Contre-projet à l'extension de Roland Garros

Samedi 26 mars 2011 - 12:01

David Alphand et Laurence Dreyfuss, deux élus UMP du XVIe arrondissement de Paris, présenteront lundi au Conseil de Paris leurs contre-propositions pour l'extension du site de Roland Garros. Plutôt que de construire un court de 5.000 places sur les serres d'Auteuil, ce contre-projet prévoit à Jean-Bouin d'utiliser le stade de rugby pour y accueillir des matches de tennis pendant la quinzaine du tournoi. "Nous sommes naturellement favorables au maintien du tournoi à Paris, précise David Alphand dans Le Parisien. Mais le projet imaginé par Bertrand Delanoë est inacceptable car il sacrifie les serres d'Auteuil et le sport de proximité." David Alphand propose également de délocaliser le centre national d'entraînement hors de Paris. "Le projet actuel prévoit d'élever le plafond de construction à 31 m sur une zone de 13 ha, ce qui ouvre la porte à tous les dérapages immobiliers. Il faut limiter cette autorisation au strict nécessaire", estime l'élu parisien.

www.sport.fr

Le dossier avance

Le 29/03/2011 à 21:58 | Mis à jour le 29/03/2011 à 22:07

Le conseil de Paris a voté une procédure de révision simplifiée du Plan Local d'Urbanisme qui permet le réaménagement de Roland-Garros, selon le projet approuvé le 13 février par la Fédération française de tennis

Le projet prévoyant la modernisation et la couverture du court central Philippe Chatrier, et si nécessaire, dans un deuxième temps la couverture du court Suzanne Lenglen, la ville a donc remonté de 18 mètres à 31 mètres les hauteurs possibles de construction dans le périmètre du stade et aux alentours.

Le projet de délibération a été approuvé par la gauche, à l'exception du groupe EELV qui a voté contre, l'essentiel des élus UMP votant également pour. Le conseil de Paris a voté un voeu du maire UMP du XVIème arrondissement Claude Goasguen demandant des précisions sur les équipements sportifs de proximité prévus par la mairie pour remplacer ceux disparaissant pour l'extension de Roland-Garros. Jean Vuillermoz, adjoint PCF aux sports du maire de Paris, a affirmé qu'un anneau permettant la pratique sportive des écoles primaires serait créé au nord du stade Georges Hébert, à proximité de la place de la porte d'Auteuil. Le terrain de sports de la dalle Sarrailh fera par ailleurs l'objet d'une couverture.

Modernisation du stade Jean Bouin
Les deux gymnases du Fond des Princes (récupérés par la FFT) seront reconstitués sur deux sites de la ville de Paris, le centre sportif Suchet et le stade Géo André. Ils ne seront démolis par la FFT que lorsque des équipements de substitution auront été réalisés. Le gymnase Jean Bouin doit être l'objet d'une modernisation profonde qui n'interviendra qu'après la reconstitution des gymnases du Fond des Princes. Les deux centres de tennis municipaux du XVIème arrondissement (Montherlant et Niox) bénéficieront de travaux visant à couvrir un certain nombre de courts de tennis, suppléant en partie la fermeture des cinq courts de tennis du Fond des Princes.

www.lequipe.fr

Le nouveau Roland-Garros avance à petits pas

Par Cécile Soler
31/03/2011 | Mise à jour : 10:20


Roland-Garros en 2009. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

En dépit de l'opposition, l'extension du stade à la porte d'Auteuil, décidée le 13 février, se prépare.

Un mois et demi, déjà. Un mois et demi, seulement. Pour la Fédération française de tennis et la mairie de Paris, la longue route a commencé pour l'extension du stade Roland-Garros, depuis ce fameux 13 février dernier, où le site parisien du tournoi a été officiellement choisi au détriment des trois dossiers de candidature pour la construction d'un stade à Marne-la-Vallée, Versailles ou Gonesse.

Le «Roland-Garros nouveau» de la Porte d'Auteuil devra être livré pour accueillir l'édition 2016 du tournoi, et la première haie a été franchie, mardi, avec l'adoption par le Conseil de Paris d'une procédure de révision simplifiée du PLU. C'est ainsi que le plafond de construction sur une partie du site a été relevé de 18 à 31 mètres, notamment dans la perspective de la couverture rétractable qui doit être apposée sur le court Philippe-Chatrier et peut-être, plus tard, sur le court Suzanne-Lenglen.

