Soderling : "C'est la plus belle victoire de ma carrière"

31 mai 2009 à 19h31

Le Suédois Robin Soderling, vainqueur 6-2, 6-7 (2/7), 6-4, 7-6 (7/2) de Rafael Nadal en huitièmes de finale éstime que c'est "la plus belle victoire de sa carrière". "J'attends au moins un SMS de (Bjorn) Borg pour me remercier d'avoir empêché Nadal de battre son record. C'est la plus grande victoire de ma carrière, un moment inoubliable. Je vais m'en souvenir jusqu'à la fin de ma vie. C'est un rêve devenu réalité. C'était le plus grand défi que j'ai jamais eu à relever, battre le plus grand joueur de terre battue de l'histoire à Roland-Garros, c'est énorme" a ajouté le Suédois.

AFP

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Söderling: "C'est un joueur comme un autre"


Söderling a signé la sensation de la quinzaine en sortant Nadal. (Reuters)

Il restera comme le premier jouer à avoir battu Rafael Nadal à Roland-Garros. A la surprise générale, Robin Söderling a fait trembler la terre dimanche en éliminant dès les huitièmes de finale le quadruple tenant du titre et n°1 mondial. Après cette victoire, la plus belle de sa carrière, le Suédois ne veut pas s'arrêter en si bon chemin.

Quand avez-vous cru en votre chance ?
Je ne sais pas. J'ai essayé avant le match de continuer à me dire : "il faut que j'y crois." Bien sûr, je disais à tout le monde que c'est le défi le plus élevé face le meilleur joueur sur terre battue au meilleur des cinq sets ici, à Roland-Garros ! Quoi qu'il en soit, je me suis dit : "J'ai une chance, j'ai une carte à jouer." Sinon, il ne sert à rien d'aller sur le court, je peux rentrer chez moi. Je me disais avant le match que, au moins, j'avais une petite chance à saisir.

Qu'avez-vous fait en sortant du court, avez-vous fêté cela dans les vestiaires ?
J'ai dû me reposer, me reprendre quelques instants pour revoir un peu ce match. Je ne suis pas totalement redescendu, c'est vrai ! Mais, en même temps, je suis très content, car c'est le plus grand moment de ma carrière jusqu'à présent. Et puis, j'essaie de me concentrer sur les matches à venir. J'ai encore à jouer contre de grands joueurs de tennis, je ne veux pas être trop content aujourd'hui.

On a souvent mis en avant votre rivalité depuis votre match à Wimbledon en 2006. Cette rivalité vous a-t-elle aidé à vous dépasser aujourd'hui ?
Cela fait deux ans que l'on me pose la question. Le match à Wimbledon était très, très bon contre lui, c'était très serré, je l'avais perdu mais c'est juste un joueur comme un autre. C'est le meilleur de tous les temps sur terre battue mais, pour moi, c'est un joueur comme un autre.

"Je me sens différent maintenant"

Quelles sont les clés de votre victoire ?
Ma stratégie était d'être agressif, de l'attaquer, car contre Nadal, on ne peut pas se dire qu'on va simplement le faire courir. Il fallait que je saisisse les opportunités. C'est ce que j'ai fait, j'ai très bien joué sur les points qui comptaient, j'ai bien retourné, j'ai essayé de faire passer beaucoup de coups droits, de le faire déplacer sur le court. J'ai joué comme j'avais envisagé de jouer avant le match.

Est-ce le match de votre vie aujourd'hui ?
Non, j'ai bien joué, c'est vrai, mais j'ai déjà joué de meilleurs matches que celui-ci dans ma carrière. A Rome, j'ai perdu contre Nadal, mais j'ai eu beaucoup d'opportunités, des balles de break pendant le premier set. Cela m'a aidé.

Etes-vous un peu en état de choc ?
Non, pas en état de choc, mais il va falloir un peu de temps avant que j'intègre cette idée d'avoir gagné, y repenser de façon vraiment positive, adéquate. Je me sens différent maintenant.

"J'attendais au moins un texto de la part de Borg"

Pensez-vous désormais que vous pouvez aller jusqu'en finale ?
Non, je n'aime pas penser ainsi ! Je veux juste dire qu'aujourd'hui, j'ai joué un grand match, je l'ai gagné. Le match sera aussi difficile que celui d'aujourd'hui, je devrai sortir mon meilleur tennis la prochaine fois. Tous les joueurs qui restent sont très bons. Je pense que je peux tous les battre, c'est vrai, mais si ce n'est pas mon jour, ils peuvent également gagner, car ils sont tous à un très haut niveau. Je devrai sortir mon meilleur tennis.

