OA > Nadal: "Essayer de faire mon jeu"

Par Charlotte Ezdra, dimanche 24 janvier 2010 à 08:04

"Je savais ce qui m'attendait. Il (Karlovic) sert tellement bien qu'on ne peut rien faire la plupart du temps. Être en quarts de finale me donne beaucoup de confiance pour le match difficile qui m'attend. Avec Andy (Murray) ce sera un match totalement différent de celui d'aujourd'hui. Il est l'un des joueurs les plus talentueux du circuit. Il sait être agressif, il sait défendre...Moi, il faudra que je joue à mon meilleur niveau si je veux vraiment avoir une chance d'être en demi-finales. Sinon, je savourerais un bon vol de retour en Espagne pour continuer à m'entraîner et préparer le tournoi suivant." ironisait le numéro 2 mondial lors de l'interview de fin de match.

www.welovetennis.fr

Nadal rejoint Murray

Rafael Nadal a su contrer la puissance au service d'Ivo Karlovic pour s'imposer (6-4, 4-6, 6-4, 6-4) et rejoindre ainsi Andy Murray en quart de finale.

Contre Ivo Karlovic, les joueurs mettent dans leur sac un kit de survie avec deux ingrédients essentiels : la concentration et le sens du détail. Sur la Rod Laver Arena, Rafael Nadal s'arme donc de patience pour rejoindre Andy Murray en quarts de finale. Il attend son heure pour s'imposer (6-4, 4-6, 6-4, 6-4 en 2h36') contre le Croate, auteur pourtant de 28 aces et 68% de premières balles. Dans le genre "comment battre un grand serveur", la leçon de Maître Rafa vaut de l'or : « Premièrement, si tu perds une fois ton service, tu as de fortes chances de perdre le set. Deuxièmement quand tu retournes, tu dois être concentré à 100% tout le temps parce que tu dois saisir ta chance. S'il rate quelques premières balles, tu dois essayer d'être présent tout le temps. Si tu n'es pas concentré tout le temps, c'est impossible. »

Pendant 26 minutes, les services défilent comme une armée en procession. A 4-4, les deux joueurs n'ont perdu que trois points chacun sur leurs engagements respectifs ! « Quand il sert, c'est comme un penalty, tu dois choisir un côté», image le tenant du titre. Puis un petit détail insignifiant au premier abord, capital après coup, donne le ton. Sur son premier point de service, Ivo Karlovic rate une volée facile. C'est déjà une ouverture et le Majorquin se jette sur l'occasion en relançant parfaitement pour s'offrir ses deux premières balles de break. Un ace et un service gagnant éteignent le fumerole. En champion, Rafael Nadal ravive la flamme et breake grâce à un excellent retour de revers sur une première balle à 218 km/h.
Concentration et sens du détail

Ce sens du détail n'empêche pas le danger et le Croate possède le don du hold-up. Non seulement, il sert fort mais il trompe son monde en fond de court. Il peut lâcher quelques coups droits gagnants, réaliser des "chip and charge" très propres et proposer quelques variations intéressantes avec des amorties ou des revers décroisés. A 5-4 dans la deuxième manche, Ivo Karlovic enfile sa panoplie de gentleman cambrioleur sur le service de l'Espagnol. Il empoche la manche sur un jeu blanc conclu par un point remporté sur deux revers qui touchent la bande du filet puis un retour boisé très improbable de coup droit.

De quoi être frustré ? Sûrement dans l'instant. En homme expérimenté, Rafael Nadal oublie la mésaventure et se tourne vers le prochain point. «Je restais concentré sur mon service où j'essayais de ne pas commettre trop de fautes et j'attendais juste d'avoir une opportunité en retours», résume le champion qui avoue avoir vécu le match le plus difficile de son début de saison car il n'y avait pas de rythme. Lors des deux sets suivants, le numéro 2 mondial ne laisse plus aucune ouverture à son adversaire et il réalise à deux reprises le break à 1-1 pour finir tranquillement et aller plaisanter avec Jim Courier, intervieweur sur le court, sur le Nadal virtuel. A la Playstation, le faux Nadal joue trois mètres derrière sa ligne de fond et le Majorquin préfère choisir un autre joueur. Sur le court, c'est autre chose. Avec 35 points gagnants, le vrai Nadal est beaucoup plus percutant que son double et Ivo Karlovic aurait sûrement préféré affronter son clône...

www.lequipe.fr

Nadal-Murray, le choc des quarts

Dimanche 24 janvier 2010 - 9:13

Rafael Nadal et Andy Murray, deuxième et quatrième joueur mondial, se retrouveront lors d'un quart de finale explosif mardi à l'Open d'Australie après leurs victoires respectives sur Ivo Karlovic et John Isner, dimanche à Melbourne.

Opposés tous deux à des géants, Andy Murray a battu l'Américain de 2,06 m avec plus de facilité (7-6, 6-3, 6-2) que Rafael Nadal a dominé le Croate de 2,08 m, qui a pris à l'Espagnol son deuxième set du tournoi (6-4, 4-6, 6-4, 6-4).

Si la rencontre entre Nadal, tenant du titre, et Murray est possible dès les quarts de finale c'est parce que l'Ecossais a hérité de la tête de série N.5, ce qui était son classement mondial la semaine précédent le tournoi avant qu'il ne repasse devant Juan Martin Del Potro lundi.

Ce sera leur neuvième duel. Murray doit se contenter jusque-là de deux victoires, dont une en demi-finale de l'US Open en 2008.

Les deux hommes s'étaient rencontrés pour la première fois en huitièmes de finale à Melbourne en 2007 pour une victoire en cinq sets de Nadal, "une grande expérience" pour Murray qui a beaucoup progressé depuis.

"Je la stratégie pour le battre. Ce sera difficile mais je peux le faire si je joue à mon meilleur niveau", a commenté l'Ecossais de 22 ans qui a été impressionnant face à Isner pour atteindre son premier quart à Melbourne.

Joueur de relance et de contre hors-pair, Murray, qui aspire à devenir le premier Britannique à s'imposer en Grand Chelem depuis Fred Perry en 1936, a enrayé la puissance de feu d'Isner au service et tiré quelques passings d'un autre monde, dont deux de suite pour faire le break au début du troisième set.

Son adversaire a seulement réussi 14 aces, moitié moins que sa moyenne dans le tournoi jusque-là, et a commis 41 fautes directes, 33 de plus que Murray.

