La leçon de Simon

Le 28/05/2011 à 16:45 | Mis à jour le 28/05/2011 à 19:02

«Je sentais qu'il n'arrivait pas à me faire mal.» C'est un euphémisme. Face à Gilles Simon (n°18) sur le central de Roland-Garros, samedi, Mardy Fish (n°10) est aussi à l'aise qu'un Américain devant une carte de restaurant gastronomique français. Il ne possède pas vraiment le goût de la terre et il choisit de prendre l'option du bon terrien de base en navigant trois mètres derrière sa ligne. Dans cette filière, il est opposé à Bocuse et l'addition est salée (6-3, 6-4, 6-2 en 2h00').

Quand Gilles Simon a le temps, il mitonne des petits plats exquis pour se qualifier pour son premier huitième de finale à Roland-Garros, face à Robin Söderling ou Leonardo Mayer. Il lit parfaitement le service adverse et peut donc engager le dialogue qui tourne au monologue assez rapidement. Sur sa ligne, il neutralise son adversaire, distribue le jeu, envoie une bonne claque pour conclure ou provoque la faute adverse. Comme un boxeur, il dispute six jeux d'observation avant de porter un uppercut assassin à 3-3 (30-40). Sur un bon retour suivi d'un passing gagnant, il réalise le premier break. Le10e mondial ne voit plus le jour. Après une petite heure, il mène 6-3, 5-1. Cela tourne à la leçon (26 fautes directes pour 21 points gagnants).

Simon neutralise Fish
C'est presque trop facile et il se déconcentre un peu pour conclure la deuxième manche. Mais ce petit coup de stress le réveille et il fait claquer deux aces pour mener deux sets à zéro. Prévenu, il retrouve sa ligne de conduite et peut savourer les encouragements du public, «un bonheur absolu». Son coup droit part bien, son revers fait merveille et sa défense annihile toutes les velléités adverses.

Comme de nombreux Américains, Mardy Fish digère mal les cuisses de grenouille et arrose avec 46 fautes directes. Il faut se méfier des apparences. Gilles Simon est discret, n'est pas le plus costaud, mais il se montre d'une constance impressionnante cette saison. L'ancien 6e mondial est bien de retour. Et il revient plus fort. Son service est plus costaud, son expérience plus solide et son coup droit plus régulier. Vous ajoutez sa science du jeu et sa couverture de terrain, cela donne un poison.

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Simon, roi du central



samedi 28 mai 2011 par Benjamin Waldbaum

Après Michael Russell et Jérémy Chardy, Mardy Fish a subi la loi de Gilles Simon sur le court Philippe-Chatrier. Bloqué en fond de court par le métronome Gilou, le puncheur américain s'est usé sur la terre battue du central. Ses 46 fautes directes, compensées par 17 coups gagnants (contre 21 "winners" et 26 fautes directes chez Simon), ont enseveli les espoirs de deuxième semaine du 10e mondial (sa première victoire de la saison sur un top 10). Seule (légère) fausse note : sa difficulté à conclure la deuxième manche 6/4 alors qu'il avait mené 5-1.

"Au départ, ma stratégie était d'être agressif, a expliqué Simon à la télévision. Depuis un an, Mardy a modifié son plan de jeu. Il est plus patient. Mais quand j'ai vu qu'il ne servait pas bien et que je relançais tous ses engagements, je me suis dit que du fond du court, ça tournerait à mon avantage."

''Un bonheur absolu''
La tactique du protégé de Thierry Tulasne a fait mouche. D'autant plus qu'en ce samedi très ensoleillé, il a été parfaitement épaulé par le public du court central. "C'est toujours un énorme plaisir d'évoluer dans ces conditions, a-t-il ajouté sur le terrain au micro de Cédric Pioline. Tu te sens poussé. Et ça met la pression sur l'autre. C'est un bonheur absolu".

Quatrième Français qualifié pour les huitièmes de finale après Marion Bartoli, Gaël Monfils et Richard Gasquet, le 18e mondial va désormais retrouver Robin Söderling (n°5). Un match qui aura lieu ce lundi et, selon toutes vraisemblances, sur le court central…

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Simon abandonne

9/06 15h35 - Tennis, Queen's

Gilles Simon a abandonné dans le troisième set face à Adrian Mannarino au Queen's.

Mené 3/0 dans le dernier set par son compatriote Adrian Mannarino, Gilles Simon a abandonné ce jeudi au 2e tour du Queen's (6/7 6/4 3/0). Mannarino retrouvera Juan Martin Del Potro en 8es de finale.

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Queen's: Simon abandonne devant Mannarino

Interrompu par la nuit tombée mercredi soir, la rencontre entre Gilles Simon et Adrian Mannarino a repris pour quelques jeux seulement ce jeudi au tournoi du Queen's. A 3-0 contre lui dans le troisième set, alors que les deux joueurs étaient à une manche partout, le Niçois a jeté l'éponge pour une raison qui reste à déterminer (6-7, 6-4, 3-0 Ab.). Mannarino en profite donc pour se hisser en huitièmes de finale et le Francilien affrontera dans l'après-midi l'Argentin Juan Martin Del Potro.

