Nadal : "Complètement fou"

Rafael Nadal a vivement critiqué les dirigeants du tennis mondial dimanche à Monte Carlo en accusant notamment l'ATP d'imposer un calendrier "complètement fou".

"Je l'ai déjà dit souvent, le calendrier est complètement fou. Ce n'est pas juste pour les joueurs européens et les joueurs de terre battue. Trois Masters Series en quatre semaines, c'est trop", a dit l'Espagnol en référence à l'enchaînement des tournois de Monte Carlo, Rome et Hambourg entre fin avril et mi-mai.

"Beaucoup de choses doivent changer à l'ATP parce que les joueurs n'ont plus confiance. Je crois qu'il faut essayer de tout changer parce que nous (les joueurs) n'avons aucune influence sur l'ATP", a ajouté l'Espagnol, triple tenant du titre en Principauté.

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Manolo Santana B DIRECTOR DEL MUTUA MADRILEÑA MASTERS : "Rafa Nadal está predestinado a ser el número uno mundial"

--Qué es más difícil, organizar un torneo o ganar Wimbledon?

--(risas) Ganar Wimbledon, sin lugar a dudas. La organización de un torneo como el nuestro, que llevamos siete años celebrándose, necesita de muchos apoyos. El Wimbledon, si no lo ganas tu solo, nadie te ayuda.


--Lleva siete años al frente del Mutua Madrileña Masters. Cada año se supera?

--Imagínate. El año que viene, por primera vez, se va a jugar en Europa. Es un torneo donde vamos a tener a los mejores jugadores del mundo.


-- Es un reto muy importante?

--Cuando tienes ilusión y apoyos, te hace el intentar de todo.


-- Ha cambiado mucho el tenis en los últimos años?

--Muchísimo. Ha cambiado favorablemente. Hoy día los grandes deportistas son estrellas mediáticas con sueldos increíbles. Unos lo asimilan y otros no. Hay deportistas como Alonso, Nadal o Gasol que han hecho mucho para el deporte en general.


-- Llegará Nadal este año a ser número uno mundial?

--Ahora comienza su reinado que es la tierra batida. Federer, que sabe que no ha jugado nada bien en el primer tercio de temporada, está jugando un torneo en Estoril. Además, tiene con él a Pepe Higueras que es un gran entrenador en tierra. Creo que va a estar muy competido porque Federer no quiere dejar de ser número uno, y Rafa tiene que defender muchos puntos. Si no es este año, será el siguiente, está predestinado.


--El 2008 es año olímpico. Qué posibilidades tiene España?

--A Rafa le gusta jugar en todos los sitios. Siempre he dicho que si hubiera una pista de hielo, Nadal se pondría unos patines para jugar. Tiene un calendario cargado pero ya ha dicho que irá a Pekín y tiene muchas posibilidades. Además, Federer no va.


-- Y la Copa Davis?

--Jugamos ante EEUU. Ganaremos por lo menos 4-1.


-- Cómo cree que está la cantera del tenis español en estos momentos?

--En el aspecto masculino, muy bien. Van saliendo jugadores todos los años. Ahora está Nicolás Almagro y David Ferrer. En el femenino es un poco desastre. La mejor tenista es Anabel Medina que ocupa el puesto 23 y yo sé lo difícil que es llegar donde está, pero no tiene tanta repercusión como el masculino. Los responsables deberían dar más apoyo y promoción para que no hubiese tanta diferencia entre hombres y mujeres.


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Nadal quatre à quatre?



Djokovic serein, les Bleus blessésRafael Nadal aborde la saison sur terre comme un alpiniste devant la chaîne himalayenne, avec l'ambition du sherpa aguerri et les doutes du sportif sous pression. A Monte-Carlo, après une première colère concernant le calendrier, il débute mercredi face à Mario Ancic et vise un quadruplé inédit.

