Marion Bartoli (FRA)



Residence: Geneva: Switzerland
Date of Birth: October 2, 1984
Birthplace: Le Puy en Velay, France
Height: 5' 6 3/4'' (1.70 m)
Weight: 128 lbs. (58 kg)
Plays: Right-handed (two-handed both sides)
Status: Pro (February 2000)

Bartoli balayée



Journée noire pour les Françaises à Los Angeles. Trois d'entre elles ont pris la porte dès leur entrée en lice. Bartoli, pourtant tête de série numéro 6, a subi la loi de Kirilenko. Après une bonne entame de match, Rezaï s'est écroulée face à Danilidou tout comme Pin face à Sugiyama.

Une véritable hécatombe. Toutes les françaises engagées au tournoi de Los Angeles la nuit dernière ont chuté. Seule reste Virginie Razzano, rescapée d'un véritable naufrage.

Marion Bartoli, tête de série numéro 6, a ainsi rendu les armes face à la Russe Maria Kirilenko au second tour du tournoi californien. Après une belle résistance au cours d'une première manche seulement perdu au tie break, la dernière finaliste de Wimbledon a craqué notamment en retour de service(7-6(2), 6-3). Touchée au quadriceps la semaine dernière, Bartoli accuse le coup physiquement. La native de Retournac a sans doute également du mal à assumer son nouveau statut, elle qui occupe désormais la 11e place au classement WTA. Résultat Bartoli accuse une sérieuse perte de confiance : "Quand vous gagnez beaucoup de matches et que vous avez l'habitude de jouer des points importants, alors vous êtes en confiance. Mais quand vous rater les points importans, alors vous commencez à réfléchir un peu trop.", déclarait Bartoli à l'issue de son élimination.

Aravane Rezaï poursuit, quant à elle, sa saison chaotique. Face à la Grecque Elena Danilidou, la Française a enregistré sa 18e défaite de la saison. Après une entame prometteuse (3-6), celle qui occupe la 62ème place au classement WTA à laisser revenir Danilidou avant de sombrer (6-2, 6-1). Camille Pin n'a pu faire mieux que ses compatriotes. Aï Sugiyama, très efficace sur ses balles de break (10/16), a fait parler son expérience face à la Française ( 5-7, 6-3, 6-3).

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/08082007/70/wta-los-angeles-bartoli-balayee.html

Le repos forcé de Bartoli

Le vendredi 17 août 2007
Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Après sa finale inespérée à Wimbledon, Marion Bartoli voulait continuer immédiatement sur sa lancée. Son corps en a décidé autrement.

«Mon corps s'est éteint. J'ai eu un black-out complet. Je n'arrivais pas à faire les choses les plus simples de la vie. Je pouvais à peine marcher et sortir de la maison», a-t-elle dit en entrevue à La Presse.

La Française s'est tout de même amenée en Amérique du Nord dès le début de la saison estivale sur surface dure. Elle n'a pas obtenu les résultats escomptés, ne gagnant qu'un seul match en trois tournois. «J'étais tellement fatiguée, dit-elle. Je jouais bien, mais je n'avais plus d'énergie sur le terrain et j'étais incapable de gérer mes matchs. C'est la première fois que je me rendais en finale d'un tournoi du Grand Chelem à Wimbledon. Comme j'adore jouer, j'ai voulu repartir trop tôt. Ce fut une grosse erreur de ma part. Ça me servira de leçon.»

Septième tête de série à la Coupe Rogers, Bartoli jure qu'elle s'est enfin remise de ses émotions de Wimbledon. «Je me sens bien depuis que je suis arrivée à Toronto, dit-elle. Je n'ai pas pris assez de temps pour récupérer après Wimbledon. J'ai cru me sentir invincible. On est à un niveau d'excitation tellement élevé et on pense qu'on va toujours jouer aussi bien. Mais je me suis bien entraînée la semaine dernière et je me sens prête à réattaquer.»

Des conditions d'entraînement particulières

Bartoli n'est pas une joueuse de tennis comme les autres. Sur un terrain, elle a un style peu orthodoxe. Elle frappe à deux mains des deux côtés, comme Monica Seles.

