Versailles en janvier

7/11 16h53 - Tennis, Roland Garros

Le projet de délocalisation du site de Roland Garros à Versailles sera présenté à la Fédération Française de Tennis en janvier.

Alors que les dossiers de Marne-la-Vallée et Gonesse ont été présentés au Comité de Direction de la Fédération Française de Tennis, ceux de Paris (qui veut garder l’événement Porte d’Auteuil) et Versailles seront entendus respectivement en décembre et janvier. En retrait ces derniers mois, en raison de sa complexité (le site prévu pour l’accueil de Roland Garros se trouve sur une ancienne base militaire en face de la grille des Matelots du Grand Canal du château), la candidature versaillaise n’est pas hors jeu. La FFT prendra sa décision le 11 février lors d’un conseil fédéral.

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Internationaux de France: la mairie de Paris sous pression pour conserver le tournoi dans la capitale

AP

Les Internationaux de France de tennis pourraient rester sur leur site historique de la Porte d'Auteuil après 2015 si la mairie de Paris ne se montre pas trop gourmande concernant le loyer que devrait lui verser la Fédération française de tennis (FFT).

"Le loyer reste la pomme de discorde avec la mairie de Paris", a déclaré dimanche Gilbert Ysern, le directeur général de la Fédération français de tennis, en marge d'une conférence de presse tenue au palais omnisports de Paris-Bercy.

Les Internationaux de France sont disputés à Roland-Garros depuis 1928 et la Fédération possède un contrat de concession allant jusqu'en 2015. La FFT souhaite un site actuel agrandi pour que Roland-Garros demeure concurrentiel avec les trois autres tournois du Grand Chelem en terme d'espace et de confort.

Trois autres possibilités sont étudiées: Versailles, Marne-la-Vallée et Gonesse. Le site retenu devrait être révélé à l'occasion de l'assemblée générale de la FFT les 12 et 13 février prochains.

"On sait qu'on peut rester", a indiqué Gilbert Ysern. "Nous avons besoin d'un toit, d'espace. Nous pouvons couvrir le court Philippe-Chatrier, nous avons un projet d'évolution très fort de ce court". Pour satisfaire joueurs et public, de l'espace devrait être gagné, de l'autre côté du court Suzanne-Lenglen d'une part, vers l'est en direction du jardin des serres d'Auteuil.

Gilbert Ysern a tenu à tranquilliser les riverains de la Porte d'Auteuil en raison d'une pétition dénonçant à tort selon lui, l'empiétement de l'éventuelle extension sur le site classé des serres d'Auteuil.

"Nous ne toucherons absolument pas à la partie classée. Nous nous positionnons à la place de serres de travail qui sont placées entre la bretelle du périphérique et ces serres particulièrement nobles et classées", a-t-il dit. "Nous avons un projet propre, sain et bon. Il me semble que le maire est très attaché à voir se réaliser ce projet, on peut donc espérer que nous y arriverons".

"La mairie a bien compris qu'au regard des investissements très lourds que nous devons effectuer -si nous devons y rester-, il faudra qu'il y ait en face une concession de longue durée", précise-t-il.

Marne la Vallée et Gonesse présentent l'avantage d'offrir des sites qui feraient de la FFT la propriétaire des lieux.

"C'est un des atouts de ces deux dossiers, mais ce n'est pas forcément l'argument qui va emporter la décision", tempère Gilbert Ysern.

Concernant Versailles, si la FFT ne pourra accéder au foncier, des réflexions sont en cours pour une certaine accession à la propriété "avec un bail emphytéotique de longue durée".

La réflexion concernant les différents dossiers va continuer les semaines à venir.

"Il reste encore trois mois pour affiner, creuser encore, analyser davantage ces différents dossiers et dans le même temps laisser mûrir notre réflexion jusqu'à cette échéance de mi-février", a conclu Ysern.