Est-ce la pression des points ATP à défendre, des records à battre ou simplement les souffrances du corps ? Rafael Nadal a profité de la tribune monégasque, un an après avoir défendu le tournoi contre la réforme (2009) de l'ATP pour critiquer vivement les dirigeants du tennis mondial . Le N.2 mondial et son oncle et entraîneur Toni Nadal, ont accusé notamment l'ATP d'imposer un calendrier "complètement fou":

"Ce n'est pas juste pour les joueurs européens et les joueurs de terre battue. Trois Masters Series en quatre semaines, c'est trop", a dit l'Espagnol en référence à l'enchaînement des tournois de Monte-Carlo, Rome et Hambourg entre fin avril et mi-mai. " Beaucoup de choses doivent changer à l'ATP parce que les joueurs n'ont plus confiance. Je crois qu'il faut essayer de tout changer parce que nous (les joueurs) n'avons aucune influence sur l'ATP ", a ajouté l'Espagnol, triple tenant du titre en Principauté.

"Je crois qu'il faut essayer de tout changer"

Après avoir mangé son pain noir pendant neuf mois sur les courts en dur, Rafael Nadal retrouve "sa" terre battue où il vise un quadruplé inédit, mais cette année, l'Espagnol n'a plus gagné le moindre titre depuis le tournoi de Stuttgart, le dernier qu'il ait disputé sur sa surface préférée, en juillet. Nadal a cependant fait un solide début d'année 2008, avec deux finales (Madras, Miami) et deux demi-finales (Open d'Australie, Indian Wells) en six tournois joués, ce qui se traduit mathématiquement par son meilleur début de saison depuis ses débuts professionnels !

D'où l'importance pour lui de marquer les esprits dès le début de la tournée européenne sur terre battue et de balayer les interrogations sur un possible déclin. S'il l'emportait pour la quatrième fois de suite, le Majorquin dépasserait au palmarès quelques légendes du tennis, Bjorn Borg, Guillermo Vilas, Thomas Muster et Ilie Nastase, restés à trois victoires. Cela dit, plus que celui de Nadal, c'est l'état de forme de son grand rival, Roger Federer, qui suscite l'inquiétude depuis le début de la saison. Vainqueur de son premier titre à Estoril la semaine dernière, grâce à l'abandon de Nikolay Davydenko, le Suisse débute lui aussi face à l'Espagnol Ramirez-Hidalgo.

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Nadal fan de Roland-Garros

Rafael Nadal, qui a remporté dimanche le tournoi de Barcelone une semaine après s'être imposé à Monte-Carlo, a déclaré qu'il préférait décrocher un quatrième titre à Roland-Garros plutôt qu'un premier à Wimbledon. «Evidemment, j'aimerais gagner les deux, mais si je ne devais en garder qu'un seul, ce serait Roland-Garros parce que j'ai déjà gagné là-bas et je veux conserver ce trophée», a expliqué l'Espagnol. Un léger revirement pour le n°2 mondial, qui avait déclaré auparavant que remporter Wimbledon serait le plus beau moment de sa carrière.

Nadal, après ses victoires en Espagne et à Monaco, poursuit son incroyable défi de remporter quatre fois de suite quatre tournois sur terre battue. Il sera engagé au Masters Series de Rome la semaine prochaine, avant de tenter également la passe de quatre Porte d'Auteuil.

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MS Rome - Nadal/Gasquet, le grand écart



Rafael Nadal et Richard Gasquet ont perdu dès leur entrée en lice à Rome. Deux grosses contre-performances pour deux attitudes différentes, qui opposent de plus en plus les deux joueurs les plus talentueux de leur génération.

Rafael Nadal et Richard Gasquet sont deux joueurs de classe à part. Mais si le premier traverse le monde en première, malgré son "corps malade", le second se dirige dangereusement vers le wagon de seconde, se plaignant de petits bobos à répétition. Et leur façon de s'incliner dès leur entrée en lice à Rome n'a fait qu'accentuer la marge qui sépare ces deux joueurs au niveau mental. Si l'Espagnol a été baissé pavillon en raison de pieds meutris par des ampoules, le second s'est complètement éteint, atteint d'une "nullité extrême".