Au contraire de la plupart de ses rivales, la Française n'a jamais fréquenté les grandes académies de tennis. Dans sa jeunesse, elle s'entraînait avec son père sur l'un des trois terrains de tennis de son village natal en Haute-Loire. L'hiver, elle devait se contenter d'un terrain intérieur en asphalte - et encore, seulement quand ses concitoyens ne l'utilisaient pas pour pratiquer un autre sport. «C'était un terrain multisports avec des lignes de volleyball, de handball, de basketball et de tennis, dit-elle. Les gens jouaient aussi à la pétanque, ce qui faisait des trous sur le terrain. Et il y avait parfois du verglas en raison des trous dans le plafond. Ce n'était pas des conditions incroyables.»

Mais tous ces entraînement dans des conditions difficiles n'ont pas été vains. «Les mauvais bonds ne me dérangent pas, dit Bartoli. Et comme il n'y avait qu'un mètre entre la fin du terrain et le mur, j'ai dû apprendre à développer ma coordination et à frapper la balle tôt.»

Même si la finaliste de Wimbledon chérit ses souvenirs en Haute-Loire, elle s'entraîne maintenant à Genève, en Suisse. Mais Bartoli, numéro deux en France et 11e au monde, fait toujours bande à part dans l'univers du tennis professionnel. «J'aime bien m'entraîner seule, dit-elle. Je n'aime pas le système des académies. On voit toujours les mêmes personnes tous les jours. Tous les jours, 200 enfants font la même chose en même temps. Je suis incapable de fonctionner de cette façon. Mon système me convient mieux. Chaque jour, je peux faire ce qui me plaît.»

cyberpresse.ca
http://www.cyberpresse.ca/article/20070817/CPSPORTS08/708170428/1002/CPSPORTS

Top 10 pour Bartoli

Rédaction Sport365 - lundi 27 août 2007 - 09h31

La Française a chipé la 10eme place de Daniela Hantuchova au dernier classement WTA avant l'US Open. Elle atteint ainsi le meilleur rang de sa carrière grâce à son quart de finale à New Haven cette semaine. La Française qui monte aura à cœur de faire mieux qu'un troisième tour (son record) à l'US Open où les numéros 1 et 2 Justine Henin et Maria Sharapova seront les grandes favorites.

www.sport365.fr

Zurich : Bartoli touchée au genou

Rédaction Sport365 - samedi 20 octobre 2007 - 09h42

La Française Marion Bartoli, contrainte à l'abandon vendredi en quarts de finale du tournoi de Zurich, souffre du genou.

Une déception pour Bartoli, toujours en quête d'une qualification pour le Masters de Madrid.

www.sport365.fr

Six mois d'arrêt pour Bartoli ?

20/10/2007 - 11:22

Marion Bartoli s'est peut-être gravement blessée, vendredi, lors de son quart de finale face à sa compatriote Tatiana Golovin au tournoi de Zurich. "Sur une balle profonde de Tatiana, je suis retombée sur ma jambe gauche et j'ai ressenti un craquement", a-t-elle confié au quotidien L'Equipe après avoir jeté l'éponge à la fin du premier set (elle menait alors 5-4). Le père de la Française, Walter Bartoli, a annoncé que la finaliste de Wimbledon allait passer des examens et espère que "ce n'est pas le ligament croisé intérieur car cela voudrait dire au moins six mois d'arrêt". La numéro 1 française a donc tiré une croix sur son éventuelle participation aux Masters de Madrid, mais peut-être aussi sur son début de saison 2008.

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Marion Bartoli assume ses choix: «Jamais sans mon père»



Walter Bartoli a abandonné sa carrière de médecin pour devenir le coach de sa fille. La famille vit à Tartegnin (VD).

BERNARD ANDRIÉ | 18 Décembre 2007 | 00h05

Le Country Club de Genève à Bellevue est devenu le repère haut de gamme du tennis français. Amélie Mauresmo et Marion Bartoli sont les plus assidues. Dans un décor bon chic, bon genre, elles préparent la saison 2008. Celle du renouveau pour la première, après une sombre année 2007, et de la confirmation pour l'autre après sa finale de Wimbledon. Marion Bartoli, citoyenne de Tartegnin à deux pas de Genève, s'est prêtée de bonnes grâce au jeu des questions-réponses.

Marion, commençons par la Fed Cup, le sujet qui agite le microcosme du tennis de l'Hexagone. Amélie Mauresmo vient de déclarer forfait pour le premier tour...
Moi aussi, ça fait donc deux absentes de marque! Il faut être réaliste: après l'Open d'Australie, il est humainement impossible d'enchaîner avec la Fed Cup, surtout avec un déplacement à l'autre bout du monde en Chine. Pour peu, bien sûr, qu'on ait des ambitions au classement
mondial...