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La redevance de Roland-Garros trop chère pour la FFT

RMC.fr | 14/11/2010

Directeur général de la FFT, Gilbert Ysern s’est exprimé ce dimanche sur le projet d’agrandissement de Roland-Garros porte d’Auteuil. « On ne peut pas nier aujourd’hui que la collaboration avec la ville de Paris est de bonne qualité. Il y a une mobilisation pour rendre possible notre projet de développement sur cette porte d’Auteuil. Après, c’est vrai que la posture de la mairie de Paris par rapport à la redevance reste un vrai sujet de discorde entre nous. Sur les dernières discussions, on est à des niveaux qui ne nous paraissent pas raisonnables. »

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Roland-Garros Le futur site toujours en discussions

Créé le 14/11/2010 - 22:21

L'avenir de Roland-Garros est toujours en suspens. Le débat concernant le Grand Chelem français porte sur l'extension de l'actuel site de la Porte d'Auteuil ou la délocalisation en Ile de France. Deux sites sont envisagés, Marne-la-Vallée (77) et Gonesse (95), une possibilité qui retient l'attention de Gilbert Ysern, directeur du Tournoi, pour une raison simple: la Fédération serait alors propriétaire des lieux et capitaliserait sur l'avenir, ce qui n'est pas le cas Porte d'Auteuil et ne le serait pas non plus à Versailles (78). "C'est bien sûr un argument", a reconnu Ysern en marge du Masters 1000 de Bercy. "Mais nous réfléchissons aussi à un bail emphytéotique de longue durée." La décision finale devrait être rendue le 12 février prochain, date de l'Assemblée générale annuelle de la FFT.

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Roland-Garros : la mairie de Paris monte au filet

17-11-2010 19:20


Le projet prévoit l'insertion d'un cours de tennis parmi les serres mais celles conçues par Formigé (ici) ne seront pas détruites.

La municipalité veut conserver le tournoi de Roland-Garros dans la capitale. Elle a présenté son projet d’extension, qui s’appuie sur les serres d’Auteuil.

“Soit on pousse les murs, soit on déménage.” En mars dernier, Gilbert Ysern, le directeur général de la Fédération française de tennis (FFT), lançait son pavé dans la marre. Devenu trop exigu pour les joueurs comme pour les spectateurs, Roland-Garros pourrait bientôt quitter la porte d’Auteuil. Le prestigieux tournoi prendrait, dans ce cas, la direction d’un des trois sites de banlieue déjà prêts à l’accueillir : Versailles, Marne-la-Vallée ou Gonesse.

Impensable, pour la mairie de Paris, qui détient la compétition de tennis depuis 1925 et qui s’est évertuée à trouver le moyen d’étendre la surface du plus petit des quatre tournois du Grand Chelem avec seulement 8,5 hectares de surface. Anne Hidalgo, première adjointe de Delanoë, a donc présenté mercredi son projet d’agrandissement. “Roland-Garros fait partie de l’histoire de Paris, rappelle l’élue. Nous ne serions pas dignes de notre mandat si nous défendions le déménagement du tournoi”.

“Il était important de voir ce projet dans les serres. Aujourd’hui, on discute encore avec la ville sur le montant de la redevance.”
Gilbert Ysern, à propos du loyer demandé par la mairie de Paris.

Le problème, c’est que l’extension induit une réhabilitation des serres d’Auteuil, dont une grande partie est classée au patrimoine historique. Certains riverains et Europe Écologie Les Verts s’y sont donc opposés, par le biais d’une pétition. “La rumeur publique a laissé entendre que la ville de Paris pourrait céder à la FFT ses serres et les détruire. C’est faux ! insiste l’adjointe. Ces serres historiques restent et c’est à partir de ce qu’elles nous inspirent que nous pensons réaménager un espace qui aujourd’hui n’est pas accessible au public et sert essentiellement à la logistique de la ville. Ce lieu contient de petites serres d’une dizaine d’années qui n’ont aucun caractère patrimonial.”

Le projet de 235 millions d'euros prévoit donc la destruction du court n°1 pour laisser la place à un jardin offrant une meilleure gestion du flux piétonnier, et la construction, plus loin, d’un court de 5 000 places encadré de serres s’inscrivant dans le même esprit architectural que celles qui auront été supprimées. “Le projet est séduisant”, reconnaissait hier Gilbert Ysern. Est-ce suffisant pour que Roland reste à Paris ? La FFT rendra sa décision à la mi-février 2011.

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Paris présente son projet

Tennis-Roland-Garros

La mairie de Paris a présenté mercredi son projet d'aménagement pour Roland-Garros. Tout tourne autour de ce qu'elle appelle un «équipement polyvalent», c'est à dire une enceinte, située dans le jardin des serres d'Auteuil, capable non seulement d'accueillir un court mais également d'être utilisée à l'année pour d'autres activités.

