS DES ESPAGNOLS

Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Denis Istomin (UZB) 6-2, 7-6 (7/5), 7-5

Prochain adversaire : Simon (FRA).

Il faut remonter à 1975 pour voir un Espagnol s'imposer à l'US Open. 35 ans après Manuel Orantes, ils sont neuf en lice au 3e tour pour espérer lui succéder ! Derrière un Rafael Nadal plus solide que prévu face à un excellent Denis Istomin, récent finaliste à New Haven, c'est toute une Armada qui s'est mise en position au 2e tour du tournoi, effaçant du même coup les exploits français du premier tour ! On retiendra ainsi que des "coupeurs de tête" tricolores de la première vague, il reste Michaël Llodra, Paul-Henri Mathieu, Arnaud Clément, Richard Gasquet et Gilles Simon. Si Gaël Monfils est le sixième larron d'un nouveau record de présence appréciable, les victoires de Tommy Robredo sur Julien Benneteau et celle de David Gimeno-Traver sur Jérémy Chardy marquent le changement de rapport de force entre les deux "puissances" du top 100.

Face à Denis Istomin, Rafael Nadal a déployé son meilleur tennis (sur dur, précisons) pour contenir les efforts d'un Ouzbek audacieux. Une fois l'effet Nadal passé au premier set, Istomin a produit un jeu puissant et inventif pour ce qui est le plus beau set de sa carrière. La rencontre a basculé lors d'un jeu décisif étonnant. A 5/1 en sa faveur, Denis vient de réussir deux courses ponctuées de coups de pattes remarquables. Il harangue la foule et ses amis. On change de côté et Nadal passe à l'attaque. A la volée ou au service, sans jamais relâcher la pression, le N.1 mondial revient à 5-5, place un ace et fait craquer les dernières barrières mentales de son inexpérimenté adversaire. Le poids de cet échec a été trop lourd à porter pour Istomin dans la troisième manche. S'il est le joueur qui a connu la plus belle progression depuis un an, s'il sait frapper fort, il lui faut apprendre à gérer les temps forts : il a eu plus de balles de break que son illustre adversaire (7 contre 6) mais il n'en a concrétisé aucune !

Des quatre duels franco-espagnols, quatre victoire espagnoles, de la journée, on retiendra l'échec de Jérémy Chardy, la défaite encourageante de Benoît Paire devant Feliciano Lopez, la défaite logique d'Adrian Mannarino et l'abandon de Julien Benneteau face à Tommy Robredo. Chardy, qui avait battu Gimeno-Traver à Wimbledon, mais qui avait perdu sur terre à Stuttgart, alors qu'il était tenant du titre, s'est écroulé après un bon set. Rattrapé par la pression ? Possible, la saison n'a pas été de tout repos. Gimeno, qui progresse à son rythme, l'a replongé dans les affres de son début de saison. Benoît Paire a mené deux sets à un face à Lopez, ce sera sa seule consolation. L'apprentissage continue. Son "pote" Mannarino a gagné un jeu de plus qu' à l'Open d'Australie face à Versdasco, pas sûr qu'il s'en satisfasse... Trop diminué physiquement, Benneteau, qui n'aime pas la chaleur, a abdiqué laissant un Robredo moyen poursuivre sa route. De quoi avoir des regrets.

Les prochains défis de ses nouveaux conquistadors resteront dans la continuité de ce second tour : Gilles Simon défiera Nadal et Llodra tentera de "venger" Bennet' face au francophile Robredo. Gimeno peut changer de statut dans son pays s'il bat Ferrer au prochain tour mais le plus difficile sera pour Verdasco, opposé à Nalbandian, et pour Almagro qui voit arriver Querrey. Vous noterez que le haut de tableau est particulièrement coloré àl'Espagnole. Nalbandian saura-t-il naviguer entre les bâteaux amiraux de l'Armada ?

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Nadal élimine Istomin et se hisse au 3e tour

04.09.2010 10:21 - mise à jour: 10:56



Comme Federer, Rafael Nadal n'a pas encore lâché de set après ses deux premiers matches à l'US Open. L'Espagnol est finalement venu à bout du pugnace ouzbek Denis Istomin 6-2 7-6 7-5 après 2h44 de jeu.

