Brisbane (ATP): Simon sorti d'entrée

Créé le 03/01/2011 - 09:30

Gilles Simon a visiblement mal digéré les fêtes de fin d'année. Pour son entrée en lice au tournoi ATP de Brisbane, ce lundi, le Français s'est incliné au premier tour face à Santiago Giraldo. Deux manches et 1h25 de jeu ont suffi au Colombien pour se hisser au tour suivant (6-2, 6-3).

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Sydney > Simon en quart

Par Eric Suc, mercredi 12 janvier 2011 à 09:55

Gilles Simon est en quart de finale du tournoi de Sydney. Après un bon premier match, il enchaîne bien avec une victoire en deux petits sets 6/1 6/3 contre le Portugais Federico Gil. Le Français devra être plus solide sur ses engagements, concédant deux breaks pour son prochain match. En quart de finale, le Niçois affrontera l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov, tombeur de la tête de série n°1 du tournoi, Sam Querrey.

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Gilles Simon en demi-finales

13/01 07h30 - Tennis, Sydney

Gilles Simon s'est qualifié pour les demi-finales du tournoi de Sydney.

Gilles Simon a dominé l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov en quarts de finale à Sydney. Le Français s'impose en deux sets : 6/4 6/3. Il retrouvera dans le dernier carré le Letton Ernests Gulbis, tombeur de Sergiy Stakhovsky (6/4 6/4).

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ATP Sydney - Simon retrouvera Troicki



Gilles Simon s'est qualifié pour la finale de Sydney en dominant le Letton Ernests Gulbis (7-6 (7/1), 6-0). Le Français, 41e mondial, tentera de remporter son 8e titre ATP depuis Metz 2010 face à une vieille connaissance, le Serbe Viktor Troicki, 30e mondial et tombeur de Florian Mayer (6-4, 7-6).

Le hasard est un sacré farceur. Après une rencontre évitée en finale de Coupe Davis en décembre, dans un match qui aurait été décisif, Gilles Simon et Viktor Troicki se croiseront bel et bien. Mais à défaut de Belgrade, ce sera Sydney le théâtre de leur affrontement, un mois après la débâcle des Bleus en Serbie. En Australie, le Français a retrouvé ses sensations. Avec aucun set encaissé et cinq jeux de moyenne concédés, le 41e mondial a de quoi être confiant. Sa demi-finale face à Ernest Gulbis a parfaitement reflété sa situation. Il n'a pas tremblé pour se qualifier sa première finale en Océanie en dominant le Letton, tête de série N.3, en deux sets. Une nouvelle encourageante pour le Français, qui a connu une année 2010 chaotique, entre blessures et contre-performances.

Gilles Simon s'est qualifié pour la finale de Sydney en dominant le Letton Gulbis (7-6, 6-0). Il affrontera le Serbe Viktor Troicki. - 2 Cette 10e finale ATP (7 victoires/2 défaites) lui permet de retrouver un peu de couleurs, dans le sillage de l'amélioration entrevue en fin de saison dernière. "Je me sens bien, a souligné le Français. J'ai fait quatre bons matches d'affilée sans perdre un set. La victoire ici est la priorité." Vendredi, en dépit d'un taux de premières balles inférieur à celui de son adversaire, Simon a su assurer derrière, sauvant quatre balles de break. Il a notamment pu s'appuyer sur son retour pour bousculer Gulbis, 24e mondial. Le Letton lâchait totalement prise au 2e set, handicapé par un trop grand nombre de fautes et une efficacité nulle sur sa seconde balle (25 % de réussite). "Quand il m'a pris mon service au début (du 2e set), je n'avais plus de ressources physiques et j'étais cuit", a expliqué Gulbis, visiblement à la peine.

Cette performance est de bon augure avant le début de l'Open d'Australie, lundi à Melbourne. Le 41e mondial y rencontrera au premier tour le Taïwanais Yen-Hsu Lu, qu'il vient de battre à Sydney, avant un probable 2e tour sous le feu des projecteurs face au N.2 mondial et tenant du titre, Roger Federer. Avant cela, c'est Viktor Troicki qui croisera la route du Français. Le Serbe, qui affrontera le Russe Dmitry Tursunov au 1er tour à Melbourne, avant un probable choc face à Novak Djokovic en 1/8 de finale, a battu Florian Mayer à Sydney pour rallier la 4e finale ATP de sa carrière. Toutefois, le héros de la récente finale de Coupe Davis reste sur 4 défaites de rang face au Français, les deux dernières sur dur (Bangkok et Shanghai 2009)...

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La revanche de Simon

Tennis - ATP - Sydney

Gilles Simon remporte samedi son premier titre en 2011, le huitième au total, face à Viktor Troicki, tête de série numéro 4 (7-5, 7-6 [4] en 1h58').

La même tenue, un style de jeu similaire, un passé en commun et un objectif partagé, celui de remporter un premier titre cette saison. Sur le central de Sydney, Gilles Simon et Viktor Troicki se ressemblent beaucoup. A deux détails près : la constance et la maîtrise de soi. Le premier jeu de la rencontre donne le "la". Mené 0/30, le protégé de Thierry Tulasne retrouve de l'efficacité au service pour aligner quatre points de rang et faire la course en tête.

