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Rafael Nadal a remporté l'US Open lundi soir face à Novak Djokovic (6-4, 5-7, 6-4, 6-2), dans une finale interrompue par la pluie à la fin du deuxième set. L'Espagnol devient ainsi le septième joueur à avoir remporté tous les tournois du Grand Chelem. A seulement 24 ans...
Fred Perry, Don Budge, Rod Laver, Roy Emerson, Andre Agassi, Roger Federer… et désormais Rafael Nadal. Le cercle des vainqueurs des quatre tournois du Grand Chelem vient d'accueillir un petit nouveau lundi soir. Et de quelle manière ! A seulement 24 ans, l'Espagnol a survolé l'US Open (un seul set et cinq jeux de service perdus durant tout le tournoi) pour remporter son neuvième tournoi majeur, face à un Novak Djokovic qui n'aura fait illusion que durant un set (6-4, 5-7, 6-4, 6-2).
Après son match marathon face à Federer en demi-finale, le Serbe avait bénéficié d'un temps de récupération supplémentaire bienvenu avec le report de la finale à lundi. Mais dès le début de la partie, Rafa lui fit comprendre qu'il était bien le meilleur joueur du monde actuellement et breaka Djokovic d'entrée. Le Serbe parvenait à recoller, mais, très nerveux, finissait par exploser sa raquette et laisser filer le set. Il se reprenait dans le deuxième, menant rapidement 4-2, service à suivre, grâce à onze points d'affilée, mais Nadal revenait au score, profitant des fautes directes de son adversaire. C'est ce moment que choisissait la pluie pour faire son apparition, durant 1h40. Au retour des vestiaires, Djokovic profitait des erreurs du n°1 mondial en revers pour lui chiper son premier set du tournoi.
Fatigué par les efforts consentis pour remporter cette manche, le Serbe perdait de sa superbe dès le début du troisième et se faisait breaker à 2-1. Nadal servait le plomb (8 aces, 67% de première balle durant ce match) et empochait cette troisième manche. La quatrième n'était plus qu'une formalité. Djokovic n'avait plus la force de lutter et s'inclinait, après un combat de 3h43. Comme à son habitude, l'Espagnol savourait son bonheur en se roulant sur le court, et avait bien du mal à retenir ses larmes.
« C'était un moment incroyable, réagira Nadal en conférence de presse. Gagner contre Novak est toujours difficile, et le fait est que j'ai souvent perdu contre lui (ndlr : 7 défaites pour 14 victoires avant ce match). Je pense que pour la première fois de ma carrière, j'ai joué un très bon match durant ce tournoi. J'ai joué mon meilleur match au moment le plus important. C'est un rêve de remporter les quatre Grands Chelems. Mais c'est plus un rêve de remporter l'US Open. J'ai beaucoup travaillé dans ma vie, dans les moments difficiles, pour être ici. Mais jamais je n'imaginais gagner les quatre Grands Chelems. » Djokovic, conscient qu'il s'était incliné face à meilleur que lui, ne pouvait que reconnaître le talent de l'Espagnol. « Quand un adversaire joue mieux que vous, il y a juste à le féliciter et lui dire "Tu es meilleur." Il a les capacités pour devenir le meilleur joueur de l'Histoire. Jamais il n'avait aussi bien joué sur dur. Il a énormément amélioré son service. Sa vitesse et sa précision sont meilleures que jamais. »
Avec déjà trois tournois du Grand Chelem remportés cette année, Rafael Nadal pourrait s'offrir une fin de saison tranquille. Mais ce n'est pas le genre du taureau de Manacor, qui vise un autre objectif : le Masters de Londres. « Je vais essayer de terminer la saison mieux que ces dernières années, où cela a toujours été difficile pour moi. Le Masters est probablement le plus gros tournoi que je n'ai pas gagné. C'est vrai que c'est le plus dur pour moi, car il se joue en salle, sur une surface très rapide, et ça va être difficile pour moi si ça ne change pas. Mais c'est un challenge pour moi. Je dois continuer à m'améliorer pour être en mesure de gagner là-bas. » Considéré au début de sa carrière comme uniquement un joueur de terre battue, Rafael Nadal prouve aujourd'hui qu'il est multi-surfaces. L'indoor ne devrait donc pas lui résister bien longtemps…
Vainqueur la nuit dernière du dernier titre du Grand Chelem qui manquait à sa collection, Rafael Nadal est entré un peu plus dans l’Histoire du tennis avec ce premier titre à l’US Open. La presse espagnole salue ce mardi matin l’exploit du Marjorquin. Pour Marca, l’Espagnol de 24 ans est tout simplement « le meilleur joueur de l'histoire » en étant le plus jeune à remporter les quatre tournois du Grand Chelem. « Nadal est déjà immortel », « Nadal entre dans l'Olympe », surenchérissent respectivement AS et El Mundo, tandis que El Pais se contente d’un « Nadal parmi les légendes du tennis ».