Le projet, qui est en concurrence avec Gonesse, Marne-la-Vallée et Versailles, coûterait 235 millions d'euros. Le nouveau court aurait une capacité de 5.000 places, sur une surface de 2.000 m2 actuellement occupée par des serres contenant des collections de fleurs rares et des bâtiments techniques non classés. Les serres conçues par Jean-Camille Formigé seraient elles préservées. Un total de 1.700 m2 de serres sera ensuite reconstruit autour du nouvel espace.

«C'est une proposition gagnant-gagnant, pour la FFT parce qu'on répond à ses contraintes techniques, sportives et d'équipement et pour les habitants de la ville parce que nous allons reconquérir une partie des serres d'Auteuil qui deviendront d'un usage public», a ainsi affirmé Anne Hidalgo, première adjointe du maire de Paris, Bertrand Delanoë. La Fédération française annoncera son choix en février prochain. (avec AFP)

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Serres d'Auteuil, premier avis

Le 24/11/2010 à 19:42

La commission départementale des sites a rendu, mercredi, un avis favorable en ce qui concerne le projet d'étendre le site de Roland-Garros au jardin des serres d'Auteuil. Le but est d'y aménager un stade de 5.000 places afin de conserver le tournoi à Paris. La commission s'est prononcée par 13 voix pour, 8 contre et 2 abstentions. Présidée par le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, elle comprend six représentants de l'Etat, six élus, six représentants d'associations et six architectes et historiens. La Fédération française annoncera désormais son choix en février prochain.

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Roland-Garros - Jouanno vote Auteuil

Eurosport | ven 3 déc, 17h 46

La nouvelle ministre des Sports, Chantal Jouanno, a expliqué sur RTL qu'elle était favorable au maintien de Roland-Garros à Paris.

"Roland-Garros fait parti du patrimoine national, c’est vraiment une institution, a-t-elle expliqué. (…) Il faut que l’on ait des terrains à la hauteur, c’est vrai qu’aujourd’hui c’est la plus petite superficie des tournois du Grand Chelem. Si ça peut rester Porte d’Auteuil, si le projet qui est proposé peut se faire, c’est toujours mieux que cela reste dans ce site historique. Quand on pense Roland-Garros, on pense à ce lieu."

La ministre a aussi observé : "Nous, au Ministère des Sports, en réalité, on n’autorise pas et on ne finance pas, c’est un choix de la Fédération Française de tennis." La FFT devrait décider début 2011 si elle s'oriente vers le maintien du stade à l'emplacement actuel porte d'Auteuil ou si elle s'oriente vers un nouveau site, à Evry, Marne-la-Vallée, Versailles et Gonesse.

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Delanoë présente le nouveau Roland-Garros

R. Pe | RMC.fr | 11/12/2010

Bertrand Delanoë a été auditionné ce samedi par la Fédération Française de Tennis. Il est venu présenter son projet concernant l’avenir de Roland-Garros. Ce projet est en concurrence avec des projets de délocalisation en banlieue (à Gonesse, Marne-la-Vallée et Versailles). L’audition a duré une heure (de 11 à 12h). Delanoë, a proposé une convention de 99 ans si le tournoi était maintenu dans la capitale (le maximum dans le cadre du droit). Il propose également de revoir à la hausse la redevance versée par la FFT. Enfin, le projet parisien prévoit d’agrandir le site actuel de 60% (5 hectares), de créer un nouveau stade de 5.000 places à la place des serres d'Auteuil voisine et de couvrir le court Philippe Chatrier. La FFT rendra une décision à l'issue de la prochaine Assemblée générale (12 et 13 février prochain).

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Le projet de Versailles présenté samedi

06/01/2011 - 17:16

A un peu plus d’un mois de l’Assemblée Générale de la Fédération Française de Tennis, qui se tiendra les 12 et 13 février, au cours de laquelle sera décidé de l’avenir de Roland-Garros, le processus de réflexion sur la modernisation du stade entre dans sa dernière ligne droite. Ainsi, après Marne-la-Vallée, Gonesse et Paris, c'est au tour de la ville de Versailles de présenter son dossier, samedi, à Roland-Garros, devant les élus du Comité de Direction de la Fédération Française de Tennis. C'est notamment autour de François de Mazières, maire de Versailles et président de la Communauté d’Agglomération de Versailles-Grand Parc, que le projet de la ville des Yvelines sera présenté.