Breaké à 1 partout, le Niçois refait son retard dans la foulée. Sans trembler. Contraint d'écarter une balle de 4-5, c'est finalement lui qui s'offre quatre balles de set (à 5-4) au cours d'un jeu où il multiplie les rafales de coup droit : 137, 149 et 151 km/h pour les plus rapides. Les radars sont aux abois, Viktor Troicki aussi. Très nerveux, le héros de la dernière finale de Coupe Davis cède la manche sur un revers trop long (7-5 en 58 minutes). Sa raquette fait les frais de sa frustration.

Comme Leconte, Noah et Forget

Sous les yeux de Ken Rosewall, le Tricolore, visiblement victime d'un coup de pompe, laisse son cadet mettre les gaz (3-0). Plus fragile dans les échanges qui durent, le protégé de Jan de Witt, gagné par la frustration - à l'image d'un coup de pied dans le filet -, voit pourtant l'ex-numéro 6 mondial refaire son retard. Et même reprendre les rênes (4-3). De nouveau dos au mur (à 5-6), Gilles Simon décroche un jeu décisif à sa quatrième occasion. Le travail de sape porte de nouveaux fruits.

Distancé (2-4), Viktor Troicki perd définitivement pied pour une faute de... pied comptée sur seconde balle (5-2). Après l'avoir applaudie pour sa décision, le Serbe se dirige vers la juge de ligne pour lui serrer la main. Trois points plus tard, une dernière volée de coup droit hors cadre permet à son adversaire de rejoindre Henri Leconte (1985), Yannick Noah (1990) et Guy Forget (1991) au palmarès.

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Sydney : Simon, le grand huit

Le 15/01/11 à 14h30

Gilles Simon a remporté le huitième titre de sa carrière à Sydney. En finale, il a pris le meilleur sur le Serbe Viktor Troicki 7/5, 7/6(4).

Viktor Troicki aura tout essayé. Il aura sauvé quatre balles de premier set à 5-4 contre lui. Il aura encore mené 3-0 double break au deuxième set. Mais définitivement, Gilles Simon est sa bête noire. Pour la cinquième fois en cinq rencontres, le héros serbe de la dernière finale de Coupe Davis n'aura même pas pu prendre un set à "Gilou". Et voilà le protégé de Thierry Tulasne nanti d'un huitième titre sur le circuit ATP !

"Je suis juste heureux d'avoir gagné, a souri Simon. Parce que Viktor joue de mieux en mieux semaine après semaine. C'est très bien pour moi de sentir que je suis capable de le battre même quand il évolue à ce niveau. C'est bon pour ma confiance."

Impressionnant tout au long de la semaine, le 41e mondial n'a cédé qu'une moyenne d'un peu plus de six jeux lors de ses cinq matchs… Débarrassé de la tendinite du tendon rotulien qui l'a embarrassé pendant près d'un an de l'été 2009 au printemps 2010, Simon, 26 ans, retrouve peu à peu le niveau qu'il lui avait permis de monter à la 6e place mondiale début 2009.

"J'ai vu ce soir que je jouais un très bon tennis, a reconnu le successeur de Leconte (1985) Noah (1990) et Forget (1992) au palmarès du tournoi australien. Mais j'ai joué de mauvais jeux au début du 2e. Je ne le faisais pas il y a deux ans. Ça va revenir avec les matchs et les victoires. C'est pour ça que c'est bon de gagner ici."

Prochaine étape : l'Open d'Australie, où il affrontera le Chinois de Taipei, Lu, au premier tour (qu'il a battu ici 6/0, 6/3 au premier tour). Avant un éventuel deuxième tour contre Roger Federer. Ce qui serait un test idéal pour savoir où se situe son niveau du moment par rapport aux tout meilleurs.

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Simon s'en sort

Le 17/01/2011 à 11:13

Malgré un début de match compliqué, Gilles Simon est parvenu à prendre le meilleur sur Yen Hsun Lu (6-7[3], 6-2, 6-4, 6-2). Le Tricolore s'est ainsi offert un joli duel au prochain tour face au n°2 mondial Roger Federer.

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Simon frôle l'exploit



Pour sa troisième confrontation face à Roger Federer, Gilles Simon est passé tout proche d'une troisième victoire, mercredi lors du deuxième tour de l'Open d'Australie. Mais après avoir réussi à recoller à deux manches partout, le Français s'est finalement incliné en un peu plus de trois heures de jeu (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3). Un soulagement pour le Suisse qui affrontera le Belge Xavier Malisse au prochain tour.

Stopper Roger Federer avant le troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem, c'est mission impossible depuis Roland-Garros 2003. Le challenge était donc de taille pour Gilles Simon, opposé au Suisse au deuxième tour de l'Open d'Australie. Un défi de trop grande ampleur sans doute puisque le Niçois, plein de bonne volonté, s'est finalement incliné en cinq manches ce mercredi (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3). Federer n'avait pas encore battu le Français en deux confrontations sur le circuit. Anomalie désormais réparée. Et avec cette victoire, le n°2 mondial a gagné au moins une fois contre tous les joueurs encore en activité qu'il a rencontrés.

