OA > Isner : "Vraiment fier"

Par Pauline Dahlem, vendredi 22 janvier 2010 à 15:47

"C'était vraiment un gros match. C'est seulement la deuxième fois que j'atteins ce stade de la compétition en Grand Chelem. Mais c'est vraiment l'une de mes plus belles victoires. Vous savez, je menais un set un break et j'ai perdu ce deuxième set. Je me suis même retrouvé mené 4-1 dans le 3ème. Mais j'ai débreaké et j'ai très bien joué dans le tie-break de ce 3ème set. J'ai réussi à faire pareil dans le tie-break de la 4ème manche. Je suis vraiment fier de la manière avec laquelle j'ai joué dans les moments tendus. Je n'ai pas joué en loser, j'étais là pour gagner. J'ai forcé le destin dans ces tie-breaks. Je suis vraiment fier de cela."

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OA > Isner: "Murray fait tout très bien"

Par Rémi Cap-Vert, dimanche 24 janvier 2010 à 19:22

Interrogé sur les qualités d'Andy Murray, John Isner a insisté sur la "polyvalence" de l'Ecossais.

"Il fait tout très bien. Il sait jouer en attaquant, il sait jouer en défendant. C'est ce qui fait sa force : sa polyvalence."

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ATP > - Memphis - Isner: "J'avais confiance"

Par Charlotte Ezdra, samedi 13 février 2010 à 11:31

A la veille du tournoi de Memphis, au cours d'une interview, John Isner est revenu sur ce qui lui a permis de remporter le tournoi d'Auckland le mois dernier.
"La confiance ne vient pas juste en remportant un tournoi" précise-t-il. "Elle vient lorsque vous savez que vous avez tout donner pour devenir meilleur. En allant à Auckland, je savais que j'avais travailler dur pendant la saison off. J'avais donc confiance. Je me sens bien vis à vis de mon jeu; je pense que je suis dans un bon moment de ma carrière".

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ATP > Memphis > L'explosion d'Isner ?

Par Benjamin Jurlina, dimanche 21 février 2010 à 14:40

John Isner, qui disputera ce soir la finale du tournoi de Memphis face à son compatriote Sam Querrey, n'en finit plus d'impressionner en ce début de saison. Déjà vainqueur en début de saison à Auckland, le géant Américain va se battre aujourd'hui afin de remporter son deuxième titre de l'année en 3 tournois disputés contre son compatriote Sam Querrey.

Isner a donc beaucoup progressé ces derniers mois, et cela se voit au niveau de ses résultats de plus en plus constants. Le géant a déjà enchainé deux 1/8eme de finale en Grand Chelem à l'Us Open 2009 (En battant Andy Roddick au troisième tour), ainsi qu'à l'Open d'Australie 2010 (Sortant Gael Monfils encore une fois au troisième tour). De plus, Isner a remporté son premier titre en carrière à Auckland en battant Arnaud Clément en finale. Aujourd'hui, le géant Américain va se battre contre son ami et compatriote Sam Querrey pour glaner son deuxième titre déjà cette saison.

Comment donc expliquer ces performances ? Une régularité accrue qui passe par de moins nombreuses fautes directes, ainsi qu'un service qualitativement meilleur, autant dans les pourcentages de première et seconde balle que dans sa qualité pure. Il va falloir donc se méfier de John Isner, qui présente un ratio Victoire/Defaite impressionnant cette saison (12-1), et qui occupe actuellement le meilleur classement de sa carrière (25eme). Le premier a devoir être méfiant est son adversaire du jour et ami, Sam Querrey...

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Isner rejoint Nadal

Masters Indian Wells - 16/03/2010 - 07:55

John Isner (USA/N.15) a batttu Sam Querrey (USA/N.17) en deux manches lors du troisième tour du tournoi d'Indian Wells 7-6 (7/3), 6-4. John Isner retrouvera Rafael Nadal au prochain tour.

