Tsonga : «Long, fatigant, intense»

Tennis - AUS

Une poche de glace posée sur son poignet droit, Jo-Wilfried Tsonga revient sur le premier match en cinq sets de sa carrière, remporté face à Nicolas Almagro : « C'est long, fatigant, intense et à la fin, c'est magique.»


Jo-Wilfried Tsonga attendait depuis un moment son premier match en cinq sets : il l'a disputé et gagné contre Almagro.(EQ)

« Jo-Wilfried Tsonga, qu'avez-vous ressenti au moment de la victoire ?
Je suis content parce que j'ai gagné et j'ai réalisé un de mes rêves en jouant en cinq sets. C'est meilleur de gagner un match en cinq sets qu'un match 6-2, 6-2, 6-2. Je suis allé chercher la victoire, je suis allé au bout de moi-même. Quand on gagne, c'est magique (sourires). Le public crie, on se sent léger, on n'a plus mal nulle part alors que quelques secondes avant, on avait mal au pied, au mollet, à la cuisse, partout. Tout d'un coup, on se sent super bien. J'aime la « bagarre », j'aime quand les deux acteurs vont au bout d'eux-mêmes, c'est comme ça que j'aime le tennis. Aujourd'hui, c'est ce qui s'est passé.

Comment définiriez-vous un match en cinq sets ?
C'est long, fatigant, intense. C'est un match où tu vas puiser dans les réserves. A un moment donné, tu joues avec autre chose que ta tête. C'est vraiment ton physique qui parle car tu es touché. C'est là où on voit si tu es solide ou pas.

N'avez-vous pas le sentiment que vous auriez pu conclure plus vite ?
J'ai raté quelques occasions qui m'auraient peut-être permis de finir le match avant. J'étais énervé parce que j'avais le match en main et que j'ai raté deux ou trois occasions. J'ai manqué un peu d'agressivité sur quelques balles. Puis il a commencé à y croire et c'est devenu une tornade, une machine. Dès qu'il touchait la balle, j'étais à cinq mètres. J'ai subi, j'ai essayé de faire des choses qui ont plus ou moins marché. Je me suis dit : "je mène deux sets à zéro et s'il veut me battre, il faut qu'il vienne chercher trois sets".

« Il a commencé à y croire et c'est devenu une tornade, une machine. Dès qu'il touchait la balle, j'étais à cinq mètres.»

A un moment donné, avez-vous eu peur de ne pas avoir tué le match ?
Jamais. Je sais que c'est le dernier point qui compte. Je me disais : allez, encore un. Je ne me posais pas la question : est-ce que j'ai raté ma chance ? Je ne suis pas fataliste dans ces cas-là. Je sais que je peux toujours faire tourner le match.

Comment abordez-vous votre prochain match contre Novak Djokovic ?
Il va falloir que je récupère bien. Normalement, je devrais arriver avec encore de l'énergie. C'est une revanche, mais c'est un autre match. Je vais mettre mes tripes sur le terrain. Il sait que je peux bien jouer au tennis et que je peux le battre. Il se méfie et il va être très exigeant avec lui-même. »

Recueilli par Sophie DORGAN, à Melbourne

DJOKOVIC VU PAR WINOGRADSKY
«En général, cela donne toujours de bons matches. Il faudra déjà bien récupérer des efforts d'aujourd'hui. Mais il va faire le job. Djoko est ultra solide. Non seulement il ne donne pas beaucoup de points, mais en plus il a beaucoup progressé depuis le milieu de l'année dernière en étant beaucoup plus agressif. Il va beaucoup plus chercher les points vers l'avant c'est ce qu'il lui a permis de très bien jouer en fin d'année et de remporter Bercy. Il a retenu la leçon contre Jo, il sait qu'il ne faut pas qu'il lui laisse la direction de l'échange. Je suis certain qu'il va vouloir prendre le jeu à son compte. La clé du match sera dans la capacité de Jo à faire sauter Djoko de sa ligne. C'est de plus en plus difficile car il a ajouté les transitions vers l'avant, il vient au filet et il utilise un revers chopé qui lui permet de varier davantage. »

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OA > Tsonga : "J'ai fait mon job"

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 27 janvier 2010 à 18:20


C'est un Jo-Wilfried Tsonga heureux qui a répondu aux questions de la FFT. Jo a conscience d'avoir réalisé quelque chose de grand mais ne s'enflamme pas pour autant. Il a fait "son job", il a passé "un bon moment sur le court". Il rend également hommage à la qualité de son adversaire, capable d'un "tennis fabuleux". Mais, à présent, place aux demi et à Roger Federer, "le meilleur". Un super match en perspective qu'il attend certainement avec impatience. Après un peu de repos, évidemment.