En guise de consolation, Simon peut se dire qu'il fait toujours partie du cercle très fermé des joueurs au bilan positif face au Bâlois, une performance qu'il partage avec Rafael Nadal et Andy Murray. Mais cette consolation est bien maigre, tant il a frôlé l'exploit. Avant la rencontre, il avait promis la bagarre, il voulait fixer Federer dans une filière de fond de court, tenir les échanges et obliger le Suisse à prendre davantage de risques pour le déborder. Sans réel coup fort, Simon n'avait que sa régularité à opposer au talent de son adversaire. Et quelques contres fulgurants. Assez en tout cas pour l'amener au cinquième set. Trop peu pour s'imposer.

Simon a eu sa bagarre, mais Federer a tenu

Vainqueur de quatre des cinq derniers tournois qu'il a disputés, Federer est en grande forme depuis la fin d'année 2010. Dans son jeu, cela se ressent. Dominateur dans les deux premières manches, le n°2 mondial et tenant du titre à Melbourne dictait l'échange à sa guise: services très performants, accélérations tranchantes, en coups droits comme en revers, chips cisaillants pour varier les effets et volées bien tenues au filet. Bref, une palette trop large pour que Simon puisse tenir la comparaison. Dès le début de la rencontre, le protégé de Thierry Tulasne subissait les agressions répétées de Federer, soucieux d'abréger les échanges pour ne pas tomber dans le piège tendu par le joueur français.

Avec deux breaks en poche dans la première manche et trois dans la deuxième, le Suisse menait déjà deux sets à zéro après à peine plus d'une heure de jeu (6-2, 6-3). A ce moment de la partie, Simon n'en menait pas large. Dans une telle situation, Federer devient difficilement prenable. Mais il lui arrive parfois (de plus en plus souvent) de lever le pied, de connaître des sautes de concentration. C'est ce qu'il se passait à l'entame de la troisième manche. Moins précis dans son placement, le Suisse commettait beaucoup plus d'erreurs et éprouvait les pires difficultés à remporter sa mise en jeu. Une aubaine pour le Français qui s'engouffrait dans la brèche pour revenir à deux sets à un (6-4).

Finalement, la bagarre que souhaitait Simon avait bien lieu sur la Rod Laver Arena. Sur les autres courts, tous les matches étaient terminés. L'attention était donc entièrement braquée sur le central de Melbourne Park où allait se jouer un drame en cinq actes. Simon trouvait en effet la bonne formule pour pousser le Suisse dans une cinquième manche décisive, après le gain du quatrième set (6-4). Depuis le début de sa carrière, Federer a remporté 17 matches en cinq sets, pour 14 perdues. Il faut désormais en ajouter un 18e. Un break, pour mener 4-2, permettait au n°2 mondial de se dégager la voie vers le troisième tour (6-3). Au grand dam du Français qui pensait tenir dans sa raquette l'une de ses plus grandes performances.

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Simon a tout tenté



Après un grand match, Gilles Simon s'incline (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3) contre un excellent Roger Federer. Au troisième tour, le Suisse affrontera Xavier Malisse.

Et ce n'est qu'un deuxième tour... C'est bien le seul regret de Gilles Simon. Quand le Français quitte la Rod Laver Arena sous l'ovation du public, il peut lever la tête et savourer le moment. Les Australiens connaissent trop bien le sport pour ne pas saluer la performance du vaincu. Pousser au cinquième set Roger Federer au deuxième tour d'un tournoi du Grand Chelem, c'est une rareté. Faire trembler un grand Roger Federer au deuxième tournoi d'un tournoi du Grand Chelem, c'est une immense performance. En une phrase, le Français résume sa défaite (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3 en 3h13') : «Il était dans un grand jour et moi aussi. Mais il est un peu plus fort.»

Et cette performance est rehaussée par le scénario. Pendant deux sets, le tenant du titre joue à la PlayStation. Il vole sur le court, multiplie les coups gagnants en demi-volée sur sa ligne de fond de court et laisse son adversaire muet. Gilles Simon ne joue pas mal, il ne peut pas jouer. Roger Federer roule à fond en Ferrari sur une route de campagne. «Au début, j'avais l'impression qu'il bougeait à 2000 à l'heure et qu'il faisait ce qu'il voulait avec la balle, constate le Français. C'était vraiment très difficile de le suivre.»

«Au cinquième set, il arrive à monter encore un peu. Moi j'étais déjà là-haut et je ne pouvais plus monter plus haut.»

Pourtant Gilles Simon essaie, libère ses frappes et surprend le Suisse au début du troisième set avec un double break d'entrée. Un deuxième match vient de commencer. «A un moment, il joue tellement bien qu'il me permet de sentir qu'il faut que je lâche tout, se réjouit le protégé de Thierry Tulasne. Je ne me pose plus de questions et je joue sans réfléchir.» Il coupe les trajectoires, délivre des passings, attaque ses retours et bouscule Roger Federer. Plus le temps passe, plus les visages changent. La belle assurance du numéro 2 mondial vacille sous la science du jeu de son adversaire qui lui martèle le revers et n'hésite pas à l'attaquer sur son coup droit.

