Nadal n’a pas rigolé


Rafael Nadal a mis deux heures pile pour se défaire de Rainer Schuettler (Panoramic)

Rafael Nadal a eu plus de mal que prévu pour venir à bout de Rainer Schuettler en demi-finales de Wimbledon (6/1 7/6 6/3). L’Espagnol en découdra avec Roger Federer.

par Bastien Aubert, le 04-07-2008

Zéro faute pour Nadal !

Les observateurs et les joueurs, tous étaient unanimes avant la rencontre : voir Rainer Schuettler éliminer Rafael Nadal en demi-finales de Wimbledon tenait du miracle. Celui-ci n’a évidemment pas eu lieu mais l’Espagnol a eu plus de mal que prévu. Il ralliera bien la finale, où il reste sur deux revers face à son futur adversaire Roger Federer. Le début de match donnait pourtant le sentiment qu’il ne durerait pas longtemps. A chaque impact de la balle liftée de l’Espagnol, son adversaire reculait et finissait très loin derrière sa ligne de fond de court. Nadal sentait grimper sa supériorité très vite avec un double break d’emblée (4/0). Après ce départ transparent, le tombeur d’Arnaud Clément s’habituait au style de son adversaire mais restait inoffensif. Il concédait le set inaugural, marqué par aucune faute directe de Nadal (6/1) !

Schuettler a servi pour le 2e set

La suite offrait un autre visage à la rencontre. Le n°2 mondial, alors irréprochable, commençait à donner des points gratuits et perdait son engagement sur un coup droit croisé de son vis-à-vis (2/1). Ce dernier, non content de son effet, coupait toutes les trajectoires et ramenait un nombre incalculable grâce à son revers à deux mains. A 5/4 en sa faveur, il avait l’occasion de faire taire les mauvaises langues mais les réactivait en loupant une montée à contre-temps (5/5). Il se ressaisissait toutefois en enquillant un jeu blanc dans la foulée mais craquait dans le jeu décisif, dans lequel il courrait toujours après le score (7/6, 7 points à 3). A partir de là, le 94e joueur mondial n’avait plus les ressources pour revenir au score et lâchait son engagement (3/1), avant de s’écrouler après deux heures de jeu (6/1 7/6 6/3). Il y aura donc bien une 3e finale consécutive entre Nadal et Federer dimanche sur le Centre Court.

sport24.com
SOURCE

ILS ONT RENDEZ-VOUS AVEC L'HISTOIRE

Vendredi 04 juillet 2008
Par Alexandre QUEYROY

La finale idéale aura bien lieu dimanche, pour la troisième année consécutive, entre Roger Federer, tombeur de Marat Safin (6-3, 7-6 [3], 6-4), et Rafael Nadal, vainqueur de Rainer Schüttler (6-1, 7-6[3], 6-4), sous les yeux de Björn Borg. L'un peut dépasser le Suédois en s'imposant pour la sixième fois de suite, l'autre peut l'égaler, 28 ans après, en réalisant le doublé Roland-Garros - Wimbledon.


Roger Federer jouera une sixième finale consécutive à Wimbledon, dimanche. (Reuters)

Federer jamais menacé

Bousculés par Novak Djokovic au premier trimestre, Roger Federer et Rafael Nadal ont confirmé leur emprise sur le tennis mondial, en se retrouvant en finale de Roland-Garros puis de Wimbledon trois années de suite, ce que seuls Becker et Edberg avaient déjà réussi, entre 1988 et 1990 sur le gazon londonien, déjà. L'Espagnol a réussi à rester maître à Paris, et le Suisse tentera d'en faire de même dans son jardin. Pour sa 16e finale en Grand Chelem, Federer tentera d'être le premier joueur de l'ère Open à s'imposer six fois de suite dans le tournoi. Il a déjà égalé la performance de Björn Borg, qui avait enchaîné cinq titres d'affilée (1976-1980) et perdu en finale à sa sixième tentative, contre John McEnroe, soit 41 victoires à la suite. Un succès lui permettrait aussi de revenir à une longueur de Pete Sampras au nombre de titres à Wimbledon (6 contre 7) et en Grand Chelem (13 à 14).

Contre Marat Safin, battu (6-3, 7-6 [3], 6-4), Roger Federer a signé son 65e succès de suite sur gazon et n'a toujours pas perdu un set de la quinzaine. Le Suisse n'a jamais été en difficulté face à un adversaire qui disputait sa première demi-finale dans le tournoi, après trois saisons mornes, et ne donnait pas l'impression de vraiment croire en ses chances. Safin a bien jeté sa raquette en fin de rencontre mais sans parvenir à la casser. Le roi du gazon a su rester hors de portée du Russe, et élever son niveau de jeu quand il le fallait. Il n'a ainsi eu à sauver que deux balles de break, et encore dans le même jeu au début du deuxième set. Après les avoir sauvées, il a profité d'un début de tie-break calamiteux de Safin (trois fautes en revers, un ace de Federer) pour rafler la mise (7 points à 3). Et il a réalisé le break dès le deuxième jeu du premier set, puis à 5-4 dans la troisième manche, en appuyant ses coups contre un Safin toujours en délicatesse sur gazon, notamment dans le déplacement. Federer n'a même pas eu besoin de monter au filet dans le premier set, tant sa domination dans l'échange était nette.

A la sortie du court, Federer pouvait savourer cette victoire express, qui lui offre une revanche un mois après sa lourde défaite en finale de Roand-Garros : «Certains journalistes ont écrit trop tôt sur mon déclin. Ma partie de saison commence à peine.» Mais le Suisse est bien conscient de ne pas avoir levé tous les doutes sur son jeu : «Je n'ai pas eu trop de problèmes jusqu'à présent, ça a été un chemin parfait vers la finale. Mais je n'ai peut-être pas été poussé assez pour pouvoir dire que j'ai joué le meilleur tennis de ma carrière.» Il a ainsi laissé passer plusieurs occasions d'abréger les débats face à Safin, et commis des erreurs inattendues de sa part à la volée. Il a su profiter de l'incapacité de Safin à inverser le cours de l'échange quand il est en défense. La tâche s'annonce plus compliquée en finale, contre un Rafael Nadal autrement plus convaincant pour contre-attaquer.

Nadal a révélé des faiblesses

Tout comme Federer, Rafael Nadal n'a pas lâché de set en demi-finales, face à Rainer Schüttler (6-1, 7-6[3], 6-4). A priori, ce match n'était pas le plus compliqué de la quinzaine pour l'Espagnol, face à un adversaire seulement 94e mondial, sans résultat notable en Grand Chelem depuis 2003, et qui n'avait pas bénéficié de journée de repos après sa victoire marathon contre Arnaud Clément la veille. Effectivement, l'entame de match a tourné au calvaire pour l'Allemand, totalement débordé par Nadal, qui le baladait de son puissant coup droit lifté avant de porter l'estocade (6-1). Mais Schüttler a eu le mérite de s'accrocher. Ses prises de risques, combinées à quelques fautes directes de Nadal, lui ont permis de servir pour le set à 5-4. Quand son adversaire joue dans le court et lâche ses coups, l'Espagnol ne parvient pas toujours à couvrir son terrain sur une surface aussi rapide. Une faiblesse qui n'a pas dû échapper à Federer. Mais l'Allemand a révélé des limites mentales déjà aperçues contre Clément au moment de conclure, et Nadal en a profité pour égaliser, empocher le tie-break puis le troisième set (6-3).

«Ce n'était pas aussi bien qu'en quart. Mais en demie, il y a plus de pression, a confirmé l'Espagnol. J'ai eu un premier set facile. Mais quand il a commencé à bien jouer, c'est devenu un peu étrange. Le plus important est fait : je suis en finale.» Nadal a même commis un lapsus qui en dit long sur le respect qu'il voue à Federer : «Il est le meilleur joueur de l'histoire, même si Sampras a gagné sept fois ici alors qu'il en est à six... Euh non, cinq...»

lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Tennis/WIM_08_0407_H.html

TENNIS / WIMBLEDON (H)
Comme on se retrouve…



Rédaction Sport365 - vendredi 04 juillet 2008 - 18h25

Comme pressenti, Roger Federer et Rafael Nadal se retrouveront dimanche pour une troisième finale consécutive sur le gazon londonien. Les deux hommes n’ont pas fait de détails face à Safin et Schuettler.