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ATP - Belgrade > Isner en pleine confiance

Par Charlotte Ezdra, dimanche 09 mai 2010 à 15:30

John Isner s'est montré satisfait du niveau de son jeu hier en demi-finales du tournoi de Belgrade. "C'est bien de gagner en deux sets. J'ai eu de la chance de remporter le premier set sans avoir besoin de jouer le tie break. J'ai vraiment servi intelligemment aujourd'hui. C'est ce qui a fait la différence je pense." L'Américain a également livré ses impressions sur cette année. "C'est de loin ma meilleure année. Ce n'est que ma troisième année sur le circuit professionnel. J'ai un peu pus d'expérience et je sais que j'allais avoir quelques bons résultats. C'est ma troisième finale et nous sommes seulement en mai, ce qui prouve que je joue plutôt bien." Voilà Sam Querrey prévenu.

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Isner se reprend

11/05 20h44 - Tennis, ATP, Madrid

John Isner est venu à bout de Christophe Rochus au premier tour du Masters 1000 de Madrid (5/7 6/2 6/2).

John Isner sera au rendez-vous du deuxième tour à Madrid. Malgré la perte du premier set, la "machine à aces" américaine (21 aujourd'hui) s'est défait de Christophe Rochus mardi soir (5/7 6/2 6/2). Il retrouvera Santiago Giraldo.

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Roland Garros > SH - Isner écarte Golubev

Par Vincent Esse, lundi 24 mai 2010 à 13:01

Dans l'intimité du court 14, John Isner a battu Andrey Golubev 6-4 6-3 6-2. L'Américain n'a servi que huit aces, mais son service à 79% de premières balles et ses 32 points gagnants ont fait nettement pencher la balance en sa faveur.

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A la rencontre de… John Isner

mardi 25 mai 2010 Par Benjamin Adler




John Isner est un homme pressé. Passé professionnel à 22 ans après quatre ans d’études universitaires, l’Américain avance à pas de géant. Comme sa taille.

John Isner a la manie de tout faire vite. Et grand. Du haut de ses 2,06 m, l'Américain figure à la 19e place mondiale. Pourtant il y a précisément trois ans, il était encore 832e ! Mais le mois de juillet 2007 a marqué le premier coup d'accélérateur de sa carrière avec un premier succès en Challenger à Lexington et une finale à Washington dès le deuxième tournoi ATP de sa carrière. Depuis, Isner progresse à grand pas. Et pas seulement parce qu'il chausse du 50…

Tout a commencé à la fin de l'adolescence. Entre 17 et 18 ans, le diplômé de Georgia University grandit de 15 centimètres. De juste grand, il passe à carrément géant. "Ma croissance fut trop tardive pour faire une carrière dans le basket", nous explique le protégé de Craig Boynton, ex-mentor de Jim Courier et Mardy Fish.

Alors John opte pour le tennis, qu’il pratique depuis ses neuf ans. "A ma sortie du lycée, je n’étais vraiment pas assez bon pour penser à une carrière professionnelle sur le circuit. Il me manquait la maturité, le physique, la confiance", avoue l’ancienne star des Bulldogs. "Ce n’est qu’après ma troisième année universitaire que j’ai pu commencer à y croire."

"Je peux faire des dégâts ici"

Champion universitaire NCAA en double, par équipe et finaliste en simple en 2007, Isner déboule alors par la grande porte dans le monde de l’ATP. Deux mois après son premier match professionnel, le voici dans la capitale fédérale américaine. Là, il se paye Tim Henman, Tommy Haas et Gaël Monfils avant de perdre en finale face à Andy Roddick, son futur compère de Coupe Davis.

Washington, première marche d’une progression constante et rapide entamée pendant quatre mois en 2008 par une mononucléose. "Cet arrêt a été une épreuve mais ça me permet aussi de réaliser à quel point j’ai de la chance d’être là aujourd’hui". Là, c’est dans le Top 20 et au deuxième tour d’un tournoi où pour lui ambition rime avec raison.