"Il ne fait aucun doute que je joue bien en ce moment. Aujourd'hui, c'était même très bien. Il faut que je continue comme ça et peut-être que je joue encore un peu mieux si je veux gagner le tournoi", a souligné Murray, qui n'a toujours pas perdu un set à Melbourne mais qui a dû défendre une balle de première manche face à Isner, à 6-5 sur son service.

Nadal a lui cédé son deuxième set du tournoi en se faisant surprendre par un Karlovic opportuniste. Mais le N.2 mondial a réussi à ravir le service du Croate dans chacun des trois autres sets. Une performance rare face à celui qui a remporté 92% de ses engagements en 2009 et servi 28 aces dimanche.

Nadal, tenant du titre à Melbourne, avait déjà eu du mal à battre l'Allemand Philipp Kohlschreiber (6-4, 6-2, 2-6, 7-5) au tour précédent. Il était extrêmement soulagé d'avoir franchi l'obstacle croate dimanche.

"Je savais ce qui m'attendait, a souligné le Majorquin de 23 ans. Il sert tellement bien qu'on ne peut rien faire la plupart du temps. Etre en quarts de finale me donne beaucoup de confiance pour le match difficile qui m'attend. Je vais essayer de le repousser derrière sa ligne de fond. Sinon je savourerais un bon vol de retour en Espagne."

www.sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/Open-d-Australie-Nadal-Murray-le-choc-des-quarts-176632.shtm

Nadal - Murray, même combat

Le 24/01/2010 à 09:05
Par ERIC DELTOUR
De Sports.fr

Opposés tous deux dimanche à des géants maîtres serveurs, Rafael Nadal et Andy Murray, vainqueurs, se sont donné rendez-vous en quarts de finale de l'Open d'Australie. Murray a su dominer John Isner (7-6, 6-3, 6-2), rejoint dans la foulée par Nadal, tombeur d'Ivo Karlovic (6-4, 4-6, 6-4, 6-4).


Nadal a dû batailler pour venir à bout du géant Karlovic. (Reuters)

Tous deux se sont donné rendez-vous. Le Britannique Andy Murray et l'Espagnol Rafal Nadal, tenant du titre à Melbourne, se retrouveront en quarts de finale de l'Open d'Australie. L'un et l'autre ont dimanche fait tomber les géants, qui à coups d'aces terrorisaient le plateau australien depuis une semaine.

Premier à entrer en lice, Murray a su habilement neutraliser sur la Rod Laver Arena le redoutable service de John Isner, tombeur de Gaël Monfils au tour précédent, pour décrocher dimanche pour la première fois de sa carrière sa place en quart de finale de la première levée du Grand Chelem. Le quatrième joueur mondial, tête de série n°5 à Melbourne, n'a ainsi eu besoin que de trois manches (7-6 [4] 6-3 6-2) pour parvenir à ses fins. Face aux 2,04 mètres de son adversaire américain de 24 ans, auréolé d'une victoire au tournoi d'Auckland la semaine dernière et restant sur huit victoires consécutives, Murray, auteur seulement de huit fautes directes, a joué tactique et précis, s'appuyant sur un toucher de balle supérieur, symbolisé par une amortie imparable sur la balle de match après 2h12 d'un match totalement maîtrisé. Isner n'aura pas démérité, mais il fallait plus que 14 aces et 68 % de premières balles pour espérer déstabiliser un Britannique en total contrôle. "Je joue bien actuellement, déclarait-il à l'issue de sa victoire au micro de Jim Courrier, c'est incontestable. Je dois juste continuer à jouer comme je sais le faire, et peut-être mieux encore, si je veux gagner le tournoi."

Nadal: "Je savais à quel point le match pouvait être dur..."

Ce sera nécessaire au prochain tour, où l'attendra un Rafael Nadal lui aussi sorti des pattes d'un autre grand escogriffe, Ivo Karlovic, culminant lui à... 2,08 mètres ! L'Espagnol aura eu la partie moins facile que Murray, réussissant malgré tout en quatre sets (6-4 4-6 6-4 6-4) à repousser au bout de 2h36 de combat les assauts furieux du grand serveur croate, dont le compteur au nombre d'aces sur cette édition de l'Open d'Australie restera bloqué à 121, dont 28 assénés à Nadal, le tout agrémenté de 55 services gagnants. Face à une telle machine, les quatre breaks réussis par le n°2 mondial dans les premier, troisième et quatrième sets avaient une valeur inestimable.

"Je savais à quel point le match pouvait être dur contre Ivo, notait ainsi Nadal. S'il sert bien, il n'y a rien à faire". Si Karlovic a empilé les points gratuits sur son engagement, Nadal s'est montré le plus solide sur sa mise en jeu. Il n'a concédé qu'un break, celui qui lui coûté la deuxième manche. Le tenant du titre, qualifié pour la quatrième fois de sa carrière pour les quarts de finale, passera un premier test d'envergure face à Murray pour une place en demi-finale. "C'est (un joueur) complètement différent. Il peut attaquer et il peut défendre. C'est un des joueurs les plus talentueux du circuit. Il peut faire beaucoup de choses différentes sur un même match", a-t-il déclaré à propos de son prochain adversaire, 5e mondial, qui à sa différence n'a pas encore cédé un set dans le tournoi.

sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/201003/nadal---murray-meme-combat_265217.html

Une affiche Murray-Nadal



Rédaction Sport365
dimanche 24 janvier 2010 - 06h32

Murray et Nadal, opposés aux deux meilleurs serveurs du circuit, Isner et Karlovic, sont parvenus à se qualifier pour les quarts où ils s'affronteront mardi. Grosse performance de Marin Cilic, tombeur de Juan Martin Del Potro (5-7, 6-4, 7-5, 5-7, 6-3).

Les cogneurs au tapis

La créativité et l'expérience ont dominé la puissance. C'est le constat que l'on peut tirer de ce début de journée qui a vu les qualifications de Rafael Nadal et Andy Murray, deux poids lourds qui se retrouveront pour un sacré combat en quarts de finale mardi prochain. Ces deux joueurs du Top 5 ont démontré dimanche que les solutions existaient pour contrer les deux meilleurs serveurs du circuit masculin, Ivo Karlovic (121 aces en quatre matchs) et John Isner (95 aces), qu'il serait certainement injuste de cantonner dans ce seul registre. Gaël Monfils, battu vendredi par le géant américain en quatre manches, pourra s'inspirer de la leçon gratuite que lui a offert Andy Murray, qui, tout en maîtrise, s'est imposé en trois sets (7-6, 6-3, 6-2). De son côté, Rafael Nadal, qui n'est pas non plus un tendre, a lui aussi réussi à répondre aux assauts de la référence des cogneurs, Ivo Karlovic, en se contentant de lui prendre trois de ses engagements (6-4, 4-6, 6-4, 6-4).