Vous réclamez la présence de votre père à vos côtés. La Fédération française a mis son veto. Cette décision a-t-elle pesé sur votre décision?
J'ai exposé mes choix au Directeur technique national, Patrice Dominguez. Je lui ai répété que je n'envisageais pas de jouer la Fed Cup si mon père n'était pas intégré complètement dans le staff technique. C'est une condition sine qua non de mon entrée dans l'équipe de France. Je ne changerai pas d'avis.

Avec votre père Walter, vous formez un drôle de couple. Désormais passé à la postérité après votre finale à Wimbledon. Mais qui a fait aussi beaucoup jaser.
Un couple qui fonctionne bien, non!

Avec quelques erreurs de parcours en cours de route qui n'en fait pas? qui ont réjoui vos détracteurs, tout de même?
On n'en a pas commis beaucoup. La preuve, j'ai énormément progressé.

Pour parler clair, vous êtes aussi inséparables que les doigts de la main.
Oui, mais c'est une relation beaucoup plus simple qu'on ne l'imagine de l'extérieur. On est heureux d'être ensemble. Alors, pourquoi irais-je voir ailleurs! Je ne suis pas maso. Je suis heureuse comme ça. Le tennis, c'est un choix de vie.

Un sport où vous aviez de (très) bonnes prédispositions?
Peut-être, encore que j'étais plus douée sur le plan scolaire...

Vous vouliez faire Maths sup, paraît-il?
... Et Polytechnique ensuite. Mais le tennis m'inspirait plus. Il me faisait peut-être plus rêver quand j'étais gosse que les études. Dans mes rêves, je m'imaginais déjà en finale d'un tournoi du Grand Chelem. Je l'ai fait cette année à Wimbledon.

Vous vous dites tout avec votre père. Même les choses désagréables?
On est très spontanés. Quand quelque chose ne va pas, je le dis. J'ai suffisamment de personnalité pour ne pas me taire. Franchement, il y a très peu d'engueulades au quotidien. On a les mêmes passions, le même caractère. Mon père, c'est un enfant. Il a plus de 50 ans et il s'amuse comme un gosse de quinze.

Et votre maman? On ne la voit pas ou si rarement sur les tournois...
Elle n'aime pas cette compétition permanente qu'est le tennis. Je n'ai pas envie de la mettre dans une situation inconfortable. Elle préfère rester à la maison, à Tartegnin. Mais ma mère a toujours soutenu ma démarche. Elle a parfaitement joué son rôle de maman. Elle m'a aidée, réconfortée quand il le fallait. Si elle n'avait pas été là, j'aurais peut-être connu l'échec. Il m'aurait manqué le confort psychologique et affectif qu'elle m'a donné.

Quand votre père a choisi d'abandonner sa profession de médecin de campagne en Haute-Loire pour devenir votre entraîneur à plein temps, vous n'avez pas senti le poids des responsabilités. Quelque part, vous n'aviez pas droit à l'erreur.
Très honnêtement, personne ne l'a vécu comme ça! Pour plusieurs raisons. D'abord, mon père exerçait un métier astreignant qui commençait à lui peser après quinze ans de pratique à la campagne. Il n'avait aucun horaire. Les patients pouvaient l'appeler à trois heures du matin. Le projet tennistique qui était le mien à l'époque lui permettait de s'évader un petit peu du milieu médical. C'est une expérience qu'il avait envie de tenter lui aussi. Il a fait ce choix-là, mais il vous le dira, cela n'a pas été un sacrifice. Il ne m'a jamais asséné: «J'ai renoncé à ma carrière médicale, tu n'as pas le droit à l'échec». Ce n'était pas ça du tout. C'était plutôt: «Fais ce que tu peux, si tu n'y arrives pas, tu reprends tes études.»

«Je suis devenue quelqu’un d’important»

La finale de Wimbledon vous a propulsée à des hauteurs qu’on ne soupçonnait pas. Qu’est-ce qui a changé depuis ce fameux samedi 7 juillet 2007?
Je suis mieux accueillie dans les tournois, les organisateurs me regardent d’un autre œil. Et je joue mes matches à des heures raisonnables sur les courts principaux. Bref, je suis devenue quelqu’un d’important.

Pour vos adversaires aussi?
Oui. Elles manifestent plus de respect à mon égard. Un petit exemple: les filles ne font plus exprès de s’attarder sur les courts d’entraînement. Elles les libèrent à l’heure dite. Maintenant, je peux jouer sans être dérangée.

