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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Jeu 31 Mar 2011 - 12:04
Comme on se retrouve
Un peu plus de deux mois après leur match en cinq sets à Melbourne, les chemins de Gilles Simon et Roger Federer se croisent à nouveau en quarts de finale du Masters 1000 de Miami, jeudi (21 h). Le Français mène toujours dans leurs affrontements (2-1) mais la tâche s'annonce compliquée.
A Melbourne, la seule victoire de Roger Federer face à Gilles Simon ne fut pas une partie de plaisir. Le Niçois avait frôlé l'exploit en remontant un handicap de deux sets pour s'incliner en cinq manches et plus de trois heures (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3). "C'était un sacré match en Australie, se remémore le Bâlois. On a dit que j'avais failli perdre mais moi je retiens surtout l'intensité et le niveau de jeu très élevé de ce match. Je me réjouis de retrouver Gilles." Pour Federer, le score de leurs confrontations est 1-1, plutôt que ce 2-1 flatteur pour le Français, car il avait "mal au dos" lors de sa défaite aux Masters à Shanghai en 2008 (4-6, 6-4, 6-3), qui constitue d'ailleurs la dernière victoire de Simon contre un Top 5.
Le Suisse se méfie surtout du côté atypique du jeu du Niçois. "Il joue différemment des autres et bouge très bien", résume-t-il. Après sa défaite à Shanghai, il disait déjà: "C'est un joueur unique, inhabituel". Federer n'a pas perdu un set en trois matches à Miami (contre Radek Stepanek, Juan Monaco et Olivier Rochus) et, pour l'anecdote, a dépassé l'Américain Pete Sampras au nombre de victoires sur le circuit (764). Il semble serein, même pour passer en conférence de presse à deux heures du matin après sa victoire sur Rochus, le match "le plus tardif" de sa carrière (débuté à 00h30).
Simon en chantier
Malgré les prédictions sur son déclin, le Suisse martèle qu'il est content de ses "sept derniers mois superbes" et assure qu'il se sent "très bien". Un avis partagé par Simon: "Je trouve que Roger est relâché en ce moment, qu'il cherche un beau jeu offensif. Il fait plaisir à voir sur le court." Un seul homme a d'ailleurs battu l'ancien numéro un mondial cette saison: Novak Djokovic. Mais c'est arrivé trois fois en deux mois! Et c'est un Simon toujours en chantier que Federer va affronter. A 26 ans, l'ancien N.6 mondial travaille à un retour au premier plan après une année 2010 en demi-teinte et minée par les blessures.
Lui qui n'avait jamais dépassé les huitièmes de finale à Miami n'est plus apparu en quarts de finale d'un Masters 1000 depuis Shanghai en 2009. Une qualification en demi-finale, contre Rafael Nadal ou Tomas Berdych, serait même une première en Masters 1000 depuis Madrid en 2008. Le Niçois espère retranscrire en match ses bonnes sensations à l'entraînement, ce qu'il dit ne pas avoir réussi à faire à Miami contre Rainer Schuettler (87e mondial à l'ATP), Pablo Cuevas (67e) et Janko Tipsarevic (44e). "Si ce n'est pas le cas contre Roger, alors ce sera extrêmement dur pour moi, prédit-il. En Australie, j'avais pu me libérer et jouer mon meilleur tennis. Mais là, si je joue en réfléchissant trop, ça ira très vite !"
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Jeu 31 Mar 2011 - 14:53
La lente ascension de Gilles Simon
A la recherche du classement perdu. Depuis novembre 2010, Gilles Simon grignote chaque semaine quelques points ATP dans l'espoir de retrouver son rang (6e en janvier 2009). Le processus demande un peu de patience. Mais en enchaînant les victoires, comme à Miami, celui qui est débarrassé de sa blessure au genou annonce progressivement son retour au premier plan.
« Il est en pleine progression [27e actuellement] et il mène très bien sa barque, note Arnaud Di Pasquale, responsable du haut niveau masculin à la fédé. Il est en train de fermer le clapet de pas mal de gens qui pouvaient penser que sa place dans le Top 10 était une erreur à un moment… » Pour se hisser jusqu'en quart à Miami, l'élève de Thierry Tulasne a écarté Schuettler, Cuevas et Tipsarevic. Trois joueurs qui n'ont pas de raison de le faire trembler quand son jeu du fond de court se met en place. Federer n'aime d'ailleurs pas trop ça. Sur le circuit, Simon est encore le seul joueur français à présenter un bilan positif face au Suisse, en dépit d'une défaite en cinq sets en janvier au 2e tour de l'Open d'Australie. « C'est toujours un avantage de mener devant Federer, enchaîne Di Pasquale. D'autant qu'il est un peu moins bien en ce moment. Aujourd'hui, ses adversaires savent qu'ils peuvent le battre. Avant, c'était plus un discours qu'autre chose, histoire d'y croire un minimum. »
El Francés abandonó y el Suizo espera a Nadal o Berdych en semifinales. El galo se retiró por problemas físicos cuando perdía 3-0
Gilles Simon abandonó el partido de cuartos de final del torneo de Miami y dio vía libre a Federer, tercer favorito, que alcanzó la semifinal donde podría encontrarse con Nadal si gana a Berdych.