Nadal et Murray ont appliqué chacun leur méthode. Pour l'Ecossais, la tactique mise en place consistait à empêcher Isner d'installer son jeu de fond de court, de limiter les deuxièmes balles sur son service (83 % de premier service gagnant) et de lui imposer de nombreuses courses pour l'affaiblir physiquement. Objectif validé pour le cinquième joueur mondial : « J'ai vraiment bien servi et je n'ai pas commis beaucoup de fautes directes (seulement 8 contre 41 pour Isner). C'était vraiment bien. Je suis resté concentré. Tout s'est bien passé » se réjouissait-il en conférence de presse. Et son expérience a également largement contribué à ce succès probant : « Dans ce genre de match, l'expérience compte pour bien gérer les points importants. Aujourd'hui, quand j'étais en difficulté, j'ai frappé beaucoup de coups gagnants. » Ainsi, dans le premier set, Murray a su se sortir d'une situation chaude en sa défaveur, avec il est vrai un brin de réussite, puis il a remporté le tie-break. Isner aurait pu mener un set à rien, et cette occasion manquée lui a coûté cher pour la suite. Car, comme face à Monfils, Isner a baissé de pied au service et face à Murray, cela ne pardonne pas. Les deux dernières manches ont été à sens unique.

Nadal, de son côté, savait pertinemment à quoi il devait s'attendre. « Quand il sert, c'est comme un penalty, tu dois choisir un côté » s'amusait-il en conférence de presse d'après-match. Il n'a pas échappé à cette séance de tirs au but tennistique, Karlovic lui infligeant le tarif habituel en aces (28). Mais le Majorquin ne s'est jamais affolé, attendant la bonne occasion et guettant la moindre défaillance de son adversaire. Encore faut-il ne pas manquer ces occasions, qui ne se présentent pas si souvent… Deuxième leçon, cette fois-ci pour Tsonga (éliminé à Wimbledon par Karlovic) par maître Nadal : « Premièrement, si tu perds une fois ton service, tu as de fortes chances de perdre le set. Deuxièmement, quand tu retournes, tu dois être concentré à 100 % pour saisir ta chance. S'il rate quelques premières balles, tu dois essayer d'être présent à chaque fois. Si tu n'es pas concentré tout le temps, c'est impossible » a expliqué le numéro deux mondial. Contre le Croate, Nadal n'a eu que six balles de break et en a converties trois, taux de réussite suffisant pour se sortir d'un huitième de finale compliqué. Surtout, Nadal a fait jeu égal sur ses jeux de service (78 % de premier service gagnant, 208 km/h de moyenne pour Karlovic contre 172 km/h) et n'a finalement cédé qu'une fois dans le deuxième set lâché au 39eme mondial. Fort dans son jeu et dans sa tête, l'Espagnol peut désormais se tourner vers un adversaire d'un tout autre style, mais encore plus redoutable : Andy Murray.

sport365.fr
SOURCE

La victoire des relanceurs


Rafael Nadal Rafael Nadal retrouvera Andy Murray en quarts de finale (DPPI)

Rafael Nadal et Andy Murray ont su repousser les services des géants Ivo Karlovic et John Isner, les deux meilleurs pourvoyeurs d’aces du tournoi, pour se hisser en quarts de finale.

par Nicolas Cerbelle, le 24-01-2010

Mécontent de la performance qu’il avait réalisée face à Philipp Kohlschreiber au tour précédent, Rafael Nadal a repris confiance en dominant relativement facilement en 8es de finale Ivo Karlovic (6/4 4/6 6/4 6/4), un peu moins performant que contre son compatriote Ivan Ljubicic. Le Croate (tout de même 68% de premières balles et 28 aces) a tenu la dragée haute au n°2 mondial pendant deux sets avant de baisser pavillon. Breaké très tôt dans les deux manches suivantes, Karlovic n’obtenait jamais l’occasion de combler son retard (seulement deux balles de break obtenues dans le match), Nadal servant relativement bien (71% de premières balles). «Je me sens beaucoup mieux», reconnaissait au micro de Jim Courier le Taureau de Manacor, qui a davantage puisé dans ses ressources nerveuses que physiques : «Contre lui, il faut saisir la moindre occasion.» Un tout autre défi attend Nadal en quarts de finale, où son affrontement face à Andy Murray, tombeur de l’autre géant du circuit, John Isner, fait déjà saliver.

sport24.com
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Nadal: "Murray ? Un des plus talentueux"

24/01/2010 - 09:33

Qualifié dimanche pour son quatrième quart de finale à l'Open d'Australie après sa victoire en quatre sets (6-4, 4-6, 6-4, 6-4) sur le géant croate, Ivo Karlovic, Rafael Nadal se projetait à l'issue de la rencontre déjà sur son prochain adversaire, le Britannique Andy Murray, n°5 mondial. "C'est (un joueur) complètement différent. Il peut attaquer et il peut défendre. C'est un des joueurs les plus talentueux du circuit. Il peut faire beaucoup de choses différentes sur un même match," déclarait l'Espagnol au micro de l'ancien champion américain, Jim Courrier, converti en interviewer sur les courts de Melbourne.

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Australie (H) : Nadal gardien de but...

Rédaction Sport365
dimanche 24 janvier 2010 - 09h47

En conférence de presse d'après match dimanche, Rafael Nadal comparaît les mises en jeu de sa victime du jour, Ivo Karlovic, à une séance de tirs au but.

Contre Karlovic, Nadal a pris 28 aces et l'Espagnol a expliqué d'une manière imagée aux journalistes pourquoi il était si difficile de retourner les services du Croate : « Quand il sert, c'est comme un penalty, tu dois choisir un côté » s'amusait-il en conférence de presse d'après-match. Le Majorquin a également donné une leçon du "comment battre Karlovic ? " : « Premièrement, si tu perds une fois ton service, tu as de fortes chances de perdre le set. Deuxièmement, quand tu retournes, tu dois être concentré à 100 % pour saisir ta chance. S'il rate quelques premières balles, tu dois essayer d'être présent à chaque fois. Si tu n'es pas concentré tout le temps, c'est impossible » a expliqué le numéro deux mondial.

