Mauresmo : « Briller aux JO est extraordinaire »
La rédaction - Rodolphe Massé - RMC.fr, le 27/11/2007

Actuellement en pleine préparation, Amélie Mauresmo se fixe deux objectifs pour la saison 2008 : les Jeux Olympiques de Pékin et les tournois du grand chelem.

Amélie, comment vous sentez-vous ?
Ca va plutôt bien. Pour la première fois depuis des années, ma saison s’est terminée plus tôt (mi-octobre). J’ai donc repris l’entraînement il y a trois semaines. J’ai vraiment fait un tout petit break. Je ne ressentais pas vraiment le besoin de m’arrêter longtemps. Au contraire, j’avais envie de tout de suite repartir à l’entraînement, de me refaire une grosse caisse physique.

Quel bilan tirez-vous de votre année 2007 ?
C’était une année difficile. Mon classement en est la preuve avec une 18e place mondiale. En débutant l’année 2007, je n’imaginais pas que ça allait se passer de cette manière. Mais c’est désormais derrière moi. Je repars aujourd’hui avec beaucoup d’envie, de détermination. Le challenge est de revenir parmi les meilleures joueuses mondiales et d’être performante sur les tournois du grand chelem.

Comment expliquez-vous cette année difficile ?
La saison 2006 a été très intense émotionnellement. J’ai peut-être accusé un peu le coup en début de saison. Il y a ensuite eu l’opération de l’appendicite en mars. Je pense avoir très mal géré cette période. Naïvement, je pensais pouvoir être prête à Roland-Garros. Rétrospectivement, je crois que c’était une erreur de jugement. C’est la même chose pour Wimbledon. J’étais vraiment limite. J’ai eu du mal à accepter ces résultats et c’est pour ça que j’ai senti le besoin de couper avec le tennis durant l’été.

Quels seront vos objectifs pour 2008 ?
Les tournois du grand chelem sont ma priorité ainsi que les jeux olympiques. Les JO ont une place importante. J’ai ce souvenir d’Athènes et de cette médaille d’argent. Emotionnellement, la remise des médailles était très forte. Briller aux JO est extraordinaire au cours d’une carrière.

La place de n°1 française, vous y pensez ?
C’est un petit objectif. J’ai dominé ce classement durant de longues années. C’est bizarre mais complètement logique de ne plus être à la tête de ce classement. Il n’y a rien à dire, Marion (Bartoli) mérite amplement cette première place.

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WTA : Mauresmo n’a pas songé à arrêter



Rédaction Sport365 - samedi 01 décembre 2007 - 11h23

Après une saison 2007 difficile, Amélie Mauresmo confie dans les colonnes du Parisien « ne pas avoir pensé à arrêter » sa carrière.

Amélie Mauresmo n’a pas pensé à la retraite sportive. « Je crois que quand c’est le moment, tu le sens au plus profond de toi, et je ne voulais pas m’arrêter là-dessus », confie l’ancienne n°1 mondiale dans les colonnes du Parisien au terme d’une année 2007 difficile, conclue au 18eme rang mondial.

Après quinze jours de travail physique à Genève, la Française a confirmé qu’elle participera à la tournée australienne. Elle s’envolera le 20 décembre pour disputer les tournois de Gold Coast et Sydney pour préparer l’Open d’Australie, première levée du Grand Chelem.

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Mauresmo, un break et ça redémarre ?

En 2006, Amélie Mauresmo a connu son apogée. En 2007, l'ex-numéro 1 mondiale a touché le fond en sortant du top 10. Pour un titre remporté, elle a vécu l'impuissance des défaites en Grand Chelem, une opération de l'appendicite et un grand "ras-le-bol". Vivement 2008...

L'ANNEE 2007 EN REVUE

SON CLASSEMENT : 18e (WTA technique), 18e (WTA Race)

SA SAISON EN BREF

Amélie Mauresmo sort dans l'indifférence d'un quatrième tour à sa portée à l'Open d'Australie, devant Lucie Safarova. C'est à Paris, Anvers et à Dubaï qu'elle jouera le meilleur tennis de sa saison. Elle est battue de justesse par Nadia Petrova dans la capitale et a remporté la fameuse raquette de diamants en Belgique, lors du dernier grand match de Kim Clijsters. Sur sa lancée, elle dispute la finale à Dubaï, où elle s'incline devant Justine Henin. La N.1 française semble avoir trouvé le rythme quand l'annonce de son appendicite brise son début de saison : opération et deux mois d'arrêts.