"C'est magnifique ! Je suis content, j'accède en demi finale, je vais y jouer contre le meilleur. Ca va être un bon moment encore, après ce que j'ai vécu ce soir. La partie a été très disputée, les deux premiers sets étaient très très durs. Dans le troisième, il joue un tennis fabuleux. A ce moment-là, je n'ai pas réussi à le contrer. Mais je me suis accroché, j'ai essayé de ne pas lui donner de points gratuits et c'est aussi ce qui a fait la différence sur le quatrième. D'autant qu'il n'était pas très bien physiquement. C'est un des plus beaux matches de ma carrière, certainement : c'est en quarts-de-finale, c'est contre Djoko, c'est en 5 sets... J'ai gagné avec la manière, j'ai été vaillant, j'ai vécu un bon moment aujourd'hui. Je ne me suis jamais affolé. IL y a eu des moments où j'ai été déçu de rater ou de le voir meilleur que moi. Mais je me suis toujours dit qu'il y avait de l'espoir, tant que ce n'était pas fini. On nous reproche souvent, nous, joueurs français, de ne pas avoir de mentale. Je pense avoir prouvé ce soir que c'est en partie faux. Je fais mon job et j'essaie de le faire bien."

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OA > Tsonga : "Je peux continuer si vous voulez !"

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 27 janvier 2010 à 15:31

Interrogé par Jim Courier, Jo-Wilfried Tsonga a donné ses premières impressions :

"Je me sens bien, je peux continuer si vous voulez ! J'étais en forme peut-être plus que lui, il a super bien joué les 3 premiers sets, le niveau que nous avions tous les deux était étonnant. Je m'en suis sorti je suis ravi ! Je ne savais pas ce qu'il avait parce que l'arbitre n'a pas voulu me le dire (rires). J'ai vraiment de la sympathie pour lui on partage beaucoup de choses tous les deux, c'est un très grand joueur, il est sympa, marrant. Vous devez comment on dit, l'applaudir ! En demi-finale, je serai prêt j'espère que vous me supporterez, ce sera dur parce que c'est le meilleur joueur de l'histoire. Le public m'aide beaucoup, vous êtes justes incroyables avec moi (au public) et merci encore !"

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OA > Tsonga: "Un de mes plus beaux matches"

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 27 janvier 2010 à 17:03

Jo-Wilfried Tsonga est revenu sur sa victoire sur Novak Djokovic. "Un des plus beaux matches de [sa] carrière."

"C'est un des plus beaux matches de ma carrière parce que c'est un match en cinq sets, parce que c'est un quart de finale de Grand Chelem et parce que c'est Novak Djokovic. Je lui ai montré que je pouvais jouer encore un bon bout de temps et que j'allais m'accrocher sur tous les points même quand j'ai pris 6-1 au troisième set. Il me mettait loin mais j'essayais de ramener le plus de balles possibles à chaque fois. A la fin, cela pèse dans la balance."

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Tsonga : «La manière et la vaillance»

Tennis - AUS

Malgré ses poches de glace et sa banane avalée en une bouchée, Jo-Wilfried Tsonga paraît en pleine forme. Après sa deuxième victoire en cinq sets de sa carrière face à Novak Djokovic, le Français met l'accent sur sa vaillance et sa combativité.


Jo-Wilfried Tsonga apprécie surtout d'avoir su trouver les ressources mentales et physiques pour venir à bout de Djokovic. (EQ)

«Jo-Wilfried Tsonga, est-ce que cette victoire est encore plus savoureuse que celle contre Almagro ?
C'est beaucoup plus doux. C'est contre Novak Djokovic et cela jouait vraiment au tennis. Cela jouait extrêmement bien et j'ai fini par le faire craquer. J'ai gagné avec la manière, je me suis montré vaillant.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?
La combativité et le mental. On reproche souvent aux joueurs français de ne pas avoir de mental, je crois que je prouve ce soir (mercredi) que c'est en partie faux. Je fais mon job comme tout le monde et j'essaie de le faire bien.

Comme dans un combat de boxe, on a l'impression que vous l'avez mis K.-O.
C'est vrai qu'il avait une attitude un peu désabusée. Les trois premiers sets ont été très intenses et physiquement, je comptais un peu là-dessus. Je me disais que c'était le secteur du jeu sur lequel il était le moins bon. Je m'étais dit : "je vais tout donner et je vais essayer de l'amener dans ses derniers retranchements pour voir". Aujourd'hui, il a eu un problème à l'estomac, mais il a souvent des problèmes quand ça ne va pas. Mais j'ai tenu, j'ai fait mon truc.

«Après la finale en Australie, je me suis toujours dit que si je l'avais amené au 5e set, je l'aurais broyé parce que j'avais l'impression de pouvoir tenir physiquement les cinq sets.»