Simon solo permaneció diez minutos en pista y dejó el choque ante Federer cuando acabó el tercer juego (3-0) debido a problemas físicos. Al término del tercer parcial, el galo habló con sus técnicos y con el gesto contrariado decidió marcharse de la pista entre los abucheos del público presente en el recinto.
30/03/2011 - 21:03 - Mis à jour le 01/04/2011 - 07:27
Touché aux cervicales, Gilles Simon a abandonné face à Roger Federer en quart de finale du Masters de Miami alors qu'il était mené 3-0 dans le premier set après seulement 10 minutes de jeu. Le duel n'a pas eu lieu. Le Suisse rencontrera le N.1 mondial Rafael Nadal, victorieux de Tomas Berdych.
Dix petites minutes et puis c'est tout. Gilles Simon n'a pas pu défendre ses chances en quart de finale du Masters de Miami. La faute à des cervicales douloureuses. "Je suis certain de ne pas pouvoir jouer", a lancé le Français à l'arbitre de la rencontre avant de quitter le court sous les sifflets. "Je ne sais pas si c'est un torticolis mais j'ai le cou bloqué", a expliqué Simon après la rencontre. "C'est venu ce matin (jeudi) à l'échauffement. J'ai mis de la crème chauffante et pris des anti-inflammatoires pour le match, mais la douleur est revenue en match sur mon deuxième coup droit et là, j'ai su que c'était fini." C'est donc Roger Federer qui, sans vraiment combattre, retrouvera en demi-finale le N.1 mondial Rafael Nadal, qui a battu le Tchèque Tomas Berdych (N.7) 6-3, 3-6, 6-3 en 2 h 17 min.
Mené 3-0 après dix minutes de jeu, Simon a d'entrée subi l'agressivité de Federer. "Je ne savais pas que Gilles avait un problème avant le match. Après son abandon, il m'a dit qu'il avait le cou raide et qu'il ne pouvait pas le bouger. C'est dur pour lui de devoir sortir du court sous les sifflets. Ce n'est pas de cette façon que je voulais me qualifier mais je prends quand même", a assuré le Suisse.
Sur les trois jeux disputés, le Français n'a gagné que trois points, dont un seul sur son service. Si le fort vent aurait pu expliquer les approximations du Niçois, la raison était donc tout autre. Une issue frustrante pour le Français qui avait l'occasion d'atteindre le dernier carré d'un Masters 1000 pour la première depuis 2008. "C'est dommage, car jouer contre Federer, c'est une petite récompense", a déploré le Français.
En février, Simon avait déjà souffert d'un torticolis lors du tournoi de Rotterdam. Battu par Benoit Paire au premier tour, il n'avait pas pu défendre ses chances au mieux : "Contre Benoit, je ne pouvais ni courir sur les amorties, ni frapper un revers. C’était parfois pathétique", déclarait-il alors. L'histoire se répète pour le Français.
07/04/2011 - 17:47 - Mis à jour le 07/04/2011 - 20:25
Tombeur du Portugais Frederico Gil en deux sets (6-3, 6-4) en huitième de finale, Gilles Simon retrouvera l'Italien Potito Starace en quart à Casablanca. La défaite de Baghdatis ouvre en grand le chemin de la finale au Français qui ne semble plus souffrir des cervicales.
Gilles Simon va mieux. Une semaine après son abandon forcé en quart de finale à Miami face à Federer, le Niçois a retrouvé ses moyens pour venir à bout du Portugais Gil lors du deuxième tour à Casanblanca. Son torticolis ne semble qu'être un mauvais souvenir désormais. La copie du Français est propre pour son premier match de la saison sur terre battue. Très rarement inquiété sur sa mise en jeu, Simon a su profiter de ses deux uniques balles de break pour plier la rencontre face au 83e joueur mondial.
Le dernier représentant français encore en lice cette semaine dans les différentes tournois retrouvera Potito Starace en quarts de finale d'un tournoi qu'il a remporté en 2008. Les deux hommes ne se sont rencontrés qu'à une reprise sur le circuit ATP pour une victoire de Simon à Bercy en 2007. La partie basse du tableau à Casablance s'est largement dégagée pour Simon avec la défaite de Baghdatis face au surprenant Kuznetsov (6-4, 4-6, 6-4). Simon, tête de série numéro 3 au Maroc, a une belle carte à jouer pour rallier la finale.
Gilles Simon a été éliminé en quarts de finale du tournoi de Casablanca par Potito Starace.
Au terme d'un match où il aura été en grande difficulté sur son service, Gilles Simon s'est incliné en quarts de finale à Casablanca face à Potito Starace (4/6 6/3 4/6).
Présent ce matin pour répondre aux questions des journalistes, Gilles Simon s'est montré comme à son habitude: précis et ironique. Après être revenu sur la rupture Wino/Jo, ses espoirs sur terre battue et l'hégémonie de Nadal sur terre, Gilles a répondu à la traditionnelle question sur sa forme physique. L'occasion de découvrir une spécificité physiologique du Niçois: "J'ai toujours mon torticolis. De toutes façons, je ne l'ai pas depuis seulement 3 mois ! Ca fait 5 ans que je me le trimballe ! Qu'est ce que vous voulez que je vous dise. Il n'y a pas vraiment d'explications médicales. Je suis né comme ça, je suis né tout raide (rires)"
11/04/2011 - 14:32 - Mis à jour le 11/04/2011 - 14:35
Avec aucun point à défendre d'ici le mois de juin, Gilles Simon espère continuer sa remontée au classement lors de la saison de terre battue qu'il attaque à Monte-Carlo cette semaine.