Projet alternatif

Mais en coulisses, la lutte fait rage. Quelques jours avant le vote du Conseil de Paris circulait un document concocté par David Alphand, conseiller municipal du XVIe arrondissement, contenant un projet alternatif au redéploiement du stade sur son site : il prévoit notamment l'utilisation de l'enceinte de rugby de Jean-Bouin pour la durée de la quinzaine du Grand Chelem parisien. Afin de laisser intactes les Serres d'Auteuil.

L'un des enjeux de cette bataille de longue haleine sera évidemment les fameuses Serres d'Auteuil et la construction dans cet espace vert du «court équipement» chargé de pallier la disparition du court numéro 1, qui sera démoli pour permettre une circulation plus fluide des spectateurs dans l'enceinte du stade. Ce projet de nouveau court, qui implique la suppression de certaines serres non classées, rencontre énormément de résistance chez certains élus, les riverains, les écologistes, et se retrouve sous la menace d'un recours devant les tribunaux administratifs. «Il va y avoir des recours, mais on surmontera les obstacles », affirme Gilbert Ysern, directeur général de la FFT.

Ayant mené le projet de développement des infrastructures du Grand Chelem français aux côtés de son président, Jean Gachassin, le directeur général de la FFT est las d'être vu comme le fossoyeur des Serres. «L'opposition à notre projet repose sur des bases inexactes, lance-t-il. S'il était question de détruire les Serres d'Auteuil, je ne serais plus là. » Et l'alternative du Stade Jean-Bouin lui apparaît comme irréaliste : «Ce n'est pas sérieux de dire qu'il faut aller à Jean-Bouin, alors que l'on a stigmatisé le projet autour du Stade Hébert en raison de la distance avec le stade actuel », s'agace le DG.

L'autre cheval de bataille des élus locaux reste le sport scolaire et de proximité, certaines des installations du XVIe arrondissement étant incluses dans l'extension du stade et des équipements fédéraux. Mais le Conseil de Paris a voté, mardi, pour la création d'un anneau athlétique autour du Stade Hébert et l'utilisation de deux gymnases à Suchet et Géo André pour compenser la perte de ceux du Fonds des Princes. Par ailleurs, la construction du nouveau Centre national d'entraînement de la FFT sur le site Georges-Hébert ne sera pas lancée avant la rentrée 2012, c'est-à-dire lorsque les équipements de substitution de l'hippodrome d'Auteuil seront utilisables. «Je suis très satisfait, la négociation n'a pas été facile », a affirmé Claude Goasguen, le maire du XVIe arrondissement de la capitale, qui évoque également la possibilité que la FFT ouvre la porte de certains de ses équipements à la jeunesse locale, en dehors du tournoi.

«L'extension de Roland-Garros est un grand chantier, et nous ne le prenons pas à la légère», conclut Gilbert Ysern. On le savait déjà , mais le redéploiement de la troisième levée du Grand Chelem sur son site actuel, étroit et ultrasensible, est un sacré défi. Et on aimerait bien se projeter en mai 2016 pour savoir à quoi cela ressemblera, une fois terminé.

SOURCE

«Pas de démolition»

Le 11/04/2011 à 14:45

En réponse aux déclarations de Cécile Duflot, présidente du groupe EELV, qui s'était montrée, vendredi, «fondamentalement opposée à la destruction des serres d'Auteuil», Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, s'est exprimée, lundi, pour démentir ces propos. Le projet d'extension de Roland-Garros «ne prévoit évidemment pas la démolition des serres historiques d'Auteuil conçues par Formigé.» (Avec AFP)

www.lequipe.fr

Projet extension : Duflot en remet une couche

21/06/2011 - 13:18 - Mis à jour le 21/06/2011 - 13:21

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'EELV, a dénoncé de nouveau le projet de la mairie de Paris et de la Fédération française de tennis de mettre la main sur les Serres d'Auteuil pour les besoins d'extension du stade Roland-Garros.

"On ne peut pas construire un nouveau court (de tennis de 5.000 places) à quelques mètres des serres historiques sans leur faire prendre un risque", a-t-elle ajouté.

Mme Duflot a également mis l'accent sur "l'afflux de personnes (spectateurs dans les serres) et l'utilisation des parties techniques des jardiniers pour des opérations financières, commerciales, et pour vendre des places à 80.000 euros avec accueil, petits fours, etc." "C'est scandaleux".

La responsable écologiste a répété que la solution pour l'extension de Roland-Garros était la couverture partielle du périphérique. Selon un ancien responsable de la voirie de la mairie de Paris, le coût de la couverture est de "5.000 euros hors taxes du mètre carré, soit 100 millions d'euros hors taxes pour 20.000 m2", ce qui serait largement suffisant selon lui.