« Pour battre Federer vous devez être Nadal, courir comme un lapin et tapez des coups gagnants de tous les côtés. » Marat Safin était conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attendait en demi-finale face au numéro un mondial. Ses craintes allaient rapidement se confirmer, Federer lui chipant d’entrée son service. Pas vraiment dans le match, le Russe multiplie les fautes directes (8 dans le premier set) et ne rentre pas assez dans le court, laissant tout le loisir à Federer de développer ses longs coups droits en fond de court, sa marque de fabrique sur gazon. Le service travaillé et précis du Suisse tutoie régulièrement les lignes et lui permet de plier la première manche (6-3) en seulement 24 minutes de jeu. Federer impressionne, Safin s’interroge. Dans le second set, les débats s’égalisent entre deux gros serveurs qui se répondent à coups de jeux blancs. Parfois mis en difficulté, Federer fait parler l’expérience, à l’image de ce jeu décisif survolé (7-3) pour obtenir le gain du deuxième set (7-6). Safin perd son premier jeu décisif du tournoi au plus mauvais moment.

Car, comme souvent, les nerfs du « Tsar » commencent à lâcher. Son adversaire survole ses jeux de service et Safin, impuissant, lâche sa frustration par de grands cris rageurs et quelques jets de raquette. Il n’a pourtant pas grand-chose à se reprocher face à un Federer des grands jours, qui parachève son succès avec une étonnante facilité (6-4). Le numéro un mondial remporte sa 41eme victoire de suite à Wimbledon, égalant le record de Björn Borg. Dimanche, il aura l’occasion de détrôner la légende suédoise en triomphant pour la sixième année consécutive à Londres. Comme depuis deux ans, il rencontrera l’Espagnol Rafael Nadal, avec une seule idée en tête : prendre sa revanche du dernier Rolland Garros.

Schuettler laisse passer sa chance

Rien ne prédisposait à voir Rainer Schuettler, 94eme rang mondial, en demi-finale de Wimbledon face à Rafael Nadal. Lui-même n’avait osé l’imaginer puisqu’il s’était inscrit à un tournoi Challenger à Cordoba qui se déroulait pendant la deuxième semaine du tournoi londonien. Diminué physiquement après son périple de plus de cinq heures contre Arnaud Clément la veille en quart de finale, Schuettler a souffert face au numéro 2 mondial. Nadal a obtenu sans trop de difficultés son billet pour la finale. Expéditif dans le premier set (6-1 et 22 minutes), l’Espagnol profite de la lourdeur des jambes de Schuettler, 32 ans, qui peine à remettre la machine en route. Loin d’être découragé par cette entame difficile, il parvient à surprendre Nadal, auteur de fautes inhabituelles, en lui prenant son service (2-1). L’Allemand reprend confiance et lâche enfin ses coups.

Le tombeur de Clément en quarts gardera longtemps cet avantage avant de craquer alors qu’il servait pour le gain du deuxième set. Nadal sait réagir quand il le faut et finalise le travail au tie-break (7-3). L’Allemand ruminera longtemps cette occasion gâchée qui le prive d’une égalisation méritée. Un véritable tournant du match qui assurait pratiquement la victoire à Nadal, désormais engagé sur une voie royale. Le joueur ibérique achève son adversaire dès le troisième jeu en faisant le break. Un nouveau coup dur qui lui sera fatal. Malgré ses efforts, Rainer Schuettler doit s’incliner logiquement en trois manches (6-1, 7-6, 6-4). Rafael Nadal retrouve son meilleur ennemi Roger Federer en finale et aura à coeur d’effacer la suprématie du Suisse sur le gazon londonien.

sport365.fr
SOURCE

Wimbledon - Nadal atteint sa 3e finale de suite



Rafael Nadal n'a pas écrasé Rainer Schuettler comme on le craignait mais il a dominé l'Allemand en trois sets (6-1, 7-6, 6-4). Dimanche, l'Espagnol défiera Roger Federer pour la troisième fois de suite en finale de Wimbledon.

WIMBLEDON - Demi-finales

Rafael Nadal (ESP/N.2) bat Rainer SChuettler (GER) 6-1, 7-6 (7/3), 6-4

C'était écrit ou presque. Rafael Nadal et Roger Federer devaient en découdre en finale de ce Wimbledon 2008. Sans être particulièrement impressionnant, l'Espagnol s'est donc qualifié pour sa troisième finale de rang face au Suisse. Et surtout, il est toujours en lice pour devenir le premier joueur de l'histoire à réaliser un triplé inédit avec des victoires à Roland-Garros, au Queen's et à Wimbledon. Rainer Schuettler, qui a servi pour le gain de la seconde manche, a effleuré le rêve de briser cette série. Effleuré seulement.

Pourtant, après 23 minutes de jeu, l'Allemand est dejà mené une manche à rien. Le tombeur d'Arnaud Clément est sonné par les grandes claques de coup droit du Majorquin qui provoquent un murmure d'incrédulité du public londonnien à chaque frappe. Peut-être grisé par ce début de match parfait et par l'absence de réaction adverse, le n°2 mondial sort peu à peu de son match. "Je n'étais pas sur le court dans les 10 ou 15 premières minutes. Mais après, ça s'est resserré. J'ai eu une chance de gagner la 2e manche mais il est vraiment difficile à battre", concédait Schuettler à la fin du match. Resserrant le jeu au moment opportun, Nadal refait donc son break de retard avant de déposer Schuettler dans le jeu décisif, qu'il remporte sept points à trois.

Le troisième set confirme l'emprise de Nadal. Toujours impitoyable en coup droit (24 points gagnants) et plutôt inspiré au service (7 aces), l'Espagnol ne s'autorise qu'une faiblesse, celle de rater trois balles de match sur le service de l'Allemand à 5-3 en sa faveur. Il n'a pas la même mansuétude sur sa mise en jeu suivante et conclut en force. "Ce n'était pas mon meilleur match, mais j'ai gagné en trois sets. Je vais arriver en confiance dimanche. J'aurai le meilleur joueur du monde en face de moi, Roger Federer. Il faudra que je joue très bien pour avoir une chance". En quelques phrases, Rafael Nadal a tout résumé. Mais même s'il fait profil bas, le quadruple vainqueur de Roland-Garros sait sans doute qu'il possède assez d'atouts dans sa manche (si son maillot en possédait une) pour réussir le crime de lèse-majesté.

DECLARATIONS DE RAFAEL NADAL :

Sur son match : "Ce n'était pas aussi bien qu'en quart. Mais en demie, il y a plus de pression. J'ai eu un premier set facile. Mais quand il a commencé à bien jouer, c'est devenu un peu étrange. Le plus important est fait: je suis en finale".

Sur Roger Federer : " Ce sera toujours dur d'affronter Roger. Mais je pense que c'est également difficile de jouer contre moi. J'ai perdu les deux dernières fois ici. Cette fois, je ferai tout pour l'emporter (...) Ce sera complètement différent de Roland-Garros. Cela ne pèsera pas dimanche. Je pense qu'il est le meilleur joueur de l'histoire. Même si Sampras a gagné sept fois ici alors qu'il en est à six (Il s'interrompt) Ah non, cinq..."

Sur la finale : "Si je gagne dimanche, cela changera un peu plus ma carrière. L'an passé, je suis passé près. Si je fais la même performance, ou un match un peu meilleur, j'aurai la chance de gagner. Ce serait probablement la victoire la plus importante de ma carrière".

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/04072008/70/wimbledon-nadal-atteint-sa-3e-finale-de-suite.html

Nadal expédie Schüttler



Rafael Nadal s'est qualifié pour sa troisième finale consécutive à Wimbledon en battant Rainer Schüttler en trois manches (6-1, 7-6[3], 6-4). Il y retrouvera Roger Federer pour la finale attendue.