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Fronde contre le projet d'extension de Roland-Garros sur les serres d'Auteuil



LEMONDE | 08.01.11 | 14h12 • Mis à jour le 08.01.11 | 14h44

Jeudi 6 janvier, aux côtés des Verts, Françoise Hardy est montée au front, comme présidente d'honneur du comité de soutien du Jardin des serres d'Auteuil. En compagnie de l'écrivain Erik Orsenna et des 28 000 signataires de la pétition d'Ile-de-France environnement - regroupant 370 associations -, elle proteste contre l'extension du stade Roland-Garros sur une partie de ce jardin botanique (Le Monde du 25 mai 2009).

"Le conflit oppose les forces a priori incompatibles du "paraître" et de "l'avoir" à celle de "l'être", puisque le grand spectacle, le grand nombre, les gros sous n'ont aucun scrupule à écraser sous leurs gros sabots cette nourriture de l'âme qu'est la beauté de la nature", note la chanteuse.

Créé par Louis XV en 1761, ce charmant jardin de la Ville de Paris, inscrit à l'Inventaire des monuments historiques, est ouvert au public, avec une ambition de sensibilisation à la biodiversité.

La solution envisagée par la Fédération française de tennis (FFT), avec l'accord de Bertrand Delanoë, maire de Paris, serait de construire un court de tennis pour 5 000 spectateurs à l'emplacement des 2 700 mètres carrés de serres chaudes où sont élevées les 3 000 variétés de plantes tropicales, dont 60 espèces menacées, selon Jacky Taupin, le jardinier responsable ; mais aussi à la place des serres techniques, récemment rénovées pour 2,5 millions d'euros ; les hautes serres classées, oeuvre de Jean-Camille Formigé (1845-1926), demeurant intactes.

Un projet qui inquiète les défenseurs de la biodiversité comme les amoureux du patrimoine. Mais pas seulement. Lors de la réunion du lundi 15 novembre 2010, tenue par Jean-François Danon, secrétaire général adjoint à la mairie de Paris, sur l'examen du projet de la FFT, les responsables municipaux ont révélé l'impact réel de l'opération et émis des réserves.

La direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) a précisé que le jardin perdrait 1 000 m2 de serres chaudes sur les 2 700 existants ; elle s'est interrogée sur le devenir de la chaufferie, évaluant sa "reconstitution" entre 5,5 et 7 millions d'euros, trois fois plus que prévu ; et s'est inquiétée de l'occupation pendant le tournoi des deux bâtiments en meulière pour l'accueil du public.

Les questions du montage financier et juridique, les modalités de gestion des équipements, sont loin d'être réglées. "Un équilibre devrait être trouvé entre le montant des travaux - 250 millions d'euros à la charge de la FFT -, le montant de la redevance et la durée de la concession", conclut le rapport.

Au Conseil de Paris de la mi-décembre, Bertrand Delanoë émettait le voeu que le tournoi de Roland-Garros reste dans la capitale et puisse s'y développer : "Un enjeu prioritaire pour Paris." Décision votée par 141 voix pour et 12 voix contre, celles des élus Verts.

Yves Contassot, conseiller de Paris, ancien adjoint au maire, parle d'un débat très violent. Il fait remarquer que la FFT, dans son projet Roland-Garros, supprime le court n° 1 du site actuel pour en construire un nouveau dans le Jardin des serres d'Auteuil, mitoyen.

Ce gain de place a un "seul objectif, précise M. Contassot, c'est d'y mettre le "Village" dédié aux relations publiques, afin d' augmenter l'espace lié à l'événementiel. Chaque unité louée (par les sociétés pour recevoir leurs clients) rapporte 80 000 euros de recettes. Le sport business dans un espace vert, ce n'est pas acceptable". Selon le conseiller, "la FFT paierait de 3 à 5 millions de redevance annuelle à la Ville de Paris, sur ses 80 à 100 millions de recettes."

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, fait remarquer que "l'avenir de Roland Garros doit se poser dans le cadre du Grand Paris et non pas dans les limites du périphérique". Une option qu'Anne Hidalgo, première adjointe au maire, rejette en bloc : "Faire le Grand Paris ce n'est pas vider Paris de son énergie et faire un "tournoi" sur des terres agricoles", allusion au site concurrent de Marne-la-Vallée.