Mais Gilles Simon n'a pas affaire à un Roger Federer ordinaire (si cela existe). En difficulté au début du cinquième set, le Suisse élève son niveau de jeu à 3-2 et hurle son soulagement avec un break sur un passing gagnant. Il est minuit et le carrosse ne se transforme pas en citrouille. Le Français s'accroche et le tenant du titre doit s'employer pour conclure à sa cinquième balle de match. «Au début du cinquième set, je suis même un peu mieux que lui. Mais il sert mieux, il prend plus de temps et il est plus appliqué, se souvient le vainqueur de Sydney de retour au plus haut niveau. Il arrive à monter encore un peu. Moi j'étais déjà là-haut et je ne pouvais plus monter plus haut.» Mais à cette hauteur, il n'existe qu'un spécimen dans l'histoire du tennis : Roger Federer. - Sophie DORGAN, à Melbourne

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TOP 5 DES SERVEURS PAR GILLES SIMON

Le 17/01/2011 à 18:19 | Mis à jour le 18/01/2011 à 15:44

Le joueur français livre son classement des tennismen aux mises en jeu les plus tranchantes.

JOHN ISNER
Le plus puissant
« Lui, je ne l'ai jamais affronté, mais, clairement, il est très dur à breaker. Demandez à Nico Mahut, il pourra vous le confirmer (lors de son match contre Isner à Wimbledon qui a duré 11h5', Mahut n'a réussi qu'un seul break).
Isner est très grand (2,06m), ce qui lui permet de trouver avec son service des angles impossibles.
Quand il sert sur l'extérieur,par exemple, sa balle est un ou deux mètres plus courte que sur les mises en jeu des autres joueurs. Pour l'adversaire, ça signifie qu'il faut couvrir beaucoup plus de terrain au retour, c'est épuisant. Tout le jeu d'Isner est basé sur son service. »

ANDY RODDICK
Le plus puissant
« Je l'ai joué trois fois et j'ai perdu deux fois sans avoir réussi àprendre son service : ça veut tout dire. Il a un objectif clair : passer le maximum d'aces. Du coup, il frappe très très fort et, en plus, c'est souvent dedans. Il détient le record du service le plus rapide, à pas loin de 250 km/h (249,4 km/h en 2004). Pour vous donner une idée, le mien dépasse rarement les 220 km/h, et encore, c'est quand le radar est gentil. »

JO-WILFRIED TSONGA
Le plus décisif
« Il y a un truc extraordinaire avec Jo, c'est que, même s'il fait un match pourri au service, au point de ne passer que la moitié de ses premières balles, il va quand même très bien servir dans les moments décisifs. Il va toujours sortir un ace quand il y a un break à sauver, par exemple. Même si je connais bien les zones préférentielles du service de Jo, car je l'ai souvent affronté, eh bien, j'ai toujours du mal à le retourner. »

ROBIN SÖDERLING
Le plus régulier
« Lui, il sert à 220 ou 230km/h tout le temps, c'est impressionnant. À cette vitesse-là, tu ne peux pas retourner comme tu veux, tu es forcé d'anticiper et ça complique tout. Heureusement,sa deuxième balle se retourne beaucoup plus facilement. J'ai perdu quatre fois contre lui, en six confrontations. Je me souviens d'une défaite à Rotterdam en 2008 (6-2, 6-1) : je n'avais pas eu la moindre balle de break. »

MICHAËL LLODRA
Le plus alternatif
« Déjà, il est gaucher, ce qui lui permet de trouver des zones au service difficiles à atteindre. Et surtout, quand il est dans un bon jour, il alterne très bien les services. Il va faire un slice à 180 km/h pour monter au filet, puis, le coup d'après, il va lâcher un ace à 220 km/h... C'est très perturbant pour le joueur en face. En 2009, j'ai perdu contre lui en 3 sets (7-6, 3-6, 6-7) et je n'avais marqué en tout que 14 points sur son service.Même pas un point par jeu ! »

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Simon incertain

Open 13
13/02/2011 - 09:22 - Mis à jour le 13/02/2011 - 09:24

Gilles Simon pourrait ne pas s'aligner sur le tournoi de Marseille, qui débute lundi. Le Français souffre d'un torticolis depuis le tournoi Rotterdam. A l'Open 13, il sera opposé à Nikolay Davydenko son 1er tour.

D'après le journal L'Equipe, le Niçois n'a pas repris la raquette depuis sa défaite au 1er tour face à Benoît Paire, mais se rendra tout de même à Marseille pour faire des tests.

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Simon, le cou d'accélérateur

Créé le 16/02/2011 à 20:25


Après Davydenko, Simon va retrouver Youzhny, un autre Russe. (Reuters)

Entrée en matière réussie pour Gilles Simon à l'Open 13 de Marseille. Le Français s'est qualifié pour le deuxième tour ce mercredi aux dépens du Russe Nikolay Davydenko (7-6, 6-4). Les deux jours d'entraînement, après un torticolis, ont donc suffi à le remettre en selle. De son côté, Jo-Wilfried Tsonga a déjà son billet pour les quarts de finale.