Que vous a apporté Magnus Norman depuis que vous travaillez avec lui ?
Il m'a beaucoup apporté, beaucoup aidé. Il a été un très bon joueur et ce que j'aime bien avec lui, c'est que je peux lui poser des questions. Quand je ressens quelque chose, je lui dis: "toi, tu ressentais pareil quand tu jouais ?" C'est cela qui m'aide énormément.

Pensiez-vous revenir à un tel niveau après votre blessure au poignet ?
J'ai eu un peu de chance, car c'était au poignet gauche. En effet, je n'ai pas joué pendant 5 ou 6 mois, mais je m'entraînais énormément, surtout mes slices et mes coups droits. Cela aurait été pire si cela avait été au poignet droit. Je ne voulais pas attendre que mon poignet guérisse, j'ai fait tout ce que je pouvais, je travaillais dans la salle de gym 3 ou 4 heures par jour, je pratiquais beaucoup de tennis et cela m'a aidé.

Avez-vous parlé à Borg ou avez-vous envisagé de le faire ? (*)
J'attendais au moins un texto de sa part ! (Rires) Je ne vais pas l'appeler mais si lui, le fait, ce serait super !

(*) Grâce à Robin Söderling, Bjorn Borg reste le joueur qui a remporté le plus de titres à Roland-Garros avec cinq Coupes des Mousquetaires dans son armoire et le joueur qui a remporté le plus de sets consécutifs (41 entre 1979 et 1981 contre 32 à Nadal.

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Soderling l'avait envisagé

31/05 21h48 - Tennis, Roland Garros

Interrogé après sa victoire contre Rafael Nadal, Robin Soderling a expliqué qu’il avait joué selon le plan qu’il avait mis en place.

«Ma stratégie était d'être agressif, de l'attaquer, car contre Nadal, on ne peut pas se dire : «je vais gagner simplement en le faisant courir.» Il fallait que je saisisse les opportunités. C'est ce que j'ai fait, j'ai très bien joué sur les points qui comptaient, j'ai bien retourné, j'ai essayé de faire passer beaucoup de coups droits, de le déplacer sur le court. J'ai joué comme j'avais envisagé de le faire avant le match.»

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Roland Garros > Söderling:"Je ne veux pas exploser de joie"

Par Rémi Cap-Vert, mardi 02 juin 2009 à 19:17

Robin Söderling est un homme heureux après sa victoire facile contre Nikolaï Davydenko, 6-1 6-3 6-1. Il avoue s'être attendu à une partie plus accrochée...

"Dans un quart de finale de Grand Chelem, on s'attend à un match très difficile. Aujourd'hui, ce n'était pas aussi difficile que prévu. J'ai eu de la chance au début avec deux breaks au premier set. Au lieu d'être mené 2/0, je menais 2/0. A partir de ce moment-là, j'ai très bien joué. Le match contre Nadal, c'était un très beau match, le plus beau de ma vie. Je savais qu'il fallait me reconcentrer, me calmer pour espérer quelque chose contre Nikolaï. J'y suis parvenu. Et, aujourd'hui, une fois encore, je ne veux pas exploser de joie parce que j'ai un autre match à venir."

Le Suédois pense avoir acquis une certaine constance dans son jeu et, par là, un véritable confiance qui lui permet d'élever son niveau et de battre les meilleurs.

"J'ai joué contre de très très bons adversaires. C'est très intéressant de jouer contre ce type d'adversaires parce qu'ils vous obligent à jouer à votre meilleur niveau. Nadal et Davydenko vous font jouer très vite. Et je pense avoir bien joué, alors qu'eux aussi jouaient bien. J'ai toujours su que j'étais capable de produire un excellent tennis au meilleur de ma forme. Mais ce qui me fait vraiment plaisir, c'est que je joue très bien, non seulement sur ce tournoi, mais également depuis une ou deux semaines. Cela commence à faire pas mal de matches que j'ai très bien joués. J'ai une certaine constance dans mon niveau de jeu qui me manquait il y a quelques années, sûrement."