L'Espagnol Rafael Nadal rejoint Roger Federer en finale de Wimbledon à l'issue de sa victoire face à l'Allemand Rainer Schüttler (6-1, 7-6[6], 6-4). Ce sera ls ixième finale en Grand Chelem opposant les deux hommes. "Ce n'était pas mon meilleur match, mais j'ai gagné en trois sets. Je vais arriver en confiance dimanche. J'aurai le meilleur joueur du monde en face de moi, Roger Federer. Il faudra que je joue très bien pour avoir une chance", s'est-il exprimé à la sortie du court. Le n°2 mondial est entré très vite dans la partie pour ne pas laisser le moindre espoir à son adversaire. Il a empoché la première manche en 23 minutes avant de souffrir un peu plus. Schüttler, 32 ans s'est précipité au filet et s'est montré très offensif pour arracher un tie break. Nadal a réussi à le remporter pour dérouler dans l'ultime set. Rafael Nadal ne risque pas d'être fatigué par les deux heures qu'il vient de passer sur le court, mais le 94e mondial se sera finalement mieux défendu que prévu.

De son côté, Nadal n'est plus qu'à une victoire d'un fabuleux doublé. L'espagnol peut devenir le troisième joueur de l'histoire à remporter Roland-Garros et Wimbledon la même année. La tâche s'annonce immense face au quintuple vainqueur mais le Majorquin aime renverser les montagnes...

http://www.myfreesport.fr/sports/tennis/0/nadal-expedie-schuttler-48608.html

Nadal : « Faire de mon mieux »

Rédaction Sport365 - samedi 05 juillet 2008 - 12h35

Après deux finales consécutives perdues face à Federer à Wimbledon, Rafael Nadal compte bien profiter de ce troisième opus pour renverser la vapeur. Le Majorquin, dont les progrès sur herbe sont spectaculaires, veut, comme à son habitude, tout donner pour ne rien regretter.

« Si je gagne, ce sera certainement la victoire la plus importante de ma carrière. Mais je ne veux parler de victoire. Je veux juste parler du fait que je vais jouer cette finale. Je dois jouer mon meilleur tennis si je veux avoir une chance de l'emporter. Si, dimanche, c'est moi qui aie le titre, vous pourrez me demander ce que je ressens. Je pense que Roger et moi avons fait un bon tournoi. Pour le moment ce que je veux c'est juste bien jouer. C'est toujours dur face à Roger. J'ai perdu deux fois ici et, cette année, je vais essayer de faire de mon mieux pour gagner. »

www.sport365.fr

CRÓNICA: WIMBLEDON 2008 - Un pulso de leyenda
"Si gano, mi carrera cambiará"

Rafa Nadal vence a Schuettler y jugará su tercera final consecutiva del torneo con Federer.

JUAN JOSÉ MATEO - Wimbledon - 05/07/2008

El entrenamiento tuvo el peso de la entrega de una herencia legendaria. John McEnroe llegó rodeado por un grupo de cincuentonas que le ofrecían sus camisetas como toalla, y se entrenó con Rafael Nadal. El español se marchó luego a la pista central de Wimbledon, ganó al alemán Schuettler (6-1, 7-6 y 6-4) y se clasificó para su tercera final seguida en Londres, donde volverá a enfrentarse a Roger Federer, el genio, vencedor del ruso Safin (6-3, 7-6 (3) y 6-4). Entre medias, McEnroe, que ganó tres veces en La Catedral verde, le habló de Wimbledon y de por qué es un torneo "histórico". De cómo el desgaste y "las horas" de batalla sobre arcilla pudieron con su prometedor historial sobre tierra. Habló McEnroe en inglés a través de Carlos Costa, el agente de Nadal, y su excepcional presencia sobre la desgastada hierba escondió una afirmación. Llega un momento único. Mañana, en Wimbledon, se discute quién gobierna el tenis en el siglo XXI.

"Si gano, mi carrera cambiará un poco", reconoció el español. "Será una de mis victorias más importantes, aunque seguiré siendo el número dos. Es la peor final que puedo jugar. Es, probablemente, contra el mejor tenista de la historia", continuó. "Estoy jugando en una época muy bonita y muy difícil: todas las finales de Grand Slam que he jugado, menos una, la de Roland Garros 2004, son contra el más difícil, el número uno. He ganado varias, y por eso tengo confianza e ilusión, pero también la humildad de saber que el favorito es él. Si gano, estaré más cerca que nunca del número uno".

Nadal asalta el templo de Federer, el pentacampeón, buscando el doblete de Borg, que ganó Roland Garros y Wimbledon en el mismo año tres temporadas seguidas (1978-1980). Una decisión táctica en contra de su naturaleza impulsa su desafío.

"En Roland Garros", reflexiona Toni Nadal, su tío y técnico; "Rafa consiguió jugar un metro más adelantado. Con ese metro gana facilidad en el juego: cuanto más cerca de la línea está, más clara es la visión que tiene de la pista", continúa. "Así puede desplazar más fácilmente al contrario. Lo que pasa es que cuando estás acostumbrado a jugar desde más atrás te cuesta mucho hacerlo. Rafael ha tenido éxito jugando desde más atrás, y cambiarlo cuesta. En París lo hizo, en Queen's también, y aquí veremos si puede mantenerlo".

"Nadal lo ha mejorado todo y en todas las superficies", dice Mikhail Youzhny, número 17; "pero lo ha hecho con un cambio progresivo, continuo y lento. Por eso no se aprecia desde fuera. No necesita un saque como el de Federer. El suyo es un servicio por zonas, para poner la bola en juego con ventaja y ganar el punto con sus tiros. ¡Mire cuantos juegos ha perdido al servicio!" [cuatro en seis partidos].

"Cada vez está más fuerte", coincide Peter Lundgren, ex entrenador de Federer. "Respeta más la hierba y cree más", añade. "Usa más slice en el saque y lo lanza con más peso. Le da más efecto. Está utilizando mejor la pista".

Justo antes de que cinco agentes de seguridad le abrieran pasillo entre una masa de admiradores, John McEnroe, concertó una cita. "See you in the locker", le dijo a Nadal. "Nos vemos en el vestuario". Aún queda la valla de un tenista genial, Federer, pero los grandes de la raqueta ya esperan al español para recibirle como a uno de los suyos.

[...]

http://www.elpais.com/articulo/deportes/gano/carrera/cambiara/elppgl/20080705elpepidep_1/Tes

Les réactions

Rafael Nadal (vainqueur de l'Allemand Rainer Schüttler) : «Ce n'était pas aussi bien qu'en quart. Mais en demie, il y a plus de pression. J'ai eu un premier set facile. Mais quand il a commencé à bien jouer, c'est devenu un peu étrange. Le plus important est fait : je suis en finale. Je pense avoir fait un bon tournoi. Roger aussi. Ce sera toujours dur d'affronter Roger. Mais je pense que c'est également difficile de jouer contre moi. J'ai perdu les deux dernières fois ici. Cette fois, je ferai tout pour l'emporter. Ce sera complètement différent de Roland-Garros. Cela ne pèsera pas dimanche. Je n'ai plus à prouver que je peux jouer sur gazon. Mais gagner ou perdre en finale fait une grande différence. Si je gagne dimanche, cela changera un peu plus ma carrière. L'an passé, je suis passé près. Si je fais la même performance, ou un match un peu meilleur, j'aurai la chance de gagner. Ce serait probablement la victoire la plus importante de ma carrière. Mais je ne veux pas encore parler de victoire. Je pense que Federer est le meilleur joueur de l'histoire. Même si Sampras a gagné sept fois ici alors qu'il en est à six (Il s'interrompt) Ah non, cinq...»

L'Equipe

An interview with Rafael Nadal

R. Nadal interview - 4 July
Friday, 4 July 2008
Rafael Nadal def. Rainer Schuettler 6-3, 7-6, 6-4

Q. What do you think of your performance today?

RAFAEL NADAL: Well, probably wasn't the same like quarterfinals. I played better in quarterfinals. But, you know, always be in semifinals is one pression match.