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Sujet: Re: Rafa et les records Mar 14 Sep 2010 - 13:43
Des défis à la taille de Nadal
Le 14/09/2010 à 14:53
En remportant son neuvième titre majeur et en réalisant le Petit Chelem, Rafael Nadal intègre un cercle restreint de champions. Quelques défis restent néanmoins à relever pour le numéro un mondial.
Rafael Nadal a rejoint un cercle restreint de champions en remportant l'US Open.(REUT)
Du petit au Grand Chelem
Incontestable numéro un mondial, Rafael Nadal impose par ses performances de regarder l'histoire du tennis pour mesurer l'ampleur de son palmarès. En remportant l'US Open lundi après sa victoire sur Novak Djokovic, l'Espagnol est devenu seulement le quatrième joueur de l'ère Open (depuis 1968) à gagner les quatre tournois du Grand Chelem (après Rod Laver, Andre Agassi et son rival Roger Federer). A 24 ans, il est surtout le plus jeune à avoir imposé son tennis dans ces compétitions prestigieuses, disputées sur trois surfaces différentes, alors que Roger Federer a attendu ses 27 ans avant de s'imposer à Roland-Garros. S'il a échoué en quarts de finale à l'Open d'Australie cette année, Nadal a néanmoins réalisé un exploit rare en triomphant à Roland-Garros, à Wimbledon et à l'US Open : il est seulement le quatrième joueur de l'ère Open à gagner trois tournois du Grand Chelem de suite après les légendes Laver, Sampras et Federer. S'il s'impose en janvier à Melbourne, le gaucher de Manacor réussirait le Grand Chelem sur deux années, une performance jamais atteinte depuis Rod Lever (Grand Chelem en 1969).
Quatre Masters 1000 et la Masters Cup
Elevé au tennis et devenu un champion sur terre battue (5 victoires à Roland-Garros), Rafael Nadal impressionne par sa faculté à adapter son jeu pour progresser chaque saison, d'abord sur le gazon de Wimbledon (victoire en 2008 et 2010) puis à l'US Open. Le Majorquin n'est que le troisième Espagnol à imposer sa loi dans le Majeur américain (après Manolo Santana en 1965 et Manuel Orantes en 1975). Avant de triompher à Flushing Meadows, Nadal avait déjà prouvé depuis longtemps que son jeu pouvait faire des ravages sur les surfaces les plus rapides : d'Indian Wells à Montréal, il a construit un palmarès unique en Masters 1000, avec 18 victoires (17 pour Federer et Agassi). Seuls quatre tournois de cette catégorie lui ont pour l'instant échappé : Miami, Cincinnati, Paris-Bercy et Shanghai (Masters 1000 depuis 2009). Souvent victime d'une baisse de régime en fin de saison, Rafael Nadal n'a encore jamais brillé lors de la Masters Cup, se contentant de deux demi-finales.
Le défi de la longévité
Nadal, c'est déjà neuf victoires en Majeur, 42 titres individuels et 74 semaines comme n°1 mondial.
