Gaël Monfils qualifié

Tennis - ATP - Tokyo

Gaël Monfils s'est qualifié pour le deuxième tour du tournoi de Tokyo. Le Français, tête de série n°4, s'est imposé face au Turc Marsel Ilhan (6-2, 6-4). Au prochain tour, il rencontrera le Suisse Marco Chiudinelli.

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Monfils passe

5/10 13h24 - Tennis, ATP, Tokyo

Gaël Monfils s’est qualifié pour le deuxième tour à Tokyo.

Tête de série n° 4 à Tokyo, Gaël Monfils a composté son billet pour le deuxième tour en dominant le Turc Marsel Ilhan (6/2 6/4). Le Parisien retrouvera le Suisse Marco Chiudinelli au 2e tour.

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Monfils en quarts

Tennis - ATP - Tokyo

Gaël Monfils, tête de série numéro 4, s'est défait du qualifié suisse Marco Chiudinelli, mercredi, en huitièmes de finale à Tokyo (7-6 [5], 6-3 en 1h25'). Il retrouvera Stanislas Wawrinka (n°7), tombeur de Simon Greul (6-3, 6-2), pour une place en demi-finales.

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Ce sera Monfils-Tsonga

Après un premier set peu inspiré, Gaël Monfils est allé de l'avant pour dominer Stanislas Wawrinka (2-6, 6-3, 6-4) vendredi et s'offrir une demi-finale face à Jo-Wilfried Tsonga, tombeur d'Ernests Gulbis.



Il aura fallu un set à Gaël Monfils pour se mettre dans son quart de finale. Un set pendant lequel le Parisien est tristement apparu hors sujet. Un set qui pouvait présager d'une facile deuxième victoire de Stanislas Wawrinka sur le Français (6-2). Puis il y a eu une réaction : Monfils a fait du Monfils ! Sliderman est apparu sur le court, offrant au public japonais quelques-uns de ses plus beaux numéros.

A l'image de son premier break du match réussi en début de deuxième set (3-0), le protégé de Roger Rasheed s'est arraché pour sortir des coups venus de nulle part et empocher la deuxième manche (6-3). Toujours très offensif, il a su se créer des opportunités pour venir conclure au filet. Constamment agressif, il a complètement déréglé le jeu de son adversaire... A en faire péter les plombs Wawrinka en fin de partie ! Sa raquette, explosée suite à un coup droit "facile" raté offrant le break à Monfils (5-3) pourrait témoigner de son état d'énervement. Monfils, lui en pleine confiance, n'a plus eu qu'à conclure, une heure cinquante après son premier coup de raquette. «Je suis content de la tournure que prennent les choses ces denières, s'est enthousiasmé le Français, perturbé cette saison par des problèmes à un genou. Je joue bien et en plus je gagne !»

Tsonga mène 1-0
Qualifié pour sa cinquième demi-finale cette saison, Monfils y retrouvera son compatriote et ami Jo-Wilfried Tsonga, difficile tombeur du Letton Ernests Gulbis (4-6, 6-4, 6-3) un peu plus tôt dans la journée. Il s'agira seulement de la deuxième rencontre sur le circuit entre les partenaires de Coupe Davis. L'an passé à Bangkok, Jo s'était imposé (6-0, 6-3). Cette année, il disputera sa deuxième demi-finale d'affilée avec, quelque part dans un coin de sa tête, la perspective du Masters. Monfils pense lui déjà au spectacle. «Ca va être sympa de jouer contre Jo, on se connaît tellement ! J'espère qu'on va faire un super match devant ce public.»

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Monfils expéditif

Tennis - ATP - Shanghai


Gaël Monfils a fait très forte impression mardi (EQ)

Gaël Monfils, tombeur de Paul-Henri Mathieu (6-2, 6-2) a été le seul Bleu gagnant du jour. Julien Benneteau et Jérémy Chardy ont été éliminés. Soderling, Berdych, Davydenko et Gonzalez sont passés.

Dans le choc français du jour, Gaël Monfils n'a pas traîné en route et a facilement pris le dessus sur Paul-Henri Mathieu (6-2, 6-2). Trop au solide au service et bien installé dans le court, il n'a eu de cesse de pousser à la faute un adversaire trop impatient ne trouvant pas la clé pour faire sauter la défense de la tête de série n°11.