Probably against Rainer, I think he was coming probably a little bit tired. I started the match very easy, the first set. Probably always is good start like this, no? But at the same time is difficult, because when the other starts to play a little bit better you feel strange on court, no? But, anyway, the most important thing is I am in the final already, and very happy for be in this final another time.

Q. What do you think the quality of the final this time will depend on?

RAFAEL NADAL: You never know, no? I think I did a very good tournament. Well, I think both Roger and me, we did a very good tournament. Right now I just -- well, always is tough play against Roger. At the same time, Roger, I think, is tough play against me, because we played a lot of times in a lot of important matches, and this is one more, no? I lost the last two times here, last two years, and this year I gonna try my best another time for try to win.

Q. Do you feel you're a better player on grass this year than the last two years, particularly winning Queen's Club? Do you feel more confident?

RAFAEL NADAL: I think doesn't matter win on Queen's or don't win on Queen's for arrive here with good confidence, no? I get a lot of confidence in my clay season, in my hard season in United States, and later for sure winning on Queen's is important. But I was coming here with good confidence because I played two finals the last two years here, no? I think I am better player in general, but not on grass, because on grass I don't practice too much.

Q. A few minutes ago Roger Federer said your victory at Roland Garros was more or less irrelevant, a long time ago. He says it was on clay a month ago, and it doesn't affect him now. Does it not affect you either? Does it not give you extra confidence?

RAFAEL NADAL: I think it's totally different court, different surface. Everything is different, no? You know, I think doesn't matter. I prefer have the victory, but... I think don't will be important for the Sunday.

Q. You practiced with John McEnroe today. Why was that?

RAFAEL NADAL: Was good. Was a very nice experience with me, practice with one champion like him. For sure always is a pleasure for me practice with one person like John, no?

Q. Your leg is quite heavily strapped up there. Is that going to be a problem for you on Sunday?

RAFAEL NADAL: What?

Q. Your leg is quite heavily strapped up.

RAFAEL NADAL: No, is nothing.

THE INTERPRETER: It's a bruise, a burn.

RAFAEL NADAL: Is nothing. Is nothing.

Q. You'll be a hundred percent fit for Sunday?

RAFAEL NADAL: I hope so.

Q. How much do you want to win this?

RAFAEL NADAL: The same like every match and the same like every time when I'm in one final, one important final. So win here -- I think playing three finals here, I don't have to show anybody if I can play good here. But for sure win or lose is a difference, important difference - in the finals especially. And probably if I win on Sunday, my careera is changing a little bit more, no?

Q. Federer says, I know how to play Rafa. I know what I have to do. Do you know what you have to do to beat Roger Federer on grass?

RAFAEL NADAL: No, no. I only gonna try my best, no? Go on court, try to play my best tennis, try to put my rhythm, my intensity. Later, if he play better than me, he beat me, just congratulate him like every year.

Q. You have a long relationship with your uncle Toni as your coach. Does it surprise you that Roger Federer, he seems to like not to have a full-time coach with him. Does that surprise you for a top player?

RAFAEL NADAL: Everybody's different, no? Is different. I think have a coach is important, but not irrelevant, no?

Q. Would you describe what, if anything, carries over from the experience last year in the final? You said that the French Open this year doesn't make any difference for this surface. What about having played Roger in that great match at the end of last season?

RAFAEL NADAL: Well, every year is different and every match is different. Depends of the moment. I say always the same: depends how you arrive to the final; how you feel in the moment; how you are playing. The match can change a lot. Last year I was very close. I hope on Sunday be at the same performance, a little bit better, I have my chances for win. I say, well, if I have the chance, I hope win this time.

Q. On court you're so intense. Off the court you're so relaxed. Could you talk about that. What is that about?

RAFAEL NADAL: I don't know. That's my character, no? What do you want to listen?

Q. I want your thoughts about the difference between the two.

RAFAEL NADAL: On the court I am relaxed, too, I think. I never say nothing. I never put the racquet outside of the hand. You know, I think I am under control when I am on court, no? That's my feeling.

Q. What would it mean to you to win the title on Sunday?

RAFAEL NADAL: I said before, no, for me for sure if I win here probably gonna be one of the most important wins in my careera, no? But I don't want to speak about win. I only want to speak about I have to play the final, I have to play my best tennis if I want chances for win this final. Later if I am here on Sunday with the title, well, you can ask me what I feel.

Q. If you do win on Sunday, do you think that confirms you as the best player in the world once you've beaten Roger on grass?

RAFAEL NADAL: I continuing -- if I have the title on Sunday, on Monday I continuing be the No. 2. I gonna have more chances for be No. 1 in the next months, that's true.

Q. Was there some difficulty with the shoes today? An extra pair of shoes were sent down to you.

RAFAEL NADAL: Yeah, no, was my mistake. I really didn't want to change the shoes before the match. Was a little bit worn out. But for tomorrow new, and no problem for Sunday.

Q. Do you think Roger is the greatest ever grass court player? When you look at his record of five in a row, do you think that's an achievement that never will be broken?

RAFAEL NADAL: I think for me he's the best of the history. I don't know if he's the best on grass because Sampras has seven, no? He has five - hopefully not six this year. So he has to win two more times for be at the same level as Sampras here on this surface. But in general I think he is the best.

Site Officiel
http://www.wimbledon.org/en_GB/news/interviews/2008-07-04/200807041215184491562.html

Federer-Nadal, le match du siècle ?



Tous les éléments sont réunis pour que la finale de Wimbledon entre Roger Federer, quintuple vainqueur, et Rafael Nadal soit historique. Un tournoi prestigieux, une surface idéale, les records, une rivalité déjà historique... Seule la pluie pourrait perturber le N.1 mondial et son fidèle N.2.

WIMBLEDON - Finale messieurs à 15h00 sur le court central

Roger Federer (SUI/N.1) - Rafael Nadal (ESP/N.2)

Face-à-face : 11/6 pour Nadal.

UN MATCH HISTORIQUE

Entre Roger Federer et Rafael Nadal, c'est l'histoire du tennis qui s'écrit. Entre le N.1 mondial le plus dominateur de l'ère Open (depuis et son inséparable N.2 (154 semaines à cette place), les records tombent les uns après les autres. Depuis le début du 21e siècle, on aura rarement eu la possibilité de voir un match de cette dimension.



Si le Suisse s'impose dimanche, il deviendra le premier joueur de l'ère Open à remporter six titres consécutifs à Wimbledon, et plus globalement Grand Chelem. Le dernier joueur qui a réussi cet exploit à Wimbledon est le Britannique William Renshaw (de 1881 à 1886), mais à l'époque, le vainqueur défendait son titre directement en finale. Le dernier joueur vainqueur six fois de suite en Grand Chelem est l'Américain Bill Tilden (US Championships de 1920 à 1925). Après Renshaw, seul Pete Sampras a remporté plus de six titres au total à Wimbledon (7). Il signerait son 13e titre en Grand Chelem, soit un de moins seulement que le record de Pete Sampras (14). Il battrait par la même occasion le record de victoires consécutives à Wimbledon qu'il détient aujourd'hui à égalité avec Björn Borg (41). Il porterait par la même occasion sa série de victoires consécutives sur gazon à 66.

Si l'Espagnol l'emporte, il deviendrait le premier joueur de l'histoire à remporter la même année le triplé Roland-Garros - Queen's - Wimbledon. Seul Rod Laver a remporté les trois mais pas successivement. Devenu en 2006, le premier joueur depuis Andre Agassi à disputer la finale de Wimbledon après un succès à Roland-Garros, il pourrait devenir le troisième joueur seulement de l'ère Open à réussir le doublé après Rod Laver (1962, 1969) et Bjorn Borg (1978-80). Le dernier joueur ayant réussi le doublé Queen's-Wimbledon étant Lleyton Hewitt. Il succéderait enfin au palmarès à Manuel Santana, dernier et unique Espagnol vainqueur du tournoi en 1966.