Elle retrouve sa raquette quand la saison sur terre battue commence. Après un passage rassurant à Strasbourg, elle s'incline à nouveau devant Safarova à Roland-Garros. Sur gazon, elle connaît la même déception : un parcours encourageant à Eatsbourne (battue à nouveau par Henin en finale) mais défaite dans l'anonymat du 4e tour à Wimbledon, où elle perd son titre, dominée en trois sets par un autre Tchèque Nicole Vaidisova. Elle ne s'en relèvera pas. La crise est aigue. Et ses deux défaites en Fed Cup alimenteront la spirale négative. Lucide, elle prend ses distances, part en vacances et fait l'impasse sur l'US Open. Amélie a fait le point et revient sur le circuit pour évaluer les progrès à faire... en 2008. Elle joue six matches et en perd quatre.

LE MATCH :

WTA Eastbourne, finale:
Justine Henin (BEL) bat Amélie Mauresmo (FRA) 7-5, 6-7, 7-6

Un des plus beaux matches de la saison. Personne n'attendait Amélie Mauresmo à ce niveau-là, elle-même y compris. Elle venait à Eastbourne pour retrouver ses sensations avant de défendre son titre à Wimbledon. Elle y accroche Justine Henin, irrésistible depuis des mois sur le circuit. Le score donne une idée de l'intensité de la rencontre. La Belge n'arrive pas à imposer son jeu et la Française laisse parler son talent naturel, notamment à la volée. Physiquement, elle répond présent. Son placement sur gazon est juste. Elle aura d'ailleurs un break d'avance dans la dernière manche avant de céder. Sa saison s'arrête quasiment après la balle de match, mentalement au moins.

www.eurosport.fr/tennis/balles-bleues/2004/sport_sto1401338.shtml

CIO : Mauresmo candidate

Rédaction 365 - mardi 11 décembre 2007 - 07h54

La Française Amélie Mauresmo et la Belge Justine Henin font partie des 31 sportifs postulant pour intégrer la commission des athlètes du Comité international olympique.

Amélie Mauresmo dans les arcanes de l'Olympisme ? L'ancienne n°1 mondiale figure parmi les 31 sportifs retenus pour intégrer la commission des athlètes du Comité international olympique. Ce dernier sera renouvelé partiellement à l'issue des Jeux de Pékin, en août 2008. Autres grands noms du sport en lice : la Belge Justine Henin, le hurdler chinois Liu Xiang ou le nageur australien Grant Hackett.

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Mauresmo reprendra à Gold Coast

12/12/2007 - 10:20

Amélie Mauresmo débutera la saison 2008 par le tournoi de Gold Coast dont le début de l'épreuve est programmé en... 2007! L'ex-numéro 1 mondiale, bien décidée à retrouver les sommets, disputera une semaine plus tard le tournoi de Sydney afin de se préparer au mieux en vue de l'Open d'Australie (du 14 au 27 janvier). Après la première levée du Grand Chelem de l'année, la protégée de Loïc Courteau reviendra en France pour y disputer début février l'Open Gaz de France.

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Mauresmo: "L'orgueil m'a rattrapée"



Dimanche 16 Décembre 2007
Propos recueilis par Damien BURNIER
Le Journal du Dimanche

>> En pénétrant dans l'appartement aux lignes épurées d'Amélie Mauresmo, à Genève, on comprend tout de suite que c'est reparti pour de bon. Une table de massage a été installée dans un coin du salon, à côté d'un complet rayonnage de bouquins consacrés à l'oenologie. L'envie est revenue, l'exercice 2007, truffé de ratures et de contretemps, oublié. L'ancienne n° 1 mondiale est ésolue à corriger l'anomalie qui la voit pointer désormais au 18e rang de la WTA avant sa rentrée fin décembre à Gold Coast (Australie).

Les confidences de l'ex-n°1 mondiale, bien décidée à restaurer son standing. (Reuters)Les confidences de l'ex-n°1 mondiale, bien décidée à restaurer son standing.

Vous allez démarrer la saison en tant que 18e mondiale et 3e française...
Franchement, il y a un an, je n'aurais jamais imaginé perdre ma place de n°1 française. La récupérer sera une petite motivation supplémentaire. Quand je fais un peu le point sur ma carrière, je me rends compte que j'ai passé mon plus grand cap quand Mary (Pierce) est revenue tout en haut. D'un coup, j'étais "challengée" dans mon pays. Cela m'a fait un bien fou.