Décidé à écourter au maximum les échanges pour ne pas laisser Monfils s'installer dans les longs échanges qu'il affectionne, Mathieu n'aura pas été capable de tenir cette stratégie et sera un peu passé à côté de son match. Monfils de son côté aura imposé une belle sérénité, offensif quand il le fallait. Il a semblé bien plus en jambes qu'à Tokyo la semaine dernière où il s'avouait très fatigué. Il aura l'occasion de tester sa condition physique au prochain tour face à Lleyton Hewitt.

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M1000- Shanghaï > Monfils tranquille

Par Audrey Riou, mardi 13 octobre 2009 à 13:52

Gaël Monfils s'est tranquillement débarrassé de Paul-Henri Mathieu en 2 sets, 6/2,6/2. Il a fallu 54 minutes à Gaël pour boucler sa promenade de santé face à un PHM bien pâle (dans tous les sens du terme). Il rejoindra Hewitt au prochain tour.

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M1000- Shanghaï > Monfils finit en trombe

Par Pauline Dahlem, mercredi 14 octobre 2009 à 10:32

Gaël Monfils avait bien un break de retard dans la troisième manche. Break confirmé d'ailleurs puisque son adversaire menait 2/0. Lleyton Hewitt, fort de cet excellent départ dans ce troisième set ne pouvait imaginer que ces deux jeux seraient les deux derniers qu'il marquerait dans ce match. Mais c'était sans compter sur un Gaël Monfils qui a ensuite passé la sur-multipliée pour d'abord débreaker puis enchaîner les défenses héroiques, les coups droits gagnants et donc les jeux. Le tricolore s'impose finalement 4/6 6/4 6/2. La Monf' pourrait retrouver Fernando Verdasco pour une place en quarts...

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M1000- Shanghaï > Monfils jette l'éponge

Par Pauline Dahlem, jeudi 15 octobre 2009 à 11:44

Gaël Monfils a abandonné alors qu'il venait de se faire double-breaker dans la troisième manche par le Croate Ivan Ljubicic. Assez faiblard notamment au service, plutôt mou et lent dans son déplacement, le Français, malade, a préféré jeter l'éponge. Ljubicic se qualifie du même coup pour les quarts de finale où il pourrait affronter Rafael Nadal.

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M1000- Shanghaï > "Je ne pouvais pas bouger normalement"

Par Charlotte Ezdra, jeudi 15 octobre 2009 à 19:36

Mené 6/2 3/0, Gaël Monfils, malade mais aussi blessé, a préféré abandonner lors de son huitième de finale qui l'opposait à Ivan Ljubicic. "C'était comme si j'avais un couteau planté dans le dos" avoue-t-il. "Je ne pouvais pas bouger normalement, c'était impossible" conclut-il en conférence de presse. Sa participation au tournoi de Vienne semble être compromise.

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ATP - Vienne > Monfils en huitièmes

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 28 octobre 2009 à 18:23

Gaël Monfils, engagé à Vienne, s'est qualifié pour les huitièmes de finale en battant Guillermo Garcia-Lopez en deux sets accrochés, 7-5 6-4. Il affrontera Jan Hajek, 113ème joueur mondial, pour une place en quart de finale. Les adversaires les plus dangereux dans sa partie de tableau sont Radek Stepanek, tête de série numéro 2, et Jurgen Melzer.

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Monfils éliminé

30/10 20h29 - Tennis, ATP, Vienne

Gaël Monfils s’est incliné en quarts de finale à Vienne.

Fin de parcours pour Gaël Monfils à Vienne. Malgré une balle de match écartée dans le tie-break du deuxième set, le Français a cédé face au Serbe Janko Tipsarevic (6/4 6/7 6/3). Celui-ci affrontera Jurgen Melzer en demies.

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Monfils qualifié

3/11 13h45 - Tennis, ATP, Valence

Gaël Monfils s'est qualifié pour le deuxième tour du tournoi de Valence.

Pas de soucis pour Gaël Monfils à Valence. Pour son entrée en live, le Français était opposé à l'Espagnol Marcel Granollers, wild card sur ce tournoi. La tête de série numéro 6 du tournoi s'impose en deux sets (6/4 6/2) et retrouvera Guillermo Garcia-Lopez au prochain tour.

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ATP - Valence > Monfils se plante

Par Pauline Dahlem, mercredi 04 novembre 2009 à 21:50

Opposé à Guillermo Garcia-Lopez en clôture de programme, Gaël Monfils a déçu. Battu en deux sets 6/2 7/5 après 1h36 minutes de jeu, le Français aura concédé 3 fois son service sur l'ensemble du match. De son côté, l'Espagnol, 47ème mondial, affrontera en quarts de finale soit Monaco, soit Davydenko.