Pour un joueur dont le tennis a souvent été abordé par le versant physique et qui a été freiné plusieurs fois par des problèmes au genou, le prochain défi sera probablement de durer pour atteindre des records à moyen terme. Avec neuf titres de Grand Chelem (en onze finales), il devra encore attendre avant de compter seize trophées majeurs comme Roger Federer (22 finales). Ses 42 titres individuels sont encore loin des 109 tournois glanés au fil de sa carrière par l'Américain Jimmy Connors. Le record le plus symbolique serait peut-être les 286 semaines au rang de numéro un mondial compilées par Pete Sampras, un record qui résiste pour l'instant à Roger Federer. Si Rafael Nadal ne compte que 74 semaines en tant que numéro un mondial, ses 24 ans sonnent comme un argument de poids. Les victoires en Grand Chelem
1. Roger Federer (SUI) 16 victoires - 6 finales perdues 2. Pete Sampras (USA) 14-4 3. Roy Emerson (AUS) 12-3 4. Rod Laver (AUS) 11-6 5. Björn Borg (SUE) 11-5 6. Bill Tilden (USA) 10-5 7. Rafael Nadal (ESP) 9-2
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Sujet: Re: Rafa et les records Mer 15 Sep 2010 - 10:10
US Open - Nadal, la révolution permanente
Rafael Nadal est en train d'écrire une nouvelle page de l'histoire du tennis. Après le règne absolu de Roger Federer, il impose sa révolution permanente. Le N.1 mondial, qui vise désormais une victoire au Masters, sait adapter son tennis aux contraintes du jeu moderne.
Rafael Nadal est un apprenti conservateur. Depuis cinq ans, il observe avec attention la façon dont Roger Federer range ses trophées dans ses armoires. Avec un goût modéré pour les traditions mais un sens des valeurs et du respect de la hiérarchie sans égal, le N.1 mondial cultive son patrimoine avec un dynamisme rare. Longtemps perçu comme un riche exploitant provincial (la terre battue bien sûr), il peut désormais accéder au plus haut grade du Hall of Fame. Avec 9 titres du Grand Chelem à 24 ans, le record détenu par Roger Federer actuellement (16 titres) n’est pas un rêve inaccessible.
SORTIR DE TERRE
Vous pensiez avoir tout vu avec Roger Federer, vous pensiez que le Suisse détenait à tout jamais le pouvoir absolu sur le tennis mondial avec ses 16 titres en Grand Chelem ? Le Roi Soleil de Bâle pourrait pourtant se coucher pâle, un jour, à côté de celui de Majorque. C’est encore de la science-fiction, car Roger est loin d’avoir abandonné sa cour, il faut envisager cette prise de pouvoir qui n’aurait rien d’une usurpation. Plutôt une conquête à la fois précoce et lente de chaque territoire du tennis moderne.
La précocité de Rafael Nadal a fasciné. Son tennis non. A 15 ans, il gagne son premier match ATP, à Majorque chez lui. A 16 ans, il gagne son premier tournoi Challenger à Barletta et son premier tournoi ATP à Sopot. Mieux, il aide son pays à remporter la Coupe Davis en devenant le plus jeune joueur à gagner un match en finale (face à Andy Roddick). A 19 ans, il est N.2 et remporte son premier Roland-Garros. Sa capacité à écoeurer les adversaires sur terre battue impressionne, on ne souligne pas assez ses premières passes de raquettes face à Federe rsur dur (on pense ici à Miami notamment)
L’ÂGE DES RECORDS
Son record de victoires consécutives sur terre (81) marque les esprits en 2007, et on en oublie qu’il va atteindre pour la deuxième année consécutive la finale à Wimbledon. En 2008, il remporte enfin Wimbledon et les Jeux Olympiques sur une surface similaire à l’US Open. En 2009, il décroche son premier Open d’Australie et en 2010 son premier US Open. A 24 ans et 101 jours, il a gagné les quatre tournois majeurs, seuls Donald Budge (22 ans) et Rod Laver (24 ans et 32 jours) ont fait mieux. Pendant que Roger Federer affolait la planète en accumulant les titres et en faisant tomber le record de Pete Sampras (14 titres en Grand Chelem), Nadal faisait son bout de chemin. D’empêcheur de tourner en rond, il est devenu le rival idéal, jusqu’à devenir actuellement le concurrent direct de Federer, non plus en terme de face-à-face, mais face à l’histoire. A 24 ans et trois mois, Federer n’avait que 6 titres majeurs au compteur. Pete Sampras, 7. L'Espagnol est donc tout simplement en avance sur les "temps intermédiaires"…
En Grand Chelem, Nadal avance masqué. Quand on évoque le recordman, il fait profil bas. Federer ? "Il a beaucoup plus de titres que moi. Je suis plus qu'heureux avec mes titres. Il est idiot de se demander si je suis meilleur ou pas que Roger. Le palmarès montre qu'il est meilleur que moi. C'est la vérité du moment et je pense que cela le restera toute ma vie ", vient-il de dire à New York. Il est pourtant déjà le septième au classement du nombre de titres (9), le onzième seulement à remporter au moins trois majeurs sur une seule saison. Il faut surtout remonter bien avant l’ère Open pour trouver des joueurs vainqueurs de suite de Roland-Garros, Wimbledon et de l’US Open (Don Budge en 1938, Tony Trabert en 1955 et Rod Laver en 1962 et 1969). Cela lui permet d’envisager de gagner les quatre titres de suite, ce que personne n’a réussi depuis Rod Laver.