La n° 1 actuelle Marion Bartoli n'a pas bonne presse auprès des joueuses de Fed Cup. Pourquoi?
On est en présence d'une joueuse et d'un père qui veulent casser le fonctionnement de l'équipe de France, puisque Walter (Bartoli) veut être présent. Je vous donne un exemple. On a quatre joueuses sélectionnées. Trois qui font les entraînements avec le staff. Et une autre qui, tous les jours, va s'entraîner dans son coin avec son père, sans l'oeil du capitaine. Et le jeudi soir, il faudra annoncer aux joueuses que c'est Marion qui joue, sans avoir pu la comparer aux autres lors de sets d'entraînement, sans voir comment elle est physiquement, juste en se basant sur les commentaires des intéressés. Vous trouvez ça normal? Tout le monde dit: "Vous ne voulez pas qu'elle soit dans l'équipe". Le fait est que ça se passerait comme ça. Peut-être que cela évoluera mais on en est là. C'est dommage. Je conçois que les Bartoli aient un fonctionnement atypique mais je crois que Marion se prive d'une expérience extraordinaire.

"Le capitanat en Fed Cup pourrait m'intéresser"

Votre après-carrière pourrait-il passer par le capitanat en Fed Cup?
Bien sûr que cela pourrait m'intéresser. Cela dit, les envies personnelles sont une chose, l'avis des joueuses une autre. C'est une question de timing pour tout le monde, d'esprit à incarner. Mais oui, pourquoi pas...

A propos de fonctionnement d'équipe, qu'avez-vous pensé de la façon dont Guy Forget a été remis en cause par le président de la FFT dans son rôle de capitaine de Coupe Davis?
(ironique) Il a été joueur, le président? Je pense surtout que Christian Bîmes sentait qu'il n'avait pas la mainmise sur cette équipe de France. Or il aime avoir ce pouvoir-là et il a essayé de retourner certains joueurs. C'est avant tout une question d'ego. Diviser pour mieux régner. Que Guy arrête et on verra comment ça se passera...

Sortez-vous de votre saison la plus douloureuse?
Oui. Sportivement et psychologiquement. Le physique (avec comme point de départ une opération de l'appendicite en mars) a fini par engendrer beaucoup de doutes et de frustrations. Cela n'avait pourtant pas lieu d'être car il ne fallait pas s'attendre à des miracles au vu de ma saison hachée. Mais quand ça ne fonctionne pas, je n'ai pas toujours toute la lucidité nécessaire pour me dire: "Mais oui, c'est logique". J'ai un côté extrême, une tendance à me mettre plus bas que je ne le suis.

Vous avez fait une nette coupure cet été, par lassitude. Le tennis ne vous manquait pas?
Ça a pris du temps. Je voulais repartir mais je ne ressentais pas encore la flamme à l'intérieur, le truc qui te fait aller tous les jours à l'entraînement pour des séances de cinq, six ou sept heures.

De quoi aviez-vous le plus marre?
De ne pas être au niveau avant tout. Je galérais et je me disais : "Cette histoire d'appendicite va peut-être flinguer le reste de ma carrière, je ne vais pas revenir". Mais aujourd'hui, je considère qu'un titre en Grand Chelem reste encore dans mes cordes.

Retourner à une vie "normale" aussi longtemps change-t-il les perspectives?
C'était très agréable de faire autre chose, de voir les amis, sans impératif. Mais même si je faisais plus d'excès que d'habitude, je n'avais pas encore envie de plonger totalement de ce côté-là. Je pense aussi que l'orgueil m'a rattrapée. Je ne voulais pas m'arrêter là-dessus. J'ai besoin d'objectifs.

"Un titre du Grand Chelemn reste dans mes cordes"

Cela ressemblait à quoi la vie d'Amélie Mauresmo sans raquette?
D'abord soleil et farniente. Sur un bateau autour de la Corse et de la Sardaigne.

La méthode Sarkozy?
(Elle rigole) Oui mais ce n'était pas le même bateau ! Le mien était un peu plus petit. Mais elle fonctionne pas mal, cette méthode Sarkozy... Ensuite, j'ai pu m'adonner à ma passion du vin. J'ai été superbement reçue au Château d'Yquem et le Château Latour a toujours ses portes ouvertes pour moi. Je suis une bonne vivante, avec le besoin ponctuel de profiter un peu.

Avez-vous songé à changer de structure ou d'entraîneur?
Je me suis demandé si un déclic pouvait passer par là. Mais j'ai vite mis de côté cette idée. Parce que j'ai senti que toute l'équipe était sortie frustrée de cette saison et avait envie de refaire le boulot.

Yannick Noah a été à vos côtés un court moment, en 2005. Avez-vous réellement donné sa chance à cette collaboration?
Non, je ne pense pas que j'ai tiré parti de l'aide qu'il était prêt à m'accorder. Je n'ai pas su le faire, c'est de ma faute. Je n'étais pas assez réceptive à ce moment-là. Mais avec Yannick comme avec Guy (Forget), tout reste ouvert pour l'avenir.