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Nadal : "Andy (Murray) est un grand joueur"

24.01.2010, 10h01

Rafael Nadal (vainqueur du Croate Ivo Karlovic en huitièmes de finale (6-4, 4-6, 6-4, 6-4) : "Karlovic est probablement l'adversaire contre lequel c'est le plus difficile de pratiquer un bon tennis. Il ne donne aucun rythme. Ses services sont comme des penalties. On choisit un côté en espérant que ce soit le bon. Quand j'ai eu la chance de toucher la balle, ce n'était pas trop mal. Lorsqu'on perd son service contre lui, on a de grandes chances de perdre le set derrière.

C'est ce qui m'est arrivé au deuxième set aujourd'hui, où j'étais un peu malchanceux. Andy (Murray) est un grand joueur. Il n'a rien à prouver à personne. Il a tout ce qu'il faut pour gagner un Grand Chelem. Notre match ne sera pas un test pour lui. Qu'il gagne ou qu'il perde, il aura ses chances de remporter un Grand Chelem à l'avenir. Il faudra que je joue mon meilleur tennis pour le battre."

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Nadal trahi par son genou face à Murray

26/01/2010 - 12:34

Rafael Nadal n'en a pas fini avec ses douleurs au genou qui ont plombé une bonne partie de sa saison 2009. Mardi, en quart de finale de l'Open d'Australie, l'Espagnol a dû jeter l'éponge au milieu du troisième set, alors qu'il était mené deux manches à rien par Andy Murray (6-3, 7-6, 3-0 ab) après un combat de 2h30. Le numéro deux mondial a commencé à se plaindre de son genou après une deuxième manche très accrochée et a tenté de reprendre le jeu, en vain. Andy Murray, brillant ce mardi, gagne le droit d'affronter Marin Cilic, tombeur d'Andy Roddick en cinq manches un peu plus tôt, pour une place en finale du premier tournoi du Grand Chelem de la saison.

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Abandon de Nadal

26/01 12h34 - Tennis, Open Australie

Rafael Nadal, blessé, a abandonné dans le troisième set de son match contre Andy Murray.

Touché au genou droit, l'Espagnol Rafael Nadal, tenant du titre à l'Open d'Australie, a été contraint d'abandonner dans le troisième set de son quart de finale contre Andy Murray. L'Ibère était mené jusque-là 6/3 7/2 3/0. Murray retrouvera Cilic dans le dernier carré.

www.sport24.com

Nadal laisse passer Murray

Mardi 26 janvier 2010 - 13:32

L'Espagnol Rafael Nadal perd son titre à l'Open d'Australie, abandonnant en quarts de finale face au Britannique Andy Murray (N.5) après avoir été mené 6-3, 7-6 (7/2), 3-0.

Dominé dans le jeu, Rafael Nadal, qui n'avait pas semblé diminué outre-mesure jusque-là, a appelé le soigneur au début du troisième set. Il lui a dit qu'il avait commencé à ressentir une douleur au genou droit dans la deuxième manche. Après avoir interrompu la partie à 1-0 15-15 au troisième set, Nadal, souvent blessé ces derniers mois, a perdu son service à la reprise, avant de jeter l'éponge quelques minutes plus tard.

Jouant un tennis très intelligent et résolument agressif, Andy Murray avait largement dominé Nadal dans les deux premiers sets. Il rencontrera le Croate Marin Cilic en demi-finale.

C'est une journée noire pour Nadal qui paye cher cette sortie précoce. Lorsqu'il avait quitté Melbourne il y a un an, il était N.1 mondial, champion olympique et détenait trois des quatre titres du Grand Chelem. Seul l'US Open lui échappait encore mais, disait-on alors, pas pour longtemps. Moins de douze mois plus tard, il a perdu tout ce qu'il pouvait perdre. Battu à Roland-Garros, forfait à Wimbledon, défait en Australie, il va également reculer au troisième rang mondial au prochain classement ATP, dépassé par le Serbe Novak Djokovic. Il lui reste son titre olympique.

Cela fait huit mois que l'Espagnol, blessé aux genoux et aux abdominaux en cours de saison, n'a plus remporté de tournoi et aussi longtemps qu'il n'a plus battu un cador, perdant ses neuf dernières parties face à un joueur du Top 8.

Il a connu un début de tournoi nettement plus compliqué que Murray, abandonnant deux sets en route alors que l'Ecossais n'en a perdu aucun. Malgré sept défaites en neuf confrontations jusque-là, Murray avançait comme léger favori dans ce quart de finale. Il a été plus qu'à la hauteur de ce statut, en se montrant extrêmement solide dans les deux premiers sets, avant la fin de match tronquée.

Après avoir résisté à l'agression initiale de Nadal, Murray a rapidement pris le dessus, en se montrant, comme promis, beaucoup plus offensif que par le passé. Dans le premier set, il a notamment écarté cinq balles de break sur sept en faisant service-volley, dont une fois sur deuxième balle.

Une tactique qu'il aurait été impossible à voir il y a quelques mois encore de la part de ce défenseur dans l'âme. Elle lui a permis aussi de survoler le tie-break du deuxième set où il a d'abord poussé trois fois Nadal à la faute en coup droit avant de terminer sur deux enchaînements service-volley.

Il a également fait jeu égal avec Nadal du fond du court en variant ses balles. Comme en plus il a régulièrement servi des aces à 215 km/h, sa victoire n'a jamais vraiment été contestée et fait de l'Ecossais, finaliste à l'US Open en 2008, un candidat brûlant à la victoire finale.

"Si je joue comme ce soir j'ai une bonne chance", a-t-il dit, désolé pour Nadal, son "joueur préféré".

Quant à Nadal, il est, après Djokovic l'année dernière, le deuxième tenant du titre de rang à s'incliner dès les quarts de finale.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/Open-d-Australie-Nadal-laisse-passer-Murray-176870.shtm

Murray met Nadal à genoux

Le 26/01/2010 à 12:37
Par MICHAEL BALCAEN
De Sports.fr

Andy Murray est venu à bout de Rafael Nadal, mardi en quart de finale de l'Open d'Australie: 6-3, 7-6, 3-0. Une rencontre de très haut niveau marquée par de nombreux coups gagnants des deux côtés. Le Majorquin n'était pas très loin, mais l'Ecossais s'est montré le plus solide dans les points importants. Blessé au genou droit à la fin du deuxième set, le tenant du titre a préféré jeter l'éponge à 0-3 dans le troisième. Murray sera opposé à Cilic en demi-finales.