L'architecte Marc Minram, lui, défend son projet : "Je considère que Roland-Garros à Paris c'est patrimonial. Mon idée est de construire des serres à l'intérieur desquelles il y aurait, quinze jours par an, un court de tennis." Pour masquer le complexe sportif, il imagine une structure, large de cinq mètres, "interprétation contemporaine en verre bombé des serres de Formigé". Le paysagiste Michel Courajoud assure, pour sa part, que les spectateurs invités à traverser le jardin seront cantonnés sur les allées protégées de barrières.

La décision de la FFT est attendue le 13 février.

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Versailles a séduit

Le 08/01/2011 à 19:38

Dans le projet de délocalisation de Roland-Garros, la candidature de Versailles aurait-elle marqué des points ? A lire le communiqué de la Fédération ce samedi après l'audition, cela ne fait aucun doute. «Le dossier (..) a séduit les élus de la FFT par la qualité du projet, tant par la surface disponible, son emplacement prestigieux, son potentiel en matière de transport routier et ferroviaire, ainsi que par le montant de redevance évoqué et envisagé.» La ville des Yvelines y est elle aussi allée de son communiqué, estimant que son projet «placerait Roland-Garros, dès 2016, en position de leader des tournois du Grand Chelem en termes de superficie, d'accueil et de notoriété.»

Versailles a proposé une concession d'au moins 50 ans sur un site de 35 hectares au pied du célèbre Château. La ville des Yvelines est en concurrence avec d'autres projets de transferts en banlieue, à Gonesse ou Marne-la-Vallée. La FFT, qui a prévu de rendre son verdict à l'issue de la prochaine Assemblée générale le 12 et 13 février 2011, pourrait toutefois choisir de maintenir la compétition à Paris, avec l'extension du site actuel. Affaire à suivre...

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Roland Garros - Françoise Hardy dit non !

Eurosport | mar 25 janv, 20h 05

La chanteuse Françoise Hardy qui préside un comité de soutien opposé au projet de la mairie de Paris d'étendre Roland-Garros sur les serres d'Auteuil, appelle, dans une tribune du Monde, les ministres de l'Environnement, de la Culture et des Sports à refuser ce projet.

La célèbre chanteuse s'était adressée une première fois au maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, ardent défenseur du maintien du tournoi dans la capitale.

Dans sa tribune, la chanteuse se tourne cette fois vers les trois ministres pour leur "faire part de notre vive inquiétude concernant le projet d'extension sur le site doublement patrimonial des serres d'Auteuil, haut lieu architectural et botanique remontant à Louis XV, d'une valeur inestimable au plan parisien, national et même international".

"Un certain nombre de propositions nous inquiètent", écrit-elle, comme "l'idée de construire un court de tennis de 5.000 places à usage polyvalent à quelques mètres seulement des aériennes serres de fer et de verre imaginées il y a cent-dix ans par un brillant élève de Baltard et d'Eiffel".

Elle demande enfin aux ministres - chargés de donner leur avis sur le projet car le sol des serres est classé - "s'il ne serait pas plus raisonnable, au lieu de dénaturer à jamais les serres d'Auteuil pour un tournoi se déroulant deux semaines par an, d'envisager un futur Roland-Garros en projet phare de ce Grand Paris voulu par le président de la République auquel adhère le maire de Paris".

Le projet de la Ville de Paris est en concurrence avec des projets de délocalisation en banlieue, à Gonesse, Marne-la-Vallée et Versailles.

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Roland-Garros : l'extension bientôt votée

Actualités / Tennis - le 26 janvier 2011 à 19h10

Par Alexandra Lanni

Le vote concernant une potentielle extension du site de Roland-Garros a été programmé pour le 13 février prochain.

D'ici quelques semaines, l'avenir de Roland-Garros sera plus clair, grâce au vote des délégués de l'Assemblée générale de la Fédération Française de Tennis, dimanche 13 février.

Le scrutin devra désigner le vainqueur parmi quatre projets. Ils devront choisir le lieu de l'extension parmi ces quatre villes : Gonesse, Marne-la-Vallée, Paris et Versailles. Pour être retenu, le lieu devra recueillir les deux tiers des voix exprimées.

Le président de la FFT a tenu à souligner "le travail remarquable réalisé par les quatre équipes candidates pour la qualité des projets présentés".