Sentez-vous que le tennis français attend davantage d'un Gasquet que de vous?
Oui, certainement. ça ne me perturbe pas mais c'est vrai que ça va vite. Mine de rien, je ne fais désormais plus partie des favorites d'un Roland-Garros.

Le tennis masculin est secoué par des affaires de paris truqués. Pourquoi les filles ne seraient pas concernées?
Je crois qu'on a un orgueil plus fort que les garçons. Une nana ne se présentera jamais sur un court en se disant : "Je vais balancer le match". Peut-être que je suis naïve mais j'en suis quasiment sûre. Je crois les filles moins vulnérables à l'appât du gain, en tout cas s'agissant des joueuses du Top 100. Pour le reste, toutes ces histoires de paris m'énervent un peu. Il y a visiblement des trucs louches mais je me dis qu'on a fait beaucoup de bruit de trois matches volés. Je ne voudrais pas que le grand public finisse par se dire: "Mais alors Roger (Federer), toutes ses victoires, c'est truqué aussi?"

"Les paris truqués? Je crois les filles moins vulnérables à l'appât du gain"

Autre face sombre du tennis: les abus sexuels de certains entraîneurs. Trouvez-vous efficace le plan proposé par la FFT?
Cela va clairement dans le bon sens même s'il ne faut pas non plus devenir complètement parano sur le sujet. Je le dis par rapport à mon propre cursus: partie à 11 ans de chez moi, j'ai été accompagnée par des entraîneurs hommes et femmes et je n'ai jamais rien senti de pressurisant, rien de malsain. Ni rien entendu. Mais on voit aussi à travers l'exemple d'Isabelle (Demongeot) que c'est très dur d'en parler. Le numéro vert, c'est donc très bien. Car si le viol est l'ultime acte, il y a aussi des gamins, et surtout des gamines, qui vont être bouffés psychologiquement par des comportements ambigus d'encadrants.

Pourquoi êtes-vous candidate à la commission des athlètes du CIO, qui sera renouvelée à Pékin en 2008?
Le CNOSF m'a contacté à la fin de l'été via David Douillet, qui m'a expliqué le concept et le rôle à jouer. J'ai dit banco. C'est intéressant d'entrer dans ce milieu, de ne pas rester centrée sur le tennis. Je pense surtout à la lutte antidopage, au développement des sports moins médiatisés que le mien. Et puisqu'il s'agit d'un mandat de huit ans, ce serait une manière pour moi de m'orienter sur autre chose une fois ma carrière terminée. Dans un coin de ma tête, j'aimerais aussi contribuer à la venue des Jeux en France. Mais d'abord, il me faut être élue. Ce n'est pas gagné, il y a un paquet de candidats (31 pour 4 places). Il paraît que Justine (Hénin) en fait partie mais je ne connais pas tous les autres. Vous n'avez pas la liste par hasard?

http://www.lejdd.fr/cmc/sport/200750/mauresmo-l-orgueil-m-a-rattrapee-_79759.html

Amélie Mauresmo attend 2008 pour rebondir


Décontractée, sereine, la Française se sent bien à Genève, ville qu’elle a élue terre d’adoption.

CHRISTOPHE BOILLAT | 17 Décembre 2007 | 11h01

Son nouvel appartement genevois est totalement à son image: clair, sobre et chaleureux. Dans sa cuisine américaine, les cheveux dénoués, vêtue d’un che­misier et d’un jean et chaussée de tennis, Amélie Mauresmo s’active depuis le milieu de l’après-midi. Objectif de la championne: faire mijoter une blanquette de veau pour des convives qui viendront la déguster le soir même. Elle reconnaît ne pas être une championne des fourneaux, mais adore les plaisirs de la table, «lorsque je ne suis pas en tournoi ou en phase de préparation bien sûr». Le bon vin est son péché mignon. Et les bonnes tables l’aimantent. «Je vais manger, hors saison, chez Philippe Rochat à Crissier. Et même quelquefois en cuisine. Je l’aime beaucoup, il est très généreux.»