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Simon abandonne

Tennis - ATP - Queen's

La rencontre du deuxième tour entre Adrian Mannarino et Gilles Simon, entamée mercredi, n'a pu aller à son terme ce jeudi. Simon, touché au dos, a jeté l'éponge dans le troisième set.

Mené 6-7, 6-4, 3-0, jeudi à Londres, Gilles Simon a été contraint d'abandonner son duel face à son compatriote Adrian Mannarino, interrompu par la nuit mercredi soir après deux sets disputés. Simon s'était déjà plaint du dos à ce moment du match et avait demandé l'intervention du médecin. Une rencontre écourtée qui fait finalement les affaires de Mannarino puisqu'il doit enchaîner ce jeudi avec son huitième de finale face à l'Argentin Juan Martin Del Potro.

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Simon s'en sort

Le 21/06/2011 à 15:35 | Mis à jour le 21/06/2011 à 15:37

Mené 4-1 dans le 4e set par Edouard Roger-Vasselin, avant de voir son 1er tour interrompu par la pluie, la veille, Gilles Simon conclut finalement au jeu décisif, mardi (4-6, 6-4, 6-3, 7-6 [3]).


Gilles Simon a souffert pour battre Edouard Roger-Vasselin. (EQ)

Il n'est jamais évident d'affronter un compatriote. Surtout quand il vient de remporter trois matches de qualifications et que son jeu se prête au gazon. N'est-ce pas, Gilles Simon ? Malmené par Edouard Roger-Vasselin la veille, avant que la pluie ne s'en mêle, le Niçois négocie mieux l'interruption. L'expérience. Mené 4-1 dans le quatrième set, l'élève de Thierry Tulasne ne perd plus une seule fois son engagement, aligne trois jeux (4-4) et gère parfaitement le tie-break. Il retrouvera désormais Dudi Sela, tombeur (6-4, 6-1, 6-4) de Frederico Gil.

«J'étais très inquiet avant d'entrer sur le court, j'avais beaucoup de mal à me projeter en vainqueur. Ce match m'encourage beaucoup, j'ai l'impression que j'en sors plus fort. Ma préparation n'a pas été terrible, a-t-il reconnu. Avec mon mal de dos (qui l'a contraint à l'abandon contre Adrian Mannarino, au Queen's, ndlr) et la pluie, je ne me suis jamais entraîné plus d'une heure par jour. Malheureusement, je ne suis pas Federer ou Nadal. Si je ne suis pas à 100%, ça signifie souvent billet d'avion le soir même. J'arrivais un peu "en short" sur ce match alors qu'Edouard était en rythme (...) Mon prochain adversaire est très talentueux et très à l'aise sur cette surface. J'aurai l'avantage au service et au retour mais lorsque l'échange sera lancé, ce sera difficile».
J.G. (avec AFP)

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Wimbledon (H) - Simon se rassure

Le 22/06/2011 à 21:30 | Mis à jour le 22/06/2011 à 22:29



Gilles Simon (n°15) domine Dudi Sela, toujours dangereux sur gazon (7-6 [3], 6-4, 7-5), mercredi, au 2e tour.

Enchaîner. Une manière de se rassurer. Assez préoccupé par son niveau de jeu avant son 1er tour, conclu la veille face à Edouard Roger-Vasselin - pluie oblige -, Gilles Simon s'attendait à un match délicat face à Dudi Sela, 29e mondial en juillet 2009. «Il est très talentueux et très à l'aise sur cette surface. J'aurai l'avantage au service et au retour mais lorsque l'échange sera lancé, ce sera difficile» annonçait-il. Fin tacticien, le Niçois se trompe rarement.

Sur le court numéro 19, il perd trois fois son engagement et s'empare à cinq reprises de celui de l'Israélien. Une fois l'échange lancé, le 16e mondial marque plus de points (30 contre 28) et commet davantage de fautes (37 contre 29). Mais il tient. Sa première balle ne répond pas (55%) mais son efficacité (10 petits points perdus dès qu'elle passe) lui permet de limiter la casse. Qualifié pour le 3e tour, il peut attendre au chaud son prochain adversaire, Juan Martin Del Potro (n°24) ou Olivier Rochus, renvoyés au vestiaire par l'obscurité.

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Wimbledon (H) - Simon a un tour à jouer

24/06/2011 - 01:30 - Mis à jour le 24/06/2011 - 02:17



Juan Martin Del Potro, un nom qui fait peur ! Après une année de galère en raison d'une blessure au poignet, l'Argentin fait très forte impression depuis quelques mois. Même s'il ne part pas avec les faveurs des pronostics, Gilles Simon pourrait cependant avoir son mot à dire en 16es de finale.