Rafael Nadal s'est qualifié pour le 3e tour de l'US Open en battant vendredi Denis Istomin 6-2 7-6 (7/5) 7-5 à l'issue d'un match très disputé où l'Ouzbek a posé des problèmes à l'Espagnol. Au prochain tour du seul tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès, le no1 mondial affrontera le Français Gilles Simon, 42e mondial.

"Denis a vraiment très bien joué, il a fait un super tournoi à New Haven la semaine dernière (finaliste, ndlr), il est en confiance, a dit Nadal. J'ai eu un peu de chance dans le tie break mais mon service a bien marché. Je sens vraiment bien mon service depuis quelques jours", a-t-il ajouté. L'un de ses services a été chronométré à 215 km/h, une vitesse inhabituelle pour le Majorquin, qui privilégie d'ordinaire l'effet à la puissance. "C'est bizarre car je ne servais pas bien avant le tournoi, a poursuivi Nadal. J'ai un peu changé le grip, pour le moment ça marche bien."
Invaincu en trois jeux décisifs

Les chiffres de sa mise en jeu sont éloquents: 8 aces, 43% de services non retournés par Istomin, 83% de points gagnés sur premiers services, 72% sur deuxièmes services et Il y avait un trop grand écart entre Istomin et Nadal. [Keystone] Il y avait un trop grand écart entre Istomin et Nadal. [Keystone] aucun break concédé malgré sept occasions pour Istomin. Nadal n'a joué que six sets en deux matches mais déjà trois jeux décisifs. Il en avait disputé deux contre le Russe Teymuraz Gabashvili au premier tour. Il a expédié la première manche en un peu plus de 30 minutes, après avoir fait un premier break à 2-2, mais a eu besoin de 2 heures 10 minutes pour boucler les deux autres, souvent bousculé par l'intensité de l'Ouzbek.

Il a toutefois réussi un sauvetage hors du commun, comme lui seul en a le secret. Mené 5-1 dans le jeu décisif alors qu'Istomin venait de faire un show défensif incroyable pour gagner un point "à la Nadal" sous les acclamations et une standing ovation du public de New York, l'Espagnol au mental d'airin est parvenu à inscrire six point consécutifs pour enlever le set...
Attention à Simon

Très solide jusqu'ici, Rafael Nadal se méfiera certainement de son adversaire du 3e tour, Gilles Simon (ATP 42), qui a fêté la naissance de son premier enfant en s'offrant 24 heures plus tard le scalp de Philipp Kohlschreiber (no 29). Il a remporté trois de leurs quatre face-à-face, mais avait subi la loi du Français sur ses propres terres en demi-finale du Masters 1000 de Madrid en 2008 (3-6 7-5 7-6). Gilles Simon avait atteint le 6e rang mondial quelques mois plus tard, mais a ensuite vu sa progression freinée par une grave blessure au genou droit.
Neuf Espagnols au 3e tour!

Nadal, qui jouait en session nocturne, a parachevé une journée triomphale pour l'Espagne. Outre Nadal, six Espagnols (Fernando Verdasco, David Ferrer, Nicolas Almagro), Feliciano Lopez, Tommy Robredo et Daniel Gimeno-Traver) ont accédé au 3e tour vendredi, sachant que deux autres (Albert Montanes et Juan-Carlos Ferrero) les y attendaient déjà.

www.tsr.ch

US Open > Nadal: "Aller le plus loin possible"


Par Charlotte Ezdra, samedi 04 septembre 2010 à 13:47

Rafael Nadal, vainqueur en trois sets de Denis Istomin s'est montré plutôt content de sa prestation. "Je suis content car c'était un adversaire difficile qui a beaucoup progressé cette année et qui arrivait confiant après avoir joué la finale de New Haven la semaine dernière" déclarait-il en conférence de presse avant d'ajouter: "Lorsqu'on gagne en trois sets, on croit que cela a été facile mais il y a eu deux sets très serrés. Il y a eu trois sets très durs, notamment dans le deuxième."

Le Majorquin est également revenu sur son objectif.
"Mon objectif, lorsque je me rends sur un tournoi, est de jouer du mieux possible, d'arriver le plus loin et de gagner si possible. Jouer contre Federer a toujours été un honneur et un plaisir et j'espère pouvoir jouer la finale contre lui ici car ce n'est encore jamais arrivé."