Décontractée, sereine, la Française se sent bien à Genève, ville qu’elle a élue terre d’adoption il y a cinq ans. Prise sept mois par an dans la tourmente du circuit professionnel de tennis, l’ex-numéro un mondiale aime à s’y ressourcer. Et s’y balader avec ses deux labradors. Sophia la mère et Bengale son rejeton. «Celui-là, c’est une furie. J’aurais dû l’appeler Attila.» Sinon elle se repose, entre deux entraînements dans un très chic club de la République, écoute de la musique, et/ou bouquine dans son appartement. «Tous les sujets m’intéressent. Je n’ai pas d’a priori.» Si elle ne suit pas l’actualité à la loupe, «Amé», pour ses intimes, se sent concernée par les problèmes du monde. «Récemment, j’ai été frappée par la vidéo montrant des images d’Ingrid Betancourt. Cela faisait quatre ans que l’on n’avait pas de preuves de vie. Comment est-ce possible? Quand va-t-elle être libérée?» Privilégiée, et bien consciente de l’être, la championne, reconnue pour ses valeurs humaines et sa générosité, donne très largement de son nom et de sa personne. Entre autres marraine bénévole de l’Institut Curie depuis deux ans, elle ne loupe jamais une occasion de contribuer à lever des fonds pour la recherche et les patients atteints du cancer.

Pudique, très réservée sur sa vie privée, Amélie Mauresmo évoque du bout des lèvres le décès de son père. «Tu vois forcément les choses différemment, tu grandis et tu te recentres sur des priorités en laissant de côté les petits soucis quotidiens.» Méfiante, parce que «trop naïve par le passé et que certaines de mes déclarations m’ont desservie», la jeune femme n’accorde sa confiance qu’à très peu de personnes. Outre sa famille, sa garde rapprochée évolue dans le monde du tennis ou dans ses satellites. A l’instar de son entraîneur Loïc Courteau et de son kiné Michel Franco qui l’entourent depuis cinq ans.

Le tennis reste sa priorité. Sevrée de tournois et de matches quasi toute l’année 2007, en raison de blessures et d’une opéra;tion, Amélie a rétrogradé au 18e rang de la hiérarchie mondiale. En phase de préparation physique et tennistique depuis plusieurs semaines, la star des courts est «actuellement au top». Elle se prépare dur pour rebondir en 2008. A 28 ans, la Francilienne ne veut pas fixer une date limite d’arrêt pour sa carrière. «Je crois que j’ai encore de beaux trophées à soulever.» Si elle a douté un moment de ses capacités à briller à nouveau, ses inquiétudes sont désormais loin derrière. «Je suis orgueilleuse et combative et je ne veux pas en rester là. Si ça ne marche pas en Australie ( ndlr: premier tournoi du Grand Chelem, le mois prochain), je ne m’arrêterai pas pour autant. Je veux réintégrer le top 5 et gagner un tournoi majeur.» Roland-Garros où toute la France l’attend tous les mois de juin? «Tennistiquement parlant, c’est le plus difficile à remporter pour moi.»

Elle se réjouit en tout cas de retrouver le circuit féminin «où règne globalement une bonne ambiance, même si je n’y ai pas de véritable amie.» «Amé» rêve également de porter le drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin. Quelques mois après la sortie du film… Astérix aux Jeux olympiques, où Amélie se mue l’espace d’une scène en Amélix. «C’était une expérience sympa de jouer aux côtés de Depardieu et Cornillac, mais le ciné vu de l’intérieur, ce n’est pas évident. Il faut tout le temps attendre.» Comme dans les tournois, en fait. «Oui, mais le tennis c’est ma vie.»

http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/quotidiennes/travail/detail_travail

Mauresmo vise un 3ème titre du Grand Chelem

2007-12-19 09:04:29

PARIS, 18 décembre (Xinhua) -- La joueuse de tennis française et l'ancienne numéro un mondiale, Amélie Mauresmo, a annoncé que son objectif prioritaire en 2008 est de gagner un troisième titre du Grand Chelem.

"J'ai hâte d'être en Australie, pour voir où j'en suis après toutes ces semaines d'entraînement. Je veux être compétitive pour gagner un troisième titre du Grand Chelem", a déclaré Mauresmo dans un interviw publié mardi par Le Monde.

"Je pense que je serai vraiment éclairée sur ma situation au terme du premier semestre, après Wimbledon", a-t-elle ajoutée.

Après des semaines de travail très chargées et très difficile, Mauresmo a affirmé qu'elle était physiquement prête, et a souligné cependant qu'elle partait dans l'inconnu sur le plan du tennis et du mental.

2007 est une année sombre pour Mauresmo qui l'a jugée " décevante, difficile, frustrante, surprenante...". Aujourd'hui, elle n'est que la 18ème mondiale.