Au-delà du physique, avez-vous pris le dessus mentalement ?
Je lui ai montré que je pouvais jouer encore un bon bout de temps et que j'allais m'accrocher sur tous les points. Même quand j'ai pris 6-1 au troisième set, ce n'était pas deux frappes de balle. Il me mettait loin mais j'essayais d'en ramener le plus possible à chaque fois. A la fin, cela pèse dans la balance.

Etes-vous surpris par vos capacités physiques ?
Pas spécialement. Après la finale en Australie, je me suis toujours dit que si je l'avais amené au 5e set, je l'aurais broyé parce que j'avais l'impression de pouvoir tenir physiquement les cinq sets. Quand j'ai pas mal de matches comme ça dans les jambes, je prends le coup, je gaspille un peu moins d'énergie et je deviens endurant.

Au cinquième set, que ressentez-vous quand il jette ses dernières forces ?
Je ne me pose pas de question. Je me dis : "Je lui fais la guerre". S'il veut gagner, il va falloir qu'il vienne chercher le match. Je me suis battu sur tous les points, même ceux qui ne paraissaient pas importants. Je me suis battu jusqu'au bout.

Que représente une demi-finale contre Roger Federer ?
C'est une récompense de tous les efforts que je fais au jour le jour. Je vais encore vivre des moments fabuleux. Federer, c'est un magicien, le plus grand joueur de tous les temps. Il faut le respecter à fond. Mais cela ne va pas m'empêcher de lui mettre des coups droits (sourires). Je vais respecter le bonhomme tout en jouant ma partie. Je vais arriver avec le couteau entre les dents et je vais me battre. Dans l'histoire, je n'ai rien à perdre. Ce n'est que du bonheur. J'ai la chance de peut-être faire un exploit.»

Recueilli par Sophie DORGAN, à Melbourne

WINOGRADSKY : «MONSTRUEUX PHYSIQUEMENT»
«Il y a eu un gros combat pendant trois sets. Djokovic a poussé très fort aux 2e et 3 sets, il jouait d'une manière incroyable, un peu comme en finale en 2008. Je me suis dit : ce n'est pas possible, ça ne va pas recommencer. Djoko sait qu'il est court physiquement, mais il continue à jouer. Puis Jo a vraiment été solide, car il faut tout ramener et continuer à aller vers l'avant. C'est plutôt une grosse satisfaction mentale parce qu'il a eu une grosse lucidité pour lui montrer qu'il était plus fort physiquement et pour continuer à appliquer ses schémas de jeu. Jo adore la bagarre. Je pense qu'il peut être encore plus fort. Il a encore pas mal de choses à maîtriser. Une fois qu'il aura vraiment compris qu'il est monstrueux physiquement, cela lui épargnera des moments de doutes où il manque de sérénité.»

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Open d'Australie - Tsonga : "C'est magnifique"



Jo-Wilfried Tsonga est heureux d'avoir été suffisamment "vaillant" pour battre Novak Djokovic en cinq sets à l'Open d'Australie et valider son rendez-vous avec le "magicien" Roger Federer en demi-finales. Une rencontre qu'il compte ne pas prendre à la légère.

Deuxième match en cinq sets et deuxième victoire...

J.W.T. : Oui, c'est magnifique. C'était un des plus beaux matches de ma carrière. Je pense avoir gagné avec la manière. J'ai été vaillant. J'ai vécu un bon moment aujourd'hui et maintenant je vais jouer contre le meilleur.

Comment avez-vous vécu ce match?

J.W.T. : C'était très disputé. Ça jouait vraiment au tennis. Les deux premiers sets ont été très durs. Dans le troisième, il était au-dessus, il jouait trop bien, retournait tout. Mais je me suis accroché, je ne lui ai pas donné de points gratuitement et c'est comme ça que j'ai fini par le faire craquer.

Avez-vous remarqué qu'il souffrait d'un problème à l'estomac?

J.W.T.: Je voyais qu'il était touché mais je ne savais pas ce qu'il avait. Il avait une attitude un peu désabusée. Les trois premiers sets ont été très intenses. Je comptais là-dessus car je savais que le physique était le secteur de jeu dans lequel il est le moins performant. Je voulais le pousser dans ses retranchements. Je ne sais pas ce qu'il a exactement mais on a souvent des problèmes quand ça ne va pas, quand c'est dur.

Cela vous a-t-il énervé?

J.W.T. : Cela lui arrive quand-même souvent. Il doit avoir un souci, je ne sais pas lequel. S'il fait de l'asthme ou si c'est un souci plus important. Mais je ne pense pas qu'il se cache derrière ce genre de choses après une défaite.

Qu'est-ce qu'il vous a dit après la balle de match?

J.W.T. : Bien joué et bonne chance. Il s'est excusé aussi pour être parti après le troisième set. En général il est plutôt fair-play.

Vous êtes-vous surpris sur le plan physique?

