Soderling : «Pas dedans»

6/06 20h01 - Tennis, Roland Garros

Le Suédois Robin Soderling a le sentiment de ne jamais être entré dans sa finale de Roland Garros contre Rafael Nadal.

«Chaque match est différent, comme vous le savez. Parfois, la marge est très étroite. Je n'ai pas joué aussi bien que l'an dernier, je n’ai pas très bien servi ; mes frappes n'étaient pas très limpides. C'était difficile ; je ne suis jamais entré dans le match, en fait (…) Cela a été difficile d'entrer de jeu. Il jouait très, très bien, il n'a pas raté grand-chose. Aujourd'hui, j'ai dû beaucoup batailler. Il a fait preuve d'une très grande qualité de jeu, je le félicite», a déclaré Robin Soderling après sa défaite en finale de Roland Garros contre Rafael Nadal (6/4 6/2 6/4).

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Bastad > Söderling mauvais perdant

Par Vincent Esse, lundi 19 juillet 2010 à 18:39

Le côté obscur de Robin Söderling a refait surface hier à l'issue de sa défaite en finale du tournoi de Bastad. Le Suédois a refusé de serrer la main de l'arbitre de la rencontre et n'a pas félicité son vainqueur Nicolas Almagro lors de la remise des trophées, cérémonie à laquelle il n'a d'ailleurs pas assisté jusqu'au bout. Le numéro cinq mondial en veut à l'arbitre de lui avoir mis un point de pénalité pour avoir jeté sa raquette, après lui avoir d'abord donné un avertissement. "J'ai fait rebondir la raquette et l'ai rattrapée par deux fois. Si on mettait vraiment des avertissements et des pénalités pour ça, normalement il y aurait dix avertissements par match", a regretté le joueur suédois.

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US Open > Soderling : "Je sais ce que j'ai à faire"

Par Pauline Dahlem, mercredi 08 septembre 2010 à 16:15

Robin Soderling évoque son match de ce soir face à Roger Federer :

"Je l'ai joué tellement de fois... Je connais son jeu et il connait le mien. Je sais parfaitement ce que j'ai à faire pour avoir une chance de gagner. Ce sera tout de même extrêmement difficile d'affronter Roger."

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Les réactions

Roger Federer est satisfait d'avoir battu (6-4, 6-4, 7-5) Robin Söderling, qui l'avait dominé à Roland-Garros, grâce à une bonne gestion du vent.

Robin Söderling : «C'était dur en raison des conditions mais il n'y a rien qu'on puisse faire, vous ne pouvez pas changer la météo. Vu les conditions, je trouve que j'étais à peu près OK. Je n'ai pas mis assez de premiers services dans le carré, à cause du vent. J'aurais mieux joué si ça avait été le cas. Roger a très bien joué dans le vent, il bouge très bien, il est toujours au bon endroit. Ses premiers services flirtaient avec les lignes, ce qui n'était pas facile vu ce vent. (Quand j'ai servi pour le set à 5-3 dans la troisième manche, j'étais face au vent, c'était difficile. Il a bien joué à ce moment-là.»

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Bercy-Söderling: "J'ai bien retourné"

12/11/2010 - 15:47

En quarts de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, Robin Söderling est parvenu à s'en sortir face à Andy Roddick (7-5, 6-4), toujours aussi redoutable sur surface rapide. "C'était un match difficile, surtout face à un tel serveur, sur une telle surface. Chaque fois que j'avais une balle de break, il sortait un ace. C'est pour ça que je n'ai réussi à le breaker qu'en fin de 1er set, et au début du 2e. Après c'était plus facile. J'ai très bien retourné, et pourtant je ne l'ai breaké que deux fois", a expliqué, au micro de Canal +, le Suédois, qui s'est procuré huit opportunités de break dans la partie.