Freiné par un torticolis à Rotterdam la semaine passée, pour son tournoi de reprise après l'Open d'Australie, Gilles Simon est sorti du court la tête haute ce mercredi après sa victoire en deux manches (7-6, 6-4) face à Nikolay Davydenko au premier tour de l'Open 13 de Marseille. Depuis sa défaite avec les honneurs contre Roger Federer à Melbourne, le Niçois n'a joué, et perdu, qu'un match et s'est avancé sur le court marseillais avec seulement deux jours d'entraînement derrière lui. Mais le Russe, ancien n°3 mondial, n'a plus grand-chose à voir avec la terreur du circuit qu'il était il y a un an et demi. Simon, titré à Sydney en début de saison (le huitième de sa carrière), s'est en donc débarrassé pour la cinquième fois d'affilée en six confrontations.

Les deux hommes offraient un début de match étonnant avec quatre breaks lors des quatre premiers jeux. Une anomalie rapidement réparée avec d'abord Simon, premier joueur à remporter sa mise en jeu obligeant le Russe à courir derrière le score dans la manche inaugurale, puis la disparition pure et simple des balles de break jusqu'à six partout. Des breaks, mini pour le coup, il y en avait dans le jeu décisif. Et après avoir sauvé une balle de set sur son service, le Niçois remportait la première manche sur un joli retour long de ligne en coup droit (7-6). Avec un double-break en poche et une balle de 4-0 dans la raquette, Simon aurait pu se rendre la fin de match tranquille. Davydenko lui donnait malgré tout un peu de fil à retordre, avant de lâcher prise (6-4). "Je savais à quoi m'attendre, j'ai joué relâcher, avec moins d'intensité que d'habitude, mais le plus tranquille possible. Je servais bien, mais je me suis crispé dans le deuxième set. Dans l'ensemble, ça s'est bien passé", a-t-il expliqué sur Sport+. Rendez-vous dès jeudi avec un autre Russe de l'autre côté du filet, Mikhail Youzhny.

Jo-Wilfried Tsonga, lui, a déjà son billet pour les quarts de finale après un succès difficile (5-7 6-4 6-2) face à l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, 43e mondial. Longtemps malmené par un adversaire inspiré et très à l'aise en indoor, le Français a su faire tourner la rencontre à 4-4 au deuxième set. A partir du moment où il a signé le break crucial, il a effectué un cavalier seul, n'abandonnant que quatre points sur sa mise en jeu dans la manche décisive. "Il n'est pas facile à jouer en salle, d'ailleurs, c'est là qu'il a conquis deux de ses quatre titres, a déclaré après coup le Manceau. J'étais mal embarqué mais le public m'a poussé à un moment charnière. Je me suis jeté sur toutes les balles et c'est passé. J'ai cette capacité à rebondir." Tsonga pourrait d'ailleurs retrouver Simon si le Niçois se débarrasse jeudi de Mikhail Youzhny. Pas gagné d'avance puisque le Russe mène 6-0. Une série à laquelle il aimerait sans doute tordre le cou.

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Simon sort Davydenko

Gilles Simon est qualifié pour le deuxième tour de l’Open 13 de Marseille.

Gilles Simon est au deuxième tour de l’Open 13 de Marseille. Le Français a sorti Nikolay Davydenko ce mercredi en deux sets (7/6 6/4). Il retrouvera Mikhaïl Youzhny à l’occasion de sa prochaine sortie.

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Simon bute sur Youzhny

Gilles Simon a été battu par Mikhail Youzhny au deuxième tour de l'Open 13 de Marseille (6/3 3/6 3/6).

Comme Nicolas Mahut face à Robin Söderling un peu plus tôt dans la soirée, il n'y a pas eu de miracle pour Gilles Simon face à Mikhail Youzhny. Malgré le gain de la première manche, le Français a dû baisser pavillon face au Russe au deuxième tour de l'Open 13 de Marseille (6/3 3/6 3/6). En quarts, Youzhny sera opposé à un autre Tricolore : Jo-Wilfried Tsonga.

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Simon s'offre Youzhny

22/02 19h23 - Dubaï

Gilles Simon s'est qualifié pour le deuxième tour du tournoi de Dubaï

Opposé au Russe Mikhail Youzhny, tête de série numéro 4, d'entrée de jeu à Dubaï, le Français Gilles Simon a créé une petite surprise en s'imposant finalement en deux sets 6/3 7/5. Gilles Simon retrouvera au prochain tour le Tchèque Lukas Rosol, issu des qualifications.

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Simon bat (enfin) Youzhny

22/02/2011 ATP - Dubaï



Systématiquement battu par Youzhny en sept confrontations, Gilles Simon a réussi à battre le Russe (6-3, 7-5) au premier tour à Dubaï.