J.W.T. : Pas spécialement car je me suis toujours dit qu'en 2008 (lors de leur finale), je l'aurais broyé si je l'avais amené au cinquième set.

Est-ce que c'était aussi une bataille mentale?

J.W.T. : Oui car je lui ai montré que je pouvais jouer encore un bon bout de temps. Même à la fin du troisième set, je m'accrochais pour ramener le maximum de balles. Je me suis dit que j'allais lui faire la guerre. Je me suis battu sur tous les points, même ceux qui paraissaient moins importants. Cela a payé sur la fin.

C'est votre principale satisfaction?

J.W.T. : Beaucoup de gens disent que les joueurs français n'ont pas de mental. Je prouve en partie ce soir que ce n'est pas vrai. Si j'ai un truc en plus? J'essaye juste de bien faire mon job!

Etes-vous touché physiquement?

J.W.T. : Un peu bien sûr. Mais moins que la dernière fois (en huitièmes de finale lundi). Il faisait plus froid ce soir. Non, ça va."

Vous avez-vu le match de Federer contre Davydenko?

J.W.T. : Oui, dans les vestiaires, avant d'entrer sur le court.

Votre impression?

J.W.T. : Ben comme d'habitude, c'est un magicien. Il s'est encore sorti d'une situation plus que difficile. Cela prouve que c'est toujours le maître.

Comment aborder cette demi-finale?

J.W.T. : Je ne vais pas arriver en me disant: « c'est cool, je vais jouer Federer ». C'est le meilleur moyen de repartir avec trois sets dans les valises. Non je vais arriver avec le couteau entre le dents et tenter de le battre. Je sais que je vais me lancer à l'assaut de quelque chose de grand mais j'y crois.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/27012010/70/open-d-australie-tsonga-c-est-magnifique.html

Tsonga : «Pas encore à la hauteur»

Tennis

Jo-Wilfried Tsonga ne se cache pas derrière des excuses pour expliquer sa lourde défaite contre Roger Federer : «Il n'est pas numéro 1 mondial pour rien et je ne suis pas numéro 10 pour rien.»


Jo-Wilfried Tsonga a été balayé par un Roger Federer intouchable vendredi en demi-finale.(REUT)

« Jo-Wilfried Tsonga, comment ressortez-vous d'un tel match ?
On en ressort forcément frustré et un peu énervé. Mais il n'est pas numéro 1 mondial pour rien et je ne suis pas numéro 10 pour rien.

Avez-vous manqué de fraîcheur sur ce match ?
Je ne me sentais pas trop mal, mais il me manquait le coup de rein pour venir terminer les points ou tenir les appuis quand j'étais pris à contre-pieds. Je manquais un peu de tonicité. J'aurais tenu sur la durée, mais j'avais du mal dans l'intensité. Tu perds dix centimètres sur une course et cela suffit pour faire un bois, pour ne pas être ajusté parfaitement. Mais Federer a fait un gros match, il a commis très peu d'erreurs. Il ne m'a pas donné grand-chose, il a été très véloce, il a tout de suite réussi tout ce qu'il entreprenait. Au premier set, j'étais encore à peu près bien. Je me suis fait breaker un peu bêtement et il a bien joué. Je me fais breaker et je ne sers pas bien. Ensuite, c'était compliqué.

Avez-vous ressenti une certaine impuissance ?
Quand on prend 6-2, 6-3, 6-2, il y a un peu d'impuissance. D'autant plus que je sentais bien que j'aurais du mal à relever la barre. Bien sûr, il y a toujours un aveu d'impuissance dans ces cas-là, mais l'important est de garder la tête haute. Cela prouve tout simplement qu'on n'est pas encore à la hauteur et qu'il va falloir travailler pour l'être un jour.

Avez-vous eu envie de tout casser pour faire monter l'adrénaline ?
Intérieurement, cela bout, on a envie de tout casser. On se dit qu'on est là pour défendre ses chances et on s'accroche comme on peut. A un moment, je me suis dit que j'allais fracasser la raquette contre le banc au changement de côté (rires). Puis je me suis dit que j'allais plutôt la donner à quelqu'un dans le public. Finalement, je me suis dit : merde, je la laisse là et je joue avec. (Il souffle) Il y a des moments où c'est frustrant car tu ne mets pas la balle où tu as envie, tu commets une faute bête ou ton adversaire te fait un point gagnant. C'est énervant. Il y a des moments de frustration, mais c'est le tennis. C'est beau.

«J'ai le regret d'avoir laissé deux sets contre Almagro, peut-être que j'aurais été encore mieux. Mais je ne vis pas sur des regrets. Ce que j'ai fait, c'est bien. Mais je ne m'en contente pas, je vais continuer à travailler.»

En Grand Chelem, Federer est-il un joueur différent ?
Il joue tout sur sa ligne, il est vraiment relâché et en Grand Chelem encore plus car il sait qu'il a le temps. En deux sets, il suffit qu'il rate deux chopes et hop, hop, cela peut vite mal se goupiller. En cinq sets, il est encore plus serein.