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Masters Cup > Monfils hors course

Par Pauline Dahlem, jeudi 05 novembre 2009 à 14:32

Suite à sa défaite d'hier en huitièmes de finale du tournoi de Valence, Gaël Monfils est définitivement éliminé de la course au Masters.
Seuls Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon côté français ont encore une chance de faire partie de la liste des 8 maîtres de l'année.

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Monfils, le tremplin à l'envers


Gaël Monfils a dominé David Guez dans le duel franco-français du jour. (AFP)

Malgré sa victoire (6-4, 7-5) contre David Guez, Gaël Monfils ne se voilait pas la face. Il se sent épuisé physiquement, son moral est atteint et sa fin de saison ressemble à un « tremplin à l'envers ». Seule l'envie de bien jouer à Paris devant son public et sa famille le tient.

Connaissez-vous l'histoire du « tremplin à l'envers » ? C'est l'histoire d'un mec, Gaël Monfils, qui a été blessé, est revenu sur le circuit et a beaucoup, beaucoup enchaîné jusqu'à se retrouver lessivé et perdu. « Depuis l'Asie, cela chute grave, le tremplin à l'envers ! Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, mais ce n'est vraiment pas drôle. Je n'ai pas trop de jus, déplore le Parisien après sa victoire (6-4, 7-5 en 1h33') contre David Guez, auteur d'un formidable parcours. C'est difficile mentalement car mon jeu est basé sur mon physique. J'ai l'impression d'avoir donné tout ce que j'avais au bout d'un quart d'heure. Physiquement, je ne suis pas bien du tout.»

Quand Gaël Monfils raconte l'histoire, tout le monde rit car il a le sens du spectacle. Sur le court, le public frémit de le voir effectuer ses glissades et se dit quel showman. En réalité, le 16e mondial est «défait», ne «se sent pas prêt physiquement», n'a «pas confiance» et se juge «nul». C'est beaucoup moins drôle ! Quand il glisse, ce n'est pas contrôlé. Dès le quatrième point du match, il se retrouve les fesses par terre et multiplie les chutes tout le match. «Je tombe tout le temps parce que je n'ai pas assez de force dans les jambes, constate avec dépit l'élève de Roger Rasheed. Mes coups ne sont trop tenus car je n'ai plus d'abdos.»

Avec son jeu très physique, la moindre baisse de régime contamine son cerveau qui commande le reste et le cercle devient vicieux. Un peu intimidé en début de match, David Guez constate la faille et prend sa chance avec son jeu de contre très intelligent. A 6-4, 4-2, le Marseillais qui ne concède que le « mini-regret d'avoir très mal servi » et se réjouit d'avoir « bien géré l'événement », se montre plus offensif et profite des nombreuses fautes directes adverses (27 au total) pour revenir et mener 5-4.

Gaël Monfils tient avec son service et s'impose à l'expérience. Mais son envie de bien faire devant son public et sa famille ne compense pas ses carences. « J'ai envie de jouer, mais je sais que je ne suis pas préparé. Je ne peux pas m'entraîner comme je le veux car je suis trop fatigué. J'ai envie de jouer, mais il n'y a pas d'essence. Cela devient vraiment dur. C'est encore plus dur mentalement. De me sentir aussi pitoyable, je suis défait. » Il n'a qu'une envie : remettre le tremplin à l'endroit. Mais il faudra sauter loin si Roger Federer se présente au prochain tour. « Je me dis que sur un match, j'arriverais peut-être à tenir, mais je n'y crois pas trop même si Noël est bientôt, préfère plaisanter le 16e mondial. Je vais donner le maximum et s'il ne joue pas terrible, je peux passer. Sur un malentendu, on ne sait jamais.» Federer comme tremplin, on ne ferait pas mieux.

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Monfils en quarts

Gaël Monfils s’est qualifié pour les quarts de finale du Masters 1000 de Bercy en battant Julien Benneteau.

Après son exploit face à Federer, Julien Benneteau est retombé brutalement sur terre ce jeudi à Bercy. Battu 6/4 6/3, le Bressan a subi la loi d'un sérieux Gaël Monfils en 8es de finale. Après avoir disposé de David Guez au tour précédent, le Parisien fait tomber un deuxième français à Bercy. Il a rendez-vous avec le Croate Marin Cilic en quarts de finale.