. En 1981, Bjorn Borg se trouvait dans une situation similaire à celle de Federer. En finale, il retrouve John McEnroe qu'il avait battu l'année précédente au terme d'un match légendaire (avec le fameux tie-break du 4e set). Le Suédois perd le titre au profit de l'Américain en quatre sets.

UNE RIVALITE DEJA HISTORIQUE

Pour la sixième fois, Federer et Nadal se défieront en finale d'un Grand Chelem, c'est unique pendant l'ère Open (Ivan Lendl/Mats Wilander et Andre Agassi/Pete Sampras ont eu lieu 5 fois). C'est aussi la première fois que deux joueurs se jouent trois fois de suite en finale de deux Grand Chelem (Roland-Garros et Wimbledon). A Wimbledon, on avait connu une telle configuration deux fois au 19e siècle, et une fois à la fin des années 80 (Boris Becker face à Pete Sampras de 1988 à 1990).

C'est la 18e rencontre entre les deux joueurs. Nadal mène 11 victoires à 6, et 9 victoires en finale à 4. Ils ont disputé trois matches en cinq sets, à Miami (2005) pour une victoire de Federer après avoir été mené deux sets à rien, puis à Rome (2006), victoire de Nadal malgré une balle de match pour Federer et Wimbledon l'an passé.



C'est la 5e fois d'affilée que les deux premières têtes de série se rencontrent en finale. Le résultat de la finale ne changera toutefois pas la donne au classement ATP technique. Federer restera N.1 mondial quoi qu'il en soit. Et Rafael Nadal restera le joueur avec le plus de victoires cette saison (54 actuellement et 7 défaites, contre 42 et 8 défaites pour Federer).

UN CADRE IDEAL

La finale de Wimbledon est devenu le match à ne pas manquer car Wimbledon est devenu LE tournoi à ne pas manquer. Quand Roland-Garros souffre de la domination de Rafael Nadal malgré le défi permanent de Roger Federer, la montée en puissance de l'Espagnol sur gazon équilibre le duel à Wimbledon. La surface est moins rapide et permet à tous les styles de jeu de s'exprimer, un peu comme à l'Open d'Australie. L'US Open étant désormais le majeur le plus "rapide". C'est donc ici que l'opposition de style entre le fouetté aérien de Federer et l'explosivité permanente de Nadal trouve sa meilleure mise en scène. Situé au milieu de la saison, le tournoi donne désormais le ton de la saison. Pour l'instant, Nadal est N.1 au classement ATP Race... Ce tournoi exigeant, qui n'a sacré que 18 joueurs (24 en Australie et à Paris, 21 à New York), est aussi le tournoi préféré de Roger Federer, et un "rêve" de longue date pour Rafael Nadal.

LEUR CONDITION PHYSIQUE

Roger Federer a retrouvé toutes ses sensations. Diminué par une mononucléose pendant cette première moitié de saison, le Suisse ne se déplaçait pas aussi facilement que l'année dernière. Cette semaine, cette impression a disparu.

Rafael Nadal souffre souvent mais il se soigne. On connaît ses problèmes au pied, qui l'empêche de s'entraîner normalement, on l'a vu également se bloquer le genou lors de son match contre Mikhail Youzhny, se raper la rotule contre Rainer Schuettler, mais tout va bien. Il l'a répété en conférence de presse.



LEUR PARCOURS

Selon Roger Federer, la terrible désillusion de Roland-Garros n'affectera pas sa performance dimanche en finale. Pourquoi ? Parce qu'il s'est rassuré à Halle d'abord, puis à Wimbledon où il a écarté un ami conciliant, Dominik Hrbaty, Robin Soderling inconstant, Marc Gicquel dépassé, Lleyton Hewitt usé, Mario Ancic trop généreux et un bon Marat Safin. Le tout en ne perdant que deux fois son service face à Soderling et Gicquel.

En 2006, Rafael Nadal avait perdu en quatre sets en finale, en 2007 il avait échoué de très peu en cinq sets après un parcours épique, miné par les adversaires et la programmation des matches reportés. Cette année, l'Espagnol est arrivé auréolé de sa victoire au Queen's, en pleine confiance. Son parcours, encadré par deux victoires anodines sur deux Allemands inattendu Andreas Beck au premier tour et Rainer Schuettler en demi-finale, il a dominé son sujet face à de redoutables adversaires : le jeune et puissant Ernests Gulbis, le seul à lui prendre un set, Nicolas Kiefer en forme, Mikhail Youzhny et Andy Murray.

LES DECLARATIONS

A quelques heures de la finale de Wimbledon, Roger Federer et Rafael Nadal se sont livrés au feu des questions. Entre les deux hommes, un respect mutuel évident mais aussi une ambition dévorante. Interrogés sur cette rivalité, d'autres grandes figurent se laissent aller au jeu des pronostiques.

Eurosport

An interview with Rafael Nadal

R. Nadal Interview - 5 July
Saturday, 5 July 2008

Q. Yesterday you were practicing with John McEnroe. How did that come about?

RAFAEL NADAL: I said yesterday, no? I don't know exactly. My agent, Carlos Costa, asked me if I want to practice with John, and I said for me always a pleasure. I practice with him, and it was a nice experience.

Q. What words would you use to describe the competition you and Roger have?

RAFAEL NADAL: I don't know. I don't know. We have a lot of important matches, but I think we did very well for the last years. But I don't know if it's rivalry. I don't think so. No. 1 and No. 2. That's it.

Q. When you look across and see him on the court, what goes through your mind?

RAFAEL NADAL: Well, always a special feeling play against the No. 1, and especially against Roger, because, well, he plays specially, very nice all the time, very easy. Sometimes you distract watching his game, no?

Q. Specifically on grass, what do you feel has most improved between your game last year and this?

RAFAEL NADAL: Well, I don't think I can improve on grass. I think I improve my game in the rest of the surface, and my improves in the rest of the surface can adapt these improves on grass. But on grass I can't improve, because I only play two tournaments in all the year, no?

Q. In the newspaper, there is a poll. They say 70% almost that you're going to win the Championships tomorrow. What do you think about this?

RAFAEL NADAL: I think tomorrow we going to see what's happen, no? Everybody can talk a lot because everybody is free to say what he think. But finally, the whole important thing is what’s happen tomorrow, no?

Q. Roger was talking about your rivalry in terms of the great rivalries during the years, you know, McEnroe/Borg. Where would you rank your rivalry with Roger in terms of the pantheon of greats?

RAFAEL NADAL: You know better than me. I'm not one for say what level is rivalry between Roger and me. We going to be play the sixth final in Grand Slam, so that's a lot important matches. Some more Masters Series finals, some important the rest finals. So sure it is a nice rivalry because we are No. 1 and No. 2. That's the main rivalry, because if someone is No. 1 and the other one is No. 5 doesn't matter, no?
But for the last years we did well, and I hope continuing like this for a lot of years.

Q. Roger earlier said that you slowed the game down sometimes to suit your needs. It's not gamesmanship, but it's on the brink of being gamesmanship. What do you say to that?

RAFAEL NADAL: I don't know the answer.

Q. The word gamesmanship means that it's not quite cheating but it's near to cheating.

THE MODERATOR: But that's not what Roger said. He said it was in the past, but it's now much better.

Q. Further to that, Pat Cash on the radio yesterday, when he was watching your match, said that the fact that you slow down the game on big points, he said it was cheating. Wonder what you feel about that.

RAFAEL NADAL: (From Spanish) Well, everybody is free to says what they want. No, I'm not one for say if it's true or not. We have an umpire for decide what's happen on court, no?

Q. It's a very special feeling Wimbledon final, and I know all your family are here. Do you have a special feeling to play when you have all your family on the court?

RAFAEL NADAL: No. My family comes sometimes when I have the important matches. The same at Roland Garros. The same when I arrive to important rounds. But nothing special, no? Just happy because they are here, and for me it would help because I spend a lot of time outside of home, no?