Voilà une belle manière de confirmer son bon début de saison. Et de fêter sa convoncation en équipe de France pour aller affronter l'Autriche au premier tour de la Coupe Davis (4-6 mars). Gilles Simon a battu Mikhail Youzhny (6-3, 7-5) au premier tour du tournoi de Dubaï, mardi. En plus de dominer la tête de série n°4 du tournoi, le Niçois a surtout mis fin à une très mauvaise série face au Russe : il avait en effet perdu leurs sept premières confrontations...

En huitièmes de finale, Simon sera opposé à un adversaire qui devrait être à sa portée, le Tchèque Lukas Rosol, 155e mondial, avant de potentiellement trouver sur sa route...Richard Gasquet, autre membre de la liste dévoilée mardi par Guy Forget et prétendant à une place en simple. Michaël Llodra, également appelé par le capitaine tricolore, devrait lui disputer "seulement" le double, surtout sur une surface (la terre battue de Vienne) qui ne lui réussit pas trop. Opposé mardi à Novak Djokovic au premier tour de ce tournoi de Dubaï, le Parisien n'est pas parvenu à gâcher le retour du vainqueur du dernier Open d'Australie.

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Simon rejoint Gasquet

23/02 15h30 ATP Dubai

Gilles Simon s'est qualifié pour les quarts de finale du tournoi de Dubaï aux dépens de Lukas Rosol (6/2 6/3).
Il y aura bien un quart de finale franco-français à Dubaï. Après Richard Gasquet, Gilles Simon s'est en effet lui aussi qualifié pour le Top 8 en éliminant sèchement le Tchèque Lukas Rosol (6/2 6/3 en 54 minutes).

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Gasquet-Simon en quarts



Opposé à Serguei Bubka Jr en huitième de finale, Richard Gasquet a éprouvé beaucoup de difficultés pour s’imposer (6/2 7/5). Plus facile, Gilles Simon a déroulé face au Tchèque Lukas Rosol. Présents également sur les courts ce mercredi, Roger Federer et Novak Djokovic.

par Brice Richiero, le 23-02-2011

Gasquet en demi-teinte
Rapidement détaché dans une première manche remportée 6/2, Richard Gasquet se compliquait fortement la tâche par la suite, concédant un break d’entrée de deuxième set. Menant alors 5 jeux à 2, l’Ukrainien Serguei Bubka n’avait, ensuite, plus été capable d’inscrire le moindre jeu, commettant beaucoup de fautes grossières. Au final, le Biterrois l’emporte 6/2 7/5 mais devra faire beaucoup mieux lors des quarts de finale, dans un duel franco-français face à Gilles Simon. Le Niçois s'est qualifié sans problème face au Tchèque Lukas Rosol (6/2 6/3), 155e joueur mondial, malgré avoir perdu son service d'entrée de rencontre. Cela n'a pourtant pas perturbé le Français qui a enchainé par six jeux d'affilée pour empocher la première manche et faire la course en tête dans la seconde. La suite n'aura été que formalité, prenant une fois le service du Tchèque pour s'en aller tout droit vers la victoire.

Les favoris au rendez-vous
Tomas Berdych, tête de série n°3, s'est qualifié pour les demi-finales en battant un Nikolay Davydenko décidément plus dans le coup (6/3 7/6). Bien installé dans le Top 10 avant sa blessure au poignet, l'an passé, qui l'a empêché de disputer la saison 2010 dans sa quasi totalité, le Russe n'arrive toujours pas à retrouver son niveau, offrant notamment dans le premier set une piteuse copie entachée de nombreuses fautes directes.

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Simon éliminé

| RMC.fr | 15/03/2011

Gilles Simon n’a pas pu s’opposer lundi soir au Croate Ivo Karlovic. Le Français s’est incliné en 1 heure et 2 minutes de jeu (6-3, 6-3) et quitte le Masters 1000 d’Indian Wells dès le 3e tour. Richard Gasquet et Michaël Llodra sont les derniers représentants tricolores dans le tournoi californien.

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Simon sombre à son tour



Gilles Simon ne sera pas le premier Français à se qualifier pour les huitièmes de finale du Masters d'Indian Wells. Le Niçois, tête de série N.28, a été dominé par Ivo Karlovic 6-3, 6-3 en une heure. Mais donne déjà rendez-vous pour le prochain Masters qui aura lieu à Miami la semaine prochaine.

Gilles Simon a aussi besoin de temps. Comme Jérémy Chardy, avec qui il a disputé en simple le 1er tour de la Coupe Davis en février, le Niçois n'a pas fait long feu à Indian Wells. Après une victoire sur Rainer Schuettler au 2e tour, le Français a subi la loi d'Ivo Karlovic au 3e tour du Masters californien, 6-3, 6-3, le tout plié en une heure de jeu. Il a été incapable de répondre au défi posé par le géant croate qui revient au premier plan après une saison 2010 gâchée par une une opération du tendon d'Achille gauche.