Welovetennis

An interview with Rafael Nadal

Friday, September 3, 2010

THE MODERATOR: Questions, please.

Q. It's early, but what would winning this tournament and also having the chance to win three straight Grand Slams mean to you?

RAFAEL NADAL: Doesn't matter if is straight or not straight for me. Just if any day I have the chance to win here, it would be a dream, no? But I told you now, I do not thought about win here now because this year I am five matches away, so is a lot. And if I come back another years, like I hope to come back a lot of more years, remain seven every time. So is very far. For me, just be here and have a chance to win the fourth is just unbelievable thing. When I was younger, seven years before or six years before or three years before, I never really thought I really can do that. So I am very happy what happen in my life, in my career, in all my career. So just enjoying that moment and trying to fight every ball because if there is any chance to win here, convert this chance.

Q. How much pressure is there, do you think, because this is the one you haven't won yet?

RAFAEL NADAL: You know, I gonna say what I think seriously. I don't think about win this tournament now. So probably the pression is going to be there any day if I am in the final. But before that remains too much to have the pression to win. I have the pression, like every Grand Slam. And, believe me, I have less pressure here than when I play in Roland Garros. So is completely different. And, you know, is like I need to play well a lot of matches. So remain a lot. I am not thinking about the victory. Maybe in any moment I think about the win here and complete the four Grand Slams, maybe, yes, is pressure. But seriously, for me I think about point by point and winning next match. So right now I am very happy to win today and think about Simon.

Q. How have you found the rhythm of your serve, because you're serving very well?

RAFAEL NADAL: Well, Toni arrives and everything under control. No, seriously, I don't know. That's pretty strange, because I wasn't serve very well the previous days. I started to serve well one or two days before the competition. But the week of practice, I wasn't serve really well, no? I changed a little bit the grip, like five or six days ago, because I felt when I played against the wind I didn't have free points. So I needed that, no? So I tried to play the serve a little bit more aggressive. For the moment, it's working really well, so I going to try keep playing like this. And, sure, serve like this is a big confidence on my game.

Q. There was a lot of talk about a storm coming in and maybe you wouldn't get your match in tonight. Given your schedule, it's Friday, you're playing your second match, were you relieved to get the match in tonight so you can get your rest?

RAFAEL NADAL: If you play every day night, is no problem. The problem is if you play night, very late, after you play day. So is not a lot of rest, no? But that's the US Open, and they do what they think is better I think for everybody. I accept the rules. If I have to play second round on Friday, I play second round on Friday. No discussion of that.

Q. How fast would you say the court is, and how does it affect the time you have on your returns?

RAFAEL NADAL: Is fast, the court. Is faster the center than the practice courts, for sure. And, yeah, is not like Cincinnati. Cincinnati's faster than this. But is one of the fastest.

Q. How does it compare with Wimbledon, for example?

RAFAEL NADAL: Everybody talks about Wimbledon is very slow. Maybe because I won two times. (Smiling.) When I started to play on Wimbledon in 2003 or 2002, I don't remember, 2003 we are in 2010, so I played like eight Wimbledons. The speed of the court always was the same. That's my feeling. So there's no discussion Wimbledon is much faster than here. Is another sport than here. But I like the faster courts.

Q. It was a very exciting point when he went up 5 1. The crowd got into and you applauded, and then he didn't win another point in that tiebreaker. You play with passion. But when someone shows that emotion, do you lift your emotion accordingly?

RAFAEL NADAL: No, he fighted a good point. He played a great point. I had to win that point three times before. But he did well. Finally he was fast going for the dropshot and he pass me, no? Just was a tough point for me, because 4 2 or 5 1 going to the other place, to the other side, is easy for the wind, but is hard for me. But I think I stayed very well mentally in that moment. I was playing with big calm and big concentration. And finally I was a little bit lucky, for sure. Is impossible to come back from 5 1. I had a little bit lucky. But the concentration, I had a good point. It was a very important moment of the match.

Q. You saw how hard it was for Roger to complete the career Grand Slam, how long it took him to win the French Open. What thoughts did that give you about your quest to win the career Grand Slam?