"Je pense sincèrement que je peux faire des dégâts, j’ai pris une semaine de repos avant le tournoi et je me sens frais. Je suis en Europe depuis cinq semaines pour jouer sur terre battue et quand les conditions météorologiques sont idéales pour moi avec un court rapide et des hauts rebonds, je me sens capable d’aller loin." Le désamour entre les Américains et la terre battue, le récent finaliste de Belgrade face à son compatriote Sam Querrey n’entend pas l’entretenir. "Sam et moi nous avons prouvé que nous savions jouer sur cette surface. Moi je dois réaliser quelques ajustements dans mon jeu mais pas énormément. Mon coup droit et mon service y restent mes premières armes."

"Ma taille ? Un atout"

Du haut de ses 2m06, ce fan de l’ancien meilleur joueur NBA Karl Malone, "un gros bosseur", est l'un des plus grands échalas du circuit. Sa taille, la tête de série n°17 a appris à en faire une valeur ajoutée. "Je dois faire beaucoup de musculation et bien m’occuper de mon corps, c’est un processus qui a pris du temps. Quand j’étais junior, je travaillais beaucoup moins que les autres joueurs." Le tennis, il a appris à en faire sa passion. "Jeune je ne regardais pas beaucoup de matchs à la télévision", avoue-t-il.

Compétitif, il ne fait pas de chaque défaite un drame intense ni une affaire personnelle. "Je suis un rationnel", explique le fils prodigue de Greensboro, en Caroline du Nord. "Des tournois, il y en a plein." Roland-Garros, c’est une fois par an. "C’est la saveur spéciale des Grand Chelem", lance John l’ambitieux, "mais pas encore spécialiste de terre battue, loin de là", s’amuse-t-il. Pas grave, il n'y a aucun vrai spécialiste dans sa partie de tableau. Le retrouver en deuxième semaine, même si cette drôle de surface pour lui, ne serait pas vraiment une surprise...

http://www.rolandgarros.com/fr_FR/news/articles/2010-05-25/201005251274775697810.html

Roland Garros > Isner: "Je peux faire des dégâts"

Par Fabien Gauvin, mardi 25 mai 2010 à 17:30

L'Américain, 19ème joueur mondial se veut résolument ambitieux à Roland Garros, comme il l'a confié sur le site officiel du tournoi.

"Je pense sincèrement que je peux faire des dégâts, j’ai pris une semaine de repos avant le tournoi et je me sens frais. Je suis en Europe depuis cinq semaines pour jouer sur terre battue et quand les conditions météorologiques sont idéales pour moi avec un court rapide et des hauts rebonds, je me sens capable d’aller loin. Sam (ndlr: Querrey) et moi nous avons prouvé que nous savions jouer sur cette surface. Moi je dois réaliser quelques ajustements dans mon jeu mais pas énormément. Mon coup droit et mon service y restent mes premières armes".

Un exemple malheureux, puisque Querrey a chuté dès son entrée en lice. Isner quant à lui défiera Chiudinelli au deuxième tour.

We love tennis

Wimbledon > Isner, plus qu'un outsider?

Par Fabien Gauvin, jeudi 17 juin 2010 à 11:54

Simon Reed, observateur avisé du tennis mondial, est une voix qu'on écoute en Grande Bretagne. Le journaliste a tenu à montrer toute son estime à l'Américain John Isner, qui sera pour lui un sérieux outsider à Wimbledon.

"Avec ses 2 mètres 06, Isner a un énorme avantage sur ses adversaires. Il a un service qui se révelera être une redoutable arme sur l'herbe, allié à un jeu de fond de court grandement amélioré. Il n'a jamais été le plus concentré ou le plus fort mentalement, mais il a vraiment progressé ces 18 derniers mois et j'attends de lui qu'il soit un sérieux concurrent à Wimbledon. Que Isner soit classé 19ème à l'ATP est franchement ridicule, car vu son talent et ses qualités, il devrait être beaucoup plus haut, installé confortablement dans le top 10".

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Isner 70 - Mahut 68...