"Je n'étais pas bien physiquement sur le court, j'avais des absences, j'étais essoufflé, a expliqué Simon. Je lui donne ma mise en jeu au premier set avec deux doubles fautes et de nouveau dans le deuxième sur 4 erreurs (jeu blanc). Je lui ai laissé le temps de jouer. Le score est normal." Le Niçois de 26 ans n'a visiblement pas eu le temps de récupérer d'un premier tour de Coupe Davis très éprouvant en Autriche.

"Cela ira mieux à Miami (le prochain Masters 1000), a-t-il rassuré. Je vais avoir dix jours pour couper, m'entraîner et me remettre en condition". Karlovic (11 aces) a gagné 94% de ses points de premiers services et a été impeccable pour repousser la balle de break et la balle de débreak que Simon s'est procurées dans le second set et qui aurait pu le remettre en selle. Les espoirs de voir un Français en huitièmes de finale reposent désormais sur Richard Gasquet et Michaël Llodra, mardi.

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Simon suit le mouvement

Tennis - ATP - Miami

Comme à Indian Wells la semaine passée, Gilles Simon a battu d'entrée l'Allemand Rainer Schuttler (6-4, 6-3), à Miami. Il est au troisième tour.


Gilles Simon est qualifié pour le troisième tour à Miami. (EQ)

Les semaines se suivent et se ressemblent pour Gilles Simon. Comme à Indian Wells, le Français a dominé d'entrée l'Allemand Rainer Schuttler en deux sets (6-4, 6-3). Comme d'habitude, il n'a laissé aucune chance à un adversaire qu'il a désormais battu à six reprises en six confrontations. A l'instar de ses compatriotes Richard Gasquet, Michaël Llodra et Jo-Wilfried Tsonga, le Niçois s'est ainsi qualifié pour le troisième tour. Il y affrontera le vainqueur du match opposant l'Uruguayen Cuevas à l'Américain Roddick.

Quel qu'il soit, Simon devra néanmoins hausser son niveau de jeu pour espérer continuer son parcours. Augmenter par exemple son pourcentage au service pourrait lui servir, encore plus sur surface rapide. Avec 51% seulement de premiers services passés (mais six aces !) contre Schuttler, il s'en sort vraiment bien. Sa chance, c'est d'être tombé aujourd'hui contre un joueur encore moins en verve que lui, encore moins entreprenant et moins réaliste. Car avec quatre balles de break concrétisées sur six possibilités, contre deux pour l'Allemand, c'est là que la différence s'est faite. Les semaines se suivent et se ressemblent pour Simon. Capable du meilleur comme du pire, il cherche toujours cette régularité qui lui fait défaut cette saison. - Rédaction

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Simon attend Roddick

26/03 20h24 - Tennis, Miami

Gilles Simon s'est qualifié pour le troisième tour du tournoi de Miami aux dépens de Rainer Schuettler (6/4 6/3).

Après Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon s'est lui aussi qualifié pour le troisième tour du tournoi de Miami. Tombeur de Rainer Schuettler (6/4 6/3), le Niçois y retrouvera le vainqueur du duel entre Pablo Cuevas et Andy Roddick.

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Simon retrouve Federer

29/03/2011 - 20:02 - Mis à jour le 30/03/2011 - 08:14

Gilles Simon s'est qualifié pour les quarts de finale à Miami en battant Janko Tipsarevic 4-6, 7-6 (7/3), 6-2. Le Français rencontrera jeudi Roger Federer, qui a sorti Olivier Rochus. Jo-Wilfried Tsonga a été éliminé par Alexandr Dolgopolov. Rafael Nadal et Novak Djokovic sont passés sans souci.

Gilles Simon a lutté. Mais il a décroché son ticket pour son troisième quart de finale de la saison après Sydney et Dubaï et défiera Roger Federer, qui s'est débarrassé d'Olivier Rochus 6-3, 6-1. Le Niçois, dernier français en lice après la défaite de Jo-Wilfried Tsonga, a eu besoin de 2 h 33 min de jeu pour venir à bout de Janko Tipsarevic alors qu'il avait mieux débuter pour mener 4-1 avec balle de 5-1. Mais deux breaks consécutifs plus tard, le Serbe avait renversé la vapeur pour gagner le set... "J'avais pris le meilleur départ mais quand je menais 4-1, Tipsa a commencé à laisser partir quelques coups bien sentis qui se sont transformés en une rafale de coups gagnants et je n'ai plus marqué que deux points jusqu'à la fin du set, a souligné le Niçois. Cela m'a crispé." "Ensuite j'ai engagé le combat physique du fond du court et c'est ce qui m'a permis de m'en sortir, a-t-il ajouté. Je le voyais commencer à fatiguer."

Simon est parvenu à mener 4-2 avec service à suivre au deuxième set mais le Serbe a débreaké immédiatement pour revenir à 4-4. Au jeu décisif, la différence s'est faite quand Tipsarevic a commis une faute directe bien mal venue pour donner l'avantage 5/2 à Simon avec deux services à suivre. Comme lors des deux premiers sets, Simon a fait le break le premier dans la troisième manche mais, cette fois, a réussi à garder l'avantage, malgré un jeu ponctué de trois doubles fautes, et a même creusé l'écart avec un double break pour mener 5-1. Il a ensuite pu finir sur son jeu de service suivant.