Andy Murray a réalisé un match plein face à Rafael Nadal. (Reuters)

Des parpaings dans tous les sens, de la finesse à l'occasion et une blessure, qui risque de faire des dégâts sur le moral de Rafael Nadal. Le duel opposant Andy Murray à Rafael Nadal a offert aux spectateurs de la Rod Laver Arena un spectacle de tout premier ordre deux sets durant. Dès le premier point du match, le ton est donné avec une amortie puis une volée réflexe de l'Espagnol. Les deux joueurs, aux volontés offensives évidentes, multiplient les prouesses en ce début de rencontre: volée réflexe, amortie, lob, coups gagnants à toutes les sauces et pour tous les goûts.

"Je ne voulais pas jouer de longs points car c'est là que Rafa est fort", explique Andy Murray sur le court. Malgré cela, le Majorquin est le premier à frapper puisqu'il prend le service de son adversaire sur un point superbe (2-1). La suite est moins rose pour le numéro 2 mondial car la réaction de l'Ecossais est aussi rapide que violente. Très agressif, il prend l'initiative du jeu et recolle dans un premier temps avant de passer devant d'un retour gagnant (4-2). Piégé, Nadal tente de réagir, il se procure deux balles de break à 3-5 mais ses prises de risques ne sont pas payées en retour et Murray s'appuie sur un gros service pour remporter le premier set 6-3.

Encore les genoux de Nadal...

"Murray est le favori. Rafael devra être plus agressif et avoir de la chance", prédisait Toni Nadal, à l'antenne de Canal+, il ne pensait sans doute pas avoir autant raison. Le début de deuxième set est d'ailleurs très serré. Rien ne semble pouvoir les arrêter, si ce n'est ce feu d'artifice pour la célébration de la fête nationale australienne à 3-2. Une pause inédite qui bénéficie à l'Espagnol qui prend le service de son adversaire dans la foulée pour mener 4-2. Mais une fois encore, l'Ecossais s'accroche et réagit dans la foulée pour revenir à 4-3. La suite de ce second set offre de nouvelles possibilités aux deux joueurs de breaker, notamment à 5-5 pour Murray.

Tout se joue donc sur le tie break. Mais d'entrée, Murray fait le mini-break, Nadal prend des risques et commet trois fautes de rang. L'écart est fait, l'Ecossais serre le jeu, il sert très bien et se détache définitivement pour boucler ce jeu décisif (7-2). Si Nadal essaye de repartir au combat, il s'arrête à 0-1, 15-15 sur son service. Le kiné fait son entrée sur le court et lui soigne le genou droit. Un mal dont il a souffert pendant de longs mois en 2009... L'Espagnol essaye tout de même de s'accrocher avant de se rendre à l'évidence à 3-0 pour Murray. Inutile de prendre davantage de risques. Le tenant du titre s'en va la tête basse et le coeur gros.

Pour Murray, très fort lors de ce quart de finale, l'aventure continue. Elle le mène vers une demi-finale qui va l'opposer à Marin Cilic. Pour l'Ecossais, ce sera une revanche puisque le Croate l'avait battu à l'US Open. "Si je joue comme ce soir, j'aurais de bonnes chances", glisse-t-il au micro de Jim Courrier qui torture les vainqueurs sur le court pour le plus grand plaisir du public. De fait, si Murray parvient à jouer comme il l'a fait contre Nadal, sa deuxième finale en Grand Chelem ne sera pas loin...

sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/201004/murray-met-nadal-a-genoux_265614.html

Nadal abandonne contre Murray

Tennis - AUS (H)

Touché au genou, Rafael Nadal a été contraint à l'abandon (6-3, 7-6, 3-0) contre Andy Murray après un match remarquable. Avant sa demi-finale contre Marin Cilic, l'Ecossais n'a toujours pas perdu un set.


Rafael Nadal fait signe qu'il abandonne. Andy Murray fait preuve de sobriété au moment de le rejoindre près du filet.(REUT)

«J'ai ressenti la même chose que l'an dernier. Après, je ne pouvais plus rien faire. Il était impossible de gagner. Quand j'ai une chance de jouer, je n'abandonne jamais. Je ne connais pas encore la gravité de ma blessure, mais je ne commettrais pas la même erreur que l'an dernier. Je ne veux pas dépasser les limites. Je suis désolé pour Andy.» Toujours aussi digne et fair-play, Rafael Nadal insiste aussi sur la performance de son adversaire Andy Murray en quart de finale. Quand un chef-d'oeuvre s'arrête, c'est encore plus triste. Quand le tenant du titre s'approche de l'Ecossais pour lui signifier son abandon à (6-3, 7-6 [2], 3-0), le 4e mondial compatit vraiment : «Une victoire est une victoire. Mais honnêtement j'étais très déçu et très surpris que le match ne puisse pas se terminer. C'est vraiment dommage. Je ne sais pas si sa blessure est grave, mais c'est difficile pour lui de commencer l'année de cette manière.»

Sur une amortie à la fin du deuxième set, le Majorquin a fait «un faux mouvement» et son genou droit, le genou de tous les dangers en 2009, n'a pas tenu. Après sa conférence de presse, Rafael Nadal est parti passer une échographie pour connaître la nature du mal. Comme toujours, il se veut optimiste et pense même disputer le tournoi de Rotterdam. Son oncle et entraîneur, Toni Nadal, se montre plus prudent : «On doit attendre. Il est possible que ce soit la même blessure que l'an dernier. Ce soir, il va passer une échographie, mais on est toujours inquiet.» Dans un sourire, il avoue qu'il rentrerait bien dès ce soir (mardi soir) à Majorque.

«Quand j'ai une chance de jouer, je n'abandonne jamais. Je ne commettrais pas la même erreur que l'an dernier. Je ne veux pas dépasser les limites. Je suis désolé pour Andy.»