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Emporté par la foule…


Gaël Monfils Gaël Monfils a su tirer profit du public (DPPI)

Dans une ambiance de feu, Gaël Monfils a su inverser un match mal embarqué contre Marin Cilic (3/6 6/4 6/4). Le Parisien ne minimise d’ailleurs pas le rôle qu’a joué le public dans sa victoire.

par Nicolas Cerbelle, le 13-11-2009

A Bercy

Et si Jo-Wilfried Tsonga avait encore à apprendre en matière de showtime. Chouchou du public parisien, «Jo» n’a pas su vraiment tirer profit du fait de jouer à domicile en quarts de finale contre Rafael Nadal, qui avait certes refroidi l’ambiance en empochant le premier set. La foule n’espérait pourtant qu’une chose : s’enflammer, attendant une étincelle. Peut-être Tsonga s’est-il résigné trop tôt ? «Tu joues avec la foule quand tu joues bien, quand tu fais des trucs extraordinaires. Quand tu ne fais pas de trucs extraordinaires, tu ne joues avec personne. Tu joues avec ta seule défaite», expliquait le protégé d’Eric Winogradsky après sa défaite. Des choses extraordinaires, Gaël Monfils en a réalisé quelques heures plus tard en night session.

«Mon niveau de jeu s’élève»

Glissades à répétition, plongeons, il se jette sur toutes les balles, même celles qui étaient a priori perdues. «Quand je me jette comme ça, c’est que j’estime que le point n’est pas perdu. Tant qu’il n’y a pas eu deux rebonds… En fin de match, je me jette parce que j’ai envie de gagner, jamais par désespoir (là on risque la blessure). J’y mets de l’intension. Je ne risque pas de me faire mal», explique sliderman. Le stade explose, crie… encourage. «Le public me booste, me galvanise. Plus l’échange durait, plus il était spectaculaire et plus je sentais que j’allais gagner le point.» Alors qu’il se disait au bout du rouleau, à court d’essence en début de semaine, celui-ci a paru de mieux en mieux au fil de la rencontre contre le Croate. «Je ne sais pas ce qui m’arrive ! C’est bizarre, mais dès que j’arrive en France, devant ma famille et mes potes, je suis surmotivé. Je crois en moi, mon niveau de jeu s’élève. Je m’étonne moi-même ! Pourtant, la semaine d’avant, je n’avançais pas du tout.»

Une victoire dédiée au public

Contrairement à Tsonga, Monfils a donc su se transcender pour remonter un set de retard (3/6 6/4 6/4). Plus les jeux défilaient en sa faveur, plus Cilic baissait la tête. Sans aucun doute, la victoire du Français est autant due à son changement tactique (multiplication des montées au filet, amorties, variations) qu’aux encouragements du POPB. «Je vous dédie cette victoire. A un moment, ça n’allait vraiment pas bien. Et j’ai senti que vous étiez derrière moi. J’entendais chaque mot : «Courage», «Lâche pas»… Je me suis accroché. Jouer une finale à Paris, ça n’arrive pas tous les jours. Je vais tout faire pour y parvenir demain», déclarait-il à chaud sur le court au micro de Marc Maury. Sa place pour la finale, il la disputera à Radek Stepanek, qu’il a battu deux fois en trois confrontations : «Radek, je le connais ! Il joue très bien en ce moment. Il va me faire du service-volée… J’ai déjà mon petit plan dans la tête.» L’opposition de styles risque d’être savoureuse, d’autant que le Tchèque, un brin provocateur, ne joue jamais aussi bien que devant un public hostile…

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Masters Paris-Bercy - Monfils réjouit Bercy



Gaël Monfils a réussi une superbe performance face à Marin Cilic, la révélation de la saison, en quart à Bercy (3-6, 6-4, 6-3). Le Français s'est qualifié pour la seconde demi-finale de Masters 1000 de sa carrière, trois ans après sa défaite à Rome. Il jouera Stepanek. Del Potro ayant abandonné.

M 1000 PARIS-BERCY - Quarts de finale :

Gaël Monfils (FRA, 15) bat Marin Cilic (CRO, 12) 3-6, 6-4, 6-3.

Prochain adversaire : Stepanek.