Souvent les joueurs de tennis assurent ne pas s'occuper de leur classement. En ce moment, Gilles Simon, c'est tout le contraire, occupé à rapidement remonter dans la hiérarchie mondiale (24e ce lundi) pour, comme il le dit, se "protéger". Un bon classement permet en effet, en tant que tête de série (Simon est N.16 à Monte-Carlo), d'éviter les meilleurs dans les premiers tours. Pour cela, Simon enchaîne les tournois: dix depuis le début de l'année (1 titre à Sydney, un quart dans le Masters 1000 de Miami) plus la Coupe Davis en mars.
Un rythme de stakhanoviste qu'il paye par "des petites douleurs à droite et à gauche", comme la semaine dernière où il a laissé filer son quart de finale à Casablanca après avoir ressenti une douleur à la cuisse. "Ce n'est pas top, mais pour l'instant il faut que je continue à travailler sur ce classement pour me protéger un peu plus. Après Wimbledon, je vais pouvoir redéfinir mes objectifs, peut-être moins jouer, en fonction du classement que j'aurai", souligne Simon, dans le Top 10 entre octobre 2008 et octobre 2009 avant de chuter jusqu'au 52e rang mondial après une blessure à un genou.
Absent entre mars et juin l'année dernière, il a une occasion de remonter en flèche vers le Top 20 dans les semaines qui viennent et il y croit: "J'ai de bons repères sur terre battue, la Coupe Davis (face à l'Autriche sur terre battue en mars) m'a fait beaucoup de bien, j'ai pu faire deux bons matches de terre, ça m'encourage pour la suite de la saison."
Avec autorité, Gilles Simon domine (6-3, 6-2) Thomaz Bellucci. Au deuxième tour, il affrontera Xavier Malisse ou Albert Montanes.
Gilles Simon a réussi un bonne entrée en matière contre Thomaz Bellucci.(EQ)
Quand Gilles Simon (n°16) fait le mur, son adversaire est souvent puni. Thomaz Bellucci peut en témoigner avec une défaite (6-3, 6-2 en 1h33'). Et c'est aussi simple qu'une équation à une inconnue. Le Français neutralise et couvre très bien son terrain. Le gaucher brésilien attaque une fois, deux fois, trois fois, force et finit par rater (41 fautes directes). Cette tactique fait mal aux jambes et surtout à la tête. Et il suffit d'un grain de sable pour déclencher l'explosion. Deux jeux assomment le protégé de Larri Passos à 1-1 au premier set et à 2-1 dans la deuxième manche.
Premier coup sur la tête : le 31e mondial s'offre les premières occasions à 1-1 au premier set où il laisse échapper deux balles de break. Le Français les sauve après un jeu de neuf minutes et vient d'envoyer un message très clair à son adversaire : si tu veux gagner, il va falloir venir me chercher. Il vient de marquer plus qu'un jeu.
Deux jeux assomment Bellucci
Il prend l'ascendant psychologique sur Thomaz Bellucci et ne lâche plus sa proie. Il neutralise et contre-attaque. Gilles Simon ne tombe pas dans le piège de l'apathie (14 points gagnants et 19 fautes directes). Défendre, c'est aussi subir. Alors il attend et prend sa chance à l'image de son premier break à 3-2, conclu au filet, ou de son bon retour pour réaliser son deuxième break dès le premier jeu du deuxième set.
Deuxième coup sur la tête : le Brésilien rate quatre balles de break à 2-1 dans la deuxième manche et finit par perdre le jeu de 17 minutes. Le Français le met K.-O. De dépit, il perd son service sur une cascade de fautes directes et appelle le kiné pour une ampoule au pied. Tranquillement mais sûrement, Gilles Simon finit son travail de destruction, se rassure sur ses problèmes de torticolis et récolte encore des points précieux dans son entreprise de reconquête. - S.D. SIMON : «UN BEAU COMBAT» « C'était très bien comme entrée en matière, surtout que je ne m'attendais pas à l'emporter sur ce score-là. J'ai joué bien relâché dès le début, ce qui m'a aidé. Ensuite il y a eu un jeu très accroché à 1-1 qui m'a bien permis d'entrer dans le match et ensuite beaucoup d'autres jeux difficiles que j'ai finalement gagnés. Le score est donc plus sévère que la difficulté du match. A l'entraînement, je retrouve vraiment un très bon niveau de jeu, ici en match je l'ai eu par passages. Parfois c'est encore un peu timide, mais j'ai eu de bonnes sensations. Il jouait en plus dans une filière qui me convient, où je savais que j'allais avoir du temps. C'était dans l'ensemble un beau combat. » - C.B., à Monte-Carlo
La victoire au premier tour de Monte-Carlo du français Gilles Simon est sa 200ème sur le circuit ATP. Il a battu pour cela Thomaz Bellucci en deux manches (6-3, 6-2). Le niçois a enfin gagné dans ce Masters, en effet il n’a plus remporté une victoire à Monte-Carlo depuis 2006, où il s’est incliné devant Ivan Ljubicic au troisième tour. Au tour suivant, il retrouvera l’espagnol Albert Montanes, 23ème joueur mondial et récent demi-finaliste à Casablanca.