C'est d'autant plus rageant que le Rafa d'aujourd'hui valait le Rafa de 2009. Mais le Andy 2010 valait un Andy encore inconnu. «Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une telle intensité et un tel niveau de jeu. Pendant deux sets, c'était fabuleux. Je me suis régalé. Murray a été impérial, s'enthousiasme Guy Forget, ébahi par la qualité du match et très déçu par la blessure de l'Espagnol. Il a très bien servi, a été solide dans l'échange, très mobile en jambes et beaucoup plus offensif que d'habitude.» Pendant deux sets, Andy Murray a délivré une partition impeccable et encore inconnue. Sa couverture de terrain, ses variations et sa défense forment les bases de son jeu. Pour dominer Rafael Nadal, il a ajouté l'audace en s'appuyant sur un service exceptionnel (59% de premières, 13 aces). Sous pression, ses trois fusées à 213, 215 et 216 km/h pour égaliser à 6-6 dans le deuxième set démontrent la solidité du joueur. Si critiqué pour son attentisme et décrié pour sa gestion de la pression lors des tournois du Grand Chelem, le Britannique s'est montré royal dans son jeu vers l'avant avec 28 montées au filet (79% de réussite) et surtout des enchaînements service-volée impeccables pour sauver des balles de break.

A 5-3 au premier set, il s'est même permis un enchaînement sur une deuxième balle. «Contre lui, j'ai déjà utilisé le service-volée, je savais que c'était une bonne option, explique Andy Murray. Mais il est important de s'en servir quand il ne s'y attend pas et cela a très bien marché aujourd'hui.» Seul le feu d'artifice venu interrompre dix minutes la rencontre à 3-2 dans la deuxième manche a réussi à le perturber. «Murray jouait de manière incroyable, commente Toni Nadal, impressionné par la performance des deux acteurs. Sur les points importants, il a très bien servi, mais Rafael a joué à un très bon niveau. Je savais que ce serait un match très dur. Murray est très bon, très fort, il fait tout bien. Il a une défense incroyable, il attaque bien.» Et son neveu confirme et ajoute : «Il s'est montré plus agressif que lors de nos matches précédents. C'est un joueur très complet. C'est très important car il possède plusieurs options quand le match se complique. Andy mérite de gagner son premier Grand Chelem.» La blessure n'enlève pas la classe.

Sophie DORGAN, à Melbourne

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Open d'Australie - Nadal doit laisser passer Murray



Andy Murray a battu Rafael Nadal en quarts de finale de l'Open d'Australie. Le Britannique, qui menait deux manches à rien (6-3, 7-6, 2-0), a bénéficié de l'abandon de l'Espagnol, blessé au genou droit. Murray affrontera Marin Cilic en demi-finale. Le Croate a sorti Andy Roddick en cinq sets.

OPEN D'AUSTRALIE - Quarts de finale messieurs

Andy Murray (G-B, 5) bat Rafael Nadal (ESP, 2) 6-3, 7-6 (7/2), 2-0

Rafael Nadal a abandonné. C'est un fait exceptionnel qui marque la chute du tenant du titre à Melbourne ce mardi. Bousculé, malmené par Andy Murray pendant deux sets, le N.2 mondial a dû renoncer à terminer la rencontre en raison d'un genou droit douloureux. Ce n'est que la 4e fois que Nadal abandonne sur le circuit principal (après Sydney et Cincinnati 2007 et Bercy 2008). L'Espagnol pensait en avoir fini avec ces genoux récalcitrants, et le voilà revenu là où il était il y a huit mois. Andy Murray, qui n'a toujours pas perdu un set sur ce tournoi, a été un peu chanceux de voir son adversaire quitter ainsi le Rod Laver Arena. Il n'en a pas moins impressionné de constance, d'application et de détermination pendant deux sets. Rares sont les douleurs et les adversaires qui font plier Nadal. Murray est de cette étoffe-là.

Dès les premiers points de la rencontre, le ton de la confrontation était donné. Aucun compromis en fond de court, variations d'effets, engagement total dans l'échange. Quelques petits indices font penser que ce n'est pas le jour de Nadal. Il breake le premier - au terme d'un échange mémorable où l'Espagnol fait quasiment passer la balle au-dessus du poteau de filet - mais se faire reprendre le service immédiatement (2-2). Le Majorquin râle, glisse à plusieurs reprises sur le court, tombe. Il se parle beaucoup et doute même des rebonds de la balle. Le match est pourtant équilibré. Dans la foulée de son break, Murray prend un avantage décisif à 4-2. L'Ecossais joue juste. Rien ne dépasse, et surtout pas les balles hors des lignes. Il sauve 7 balles de break sur 8 ! La deuxième manche repart sur les mêmes bases.

Murray : "Si je joue comme ça, j'ai une bonne chance"

Après le feu d'artifice marquant la fête nationale australienne, qui interrompt la rencontre une dizaine de minutes, Nadal fait le break et le perd de suite comme au set précédent. Quand cela ne veut pas... Nadal n'est pas résigné mais ses efforts butent contre un mur. Sur son jeu de service suivant, Murray sort deux aces et une grosse première. Nadal voit le mur se rapprocher de lui. Murray ne se contente plus comme lors de ces dernières confrontations, de tenir la cadence. Il monte, il va chercher les points le plus haut possible. Dans le premier set, il a notamment écarté cinq balles de break sur sept en faisant service-volley, dont une fois sur deuxième balle.

Enervé, poussé dans ses derniers retranchements, Nadal se démène, et son genou craque. Quand ? Le joueur nous éclaire : "Cela c'est passé vers la fin du deuxième set, c'est un problème similaire à celui que j'ai eu l'année dernière. Après ça, je n'ai fait que décliner, c'était impossible de gagner le match. Il ne négocie pas bien le jeu décisif, et commence de grimacer au début du troisième. L'intervention du kiné ne change rien. Il faut abandonner le match et son trophée de l'an passé. Il faut laisser cet excellent Murray aller en demi-finale. C'est, après Djokovic l'année dernière, le deuxième tenant du titre de rang à s'incliner dès les quarts de finale : "Ce n'est pas mon habitude d'abandonner, j'en suis désolé, mais j'avais mal et je ne voulais pas refaire les mêmes erreurs que l'année dernière. Je ne voulais plus dépasser la limite". Andy, finaliste à l'US Open en 2008, est mieux qu'un candidat au titre, il est devenu un réel favori : "Si je joue comme ce soir j'ai une bonne chance", a-t-il lancé sans paniquer devant les questions tordues de Jim Courier à la fin du match. Il faut remonter à 1977 pour un Britannique, John Lloyd, atteindre les demi-finales à Melbourne.

LA REACTION D'APRES-MATCH :

Andy Murray : "Je suis dégoûté pour lui. C'est le joueur que je préfère regarder jouer. Je suis déçu que le match ne soit pas allé à son terme. Mais une victoire est une victoire. J'étais très surpris qu'il abandonne. Je l'ai vu gagner des matches dans lesquels il a dû combattre beaucoup de douleurs. C'est vraiment dommage. C'est un mauvais départ dans l'année pour lui.