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Bercy-Söderling: "Personne ne méritait de perdre "

13/11/2010 - 17:12

Vainqueur à l’arraché de Michaël Llodra (6-7, 7-5, 7-6), ce samedi en demi-finales du Masters de Bercy, Robin Söderling s’est montré fair-play envers le Français. "Ça s’est joué à rien du tout, j’ai simplement été un tout petit peu plus chanceux. Personne ne méritait de perdre", a notamment déclaré le Suédois devant les caméras de Canal + sport.

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Söderling : «Incroyable»

14/11 18h00 - Tennis, Bercy

Vainqueur de son tout premier Masters 1000 ce dimanche à Bercy, Robin Söderling avait bien du mal à cacher son émotion.

«C’est un sentiment incroyable. Je ne pensais pas m’imposer ici à Bercy. Je n’ai pas pu dormir de la nuit car j’étais tellement nerveux avant cette finale. Ce sont des titres qui comptent dans une carrière», a confié le Suédois au micro de Canal + après sa victoire à Bercy.

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Bercy-Söderling: "Gaël doit se reposer"

14/11/2010 - 19:12

"Heureux" d'avoir remporté dimanche son premier titre en Masters 1000 à Bercy, Robin Söderling, interrogé sur Gaël Monfils, lui a glissé un petit conseil dans l'optique de la finale de la Coupe Davis. "Je crois que Gaël doit se reposer parce qu’il a beaucoup joué ici, a expliqué le Suédois. Il a extrêmement bien joué et je sais que ça doit être difficile pour lui. Il a besoin de bien récupérer puis de bien s’entraîner. Une finale de Coupe Davis, c’est comme une finale d’un Grand Chelem ou ici, on veut absolument la gagner." Quant à son pronostic sur ce Serbie-France, qui se tiendra du 3 au 5 décembre à Belgrade, le tout frais au POPB vainqueur pencherait plutôt pour une victoire serbe. "Je crois que ça va être difficile pour les joueurs français en Serbie parce que le public va beaucoup soutenir ses joueurs. Mais ils ont une très bonne équipe, et une bonne chance de gagner aussi."

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Söderling : « On ne se souvient que des titres »

ES | RMC.fr | 14/11/2010

Vainqueur du Masters 1000 de Paris-Bercy, le Suédois Robin Söderling ne cherchait pas à cacher sa joie après son succès contre Monfils au POPB : « Gagner un trophée, c’est toujours que de perdre une finale, souligne-t-il. Je suis très heureux. On ne se souvient que des titres, pas des perdants. »

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ATP > Soderling : "Mon but, devenir n°3"

Par Quentin Francart, lundi 15 novembre 2010 à 09:02

Alors que Robin Soderling vient tout juste de remporter son premier Masters 1000, le Suédois est déjà tourné vers la Masters Cup. Très ambitieux, le Nordique espère bien bousculer le top 3. En tout cas, il a les armes pour.

"Ce qu'on retient, ce sont les vainqueurs, pas les finalistes. A Londres, il faudra jouer tous les meilleurs où chaque match est potentiellement une finale de Grand Chelem. Alors il faut énormément de confiance. Ce peut être l'une des clés. [...] Je sais maintenant que je peux réussir sur toutes les surfaces. Les meilleurs joueurs, ceux du Top 10, sont capables de bien jouer sur toutes les surfaces. N°5, ce n'est déjà pas mal. Donc n°4 c'est encore mieux. Maintenant mon but est de devenir n°3."

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Masters Cup > Soderling : "Je suis prêt"

Par Quentin Francart, vendredi 19 novembre 2010 à 11:17

Robin Soderling a confié sa soif de victoire au quotidien The Sun. Le Suédois va débuter la Masters Cup plein de confiance et fort de son titre obtenu il y a une semaine à Bercy. Il débutera le tournoi face au chouchou du public, Andy Murray.

"Andy est le favori dans beaucoup de rencontre. Mais ici c'est différent. Les huits meilleurs joueurs sont réunis et tout le monde peut battre tout le monde. Pour ma part, je me sens très bien physiquement et je suis en confiance. J'ai joué et remporté beaucoup de bons matches dernièrement. Je suis prêt."