Marin Cilic se souviendra de sa première rencontre face à Gaël Monfils. Débarqué à Paris sur une bonne dynamique, le grand Croate a vécu trois sets intenses et une défaite frustrante devant des tribunes de Bercy parfois portée à incandescence par "La Monf'". Défense intraitable, points spectaculaires et un service torride, le tout avec la même décontraction que la veille face à Julien Benneteau. Monfils, qui n'avait pas été autant à la fête en Masters 1000 depuis sa défaite en demi-finale du tournoi de Rome, en 2006, n'avait gagné que cinq matches en Masters 1000 cette saison. Il s'offre un dernier carré à Paris, comme à Roland-Garros en 2008. Cette fois-ci, il n'y a plus Federer dans la partie haute du tableau. Après Gasquet en 2007, Tsonga en 2008, c'est la troisième fois consécutive qu'un Tricolore atteint ce niveau à Bercy.

Pendant trois sets, Marin a fait courir Gaël. Un sport à lui tout seul. Et malgré une bonne première (14 points sur 18), Monfils a beaucoup couru, en vain. Cilic, installé dans le court, distribuait ses coups avec détermination et précision. Aucune balle de break à défendre, trois balles de break en sa faveur et un break au total pour un premier set impressionnant. Bouillonnant pendant le match Nadal-Tsonga, le public de Bercy a ensuite laissé exploser sa joie lors des moments forts de deux sets suivants. Il faut savoir que plus Monfils est fatigué, plus il joue relâché, et quand "l'homme élastique" est relâché, cela peut faire mal. Au deuxième set, Gaël prend le service de Marin d'entrée. La marge entre les joueurs n'est pas grande mais la réaction du Français surprend. Quelques jeux plus loin, il réussi un point sensationnel, certainement le point du tournoi : deux smashes remis en extension et un passing de revers font lever Bercy comme un seul homme. "J'arrive à remettre des choses bizarres et j'adore ça. Plus le point dure et plus il est spectaculaire et plus je sais que je vais le gagner", a relevé Monfils.

Eprouvé par l'enchaînement des matches après sa victoire au tournoi de Metz fin septembre, Monfils joue sans pression et cela lui va bien. Sa jubilation est communicative. "Pour être honnête, je ne sais pas ce qui m'arrive. Après le premier match, j'étais mort, le coeur prêt à exploser. La semaine dernière, je n'avançais pas", mais "jouer en France, ça me galvanise. J'aime ces ambiances un peu électriques. Je crois en moi, le niveau de jeu s'élève et finalement je m'étonne moi-même". Au deuxième set, il sauve trois balles de break sur trois. Au troisième, il n'en concède aucune. Cilic a perdu son aplomb de jeune Ivanisevic et n'arrive toujours pas à conclure. Son mètre-quatre-vingt-dix-huit ne lui sert à rien pour transformer ses smashes en point, Monfils allonge ses adducteurs de quelques centimètres à chaque coup de défense pour tout remettre. Roger Rasheed, son entraineur, apprécie : "C'est une bonne préparation pour l'année prochaine", lance-t-il à Canal+, comme un pirouette supplémentaire pour ce duo étonnant. Prochain adversaire : Stepanek, ancien finaliste en 2004 et actuellement 14e mondial. Monfils sait à quoi s'attendre. "Il est en forme. Il va faire du service-volée et m'agresser en permanence. Mais j'ai mon petit plan". Faire plaisir à Bercy ?

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Monfils en finale !

14/11 18h39 - Tennis, ATP, Bercy

Gaël Monfils s’est qualifié aux forceps pour la finale du Masters 1000 de Paris-Bercy aux dépens de Radek Stepanek (6/4 5/7 6/4).

Comme la saison dernière, il y aura un Français en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy ! Après 2h34 de jeu, Gaël Monfils est venu à bout de ce diable de Radek Stepanek (6/4 5/7 6/4). Il affrontera Novak Djokovic pour le titre dimanche.

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Envers et contre tout


Gaël Monfils Gaël Monfils a tout donné pour venir à bout de Radek Stepanek (DPPI)

Malgré la fatigue et un Radek Stepanek particulièrement accrocheur, Gaël Monfils s’est qualifié pour sa première finale dans un Masters 1000, devant «son» public de Bercy.

par Cédric Callier, le 14-11-2009

Gaël Monfils a-t-il l’étoffe d’un Jo-Wilfried Tsonga, vainqueur ici-même au POPB l’an dernier et qui, en bon pote qui se respecte, était présent dans les tribunes ce samedi ? En termes de qualité de frappe de balle, la question ne se pose pour ainsi dire pas. Mais reste-t-il assez d’essence dans le moteur du Parisien pour espérer aller au bout, lui qui a dû batailler comme un forcené pendant trois manches pour écarter Marin Cilic en quarts ?