Avez-vous un regret ?
J'ai le regret d'avoir laissé deux sets contre Almagro, peut-être que j'aurais été encore mieux. Mais je ne vis pas sur des regrets. Ce que j'ai fait, c'est bien. Mais je ne m'en contente pas, je vais continuer à travailler. Il faut que je sache reconnaître que je ne fais pas que de la merde.

Quel bilan tirez-vous ?
La route est encore longue même si j'étais à six sets de l'emporter. Cela ne fait pas beaucoup et en même temps, c'est très, très long. C'est bien, j'espère que j'ai encore quelques années (sourires). C'est chouette, j'ai des objectifs, je joue au tennis, je traverse le globe de long en large, je suis heureux. Sur le tournoi, le bilan est plutôt positif. J'ai perdu en demi-finale et c'est seulement la deuxième fois que j'atteins ce stade de la compétition. L'année dernière, j'ai raté des matches en huitièmes et en quarts. J'aurais très bien pu faire la même chose cette année contre Almagro en perdant un match que j'aurais pu gagner. Finalement j'ai progressé car dans les matches serrés, c'est moi qui passe.

Quel est le mot d'ordre maintenant ?
Continuez. Je suis quand même sur la bonne voie. J'ai perdu en demi-finale contre Roger Federer, je ne pense pas que ce soit une honte. Je vais continuer à travailler et essayer de revenir plus fort. »

Recueilli par Sophie DORGAN, à Melbourne

FEDERER : «JO FATIGUé MENTALEMENT»
«Il était peut-être un peu fatigué mentalement. Physiquement, il était là. Il a un potentiel physique énorme et j'étais surpris de voir à quel point j'arrivais à le dominer. Mentalement il était peut-être un peu déçu de ne pas avoir mieux géré la situation. Il n'a pas eu de chances pour rentrer dans la partie. Il n'a pas eu de balle de break, cela n'aide pas. »

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Fed Cup > Tsonga sans concessions

Par Rémi Cap-Vert, vendredi 05 février 2010 à 13:28

Les leaders du tennis féminin français boudent l'équipe de France de Fed Cup. Jo-Wilfried Tsonga, interrogé par L'Equipe TV, s'est montré très critique sur le sujet.

"Moi, profondément, c'est une attitude qui me choque. Quand on refuse une sélection en équipe de France, c'est que l'on n'assume pas son statut. On a une identité, on représente un pays, on représente des gens. Là, elles fuient leurs reponsabilités. C'est dommage."

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Jo Tsonga > Tsonga, objectif Grand Chelem

Par Rémi Cap-Vert, vendredi 05 février 2010 à 12:38

Interrogé par L'Equipe TV, Jo-Wilfried Tsonga a fait un point sur son Open d'Australie, ses ambitions et projets à venir.

La quinzaine australienne
Je ne retiens que du positif de cette quinzaine. J'ai quand même fait 6 matches, j'ai assez bien joué. Alors, évidemment, il y a un peu de négatif parce que ça s'est arrêté plutôt brutalement. [Roger] est un peu agaçant... (Rires) Il prend tout ! Jouer contre lui, ce n'est pas évident, il ne vous laisse pas grand chose.

Les matches en 5 sets
Certes, je n'avais jamais connu de matches en 5 sets jusqu'à maintenant. Mais des situations difficiles, j'en ai déjà connues beaucoup. Mentalement, je savais que je n'aurais pas de soucis : je suis un bagarreur, je suis un accrocheur. C'est plus physiquement que j'ai été surpris, j'ai vraiment bien tenu.

La 9ème place mondiale
Etre 9ème joueur mondial, ce n'est pas un aboutissement, je n'en suis pas satisfait, je ne suis jamais satisfait. Avoir atteint les demi-finales, j'en avais envie, j'en avais besoin pour la suite. Mais être numéro 9, ça ne change pas grand chose. Mon objectif de classement, c'est de rentrer dans le top 5. Ca nécessite d'être régulier en Grand Chelem, atteindre les 1/4 et les 1/2 à chaque fois, et de bien jouer en Masters 1000. Entre atteindre le top 5 et gagner un Grand Chelem, je signe pour le Grand Chelem à coup sûr. Remporter un Grand Chelem, c'est l'objectif de ma carrière pour l'instant, avec la Coupe Davis. Ca me tient à coeur. Mon favori ? Roland Garros, évidemment. [...]

La suite...
Pour la suite, je vais continuer à m'habituer à la raquette. Ca fait pas si longtemps que ça ! Et, bien sûr, je vais continuer à travailler sur la même voie...