En tombant sur le colosse Juan Martin Del Potro en seizièmes de finale de Wimbledon, Gilles Simon peut maudire le sort. Certes l'Argentin n'a pas encore retrouvé le niveau de jeu qui lui a permis de remporter l'US Open 2009 en écartant consécutivement Rafael Nadal et Roger Federer, mais après une année 2010 quasiment blanche en raison d'une grave blessure au poignet, il semble au fil des semaines remonter dans le temps. Depuis l'Open d'Australie, il a ainsi fait la preuve qu'il faudrait bel et bien compter sur lui dans le futur en accrochant notamment deux nouveaux titres à son palmarès à Delray Beach et Estoril et se hissant en demi-finales de cinq des onze tournois qu'il a disputés, notamment lors du Masters 1000 d'Indian Wells. Sa puissance au service et ses frappes monumentales en fond de court font à nouveau des ravages sur les courts de la planète tennis. Seul un retard sur le plan physique semble l'empêcher encore de venir titiller le Big Four. L'Italien Cipolla, corrigé en trois sets au premier tour, et le Belge Rochus, transformé en punching ball lors des trois dernières manches du deuxième, peuvent en témoigner. La Tour de Tandil est sur le chemin du retour.

Même si l'évocation de cette incroyable résurrection ne laisse rien augurer de bon, le protégé du Thierry Tulasne n'a aucune raison de se présenter en victime expiatoire alors du troisième tour de Wimbledon. Certes le gazon n'a jamais été son terrain de jeu idéal mais ses chiffres sur la surface londonienne sont bien plus flatteurs que ceux de son adversaire. Handicapé par sa grande taille qui ne facilite pas les ajustements au niveau du jeu de jambes, Del Potro, pourtant à l'aise sur tous les autres terrains du monde avec six titres sur dur et trois sur terre battue, ne semble pas encore avoir trouvé la solution sur le pré anglais. Son faible taux de victoires (61%) sur herbe et son élimination dès les huitièmes de finale cette saison au Queen's le démontrent. Il n'avait ainsi jusqu'à cette année jamais dépassé le stade du deuxième tour à Wimbledon. Gilles Simon, huitièmes de finaliste en 2009, n'a pas d'équivalent sur le circuit pour faire tourner en bourrique ses adversaires. Il donne le sentiment d'avoir un arsenal suffisamment large, une palette de coups suffisamment variée pour le faire déjouer et démontrer que sans maitrise, la puissance n'est rien.

Depuis le début de la quinzaine, le Niçois a vaincu sans vraiment convaincre. Face à son compatriote Roger-Vasselin et l'Israélien Sela, il s'est contenté de faire le travail, sans vraiment briller. "Il y a des jours où le tennis est plaisir, d'autres où ce n'est qu'un métier. Je ne suis pas parvenu à jouer mon meilleur tennis", a-t-il ainsi lancé sans concession à sa sortie du court après le deuxième tour, se montrant très sévère envers lui-même. "J'aurais dû gagner beaucoup plus facilement. Tout le positif de la victoire ne parvient pas à m'enlever ce sentiment d'inachevé". Tout n'est cependant pas tout noir dans le tableau du Tricolore. En passant entre les gouttes mercredi, il a réussi profiter d'un jour de repos supplémentaire qui pourrait avoir son importance à l'heure de faire les comptes : "Heureusement, je n'ai pas commis l'erreur de ne pas finir le match avant la nuit, et j'estime que c'est un vrai avantage pour la suite. Mon futur adversaires a un vrai match à faire ce jeudi et cela pourra peser dans la balance". Tout est bon à prendre avant de s'attaquer la montagne argentine... Un peu de fraicheur ne fera pas de mal. Sera-ce suffisant ? Rien n'est moins sûr...

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Wimbledon: Gilles Simon éliminé par Juan Martin Del Potro

Mis à jour le 25.06.11 à 16h18

La «Tour de Tandil» est encore un peu trop haute pour Gilles Simon. Face au géant argentin, le Français n'a rien pu faire au troisième tour de Wimbledon. Il s'incline en trois sets 7-6, 7-6, 7-5 au terme d'une rencontre disputée en deux jours, après l'interruption due à la pluie, vendredi. C'est finalement l'Argentin qui s'offre le droit de défier Rafael Nadal en 8e de finale.

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Stuttgart: Simon sorti par Montanes

Créé le 11/07/2011 - 22:52



Gilles Simon est tombé dès le premier tour du tournoi de Stuttgart, battu par le tenant du titre espagnol Albert Montanes. Le Français s'est incliné en trois manches, alors qu'il avait pourtant remporté le premier set (4-6, 7-6 [5], 6-2). Au prochain tour, Montanes affrontera Pablo Andujar ou Victor Crivoi.

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Simon reste à quai

Tennis - ATP - Stuttgart

Tête de série numéro 4, Gilles Simon s'incline au 1er tour, lundi, face à Albert Montanes (4-6, 7-6 [5], 6-2 en 1h58').

Mené 4-2 dans le set initial, le Niçois aligne cinq jeux de rang pour mener 6-4, 1-0. Breaké dans le onzième jeu de la deuxième manche (5-6), le protégé de Thierry Tulasne récupère son service dans la foulée mais cède finalement au tie-break.