LA REVOLUTION PERMANENTE
Avant de penser à l’Open d’Australie, l’Espagnol pourra savourer sa fin de saison à la place de N.1 mondial qu’il est assuré de conserver. L’instinct de conservation, voilà ce qui caractérise le plus doué du clan Nadal. Avant d’aller conquérir d’autres courts, il a su marquer son propre territoire. Ses séries de succès sur terre (Monte-Carlo, Rome, Barcelone, Roland-Garros, autant de chasses gardées). Une fois chaque forteresse consolidée, il a pu se projeter. Dans le sillage du bateau amiral du circuit : "Pour moi, Roger a toujours été un exemple. Notamment parce qu'il a su faire progresser son jeu durant toute sa carrière. C'est une bonne chose à copier, non? Donc j'ai essayé de le copier. Mais je sais que Roger et moi sommes différents, nous avons des styles différents." Comment rester au pouvoir ? En se remettant en question en permanence. Voilà la leçon apprise par Nadal dans l'ombre du Suisse.
Nadal jouait en contre et gagnait ainsi. Il s'est imposé un jeu plus offensif. Son talent de gaucher contrarié méritait mieux. En 2008 et 2009, malgré les blessures, il adapte son jeu et sort des sentiers battus. Il joue souvent plus court, mais il gagne les points plus rapidement. Il sert moins fort mais protège son organisme et varie mieux. Son jeu optimise les réponses aux conditions de jeu du moment (surface, balles et styles de jeu à la mode). En 2010, juste avant le début de l'US Open, il change sa prise au service : et tout le monde a constaté les dégâts : "Si je peux reproduire ça, ça va être un changement dans ma carrière car si j'ai autant de points gratuits (sur son service) que durant ce tournoi, ça va me changer." Comment Nadal arrive-t-il à progresser ? En s’imposant la révolution permanente de son jeu. Au panache classique de Federer, il se différencie par son pragmatisme moderne. Mais le sens de l'histoire est le même.
LE FUTUR LUI APPARTIENT
"Si je ne gagne pas, ce n’est pas grave, j’aurais encore plusieurs années pour le remporter", disait Nadal avant la finale de l’US Open. Après, il disait la même chose… de Novak Djokovic ! Ceux qui estiment que Rafael Nadal allait s’effondrer physiquement à 25 ans, guettent la moindre défaillance. Le joueur lui-même avait en début d’année donné des signes avant-coureurs de lassitude pour la première fois de sa carrière. Aujourd’hui, il n’est plus question que de faire des progrès, de "continuer d’apprendre" et de gagner dans deux mois le dernier grand titre qui lui manque : le Masters. Loin de toute mégalomanie, Nadal a posé balle après balle les fondations de son pouvoir actuel. Il faudra mettre autant de courage dans chaque balle, comme Djokovic a tenté de le faire dimanche, pour se mesurer à lui.
NADAL SEPTIEME PROVISOIRE... (classement des joueurs ayant plus de titres du Grand Chelem que Nadal)
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Sujet: Re: Rafa et les records Mer 22 Sep 2010 - 12:24
Rafael Nadal: ¿el mejor tenista de la historia?