Q. Does to help you relax tonight? Do you do anything special tonight before the match?

RAFAEL NADAL: No, nothing special. At home like every day.

Q. What sort the discussions have you had with Roger here at Wimbledon during these two weeks?

RAFAEL NADAL: Discussions?

Q. Roger says that you talk in the locker room.

RAFAEL NADAL: We talk, but we speak every day, no? We spend a lot of hours in the locker room every day, and we spoke because we're two normal person. The last couple of years we are a lot of times in the locker room in the last days, and in the last days there are only four people, two people. We have very good relation. We speak a lot about football and a lot of things. I don't have nothing special to say.

Q. Why did you decide to dress up as a footballer in the Journey to Beijing book, the Olympic book?

RAFAEL NADAL: I didn't decide.

Q. Just below your knee you have some taping, below both of your knees. What is that for? Is that just preventive?

RAFAEL NADAL: The tape in the knees?

Q. Yes.

RAFAEL NADAL: I play it all the year like that. It's only for prevention.

Site Officiel
http://www.wimbledon.org/en_GB/news/interviews/2008-07-05/200807051215271555609.html

Wimbledon: un Federer/Nadal plus indécis que jamais



Le troisième choc d'affilée entre Roger Federer et Rafael Nadal dimanche à Wimbledon s'annonce comme le plus indécis des six duels qui ont opposé les deux champions en finale d'un tournoi du Grand Chelem.

Si les parieurs britanniques ont fait le choix de la continuité en mettant dix fois plus d'argent sur le Suisse, quintuple tenant du titre, que sur l'Espagnol chez l'un des plus gros bookmakers de Londres. Sur le terrain, l'affrontement devrait être plus équilibré.

Federer a pour lui l'énorme assurance accumulée lors de sa série record sur gazon: 65 victoires d'affilée depuis sa sortie au premier tour de Wimbledon en 2002 contre Mario Ancic, l'un des adversaires qu'il a écrasés cette année en quarts de finale.

Il peut aussi s'appuyer sur un état de forme revenu à un niveau optimal. Les doutes du début de la saison, nés d'une maladie virale contractée au moment des Fêtes, semblent définitivement dépassés.

Mais au chapitre de la confiance, l'Espagnol n'a pas grand chose à lui envier. Vainqueur de son premier tournoi sur gazon au Queen's juste avant Wimbledon, il joue au maximum de son potentiel sur cette surface.

Le revers de la médaille est que l'insouciance des deux années précédentes, où sa place en finale faisait déjà figure d'exploit, a disparu. A son troisième essai, le Majorquin ne peut plus se satisfaire d'une défaite honorable, voire héroïque, comme celle de l'an passé.

Il a l'avantage de rester sur une écrasante victoire contre Federer à Roland-Garros, où le Suisse n'avait pris que quatre jeux, mais les deux rivaux ont pris soin de relativiser l'importance de cet antécédent à cause du changement de surface.

Les deux hommes se sont promenés dans des tableaux pourtant pas particulièrement faciles. Difficile de dire lequel a été le plus impressionnant. Federer n'a pas perdu un set face à des adversaires potentiellement coriaces, comme Lleyton Hewitt, Mario Ancic ou Marat Safin, Nadal un seul face au grand espoir letton Ernests Gulbis, mais aucun contre Andy Murray et Mikhaïl Youzhny.

Quel qu'en soit le résultat, l'édition 2008 restera dans l'histoire. Une victoire de Nadal marquerait peut-être la fin de l'ère Federer, une des plus hégémoniques que le jeu ait connue.

Après avoir égalé ses quatre succès d'affilée à Paris, l'Espagnol rejoindrait une nouvelle fois Bjorn Borg dans les livres en réussissant le premier doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis celui du Suédois en 1980.

Un succès de Federer le rapprocherait à une unité de deux des records qu'il poursuit, celui des sept victoires à Wimbledon et des quatorze en Grand Chelem, détenus tous les deux par Pete Sampras.

Il serait le premier champion du tennis à l'emporter six fois de suite à Londres. Le seul précédent date de la fin du XIXe siècle, à une époque où le vainqueur était qualifié directement pour la finale de l'édition suivante.

Source

Nadal et les papparazzi

06/07/2008 - 10:56
Tennis - Wimbledon

Rafael Nadal a expliqué sur son blog avoir été fortement dérangé par les papparazzi samedi soir, veille de sa finale à Wimbledon contre Roger Federer.

L'Espagnol raconte: "Nous avions rendez-vous avec plusieurs amis dans un restaurant espagnol pour fêter l'anniversaire d'Albert Costa. Les papparazzi étaient là quand nous sommes arrivés et ont attendu pendant le dîner. Quand je suis sorti pour prendre un taxi, ils se sont jetés à huit, dix sur la voiture pour me mitrailler de photos. J'étais très gêné".

Source

Wimbledon: un Federer/Nadal plus indécis que jamais

dim 06 jui, 11h35

LONDRES (AFP) - Le troisième choc d'affilée entre Roger Federer et Rafael Nadal dimanche à Wimbledon s'annonce comme le plus indécis des six duels qui ont opposé les deux champions en finale d'un tournoi du Grand Chelem.



Les parieurs britanniques ont fait le choix de la continuité en mettant dix fois plus d'argent sur le Suisse, quintuple tenant du titre, que sur l'Espagnol chez l'un des plus gros bookmakers de Londres. Sur le terrain, l'affrontement devrait être plus équilibré.



Federer a pour lui l'énorme assurance accumulée lors de sa série record sur gazon: 65 victoires d'affilée depuis sa sortie au premier tour de Wimbledon en 2002 contre Mario Ancic, l'un des adversaires qu'il a écrasés cette année en quarts de finale.

Il peut aussi s'appuyer sur un état de forme revenu à un niveau optimal. Les doutes du début de la saison, nés d'une maladie virale contractée au moment des Fêtes, semblent définitivement dépassés.

Mais au chapitre de la confiance, l'Espagnol n'a pas grand chose à lui envier. Vainqueur de son premier tournoi sur gazon au Queen's juste avant Wimbledon, il joue au maximum de son potentiel sur cette surface.

Le revers de la médaille est que l'insouciance des deux années précédentes, où sa place en finale faisait déjà figure d'exploit, a disparu. A son troisième essai, le Majorquin ne peut plus se satisfaire d'une défaite honorable, voire héroïque, comme celle de l'an passé.

Il a l'avantage de rester sur une écrasante victoire contre Federer à Roland-Garros, où le Suisse n'avait pris que quatre jeux, mais les deux rivaux ont pris soin de relativiser l'importance de cet antécédent à cause du changement de surface.

Les deux hommes se sont promenés dans des tableaux pourtant pas particulièrement faciles. Difficile de dire lequel a été le plus impressionnant. Federer n'a pas perdu un set face à des adversaires potentiellement coriaces, comme Lleyton Hewitt, Mario Ancic ou Marat Safin, Nadal un seul face au grand espoir letton Ernests Gulbis, mais aucun contre Andy Murray et Mikhaïl Youzhny.

Quel qu'en soit le résultat, l'édition 2008 restera dans l'histoire. Une victoire de Nadal marquerait peut-être la fin de l'ère Federer, une des plus hégémoniques que le jeu ait connue.

Après avoir égalé ses quatre succès d'affilée à Paris, l'Espagnol rejoindrait une nouvelle fois Bjorn Borg dans les livres en réussissant le premier doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis celui du Suédois en 1980.

Un succès de Federer le rapprocherait à une unité de deux des records qu'il poursuit, celui des sept victoires à Wimbledon et des quatorze en Grand Chelem, détenus tous les deux par Pete Sampras.

Il serait le premier champion du tennis à l'emporter six fois de suite à Londres. Le seul précédent date de la fin du XIXe siècle, à une époque où le vainqueur était qualifié directement pour la finale de l'édition suivante.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/06072008/1/wimbledon-un-federer-nadal-plus-indecis-que-jamais.html

Entre initiés



Dimanche 6 juillet 2008 - 8:18

La finale attendue entre Roger Federer et Rafael Nadal aura bien lieu, pour la troisième fois d'affilée à Wimbledon, et pour la sixième fois dans un tournoi du Grand Chelem.