Simon Joins "200 Match Wins Club", Ends Monte-Carlo Drought
by ATP Staff | 12.04.2011
Frenchman Gilles Simon ended a run of three first-round exits at the Monte-Carlo Rolex Masters and marked his 200th tour-level win in emphatic style on Tuesday as he dismissed Brazilian Thomaz Bellucci 6-3, 6-2 in the first match on Court Central.
The No. 16 seed saved six of the seven break points he faced and capitalised on four of his five opportunities to seal victory in one hour and 33 minutes. It marked his first win at the Monte-Carlo Country Club since his debut in 2006, when he reached the third round (l. to Ljubicic).
"It was a good match. I'm happy," said Simon. "It was a good fight. I knew I had to play well because every time I dropped my level of game, he was coming back. So it was a good first round."
Reflecting on his 200 victories, Simon commented, "I remember the finals. I remember the victories against the top players more than the losses against lower-ranked players, even if those losses were also useful for me to learn from."
The 26-year-old Simon, who won his eighth ATP World Tour title at the start of the season in Sydney (d. Troicki), improved to a 16-9 match record in 2011. He is coming off back-to-back quarter-final showings in Miami (l. to Federer) and Casablanca (l. to Starace).
Simon will next face World No. 23 Albert Montanes after the Spaniard cruised past Belgian Xavier Malisse 6-4, 6-2 in 82 minutes. The 30-year-old Montanes is coming off a season-best semi-final showing in Casablanca (l. to Andujar) last week.
Gilles Simon s'est qualifié mercredi pour les huitièmes de finale aux dépens de l'Espagnol Albert Montanes (6-3, 6-4).
Gilles Simon s'est qualifié pour le troisième tour à Monte-Carlo, même s'il a peiné à boucler le dernier jeu.(REUT)
Deux matches, deux victoires sans souci. Gilles Simon a parfaitement démarré sa saison de terre battue, en se qualifiant mercredi pour les huitièmes de finale de Monte-Carlo aux dépens de l'Espagnol Albert Montanes (6-3, 6-4). «C'est très bien de m'en être sorti en deux sets, d'autant plus que c'est devenu très dur à la fin, a analysé le Niçois. Il jouait de mieux en mieux donc c'était vraiment une grosse bagarre». Demi-finaliste à Casablanca en fin de semaine dernière, l'Ibère avait en effet affiché de bonnes sensations sur ocre.
La prestation de Simon n'est donc pas anodine, même si ce dernier a quelques regrets sur son match. Il raconte : «Dans le premier set, j'ai joué bien libéré dans mes frappes et puis à 6-3, 4-1 je fais un très mauvais jeu et ça le relance complètement. Derrière je m'en veux et je me crispe. J'ai fait plus de choses qu'hier (mardi) sur le court donc c'est positif dans l'ensemble». Le Niçois aperçoit désormais dans son sillage l'ombre d'Andy Murray, qui fait son entrée en lice ce mercredi après-midi, et pourrait être son adversaire pour une place en quarts de finale. «Que ce soit Murray ou Stepanek ce sera difficile. Ils ne sont pas moins bons que mes deux précédents adversaires seulement parce que la terre battue n'est soi-disant pas leur meilleure surface. Ils restent de grands joueurs et quand ils sont en forme ils jouent très bien partout.» - Avec C.B., à Monte-Carlo
Tranquillement mais sûrement, Gilles Simon, tête de série numéro 16, trace son chemin dans ce Monte-Carlo Rolex Masters. Le Français a décroché son ticket pour les 8èmes de finale en battant Albert Montanes en deux manches, 6-3, 6-4.
Lors de leur dernière confrontation, à Estoril en 2009, c'est pourtant l'Espagnol qui s'était imposé au tie-break dans le 3ème set, après trois heures d'un combat épique. "Gilou" savoure donc sa revanche, satisfait de ne pas s'être laissé entraîner dans une 3ème manche qui aurait compliqué la donne. "Le score montre que j'ai été solide sur l'ensemble du match. Battre Montanes en 2 sets alors que c'est un joueur régulier qui ne lâche rien et un grand spécialiste de la terre battue, me donne une énorme satisfaction".
Dès le début du 1er set, Simon apparait détendu et confiant. "J'était très relâché, jai libéré mes frappes enchaînant les revers long de ligne et ça passait". Le français construit ses points patiemment, il attend l'opportunité de rentrer dans le court pour prendre de vitesse son adversaire. Une stratégie payante. Il empoche la 1ère manche 6-3. Simon continue de distribuer le jeu et cela fonctionne, il mène 4-1 lorsque on sent une petite crispation chez le Tricolore. "A 4-1, j'ai un moment de déconcentration et lui donne carrément le jeu. Montanes saisit l'opportunité de recoller au score et m'oblige à batailler jusqu'à la fin". Quelques moments de doutes vite balayés. La première balle de match est la bonne. Gilles Simon s'offre ainsi un billet pour les 8è de finale et rejoint ses compatriotes Gasquet et Monfils.
Gilles Simon, touché à une cheville, s'est incliné en huitièmes de finale contre Andy Murray (6-3, 6-3), jeudi à Monte-Carlo.