RAFAEL NADAL: You are focus on this. Maybe for Roger was a big goal because he is the best of the history and he needed Roland Garros. He deserved Roland Garros because he did three finals, another semifinals. Seriously, for me, complete the Grand Slam at this moment is not a goal. For me the goal is try to improve my level, to play well the next match, and we will see what happen next Sunday, no? If I have the chance to be there, gonna be a chance for me to complete. But if not, remains a lot to be there. If not, I gonna come back home, try to keep improving to come back a lot of years here to try. For me is not an obsession and is not a real goal.

Q. What do you think your chances are to be the best in history, the way you've described Roger?

RAFAEL NADAL: For me? I never thought about that. I think I am not ready to be the best of the history. I think is not the right moment to talk about that, seriously. Because I have 24 and a half, a little bit less 24 and a few months years old so talk about the history when one player is playing is difficult, no? I am very happy, eight Grand Slams, Olympics, 18 Masters 1000. I am probably in one part of the history of tennis, no, so I am very happy with that. Now everything is to win. I don't know if I gonna have the chance to keep winning Grand Slams. I gonna try for sure. But be the best of the history is almost impossible.

site officiel
http://www.usopen.org/en_US/news/interviews/2010-09-03/201009041283616154337.html

Nadal también saca


El tenista español venció en tres sets (6-2, 7-6, 7-5) al uzbeko Denis Istomin.- AFP

El español vence a Istomin sirviendo a una media de 196 kilómetros por hora y llegando a los 215.

JUAN JOSÉ MATEO | Nueva York 04/09/2010

Para cuando empieza a sonar Sweet Caroline, el prestigio, los títulos y las hazañas pasadas han comenzado a ganar el partido. Denis Istomin acaba de producir un puñado de puntos maravillosos. Sopla el viento en el Corona Park, la grada vibra con el encuentro, y el uzbeko domina a Rafael Nadal por 5-1 en el tie-break de la segunda manga. El número 38 tiene dos saques para finiquitar ese set e igualar a uno con el español. No volverá a ganar ni un solo punto en la muerte súbita. Al contrario, oirá cómo Toni Nadal, tío y entrenador del español, grita: "Con calma, tranquilo". Sufrirá un ataque de responsabilidad. Y verá cómo el número uno, tenista de una pieza, busca en la red lo que él mismo había perdido: Nadal gana seis puntos seguidos, rebelado contra el fallo en la red que provocó su primera desventaja (2-1). Suena Sweet Caroline cuando el número uno consuma la remontada. La melodía de Neil Diamond es coreada por el estadio, testigo de algo inusitado: Nadal, vencedor por 6-2, 7-6 y 7-5, llegó a sacar a 215 kilómetros por hora. Para él, de récord.

"He tenido suerte en el tie-break", admitió el mallorquín, que en tercera ronda se enfrentará al francés Gilles Simon. "Estar aquí jugando la sesión nocturna es increíble", continuó. "Hace unos días empecé a sentir muy bien la pelota con mi saque, todavía no he perdido un servicio, y eso es muy bueno para mi confianza", cerró.

El partido dejó varias conclusiones. Primera. El español está sirviendo en Nueva York a un nivel excepcional: sacó a una media de 196, con frecuencia rondó los 210 kilómetros por hora, llegó a los 215 y disparó ocho aces. Segunda. Según va empinándose la competición va aumentando el nivel del número uno, fresco de piernas, por más que sobre cemento sea más vulnerable contra gigantones como Istomin, que pegó con dureza y clase. Y tercera. Por segundo partido consecutivo, el mallorquín se cambió el vendaje que cubre su pie izquierdo, señal inequívoca de que algo le incomoda.

Nadal vio cómo Istomin lo pegaba todo. Nadal vio cómo una espectadora conseguía una pelota, cómo el uzbeko se la reclamaba y conseguía, y cómo al punto siguiente le prometía una para el final del partido. Nadal vio muchas cosas en su juego (la profundidad de la derecha, la contundencia del saque, su capacidad de asalto a la red) que debieron dejarle satisfecho. Y Nadal llegó a tercera ronda como un tiro: sacando así no hay nada imposible.

SOURCE

Nadal: "Ojalá pudiera jugar aquí la final con Federer porque es la única que nos falta"


El tenista español Rafael Nadal responde un lanzamiento del uzbeko Denis Istomin.
04-09-2010 | Efe

Efe | Nueva York | 04/09/2010

Rafa Nadal explicó tras conseguir su pase a la tercera ronda del Abierto de Estados Unidos que le gustaría poder llegar a la final y jugarla con Roger Federer, ya que el torneo neoyorquino es el único Grand Slam en la que ambos todavía no se han medido en la última ronda.