La solidité de Monfils

La demi-finale de ce samedi lui proposait ainsi un sérieux test face à un Radek Stepanek en verve lors de cette fin de saison et qui, bonus non négligeable, avait profité la veille de l’abandon de Juan Martin Del Potro au bout de quatre petits jeux. Et si Monfils doutait du danger, le début de la rencontre se chargeait de lui adresser une bonne piqûre de rappel puisque le Tchèque se jetait comme un mort de faim au filet et breakait d’emblée (0-2). Heureusement, la réaction du Français ne tardait pas. Et elle faisait mal, très mal à un Stepanek transpercé à la volée et qui voyait quatre jeux d’affilée lui passer sous le nez, comme à la parade (4-2). Muni de ce bel avantage, Monfils ralentissait alors l’allure sur… les engagements du Tchèque, auteur de deux jeux blancs d’affilée. Mais ceci avait pour but de mieux enfoncer le clou sur son propre service, où Stepanek se contentait de miettes jusqu’à la fin du premier set (6/4).

L’attaque à tout-va de Stepanek

Surtout, le Français commençait à s’économiser, au cas où le match durerait… Une perspective qui prenait rapidement du plomb dans l’aile lorsque, à 1-1, Monfils réussissait le break, grâce notamment à quelques cadeaux d’un Stepanek bien dispendieux à la volée (2-1). Las, Noël étant dans plus d’un mois, le Tchèque stoppait immédiatement cette distribution et il profitait d’un petit coup de mou du Tricolore, moins tranchant dans ses passings, pour revenir à hauteur (2-2). Et même passer devant suite à un jeu blanc inquiétant pour le Parisien (2-3). Sauf que Monfils dispose d’une assurance presque tous-risques avec son service. Un ace lui permettait ainsi de stopper le début d’hémorragie (3-3), avant de repartir à l’assaut d’un Stepanek toujours branché sur courant alternatif. Ce qu’il payait d’une volée dans le filet synonyme de nouveau break pour le Français (4-3). Mais au moment d’en finir à 5-4 en sa faveur, Monfils craquait sous la pression d’un Tchèque qui montait sur chaque point (36 passages au filet sur ce seul deuxième set !). A tel point que Stepanek réussissait le coup parfait, en glanant trois jeux d’affilée ainsi que la manche (5/7).

Le soutien du public

Dès lors, la question du physique du Tricolore devenait prégnante. Allait-il tenir face à un Tchèque bondissant et emporté par son élan ? Passé deux premiers jeux accrochés et équitablement répartis, Monfils apportait un début de réponse avec un break arraché de haute lutte (2-1). Mais comme depuis le début de la deuxième manche, cet effort lui coûtait… son service dans la foulée (2-2). Et Stepanek de reprendre sa marche en avant, avec une tactique d’une limpidité absolue : «sus au filet dès que possible !» Une tactique qui ne permettait pas à Monfils de se régler dans l’échange, agressé qu’il était sur chaque coup de raquette (4-4). Tant pis, au moins, il trouvait ses repères en passing au meilleur moment, pour breaker lors du fameux 9e jeu (5-4). De manière définitive cette fois ? Avec le soutien d’un public entièrement acquis à sa cause, et malgré la résistance admirable de Stepanek, la réponse était oui, un ultime retour du Tchèque échouant hors-limites (6/4 5/7 6/4). Un immense bonheur pour Monfils, qui tentera donc d’imiter son ami Tsonga en remportant le titre parisien face à Novak Djokovic.

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M1000-Paris-Bercy > La Monf' en finale !

Par Charlotte Ezdra, samedi 14 novembre 2009 à 18:40

Après avoir remporté la première manche 6/4, Gaël Monfils servait pour le match dans le deuxième set mais Radek Stepanek a réussi à contrer le français pour finalement venir à bout de ce dernier 7 jeux à 5. Finalement, soutenu par un public enflammé, La Monf' réalise le break à 4 partout pour se donner l'opportunité de servir pour le match et de le remporter quelques minutes plus tard 6 jeux à 4. Il retrouvera donc Novak Djokovic demain pour tenter de succéder à Jo Wilfried Tsonga.