"Je suis très satisfait de mon match. Aux moments importants, c'est moi qui ai dicté le jeu. Je ne sais pas quand il a commencé à avoir mal. Je peux juste dire que j'ai très bien joué. Depuis que j'ai atteint la finale de l'US Open, je sais que je peux rivaliser à ce niveau. Je suis définitivement prêt aujourd'hui à gagner un Grand Chelem et l'espère y arriver ici."

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/26012010/70/open-d-australie-nadal-doit-laisser-passer-murray.html

Nadal abandonne contre Murray

Touché au genou, Rafael Nadal a été contraint à l'abandon (6-3, 7-6, 3-0) contre Andy Murray après un match remarquable. Avant sa demi-finale contre Marin Cilic, l'Ecossais n'a toujours pas perdu un set.


Rafael Nadal fait signe qu'il abandonne. Andy Murray fait preuve de sobriété au moment de le rejoindre près du filet.(REUT)

«J'ai ressenti la même chose que l'an dernier. Après, je ne pouvais plus rien faire. Il était impossible de gagner. Quand j'ai une chance de jouer, je n'abandonne jamais. Je ne connais pas encore la gravité de ma blessure, mais je ne commettrais pas la même erreur que l'an dernier. Je ne veux pas dépasser les limites. Je suis désolé pour Andy.» Toujours aussi digne et fair-play, Rafael Nadal insiste aussi sur la performance de son adversaire Andy Murray en quart de finale. Quand un chef-d'oeuvre s'arrête, c'est encore plus triste. Quand le tenant du titre s'approche de l'Ecossais pour lui signifier son abandon à (6-3, 7-6 [2], 3-0), le 4e mondial compatit vraiment : «Une victoire est une victoire. Mais honnêtement j'étais très déçu et très surpris que le match ne puisse pas se terminer. C'est vraiment dommage. Je ne sais pas si sa blessure est grave, mais c'est difficile pour lui de commencer l'année de cette manière.»

Sur une amortie à la fin du deuxième set, le Majorquin a fait «un faux mouvement» et son genou droit, le genou de tous les dangers en 2009, n'a pas tenu. Après sa conférence de presse, Rafael Nadal est parti passer une échographie pour connaître la nature du mal. Comme toujours, il se veut optimiste et pense même disputer le tournoi de Rotterdam. Son oncle et entraîneur, Toni Nadal, se montre plus prudent : «On doit attendre. Il est possible que ce soit la même blessure que l'an dernier. Ce soir, il va passer une échographie, mais on est toujours inquiet.» Dans un sourire, il avoue qu'il rentrerait bien dès ce soir (mardi soir) à Majorque.

«Quand j'ai une chance de jouer, je n'abandonne jamais. Je ne commettrais pas la même erreur que l'an dernier. Je ne veux pas dépasser les limites. Je suis désolé pour Andy.»

C'est d'autant plus rageant que le Rafa d'aujourd'hui valait le Rafa de 2009. Mais le Andy 2010 valait un Andy encore inconnu. «Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une telle intensité et un tel niveau de jeu. Pendant deux sets, c'était fabuleux. Je me suis régalé. Murray a été impérial, s'enthousiasme Guy Forget, ébahi par la qualité du match et très déçu par la blessure de l'Espagnol. Il a très bien servi, a été solide dans l'échange, très mobile en jambes et beaucoup plus offensif que d'habitude.» Pendant deux sets, Andy Murray a délivré une partition impeccable et encore inconnue. Sa couverture de terrain, ses variations et sa défense forment les bases de son jeu. Pour dominer Rafael Nadal, il a ajouté l'audace en s'appuyant sur un service exceptionnel (59% de premières, 13 aces). Sous pression, ses trois fusées à 213, 215 et 216 km/h pour égaliser à 6-6 dans le deuxième set démontrent la solidité du joueur. Si critiqué pour son attentisme et décrié pour sa gestion de la pression lors des tournois du Grand Chelem, le Britannique s'est montré royal dans son jeu vers l'avant avec 28 montées au filet (79% de réussite) et surtout des enchaînements service-volée impeccables pour sauver des balles de break.

A 5-3 au premier set, il s'est même permis un enchaînement sur une deuxième balle. «Contre lui, j'ai déjà utilisé le service-volée, je savais que c'était une bonne option, explique Andy Murray. Mais il est important de s'en servir quand il ne s'y attend pas et cela a très bien marché aujourd'hui.» Seul le feu d'artifice venu interrompre dix minutes la rencontre à 3-2 dans la deuxième manche a réussi à le perturber. «Murray jouait de manière incroyable, commente Toni Nadal, impressionné par la performance des deux acteurs. Sur les points importants, il a très bien servi, mais Rafael a joué à un très bon niveau. Je savais que ce serait un match très dur. Murray est très bon, très fort, il fait tout bien. Il a une défense incroyable, il attaque bien.» Et son neveu confirme et ajoute : «Il s'est montré plus agressif que lors de nos matches précédents. C'est un joueur très complet. C'est très important car il possède plusieurs options quand le match se complique. Andy mérite de gagner son premier Grand Chelem.» La blessure n'enlève pas la classe.

lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100126_123607_nadal-abandonne-contre-murray.html

Nadal à genoux

mardi 26 janvier 2010 - 13h49

Contraint à l'abandon alors qu'il était mené deux manches à rien, Rafael Nadal, tenant du titre, est tombé sur un Andy Murray des grands soirs. L'Ecossais rejoint Marin Cilic en demi-finales et peut croire à un premier titre en Grand Chelem.

C'est certain, ce duel de titans aurait mérité un autre épilogue. Plus glorieux pour Andy Murray, au sommet de son art, et surtout moins cruel pour Nadal, touché au genou droit au début du troisième set. Car lors des deux premières heures de jeu, avant que le corps du Majorquin ne flanche, cette rencontre était partie pour rentrer dans les annales de l'Open d'Australie. Un bel honneur au public australien qui fêtait ce mardi 26 janvier la fête nationale du pays, l'« Australia Day », qui commémore la création de la première colonie britannique sur le continent australien. Dans un très grand jour, les deux joueurs ont démarré en trombe, tentant de prendre d'entrée l'emprise sur la rencontre. Nadal et Murray se breakent mutuellement au terme d'échanges magnifiques. Le décor est planté, on assistera à un grand match.