Diminué par une blessure à la cheville, Gilles Simon a à moitié défendu ses chances contre Murray.(EQ)
L'hypothèse d'un quart de finale 100% tricolore à Monte-Carlo s'est vite évaporée*. Aucun Français, d'ailleurs, ne se battra vendredi pour une place en demi-finales. Après la défaite - assez prévisible- de Gasquet contre le roi Nadal, puis celle - un peu plus inattendue- de Monfils face à Gil, le troisième et dernier Bleu en lice sur le Rocher, Gilles Simon, a lui aussi pris la porte. D'une manière surprenante. Opposé à Andy Murray, jeudi en épilogue de la journée sur le central, le Niçois a fait douter son adversaire au moment où lui-même paraissait souffrir le plus de sa cheville droite.
Une blessure intervenue à la fin du premier set, que le Britannique s'apprêtait à remporter. Et donc deux vents contraires qui semblaient avoir scellé le dénouement de la rencontre. S'il a failli abandonner, s'il s'est finalement incliné, donc, Simon a offert une résistance inattendue face à un Murray pris au piège de son propre jeu. Le n°4 mondial avait choisi comme option, dans le deuxième set, de faire courir le Niçois, lui proposant plusieurs amorties glaciales ou l'entraînant au filet pour mieux le surprendre. Une tactique payante, sous les sifflets du public de Monte-Carlo, qui aurait préféré voir le Britannique continuer à cogner. Ce que fit, finalement, Simon, alors que son opposant servait pour le gain du match (5-1).
Plus offensive, capable d'aller chercher plusieurs points au filet, la tête de série n°16 a laissé entrevoir un suspense plus haletant que prévu. Mais seulement entrevoir. Les jambes n'ont pas pu suivre, et Murray s'est remis à "jouer". Il s'est finalement dépêché de conclure les derniers points, pour éteindre la petite révolte de Simon. En quête de repères sur terre battue, celui qui fut demi-finaliste en 2009 va désormais affronter Frederico Gil pour avoir le droit de revenir dans le dernier carré. - J. Te.
GILLES SIMON : «J'étais tendu en début de match, il y avait trop de retenue dans mes coups. Face à un joueur de son niveau c'est dur de trouver son rythme. J'essayais de lui faire mal avec mon coup droit mais j'aurais aussi dû monter plus. Après je me tords la cheville, ça va mieux quand je reprends et dans le jeu aussi. Et puis évidemment il faut que je me la flingue une deuxième fois et là c'est trop. A la place d'Andy j'aurais fait la même chose (ndlr les amorties). Il est là pour gagner et ça ne lui a pas rendu le match agréable. Je reste sur des défaites qui ne font pas plaisir car elles ne m'apportent rien.» - C.B., à Monte-Carlo
Y’a des jours comme ça, où rien ne va. Et finalement, les trombes d’eau qui se sont abattu sur le M.C.C.C en toute fin d’après-midi symbolisaient à merveille la manière dont les Français ont pris l’eau. Ils étaient trois encore en lice en huitièmes de finale. Il n’en reste aucun en quart de finale. Si Richard Gasquet a logiquement plié sous les rafales de coups droit de Rafael Nadal (6-2, 6-4) non sans avoir offert une belle résistance et affiché de louables intentions, si Gaël Monfils s’est étiolé face à un vrai joueur de terre, Frederico Gil (7-6, 6-2), essentiellement en raison d’un manque de matches (c’était son tournoi de reprise après deux mois d’absence en raison d’un poignet douloureux), la frustration de Gilles Simon était bien plus grande.
Opposé à Andy Murray, le Français, inspiré lors des deux premiers tours contre Bellucci et Montanes, a en effet vécu un drôle de match face au n°4 mondial. Dominé dans le premier set, il eut surtout le malheur de se tordre la cheville droite à 5-3 40-40 lors d’une reprise d’appui côté coup droit. Verdict : entorse. « J’ai l’impression d’avoir disputé deux matches, expliqua-t-il après coup. Un premier set normal, où je suis un peu moins bon que lui, et un deuxième où je ne peux pas vraiment défendre mes chances. J’ai les boules parce que j’aimerais vraiment m’étalonner contre les meilleurs mais sur un match complet. Une entorse, ça n’arrive jamais, c’est quand même pas de chance. »
D’autant que c’est une véritable série noire qui s’abat sur Simon depuis le début de la saison. Cuisse, cheville, torticolis, le protégé de Thierry Tulasne n’a pas été épargné ces dernières semaines. « Ce qui me rassure, confia-t-il, c’est que je ne me blesse jamais au même endroit. Mais ça commence à me tracasser un peu. J’ai l’impression de devoir faire plus attention à tout… or avoir confiance dans son corps et sa condition physique est une chose primordiale sur terre battue. »
Simon eut tout de même le courage (ou l’imprudence ?) de continuer et contrairement au public, n’en voulait pas à Murray d’avoir multiplié les amorties ou tenté de le faire courir. « Le scénario était compliqué pour lui aussi, poursuit Simon. Quand il jouait au centre, je parvenais à trouver le bon timing. Donc c’est normal qu’il ait cherché à me faire bouger. Il avait un match à gagner. »
Bénéficiaire d’une wild card, Murray a ajouté le Monte-Carlo Rolex Masters à son programme à la dernière minute après des semaines d’errance et de déconvenues. Le but était de goûter à nouveau à la victoire en accumulant les matches. Le voilà en quart de finale face à Gil, avec de grandes chances d’atteindre le dernier carré. Y’a des jours comme ça, où tout va…
Gilles Simon n'a pas traîné pour son premier match à Estoril. (Reuters)
Virginie Razzano éliminée avant le dernier carré à Barcelone, par Roberta Vinci (6-4, 6-1), il ne reste plus qu'un Français en lice dans les cinq tournois de la semaine. Il s'agit de Gilles Simon qui n'a pas manqué, jeudi, son entrée en matière à Estoril. Expéditif face à l'Argentin Carlos Berlocq (6-2, 6-1), le Niçois, tête de série n°4 au Portugal, s'est hissé en quarts de finale de l'épreuve lusitanienne. Il y passera un bon test demain face au jeune prodige canadien Milos Raonic.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Jeu 5 Mai 2011 - 16:47
Simon bute sur Murray
Tennis - ATP - Madrid
Gilles Simon s'incline face à Andy Murray (n°4), mercredi, au 2e tour (6-4, 3-6, 6-0 en 2h23').