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Jo Tsonga > "J’ai fait péter les stats sur les fautes directes"

Par Pauline Dahlem, dimanche 21 février 2010 à 10:12

Jo-Wilfried Tsonga a donné ses impressions au micro de RMC à l'issue de sa défaite face à Julien Benneteau en demi-finale à Marseille (7/6 5/7 7/6).

"J’ai eu mes chances dans cette demi-finale. J’en ai eu d’ailleurs beaucoup. Mais voilà aujourd’hui, j’ai fait péter les stats sur les fautes directes. Cela ne pardonne pas. C’est dommage mais c’est comme ça. Et puis aujourd’hui, Julien n’a pas raté grand-chose. Le fait de perdre un titre, ce n’est pas si grave. Ce qui m’énerve, c’est plus la façon dont je perds. Julien sera favori pour la finale. Cela fait un moment qu’il a franchi un cap. En indoor, il a toujours été très bon."

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Coupe Davis > Jo-Wilfried Tsonga : "Aujourd'hui, on est tous là pour se serrer les coudes"

Par Pauline Dahlem, vendredi 05 mars 2010 à 20:28



Jo-Wilfried Tsonga a fait respecter la logique face à Benjamin Becker cet après-midi au Palais des Sports de Toulon. Bien qu'ayant perdu une manche, le Manceau a globalement maîtrisé son sujet (victoire 6/3 6/2 6/7[2] 6/3). Face à la presse, le Tricolore est revenu sur son match et sur le groupe France en général.

Comment juges-tu ta performance du jour ? Es-tu proche de ton meilleur niveau ?
Je crois que dans cette compétition, il ne faut pas se prendre la tête. L'important est de gagner, c'est tout. Dans une semaine on sera dans une toute autre compétition (Indian Wells) avec des conditions totalement différentes et ce sera une nouvelle prise de tête (sourires). Il faudra s'adapter.

On parle beaucoup d'esprit d'équipe entre la venue de Gilles Simon et le rôle de sparring partner qu'a joué Richard Gasquet toute la semaine. Qu'en penses-tu ?
Je crois qu'il s'est passé beaucoup de choses depuis la défaite à Ostrava l'an passé. Contre les Tchèques, on est arrivé en pensant être un groupe solide alors que finalement nous n'étions qu'une somme individualités. Aujourd'hui, je dirais que nous sommes un collectif, on est tous là pour se serrer les coudes. Et puis tous les gars se sentent concernés. Pas seulement les 6 qui sont présents ce week-end mais les 5, les 10 autres qui sont derrière. En fait on a tous compris que l'important n'est pas soi-même. L'important c'est de faire vivre ce groupe France.

Mais comment toutes ces évolutions sont-elles survenues ?
Ce groupe n'allait naître qu'à partir d'expériences difficiles. Il est difficile de parler à ses amis en positif ou en négatif. Je veux dire que c'est dur de venir dire quelque chose de pas forcément très agréable à son pote. Aujourd'hui on se dit les choses, même si nous sommes tous potes. Je vois les gars sur le circuit, on se côtoie beaucoup. On a construit quelque chose petit à petit.

Enfin, qu'as-tu pensé de la performance de Gaël ?
En fait, j'ai plus stressé pour son match que pour le mien. J'ai vraiment suivi l'évolution du score parce que je savais que Kohlschreiber était dangereux et qu'il pouvait revenir à tout moment. Mais Gaël a été un roc aujourd'hui. Il a prouvé à tout le monde, et je dis bien à tout le monde, que c'est un gars solide et un grand joueur de tennis.

Pauline Dahlem, envoyée spéciale à Toulon

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ATP > Tsonga retrouve son coup droit

Par Pauline Dahlem, lundi 15 mars 2010 à 14:55

Un peu fâché avec son coup droit ses dernières semaines, Jo-Wilfried Tsonga avait visiblement retrouvé toute l'efficacité de son arme maîtresse hier au second tour d'Indian Wells (victoire 6/3 6/1 sur Matosevic). "Ce n’était pas un problème technique" explique-t-il dans L'Equipe d'aujourd'hui en référence à ses inhabituelles fautes à Marseille ou en Coupe Davis. "C’est simplement la différence entre jouer en salle et jouer dehors. En salle, la balle arrive très vite sur vous. Avec ma raquette profilée, je n’avais pas le droit à l’erreur et, parfois, j’avais des soucis de centrage. Ici, c’est assez lent et le rebond est haut. J’adore. J’ai le temps de bien me placer pour frapper."

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ATP - Indian Wells > Tsonga : "Il y a des points à prendre"

Par Pauline Dahlem, lundi 15 mars 2010 à 16:20

Jo-Wilfried Tsonga jouera sa place en huitièmes de finale face à Nicolas Almagro demain à Indian Wells. Le Français a confié à L'Equipe ne pas se soucier de l'identité de ses adversaires, son seul objectif étant de "prendre des points".