"Mi objetivo cuando voy a un torneo es jugar lo mejor posible, llegar lo más lejos y si puede ser ganar. Jugar contra Federer siempre ha sido un honor y un placer y ojalá pudiera jugar aquí una final porque es la única que no hemos jugado", explicó.

Nadal señaló que aunque ganó en tres sets, el partido ante Denis Istomin fue complicado. "Cuando uno gana en tres sets parece que ha sido fácil, pero ha habido dos sets muy ajustados. Han sido tres sets muy duros, en especial el segundo", señaló.

"Estoy contento porque era un rival duro, que ha mejorado mucho este año y viene en un gran momento tras hacer final la pasada semana en New Haven", añadió.

Cuestionado por la gran actuación de los tenistas españoles en este torneo, con récord de nueve jugadores clasificados para la tercera ronda, Nadal indicó que "es algo impresionante y a ver si sigue habiendo muchos en octavos".

Sobre su rival en la próxima ronda, Gilles Simon, le felicitó por el hijo que acaba de tener y señaló que "es peligroso porque es un gran jugador. Tiene un talento impresionante, juega perfecto a la contra y si está físicamente bien volverá hacia arriba", concluyó.

SOURCE

REPORTAJE: TENIS - Abierto de Estados Unidos
A 209 kilómetros por hora

Nadal saca a mayor velocidad gracias a variar la forma de empuñar la raqueta.

JUAN JOSÉ MATEO - Nueva York - 05/09/2010

En la ventosa noche, tres bombas inesperadas. La primera, a 215 kilómetros por hora. La segunda, una lluvia de servicios a una media de 196. Y la tercera, dígitos llameantes: Rafael Nadal pasó a la tercera ronda del Abierto de Estados Unidos al vencer por 6-2, 7-6 y 7-5 al uzbeko Istomin, que sufrió un generoso puñado de saques a 209 kilómetros por hora.

"Hace cinco o seis días que cambié un poco el grip [la forma de agarrar la raqueta] porque sentí que, contra el viento, no lograba puntos gratis. Intento jugar más agresivo y está funcionando", explicó Nadal, que solo en 2006 y en la rapidísima pista cubierta de Marsella, había sacado más rápido: a 216 kilómetros por hora.

"La posición de la mano es diferente. Debería tenerla siempre, del tipo del saque de Wimbledon, porque le es más fácil el movimiento", comentó Toni Nadal, su tío y entrenador; "es más abierta y, cuando le pega al saque, la muñeca tiene menos juego. De lo contrario, con una pelota pesada, se le gira más la mano y toca muchas más bolas mal".

SOURCE

Nadal croquera Simon en trois

Le 05/09/2010 à 00:40


Rafael Nadal a le sourire avant d'affronter Gilles Simon. Plus affûté que l'été dernier, il espére bien se rapprocher d'un neuvième majeur.(REUT)

Logiquement réputé pour sa préférence pour la terre battue, Rafael Nadal est devenu au fil des années un sacré client sur dur. Pour preuve, son succès en 2009 à l'Open d'Australie (plus une demi-finale en 2008) et ses deux demi-finales à l'US Open les deux mêmes années. Son adversaire français, Gilles Simon, le sait bien et devra sortir le grand jeu pour tenter de réaliser l'un des exploits majeur de l'année en cours.

Le joueur tricolore devra forcément se sublimer ne serait-ce pour prendre qu'un set au Majorquain. Le numéro un mondial n'a en effet concédé qu'une seule manche lors d'un 16e de finale lors des deux majeurs sur dur depuis 2005 (exception faite de sa dernière défaite au troisième tour d'un Grand Chelem - toutes surfaces confondues - la même saison face à James Blake à New York). Longtemps blessé au genou, Simon reprend peu à peu ses marques sur le circuit mais devrait avoir quelques difficultés à enchaîner un autre match marathon après celui remporté en cinq manches face à Kohlschreiber vendredi.

www.lequipe.fr

Nadal balaye Simon

5/09 23h01 - Tennis, US Open

Rafael Nadal s’est qualifié pour les 8es de finale de l’US Open en dominant facilement Gilles Simon (6/4 6/4 6/2).