Le 24/06/2010 à 17:59
Par Régis AUMONT
De Sports.fr

Et l'interminable match a pris fin. Malheureusement pour Nicolas Mahut, pas dans le bon sens. Le Français a fini par céder devant John Isner sur l'inimaginable score de 70-68 au cinquième set d'une rencontre débutée deux jours plus tôt (6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68). Ce match de tous les records aura duré 11h05, dont 8h11 pour la seule manche décisive ! Les deux joueurs resteront à jamais dans l'histoire de Wimbledon, et du tennis plus généralement.


John Isner et Nicolas Mahut posent pour l'éternité. (Reuters)

Il fallait bien un vainqueur. Ne serait-ce que pour soulager les organisateurs du tournoi qui commençaient à se demander si ce premier tour à rallonge n'allait pas mettre par terre leurs plans de boucler Wimbledon le 4 juillet. Difficile d'imaginer que John Isner sera en finale le jour de sa fête nationale mais il a déjà remporté le match le plus fou de l'histoire du tennis. Au grand dam de Nicolas Mahut, tout aussi héroïque que la grande perche américaine (2m05), mais finalement battu au terme de 11h05 d'un marathon interminable disputé sur trois jours et conclu sur une inimaginable marque de 70 jeux à 68 dans la cinquième manche décisive. Un set qui, à lui seul, aura duré 8h11, soit plus d'une heure et demie de plus que le précédent record du match le plus long (6h33 entre Fabrice Santoro et Arnaud Clément à Roland-Garros en 2004, ndlr). Incroyable.

Stoppés une deuxième fois par l'obscurité mercredi soir, à 59-59, les deux hommes sont revenus sur le champêtre court 18 pris d'assaut par la foule et les photographes à 16h30 ce jeudi. Il ne s'agissait que d'un premier tour d'une levée du Grand Chelem entre un Américain 19e mondial et un Français 148e et sorti des qualifications. Mais pourtant tout Wimbledon n'avait d'yeux que pour ce duel d'anthologie, pour ces deux gladiateurs prêts à lutter jusqu'à la mort, ou presque, pour sortir vainqueur d'une rencontre qui aura sa place dans les livres d'histoire du tennis.

En larmes sous la serviette...

Et très vite, les deux héros inattendus ont repris les affaires courantes sur le même rythme que la veille, en restant intouchables sur leurs mises en jeu. Rapidement, Isner puis Mahut franchissaient la barre des 100 aces (112 au total pour l'Américain, 103 pour le Français). On était donc reparti pour un tour. Avec deux incertitudes : qui réussira le premier la prouesse de s'emparer du service de l'autre et la furieuse bataille allait-elle vraiment prendre fin aujourd'hui ? La réponse mit plus d'une heure à se dessiner, une heure et cinq minutes exactement. A 68-69, Mahut servait pour rester une énième fois dans la partie mais concédait, à 30/40, une cinquième balle de match, la première de la journée.

Et là, cruellement, tout s'écroula pour l'Angevin, cloué par un passing de revers de l'Américain qui se roula dans l'herbe dans la foulée. Prostré sur sa chaise, en larmes sous sa serviette, Mahut venait de perdre le match de tennis le plus fou (6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68). Ce n'est pas la petite cérémonie improvisée sur le court par l'organisation qui lui redonna le sourire, lui qui faut-il le rappeler avait déjà joué les prolongations lors de son deuxième match des qualifications remporté 24-22 contre Alex Bogdanovic. Evidemment aux anges, son adversaire va devoir maintenant trouver des ressources physiques pour poursuivre l'aventure. Alors que la logique aurait voulu qu'il dispute dans la foulée son deuxième tour histoire de rattraper le retard, les organisateurs ont eu la bonne et intelligente idée de lui «offrir» le droit de ne rejouer que vendredi. Dans quel état sera-t-il demain ? Difficile à dire. Surtout que l'euphorie risque de ne pas le quitter tout de suite.

sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/201025/isner-70---mahut-68_291720.html

Isner: "Ce mec est un guerrier"