Pas question que les meilleures joueuses s’entraînent ensemble, c’est ça?
Ça ne se fait pas. C’est la mentalité féminine. Il y a énormément de concurrence entre nous. De jalousie aussi.

Cette année, vous comptez 31 tournois et 78 matches à votre palmarès. Vous êtes une stakhanoviste des courts?
Non, j’aime juste le tennis. Et comme à mon âge, on récupère très vite… Mais je vais mettre la pédale douce en 2008. Je ne veux pas me brûler les ailes.

Dans ce tourbillon tennistique, il vous arrive de prendre du bon temps?
J’adore peindre et cuisiner quand je rentre à Tartegnin. Les sorties en boîtes, ce n’est pas du tout mon truc. Honnêtement, rentrer à cinq heures du matin et être éreintée le lendemain, ça ne m’amuse pas. Mais rassurez-vous, je sais faire la fête dans des occasions importantes.

Vos dernières vacances, c’était…
…?à l’île Maurice au retour du Masters de Madrid.

Pourquoi ces mimiques sur le court, qui exaspèrent parfois vos adversaires.
Je suis issue d’une famille d’athlètes férus de 5000 m, 10?000 m et de semi-marathon. J’ai beaucoup plus de capacité d’endurance que d’explosivité, c’est génétique! Ce n’est pas l’idéal dans le tennis, surtout au service et au retour de service. Après un travail physique important, j’ai gommé une grosse partie de ce handicap. Grâce aussi à ces petits rituels. (ba)

http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/sports/detail_sports

Bartoli écartée des Jeux olympiques ?

19/12/2007 - 15:52

La position tranchée de Marion Bartoli concernant les conditions d'une éventuelle sélection en Fed Cup (la joueuse réclamant la présence de son père à ses côtés) n'est pas du goût de Patrice Dominguez. "Le rôle de la Fédération est de sélectionner les meilleures joueuses possibles et c'est ce que nous ferons pour le premier tour en Chine", a expliqué le Directeur technique national. Avant d'ajouter que la Française se mettrait d'elle-même hors-course pour les JO en refusant une sélection, selon la règle d'éligibilité fixée par la Fédération Internationale et relayée par le CNOSF. A savoir qu'il ne faut pas avoir refusé une sélection l'année des Jeux ou l'année précédente pour pouvoir y participer.

www.sports.fr

Marion Bartoli refusant par avance d'intégrer l'équipe de France en vue du premier tour de la Fed Cup, les 2 et 3 février en Chine, de DTN, Patrice Dominguez, tente de faire pression sur la n°1 française via les JO de Pékin. «Si, effectivement, Marion Bartoli refuse sa sélection, elle s'excluerait d'elle-même pour une participation aux Jeux Olympiques, a-t-il expliqué mercredi. Il y a une règle d'éligibilité qui est fixée à la fois par la Fédération internationale et relayée par le CNOSF. : il ne faut pas refuser une sélection l'année des Jeux ou l'année précédente. (...) Pourquoi se priver d'une joueuse classée 10e à la WTA pour un déplacement aussi périlleux en Chine ?»

Ce type de menaces risque de rester sans effet si l'on se souvient des propos tenus par Walter Bartoli, en présence de sa fille : «S'ils la sélectionnent et qu'elle refuse, elle n'aura pas le droit de joueur les JO. Il y aurait certainement moyen de s'arranger avec les Comités olympiques pour les joueuses qui seraient demandeuses, voire même la WTA, mais pour l'instant, ce n'est pas le cas de Marion. L'objectif de Marion, c'est le circuit WTA. Les épreuves que sont la Fed Cup et les JO ne font pas partie de ses objectifs 2008. C'est le choix le plus réaliste.»

www.lequipe.fr

Quel avenir pour Bartoli ?

Eurosport - dim., 13 janv. 10:16:00 2008

Après une saison 2007 exceptionnelle, Marion Bartoli, N.1 française et N.10 mondiale, est attendue au tournant en 2008. Pour sa première sortie de l'année, elle s'est inclinée dès le deuxième tour du tournoi de Sydney face à l'Italienne Francesca Schiavone, 25e à la WTA.