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Söderling ne craint personne

Robin Söderling a clairement affiché ses ambitions en ce début 2011. Le Suédois croit en ses chances de venir empêcher le duo Nadal - Federer de décrocher tous les grands titres. Il affirme même que beaucoup d'autres ont leur chance et que le fossé entre les deux premiers mondiaux et le reste n'est pas si grand. «Je n'ai jamais eu l'impression que l'écart entre eux et le reste était énorme. Il y a beaucoup d'autres très bons joueurs, peut-être 10 ou 15, qui peuvent gagner les grands tournois comme ceux du Grand Chelem. Bien entendu, Roger er Rafa seront toujours les favoris de chaque tournoi qu'ils disputeront mais je pense que beaucoup de joueurs ont une chance de les battre» a ainsi déclaré le double finaliste de Roland-Garros.

Le Suédois a également profité de l'intersaison pour travailler son jeu vers l'avant, conscient comme d'autres que la prise du filet pourrait lui permettre de passer un nouveau cap : «Je sens que je peux encore progresser et devenir un meilleur joueur.» Il débutera sa croisade 2011 à Brisbane.

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Söderling : "Nadal et Federer sont à la portée de nombreux joueurs"



Robin Söderling a fait une sortie remarquée à Brisbane. Le Suédois, très ambitieux, sans complexe, pense que Rafael Nadal et Federer sont à la portée de nombreux joueurs. "Ils sont 10 ou 15 à pouvoir gagner des tournois du Grand Chelem", explique-t-il.

Sans complexe, le double finaliste de Roland-Garros, Robin Söderling, a fait savoir ce qu'il pensait de la hiérarchie mondiale actuelle. A Brisbane, où il va disputer son premier tournoi de l'année, il a déclaré : "Je n'ai jamais pensé qu'il y avait une grande distance entre Nadal, Federer et le reste des joueurs. Il y a de nombreux joueurs, très bons, et je crois que 10 ou 15 d'entre eux peuvent gagner les tournois majeurs comme ceux du Grand Chelem." Ça, c'est dit. Et ce n'est finalement pas étonnant pour un joueur qui a progressé en 2010 au point de revendiquer une place dans le top 3 mondial après Bercy.

Après le tournoi parisien, Robin a occupé la 4e place quelques jours devant Andy Murray avant de rétrograder lors du Masters. Son objectif est simple : Être un "meilleur joueur" cette année : "Pendant l'intersaison, j'ai travaillé quelques aspects de mon jeu, j'ai essayé de jouer avec plus d'agressivité et d'être plus près de ma ligne". Avec les journalistes aussi, Robin a décidé d'affirmer sa présence. A suivre sur le court...

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Open d'Australie - Söderling "plus que prêt"

Eurosport | dim 9 janv, 09h 26

Arpès sa victoire à Brisbane face à Andy Roddick (6-3, 7-5), Robin Söderling s'est dit plus prêt que jamais à bien figurer au prochain Open d'Australie. Le Suédois, qui sera N.4 mondial lundi, a décroché le 7e titre ATP de sa carrière.

"J'ai réellement bien joué et ce qui me fait vraiment plaisir c'est que je n'ai jamais bien figuré en Australie avant (...) maintenant j'ai gagné un tournoi ici ce qui renforce ma confiance pour Melbourne".

"J'ai eu la meilleure préparation possible. J'ai joué cinq bon matches dans ce tournoi et j'ai une semaine d'entraînement et de préparation à Melbourne. Je serai plus que prêt pour la suite", a-t-il souligné.

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ATP - Brisbane > Soderling: "Beaucoup de confiance pour Melbourne"

Par Eric Suc, lundi 10 janvier 2011 à 16:20

Robin Soderling est sorti victorieux du tournoi de Brisbane, en battant en finale Andy Roddick 6/3 7/5. En conférence de presse, le Suédois a déclaré être très satisfait de sa victoire dans son premier tournoi de la saison.