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Roland Garros - 4 projets en concurences

Eurosport | mer 26 janv, 16h 55

La Fédération française de tennis (FFT) a déclaré éligibles lundi les quatre projets d'extension de Roland-Garros pour le vote qui se tiendra le 13 février.

Les projets de Paris (serres d'Auteuil, XVIe arrondissement), Gonesse (Val d'Oise), Marne-la-Vallée (Val-de-Marne) et Versailles (Yvelines) ont été validés par le bureau fédéral et le Comité de direction de la FFT réunis samedi et dimanche. Lors de ces réunions, ces instances ont également convenu d'une procédure de vote. Un premier tour se tiendra avec "un vote à bulletin secret et pour le projet éventuellement vainqueur la nécessité de recueillir la majorité des deux tiers des voix exprimées", annonce le communiqué.

"Si, après le premier tour de scrutin, aucun projet n’obtient la majorité requise, le projet ayant obtenu le moins de voix sera éliminé et il sera procédé à un deuxième tour au déroulement analogue", précise la FFT. "Si un dernier tour de scrutin est nécessaire entre deux finalistes et qu’aucun des deux ne recueille la majorité requise, une nouvelle Assemblée Générale sera convoquée dans les trois mois pour départager les deux projets restants à la majorité absolue des voix exprimées", ajoute-t-elle.

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Rafael Nadal "ne peut pas imaginer Roland-Garros ailleurs"



Dimanche, l'assemblée générale de la Fédération française de tennis (FFT) décidera de ce qu'il va advenir de Roland-Garros. Quatre solutions sont envisagées : une extension du site actuel, porte d'Auteuil dans le 16e arrondissement, ou un déménagement à Gonesse, Marne-la Vallée ou à Versailles. Lundi, le numéro un mondial, Rafael Nadal, s'est prononcé pour un maintien du tournoi du Grand Chelem à son emplacement actuel.

Le quintuple vainqueur de Roland-Garros a confié au Monde, peu avant de recevoir le prix Laureus du sportif homme de l'année 2010 à Abou Dhabi (Emirats arabes unis) que cette épreuve devait rester "au bois de Boulogne". "Roland-Garros fait partie de l'histoire. Je ne peux pas l'imaginer ailleurs", estime le champion espagnol.

Rafael Nadal, qui a remporté l'Open de France, Wimbledon et l'US Open en 2010, a ensuite reçu le prix Laureus, qui récompense, à partir du choix d'un millier de journalistes à travers le monde et d'un jury de légendes vivantes du sport, le sportif de l'année. La skieuse américaine Lindsey Vonn, l'équipe d'Espagne de football ou encore le surfeur américain Kelly Slater ont également été couronnés, tandis que Zinedine Zidane a reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière.

Mustapha Kessous
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Roland Garros, entre la historia y la mudanza

París, 9 feb (EFE).- La Federación Francesa de Tenis (FFT) decidirá el próximo domingo si el Grand Slam de París necesita mudarse para crecer y modernizarse o si su histórico emplazamiento puede adaptarse para preparar el torneo de Roland Garros del futuro.

El actual enclave de la competición sobre tierra batida más importante del mundo se ha quedado estancado en el siglo pasado y la Alcaldía de París, que en 2015 perderá la concesión que le vincula con el Grand Slam, lucha por mantener en sus dominios el proyecto para diseñar el Roland Garros de lo que queda de siglo XXI.

Sus actuales 8,5 hectáreas de superficie, la mitad del espacio que consagran a sus torneos el Abierto de Australia o Wimbledon, lo han convertido en el más reducido de los cuatro grandes.

Además, todas sus pistas, incluidas las míticas Philippe Chatrier y Suzanne Lenglen, están sometidas a los caprichos del cielo de París, por lo que es habitual que la lluvia, compañera fiel de la capital francesa, interrumpa una y otra vez los partidos, para desesperación de tenistas, periodistas, televisiones y anunciantes.

Por ello, cerca de doscientos delegados de la FFT están llamados a votar el domingo entre cuatro proyectos que apuran sus últimas energías para recabar la simpatía de quienes decidirán dónde se levantará la Copa de los Mosqueteros desde 2016.

El proyecto para conservar las actuales coordenadas, elaborado por los arquitectos y paisajistas Michel Corajoud y Marc Mimram y defendido a capa y espada por el alcalde de la capital, Bertrand Delanoë, contempla dotar a la pista Philippe Chartier de una cubierta retráctil similar a la de la Caja Mágica de Madrid e, incluso, a la Suzanne Lenglen, y una nueva pista para 8.000 aficionados.