22.09.10
Rafael Nadal tiene apenas 24 años y ya lo ganó todo. Amén de los nueve títulos en las cuatro citas grandes, también cuenta con una medalla olímpica de oro en singles y tres trofeos de Copa Davis. Aunque se fastidia ante las comparaciones, al paso que va y, sobre todo, si las lesiones lo respetan, Nadal podría eclipsar el récord de 16 coronas de su eterno rival Roger Federer.
Tras pasearse por Nueva York con el trofeo de campeón del Abierto de Estados Unidos, Rafael Nadal generó en muchos la misma pregunta con diversos matices. ¿Estamos en la era Nadal? ¿Será el mejor tenista de la historia? "Me parece exagerado", replicó a los presentadores del programa matinal de la cadena NBC en el Rockefeller Center. "Lo que quiero es seguir mejorando cada año".
Tras convertirse en el jugador más joven de la era abierta que gana los cuatro torneos grandes, el español abre el compás a una discusión sobre sus próximos objetivos. Para ponerlo en perspectiva, la magnitud de su última conquista lograda en el cemento de Flushing Meadows, hay que tomar en cuenta que Federer tenía 25 años cuando ganó su noveno título.
Nadal completó su colección de Grand Slams tres años más joven que cuando Federer finalmente lo logró, el año pasado, en el Abierto de Francia. Además, las vitrinas de Federer no tienen el oro olímpico individual (sí en dobles) ni tampoco la Davis.
Nadal es, además, el primer hombre que hila el triplete de Roland Garros (polvo de ladrillo), Wimbledon (césped) y US Open (cemento) desde que Rod Laver lo hiciera en 1969. Pero no fue hasta 1978 que el Slam estadounidense empezó a disputarse en superficie dura, con lo que puede afirmarse que lo de Nadal es sencillamente único.
Hay quienes opinan que ya se debe dejar de declarar a Federer como el mejor de todos los tiempos, considerando que Nadal supera 14-7 al suizo en el historial entre ambos. "No tiene sentido seguir diciendo eso (que Federer es el mejor de la historia) mientras Nadal esté activo", comentó Mats Wilander, campeón de siete majors. "Es injusto decir que ese es Roger, ya que Rafa le gana todo el tiempo, en todas las superficies y en las finales de los Slams".
Nadal no se pone como objetivo pasar el récord de Federer, más bien tiene como deseo inmediato ganar su primera Copa Masters, el torneo de fin de año que reúne a los ocho mejores jugadores de la temporada. "En mi vida (nunca) me he planteado ser mejor que Roger, dieciséis títulos de Grand Slam son demasiados", dijo.
"Creo que todas esas habladurías de si soy superior o inferior a Roger son una tontería, porque los títulos muestran que él es mucho mejor que yo. Esa es la realidad del momento. Creo que esa será la realidad durante toda mi vida".
Después del partido y en medio de los festejos fuera del vestuario del estadio Arthur Ashe, su tío y entrenador Toni Nadal desestimó que Rafa pueda ser proclamado el mejor de la historia. "Los mejores son Federer, (Bjorn) Borg, Laver. Rafa es un grande, pero aún no está en esa categoría", dijo Toni. "Ahora no sé. Pregúntenme en cinco o seis años".
Mantener la mesura en el tenis, como lo hacen Nadal y sus allegados, es lo más recomendable teniendo en cuenta la forma en que el péndulo se ha movido en el tenis en tiempos recientes. Además, ¿quién dice que Federer no puede seguir sumando títulos?
Cuando Nadal hizo llorar a Federer al vencerlo en la final de Australia en 2009, se pensó que el español barrería con los cuatro grandes de ese año. ¿Qué pasó después? Nadal no ganó ninguno más esa temporada, su racha de 31 triunfos y cuatro títulos consecutivos en Roland Garros se esfumó en la cuarta ronda ante Robin Soderling, no pudo defender la corona de Wimbledon por culpa de sus rodillas y el argentino Juan Martín Del Potro le dio una soberana paliza en las semifinales del US Open.
En cuestión de meses, se creyó que Nadal no volvería a ser el mismo, que su físico ya no aguantaba la intensidad de su estilo de juego. Pero Nadal ha demostrado una enorme capacidad para evolucionar y aprender. Esto fue precisamente lo que ponderó Novak Djokovic, tras perder la final del lunes en Nueva York.