"J'ai vraiment bien joué et je m'en réjouis vivement. Je n'avais jamais bien joué en Australie avant et maintenant, je gagne un tournoi, pratiquant du bon tennis. Cela me donne beaucoup de confiance pour Melbourne. J'ai eu la meilleure préparation possible que j'aurais pu avoir avec cinq bons matchs ici. Maintenant, je vais avoir une semaine de repos et d'entraînement à Melbourne et je serai plus que prêt pour le tournoi. Je sais que j'ai une chance de vraiment bien figurer si je joue au tennis comme ici."

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Söderling voit plus loin

Tennis - ATP

Quatre tournois début 2011 pour Robin Söderling et à ce jour deux titres et une finale. Destructeur sur le court, mais portant sa bague de fiançailles dans ses lacets pendant ses matches, voilà bien les deux visages d'un n°4 mondial qui rêve du n°1. Entretien.


Robin Söderling, toujours plus haut.(EQ)

«Robin Söderling, devenez-vous l'homme à battre ?
Je suis dans une bonne période, c'est vrai, avec des victoires sur de bons joueurs et j'espère que je vais tenir ce rythme un bon moment. Je me sens bien physiquement, même si enchaîner les matches n'est pas simple, surtout mentalement. C'est plus facile quand on gagne (sourire).

Le départ de Magnus Norman et l'arrivée de Claudio Pistolesi ont donc été bien digérés.
Tout changement de coach a ses conséquences. Avec Magnus, j'ai eu deux grandes saisons mais il voulait passer à autre chose, et peut-être qu'on était au bout de ce qu'il pouvait faire pour moi. Pour passer le prochain cap, j'avais besoin de quelqu'un d'autre. C'est très difficile de choisir un nouvel entraîneur, de retrouver ce feeling mais avec Claudio tout va très bien. Je sens que je progresse et c'est déjà bon signe.Il faut devenir un meilleur joueur donc on travaille beaucoup le jeu vers l'avant afin que je vienne plus au filet et que je m'y sente plus à l'aise. Si je peux ajouter cette carte à mon jeu, alors je pourrais viser beaucoup plus haut.

Pour vous, l'écart avec Nadal, Federer et Djokovic n'est pas si grand ?
Non, il ne l'est pas. Je sens que quand je joue bien je suis à leur niveau. Maintenant il s'agit aussi d'être capable de gagner contre eux quand je ne joue pas à la perfection et de le faire dans les gros tournois. J'ai toujours eu des soucis contre Roger, dont le style de jeu fait beaucoup de mal au mien. J'ai réussi à le battre l'an dernier et mentalement ça a été très important pour moi.

«Je me mets déjà suffisamment de pression, alors je bloque celle venant de l'extérieur.»

Vous voyez-vous dans la peau d'un n°1 mondial ?
C'est mon rêve depuis que j'ai commencé à jouer. Mais je l'ai toujours laissé loin dans un coin de ma tête et j'essaie de ne pas trop y penser tout en espérant qu'un jour je vais y arriver. Tout comme j'espère pouvoir remporter un tournoi du Grand Chelem. Ce sont mes deux buts ultimes.

La nouvelle dimension prise depuis deux ans est-elle le fruit d'un travail sur votre personnalité ?
J'ai toujours été comme ça. Vraiment. Evidemment, j'ai réussi à me calmer sur le court (sourire). J'ai enfin compris que je pouvais être un bon joueur, qu'il fallait cesser de se prendre la tête, et aussi accepter les jours sans. Le souci c'est que depuis que j'ai 5 ans, j'ai toujours voulu être le meilleur sur le court, j'ai toujours su que je passerai professionnel et j'ai toujours tout donné pour ça. Je suis déterminé. Hors du court, je suis vraiment quelqu'un de totalement différent.

Pour certains, la pression et les attentes sont trop fortes. Vous ne donnez pas cette impression.
Quand j'étais jeune, j'ai été inspiré par les grands joueurs de mon pays, alors plutôt que de me sentir sous pression je me dis que je peux être une source d'inspiration à mon tour. Sur le circuit, oui c'est dur, mais justement ce n'est pas la peine d'en rajouter. On ne peut pas penser comme ça. Je me mets déjà suffisamment de pression, alors je bloque celle venant de l'extérieur. Il faut se concentrer sur soi.»