Comme à Monte-Carlo, Gilles Simon subit la loi d'Andy Murray.(AFP)
Gilles Simon et Andy Murray se ressemblent. Sur le court Arantxa Sanchez-Vicario, le Français et l'Ecossais jouent contre un miroir. Au programme : variations, sens tactique et rallyes de fond de court. Histoire de rendre hommage à la championne espagnole, titrée à trois reprises sur la terre battue de Roland-Garros (1989, 1994, 1998). Breaké d'entrée, l'élève de Thierry Tulasne recolle dans la foulée (1 partout). Et le combat s'installe. Un combat de breaks, justement. En 58 minutes, le Niçois s'offre trois occasions de s'emparer de l'engagement adverse, Andy Murray huit. Le premier nommé en convertit une, le second une de plus.
Un combat physique
Gilles Simon s'agace, se tourne vers son clan. Plus efficace en première balle (79% contre 49% dans le set initial), le 20e joueur mondial avance de plus en plus, bouscule son adversaire (3/7 à la volée) et améliore son ratio points gagnants/fautes directes (10/10 contre 13/17 dans la première manche). Les deux hommes inversent les rôles. A Murray de s'énerver. Le Tricolore fait mieux qu'à Monaco, le mois dernier, où il n'avait inscrit que six jeux (6-3 en 42 minutes). C'est sur le Rocher, d'ailleurs, que le Britannique a retrouvé le fil de son tennis. Sa marque de fabrique ? Le travail de sape. Une marque que le Français a lui aussi déposée. Mais... Moins mobile et moins frais, Gilles Simon desserre l'étreinte le premier. Et laisse Andy Murray filer vers les huitièmes de finale, où il retrouvera Thomaz Bellucci. - J.G.
Gilles Simon : «J'ai juste la sensation d'être passé à côté de quelque chose. Je n'ai pas servi pour le match non plus mais à un moment, tu as le sentiment que tu joues mieux que l'autre et ça finit sur un 6-0... J'ai perdu quelques points bêtes, il sert bien sur les balles de break que je me procure. Et à l'arrivée, sans qu'il joue beaucoup mieux que toi, ça fait 6-0. Ce qui fait la différence, c'est un mauvais passage au début du troisième. Je me suis posé des questions que l'on ne doit pas se poser à ce moment-là. C'est un joueur très complet, qui couvre très bien son terrain, qui a une lecture du jeu différente des autres. On ne bat pas un Andy Murray par hasard. Il y a la déception de se dire qu'aujourd'hui (mercredi), il y avait un coup à jouer.» (AFP)
09/05/2011 - 12:14 - Mis à jour le 09/05/2011 - 13:52
Gilles Simon n'a pas raté son entrée à Rome. Le Français a éliminé au 1er tour l'Américain Andy Roddick, tête de série numéro 12. Un succès relativement facile (6-3, 6-3) pour Simon, face à un Roddick bien pâle. Gaël Monfils débute lui aussi cet après-midi en Italie, face au Japonais Nikishori.
Gilles Simon (FRA) bat Andy Roddick (USA/N.12) 6-3, 6-3
Gilles Simon n'a pas raté son entrée au Masters de Rome. Sur la terre battue italienne, le Niçois n'a eu besoin que deux petits sets pour se débarrasser d'Andy Roddick. L'Américain commence de manière compliquée sa saison sur terre avec cette deuxième défaite au premier tour après son échec à Madrid face à Flavio Cipolla. Il a connu quelques difficultés sur son service. Si le natif d'Omaha a passé 68% de ses premières balles, Simon a très bien retourné et a converti quatre de ses huit balles de break. Après son nouvel échec face Andy Murray à Madrid, le Français repart du bon pied avec cette victoire face à la tête numéro 12 du tournoi et défiera Juan Ignacio Chela ou John Isner au prochain tour.
Gilles Simon, facile vainqueur aujourd’hui de l’Américain Andy Roddick (6-3, 6-3) au premier tour du tournoi de Rome, a l’impression qu’il se retrouve sur un terrain, après deux années difficiles, a-t-il dit. Entretien.
Comment jugez-vous votre performance contre Roddick ?