"Je ne sais pas qui est dans ma partie de tableau. Je me concentre sur mon jeu. Ces deux Masters 1000 (Indian Wells et Miami) sont très importants. Y a des points à prendre. Mon objectif serait d’en prendre assez pour être dans les huit premières têtes de série à Roland-Garros."

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Tsonga va bien

17/03 09h18 - Tennis, ATP, Indian Wells

Jo-Wilfried Tsonga évoque ses sensations à Indian Wells où il jouera les 8es de finale.

«Je me sens bien et c’est la chose la plus importante. Aujourd’hui (mardi), c’était serré. Albert (Montanes) a bien joué dans le premier set, alors que je n’étais pas très bon à ce moment-là. J’ai ensuite changé un peu mon jeu et mon état d’esprit et j’ai mieux joué», a confié Jo-Wilfried Tsonga après sa victoire sur Albert Montanes (4/6 6/3 6/3) qui le propulse en 8es de finale à Indian Wells.

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Tsonga : «Il me manque l'étincelle»

Le 01/04/2010 à 08:58

Déçu des circonstances de son élimination en quarts par Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga porte désormais son attention sur la saison de terre battue, où il aimerait «faire taire certaines mauvaises langues».


Jo-Wilfried Tsonga a hâte de jouer sur terre. (Reuters)

«Jo-Wilfried Tsonga, avez-vous été impressionné par le niveau de jeu de Nadal ?
Non, je n'ai pas été impressionné. Il est constant, il joue toujours de la même façon. On sait qu'il court partout et qu'il remet tout ce qu'il peut. Il est N.4 mondial, il a été N.1 mondial, c'est le joueur qu'on retrouve toujours en demi ou en finale d'un tournoi. C'est un gros et contre lui il ne faut rien rater. C'est moi qui n'ai pas été très bon, la prochaine fois il faudra que je sois meilleur. Je n'ai pas su saisir les occasions que j'ai pu avoir.

«J'aime la terre battue, je suis né dessus et je trouve que c'est du beau tennis»

Quel bilan tirez-vous de votre tournoi ?
Le bilan, c'est que je joue de mieux en mieux, mais qu'il me manque la petite étincelle qui va faire qu'en quart de finale, au lieu de faire un 0 sur 8 sur mes balles de break comme contre Nadal, j'en fasse 3 ou 4... J'ai l'impression d'avoir parfois été plus solide, moins essoufflé que lui sur certains points, de l'avoir fait courir un peu plus. Bon, il prend une minute de repos entre chaque point, alors c'est clair que finalement ça ne sert pas à grand chose... Mais c'est de bon augure pour la terre battue de voir que je peux faire mal à un joueur comme lui sur les longs échanges.

Cette étincelle dont vous parlez peut-elle venir sur terre battue ?
Ce serait génial. Je vais essayer de bien me préparer. J'aime la terre battue, je suis né dessus et je trouve que c'est du beau tennis. Et c'est vrai aussi que j'ai été un peu froissé au début de ma carrière parce que tout le monde disait que je ne savais pas jouer sur terre battue, que ça ne me servait à rien de jouer sur terre battue. Bref, personne n'y croyait... Mais au fond de moi, je savais que j'avais les capacités de jouer sur cette surface et j'ai la conviction que je peux y faire quelque chose de grand. Cela me ferait plaisir de faire taire certaines mauvaises langues...»

www.lequipe.fr

Tsonga:«Pas impressionné»

1/04 13h00 - Tennis, ATP, Miami

Battu en deux sets par Rafael Nadal en quarts de finale (6/3 6/2), à Miami, Jo-Wilfred Tsonga n’a pourtant pas été impressionné par le jeu de l’Espagnol.

«Il est constant et joue toujours de la même façon. C’est juste moi qui n’ai pas su saisir les occasions que j’ai pu avoir et j’en ai quand même beaucoup et en plus à la suite. Je ne suis pas impressionné par son niveau de jeu. Il a été numéro 1, là il est 2, 3 ou 4 je ne sais pas. C’est le joueur que l’on retrouve tout le temps en demi-finales ou en finale des tournois et c’est un gros. Contre lui, il faut être bon», a indiqué le n°1 français sur son site officiel.

www.sport24.com

Tsonga : «Il me manque l'étincelle»

Tennis - ATP

Déçu des circonstances de son élimination en quarts par Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga porte désormais son attention sur la saison de terre battue, où il aimerait «faire taire certaines mauvaises langues».


Jo-Wilfried Tsonga a hâte de jouer sur terre. (Reuters)

«Jo-Wilfried Tsonga, avez-vous été impressionné par le niveau de jeu de Nadal ?
Non, je n'ai pas été impressionné. Il est constant, il joue toujours de la même façon. On sait qu'il court partout et qu'il remet tout ce qu'il peut. Il est N.4 mondial, il a été N.1 mondial, c'est le joueur qu'on retrouve toujours en demi ou en finale d'un tournoi. C'est un gros et contre lui il ne faut rien rater. C'est moi qui n'ai pas été très bon, la prochaine fois il faudra que je sois meilleur. Je n'ai pas su saisir les occasions que j'ai pu avoir.