Pas très à l'aise sur son engagement (47% de points gagnés derrière sa première balle), Gilles Simon le perd trois fois dans le set décisif. Après Estoril, en 2009, le 18e mondial s'incline pour la deuxième fois - en cinq confrontations, toutes sur terre battue - face à l'Espagnol, qui retrouvera désormais Victor Crivoi, issu des qualifications, ou son compatriote Pablo Andujar pour une place en quarts de finale.
Rédaction

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Simon sans problème

Le 19/07/2011 à 14:37 | Mis à jour le 19/07/2011 à 14:51

Eliminé dès son entrée en compétition à Stuttgart la semaine dernière, Gilles Simon n'a pas commis la même erreur ce mardi. Le Français, tête de série n°5 dans le tournoi allemand, a déroulé face à l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky (6-2, 6-1). Bien aidé par ses points gagnés en premier service (70%), il s'est créé 11 balles de breaks, contre 2 pour son adversaire. Aucun ace n'a été inscrit dans cette rencontre. En huitième de finale, Gilles Simon retrouvera Jarkko Nieminen ou Alexandr Dolgopolov.

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Hambourg - Simon tient son quart

Le 21/07/2011 à 15:34 | Mis à jour le 21/07/2011 à 15:46



Gilles Simon a dominé le Finlandais Jarkko Nieminen mercredi à Hambourg et disputera donc les quarts de finale.

Gilles Simon a souffert mais le Français a fini par assurer l'essentiel en dominant Jarkko Nieminen (7-6[4], 3-6, 6-4) afin de se qualifier pour les quarts de finale. Il pourrait y retrouver son compatriote Gaël Monfils si ce dernier parvient à se défaire du Tchèque Radek Stepanek.

Face au gaucher finlandais, la tête de série n°5 avait pourtant très bien commencé ce match en se détachant 5-2 dans le premier set. Mais la suite allait être beaucoup compliquée avec un retour à 5-5 de son adversaire avant de finalement s'en sortir au jeu décisif. Le tout pour se retrouver mener 4-1 double break dans le deuxième set et de finir par s'incliner 6-3. Mais le 18e joueur mondial a serré le jeu dans la manche décisive en prenant les devants le premier (2-0) pour ne plus lâcher cette fois sa mise en jeu. Si tout n'a pas été parfait, le principal a été assuré pour Simon qui avait chuté au premier tour la semaine passée à Stuttgart contre Montanes.

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Simon sort Monfils

Le 22/07/2011 à 17:40 | Mis à jour le 22/07/2011 à 18:20

Dans le duel 100% français du tournoi de Hambourg, Gilles Simon s'est défait de Gaël Monfils (6-4, 3-6, 6-0). Il retrouvera Youzhny en demies.

Et si cette semaine était celle de Gilles Simon ? Après avoir sorti jeudi le Finlandais Jarkko Nieminen (7-6[4] 3-6 6-4) après une belle débauche d'énergie, le Français est parvenu ce vendredi à passer la tête de série n°1 du tournoi de Hambourg, son compatriote Gaël Monfils (6-4, 3-6, 6-0). Face à un adversaire qu'il connaît bien, mais qu'il n'a affronté qu'une seule fois, pour une victoire (en 2009 à l'Open d'Australie), le Niçois a réalisé la meilleure entame. Plus efficace que le n°1 Français en retour et sur son engagement (18% de points marqués sur seconds services pour Monfils dans la première manche), Simon remportait le premier set (6-4).

Mais l'actuel septième joueur mondial a de l'orgueil, et revenait dans la partie dans la deuxième manche en retrouvant ses armes préférées: son service et sa mobilité. On pouvait alors imaginer une fin de rencontre à l'avantage du Francilien, puisque Simon apparaissait fatigué après les efforts fournis la veille. Mais c'est bel et bien Monfils qui s'effondrait face à la fine tactique de son compère de Coupe Davis, et lâché par son service (seulement 11% de points marqués sur son premier service, à 1/9). Simon en profitait pour infliger un 6-0 final à son adversaire. Au prochain tour, il affrontera le Russe Mikhail Youzhny, qui a dominé Marin Cilic (4-6, 6-3, 7-6 [6]).

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Simon garde le tempo

Tennis - ATP - Hambourg

Gilles Simon a dominé Mikhail Youzhny samedi en demi-finale (3-6, 6-3, 6-1). Une victoire encourageante pour le Français qui était mené 7-1 dans leurs confrontations.


Gilles Simon est allé chercher cette place en finale.(EQ)

Gilles Simon a battu (son ancienne ?) bête noire, Mikhail Youzhny (3-6, 6-3, 6-1, 2h03'), pour la deuxième fois de la saison, samedi en demi-finale. C'est une belle victoire pour le Français, qui était mené 7-0 dans leurs confrontations avant Dubaï. Le Russe a payé ses efforts de la veille dans un quart très disputé face à Marin Cilic. Après avoir bien démarré dans le premier set, notamment grâce à une bonne première balle (72%), Youzhny n'a pas pu enchaîner.

Gilles Simon en a profité à l'entame de la deuxième manche, breakant d'entrée (2-0) ... avant d'être débreaké dans la foulée. Mais le 17e mondial a rapidement atteint ses limites, le Français a trouvé son rythme au service (6 aces et 70% de réussite sur son premier service) et rapidement conclu le dernier set. Pour sa deuxième finale de l'année après Sydney, il affrontera le vainqueur de l'autre demie entre Fernando Verdasco et Nicolas Almagro.