"Tiene todo el talento a su disposición para ser el más grande", señaló Djokovic. "Ha mejorado su servicio drásticamente". "Demuestra que mejora cada día, cada año. Eso es lo que es tan frustrante", añadió. Y el que ahora luzca tan bien con su saque es para tener miedo, puesto que ése era antes su punto débil.
Nadal sabe el valor de esos "puntos gratis" que se consiguen con un servicio fiable, en un circuito donde la mayoría de los torneos son en canchas rápidas. "El servicio en estas pistas es vital porque si no, tienes que jugar a un nivel estratosférico desde el fondo todo el rato y eso es muy complicado ante el nivel de los jugadores que vienen aquí", sostuvo.
Agassi y Murray también lo elogian
Andre Agassi no disimula su preferencia por el juego de Rafael Nadal sobre el de Roger Federer, y asegura que el tenista español es "el mejor jugador" del momento.
"De Nadal podemos decir que es el mejor jugador. Sólo tiene 24 años y tiene mucho tenis por delante", declaró Agassi en Costa Rica, donde viajó a disputar un partido de exhibición contra Pete Sampras. "Sus logros son impresionantes pero la historia hablará por si misma".
Nadal acaba de ganar el Abierto de Estados Unidos, su noveno título de un major, con el que se convirtió en apenas el séptimo hombre que logra el Grand Slam en su carrera. Agassi, uno de los hombres que consiguió el Grand Slam, afirmó que "Federer no puede decir que es mejor que Nadal".
En una breve comparación, el estadounidense dijo que el suizo "hace que el juego se vea demasiado fácil", mientras el español "es todo lo contrario. Es muy físico y cada punto lo pelea como si fuera el más importante... su velocidad, su atletismo y ese poder con que pega a la bola... por eso disfruto más ver a Nadal".
Agassi destacó que el Grand Slam que completó Nadal es "uno de los logros más complicados en el deporte". "Ver a Rafa fue realmente impresionante, y es algo que, para un tenista, sólo pasa una vez en la vida", agregó.
Resaltó que en la actualidad los amantes del tenis tienen la rara oportunidad de ver duelos entre "dos de los mejores tenistas de todos los tiempos, dos que han ganado el Grand Slam" y aunque su preferencia se inclina por el español, consideró que Federer "tiene tiempo para más logros".
"Yo gané más Grand Slam después de los 29 años. El (Federer) tiene menos desgaste y limitaciones físicas y creo que veremos más de él, porque con Nadal en la cima, para él es liberador y podríamos verlo regresar a la cúspide; pero este es un deporte poco predecible", expresó Agassi.
Para Agassi, "la vara de medición siempre está en Nadal y Federer y siempre nos dejan descorazonados", al bromear diciendo que entre ambos jugadores "no dejan mucho" para los demás.
Por su parte, el británico Andy Murray, cuarto del ránking de la ATP, afirmó a la cadena BBC que el español Rafael Nadal, que ganó el Abierto de Estados Unidos de tenis, el único torneo del Grand Slam que le faltaba, es uno de los más "grandes".
"Es uno de los más grandes", dijo Murray sobre Nadal, antes de calificar su reciente victoria en el Grand Slam estadounidense como "un gran logro" y de señalar que necesita mejorar físicamente para ganarle al español.
"Necesito ponerme más fuerte físicamente, mejorar mi juego y entonces me daré una oportunidad para ganarle", adujo Murray, que reconoció estar en busca de un nuevo entrenador, cuestión que trató de resolver pidiendo consejo a su madre.
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Sujet: Re: Rafa et les records Ven 1 Oct 2010 - 8:49
ATP > Déjà 60 victoires en 2010
Par Pauline Dahlem, vendredi 01 octobre 2010 à 09:32
Rafael Nadal a enregistré sa 60e victoire de l'année grâce à son succès sur Ruben Bemelmans hier au premier tour à Bangkok. Depuis janvier, le Majorquin n'a perdu que 7 matches.
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Sujet: Re: Rafa et les records Ven 8 Oct 2010 - 8:50
Rafael Nadal: Player of the Month for September 2010
October 6, 2010
What would you deem a successful accomplishment for a 24-year-old?