Tsonga "manque de matches et de rythme "
Le Niçois, qui se sent prêt physiquement et frais dans (s)a tête", est le dernier Français en lice sur l'île de Key Biscayne après l'élimination mardi en 8e de finale de Jo-Wilfried Tsonga. Car la nuit n'a visiblement pas porté conseil au Manceau. Après avoir vu son troisième tour interrompu par la pluie lundi, Jo-Wilfried Tsonga a été éliminé par Alexandr Dolgopolov à Miami (7-6, 4-6, 5-7). A quatre jeux partout dans le 3e set, "Gaston", qui menait 0-40 sur le service de son adversaire, s'est pourtant procuré quatre balles de break mais n'est jamais parvenu à faire la différence. C'est finalement sur une énième faute en coup droit que le Manceau a rendu les armes.

La tête de série n°21 du tournoi, qui avait déjà battu le Français lors du dernier Open d'Australie (3e tour), doit maintenant enchaîner. En huitième de finale, l'Ukrainien sera opposé à l'Espagnol Rafael Nadal, une rencontre que Dolgopolov jouera dans la foulée. "Je n'ai pas l'impression de faire un mauvais match mais je rate un nombre incalculable de balles faciles, a souligné Tsonga. C'est parce que je manque de matches et de rythme (après une hernie inguinale, ndlr)." Et d'ajouter: "Il y a du négatif mais aussi du positif. Je me sens bien physiquement, je retrouve la motivation, j'avais la niaque, j'ai fait des courses que je ne faisais plus depuis longtemps, ça fait du bien. Je retrouve mon côté bestial." Avant de conclure : "C'est le printemps en Europe, tout est en train de fleurir alors j'espère que mon tennis aussi va fleurir".

De leur côté, Rafael Nadal, N.1 mondial, a balayé l'Ukrainien Aleksandr Dolgopolov 6-1, 6-2 pour retrouver le Tchèque Tomas Berdych en quart. Novak Djokovic, N.2 mondial, a, lui, battu son compatriote Viktor Troicki 6-3, 6-2 pour enregistrer sa 21e victoire d'affilée depuis le début de saison et rester invaincu en 2011. Il affrontera le Sud-Africain Kevin Anderson, 40e mondial, qui est l'invité surprise de ces quarts de finale. Depuis 30 ans, seulement deux joueurs ont fait mieux que le Serbe de 23 ans pour commencer une saison: l'Américain John McEnroe avec 39 victoires en 1984 et l'ex-Tchécoslovaque Ivan Lendl avec 25 victoires en 1986. Enfin, Juan Martin Del Potro a buté sur Mardy Fish au 4e tour (5-7, 6-7 (5/7). "Je ne vais pas prétexter des ennuis physiques, malgré la forte chaleur et l'humidité, car Mardy a très bien joué et a mérité sa victoire, a expliqué Del Potro. Je me sens fatigué, mais je suis content et surpris de ce que je produis sur le court depuis mon retour."

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Simon en quarts

Le 30/03/2011 à 06:00 | Mis à jour le 30/03/2011 à 08:13

Gilles Simon (n°25) s'est qualifié pour les quarts de finale en battant le Serbe Janko Tipsarevic, 44e mondial, en trois manches (4-6, 7-6 [3], 6-2). Au prochain tour, il croisera la route de Roger Federer.

Après Sydney (victoire finale, ndlr) et Dubaï, Gilles Simon poursuit son bon début de saison en se hissant pour la troisième fois en quart de finale d'un tournoi. Pour ce faire, le Français a passé 2h33 sur le court dans un drôle de match, notamment un drôle de premier set d'abord maîtrisé - en menant rapidement 4-1 avec une balle de 5-1 à suivre - puis lâché - deux breaks plus tard, Tipsarevic en empochait finalement le gain. « J'avais pris le meilleur départ mais quand je menais 4-1, "Tipsa" a commencé à laisser partir quelques coups bien sentis qui se sont transformés en une rafale de coups gagnants et je n'ai plus marqué que deux points jusqu'à la fin du set, a expliqué le Niçois. Cela m'a crispé. »

Du coup, la deuxième fût plus disputée même si, une fois encore, Simon avait réussi à prendre le large (4-2) avant de voir le Serbe remonter pour l'obliger à disputer un jeu décisif [7-3]. S'il y a eu une constante finalement dans cette rencontre pour le Français, c'est bien dans les attaques de ses sets qu'il faut la chercher. Une fois encore Simon a en effet rapidemment breaké dans l'ultime manche avant, cette fois, de s'envoler au tableau d'affichage sans laisser une chance à son adversaire de revenir (6-1). « J'ai engagé le combat physique du fond du court et c'est ce qui m'a permis de m'en sortir. Je le voyais commencer à fatiguer. » Une tactique payante donc qui permet à Gilles Simon de retrouver Roger Federer en quart de finale du tournoi floridien. Leur dernier affrontement à l'Open d'Australie avait donné lieu à une rencontre de haute volée, remportée par la Suisse en cinq manches (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3). Vivement la nuit prochaine !

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