24/06/2010 - 19:48

Vainqueur du match d'anthologie qui l'a opposé durant trois jours et pendant 11h05 à Nicolas Mahut au premier tour de Wimbledon, John Isner a tenu à rendre hommage au Français. "Ce mec est un guerrier, a-t-il déclaré. Je veux partager cette journée avec lui et c'est un grand honneur pour moi. Nous nous rencontrerons quelque part et nous n'irons pas jusqu'à 70-68. Je suis un peu fatigué mais quand on joue un match comme ça dans une atmosphère comme ça on ne ressent pas la fatigue." Ce ne sera peut-être plus le cas demain lorsque l'Américain reviendra sur le court pour défier Thiemo De Bakker.

www.sports.fr

Isner : « Avec Nicolas, on va partager ça pour toujours »

Propos recueillis par E.S. à Londres | RMC.fr | 24/06/2010

John Isner a remporté le match le plus long de l’histoire du tennis au premier tour de Wimbledon jeudi. L’Américain l’a emporté face à Nicolas Mahut après 11h05 de jeu et 70-68 au cinquième set : « J'imagine que c'est un truc que Nic et moi on va partager pour toujours. Je ne crois pas qu'on ait échangé cinq mots ensemble avant ce match. Non pas que ce soit un mauvais mec, non. C'est comme ça. Maintenant, quand on se croisera dans le vestiaire dans d'autres tournois, on sera toujours capable de partager ce match historique » a expliqué Isner après son succès. Au deuxième tour, Isner affrontera le Néerlandais De Bakker.

SOURCE

Isner : «C'est inexplicable»


John Isner : «Hier (mercredi), je ne sais pas à quoi je pensais. Après 25-25, je ne pensais à rien d'autre que de frapper des services et des coups droits gagnants. Aujourd'hui, j'avais le sentiment que ce serait un peu différent, que cela n'allait pas durer aussi longtemps, même si ça a quand même pris un peu de temps. Pourquoi c'était si long ? C'est inexplicable. Certes, on a joué sur gazon et on a servi de manière exceptionnelle tous les deux. Mais même dans ce cas de figure, on ne peut pas imaginer aller au-delà de, disons, 20-20. Ca devait sans doute arriver, moi, je suis content que ce soit arrivé et que j'ai pu participer à ce match. C'est génial d'être dans l'histoire, je m'en rappellerai toute ma vie, ça fait partie de mon histoire maintenant. Maintenant, quand je vais le (Mahut) revoir dans un vestiaire, ce sera toujours un moment particulier. Je ne pense pas qu'il faille introduire le tie-break au cinquième set ici. Car ceci ne se reproduira plus jamais, et de loin. Je suis fier de moi sur le plan mental. Physiquement, je savais que j'étais endurant. Croyez-le ou non, mais mon entraîneur m'a dit avant le tournoi que j'étais prêt à jouer 10 heures. La qualité du match a été très bonne, on n'a pratiquement fait que des coups gagnants. Hier, je frappais mon coup droit le plus fort que je pouvais et ça rentrait toujours. L'écho dans les vestiaires a été incroyable, j'ai eu droit à des tapes dans le dos, j'ai serré beaucoup de mains. Si je peux encore gagner un match ? Bien sûr ! Je vais tout faire pour être prêt. Mon adversaire ne sera pas frais non plus.»

Maria Sharapova : «C'est incroyable ce qu'ils ont fait. Héroïque. Ils ont déclenché un buzz énorme dans le monde entier, ce qui est une bonne chose pour le tennis. Même les gens qui ne s'y intéressent pas ont eu vent de cette histoire. Si ça m'était arrivé, on aurait pu m'amener à l'hôpital. A un certain point, il faut avoir recours au tie-break. C'est trop éprouvant physiquement et mentalement.»

Andy Murray : «Ceci n'arrivera plus jamais, à moins qu'ils se rencontrent à nouveau l'année prochaine (rires). Non, sérieusement, c'est impossible de revoir un jour un tel match. On a assisté à un moment inexplicable. Le plus étonnant c'est que j'ai vu Isner aujourd'hui dans le vestiaire avant le match. Et il avait l'air bien.»