Mauresmo avait gagné deux titres du Grand Chelem, Open d'Australie (2006) et Wimbledon(2006). Elle avait occupé son premier numéro un mondiale du 13 septembre au 17 octobre 2004, et avait retrouvé le deuxième du 20 mars au 12 novembre 2006.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-12/19/content_546149.htm

Mauresmo a faim de tennis

Au sortir d'une saison manquée qui l'a vue rétrograder de la 3e à la 18e place mondiale, Amélie Mauresmo a très vite remis son bleu de travail chez elle à Genève pour préparer au mieux 2008. Déjà affûtée physiquement, la Française, qui a posé les pieds en Australie le 20 décembre, va débuter l'année très tôt puisqu'elle reprendra la compétition lors du tournoi de Gold Coast qui débute le... 31 décembre. Avec un moral tout neuf, la protégée de Loïc Courteau, qui a bénéficié de l'aide de Guy Forget, vise un retour dans le Top 5.

Amélie Mauresmo va débuter l'année en tant que numéro 3 française. (Reuters)En 2007, le retour sur terre n'a pas été simple à vivre pour Amélie Mauresmo. Lauréate de deux levées du Grand Chelem un an plus tôt, année durant laquelle elle sera restée pendant 34 semaines au sommet de la hiérarchie mondiale, la Française n'a pas connu la même réussite, loin de là, lors des douze mois écoulés. Moins performante, reconnaissant volontiers avoir eu du mal à retrouver la motivation, la Parisienne, qui a en outre été confrontée à une opération de l'appendicite au mois de mars, a traversé la saison comme un fantôme. "Le physique a fini par engendrer beaucoup de doutes et de frustrations", expliquait-elle il y a peu à nos confrères du Journal du Dimanche. Lauréate d'un seul tournoi, à Anvers, Amélie Mauresmo avait alors choisi de s'offrir une coupure de deux mois et demi dans la foulée de Wimbledon.

Partie se ressourcer sur un bateau, loin de l'anxiété du circuit, elle avait disputé quatre tournois à l'automne sans succès avant de tirer le rideau sur une défaite, la quinzième de la saison, concédée face à Alona Bondarenko à Zurich. Le moral dans les chaussettes à cette époque-là, la Tricolore était alors en proie aux doutes. Pas pour longtemps. A peine deux jours après avoir quitté Zurich, la Française, qui réside à Genève, appelait Loïc Courteau, son entraîneur, et Xavier Moreau, son préparateur physique, pour leur signifier de lui concocter son programme de reprise. "Je pense que l'orgueil m'a rattrapée. Je ne voulais pas m'arrêter là-dessus", confiait-elle au JDD. Quinze jours plus tard, le 5 novembre, elle entamait une préparation intensive de sept semaines, durant laquelle Guy Forget lui apporta son expérience à quelques reprises, censée l'amener au top avant de s'envoler le 20 décembre pour l'Australie.

Hâte d'en découdre

Physiquement au point, après s'être astreinte à de grosses séances de musculation au début de sa préparation, Amélie Mauresmo a désormais hâte de reprendre la compétition et de se frotter à nouveau aux meilleures. Désormais numéro 3 française derrière Marion Bartoli et Tatiana Golovin, elle se fixe comme objectif de faire son retour dans le Top 5, ce qui, vu le relatif peu de points qu'elle aura à défendre en 2008, paraît à sa portée, à condition qu'elle évite les pépins physiques, qui, eux aussi, ont gâché son année. Outre ce but, la résidente suisse ne serait pas contre le fait de récupérer sa place de leader du tennis tricolore qu'elle occupait depuis 2001. "La récupérer sera une petite motivation supplémentaire", glisse-t-elle. Et vue les progrès réalisés par Marion Bartoli et Tatiana Golovin, cela signifierait sans doute un retour aux toutes premières places mondiales.

A 28 ans, Amélie Mauresmo n'a donc pas encore dit son dernier mot. Pour effectuer ses premiers pas sur le circuit en 2008, elle a choisi de s'aligner au tournoi de Gold Coast, sur la côte Est ensoleillée de l'Australie. Après cela, elle devrait mettre le cap sur Sydney avant d'enchaîner sur son premier gros objectif de la saison, à savoir l'Open d'Australie (14-27 janvier). Il sera alors temps, après la première levée du Grand Chelem de la saison, de tirer un premier bilan pour savoir si cette longue préparation aura porté ses fruits.

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Amélie Mauresmo vise "un Grand Chelem" en 2008

AP | 31.12.2007 | 21:19

La Française Amélie Mauresmo, ex-numéro un mondiale de tennis, espère retrouver un niveau suffisant pour remporter un tournoi du Grand Chelem en 2008, après avoir connu une année 2007 difficile.

"Je me sens prête, j'ai mis toutes les chances de mon côté, après, c'est toujours les aléas de la compétition qui vont parler", a-t-elle confié lundi après avoir remporté son premier match de la nouvelle saison, à Gold Coast, en Australie.