L'affiche est désormais le classique des classiques du tennis moderne puisque jamais dans l'ère Open deux joueurs ne s'étaient affrontés aussi souvent pour le titre dans des tournois majeurs. Mats Wilander et Ivan Lendl, puis Pete Sampras et Andre Agassi, les meilleurs ennemis des années 1980 et 1990, ne s'étaient retrouvés au sommet qu'à cinq reprises. Pour l'instant, aucun des deux meilleurs joueurs du monde n'a réussi à empiéter sur le territoire de l'autre. Le Suisse a perdu ses trois duels contre l'Espagnol sur la terre battue de Roland Garros et gagné les deux disputés sur le gazon londonien. La tendance peut-elle se renverser cette année ? Depuis le début du tournoi, Federer n'a pas encore perdu le moindre set. "Je n'ai pas eu trop de problèmes jusqu'à présent, ça a été un chemin parfait vers la finale. C'est même assez incroyable", a-t-il dit.

Quel que soit le résultat, cette édition restera dans l'histoire. Si Federer l'emportait, il se rapprocherait de deux records détenus par Pete Sampras, celui des victoires à Wimbledon (7) et celui des titres du Grand Chelem (14). Il serait le seul champion de l'ère Open à avoir aligné six titres sur le gazon anglais, et le deuxième après le Britannique William Renshaw, dans la préhistoire du tournoi (1881-1886). Quant à Nadal, il prendrait une autre dimension en s'imposant dans un tournoi majeur en dehors de la terre battue parisienne et serait le premier à réussir le doublé Roland Garros/Wimbledon depuis Bjorn Borg en 1980.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/Entre-inities-128879.shtm

L'élève devant le maître ?


Rafael Nadal fera-t-il tomber Federer, le maître du Centre Court ? (Reuters)

Alors qu'elle oppose pour la troisième année consécutive Roger Federer à Rafael Nadal, jamais la finale de Wimbledon n'aura paru aussi indécise entre les deux hommes. A la recherche d'un sixième titre de suite record sur le gazon londonien, le n°1 mondial est plus que jamais sous la menace de l'Espagnol dont les progrès sur herbe peuvent lui faire miroiter le doublé Roland-Garros - Wimbledon.

www.sports.fr

Who's the boss ?


Nadal n'a jamais battu Federer sur gazon (Panoramic)

Comme lors des deux dernières éditions, Roger Federer et Rafael Nadal seront opposés en finale de Wimbledon. L’Espagnol semble posséder les armes pour détrôner le quintuple tenant du titre.

par Bastien Aubert, le 05-07-2008

Leur parcours :

C’est un fait assez rare pour être signaler : Rafael Nadal a eu un tableau moins dégagé que Roger Federer. Mis à part un qualifié au premier tour, l’Espagnol a toujours dû affronter des joueurs qui ont fait ou feront leurs preuves sur gazon. Paradoxalement, le plus dangereux aura été Ernest Gulbis, croisé au deuxième tour. Le Letton, par son jeu direct et insouciant, est le seul à lui avoir ravi une manche. Nicolas Kiefer, Mikhaïl Youzhny, Andy Murray et à un degré moindre Rainer Schuettler, ont tous été emportés par son lift ravageur. En demi-finales, face à l’Allemand, le Majorquin a toutefois sorti son match le plus irrégulier de la quinzaine, en commettant des erreurs inhabituelles pendant deux bons sets. Au total, il a passé 13h43 sur les courts, dont deux heures en demies.

Sur le papier, le parcours de Roger Federer était également semé de joueurs avec qui il entretient une histoire particulière : Dominik Hrbaty (qu’il n’avait jamais battu), le tenace Robin Soderling (qu’il avait toujours battu), Marc Gicquel (qui est le seul à l’avoir breaké avec Soderling), Lleyton Hewitt (dont il est devenu la bête noire), Mario Ancic (dernier joueur à avoir dominé sur gazon) et Marat Safin (son bourreau à Melbourne en 2005) ! Son bilan chiffré est facile à esquisser avec aucun set concédé et seulement deux breaks face à lui. Au total, il a passé un peu moins de 10h00 sur les courts, dont 1h42 en demi-finales.

La tactique :

La tactique qu’adopte Rafael Nadal sur terre battue face à son meilleur ennemi diffère évidemment sur gazon même si les changements restent infimes en raison de la lenteur du gazon londonien. Le lift qu’utilisera l’Espagnol est moins bondissant mais il a d’autres armes dans sa raquette. Son service slicé de gaucher, en nets progrès, est même plus efficace sur herbe car son rebond y est encore plus bas.

Son revers slicé qui a écœuré Youzhny et Murray jouit également d’une belle évolution sans parler de sa mobilité. En face, Roger Federer possède aussi un revers slicé impressionnant qui a martyrisé Mario Ancic en quarts. L’arme n’a toutefois pas souvent été utilisée devant Safin en demies, le n°1 mondial optant le plus souvent pour le frappé voire le chopé. Face à Nadal, il devrait varier plus que cela. Son service jouera encore une fois un rôle primordial. Il a inscrit 84 aces depuis le début du tournoi mais, surtout, sa deuxième balle lui a ramené un maximum de points.

La stat’ : 41 et 23

Beaucoup de chiffres concernent les deux hommes. Sachez que Roger Federer n’a plus perdu au All England Club depuis 41 matches et qu’il n’a été poussé qu’une fois à un match en cinq sets depuis. C’était en finale l’année dernière face à Rafael Nadal…

L’Espagnol, lui, n’a plus connu le goût de la défaite depuis le Masters Series de Rome le 14 mai dernier ! Il reste donc sur 23 succès de rang et vient de devenir le premier Espagnol à disputer trois finales consécutives à Wimbledon.

Les confrontations directes :

La dernière confrontation directe est encore dans toutes les mémoires puisqu’elle date de la finale de Roland Garros le 8 juin dernier. Passé à côté de l’événement, Roger Federer s’était lourdement incliné (6/1 6/3 6/0). Un sentiment de revanche animera forcément le Suisse même s’il se refuse à aller dans ce sens. Sachez par ailleurs que Rafael Nadal a battu le Bâlois 11 fois (contre 6 revers) mais il ne l’a jamais dominé sur gazon. Par deux fois, Federer l’a terrassé en finale de Wimbledon en 2006 et 2007.

Ce qu’ils pensent l’un de l’autre :

Roger Federer a encore sa défaite à Roland Garros en travers de la gorge mais il sait que jouer Nadal sur gazon est une tout autre histoire : «Je l'ai déjà battu en finale, je lui ai déjà infligé un 6/0, je l'ai déjà battu très facilement, lors de matches précédents. Sur terre battue, il me donne du fil à retordre mais depuis cinq ou six ans, je n'ai pas perdu à Wimbledon. Là, je suis le grand favori. J’aime le challenge de l’affronter».

Rafael Nadal ne manque jamais de bons mots pour saluer son adversaire : «Jouer Federer est spécial. C'est un joueur différent. La tactique est souvent différente. Je ne crois pas que l'on soit plus loin ou plus près de l'herbe, ou quoi que ce soit. C'est une question de forme. Ce sont des moments de forme qui vont compter. A certains moments, il joue mieux et moi moins bien, c’est une question de confiance».

sport24.com
SOURCE

FEDERER A UN COMPTE À RÉGLER


Les deux hommes repartiront-ils avec les mêmes trophées à l'issue du match cet après-midi ? (L'Eq.)

La finale opposera dimanche (15h00) Roger Federer à Rafael Nadal, pour la troisième année de suite. Un mois après avoir été corrigé à Roland-Garros, le Suisse tentera de conserver sa suprématie dans son jardin, où il règne depuis 2003. Mais l'Espagnol l'avait poussé au cinquième set en 2007. Les deux meilleurs joueurs de la planète se sont déjà rencontrés dix-sept fois dans leur carrière.

www.lequipe.fr

TENNIS / WIMBLEDON (H)
Le choc des titans



Sophie DANGER - samedi 05 juillet 2008 - 12h06

Rafael Nadal et Roger Federer se retrouveront dimanche pour la troisième fois consécutive en finale de Wimbledon. Si le Suisse part favori, le Majorquin n’a jamais semblé si proche de pouvoir le battre sur gazon.