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Simon sur sa lancée

Tennis - ATP Hambourg

Gilles Simon s'est qualifié pour la finale à Hambourg en sortant Mikhail Youzhny (3-6, 6-3, 6-1). Après avoir perdu le premier set, le Niçois s'est bien repris, infligeant même un 6-1 sec au Russe dans le dernier set. Il affrontera le vainqueur de la demi-finale entre Almagro et Verdasco.

C'est ce qu'on appelle rompre le signe indien. Après s'être incliné sept fois en autant de confrontations face à Mikhail Youzhny, Gilles Simon s'est une nouvelle fois imposé face au Russe ce samedi en trois sets (3-6, 6-3, 6-1), cinq mois après l'avoir dominé à Dubaï. Sur la lancée de sa victoire face à son pote Gaël Monfils en quarts de finale vendredi, le Niçois atteint sa deuxième finale de la saison, après son succès à Sydney en janvier dernier. Seul Français vainqueur d'un tournoi en 2011, Simon aura l'occasion de faire la passe de deux face au gagnant de la demi-finale entre Almagro et Verdasco, dimanche. Ce serait le neuvième trophée de sa carrière.

Dans un premier temps, cela était pourtant loin d'être une balade de santé. Le 18e joueur mondial avait très mal commencé la rencontre, s'inclinant logiquement 3-6 dans la première manche face à un Youzhny très solide au service (72% de première balle). Incapable de changer de rythme, le Français était constamment débordé par le revers fuyant de son ex bête noire. Pas assez agressif, trop tendu, Simon n’y était pas. Pas encore.

Car heureusement pour lui, et à l'image de sa saison, Youzhny a encore une fois fait preuve d'une grande irrégularité ce samedi. Incapable de convertir les six balles de breaks qu'il s'est créé dans le deuxième set, le 17e au classement ATP a commencé à subir la défense du Français. Plus incisif en coup droit, plus mobile, Simon retrouvait sa première balle de service et se montrait agressif en retour. Il s'imposait sereinement 6-3 pour égaliser à un set partout. Le profil de la rencontre changeait alors complètement. Probablement émoussé par sa victoire au forceps face à Marin Cilic vendredi (4-6, 6-3, 7-6), le Russe se désintégra totalement dans la dernière manche. Simon ne s'est alors pas fait prier pour le punir sur un score sec de 6-1. Filant vers une finale qu'il espère une nouvelle fois victorieuse.

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Un titre tout neuf pour Simon

Tennis-ATP-Hambourg

Gilles Simon s'est offert le neuvième titre de sa carrière ce dimanche, à Hambourg, le premier dans un 500. Le Français a dominé Nicolas Almagro en finale (6-4, 4-6, 6-4).


Gilles Simon n'a pas tremblé en finale à Hambourg.(REUT)

Un public apathique, une météo maussade, des juges de lignes hasardeux et un adversaire jusque-là irrésistible. Si Gilles Simon voulait arracher le premier Master 500 de sa carrière à Hambourg ce dimanche, il devait bel et bien faire face à l'adversité. Le Français a su relever le défi de la terre battue allemande, au prix d'une belle bataille, contre Almagro (6-4, 4-6, 6-4). Après une entrée en matière favorable au natif de Murcie (7 points consécutifs), Simon trouvait les armes pour déstabiliser son rival : variété des coups et mobilité. D'abord relâché, Almagro s'énervait progressivement devant le rythme fluctuant imposé par le Français. Jusqu'à casser. Simon réalisait le break au cinquième jeu (3-2). Un avantage conservé jusqu'au bout du set par le Niçois (6-4), qui sauvait deux balles de break pour s'adjuger la première manche.

Comme contre Nieminen, Monfils et Youzhny, Gilles Simon a dû faire la différence dans la dernière manche.

À voir Almagro suer à grosses goûtes et marmonner sur sa chaise avant de débuter le deuxième set, on pouvait croire à une issue de match rapide en faveur de Simon. Regard noir et revers retrouvé, l'Espagnol entamait pourtant la deuxième manche comme il avait débuté la première : par une série de points gagnants. Dans le même temps, son adversaire peinait à digérer l'acquisition du premier set. Résultat : 3-0 et de nouvelles de break pour Almagro. Mais Simon renversait encore le cours de la rencontre (4-3 service à suivre), à force de sérénité sur les points décisifs (15 balles de break sauvées sur 18 !), mais également grâce aux absences de l'Espagnol, branché sur courant alternatif.

15 balles de break sauvées sur 18

Tentant des coups aussi géniaux qu'hasardeux, ce dernier retrouvait toutefois son tennis et son sang froid au meilleur moment pour aligner les jeux et s'adjuger le deuxième set (6-4). Simon allait donc devoir jouer un nouveau match en trois manches. Comme contre Nieminen, Monfils et Youzhny. Face à ces deux derniers adversaires, le Niçois avait survolé la fin de partie (6-0 contre le Français, 6-1 contre le Russe). Pas étonnant donc de voir le Français breaker (1-0), mener et l'emporter (6-4). Ce trophée, Simon le voulait trop. Il pouvait donc le soulever, sourire béat aux lèvres, sous les yeux de son enfant et de... Michael Stich. Déjà vainqueur à Sidney cette année, le Français devrait retrouver le Top 10 dès la semaine prochaine. L'adversité hambourgeoise valait vraiment le coup d'être bravée.
Y.S.