Recueilli par Carole BOUCHARD, à Marseille.

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Söderling : "Tout le monde rêve de battre Djokovic"

Tennis | 21 Mai 2011 | Mise à jour le 22 Mai 2011

Au jeu du chamboule-tout, Robin Söderling est déjà une légende. Nadal en 2009, Federer l’an passé, soit deux tenants du titre, ont subi son insolence et son amour de la catapulte. Si les regards du moment se posent sur la remise en cause du pouvoir de Nadal par Djokovic, difficile de faire sans le troublant Suédois, double finaliste, à l’heure d’ouvrir les hostilités.

Vous adorez épingler les cadors à Roland-Garros. Qui est le prochain sur la liste?
(Rires) Vous allez bien voir! Peut-être bien tous ceux qui croiseront mon chemin! En fait, j’espère surtout monter en puissance au fil des tours. Je travaille avec un nouveau coach (Fredrik Rosengren) depuis deux semaines seulement. Avec le précédent (Claudio Pistolesi), on a eu des soucis, j’ai été blessé, je ne jouais pas très bien. Mais ça revient. Je suis encore 5e mondial, ça aurait pu être pire. Alors j’arrive à Paris le cœur léger, j’ai tellement de bons souvenirs ici.

Pourquoi une telle réussite à Paris, alors que vous n’avez jamais dépassé les quarts dans les autres grands tournois?
Ce n’est pas une histoire de surfaces, car finalement toutes me conviennent. À l’US Open contre Federer en 2009 ou à Wimbledon contre Nadal l’année dernière, j’étais tout près des demies, mais à Paris j’ai dû être plus chanceux qu’ailleurs. C’est comme si les gros matches m’inspiraient plus à Roland-Garros qu’ailleurs. Sans compter que la France me réussit en général : à Bercy, Lyon et Marseille, j’ai fait quelques bons trucs aussi (4 de ses 9 titres).

Cela fait quoi d’être le seul homme à pouvoir dire : "J’ai battu Nadal à Roland-Garros"?
C’est plutôt cool! Je ne pense pas que je resterai éternellement le seul, mais en attendant l’idée me plaît bien. La plupart des joueurs, avant de jouer Nadal sur terre battue, pensent qu’ils ont déjà perdu. Ou alors ils se disent qu’avec un peu de chance, ils pourront grappiller un set. Moi je voulais y croire, j’étais prêt à souffrir, sinon autant rester à la maison. Cette victoire (6-2, 6-7, 6-4, 7-6 en huitièmes) a agi comme un révélateur. Depuis, je suis nettement plus consistant.

Enfant, vous enregistriez les grands matches pour les regarder en boucle. Vos exploits parisiens, vous les avez revus?
Pas vraiment. Juste des extraits avec mon coach, seulement pour analyser. Je ne regarde jamais les matches en entier, même si j’ai toute une collection sur DVD. Je garde ça pour mes vieux jours avec mes enfants et petits-enfants. Je leur dirai : "Regardez un peu comme papa était bon!"

Des regrets sur vos deux finales?
Pas vraiment. La deuxième aurait pu être plus facile, j’étais moins nerveux qu’en 2009 (battu 6-1, 7-6, 6-4 par Federer). Mais Rafa était injouable (6-4, 6-2, 6-4).

La semaine dernière à Rome, vous avez volé en éclats contre Djokovic (6-3, 6-0). Des envies de revanche?
C’est le gars que tout le monde rêve de battre. C’est incroyable qu’il soit encore invaincu cette saison. Je pensais qu’il aurait de vrais problèmes sur terre battue. Et on voit qu’il ne cède même pas un set à Nadal en deux matches (en finale à Madrid et Rome)… Rien à voir avec la chance, Novak a été très supérieur. Il se déplace toujours mieux et prend la balle encore plus tôt. Vraiment impressionnant. Il se sent imbattable, c’est palpable. C’est le favori de Roland-Garros.