"Moi, mon objectif affiché, c'est vraiment d'essayer de retrouver le niveau pour aller chercher un Grand Chelem", a-t-elle déclaré au micro de RTL. "Je sais que ça ne va pas venir tout de suite, mais j'aimerais pouvoir passer une saison 2008 en tout cas meilleure que celle que j'ai passée en 2007", a ajouté l'ancienne numéro un, tombée au 18e rang du classement WTA après avoir subi une opération de l'appendicite.

Amélie Mauresmo estime avoir fait "une bonne reprise" en battant l'Ukrainienne Olga Savchuk 6-1, 6-1. "Ce n'est jamais évident comme ça un premier match après deux mois d'entraînement, deux mois de préparation", a-t-elle observé. "C'est vrai qu'on attend toujours beaucoup de soi-même dans ces cas-là, et ça ne s'est pas mal passé ce soir (...) je suis plutôt satisfaite, plutôt contente."

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Mauresmo blessée n'ira pas à Sydney

La Française Amélie Mauresmo et la Chinoise Li Na, blessées, ne disputeront pas le tournoi de tennis de Sydney, dernière compétition importante avant le début de l'Open d'Australie le 14 janvier.

Amélie Mauresmo est blessée à l'adducteur gauche, alors que Li Na souffre d'une blessure au genou droit, ont annoncé dimanche les responsables du tournoi. La Française a gagné ce tournoi en 2000 et a été finaliste en 2004.
Hier, la chinoise Li Na a remporté le tournoi WTA de Gold Coast, en Australie, en battant en finale la Bélarusse Victoria Azarenka.

Source: AP
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Mauresmo est soulagée

09/01/2008 - 08:03

Amélie Mauresmo est rassurée. La Française avait ressenti une douleur aux adducteurs et déclaré forfait à Sydney. L'IRM passée mardi n'a cependant décelé aucune déchirure, annonce L'Equipe. "Elle n'a pas caché sa déception de ne pas s'être alignée à Sydney pour avoir un peu plus de matches dans les jambes avant Melbourne, mais le principal est qu'elle soit rassurée et se trouve à cent pour cent au moment d'attaquer l'Open d'Australie", confirme à L'Equipe, Gilles Daubinet, son docteur personnel.

www.sports.fr

Mauresmo avec ses doutes


Amélie Mauresmo sera-t-elle meilleure qu'en 2007? (Panoramic)

La colonie tricolore engagée à Melbourne arrive sans vrais repères mais a été épargnée lors du premier tour. Amélie Mauresmo est celle qui s’avance à Melbourne avec le plus de doutes alors qu’Aravane Rezaï constitue une lueur d’espoir.

par Bastien Aubert

Où en est Mauresmo ?

Sa préparation de fin d’année, entamée de manière plus précoce que les saisons précédentes, avait laissé augurer de beaux espoirs pour 2008. L’actuel exercice a pourtant débuté de façon plutôt calamiteuse pour Amélie Mauresmo. La Française, qui a travaillé le renforcement de ses adducteurs cet l’hiver, en a encore été victime et a dû jeter l’éponge à Sydney la semaine passée. «En venant plus tôt en Australie, je m'étais fixée pour objectif de jouer un maximum de matches avant Melbourne. Maintenant il va falloir rester positive et surtout soigner au plus vite cette douleur», affirmait-elle le week-end dernier avant d’être rassurée dès mercredi par une IRM diagnostiquant une élongation et non une lésion. Arrivée sans grande préparation en 2007 aux Antipodes, l’ancienne n°1 mondiale n’avait pas fait illusion longtemps en perdant sa couronne au stade des 8es de finale face à Lucie Safarova. Tatiana Poutchek sera la première adversaire de Mauresmo [n°18], dont les premières prestations en janvier n’ont pas totalement convaincu, notamment au service.

sport24.com
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Mauresmo: "Un manque de confiance"

18/01/2008 - 16:26

Moins d'une heure après sa défaite surprise contre Dell'Acqua au troisième tour de l'Open d'Australie, Amélie Mauresmo est revenue en conférence de presse sur cette déception: "Il y a pas mal de frustration car j'ai produit de bonnes choses sur la première partie du match... J'ai du mal à prendre le dessus sur ce manque de confiance qui me fait défaut dans les moments clés de ce genre de matches. Au niveau du tennis, c'était bien, j'ai eu une bonne préparation mais il y a encore le manque d'habitude à gérer ces moments malgré l'expérience que j'ai".

www.sports.fr

WTA : Mauresmo à Roland-Garros

Jean-Moise DUBOURG - mardi 29 janvier 2008 - 12h15

Alors que les filles de l'équipe de France de Fed Cup sont à pied d'oeuvre à Pékin (Chine), Amélie Mauresmo, qui a décliné la sélection, s'entraîne à Roland-Garros.