Finaliste à Wimbledon, huitième de finaliste à Roland-Garros et l'US Open. Qui aurait cru telle performance possible il y a un an jour pour jour? Peut-être même pas Marion Bartoli et sa désormais célèbre confiance en elle. Pour commencer l'année, en effet, elle perdait dès le deuxième tour à Auckland le premier titre de sa carrière acquis en 2006. S'en suivirent trois défaites au premier tour et autant au deuxième. Début mars, elle comptait 4 victoires pour 7 défaites en 7 tournois joués. Bien loin des objectifs d'une top 20 d' alors (17e fin 2006)...

La force de Marion et de son "papa-coach" Walter aura alors été de se remettre en question et de travailler différemment. Bingo! Elle explose sur le gazon de Wimbledon et fait taire les mauvaises langues. Conséquence: une entrée fracassante dans le top 10. Que fera-t-elle maintenant qu'elle est au top? Comment va-t-elle gérer son nouveau statut? Avant elles, d'autres joueuses ont été dans la même situation. Redécouvrez les joueuses qui ont su enchaîner et celles qui ont dû rebondir...

http://fr.sports.yahoo.com

Bartoli n’y arrive plus



Eliminée dès son entrée en lice la semaine dernière à Doha, Bartoli a connu le même sort ce mardi à Dubaï face à l’Italienne Francesca Schiavone (6/1 6/7 6/1).

par Nicolas Cerbelle, le 26-02-2008

N°9 mondiale, Marion Bartoli peine à retrouver le niveau de jeu qui lui avait permis notamment de se hisser en finale de Wimbledon la saison dernière. A cours de forme et en manque de confiance, la Française affrontait d’entrée Francesca Schiavone à Dubaï, une joueuse qu’elle n’avait jamais battue en deux confrontations, la dernière remontant aux 16es de finale de Sydney dans les premières semaines de l’année (2/6 6/3 6/2). Le début de la partie était d’ailleurs à sens unique. L’Italienne, malgré un service des plus faibles (seulement 39% de premières balles), n’était jamais inquiétée sur sa mise en jeu. A l’inverse, la Corse était systématiquement sous pression. Obligée de défendre, elle se faisait breaker deux fois dans un premier set à sens unique (6/1). Cherchant régulièrement du réconfort dans les yeux de son père, Bartoli se reprenait pourtant. Elle se détachait rapidement pour mener 4/1. Malheureusement, elle retombait dans ses travers et Schiavone parvenait à égaliser (5/5). La n°1 tricolore arrachait quand même le tie-break.

Un tie-break pour rien
Là encore, la Milanaise se montrait la plus agressive. Elle réalisait le mini-break en allant chercher à reculons et d’une superbe extension un lob pourtant assez bien ajusté de sa rivale (3-1, puis 4-2). Mais, alors que la messe semblait dite, Bartoli alignait trois points consécutifs pour passer devant pour la première fois du jeu décisif (4/5). A 5/5, la Transalpine offrait une balle de set à son adversaire sur sa 9e double-faute. Bien aidée par le filet, la Bleue empochait ensuite le set (5-7). Bartoli avait cependant laissé beaucoup d’influx et d’énergie. Schiavone en profitait pour prendre l’avantage (2/0, puis 3/1). En retard, la tête de série n°7 mettait alors plus d’intensité dans ses frappes et n’hésitait pas à monter au filet pour conclure les échanges. Cependant, elle n’était pas récompensée, faute de maladresse dans le dernier geste. Schiavone filait inexorablement vers la victoire (6/1) et conserve donc son invincibilité contre la Française. Elle affrontera l’Autrichienne Sybille Bammer au deuxième tour.

www.sport24.com

Bartoli, lancement idéal

Marion Bartoli a été autoritaire face à Lucie Safarova au 2e tour du tournoi de Berlin. Elle est la dernière française en lice après la défaite d'Aravane Rezai. A suivre : les débuts de Serena Williams et d'Elena Dementieva.

WTA BERLIN - 2e tour

Marion Bartoli (FRA/N. bat Lucie Safarova (RTC) 6-0, 6-3
Prochaine adversaire: Szavay (HON) ou Muller (GER) ou Yan (CHN).