Très performant au service, où il n'hésite pas à monter directement à la volée, Murray a également fait très mal par son revers à deux mains et ses montées, souvent à bon escient, au filet (12 points sur 15 tentatives dans cet exercice au premier set). Le Britannique, sur un nuage, réalise le break à 4-2, puis confirme sur son engagement. Après une longue bagarre de 53 minutes, il remporte la première manche (6-3). Nadal, lui, peut nourrir des regrets en pensant aux sept balles de break qui lui sont passées sous le nez. La suite du match sera du même acabit avec deux joueurs hors norme qui se renvoient coup pour coup. Le deuxième set basculera une première fois au terme du cinquième jeu. Melbourne s'est embrasée un bon quart d'heure pour célébrer l'« Australia Day ». Un feu d'artifice qui a contraint Murray et Nadal à patienter sur leurs chaises puis dans les vestiaires. Un arrêt qui aurait pu couper les jambes des deux hommes, pas franchement heureux de cette interruption plutôt évitable.

Murray fait plier Nadal

Et celui qui en paiera les conséquences est le Britannique. Le numéro 5 mondial se fait breaker dès le retour au jeu à 4-2. Heureusement, l'amertume de l'Ecossais ne prendra pas le dessus et sa réaction ne se fera pas tarder. Dès le jeu suivant, il relance la machine et refait son retard. Nadal n'a même pas eu le temps de savourer… La fin de cette manche sera très équilibrée, chacun parvenant à maîtriser sur sa mise en jeu, avec plus ou moins de facilité. A l'image d'un Nadal combatif qui sauve quatre balles de break, la troisième sur une énorme volée au filet, et la quatrième sur un ace salvateur. « El Toro » laisse éclater sa rage de vaincre et semble alors reprendre le dessus. Moins démonstratif que son adversaire, Murray est lui aussi d'une solidité incroyable. Preuve en est, sa série de trois aces pour sauver son service et par la même occasion le deuxième set. L'affaire se règle au tie-break, qui sera à sens unique en faveur du natif de Dunblane (7-2).

Assommé, Nadal va voir ce scénario défavorable tourner au cauchemar. Alors que l'on aborde le deuxième jeu de la troisième manche, le numéro 2 mondial fait appel au médecin pour une blessure au genou droit. Massé pendant cinq bonnes minutes, il décide de tenter sa chance. Mais en vain. Breaké puis mené 3-0, le tenant du titre décide de jeter l'éponge en plein milieu du quatrième jeu. « J'ai ressenti la même douleur que l'année dernière. Après, un coup dans le deuxième set. Quand j'ai une chance de gagner, jamais je n'abandonne. Je m'excuse auprès d'Andy pour ça. Je ne sais pas si en continuant, cette douleur aurait empiré. Je ne voulais pas faire la même erreur que l'an dernier. Mais, je pense que tout va bien » a expliqué l'Espagnol en conférence de presse. La douleur était trop forte et les risques trop grands à l'orée d'une saison qui vient à peine de commencer. Nadal sera en tous cas supporter de Jo-Wilfried Tsonga face à Novak Djokovic, qui en cas de succès sur le Français passerait numéro deux mondial (si Federer perd contre Davydenko et qu'il remporte le tournoi, Djokovic deviendrait numéro un). S'il parvient à rééditer la même prestation qu'en quart contre Marin Cilic, Andy Murray, donné favori par Nadal, ne devrait pas manquer sa deuxième finale d'un Grand Chelem (US Open 2008). En effet, le Croate a puisé dans ses ressources et pourrait le payer cash.

sport365.fr
http://www.sport365.fr/tennis/grands-chelems/open-d-australie/article_382681_tennis-open-d-australie-h-Nadal-a-genoux.shtml

Nadal se dit "rassuré" malgré tout

26/01/2010 - 15:07

Contraint ce mardi à l'abandon (6-3, 7-6, 3-0, Ab.) contre Andy Murray en quarts de finale de l'Open d'Australie, Rafael Nadal a été trahi par un genou douloureux: "J'ai ressenti une douleur au genou droit similaire à celle de l'an dernier. Je ne voulais pas aller au-delà de mes limites et aggraver les choses," a déclaré l'Espagnol, qui malgré le réveil de cette blessure se voulait pourtant optimiste pour le futur: "Avant ma blessure, mon niveau de jeu était très bon, mais Andy Murray a remarquablement bien joué et bien servi. J'avais le sentiment d'être au même niveau que lui. Je pars rassuré sur mon niveau. Les perspectives sont beaucoup plus encourageantes qu'il y a deux ou trois mois," s'est réjoui le Majorquin.

www.sports.fr

Nadal : "J'avais mal"

26.01.2010, 14h09

L'Espagnol Rafael Nadal a abandonné en quarts de finale de l'Open d'Australie à cause d'un problème au genou droit à partir de la fin du deuxième set. "Cela c'est passé vers la fin du deuxième set, c'est un problème similaire à celui que j'ai eu l'année dernière. Après ça, je n'ai fait que décliner, c'était impossible de gagner le match", a expliqué le tentant du titre qui était mené 6-3, 7-6 (7/2), 3-0 lorsqu'il a jeté l'éponge.
"Ce n'est pas mon habitude d'abandonner, j'en suis désolé, mais j'avais mal et je ne voulais pas refaire les mêmes erreurs que l'année dernière. Je ne voulais plus dépasser la limite."

SOURCE

Nadal y croyait

Eurosport | sam 13 mars, 11h 08

Rafael Nadal, N.3 mondial, a avoué vendredi qu'il regrettait son abandon sur blessure en quart de finale de l'Open d'Australie face au Britannique Andy Murray parce qu'il survenait au moment où l'Espagnol se sentait en grande forme.

"Quand vous êtes blessés lors du deuxième tournoi (de l'année), c'est toujours difficile d'accepter en particulier parce que je jouais vraiment bien", a affirmé Nadal avant son entrée en lice à Indian Wells, premier Masters 1000 de la saison."Je peux perdre un quart de finale en Australie devant Andy, c'est une certitude. Mais vous savez, j'étais prêt à gagner. J'étais persuadé que je pouvais gagner le tournoi... Et c'est la pire des choses qui puisse m'arriver parce que je jouais vraiment bien", a ajouté Nadal, 23 ans, absent à Rotterdam et au premier tour de la Coupe Davis face à la Suisse.

A Melbourne, le champion espagnol s'était blessé au genou droit lors de son quart de finale face à Murray. Indian Wells est sa première compétition depuis son abandon en Australie.

www.eurosport.fr