Borg a dit qu’il vous imaginait un jour numéro un mondial. Et vous?
C’est un but, oui. Je me dis que j’ai une chance, on est très peu dans ce cas. Mais jouer en même temps que Federer et Nadal, ça complique quand même les choses. C’est dur d’exister à côté de deux légendes.

Le tennis français se désespère de se trouver un finaliste à Roland-Garros. Qui pourrait être le prochain?
En Suède, je suis un peu seul, mais vous en France avez un paquet de bons joueurs. Aucun ne peut se présenter en favori, mais la prochaine finale ne va pas tarder. Tsonga l’a atteinte en Australie (2008), il peut recommencer un peu partout. Je n’ai pas vu la victoire de Gasquet contre Federer à Rome. C’est toujours une surprise de voir Roger perdre avant les demi-finales, mais quand Gasquet est bien disposé, il a la classe.

Y a-t-il un Français que vous n’aimez pas affronter?
J’ai de très bons bilans contre les Français, ce sont plutôt eux qui n’aiment pas me croiser, non? (À eux deux, Monfils et Tsonga ont par exemple perdu huit fois sur huit, Ndlr). Sérieusement, il y en a un qui est très compliqué à jouer : Llodra. Aucun joueur ne rigole contre lui, surtout sur du dur.

Avez-vous remarqué que les joueurs ont cessé de critiquer votre manque de fair-play?
Jamais un joueur n’est venu me dire quoi que ce soit. Si on m’a reproché des choses, c’est derrière mon dos. Bien sûr, je connais cette réputation. Mais je n’ai jamais voulu mal agir ou me brouiller avec quiconque. Ma priorité n’est pas de me faire des amis sur le circuit, mais d’être un bon gars qui gagne. Je ne parle pas beaucoup dans les vestiaires et je ne crois pas avoir changé dans mon attitude. Peut-être qu’avec l’âge je souris davantage, je suis plus relax, même après une défaite. Avant, rater un coup pouvait me mettre dans une colère folle. Maintenant, j’accepte d’être moins bon et je montre un visage plus cool sur le court. Mais, à l’intérieur, ça bouillonne encore pas mal…

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The Last Time... With Robin Soderling



by James Buddell | 18.05.2011

World No. 5 and two-time Roland Garros finalist Robin Soderling reveals the last time...

I cooked for myself or others?
The last time I ever cooked... err.... I never cook! When I am home my girlfriend cooks for me or we go to a restaurant. I have never cooked for my parents. No. I might have boiled an egg for breakfast once. I can cook pasta, but not much.

I flew economy class?
I flew here to Estoril. Every time I fly short routes around Europe I go economy. Only the longer flights I book a business class ticket.

I met a childhood idol?
[After much consideration]... I met Mats Sundin, the ice hockey player, who played for the Toronto Maple Leafs. I met him only a couple of weeks ago in Stockholm.

I shared a hotel room with another player?
It must have been a long time ago. Probably at a Futures tournament.

I paid money to hire a court or buy tennis balls?
Last year in Barcelona, I came a week before the tournament and we couldn’t get the balls we wanted. We went to a sports stores, a Decathlon, to buy 20 cans of balls. After I paid, the guy asked me for my autograph. Hiring a court... it must have been a long time ago. I can't remember.

I played a practical joke in the locker room?
We do it a little bit in Davis Cup, but not on the tour. Every time I go to the tennis and I am in the locker room, I like to focus on my game so I don’t do it too much.

I forgot a family member’s birthday?
Yeah, for sure I have. Whenever it is my Mum’s birthday, my Dad always reminds me and my Mum reminds me of my sister’s birthday. Without them I would probably forget them all.

Being famous helped me?
It helps a lot at restaurants in Sweden. The popular restaurants are always full. So being recognised does help me get a table, which is very nice.