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Simon étoffe son palmarès

24/07/2011 - 14:11 - Mis à jour le 25/07/2011 - 00:23



Gilles Simon a remporté son premier titre sur un tournoi ATP 500, et le plus important, sur la terre battue de Hambourg face à l'Espagnol Nicolas Almagro, 14e mondial (6-4, 4-6, 6-4). Le Niçois, 18e au classement ATP, rajoute un 9e titre à son palmarès, le 2e de la saison après Sydney.

Mine de rien, Gilles Simon est en train de faire son trou tranquillement. Dimanche, le Niçois a remporté le neuvième titre de sa carrière sur la terre battue de Hambourg, étant un peu plus le plus titré des joueurs français en activité, devant Richard Gasquet (6), Jo-Wilfried Tsonga (5), Michael Llodra (5) et Gaël Monfils (3). Premier Français à s'imposer à Hambourg depuis Henri Leconte en 1986, il a surtout décroché le plus beau trophée de son palmarès avec ce premier titre ATP 500. A quelques semaines du quart de finale en Espagne, le 18e mondial a démontré à Guy Forget qu'il pouvait aussi compter sur lui en battant Nicolas Almagro, 14e du classement ATP.

Le combat a été âpre d'entrée de jeu. Les balles de break pleuvent de chaque côté. Souvent attaqué sur sa seconde balle, Gilles Simon a été malmené sur sa mise en jeu en en concédant quinze sur l'ensemble de la partie, dont huit lors du premier set. Mais en face, l'Espagnol n'arrive pas à déborder le Français qui résiste parfaitement. C'est même lui qui réalise le break en premier au cinquième jeu, pour remporter la manche 6-4. A force d'insister, Almagro prend deux fois la mise en jeu du Français dans le deuxième set pour mener 3-0 au bout de quelques minutes. Au courage et à la patience, Simon refait son retard pour repasser devant (4-3), avant de craquer sur son service d'un revers manqué à 15/40 et 5-4 pour Nicolas.

Cela ne décourage pas le Français qui démarre le troisième set tambour battant. Au terme d'un premier jeu qui a duré plus de dix minutes, Simon prend la mise ne jeu adverse sur sa cinquième tentative. Cet avantage sera gardé jusqu'au bout du match, l'Espagnol ne se procurant plus une seule balle de break dans l'ultime manche. Le Niçois, déjà vainqueur à Sydney en janvier, remporte ainsi sa neuvième finale ATP en onze disputées depuis 2007, ce qui fait presque deux titres remportés par saison. Ce titre est le quatrième sur terre battue sur le circuit ATP, le premier depuis Casablanca en 2008. Il est le 7e joueur du circuit à s'adjuger au moins deux titres cette saison.

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+7 pour Simon

Vainqueur dimanche du tournoi de Hambourg, Gilles Simon gagne sept places au nouveau classement ATP et se retrouve au 11e rang mondial.

Gilles Simon est aux portes du Top 10. Vainqueur à Hambourg dimanche, le Niçois gagne en effet sept places au nouveau classement ATP et passe du 18e au 11e rang mondial. Il devient ainsi le numéro 2 français, derrière Gaël Monfils (7e) mais devant Richard Gasquet (13e, -2 places) et Jo-Wilfried Tsonga (16e, -1). Le classement est toujours dominé par Novak Djokovic, devant Rafael Nadal et Roger Federer.

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Tennis : Il faut aimer Simon

Publié le 26 juillet 2011 à 06h40
Mis à jour le 26 juillet 2011 à 06h40

Désormais 11e mondial après son joli succès à Hambourg, Gilles Simon postule à une place en demi-finale de la Coupe Davis.

Comme Cadel Evans, vainqueur du Tour de France, Gilles Simon est une antistar dans son genre. L’air de rien, le tennisman français au physique passe-partout et au jeu axé sur la défense grimpe dans la hiérarchie. Sans faire trop de bruit, excepté lorsque le Niçois se plaint d’être sous-médiatisé ou, disons, moins exposé que les spectaculaires Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga. Dimanche, sur la terre battue de Hambourg, Simon a remporté son deuxième tournoi de l’année, six mois après celui de Sydney. A quelques semaines de la demi-finale de la Coupe Davis face à l’Espagne, en septembre, il s’est imposé devant un public atone face justement à l’Espagnol Nicolas Almagro, pourtant spécialiste de l’ocre, en trois sets accrochés (6-4, 4-6, 6-4).