Completing a Masters degree with honors? Moving up the corporate ladder within a year of being hired? How about owning a few condos, while saving up for an early retirement?
While these and other well-deserved accomplishments have been met by hundreds of thousands of young adults around the globe, very few will ever lay claim to what Rafael Nadal achieved at this year’s US Open.
Closing the door on his Grand Slam collection in New York City, Nadal became the seventh man in history to win all four Major championships, and the youngest in the Open era.
Capturing the Olympic gold medal in 2008, two Davis Cup titles for his native Spain, and 18 Masters 1000 trophies, the Island born Mallorcan could be headed toward an untouchable resume.
Remaining humble throughout his 10 years on Tour, Nadal has always lived and died by the motto of self-improvement. Never one to take an opponent lightly, Nadal’s two hard-court Majors in Flushing Meadows and Melbourne Park were perhaps his two toughest victories.
Arriving Down Under in 2009, Nadal was by no means the favorite. Roger Federer and Andy Murray were the superior asphalt contenders, and Novak Djokovic had a lot on the line as the defending champ. However, with his head down, and an explosive will behind his sails, Nadal gutted out a riveting semifinal victory over Fernando Verdasco, only to outshine those efforts in the finals with a five-set win over Federer. Shedding his label as a slow-court specialist, Nadal had banked three of the four Majors with the US Open hot on his radar.
Injuring his knees while battling through the divorce of his parents in the spring of ‘09, Nadal was forced to skip the defense of his Wimbledon title, and later suffered a blowout defeat to Juan Martin del Potro in New York. Although del Potro poured in a whale of an effort to take home his first Slam title, Nadal’s abdominal tear prevented him from competing at his best.
The prognosis for Nadal’s body would not improve throughout the early stages of 2010. Landing in Australia with an outside chance of defending his title, the Spaniard was forced to withdraw in the quarterfinals with further knee pain. Andy Murray’s delectable play would’ve been tough to defeat under normal circumstances, but with Nadal’s tendinitis an ongoing issue, his chances of survival were next to impossible.
Regrouping from his injuries with a month off in February, Nadal returned in March to record competent semifinal finishes at Indian Wells and Miami. Although his dominant 2008 form was far from present, his tenacity and wherewithal on court appeared ready to rise. Admitting after his loss to Andy Roddick in Florida that if he continued to reach the semifinals of Tour events good things would happen, Nadal ended eight months of hard-court action, and set his sights on his home bred clay surface.
Capturing the Monte Carlo title for the sixth-straight time, Nadal began an unstoppable tear on the dirt which included losing only two sets on his way to his fifth crown at Roland Garros. What started off as a bleak and potentially catastrophic year, was now shaping into a season that he would soon not forget.
Racking up his second Wimbledon title in July, Nadal encountered a worrisome summer before entering the Big Apple. Falling in uncharacteristically meek fashion in both Toronto and Cincinnati, Nadal took some much needed inspiration from his Uncle Toni, and golf legend Jack Nicklaus ahead of his New York campaign. Adjusting his hand to a slightly more continental grip on his serve, Nadal began to produce missiles in the 130 MPH range.
Picking apart opponent after opponent toward his first final, Nadal backed off from the sheer pace of his serve throughout the latter stages of the event, opting to slice his delivery out-wide, while controlling the tempo with his forehand.
Watching Nadal through the early part of the US Open, I couldn’t help but think back to Andre Agassi’s march at the 1995 Wimbledon Championships. Arriving at the All England Club in a do-rag and carrying a yellow racket, Agassi began to hammer his serve through the first few rounds, while blazing his return-of-serve past puzzled opponents.
I vividly recall John McEnroe claiming that if Agassi could continue to serve as big as he was, then the tournament committee could save everyone some time and hand the American the trophy after the opening round. The principle around McEnroe’s claim was based on the addition of a point ending serve, which was coupled by Agassi’s groundstrokes. Striking arguably the cleanest forehand and backhand of his time, Agassi had become almost unbeatable with a bigger serve.
However, unlike Nadal, Agassi’s luck would run out in the semifinals against a trigger happy and opportunistic Boris Becker. While Agassi stepped off the pedal against the German during his five set loss, Nadal continued to steamroll through his semifinal opponent Mikhail Youzhny on Super Saturday.