«J'aime la terre battue, je suis né dessus et je trouve que c'est du beau tennis»

Quel bilan tirez-vous de votre tournoi ?
Le bilan, c'est que je joue de mieux en mieux, mais qu'il me manque la petite étincelle qui va faire qu'en quart de finale, au lieu de faire un 0 sur 8 sur mes balles de break comme contre Nadal, j'en fasse 3 ou 4... J'ai l'impression d'avoir parfois été plus solide, moins essoufflé que lui sur certains points, de l'avoir fait courir un peu plus. Bon, il prend une minute de repos entre chaque point, alors c'est clair que finalement ça ne sert pas à grand chose... Mais c'est de bon augure pour la terre battue de voir que je peux faire mal à un joueur comme lui sur les longs échanges.

Cette étincelle dont vous parlez peut-elle venir sur terre battue ?
Ce serait génial. Je vais essayer de bien me préparer. J'aime la terre battue, je suis né dessus et je trouve que c'est du beau tennis. Et c'est vrai aussi que j'ai été un peu froissé au début de ma carrière parce que tout le monde disait que je ne savais pas jouer sur terre battue, que ça ne me servait à rien de jouer sur terre battue. Bref, personne n'y croyait... Mais au fond de moi, je savais que j'avais les capacités de jouer sur cette surface et j'ai la conviction que je peux y faire quelque chose de grand. Cela me ferait plaisir de faire taire certaines mauvaises langues...» (Avec AFP)

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Jo Tsonga > " J'aime la terre battue "

Par Alexandra Roost, mercredi 07 avril 2010 à 20:27

Jo-Wilfried Tsonga a entamé à Roland-Garros sa préparation pour la saison sur terre battue.
Après trois mois de compétition, le Français figure en huitième position au classement officieux de la Race. En 2009, il n'avait glané que 225 points sur l'ocre mais cette saison, il a prévu un programme chargé avant Roland-Garros: Monte-Carlo, Barcelone, Rome et Madrid. "J'ai la conviction que je peux faire quelque chose, j'aime la terre battue, je suis né dessus et j'ai pris mes premiers cours de tennis sur terre battue et, en plus, je trouve que le tennis sur terre battue, c'est beau", a t-il écrit sur son site internet.

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MS-Monte-Carlo > Tsonga: "J'aime la terre battue"

Par Laurent Trupiano, lundi 12 avril 2010 à 12:30

Decontracté, très heureux d'être présent ici pour la première fois, Jo Wilfried Tsonga, entouré d'une nuée de journalistes, s'est exprimé sur sa venue sur le rocher: "L'an dernier, j'avais beaucoup joué avant donc logiquement on avait décidé de faire l'impasse. Cette saison, c'est totalement différent, j'ai peu de matches dans les jambes. Généralement, quand on joue bien ici, on est pas trop mal à Roland Garros. L'objectif est bien sûr d'aller le plus loin possible. J'ai toujours expliqué que j'aimais bien joué sur terra battue. Il faut souvent chercher la victoire, aller au combat, j'aime ça, ces sensations. Après ce n'est pas parce que je joue sur terre que je vais transformer mon jeu, il faut que je reste le même"

De votre envoyé spécial à Monte Carlo

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Jo Tsonga > "J'ai été solide"

Par Audrey Riou, mardi 13 avril 2010 à 18:41

Jo-Wilfried Tsonga est revenu sur sa belle victoire face à Almagro : " J'ai été solide. Je ne lui ai pas donné de points et c'est l'essentiel. J'ai assez vite retrouvé mes repères sur terre battue. Ca glisse un peu sur les services mais je m'y fais bien (sourire). Face à Ferrero, je sais que ça va aller vite à gauche, à droite, à gauche, à droite... Je l'ai joué seulement sur dur alors j'imagine ce que ça va donner sur terre battue ! "

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Jo Tsonga > Winogradsky satisfait

Par Pauline Dahlem, mercredi 14 avril 2010 à 11:54

Eric Winogradsky, coach de Jo-Wilfried Tsonga, s'est exprimé dans L'Equipe de ce mercredi.

"Il a été vraiment solide. Au début il était plutôt en danger, mais il a été courageux et il est allé chercher le tie-break en étant plus agressif. J'ai pu l'observer dans des situations difficiles et comme ça on voit tout de suite les réglages qu'il y a à faire. Par ailleurs, aujourd'hui il y a des balles que Jo aurait pu prendre plus tôt. Mais ça, c'est le temps passé sur le court qui lui permettra de le sentir."

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