Lancé depuis trois semaines dans son marathon sur terre battue, le N.2 mondial a subi sa quatrième défaite depuis trois ans et demi sur sa surface fétiche face à un Juan Carlos Ferrero, ex-N.1 mondial mais encore étincelant. Le Français, à la 9e place du classement ATP, multiplie les non-matches depuis le début de la saison, faute d'un mental à toute épreuve. A Rome, Luis Horna, 111e mondial, a succédé à Sam Querrey, 50e mondial à Monte-Carlo, en tant que bourreau du Français. Gasquet n'a enchaîné deux victoires sur un tournoi que deux fois cette saison : à l'Open d'Australie et Indian Wells. Depuis ce premier Masters Series de 2008 en Californie, Richard compile cinq revers pour une victoire, Coupe Davis comprise, et n'a battu aucun top 20 cette année.

La volonté de fer contre la volonté de terre

La Coupe Davis justement. Depuis les quarts de cette compétition jouée au Etats-Unis, le protégé d'Eric Deblicker joue à se cacher. Refusant de jouer face à Andy Roddick et James Blake pour un problème d'ampoule à la main, le Français s'est même plaint de Guy Forget d'avoir étalé la vérité sans le préserver. En salle de conférence de presse à Rome, Richard Gasquet endosse son rôle de martyr, en lieu et place de celui de favori, et tend même le bâton pour se faire battre. "C'est mon pire match de l'année, j'étais perdu. Après la perte du premier set, j'ai perdu ma confiance, j'ai eu un gros sentiment de panique, ça a été le vide intégral, plus rien ne s'est passé dans ma tête." A l'image de sa défaite une semaine plus tôt à Monte-Carlo, le N.1 tricolore ne sait plus quoi dire pour expliquer ces performances médiocres.

De son côté, le triple tenant de Roland-Garros met le pied dans le plat. "La semaine dernière, quand je me plaignais du calendrier à Barcelone, on me disait que j'avais pourtant réussi à très bien jouer. J'avais répondu qu'il verraient que c'était impossible de tenir. Maintenant, ils voient." La surcharge de compétition et des pieds meurtris par l'effort ont conduit le Majorquin à tirer un trait sur un quatrième titre de suite à Rome. "Quand je me suis réveillé le matin du match, je me suis dit que c'était impossible de jouer. Mais les médecins m'ont mis une protection spéciale sur le pied et m'ont passé une crème anti-douleur. J'ai réussi à tenir ma place, mais ça n'a pas suffi" .

"Pas plus con qu'un autre"

Un mal pour un bien : si la perte de son titre romain va lui faire perdre des points ATP, la défaite de Nadal d'entrée de tournoi lui permettra de se soigner avant d'enchaîner Hambourg, puis Roland-Garros. Une vérité qui ne s'accorde pas avec celle de Gasquet. "Il faut que je joue, que je gagne, que je prenne du plaisir", insiste le Français. J'avais très envie de venir, envie de jouer. Mais, une fois sur le court, c'est la panique totale. Je ne suis pas plus con qu'un autre, je vois bien ce qu'il faut faire, mais cela ne suit pas... Je ne pouvais pas faire pire. Je suis d'une nullité extrême. C'est terrible."

Au-délà du contraste saisissant avec son homologue ibérique, l'attitude de Richard Gasquet laisse de plus en plus perplexe, une friabilité qui se vérifie de saison en saison. Comme ce fut déjà le cas au 3e tour de Paris-Bercy 2006 lorsqu'un problème à la cuisse le priva d'un match face à Marat Safin. Ou au 2e tour de l'US Open 2007, où une angine l'obligea à déclarer forfait à quelques minutes avant de rentrer en jeu face au modeste Donald Young. A deux semaines du début des Internationaux de France, c'est à se demander s'il parviendra à rejouer un jour une demi-finale en Grand Chelem.

En regardant de près la saison 2007, Rome, Hambourg et Roland-Garros avaient déjà été des échéances ratées, avant un Wimbledon de feu. Mais c'était après avoir joué une finale à Estoril, face à Novak Djokovic, et battu Ivan Ljubicic, alors N.8 mondial, à Monte-Carlo. Nadal, lui, échaînait un troisième Roland-Garros au même âge. Alors, Richard, à quand le déclic ?

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