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M1000-Paris-Bercy > Gaël Monfils, 4ème du nom

Par Jérémy Alen, samedi 14 novembre 2009 à 20:21

Après Forget (91 et 92), Grosjean, et l'année dernière Jo Wilfried Tsonga, Gaël Monfils est le 4ème français qualifié pour la finale. Pour l'instant la statistique est plutôt favorable aux tricolores avec 3 victoires pour une défaite.

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Monfils finit par craquer


Gaël Monfils Gaël Monfils a fini par céder devant Novak Djokovic (DPPI)

Malgré une superbe réaction d’orgueil et une résistance extraordinaire, Gaël Monfils a fini par s’incliner face à Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy.

par Cédric Callier, le 15-11-2009

Gaël Monfils avait beau affirmer qu’il «donnerait sa vie» lors de cette finale à Bercy, cela n’aura pas suffit face à un Novak Djokovic branché sur courant alternatif, mais finalement d’une solidité remarquable dans le money-time. Ainsi, d’entrée de finale, on retrouvait le Serbe impressionnant aperçu en demi-finales contre Rafael Nadal. «Nole» donnait en effet le ton avec un premier jeu blanc sur son engagement. Très vite, il enchaînait avec un break qui en disait long sur sa domination du fond du court (1-3). Poussé à forcer ses coups, Monfils commettait trop d’erreurs (12 dans la seule première manche) et subissait les assauts du Serbe dès que sa première balle ne passait pas (seulement 30% de points gagnés sur sa seconde). Le tout donnait un premier set survolé par Djokovic, qui se permettait de conclure sur le service de son adversaire (2/6).

Monfils revient de loin

Une domination implacable qui se poursuivait dès le début de la seconde manche. Intouchable sur son engagement, le Belgradois en profitait pour mettre la pression au Français sur son service. Celui-ci écartait ainsi deux balles de break, mais il cédait sur la troisième où Djokovic réussissait une défense exceptionnelle digne de… Monfils ! Un break qu’il confirmait dans la foulée (0-3) pour empocher son 5e jeu d’affilée. Le Serbe en route vers un succès facile ? C’était mal connaître l’orgueil du Tricolore, qui se réfugiait derrière son service pour stopper l’hémorragie (1-3). Avant d’enchaîner face à un Djokovic soudain pris d’une crise de fautes directes (3-3). Le regard noir, le Serbe était tout proche de l’implosion lors du jeu suivant, où il écartait une nouvelle balle de break d’une volée haute de revers très limite. Mais il finissait par s’en sortir pour continuer à faire la course en tête (4-3). Même scénario un jeu de service plus tard, lorsque Djokovic écartait une nouvelle balle de break en allant toujours de l’avant (5-4). Mais à force de tendre, l’élastique finissait par craquer pour le numéro 3 mondial, qui concédait son service, puis le set (7/5) en quelques minutes de pure folie «made in Monfils».

Un tie-break à sens unique

Aux anges, les spectateurs de Bercy, qui se voyaient déjà chez eux à 2/6 0/3, donnaient de la voix pour encourager leur chouchou. Et celui-ci en avait bien besoin car piqué au vif, Djokovic repartait au combat le mors aux dents. Ainsi, il remportait enfin son service sans concéder de balle de break, avant de lui-même chiper celui du Français (2-0) au terme d’un énorme rallye ponctué de 43 coups de raquette ! Un effort qu’il payait dans la foulée en commettant deux erreurs grossières en coup droit, synonyme de débreak immédiat pour Monfils (2-1). Las, le physique du Tricolore lâchait, ce qui se traduisait par un jeu de service catastrophique, ponctué de deux double-fautes (3-1). Mais alors que l’on croyait la messe dite, le Français trouvait des ressources insoupçonnées pour revenir à hauteur (4-4). Dès lors, les deux hommes ne se quittaient plus et tout se jouait au tie-break. Un jeu décisif que le Serbe maîtrisait à la perfection (7 points à 3) pour décrocher son premier Masters 1000 de l’année après quatre finales perdues.

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Monfils n'est pas un Cyborg

Tennis - Bercy

Face à un excellent Novak Djokovic, comparé à un Cyborg par Gaël Monfils, le Français s'est battu comme un lion mais a fini par céder (6-2, 5-7, 7-6) après un combat de 2h43'. Le Serbe est bien l'homme en forme de cette fin de saison.