Gilles Simon n’aura pas pesé lourd face à Rafael Nadal ce dimanche en 16es de finale de l’US Open. Le numéro 1 mondial s’est en effet imposé tranquillement en trois manches et 1h59 de jeu (6/4 6/4 6/2). Il affrontera son compatriote Feliciano Lopez en 8es de finale.

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Nadal élimine Gilles Simon

Dimanche 5 septembre 2010 - 23:20

Gilles Simon, 42e mondial, a été éliminé dimanche au 3e tour de l'US Open par Rafael Nadal (N.1) 6-4, 6-4, 6-2.

En 8e de finale, l'Espagnol rencontrera son compatriote Fernando Lopez (N.23), qui a profité de l'abandon de l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky à cause d'une infection à un orteil du pied droit.

www.sport.fr

Nadal sort Simon

Le 05/09/2010 à 22:57

Au troisième tour, Gilles Simon a perdu (6-4, 6-4, 6-2) contre Rafael Nadal, mais a gagné le droit d'aller retrouver son fils de trois jours.


Gilles Simon, félicité par Rafael Nadal pour la naissance de son fils.(REUT)

« Si je gagne, c'est fabuleux. Si je perds, c'est encore plus fabuleux. » Avant son troisième tour, Gilles Simon donne le ton. Pendant le match, il corrobore ses propos et s'incline (6-4, 6-4, 6-2 en 1h59') contre Rafael Nadal. Après la rencontre, il reste cohérent. Déçu, papa Simon ? « Non (sourires). J'ai fait ce que je pouvais, j'ai essayé de trouver des solutions, de bien jouer avec le vent. J'ai fait le match que je devais faire. » Il joue bien, frappe bien la balle, libère son bras, mais il lui manque ce supplément d'âme du compétiteur. Son jeu est sur le court, son esprit est dans l'avion, et son coeur est à la maternité.

Papa depuis trois jours, il crève d'envie de voir son premier enfant, Timothée, et sa compagne, Carine. Et papa Gilou a beau être professionnel, sa concentration décline au fil du match. Contre Philipp Kohlschreiber, cela peut passer. Contre le numéro 1 mondial, cela équivaut à une condamnation. « Cela se paie cash, traduit le Français, heureux d'aller retrouver sa nouvelle vie. Si tu écoutes la musique au changement de côté pendant deux jeux, tu te lèves et tu te fais breaker. C'est un peu plus dur. » Mais le Français joue le jeu, essaie et propose un vrai spectacle aux spectateurs du court Arthur-Ashe, toujours balayé par le vent. Au premier set, il tient le choc, mais le Majorquin breake à 1-1 grâce à d'intelligentes variations de rythme en revers slicés. Gilles Simon offre une bonne réplique du fond de court. Il ne regrette qu'un chose : « J'étais détendu, c'était un match hyper intéressant à disputer, je n'avais rien à perdre. Je regrette simplement de ne pas avoir été bon aux retours. Je pense que cela me coûte les deux premiers sets parce que cela jouait bien du fond de court et je servais bien malgré le vent.»

« Si tu écoutes la musique au changement de côté pendant deux jeux, tu te lèves et tu fais breaker. C'est un peu plus dur. »

Mais cette impuissance à la relance, un de ses points forts, révèle aussi une excellente qualité de service de Rafael Nadal. En trois matches, il n'a pas perdu un set, mais il n'a surtout jamais concédé son engagement. Sa première balle peut claquer jusqu'à plus de 217 km/h et 195 km/h en moyenne, il marque 91% de points sur ce coup et se donne donc de l'air. Vous ajoutez un revers retrouvé, une couverture de terrain jamais perdu et un coup droit fulgurant, cela fait beaucoup pour un jeune papa. Plus le match avance, plus ses difficultés s'accroissent. Dans la deuxième manche, il ne marque que deux points sur le service adverse et le Majorquin joue de mieux en mieux. « Je joue un peu mieux chaque jour. Aujourd'hui, j'ai fait un match solide, se réjouit l'Espagnol qui doit affronter son compatriote Feliciano Lopez en huitièmes de finale. J'ai encore bien servi, c'est très important. En fond de court, mon jeu de jambes et mes coups commencent à s'améliorer. C'est de mieux en mieux.»