Caroline Wozniacki : «C'est de la folie. Je suis vraiment triste pour Mahut et très heureuse pour Isner. Ce match entre dans l'histoire à tous les points de vue. C'est fou.»

Jo-Wilfried Tsonga : «Ils devraient être membres à vie à Wimbledon après ça ! C'est un truc de dingue. Plus personne ne pourra battre ça. Je suis triste pour Nico, c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup.» (AFP)

www.lequipe.fr

Isner: "Un set sans fin mieux qu’un tie-break"



Serge Fayat
Mis en ligne le 25/06/2010

Le match de tous les records a fait le buzz sur Internet depuis mercredi.

John Isner (ATP 19) a fini par battre Nicolas Mahut (ATP 148) dans un match qui a repoussé les frontières du réel en ce début de première semaine à Wimbledon. Après 11h05 d’un combat hallucinant sur le désormais célèbre court n°18, le géant Américain, 2,06 m, s’est imposé 6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68 à la suite d’un dernier passing-shot de revers.

John Isner, comment vous sentez-vous après être sorti victorieux d’un tel match?

Je suis un peu fatigué... (sourire)

Avez-vous réussi à dormir la nuit précédente?

Honnêtement, quand j’ai quitté le court, je me croyais en plein rêve. Je n’imaginais pas que jouer un tel match serait possible. Je m’attendais donc à me réveiller...

Pourquoi pensez-vous que ce match a duré si longtemps?

Je n’en ai aucune idée. Nous avons tous les deux bien servi. Il n’empêche. Je ne concevais pas que nous puissions aller plus loin que 20-20. Je suppose que c’était écrit. Et je suis heureux que cela soit arrivé...

Qu’est-ce qui a fait la différence?

C’est une bonne question. L’envie de gagner m’a poussé, mais lui aussi a tout donné. J’ai sans doute été un peu plus chanceux que lui.

Faudrait-il instaurer le tie-break à l’avenir dans le cinquième set ?

Non, car ceci ne se reproduira plus jamais.

Qu’est-ce que cela vous fait d’être entré dans l’histoire ?

C’est fabuleux ! C’est quelque chose qui nous unira Nic olas et moi jusqu’à la fin de nos jours. Je ne pense pas avoir échangé cinq mots avec lui avant ce match.

Vous venez à peine de franchir le premier tour. Pensez-vous que vous aurez assez de ressources pour la suite?

J’ai beaucoup travaillé avant de venir ici. Je n’ai pas joué à Eastbourne, car je ne me sentais pas en état. Croyez-le ou pas, mais mon coach m’a dit avant de venir ici que je pourrais rester 10h sur le court.

Avez-vous une idée du nombre de bananes que vous avez mangées et de bouteilles d’eau que vous avez bues ces trois derniers jours?

Je n’ai avalé que trois bananes et sans doute douze barres énergétiques. Et j’ai dû boire trente ou quarante bouteilles d’eau.

Avez-vous perdu le fil du score à un moment donné?

Oui, peut-être à 25-25. C’était du délire.

Mohamed Lahyani (Suède, arbitre): "C’est assez incroyable d’avoir été impliqué dans un match aussi extraordinaire. Je n’ai pas ressenti de fatigue, j’étais pris par le match. Lorsqu’on est concentré comme ça, on oublie tout. Je voyage en classe éco, alors rester assis pendant sept heures, ce n’est rien."

SOURCE

Isner n’avait plus de jus

25/06 14h37 - Tennis, Wimbledon

Après son marathon face à Nicolas Mahut, John Isner s’est effondré au 2e tour de Wimbledon.

C’en était trop pour le géant américain ! Après avoir disputé son 1er tour en 3 jours, John Isner n’avait apparemment plus rien dans les chaussettes. Lors du 2e tour, la tête de série numéro 23 n’a pas pesé bien lourd, s’inclinant en 3 sets (6/0 6/3 6/2) face au Néerlandais Thiemo De Bakker. Le Néerlandais affrontera au 3e tour le vainqueur du match entre Mikhail Youzhny et Paul-Henri Mathieu.

www.sport24.com