A 26 ans, Simon occupe désormais la 11e place du classement, grignotant sept places d’un coup. Le relevé tournoi de Hambourg, où il est le premier Tricolore à s’imposer depuis Henri Leconte en 1986, constitue son neuvième titre sur le circuit. Il est uniquement dépassé aujourd’hui par Guy Forget (11) et Yannick Noah (23). A l’ATP, il devance Richard Gasquet (13e) et Tsonga (16e), se retrouvant à quatre longueurs de Monfils (7e), auquel il a infligé un cinglant 6-0 au troisième set à Hambourg. A ce rythme, participer pour la seconde fois au Master, en fin d’année à Londres, est une forte possibilité. S’il occupe rarement le devant de la scène, le joueur a tout de même atteint la 6e place mondiale en 2009. Mais sa défaite en finale de la Coupe Davis face à la Serbie et son manque de coups d’éclat dans les tournois du Grand Chelem occultent son niveau et minimisent sa reconnaissance.

La culture de la gagne

Alors qu’il s’apprête à partir en tournée aux Etats-Unis, Gilles Simon, au micro de RMC, s’est voulu fataliste quant à une soudaine notoriété bondissante. « Cette victoire à Hambourg a été très dure à obtenir. J’ai dû jouer mon meilleur tennis pour l’emporter. Mais je suis très fier d’avoir gagné ce tournoi. Cela a été une super semaine. On dit toujours que je suis le Français dont on parle le moins, mais je joue au tennis pour gagner des matches et des tournois. Et je ne pense pas que cette semaine va tout changer. » Habité par la culture de la gagne (il a raflé neuf de ses onze finales), privilégiant l’efficacité aux dépens du panache, Simon est un garçon fin et intelligent. S’il souffre d’un déficit médiatique et d’une image qui peut paraître arrogante, il n’en reste pas moins un champion d’envergure.

Par Arnaud Ramsay.

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Montréal - Simon à l'arrêt

Le 09/08/2011 à 19:41 | Mis à jour le 09/08/2011 à 20:17

Tête de série numéro 9, Gilles Simon s'incline au 1er tour, mardi, face à Philipp Petzschner, issu des qualifications (7-5, 6-2 en 1h29').

France-Allemagne : 1 partout. Après la démonstration de Richard Gasquet face à Florian Mayer (6-3, 6-2) dans un remake du dernier quart de finale de Coupe Davis, Gilles Simon, titré à Hambourg - sur terre -, entame sa saison sur dur par un revers face au talentueux mais souvent inconstant Philipp Petzschner, retombé à la 80e place mondiale (35e à son meilleur, en septembre 2009). Un adversaire qu'il avait battu deux fois sur deux jusque-là. Deux fois en Allemagne (au Challenger de Furth, en 2004, et à Stuttgart il y a deux ans). Deux fois en deux sets. Mais un adversaire qui a déjà deux matches de qualifications dans les jambes.

Imperturbable sur son engagement (aucun point perdu derrière sa première balle jusqu'à 5-4 dans le set initial), l'Allemand le cède... blanc au moment de servir pour virer en tête (5-5). Un coup de pouce dont ne profite pas le protégé de Thierry Tulasne, en difficulté sur le sien (46% de premières, 5 doubles fautes). Un début de seconde manche délicat (1-3 puis 1-4), des fautes directes (29 pour 12 points gagnants, 5/15 à la volée) et Gilles Simon sacre son camp, comme on dit là-bas. Et laisse son adversaire défier Ivo Karlovic pour une place en huitièmes.

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Monfils au rendez-vous

Tennis - ATP - Montréal

Gaël Monfils s'est qualifié pour les quarts de finale de l'Open du Canada après sa victoire contre Viktor Troicki (3-6, 7-6 [0], 7/6 [5]). Il retrouvera Novak Djokovic au prochain tour.


Après avoir sauvé trois balles de match, Gaël Monfils écarte Viktor Troïcki et rejoint Novak Djokovic en quarts. (REUT)

Gaël Monfils se sent bien sur les courts nord-américains cet été et ça se voit. Après une fin de semaine marathon à Washington, le Français, apparemment bien en jambes, a passé plus de deux heures et demi sur le Court Central de Montréal pour venir à bout de Viktor Troicki (3-6, 7-6 [0], 7/6 [5]). Fidèle à ses habitudes, le numéro sept mondial a alterné le bon et le moins bon, s'offrant par exemple une belle frayeur dans le deuxième set en sauvant trois balles de match avant de dérouler dans le tie-break. A 5-3 dans le deuxième set, il a eu le mérite de s'accrocher pour aller chercher une belle victoire.

«Je n'ai pas joué un très bon match, le vent était fort et j'étais souvent derrière sur mes coups, a pourtant regretté Gaël Monfils à l'issue de la partie. J'ai décidé de me laisser aller et lui est devenu plus tendu.» Désormais en quarts de finale, le numéro un français va devoir élever son niveau de jeu à l'heure d'affronter Novak Djokovic, seul rescapé parmi les quatre premières têtes de série. «J'aurais aimé l'affronter après un meilleur match que celui de ce soir (jeudi soir), mais je vais faire de mon mieux. J'étais en finale la semaine dernière, déjà en quarts ici, je peux être satisfait.»

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Simon s'est accroché

Gilles Simon s'est qualifié pour le deuxième tour au terme d'une lutte intense face à Jürgen Melzer (6-7[3], 6-3, 7-5) et 2h20' de jeu. Place maintenant à un duel contre Janko Tipsarevic.