J’ai joué un bon match dans des conditions difficiles, à cause du vent. Même si Andy est plus à l’aise sur surface rapide, 6-3, 6-3 contre lui, pour moi, c’est un très bon résultat. Je joue un bon tennis depuis quelques semaines, j’ai des problèmes avec mon corps, le cou bloqué, puis mal à la hanche, et les douleurs s’enchaînaient. Mais là je me sens mieux, je peux y aller à fond. J’espère jouer comme ça longtemps.
Avez-vous le sentiment d’être le meilleur Français depuis le début de la saison ?
Je dois être le premier des Français dans le classement qui commence début janvier, je crois, mais on est très proches, tout le monde a bien joué à différents moments. Mais, et je l’ai déjà dit, je m’en fous un peu, je ne joue pas du tout pour être en concurrence avec Gaël (Monfils), Richard (Gasquet) et Jo (-Wilfried Tsonga). Ce sont des concurrents comme tous les autres.
Qu’est-ce qui vous a ramené à ce niveau ?
Je me sens de mieux en mieux dans mon jeu, j’essaye d’être plus tranquille sur le terrain, de jouer assez détaché, je fais des beaux trucs. J’ai l’impression que je suis moi, je me retrouve. C’est une réflexion personnelle, mais cela faisait deux ans que je ne me plaisais pas sur un terrain, et depuis Miami, je me suis dit que c’était fini. Un quart de finale en Masters 1 000, c’est un bon résultat. Cela faisait deux ans que je jouais chaque match en voulant gagner en constance, depuis Miami je ne me pose plus ces questions : je monte au filet même si ma volée est pourrie, je tente des amorties même si je ne sais pas les faire… Je me sens mieux.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Mer 11 Mai 2011 - 11:18
Rome : Simon sorti par Chela
Après avoir réussi un match quasi parfait au premier tour face à Andy Roddick, Gilles Simon a été éliminé au deuxième tour du Masters 1000 de Rome par Juan Ignacio Chela. Une défaite en deux manches (6-4, 6-2) et 1h32 de jeu.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Mer 11 Mai 2011 - 15:53
Gilles Simon éliminé
Gilles Simon a été éliminé dès le deuxième tour à Rome.
Contre-performance pour Gilles Simon à Rome. Le Français a été éliminé dès le deuxième tour par l'Argentin Juan Ignacio Chela, assez sèchement : 6/4 6/2.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Jeu 12 Mai 2011 - 8:59
Simon s'arrête déjà
Gilles Simon s'incline au 2e tour face à Juan Ignacio Chela, mercredi, à Rome (6-4, 6-2 en 1h32').
Juan Ignacio Chela n'est pas un débutant sur terre battue. A 31 ans, l'Argentin, ex-numéro 15 mondial (en août 2004), y a remporté l'intégralité de ses titres (6). Même s'il s'est incliné d'entrée lors de ses trois dernières tentatives à Monte-Carlo (Olivier Rochus), Barcelone (Richard Gasquet) et Madrid (Adrian Mannarino), il a aussi décroché un quart (Santiago), une demie (Costa Do Sauipe) et une finale (Buenos Aires) un peu plus tôt dans la saison. L'affronter n'est donc jamais une partie de plaisir. Gilles Simon, tombeur d'Andy Roddick (n°13) pour son entrée en lice, l'a appris à ses dépens avec une deuxième défaite en deux sets, mercredi, à Rome (6-4, 6-2). La première remontait à Indian Wells, en 2007 (6-2, 6-2). Sur dur. L'Argentin retrouvera désormais Jürgen Melzer (n° ou Florian Mayer pour une place en quarts de finale.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Mer 25 Mai 2011 - 8:54
Simon a passé la deuxième
Le 24/05/2011 à 20:45
D'abord gêné par le jeu de Michael Russell, mardi au premier tour de Roland-Garros, Gilles Simon a accéléré dans les troisième et quatrième manches pour dominer l'Américain (6-3, 4-6, 6-1, 6-0) et se qualifier au deuxième tour. Il y affrontera un autre Français : Jérémy Chardy, tombeur un peu plus tôt de Dimitrov.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2011 Jeu 26 Mai 2011 - 14:20
Simon, petit mais costaud
jeudi 26 mai 2011 par Véronique Bury
''Neuf matchs sur dix, je rencontre un mec à qui je rends dix kilos et dix centimètres !'' Gilles Simon a beau faire partie des vingt meilleurs joueurs mondiaux, mesurer 1,82 m pour 71kg, il traîne toujours, et ce depuis l'enfance, cette satanée frustration d'être le plus petit partout. Déjà gamin, c'était lui le plus chétif de la bande lorsque Louis Borfiga le sélectionne en 1998 pour intégrer l'INSEP. Si ce choix étonne alors beaucoup de spécialistes, Borfiga explique en 2008 : ''Il y avait d'autres joueurs meilleurs que lui, mais je l'ai sélectionné et gardé pendant cinq ans, car je croyais qu'il deviendrait un bon joueur de tennis une fois sa période de croissance terminée.''
Le garçon frappe alors ses premières balles aux côtés de Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils, mais reste à Fontenay-sous-Bois, chez ses parents, lorsque d'autres partent sur les tournois juniors du Grand Chelem. ''Il n'avait pas le niveau pour qu'on l'emmène, se rappelle Louis Borfiga. Il était tout petit, tout frêle. Et avec son physique, il pouvait difficilement rivaliser avec les autres. Sa première balle de service était moins rapide que la deuxième de Tsonga. Ce fut difficile pour lui de voir les autres connaître du succès, mais ça lui a forgé un caractère. Il voulait prouver à tout le monde qu'il pouvait réussir.''