Pour ce qui est de son prochain adversaire, Fernando Gonzalez, Robin Söderling ne se mouille pas mais insiste sur la qualité du Chilien sur terre battue.

"Gonzalez est un excellent joueur sur terre battue. Si vous regardez ses résultats sur terre ces trois dernières années, il n'a pas lâché beaucoup de matches."

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Söderling en «veut plus»

Tennis - RG (H)


Robin Söderling, poing levé : il s'est offert sa première finale en Grand Chelem.(REUT)

Qualifié pour la première fois en finale de Grand Chelem après son succès sur Fernando Gonzalez (6-3, 7-5, 5-7, 4-6, 6-4), Robin Söderling savoure. Le Suédois, sur un nuage, ne compte pas s'arrêter là.

«Robin Söderling, qu'avez vous ressenti après le dernier point ?
Je me suis dit "Enfin, le match est terminé." C'était un très long match, très difficile. A la fin, j'étais fatigué. Et après quelques secondes, je me suis senti terriblement heureux. C'est un sentiment vraiment particulier... Une finale de Grand Chelem, c'est quelque chose quand même ! En plus sur terre battue !

Vous étiez mené 4/1 dans le cinquième set mais vous avez su remonter votre handicap. Que s'est-il passé ?
A ce moment là, j'étais fatigué. Il servait tellement bien qu'il ne me donnait aucune chance. Je ne pouvais pas trouver mon rythme. J'essayais de prendre la balle très tôt, mais il trouvait des angles qui étaient tellement bons que cela ne marchait pas non plus pour moi. Je me suis dit : "Non, cela ne va pas se terminer comme cela. Il faut que j'essaie quelque chose, que j'essaie des trucs, que je trouve une arme secrète." Je savais que je pouvais faire mieux. Je ne voulais pas sortir du terrain en me disant que je n'avais pas fait de mon mieux. Peu à peu, j'ai mieux retourné. J'ai réussi à rentrer dans des échanges. Je me suis également mieux déplacé. J'avais une meilleure couverture du terrain.

Etes-vous étonné par votre niveau de jeu ?
Oui, je me surprends un peu, je dois l'admettre. J'avais déjà battu de grands joueurs auparavant, mais pas en Grand Chelem.

Depuis votre victoire face à Rafael Nadal, vous semblez rester dans une bulle, très concentré...
C'est difficile de rester dans sa bulle de concentration, mais pas autant que je le croyais à l'origine. Je me suis dit : "Mon match contre Nadal était fabuleux." Je vous l'ai déjà dit. C'était le défi le plus élevé pour moi, battre Nadal sur terre battue à Paris. J'ai réussi. Je me disais que le tournoi n'était pas terminé, qu'il fallait continuer. Même si le match a été très bon, je veux plus. Je le sens encore aujourd'hui.

Vous sentez-vous prêt à disputer cette finale ?
Bien sûr. C'est une finale ! C'est le match que l'on souhaite atteindre depuis le début du tournoi. J'ai joué sur le court Central des matches très importants, et je pense que je suis vraiment préparé»

Recueilli par P.B., à Roland-Garros

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Roland Garros > Söderling : "Incroyable"

Par Rémi Cap-Vert, vendredi 05 juin 2009 à 17:12

Réaction à chaud de Robin Söderling, après son énorme victoire sur Fernando Gonzalez, 6-3 7-5 5-7 4-6 6-4, et sa qualification en finale.

"C'est incroyable, ça a été un match incroyable. Je reviens de très loin. A 4-1 pour lui dans le cinquième set, je me suis dit que je n'avais plus rien à perdre. Je n'avais plus rien à perdre et je m'en suis sorti, c'est un très grand moment."

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Wilander : « Soderling mériterait d’être plus populaire »

La rédaction - RMC.fr, le 05/06/2009

Vainqueur de Rafael Nadal en 8es de finale, Robin Soderling n’est pas très apprécié du public. Son compatriote suédois Mats Wilander nous donne son opinion.

« C’est sûr… Robin (Soderling) n’est pas le joueur le plus populaire du monde, constate l’ancien n°1 mondial Mats Wilander. Il a du mal à se mettre le public dans la poche. Pourtant, il mériterait d’être plus apprécié. Je vous dis ça car je le connais, c’est l’un de mes amis. Je ne vous pas ça uniquement car il est Suédois comme moi. »

Robin Soderling tentera cet après-midi de se qualifier pour la finale de Roland-Garros face au Chilien Fernando Gonzalez. S'il retrouvait Roger Federer en finale dimanche, le Suédois n'aurait aucune chance à l'applaudimètre face au Suisse, chouchou du public parisien.