Gilles Simon n'a pas raté son entrée à Cincinnati. Le Français a dû batailler mais il a fini par venir à bout, au mental, de Jürgen Melzer en trois manches (6-7[3], 6-3, 7-5) et 2h20' de jeu. Battu par Petzschner au premier tour à Montréal, il n'a pas commis un deuxième faux-pas et s'est sorti d'un premier tour forcément compliqué face au gaucher autrichien. Une victoire au forceps qui le lance bien dans son tournoi. Au prochain tour, il en découdra avec Janko Tipsarevic qui a éliminé Edouard Roger-Vasselin.

Après la lutte contre Melzer, nul doute que Simon sera prêt pour affronter un autre grand imprévisible en la personne de Tipsarevic. Mardi, il a fallu au Français des trésors de patience pour faire plier Melzer. Peu en confiance cette saison, celui qui était top 10 en simple et en double début 2011, a démontré un peu plus de constance face à Simon mais a fini par se faire prendre au piège du Tricolore, moins sur le fil et plus régulier du fond. Plus calme aussi en fin de match, le Français a vite oublié les deux balles de match manquées à 5-4 pour confirmer l'ascendant pris dans le jeu dans le money time. Un dernier passing croisé gagnant l'a délivré. Oublié ainsi un tie-break du premier set un peu attentiste où les fulgurances de Melzer en coup droit comme en revers ont fait pencher la balance. C'est la tête froide qu'il a pris les devants dès le début du deuxième set (4-1) alors que son adversaire perdait ses nerfs sur une décision d'arbitrage.

Les nerfs solides et les jambes véloces

Au final, Simon a su trouver la longueur de balle nécessaire pour se protéger de l'agression adverse et a aussi sorti Melzer d'une filière de jeu courte pour l'empêtrer dans ses filets. A l'usure, les nerfs du Français se sont montrés les plus solides, et ses jambes les plus véloces. A lui désormais d'enchaîner face à un Tipsarevic qui inaugure son entrée dans le Top 20. Simon mène deux victoires à rien face au Serbe, la dernière - en trois sets - ayant eu lieu cette saison à Miami.

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Simon au 3e tour

Masters Cincinnati - 18/08/2011 - 06:59

Gilles Simon, tête de série N.10, s'est qualifié mercredi pour le 3e tour du tournoi Masters 1000 de Cincinnati en battant le Serbe Janko Tipsarevic 6-7 (3/7), 6-2, 6-3. Le Français de 26 ans, 12e mondial, rencontre jeudi l'Espagnol David Ferrer (N.5) pour une place en quart de finale.

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Murray stoppe Simon

Tennis-ATP-Cincinnati

Gilles Simon était trop fatigué pour résister à Andy Murray (6-3, 6-3). Dommage car l'Ecossais s'est contenté du minimum syndical pour accéder aux demi-finales de Cincinnati.


Andy Murray a su se faire vilence pour sortir Gilles Simon du tournoi de Cincinnati et se qualifier pour les demi-finales.(AFP)

Même si la rencontre n'a duré que 1h35 face à Andy Murray, les trois heures nécessaires à vaincre David Ferrer la veille ont pesé trop lourd dans les jambes de Gilles Simon. Surtout que l'Ecossais avait décidé de miser sur la longueur des échanges pour tester immédiatement la fraîcheur de son adversaire. Quatre jeux disputés en plus de vingt minutes et un rallye de 37 coups dès le deuxième jeu du match : les bases étaient posées.

Une victoire aurait permis à Simon d'intégrer le Top 10. Il faudra attendre. Pourtant, le Murray du début de la rencontre ne semblait pas forcément un obstacle infranchissable. Le service ne claquait pas outre mesure et les fautes le partageaient aux accélérations. Bref, l'Ecossais semblait en contrôle mais pas pressé d'en finir tant il donnait l'impression de pouvoir abréger les échanges mais refusait le coup de rein nécessaire pour y arriver.

Simon au bout du rouleau

Loin de l'image de l'éternel ronchon qu'il trimballe sur tous les courts du circuit ATP, Murray était souriant et particulièrement détendu. Un peu trop peut-être à en juger par la moisson d'amorties douteuses qu'il a semée tout au long de la partie. Mais, en bon professionnel, il a su serrer les boulons aux bons moments. Une accélération de coup droit par ci, un revers coupé par là et le voilà avec une balle de premier set. Cette fois, l'amortie sera gagnante et Simon ne fera même pas un pas pour aller la chercher.

Andy Murray n'avait rien d'un rouleau compresseur dans cette rencontre, mais il avait l'avantage d'avoir remporté les six dernières confrontations avec le Français. Et, on y revient, Simon était à bout de forces. Il a bien eu de très belles réactions, n'hésitant pas à rentrer dans le court ou à attaquer derrière ses retours, mais les jambes étaient trop raides pour faire des miracles. Et dans le deuxième set, le dos s'y est mis. Se plaignant de recevoir une décharge en bout de course, Simon ne lâchait rien mais ne pouvait que repousser l'inéluctable : l'accession aux demi-finales d'Andy Murray.
Bertrand LAGACHERIE

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