I strung a tennis racquet?
It must have been 10 years ago. I remember I was really slow. I can string, but it takes me one hour, an hour and a half. It takes me a while. My string tension hasn’t changed much since I was a junior. Maybe a little bit looser, one kilo.

I lost something important?
I lost my computer on a plane a year ago. It was really tough. I had so many important things on it and I had no back-up. So that was brutal.

I last asked someone for their autograph?
I remember I collected a lot of autographs of tennis players as a kid. But recently it was Henrik Larsson, the Swedish footballer. I asked him for an autograph for my sister’s son.

I played another sport that might have caused me a minor injury?
No, I try not to play other sports. Sometimes I play ice hockey in Sweden in the winter, but not too much. In Davis Cup we play football and you’re always close to injury there!

I was asked if I was a tennis player?
It must have been when I was last in the United States. When you stand in an elevator and you see the person wants to strike up a conversation. ‘Hey, you play tennis?’ It normally happens when I am carrying six tennis racquets.

I missed a flight?
I am always pretty late, but I am careful. It was a long time ago. Probably Munich several years ago. After I had had surgery they changed gates and I couldn’t walk to the gate fast enough. I was on crutches hobbling along. I must have missed it by five minutes!

I had a bad hotel experience?
I’ve always stayed at pretty good hotels. I am not that picky. If there is a good bed I like it. I have never really had a bad experience. Maybe in juniors we went to somewhere in eastern Europe and the hotels weren’t great.

I played on a bad court surface?
It was probably really bad whenever you play on clay courts in Sweden. Apart from Bastad, which has great courts. We only play two or three months outdoors, so the courts do get pretty uneven.

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Actualité: Soderling atteint d'une mononucléose

Vendredi 09 Septembre 2011, 14:03

Robin Soderling qui avait été contraint de déclarer forfait à la dernière minute pour cette édition 2011 de l'US Open connaît l'origine de son mal. Le Suédois, 6ème joueur mondial, souffre en effet d'une mononucléose depuis quelques temps. Il s'est exprimé sur le sujet via son compte Twitter.

R. Soderling: "Cela a été un passage difficile mais je vais mieux. Les médecins ont confirmé que je souffrais d’une mononucléose depuis quelques temps et cela explique véritablement mon manque d’énergie. Mais mon état de santé s’améliore et j’espère être de retour sur les courts aussi vite que possible"

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Soderling: ''J'espère être de retour en février''

Mardi 13 Décembre 2011, 11:35

Robin Soderling n'est toujours pas complètement remis de la mononucléose qu'il a contractée l'été dernier et il a d'ores et déjà déclaré forfait pour l'Open d'Australie 2012. Le suédois espère cependant pouvoir faire son retour sur le circuit en févirier comme il l'a expliqué via sa page facebook.

R. Soderling: "Je me sens un peu mieux chaque jour mais cela va encore prendre un peu de temps avant que je puisse reprendre l'entrainement à pleine vitesse. Mon objectif est de commencer à m'entraîner en janvier et j'espère faire mon retour en tournoi en février. Mais, à ce stade, il est difficile de savoir où et quand. J'espère que mon corps m'autorisera à faire ça."

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Soderling: ''Je travaille vraiment dur pour revenir''

Vendredi 13 Janvier 2012, 16:39

Petite intervention vidéo de Robin Soderling via sa page Facebook et en partenariat avec un de ses équipementiers. Le suédois qui se remet d'une mononucléose et qui a dû déclarer forfait pour l'Open d'Australie 2012 nous explique brièvement qu'il est pressé de faire son retour à la compétition et qu'il travaille dur dans cette optique.

R. Soderling (Traduction): "Salut tout monde. Malheureusement je ne pourrai pas vous voir à Melbourne cette année. J'ai eu quelques problèmes de santé mais enfin je commence à me sentir mieux et je travaille vraiment dur pour revenir. Cela fait longtemps maintenant que je n'ai pas vui tous mes grands fans. Mais j'espère être bientôt de retour sur les courts et je serai vraiment heureux de vous voir à ce moment-là."

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