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Söderling: "Je suis impatient"

06/06/2009 - 18:06

Adversaire, dimanche, de Roger Federer en finale des Internationaux de France, Robin Söderling, qui n'avait jamais été à pareille fête en Grand Chelem, a visiblement hâte d'en découdre. "Je suis impatient de jouer demain, c'est ma première finale de Grand Chelem. Il n'y a rien de plus grand dans le tennis. J'ai beaucoup de chance d'être là pour jouer une finale de Roland-Garros contre le plus grand joueur de tous les temps." Le Suédois, qui s'attend à ne pas bénéficier du soutien du public, ne s'en fait pas une montagne. "C'est un joueur extraordinaire. Demain, il a plus de chance que moi de gagner ici à Paris." Rafael Nadal, aussi, avait plus de chances que lui de gagner leur match du quatrième tour, on connaît la suite...

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Roland Garros > SH- Soderling: "Roger a joué trop vite"

Par Laurent Trupiano, dimanche 07 juin 2009 à 18:53

" Je n'ai jamais été face à quelqu'un qui joue aussi vite que Roger. Il reste que je pense que j'ai manqué d'agressivité même si Roger m'a fait mal jouer. Je n'ai donc pas eu de solutions. Si je devais retenir une image de ce tournoi, ce serait ma victoire face à Nadal. Personne n'avait réalisé cet exploi auparavant je vais m'en souvenir pendant longtemps, c'est certain. La saison sur gazon qui arrive ne me fait pas peur, je veux faire de bons résultats, je pense pas avoir de surface favorite même si j'ai eu mes meilleurs résultats en indoor. Cette édition 2009 de Roland Garros où j'ai enchaîné les bonnes performances doit m'apporter de la confiance même si je savais que j'étais capable de faire de grandes choses"

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Söderling: "Roger, le plus grand joueur de l'histoire"

07/06/2009 - 17:32

Malgré la défaite ce dimanche en finale de Roland-Garros, Robin Söderling a tenu à saluer la performance de son bourreau, Roger Federer: "Roger mérite de gagner, c'est le plus grand joueur de l'histoire. Il a mieux joué que moi. J'ai eu des occasions mais il a fait des points incroyables dans les moments les plus difficiles. Même si j'ai perdu en finale, ce sont les deux plus belles semaines de carrière", a-t-il déclaré au micro de France 2.

www.sports.fr

Les réactions

Robin Söderling (SUE,qualifié pour les huitièmes) : «Je me sentais bien mieux aujourd'hui, parce que ces derniers jours j'ai des soucis d'estomac et je ne peux quasiment rien manger. J'ai fait un bon premier set, mais après je me suis senti très fatigué et je n'ai pas pu vraiment bouger comme je le voulais. Mais bon au final c'était quand même correct. Je joue bien sur toutes les surfaces mais c'est vrai que c'est sur gazon et en indoor que j'ai souvent été proche de Roger. Mais c'est toujours dur de le jouer, il fait beaucoup travailler. C'est un peu le même challenge que face à Rafa. C'est très dur de battre Rafa sur terre battue et c'est très dur de le faire face à Roger ici. J'ai réalisé cette performance une fois alors on verra.»

L'Equipe

Les réactions

Robin Söderling (SUE, éliminé en huitièmes par Federer) : «Je pense que j'ai fait un meilleur match contre lui que lors de nos précédents affrontements. Je perds en trois sets mais je pense que j'aurais mérité d'en prendre au moins un. J'ai bien servi c'est vrai mais moins bien que lors d'autres matches donc... Je trouve qu'il a bien joué, comme à chaque fois contre moi. C'est un excellent joueur sur gazon et de tute manière il est toujours bien plus offensif sur les surfaces rapides. Il est le grand favori mais il reste encore beaucoup de bons joueurs dans le tournoi.»

L'Equipe

Wimbledon > Söderling : "Roger est le grand favori"

Par Rémi Cap-Vert, mardi 30 juin 2009 à 16:06

Robin Söderling a encaissé sa onzième défaite face à Roger Federer, hier, 4-6 6-7 6-7. Si la rencontre s'est jouée en trois sets, elle n'en a pas moins été serrée et c'est ce que le Suédois veut retenir aujourd'hui.