Elminiée au 3eme tour de l'Open d'Australie, Amélie Mauresmo a décidé de se consacrer à sa carrière individuelle en refusant la sélection de George Goven pour affronter la Chine le week-end prochain en Fed Cup. Mardi matin, l'ancienne n°1 mondiale s'entraînait à Roland-Garros pendant que ses compatriotes Razzano, Dechy, Parmentier et Cornet préparent le duel face aux Chinoises à Pékin.

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Mauresmo se sent mieux

Déçue par sa tournée australienne, Amélie Mauresmo arrive dans son tournoi fétiche avec l'envie de se relancer au contact du public parisien et de vivre le moment présent de «manière plus détachée». L'ancienne numéro 1 mondiale analyse les raisons de son échec en début de saison qui se concentrent sur sa soif de trop bien faire, revient sur son choix en Fed Cup et insiste sur sa joie de retrouver Coubertin.

«Amélie Mauresmo, avec un peu de recul, comment analysez-vous ce qui s'est passé en Australie et comment comptez-vous y remédier ?
Je pense que j'attendais beaucoup de cette tournée australienne. Et rétrospectivement, peut-être un peu trop. Ce qui fait qu'au moment important de chaque match que j'ai disputé, il y a des doutes qui sont arrivés, il y a eu un manque de confiance plus présent lors de ces moments-là. Effectivement, peut-être qu'en vivant les choses de manière un peu plus détachée, ça peut aider sur la suite de la saison en commençant par l'Open Gaz de France cette semaine. Il y a eu une grosse préparation, il y a eu deux mois difficiles et peut-être beaucoup trop d'attente de ma part pour bien faire. Après cette dure préparation effectuée en novembre-décembre, je m'attendais à tout casser, à être mieux que ce que j'étais en Australie. Il y a eu des bons moments, mais dans les moments clés, j'étais rattrapée par ces espoirs. Vouloir trop bien faire m'a peut-être desservie.

Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Le retour d'Australie était un peu dur car j'étais déçue de ma prestation là-bas, cela n'a pas été évident de se remettre dedans. Mais cela va mieux, j'ai repris la raquette, l'entraînement depuis une bonne semaine, cela va de mieux en mieux. Je n'ai plus de douleurs, cela se passe bien. Je suis contente de retrouver le public parisien. J'ai vraiment hâte de rentrer sur le terrain pour ce premier match, retrouver le public qui m'a toujours soutenue dans les bons et les mauvais moments.

Vous vous retrouvez dans la partie haute du tableau qui regroupe beaucoup de Françaises.
Ce sera bon signe s'il y a quelques matches franco-français comme cela arrive souvent à l'Open Gaz de France. Je ne connais pas encore mon adversaire (Ndlr : une qualifiée), mais ce sera une adversaire qui aura déjà joué trois matches, qui aura donc pas mal de repères. J'ai tapé ici, cela se passe bien. A moi de bien m'imposer dès ce premier match. J'ai envie d'être sur le terrain et de voir ce que cela va donner.

Coubertin est le type de tournoi qui peut vous permettre de vous relancer ?
J'espère. Avec le soutien du public, cela a toujours été de grands moments ici à Coubertin, cela peut faire une grosse différence. Et c'est évidemment plus simple dans ce genre de tournoi que dans un tournoi du Grand Chelem parce qu'il y a beaucoup moins de pression même si on est en France. Réponse très rapidement.

Vos points à défendre vous préoccupent-ils ?
Ce n'est pas ce qui m'inquiète aujourd'hui. J'ai envie de retrouver le plaisir, d'être sur le terrain et surtout sur la durée. Il y a des phases de plaisir et des moments plus difficiles dans un match pour moi en ce moment. Il faut trouver une plénitude par rapport à cela.

Est-ce que le fait d'avoir fait l'impasse sur la Fed Cup vous a fait du bien ?
C'est certain que je me sens mieux qu'il y a une dizaine de jours. La dernière fois que j'étais allée en Fed Cup, c'était après une grosse déception à Wimbledon en juillet dernier, j'avais eu beaucoup, beaucoup de mal mentalement à enchaîner. Cela avait laissé quelques traces. Là, j'ai fait ce choix-là. J'avais besoin de couper, de digérer cette déception car j'avais mis beaucoup d'espoir dans cette tournée australienne, de même que dans cette saison. C'était un peu dur encaisser.

Etes-vous prête pour jouer le barrage ?
Oui, c'est ce que j'ai dit depuis le début.»

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