Además, se ampliará la superficie en cinco hectáreas, es decir, un 60 por ciento, se edificarán 2.500 metros cuadrados de locales para público y patrocinadores en una nueva concesión de 99 años, que llegaría acompañada de una subvención de 20 millones de euros, a parte de los cerca de 250 que se invertirían en la remodelación.

Entre aquellos que han mostrado su apoyo a conservar ochenta años de historia del tenis intacta se cuentan el tenista suizo Roger Federer, probablemente el mejor tenista de todos los tiempos, y el español Rafael Nadal, un jugador que empezó a forjar su leyenda en París.
"Roland Garros es parte de la historia. No puedo imaginármelo en otro lado", declaraba recientemente a "Le Monde" el número uno del ránking mundial.
Sin embargo, ampliar las actuales instalaciones, allí donde el torneo ha ido viendo a coronarse a campeones desde su creación en 1928, no cuenta con un apoyo unánime.
El principal escollo proviene desde las filas ecologistas, que rechazan que el ensanche de Roland Garros asalte el cercano Bosque de Bolonia (la mayor zona verde de la capital) y que se niegan a que la transformación del torneo arrample con las 5.000 plantas que albergan los Invernaderos de Auteuil, obra de Jean-Camille Formigé.
Los dos grandes rivales de la iniciativa para conservar Roland Garros allí donde nació son Versalles y Marne-La-Vallée.

El primero, a 19 kilómetros de la capital, mantendría un nombre valorado en términos de marca, gracias al célebre y homónimo palacio, tendría un coste de entre 500 y 800 millones de euros, ofrecería una pista central con cubierta retráctil y dispondría de un espacio de 35 hectáreas.

El segundo, que entre otros apoya fervientemente el ex futbolista Lilian Thuram en pro de la descentralización, habilitaría 55 pistas en 35 hectáreas con tres canchas centrales de las que dos tendrían techo retráctil y a un coste de unos 500 millones de euros, pero a 35 kilómetros de la capital, cerca de las instalaciones de Eurodisney.

Se baraja también desplazar el Grand Slam hasta Gonesse, al norte de la capital, donde por 473 millones de euros se instalarían tres pistas centrales con cabida para 18.000, 12.000 y 8.000 espectadores, la primera también con posibilidad de cubrirse, en una superficie de 32 hectáreas, aunque parece que la falta de carisma del lugar podría mermar sus posibilidades.

www.nortecastilla.es

Roland Garros : Paris, favori très contesté



Bousculée par la Fédération Française de Tennis, qui se sent à l’étroit Porte d’Auteuil, la Mairie de Paris a laissé le temps à ses concurrents, Versailles, Marne-la-Vallée et Gonesse, de crédibiliser leur candidature à l’accueil de Roland Garros. Le vote de dimanche s’annonce serré.

par Nicolas Cerbelle, le 11-02-2011

Paris a-t-elle été trop sûre de sa force ? Il y a tout juste un an encore, la possibilité d’une délocalisation était perçue comme une vaste blague par la Mairie. Au point de ne pas répondre aux exigences de la Fédération Française de Tennis, désireuse d’agrandir le site de Roland Garros afin d’accueillir le public, les partenaires et les médias dans de meilleures conditions, et de réclamer une redevance astronomique à partir de 2016 (le bail actuel prend fin en 2015). «Il n’y a qu’un Roland Garros. Il n’y en a pas d’autres. Ça ne sera plus Roland Garros si ça quitte Paris. L’histoire d’amour entre Roland Garros et le tennis, c’est forcément la Porte d’Auteuil, sur le site actuel (…) Je suis vraiment pour une métropole tournée vers la banlieue mais franchement ce qui appartient à Paris est parisien. Roland Garros comme la Tour Eiffel font partie de Paris», nous a encore récemment confié Jean Vuillermoz, adjoint au Maire de Paris, chargé du sport, dans un relent de supériorité. Face à cette situation, la FFT a décidé de réagir en mettant Paris en concurrence.