Le survivant Et le gamin a réussi bien au delà des espérances du coach. Certes, il a du attendre ses 23 ans et cette fabuleuse saison 2008 pour déjouer pour la première fois tous les pronostics. Mais de quelle façon ! Rappelez-vous. Simon avait alors vaincu les trois meilleurs joueurs mondiaux : Novak Djokovic, en 8e de finale de l'Open 13 à Marseille, Roger Federer, à Toronto, et même Rafael Nadal, lors d'un match exceptionnel aux Masters de Madrid, où il avait sauvé 17 balles de break, dont 7 dans le 3e set, pour se hisser pour la première fois de sa carrière en finale d'un Masters 1000.
Surnommé ''El Superviviente'' (le survivant) par la presse espagnole, le public français découvrait alors sur son écran télé un jeune homme fluet, mais infatigable, un sacré défenseur de fond de court à l'œil vif et juste, capable de courir sur toutes les balles, de recoller au score, sans jamais, jamais lâcher le morceau. Même face à Nadal. Comment le poids plume passionné de console vidéo en était-il arrivé là ?
"Un cœur monstrueux" En développant ses propres qualités naturelles comme ''son intelligence du jeu'', pointe Borfiga, ou ''son endurance'', poursuit son coach actuel, Thierry Tulasne, imaginant Simon en ''coureur de demi-fond'' s'il avait pratiqué l'athlétisme. ''Il a un cœur monstrueux !''. L'intéressé, lui, y voit surtout un gros travail sur ''la constance et la régularité'' qu'il a cherché à mettre en place dès 2007 dans le but de grimper au classement.
Il n'avait pas tort. Début 2009, le beau gosse aux yeux clairs se retrouve 6e mondial et peut rêver d'intégrer le top 5. ''Pour aller encore plus haut, il faut qu'il essaie d'améliorer un peu tout dans son jeu, surtout son jeu offensif'', confie alors Tulasne à L'Equipe. Car avancer dans le court, monter au filet et attaquer, n'est alors pas naturel pour Simon. Heureusement, ou malheureusement, une lésion d'un tendon du genou droit, contractée lors du 3e tour de Roland-Garros en 2009, va l'amener à travailler davantage cet aspect du jeu.
"J'étais trop timide" ''Quand il s'est blessé, il a repris trop tôt et du coup, pendant quatre ou cinq mois, il a joué avec cette lésion, raconte Tulasne. Le fait de ne pas pouvoir courir partout l'a obligé à jouer davantage vers l'avant et à prendre plus de risques.'' Surtout, le cérébral du groupe France, qui n'aime rien d'autre que ''gagner'' quel que soit le jeu, prend conscience qu'il faut qu'il s'économise sur certains matchs s'il veut un jour remporter un tournoi du Grand Chelem.
''Je me suis dis : ''Je ne peux pas continuer à gagner 6/4 au 5e set tous mes matchs''. À un moment donné, je vais mourir !'' Sans compter que ''le fait de gagner en constance m'avait aussi fait perdre plein d'autres choses dans le jeu. J'ai des coups dans ma raquette que très peu de joueurs savent faire mais que je ne faisais plus. Des choses qui me caractérisaient avant et qui avaient rendu fou Berdych à l'Open d'Australie, lorsqu'il disait que j'étais capable de faire un point gagnant de n'importe quel endroit du terrain… D'un coup, je n'en faisais plus un seul. Je n'osais plus. J'étais tellement dans mon objectif de constance, de gagner. J'étais trop timide tout le temps… Si je ratais deux attaques dans le jeu, je n'en tentais plus une seule du match…''
Plus puissant, mieux armé De retour dans le top 20, après un bon début d'année où il a remporté le tournoi de Sydney, Gilles Simon aborde donc l'édition 2011 de Roland-Garros avec plus de puissance (il soulève 100kg en développé couché) et mieux armé techniquement, mais aussi empli de ce besoin impérieux de se faire plaisir et d'oser davantage dès qu'il le peut. ''Il a beaucoup plus d'atouts dans son jeu aujourd'hui, admet Tulasne. Il a tout amélioré : son service, sa qualité de frappe en coup droit et en revers, et même sa volée. Aujourd'hui, il peut monter au filet et faire une volée alors qu'avant il avait parfois tendance à ne pas vouloir faire de volée et à prier que le passing soit dehors…''
S'il estime ''jouer beaucoup mieux aujourd'hui'', Simon reconnait toutefois que ''plus on travaille de choses à l'entraînement, plus on a d'armes dans son jeu et plus c'est dur de savoir quand s'en servir et surtout lesquelles utiliser à quel moment.'' Mais Gilles Simon sait qu'il doit en passer par là s'il veut un jour faire mieux que sa 6e place mondiale. Car dit-il : ''cela ne m'intéresse pas du tout de rester simplement entre la 7e et la 20e place mondiale''. Une chose est sûre, de son enfance, le petit Simon n'a pas perdu une chose : son envie de réussir.
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ou Florian Mayer pour une place en quarts de finale.