"A chaque fois que je rentre sur le court, je me dis que je peux gagner, quel que soit l'adversaire. Je ne rentrerai jamais sur un court en pensant queje vais perdre, ce ne serait pas une bonne manière de penser. Je crois toujours en moi. Je pense que j'ai mieux joué aujourd'hui que les deux dernières fois. J'ai perdu en trois sets, mais ça a été assez serré et j'aurais pu espérer mieux. Il reste encore beaucoup de bons joueurs dans le tournoi. Mais je pense que Roger en est le plus grand favori, même si ce ne sera pas facile, pour lui, de gagner. S'il joue bien, à son niveau, je pense qu'il gagnera. Mais il devra bien jouer à chaque match."

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US Open > Soderling "espère avoir une petite chance"

Par Florian Toumit, mardi 08 septembre 2009 à 09:50

Qualifié pour les quarts de finale de l'US Open grâce au retrait de Nikolay Davydenko alors qu'il menait 7-5, 3-6, 6-2, Robin Soderling retrouvera Roger Federer pour une place dans le dernier carré. Le Suisse mène 11-0 dans son tête-à-tête avec le Suédois. Ce dernier a perdu les trois duels disputés en Grand Chelem sans glaner une seule manche. Sur les neuf sets disputés, le numéro 1 mondial a remporté les quatre jeux décisifs qui ont eu lieu. Sur les trois derniers tournois majeurs, Soderling aura donc croisé la route de Federer, après la finale de Roland Garros et les huitièmes de finale de Wimbledon. Mais Soderling ne s'était pas projeté si loin lors de cet US Open, il arrivera dans la peau de l'outsider. "Ce sont les quarts de finale, je n'avais pas regardé si loin dans le tableau. Bien sûr il m'a battu de nombreuses fois, mais nous avons fait quelques très bons matchs, et j'ai eu des opportunités pour gagner certaines rencontres. Pour moi il est le meilleur joueur de tous les temps. Mais, encore une fois, nous avons fait beaucoup de bons matchs. Si je joue bien, j'espère avoir une petite chance."

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US Open > Soderling "espère avoir une petite chance"

Par Florian Toumit, mardi 08 septembre 2009 à 09:50

Qualifié pour les quarts de finale de l'US Open grâce au retrait de Nikolay Davydenko alors qu'il menait 7-5, 3-6, 6-2, Robin Soderling retrouvera Roger Federer pour une place dans le dernier carré. Le Suisse mène 11-0 dans son tête-à-tête avec le Suédois. Ce dernier a perdu les trois duels disputés en Grand Chelem sans glaner une seule manche. Sur les neuf sets disputés, le numéro 1 mondial a remporté les quatre jeux décisifs qui ont eu lieu. Sur les trois derniers tournois majeurs, Soderling aura donc croisé la route de Federer, après la finale de Roland Garros et les huitièmes de finale de Wimbledon. Mais Soderling ne s'était pas projeté si loin lors de cet US Open, il arrivera dans la peau de l'outsider. "Ce sont les quarts de finale, je n'avais pas regardé si loin dans le tableau. Bien sûr il m'a battu de nombreuses fois, mais nous avons fait quelques très bons matchs, et j'ai eu des opportunités pour gagner certaines rencontres. Pour moi il est le meilleur joueur de tous les temps. Mais, encore une fois, nous avons fait beaucoup de bons matchs. Si je joue bien, j'espère avoir une petite chance."


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ATP > Söderling : "Gagner"

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 21 octobre 2009 à 15:27

Pour Robin Söderling, la qualification d'Andy Roddick aux Masters de Londres ne change pas grand chose au problème. Il lui faut gagner et encore gagner.

"Je ne compte pas les points, mais j'espère réussir suffisamment bien les semaines prochaines pour aller à Londres. La seule chose que je peux faire, c'est de gagner mes matches. Je veux faire le maximum pour me qualifier."

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ATP Finals > Soderling: "J'ai bien tapé la balle."

Par Florian Toumit, lundi 23 novembre 2009 à 19:50

Vainqueur 6-4, 6-4, de Rafael Nadal en ouverture du groupe B du Masters de Londres, Robin Soderling savourait en conférence de presse son deuxième succès consécutif contre le champion de Majorque. Motivé par la perspective de se frotter aux meilleurs, le Suédois, initialement premier remplaçant, s'est tenu sur le pied de guerre. Il vient de prouver qu'il n'a pas usurpé sa place.