Ce sera à n’en pas douter une finale de titans. Dimanche, Roger Federer tentera de décrocher sa sixième couronne d’affilée à Wimbledon en rencontrant, pour la troisième année consécutive, Rafael Nadal en finale. Un bras-de-fer qui pourrait lui valoir de remporter le treizième Grand Chelem de sa carrière et de pointer à un jet de l’Américain Pete Sampras, recordman absolu avec quatorze levées de Majeurs à son actif. La moisson ne s’arrêterait cependant pas là. Le maestro suisse, qui n’a plus perdu sur herbe depuis un premier tour à Wimbledon en 2002 face au Croate Mario Ancic, pourrait, en cas de succès, enregistrer sa 41eme victoire de rang dans l’enceinte londonienne, égalant ainsi le tour de force de Borg qui avait vu sa série prendre brutalement fin après que McEnroe l’ait privé du titre en 1981. Federer enregistrerait, à cette occasion, sa 65eme victoire de rang sur herbe.

Le Bâlois, numéro 1 mondial depuis maintenant 231 semaines, se présentera face à son dauphin sans avoir perdu un set. Mieux encore, l’ancien protégé de Tony Roche n’a jusqu’à présent concédé que deux fois son service en 88 jeux disputés : une fois face au Suédois Robin Soderling, une autre face au Français Marc Gicquel. Le Russe Marat Safin, défait en demi-finale, aura tout tenté pour convertir l’une de ses dix balles de break. Sans succès. Au total, Federer, tous adversaires confondus, en aura sauvées quinze. Si le sans-faute continue pour le ténor du circuit, il rejoindrait dans les anales William Renshaw, seul joueur à s’être offert six titres à Wimbledon (1881-86). Une performance qui lui permettrait d’enrichir son luxurieux palmarès d’une onzième couronne sur herbe en autant de finales.

Une longue litanie de chiffres qui ne semble pas impressionner outre mesure Rafael Nadal. Le numéro 2 mondial, dont les progrès sur herbe sont phénoménaux, connait bien son rival pour l’avoir rencontré déjà quatorze fois en finale (six fois en Grand Chelem), record de l’ère Open. Le Majorquin, qui disputera la quatrième finale sur herbe de sa jeune carrière, la troisième à Wimbledon, s’est offert son premier sacre sur la surface au Queen’s cette saison. Impressionnant de maitrise depuis son entrée en lice à Londres, le taureau de Manacor n’a pour le moment concédé qu’un seul set, taquiné par le Letton Ernests Gulbis au deuxième tour. Mis en danger sur son service quatre fois - Gulbis, Kiefer, Youzhny et Schuettler - Nadal aborde la dernier round avec un maximum de confiance, conscient qu’un exploit londonien lui permettrait de marquer, lui aussi, un peu plus l’histoire en devenant le premier joueur depuis Borg en 1980 à gagner Roland-Garros et Wimbledon la même année.

sport365.fr
SOURCE

Wimbledon: un Federer/Nadal plus indécis que jamais



La finale de Wimbledon, dimanche, entre Federer et Nadal est plus indécise que jamais. Si Federer tentera de remporter un 6ème titre d'affilée devant l'Espagnol impressionnant depuis le début du tournoi.

Le troisième choc d'affilée entre Roger Federer et Rafael Nadal dimanche à Wimbledon s'annonce comme le plus indécis des six duels qui ont opposé les deux champions en finale d'un tournoi du Grand Chelem.

Les parieurs britanniques ont fait le choix de la continuité en mettant dix fois plus d'argent sur le Suisse, quintuple tenant du titre, que sur l'Espagnol chez l'un des plus gros bookmakers de Londres. Sur le terrain, l'affrontement devrait être plus équilibré. Federer a pour lui l'énorme assurance accumulée lors de sa série record sur gazon: 65 victoires d'affilée depuis sa sortie au premier tour de Wimbledon en 2002 contre Mario Ancic, l'un des adversaires qu'il a écrasés cette année en quarts de finale. Il peut aussi s'appuyer sur un état de forme revenu à un niveau optimal. Les doutes du début de la saison, nés d'une maladie virale contractée au moment des Fêtes, semblent définitivement dépassés.

Mais au chapitre de la confiance, l'Espagnol n'a pas grand chose à lui envier. Vainqueur de son premier tournoi sur gazon au Queen's juste avant Wimbledon, il joue au maximum de son potentiel sur cette surface. Le revers de la médaille est que l'insouciance des deux années précédentes, où sa place en finale faisait déjà figure d'exploit, a disparu. A son troisième essai, le Majorquin ne peut plus se satisfaire d'une défaite honorable, voire héroïque, comme celle de l'an passé. Il a l'avantage de rester sur une écrasante victoire contre Federer à Roland-Garros, où le Suisse n'avait pris que quatre jeux, mais les deux rivaux ont pris soin de relativiser l'importance de cet antécédent à cause du changement de surface.

Les deux hommes se sont promenés dans des tableaux pourtant pas particulièrement faciles. Difficile de dire lequel a été le plus impressionnant. Federer n'a pas perdu un set face à des adversaires potentiellement coriaces, comme Lleyton Hewitt, Mario Ancic ou Marat Safin, Nadal un seul face au grand espoir letton Ernests Gulbis, mais aucun contre Andy Murray et Mikhaïl Youzhny. Quel qu'en soit le résultat, l'édition 2008 restera dans l'histoire. Une victoire de Nadal marquerait peut-être la fin de l'ère Federer, une des plus hégémoniques que le jeu ait connue. Après avoir égalé ses quatre succès d'affilée à Paris, l'Espagnol rejoindrait une nouvelle fois Bjorn Borg dans les livres en réussissant le premier doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis celui du Suédois en 1980.

Un succès de Federer le rapprocherait à une unité de deux des records qu'il poursuit, celui des sept victoires à Wimbledon et des quatorze en Grand Chelem, détenus tous les deux par Pete Sampras. Il serait le premier champion du tennis à l'emporter six fois de suite à Londres. Le seul précédent date de la fin du XIXe siècle, à une époque où le vainqueur était qualifié directement pour la finale de l'édition suivante.

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Rafael Nadal harcelé

6/07 14h17 - Wimbledon - Wimbledon

Harcelé par des paparazzis, Rafael Nadal n’a pas pu préparer au mieux la finale de Wimbledon.

«Nous nous trouvions au restaurant, c’était en fin de semaine. Nous étions une trentaine, il y avait des amis de mes parents et mes oncles, plus tout mon staff. Quand nous sommes sortis, j’ai eu la désagréable surprise de trouver une flopée de paparazzis qui attendait que nous ayons terminé de dîner. Ils étaient entre 8 et 10 et ont pris des photos à n’en plus finir, je déteste ça alors que j’ai pris un taxi et m’en suis allé. C’est fatigant de voir ça car je suis quelqu’un qui est très poli avec la presse. Je réponds aux questions, je vais aux interviews. Je vis comme monsieur tout le monde, il faudrait qu’ils le comprennent», a avoué Rafael Nadal sur le blog qu’il tient sur El Mundo.

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Nadal: "Un rêve"

06/07/2008 - 22:31
Tennis - Wimbledon

Rafael Nadal a remporté Wimbledon pour la première fois. Après 5 sets disputés, l'Espagnol était très heureux de sa victoire.

"Je n'arrive pas à décrire ce qui m'arrive. C'est un rêve devenu réalité. Merci, merci à tous. J'avais en face de moi le meilleur joueur de l'histoire. Je tiens à féliciter Roger et à le remercier pour tout ce qu'il fait pour le tennis. Il est toujours le n°1 mondial. Il a gagné 5 fois ici, moi une seule."

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