The rain would stall Nadal’s first final by one day, but the result of his focused efforts would be met with a four-set victory over Djokovic on Monday. Hugging the baseline with his two-handed backhand, Nadal’s net play and first-strike approach would allow him to fall to the ground by the late evening.
Embracing his victory with his box of supporters, Nadal shared his joy with the assembled media after his victory.
“You know, I still 24. I have, I know, for me, it’s a dream have the career Grand Slam, but this is more dream have the US Open,” admitted Nadal. “Is some moments unbelievable feeling because I worked a lot all my life, in all difficult moments to be here, but I never imagined have the four Grand Slams.”
Honoring his commitments to his fall calender in Asia and Europe, Nadal’s year may be entering an anticlimax, but his memorable finish to a troublesome beginning will be remembered for quite some time.
There’s no telling what the future will hold for the current world No. 1, but with a potential “Rafa-Slam” on the horizon in Australia, the remainder of Nadal’s career appears as bright as ever.
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Sujet: Re: Rafa et les records Dim 17 Avr 2011 - 16:17
Masters Monte Carlo - Records: Nadal progresse
Eurosport | dim 17 avr, 17h 35
Avec un 19e titre en Masters 1000 à Monte-Carlo, Rafael Nadal devance désormais Roger Federer et Andre Agasssi de deux longueurs. L'Espagnol égale aussi Bjorn Borg et Manuel Orantes avec un 30e titre sur terre battue. Le record appartenant à Guillermo Vilas (45) et Thomas Muster est à 40.
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Sujet: Re: Rafa et les records Dim 24 Avr 2011 - 8:25
Nadal atteint les 500 victoires sur le circuit
23/04/2011 - 23:50
Le succès de Rafael Nadal contre Ivan Dodig (6-3, 6-2) ce samedi en demi-finales du tournoi de Barcelone n’est pas aussi anecdotique qu’il n’y parait. Il a en effet permis au n°1 mondial d’atteindre le cap des 500 victoires en carrière sur le circuit ATP. L’Espagnol, âgé de 24 ans, est le deuxième plus jeune joueur de l’histoire à totaliser autant de succès derrière Björn Borg, qui comptait 500 victoires à 23 ans et sept mois. Nadal est encore bien loin du record détenu par Jimmy Connors qui a gagné 1241 matches durant sa carrière.
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Sujet: Re: Rafa et les records Jeu 29 Déc 2011 - 23:01
Nadal veut dépasser Borg
RMC Sport | rmcsport.fr | 29/12/2011
Rafael Nadal a formulé ses vœux pour 2012 lors d’une interview au journal AS. Dans une année olympique, l’Espagnol a avoué que s’il ne devait gagner qu’un seul tournoi, ce serait Roland-Garros afin de dépasser Bjorn Borg : « Je suis à six victoires à Roland-Garros, autant que Borg. Dépasser son record est une grande motivation pour moi. Mais maintenant, je pense aux Internationaux d’Australie qui sont le premier tournoi important de l’année. Cette saison, je dois avoir l’attitude et l’envie nécessaires pour arriver dans tous les grands moments à mon maximum. » L’Espagnol est actuellement à Abu Dhabi pour disputer un tournoi exhibition.
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Sujet: Re: Rafa et les records Mer 30 Mai 2012 - 9:30
Nouveau record pour Nadal
Tennis - Roland Garros Avec sa victoire expéditive face à Simone Bolelli au 1er tour de Roland-Garros, Rafael Nadal est devenu le plus jeune joueur de l'ère Open à remporter 150 matches en tournois majeurs. Un succès obtenu avec beaucoup moins de nervosité comparé aux éditions précédentes à Paris.
"J’ai joué avec beaucoup moins de nervosité par rapport aux autres années. Je suis très content d’être au 2e tour. Je me suis relâché à 6-2, 4-0. Ensuite, j’ai eu quelques problèmes. J’ai effacé quelques balles de break, mais cela s’est bien passé. Je n’ai rien fait de spécial et je me sens très bien."
Il a enregistré sa 46e victoire à Roalnd-Garros lors de son 47e match.