Qu’appréciez-vous particulièrement quand vous jouez Nadal ?
En fait, c’est toujours agréable de jouer un bon joueur. J’ai toujours adoré jouer contre les meilleurs. Nadal est évidemment l’un deux. Nous avons joué cinq ou six fois, et nous avons toujours joué des bons matchs.

Savez que l’équipe du Danemark de football qui a gagné le championnat d’Europe ne s’attendait à jouer et se préparer à aller en vacances ? Ils ont remplacé la Yougoslavie et ils ont gagné le titre.
En 92 ?

Oui. Alors pensez-vous que l’histoire peut se répéter pour vous : au lieu de partir en vacances, gagner le Masters ?
Je n’ai jamais vraiment pensé aux vacances parce que je savais que j’étais le premier remplaçant. Alors je devais venir ici de toute façon. J’ai essayé de me préparer comme si j’allais jouer. Alors après Paris, ils m’ont dit que Roddick allait se retirer, alors j’ai su assez tôt que j’allais jouer, alors ça allait.

Comment vous êtes vous senti au service ? Que pouvez-vous dire à propos du jeu qu’a produit Nadal aujourd’hui ?
Je me sentais très bien. Pour moi, c’est toujours difficile. Chaque premier tour est le plus délicat pour moi. Alors j’étais un peu nerveux au début. J’ai réalisé une bonne entrée en matière avec un break, et ça m’a bien aidé. J’ai très bien servi au début. J’ai un peu baissé au milieu du match, mais à la fin, j’ai pu rehausser le niveau de mon jeu. Finalement, ça a été un bon match. Et pour lui, je ne sais pas trop, demandez lui. Je pense qu’il a bien joué.

Qu’avez-vous pensé quand Rafa est revenu de 3-0 à 3-3 ?
C’est toujours bien d’avoir un break d’avance. Mais il a bien joué. Après les trois premiers jeux, il a mieux joué. Mais je savais que je servais bien, et j’aurais des opportunités sur sa mise en jeu. J’ai essayé de continuer à me battre, de me dire que j’allais avoir une autre chance dans le set et je l’ai saisi.

Il y a eu beaucoup de jeux serrés dans le match, notamment à la fin des manches. Vous avez tenu nerveusement. Est-ce l’une des progressions majeures pour vous cette année ?
Oui, je pense que c’en est une. Notamment aujourd’hui, j’ai réussi à bien jouer les points importants, une chose que vous devez faire pour battre les meilleurs. J’ai joué beaucoup de gros matchs cette année, et j’ai bien joué. J’ai battu beaucoup de bons joueurs, alors je suis sûr que je peux encore progresser dans mon jeu.

Quand vous considérez ce qu’il s’est passé à Paris, votre victoire, jouer Rafa vous motive plus que tout autre match ?
Oui et non. Pas parce que c’est Rafa, mais parce que c’est un grand joueur. C’est un meilleur sentiment de battre le numéro 2 mondial que le 200ème. Alors, je préfère battre les meilleurs que les autres. Mais personnellement, je n’ai rien contre Rafa. Comme je l’ai dit, nous avons joué pas mal de fois et à chaque fois, des bons matchs. J’aime bien le rencontrer.

Frapper autant de coups gagnants (NDLR : 23 au total) contre un défenseur de la classe de Nadal, ça vous apporte une confiance supplémentaire pour le reste du tournoi ?
Oui, j’ai bien tapé la balle aujourd’hui. Je pense que c’est la façon dont je dois jouer contre Rafa, pour avoir une chance de le battre. C’est dur de jouer de longs rallyes à chaque foi, parce que c’est un grand combattant et il bouge très bien. Alors j’essayais de raccourcir les échanges, et ça a fonctionné aujourd’hui.

Ses erreurs sur les points importants vous ont-elles surpris ?
Pas tant que cela. Si vous regardez bien les meilleurs, ils jouent bien les points importants. Il a fait deux erreurs, je ne dirais pas deux fautes directes, mais il a manqué deux coups faisables. J’aurais pu jouer un peu mieux encore, mais je suis content. Chaque victoire est une victoire.


De votre envoyé spécial à Londres

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