S'il ne doit en rester qu'une, ce sera Marion Bartoli. Première qualifiée pour les huitièmes de finale, La Française est déjà la dernière représentante de son pays. Elle a montré son meilleur visage face à une joueuse qui a totalement perdu ses repères cette saison. Lucie Safarova n'est plus celle qui faisait trembler Amélie Mauresmo et qui visait le top 10. La Tchèque n'a eu aucune perf à se mettre sous la raquette en 2008. Débordée par la puissance de son adversaire, elle n'a pas su saisir sa chance dans le cinquième jeu de la seconde manche : breakée (1-4) alors qu'elle revenait dans la rencontre. "Il fallait taper fort tout de suite. Contre elle, il faut mettre de la puissance immédiatement sinon elle prend le dessus", a expliqué Bartoli, tout sourire dans le soleil berlinois. Elle avait besoin d'un match solide pour lancer sa saison sur terre. C'est fait.

Source

Marion Bartoli en a "plus que marre" du tennis

Marion Bartoli, la numéro un française, a été battue au premier tour de Roland-Garros et avoue en avoir "plus que marre" du tennis.

Tête de série numéro neuf, elle s'est inclinée 6-7 6-3 6-2 en deux heures et deux minutes face à l'Australienne Casey Dellacqua, 51e mondiale.

La semaine dernière, Bartoli avait été contrainte à l'abandon au tournoi de Strasbourg, victime d'une tendinite au poignet qui n'a pas été sans conséquence sur sa prestation Porte d'Auteuil.

"Cela m'a handicapée en coup droit et j'ai fait des fautes mais j'aurais pu m'en sortir", a reconnu la Française, huitième de finaliste l'an passé.

"Elle a frappé plus fort que moi, elle a pris plus d'initiatives et moi, je n'ai pas été assez agressive, c'était logique qu'elle me batte aujourd'hui.

"Aujourd'hui j'ai perdu et c'est dur à encaisser."

"OUBLIER ROLAND-GARROS"

La rencontre avait débuté la veille et après avoir été menée 2-0, Marion Bartoli était revenue au score et avait pris l'avantage. Elle s'apprêtait à servir pour le gain de la première manche lorsque la pluie était venue interrompre les débats.

De retour sur le court mercredi, la Française cédait son engagement mais finissait par s'imposer dans le tie-break, sept points à quatre.

A trois partout dans la deuxième manche, Bartoli perdait pied et encaissait sept jeux d'affilée pour se retrouver menée 6-7 6-3 4-0. Elle ravissait bien le service de Dellacqua pour revenir à 4-1, puis 4-2 mais cédait les deux derniers jeux et le match après deux heures et deux minutes de jeu.

Désormais, Marion Bartoli ne souhaite qu'une chose : oublier Roland-Garros et le tennis.

"J'en ai plus que marre. Je vais éteindre la télé, couper le portable et oublier qu'il y a Roland-Garros. Je vais partir loin, peut-être prendre des vacances. Depuis cinq mois, je suis fatiguée, je vais faire des examens pour voir ce qui ne va pas, et ensuite je penserai à la tournée sur gazon", a dit la Française dont le meilleur résultat cette saison est une demi-finale à l'Open Gaz de France.

"Depuis le début de l'année, je n'ai pensé qu'au tennis et visiblement, ce n'était pas la meilleure option."

www.latribune.fr

Bartoli incertaine pour Wimbledon

Mercredi 11 juin 2008 - 22:32

La Française Marion Bartoli, N.10 mondiale, a été battue mercredi au premier tour du tournoi WTA de Birmingham et elle pourrait ne pas participer à Wimbledon en raison d'une tendinite à un poignet.

La finaliste de Wimbledon 2007 s'est inclinée en trois sets 5-7, 6-4, 6-0 face à la Tchèque Petra Cetkovska. Bartoli a ressenti une douleur à un poignet à la fin du premier set, et à partir de 4-4 au deuxième set elle a perdu les huit jeux suivants et la rencontre.

"Je me sentais bien jusque au milieu du deuxième set". "Mon poignet me gêne toujours depuis Roland-Garros. C'est vraiment douloureux", a déclaré "Super Marion" après le match.

Sa tendinite au poignet droit s'est déclarée à Strasbourg (avant Roland-Garros, ndlr) et "elle revient", a expliqué la joueuse. "Je ne sais jamais comment je serais en entrant sur le court ou combien de temps la douleur va durer".

Bartoli devrait sans doute manquer le tournoi d'Eastbourne la semaine prochaine et elle a évoqué un possible forfait à Wimbledon.

"L'année 2008 ne me sourit vraiment pas. Je suis toujours malade ou blessée". "Rater un grand chelem, surtout Wimbledon, serait une énorme déception", a-t-elle déclaré.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/Bartoli-incertaine-pour-Wimbledon-126085.shtm