Et dans le troisième set, Gilles Simon cède : « Au troisième set, j'ai vite compris que ce serait difficile de gagner. J'avoue que je n'ai pas été aussi combatif que d'habitude. Mais il jouait bien et avec le vent, ce n'était pas évident. » Quelques minutes après sa défaite, le Français arrive en conférence de presse, Rafael Nadal vient de quitter le court Arthur-Ashe après avoir signé des dizaines d'autographes et avoir glissé à son adversaire de « bien en profiter » lors de la poignet de main. Un champion, c'est aussi (et surtout) un être humain et l'Espagnol ne l'oublie jamais. Et le Français est déjà dans l'avion.

www.lequipe.fr

Au 3e tour de l'US Open, Rafael Nadal a dominé sans problème Gilles Simon/FRA et affrontera Lopez

05.09.2010 23:22

A l'instar de son "meilleur ennemi" Roger Federer, Rafael Nadal s'est qualifié pour les 8es de finales de l'US Open sans concéder le moindre set. C'est le tout jeune papa Gilles Simon (ATP 42) qui a subi la loi du no1 mondial, vainqueur 6-4 6-4 6-2 en 1h59. Impressionnant au service, le Majorquin a même fait mieux que Federer dans ce domaine en n'ayant pas encore égaré son engagement depuis le début du tournoi alors que le Bâlois s'est fait breaké à une reprise, par Andreas Beck en 32es. Nadal aura l'occasion de travailler son jeu de défense au tour suivant face à son pote Feliciano Lopez (no23).

SOURCE

Rafael Nadal s'impose face à Gilles Simon


Belga/AFP

L'Espagnol Rafael Nadal, numéro un mondial, s'est qualifié pour les 8es de finale de l'US Open en battant le Français Gilles Simon, 42e mondial, 6-4, 6-4, 6-2, dimanche au 3e tour.
En 8e de finale, l'Espagnol rencontrera son compatriote Fernando Lopez (ATP 25/N.23), qui a profité de l'abandon de l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky (ATP 36) à cause d'une infection à un orteil du pied droit.
Le Français Gilles Simon, de son côté, était malgré tout heureux de quitter l'US Open car il peut ainsi retrouver sa compagne qui vient tout juste d'accoucher. "A deux sets zéro contre moi, je savais que c'était perdu et je voulais en finir au plus vite. Mes valises n'étaient pas faites mais ça va vite, on met tout en boule et direction l'aéroport! J'attends avec impatience de voir tout ce joli monde", a conclu le Français.

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Fiesta à Nueva York

Mise à jour le dimanche 5 septembre 2010 à 23 h 03

Le troisième tour n'est pas encore terminé qu'on sait déjà qu'il y aura un Espagnol dans le carré d'as des Internationaux des États-Unis.

Rafael Nadal y a assuré sa place en battant le Français Gilles Simon 6-4, 6-4, 6-2, dimanche, à Flushing Meadows.

Impeccable sur son premier service, avec un taux de réussite de 91 % (39 en 43), le numéro 1 mondial a offert une seule balle de bris à son rival. Simon a été incapable d'en profiter.

Mais il y a fort à parier que Simon ne se souviendra pas bien longtemps de ces statistiques. Le Français vient tout juste de devenir papa pour la première fois, mais n'a pas encore vu son garçon. Il était presque content de perdre...

« Au troisième set, je dois dire que j'étais déjà dans l'avion (pour la France) », a confié Simon en souriant.

Nadal affrontera en huitièmes de finale son compatriote Feliciano Lopez, 23e tête de série. Lopez a profité de l'abandon de l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, touché par une infection à un orteil du pied droit.

L'autre huitième de finale de cette portion de tableau opposera également deux Espagnols, tous deux vainqueurs dimanche.

Fernando Verdasco [no 8] a défait l'Argentin David Nalbandian (no 31) 6-2, 3-6, 6-3,
6-2, tandis que David Ferrer (no 10) a battu... un autre Espagnol! Ferrer a vaincu Daniel Gimeno 7-6 (7/2), 6-2, 6-2.

La journée n'a pas été parfaite pour les Espagnols pour autant. L'Américain Sam Querrey (no 20) a indiqué la sortie à Nicolas Almagro (no 14) 6-3, 6-4, 6-4.

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