Une concurrence très relevée
Un coup de bluff ? Jugé comme tel au départ, l’appel à candidature est pris très au sérieux. Trois sites de banlieue sont alors retenus pour accueillir Roland Garros : Versailles, Marne-la-Vallée et Gonesse. La qualité des dossiers qui lui sont proposés pousse la FFT à envisager sérieusement un déménagement. «Les mentalités ont effectivement évolué», reconnaissait le directeur de Roland Garros Gilbert Ysern, à qui nous posions la question en novembre dernier. Sous pression, la Maire de Paris réagit alors par l’intermédiaire de Bertrand Delanoë, qui dépose un «vœu relatif au développement du Tournoi de Roland Garros à Paris» répondant à tous les desideratas initiaux de la Fédération. Une extension de la superficie de 60% (5 hectares supplémentaires), la couverture du Central, la construction d’un nouveau stade de 5000 places, une nouvelle concession d’une durée de 99 ans et une redevance à la baisse indexée sur le chiffre d’affaires.

Un choix éminemment stratégique
En choisissant de rester à Paris, la FFT ferait le choix du conservatisme. Un choix de cœur plus que de raison ? C’est ce que pense Hervé Dupont, directeur général de l’EPA Plaine-de-France, porteur du dossier de Gonesse. «Soit la Fédération fait le choix stratégique de rester à Paris par facilité, par peur du changement, parce que ça lui coûte un peu moins cher… Soit elle bouge et dans ce cas nous pensons avoir le meilleur projet.» Quitter le site historique d’Auteuil permettrait notamment à Roland Garros de combler son retard, et prendre même de l’avance, sur les autres tournois du Grand Chelem (Wimbledon, US Open et Open d’Australie) en termes de surface (plus de 30 hectares). Pragmatique, Guy Forget est plutôt favorable à une délocalisation.

Un avis que ne partage bien évidemment pas Jean Vuillermoz : «Est-ce que l’important c’est l’espace, le nombre d’hectares ? Est-ce que l’importance de ce tournoi n’est pas ailleurs ? L’objectif est de recevoir mieux. Il va y avoir une ouverture sur un nouvel espace, sur un nouveau court de 5000 places. Une pelouse va remplacer le court n°1 qui n’est pas beau. Cela permettra aux spectateurs de pique-niquer devant un grand écran qui retransmettra l’ensemble des matches. C’est ce qui permettra à Roland Garros de rester dans son écrin, tout en restant accessible au plus grand nombre. Ce n’est pas qu’une histoire de mètres carrés.»

Des dissensions
Contrairement à Gonesse et Marne-la-Vallée, où la volonté politique d’accueillir Roland Garros fait l’unanimité, le dossier parisien, comme celui de Versailles, se heurte à certaines dissensions. «Nous sommes en démocratie, chacun peut s’exprimer. Vous dire qu’il n’y a aucune opposition ne serait pas vrai. Maintenant, la démocratie, c’est la majorité et dans ce cadre, le conseil de Paris s’est exprimé : 12 conseillers ont voté contre et 141 ont voté pour ! Après que les Verts, qui ont voté contre les Jeux Olympiques à Paris, qui sont contre le sport de haut niveau à Paris ou que les riverains de la Porte d’Auteuil veuillent rester entre eux et ne pas faire participer la masse, c’est leur problème… Mais la grande masse des Parisiens est favorable au projet. Tous les sondages le prouvent», ajoute Jean Vuillermoz, qui nous rappelle que Paris peut compter sur un soutien de poids, celui des partenaires et des sponsors.

Le soutien des sponsors historiques
BNP Paribas, dont la marque est associée à Roland Garros depuis 37 ans, est effectivement très clair à ce sujet : «Nous sommes favorables au maintien du tournoi dans la capitale. Nous considérons qu’une bonne partie du prestige vient du fait qu’il se situe dans Paris intra-muros. Quelles que soient les qualités des projets de délocalisation, ils n’auraient pas le même rayonnement.» Même son de cloche de la part d’Alain Afflelou : «Roland Garros est un tournoi prestigieux qui compte beaucoup au niveau du dispositif des relations publiques. Actuellement, c’est facile de s’y rendre, cela sera plus compliqué à 35 km…» Favori, le dossier Paris n’en demeure pas moins menacé. Pas sûr qu’il recueille les 66% de voix des 195 votants de la Fédération nécessaires à sa victoire dès dimanche. Il pourrait ainsi se retrouver en ballotage avec Versailles (son concurrent le plus dangereux ?). Les deux finalistes seraient alors départagés d’ici à trois mois, à la majorité absolue, lors d’une nouvelle Assemblée Générale…

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