Pour Mme Duflot, "il y a une opération d'enfumage total autour de cette histoire". "Quand les habitants, pas seulement les habitants du quartier, mais les Parisiens, vont se rendre compte du risque qui pèse réellement et du fait que toute l'opération autour de cette histoire va se dégonfler, il va y avoir forcément une révolte parce que c'est un pur scandale, il n y a rien qui justifie que l'on fasse cela", a-t-elle dit.

www.eurosport.fr

Roland-Garros au Conseil de Paris: une heure d'un match très disputé

(AFP) – Il y a 17 heures

PARIS — Le Conseil de Paris a voté mardi en faveur de la signature d'une convention entre la Ville et la fédération française de tennis (FTT) autorisant celle-ci à occuper le site de Roland-Garros et à le moderniser.

Le nouveau site qui comprendra à terme 35 courts en terre battue sera achevé au printemps 2016 et permet de maintenir à Paris le tournoi international de tennis de Roland-Garros, ont rappelé Anne Hidalgo, première adjointe chargée de l'Urbanisme, et Jean Vuillermoz, adjoint chargé des Sports.

L'extension de Roland-Garros va se faire en empiétant sur le parc des Serres d'Auteuil et sur le stade Hébert, ce qui depuis le lancement du projet suscite la colère des défenseurs de l'environnement (les plantes), du patrimoine architectural (les serres) et du sport scolaire (le projet prive le quartier d'un stade et de plusieurs courts de tennis).

Anne Hidalgo et Jean Vuillermoz ont rappelé que le tournoi est "un événement majeur du sport mondial" avec 450.000 spectateurs et 3 milliards de téléspectateurs potentiels dans près de 200 pays et que les installations actuelles n'étaient plus suffisantes. Ils ont aussi souligné que le projet de la FFT pour Roland-Garros, présenté au Conseil de Paris des 13 et 14 décembre, avait été soutenu par 92% des élus.

Ils ont expliqué que les serres historiques d'Auteuil n'étaient pas menacées, pas plus que le sport scolaire, que la couverture du périphérique, proposée par les défenseurs des serres, coûtait trop cher (550 millions d'euros a redit Mme Hidalgo), et qu'il était important de maintenir à Paris le tournoi du grand chelem.

Le chiffre de 550 MED est jugé excessif par les partisans de la couverture du périphérique, Yves Contassot (Groupe "Europe Ecologie-Les Verts et Apparentés") suggérant même que Mme Hidalgo confond les euros et les francs. Pour le groupe EELVA, il faut se référer à la couverture de la porte de Vanves qui a coûté 6.000 euros au m2, ce qui donnerait une facture d'environ 60 millions d'euros dans le projet de Roland-Garros.

Le groupe des écologistes avait déposé une bonne vingtaine d'amendements et voeux et a discuté pied à pied. Il réclame notamment une étude sur la couverture du périphérique, une réduction à 25 ans de la convention d'exploitation du site par la FFT (au lieu de 99) et un relèvement de la redevance demandée à la FFT.

Il demande également que les dépenses liées à la sauvegarde des collections végétales des Serres d'Auteuil soient facturées à la Fédération française de tennis. Il veut aussi que les commissions des sites et des monuments historiques soient consultées avant le début des travaux.

Les élus UMP de Paris David Alphand et Laurence Dreyfuss jugent également "sous-évalué" le taux de redevance demandé et ont milité pour le lancement d'une étude pour chiffrer la couverture du périphérique.

Jean-François Martins (Modem) a voté pour la signature de la convention avec la FFT, non sans faire remarquer que "dans une dizaine d'années", Roland-Garros serait à nouveau sous-dimensionné et qu'il fallait dès maintenant se projeter dans l'avenir, y compris réfléchir à la couverture du périphérique.

La prochaine étape est une concertation entre la Ville, le FFT, les opposants et les défenseurs du projet, devant la Commission nationale du débat public, qui se tiendra à l'automne.

Source

Une concertation lancée

Tennis - Roland-Garros

Du 8 octobre au 20 novembre, la Fédération Française de Tennis lance une large concertation sur le projet de modernisation du stade Roland-Garros, qui prévoit notamment d'augmenter la superficie du site actuel et d'améliorer son fonctionnement et ses équipements (couverture du court Philippe-Chatrier d'un toit rétractable, réalisation d'un nouveau court de 4950 places dans la partie Sud-Est du Jardin des Serres d'Auteuil...). Chacun est invité à s'informer et s'exprimer sur le sujet.