Gaël Monfils s'incline en finale à Bercy(EQ)

Certaines défaites sont belles. Pas sur le coup. Pas si proche d'un rêve de gamin. Mais la manière, le courage et le scénario façonnent pourtant les belles histoires. Gaël Monfils perd (6-2, 5-7, 7-6 [3] en 2h43') face à Novak Djokovic, mais il vient de vivre un des plus grands moments de sa carrière. Devant 14.000 spectateurs en ébullition, le Français démontre des qualités de coeur et une volonté infaillible. «Je suis déçu, je suis un compétiteur, je ne suis pas passé loin. Peu importe. A la fin, cela se joue sur un tie-break au troisième set et je n'ai pas été présent au tie-break, regrette le futur 13e mondial qui ne peut se contenter d'un beau match comme tous les champions. Tout est beau, mais je suis vraiment déçu sur le moment.»

Pendant quarante minutes, il sert de punching-ball à un Serbe sur un nuage. Le numéro 3 mondial relance des premières balles à plus de 210 km/h avec autant d'évidence que l'arrivée des cadeaux le 25 décembre ou des chocolats à Pâques. Tout paraît simple et facile. Il aimante la balle, transforme tout ce qu'il touche en or pour mener 6-2, 3-0. «A ce moment-là, je regarde mon clan et je pense que le mec est cyborg. Il ne ratait pas grand-chose, il tapait fort, il prenait la balle tôt. Bravo. Même à Virtual tennis, j'ai l'impression qu'il joue moins bien», préfère en rire le Parisien. De quoi écoeurer le plus motivé des bagarreurs ? La veille, Rafael Nadal a rendu les armes en disant bravo et merci.

«A 6-2, 3-0, le mec est cyborg. Il ne ratait pas grand-chose, il tapait fort, il prenait la balle tôt. Bravo. Même à Virtual tennis, j'ai l'impression qu'il joue moins bien»

Certaines défaites sont cruelles. Revenir de si loin pour finir sur une double faute... Gaël Monfils s'attaque donc au «robot» en prenant de l'énergie dans le public. Ce dimanche, il ne veut pas oublier ses rêves d'enfant. Gamin, il venait au tournoi de Bercy pour... jouer au mini-tennis. Spectateur, ce n'était déjà pas sa tasse de thé. Le 15 novembre 2009, il est acteur et maître de son destin. Pas question de courber l'échine. «Je me suis accroché jusqu'au bout. J'ai réussi à voir une petite faille et à retrouver un peu d'agressivité», résume le Français qui part dès lundi en Guadeloupe pour fêter l'anniversaire de son papa et «jouer un match de foot énorme avec beaucoup plus de pression» que sa finale de tennis. «J'ai recommencé à bien jouer.» Il lit mieux le jeu adverse, arrive à mieux remettre les coups droits croisés du Serbe et se montre plus agressif dans ses frappes. Novak Djokovic commence à rater et la panique change de camp. Le «cyborg» perd ses automatismes pour perdre le deuxième set dans une ambiance de feu.

Mais Terminator-Djokovic possède plusieurs vies et retrouve sa cadence pour mener 4-1 dans la troisième manche. Au fil du temps, le Serbe montre bien son humanité et la fatigue devient criante. «J'ai essayé de me battre contre lui et la pression du public, de rester calme, concentré et de jouer point par point», explique le n°3 mondial en conférence de presse devant son petit frère et son caniche. Tout de suite, cela fait moins cyborg... Au tie-break, toute la confiance accumulée par Novak Djokovic, avec ses victoires récentes sur Federer et Nadal, produit ses fruits. L'un prend sa chance, l'autre attend de manière imperceptible. «Sur deux deuxièmes balles, j'aurais pu être plus agressif, déplore la Monf'. Novak a su profiter de mon manque de confiance et de match et il a eu beaucoup de réussite, son coup droit à 2-2, il est boisé, lui et moi, on le sait.» Mais la réussite se provoque et les deux le savent bien. Gaël Monfils apprend et comprend vite.

Sophie DORGAN, à Bercy

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Monfils forfait

Tennis - Masters France

Blessé aux ischio-jambiers, Gaël Monfils est contraint de déclarer forfait pour le Masters France. L'épreuve toulousaine qui débute ce jeudi, est donc amputée de ses principaux joueurs. Le Masters France se disputera sans Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Gilles Simon et Richard Gasquet. Le Biterrois n'est pas qualifié car il n'a disputé qu'un tournoi français.

Julien Benneteau, Arnaud Clément, Paul-Henri Mathieu (incertain), Michaël Llodra, Jérémy Chardy, David Guez et Thierry Ascione devraient être présents.

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