* Toutes les informations sur www.concertation-rolandgarros.fr (consultable à compter du 8 octobre).

www.lequipe.fr

Extension de Roland-Garros : concertation sous tension

Marie-Anne Gairaud | Publié le 10.10.2011, 07h00


La Fédération française de tennis veut construire au sein même du jardin des Serres d’Auteuil ce court de 4950 places. Elle rencontre de nombreuses oppositions chez les écologistes, les amoureux du jardin et les riverains. | (DR.)

La rencontre aura lieu sur les terres de la Fédération française de tennis (FFT). Ce soir, le public, les riverains et les opposants au projet d’extension du stade Roland-Garros ont rendez-vous pour une grande réunion de concertation. La FFT présentera les plans d’extension et de modernisation de ses courts. S’en suivront des réunions thématiques : deux sur les aménagements du stade (les 17 et 20 octobre) et une autre sur le stade et son environnement (le 3 novembre).

Un processus sujet à caution

L’ambiance risque d’être électrique, car le dossier est loin de faire l’unanimité. La FFT veut couvrir le court Philippe-Chatrier d’un toit rétractable mais surtout construire au sein même du jardin des Serres d’Auteuil un nouveau court de 4950 places. Une extension qui a déclenché une bronca chez les écologistes, les amoureux du jardin, mais aussi les riverains. Le lancement d’une concertation a été décidé pour apaiser le climat. Mais d’ores et déjà, le processus est sujet à caution.
« La Commission nationale du débat public publiera le compte rendu et les conclusions de la concertation le 6 décembre, mais la mairie de Paris et la FFT ne les attendront même pas pour poursuivre le projet, car elles valideront ensemble la nouvelle convention d’occupation des sols, dès les 12 et 13 novembre, et le 1er décembre l’actuelle concession sera résiliée et la nouvelle sera mise en route! » souligne Agnès Popelin, tête de proue des contestataires.
Au-delà de ce couac, les anti-extension espèrent bien, lors de cette concertation, avoir des éclaircissements sur plusieurs points. « J’ai hâte d’entendre les réponses de la FFT sur sa gestion des flux du public dans les serres d’Auteuil au moment du tournoi », déclare Yves Contassot, élu Europe Ecologie-les Verts et ancien adjoint au maire chargé des parcs et jardins. Anne Hidalgo, la première adjointe de Bertrand Delanoë qui défend ardemment le projet, ne sera pas présente à cette réunion. Ce soir, c’est l’adjoint chargé des sports, Jean Vuillermoz, qui devra représenter la mairie de Paris et défendre le projet. La tâche ne s’annonce pas facile…

Réunion publique, stade Roland-Garros, 8, boulevard d’Auteuil (XVIe), 20 heures.

Source

La concertation se poursuit

Le 04/01/2012 à 16:49

Dans le cadre de la concertation lancée le 8 octobre dernier à propos de la modernisation du stade de Roland-Garros, la Fédération française de tennis a annoncé la tenue de deux réunions thématiques, les 17 et 24 janvier prochains. L'une concernant les transports, l'autre le suivi du chantier et l'information du public.

www.lequipe.fr

Travaux terminés en 2017 ?

Tennis - Roland Garros

Gilbert Ysern, directeur général de la Fédération française et du tournoi de Roland-Garros, espère que les travaux de Roland-Garros seront terminés en 2017.

"On espère déposer l'ensemble des permis de construire vers la fin 2012 pour un début des travaux en 2014. On va commencer par construire le nouveau court dans le jardin des Serres d'Auteuil. On espère la livraison pour 2015. "

" On supprimera ensuite le court N.1 entre les éditions 2015 et 2016 pour construire cette vaste esplanade sur la place des Mousquetaires. Sur le court Chatrier, les travaux se passeront entre le tournoi 2015 et 2017. "

" On prévoit deux petites années de travaux et une interruption pour le tournoi 2016. L'objectif est que tout soit prêt en 2017."

www.eurosport.fr

Tennis-Roland Garros : Travaux : feu vert du Conseil de Paris

Le projet d'extension de Roland-Garros avance. Le Conseil de Paris a validé ce mardi la révision du plan local d'urbanisme, démarche nécessaire aux travaux. Il est ainsi allé dans le sens de la commission d'enquête, qui avait rendu fin juin un avis globalement positif.

Dans son rapport, Anita Vendeville-Schettino, la commissaire en charge de l'enquête publique, a tout de même placé cinq réserves et cinq recommandations. Elles portent notamment sur la hauteur maximale des constructions.

www.lequipe.fr