Rafael Nadal > "Je veux bien débuter la saison qui arrive"

Par Quentin Francart, mardi 09 novembre 2010 à 10:37

"Ce n'est pas une obsession. Il se passera ce qu'il se passera." C'est en tout cas ce que semble penser le n°1 mondial Rafael Nadal, qui s'est exprmié dans les colonnes de Marca. Souffrant d'une tendinite, l'Espagnol, qui n'a jamais remporté la Masters Cup, ne s'attend peut être pas à briller à Londres cette année. Info ou intox ?

"Je reconnais que la surface de ce tournoi n'est pas à mon avantage. Ce n'est pas la meilleur pour moi. J'espère quand même gagner. [...] La Masters Cup est la seule grande compétition qu'il me reste à remporter, mais mon objectif est de bien débuter la saison qui arrive."

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Nadal n'a pas tout perdu

Créé le 29/11/2010 à 14:30
Par Régis AUMONT
De Sports.fr


Rafael Nadal vise toujours plus haut. (Reuters)

S'il a manqué, dimanche, sa première occasion d'accomplir en carrière le "super Grand Chelem", constitué des quatre Majeurs, du titre olympique, de la Coupe Davis et du Masters, Rafael Nadal a quand même montré à Londres qu'il pouvait aussi battre les meilleurs en indoor. Une nouveauté pour l'Espagnol qui, même un peu diminué, a longtemps tenu tête à Federer en finale. A se demander s'il a des limites.

Il était venu à Londres avec la volonté de faire oublier son fanny de l'année passée. Il en est reparti avec une défaite en finale face à Roger Federer, soit ce qui se fait encore en mieux en indoor. Ça ne résonne peut-être pas comme un exploit pour un joueur ayant remporté trois levées du Grand Chelem en cette même saison, mais de voir l'Espagnol quitter la capitale anglaise avec quatre victoires en cinq matches en dit très long sur les capacités du n°1 mondial à progresser encore et encore.

Jadis médiocre en salle, il n'y a décroché qu'un seul de ses 43 titres (à Madrid en 2005), le Majorquin y a battu cette semaine Roddick, Djokovic, Berdych et Murray. Pas mal pour un jeune homme catalogué à ses débuts comme exclusivement programmé pour la terre battue. Sa victoire en demi-finale contre Murray après 3h11 d'efforts, qu'il a d'ailleurs classée dans son "best-of", restera sans doute comme l'un de ses matches références en court couvert.

Même si ce marathon lui a coûté de l'énergie pour le lendemain, bien que, comme souvent, Nadal refusait de se trouver la moindre excuse après sa défaite dimanche. "Je ne pense pas que ce soit le moment de parler de ça, martelait-il devant la presse pour couper court aux interrogations des journalistes. Je ne vais pas dire que j'ai perdu parce que j'étais fatigué. J'ai perdu parce que j'ai fait face à un très bon Federer sur une de ses surfaces préférées. Et quand il joue comme ça, il est très difficile de le stopper, non ?"

"J'ai joué à un haut niveau"

Personne le l'aura fait lors de ce Masters en tout cas, et seul l'Espagnol lui aura ravi un set. De quoi contenter le finaliste au moment de clore sa saison. "Ça a été une belle semaine pour moi et je suis très heureux de tout. (...) Pour moi, la saison est une grosse satisfaction personnelle et la fin de saison aussi. J'ai joué à un haut niveau ici à Londres. Je suis content, je ne pouvais pas faire plus cet après-midi (dimanche, ndlr)." Nadal peut partir en vacances satisfait du travail accompli, lui qui a gagné les trois dernières levées du Grand Chelem, dont l'US Open qui s'était toujours refusé à lui, et atteint pour la première fois la finale du Masters.

S'il aura une montagne de points à défendre en 2011, surtout à partir du printemps, l'Espagnol termine quand même l'année avec plus de 3.000 points d'avance sur Federer (3.305, ndlr) au classement ATP. Alors, s'il est désormais capable de jouer dans la même cour que les meilleurs en indoor, Nadal n'a pas fini, à seulement 24 ans, d'étendre sa domination sur le circuit.

http://www.sports.fr

Nadal: Une année "fantastique"

Eurosport | lun 29 nov, 22h 26

L'Espagnol Rafael Nadal, vainqueur de trois tournois du Grand Chelem en 2010, a vécu une année "fantastique", a-t-il déclaré lundi à la radio espagnole Cadena Ser.

"Je crois que ça restera une année fantastique dans ma vie, avoir terminé la saison à ce niveau, c'est une grande satisfaction", s'est réjoui le N.1 mondial. Battu en finale du Masters dimanche par Roger Federer, le Majorquin a rendu hommage au Suisse. "Je ne peux que féliciter Roger car il a été plus fort que tout le monde, plus fort que moi, voilà pourquoi il a obtenu ce trophée".

Nadal, 24 ans, a remporté cette année Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open alors que Federer s'est offert l'Open d'Australie.

www.eurosport.fr

Nadal: «Han sido dos derrotas nada agradables, pero que hay que aceptarlas»

El tenista español habla sobre su participación en la Copa Masters, que cayó en la final, y la goleada del Barça al Madrid.

EUROPA PRESS / madrid
Día 30/11/2010 - 22.45h


EFE
El tenista Rafa Nadal, tras recibir su galardón

El tenista español Rafael Nadal calificó como "nada agradables" las dos derrotas que ha sufrido en apenas dos días -su final en el torneo de Maestros y el 'clásico' entre Barça y Real Madrid-, pero aseguró que deben aceptarlas para aprender de los errores y no volver a cometerlos.

"Han sido dos derrotas que hay que aceptar y nada agradables", comentó el manacorí sobre su derrota con Federer y la goleada encajada por el Real Madrid en el Camp Nou. "No sé si volveré a estar en la final de un Máster y Madrid-Barça hay todos los años, así que peor la de Londres", comentó.

"Espero que la vuelta sea distinta y el resultado sea a favor del Real Madrid", manifestó el número uno mundial del tenis, que recogió este martes el Premio 'AS' del deporte por su rendimiento en 2010, donde ha conseguido tres 'Grand Slams', entre ellos el US Open, el cual no poseía, entre otros entorchados.

Por último, el jugador balear habló sobre su próximo duelo con el suizo Roger Federer, verdugo en Londres en la final del Masters del pasado domingo. "El día 22 jugaremos un partido homenaje y es una revancha, pero para los más necesitados. La revancha verdadera con Federer espero que sea cuando toque en un partido oficial", finalizó.

SOURCE

ATP Tour - Nadal peut-il aller plus loin ?



A 24 ans, Rafael Nadal a presque tout gagné. La motivation de l'Espagnol devra rester intact pour la saison 2011 qui s'annonce aussi riche que la précédente. Quels sont les derniers objectifs que peut atteindre le Majorquin qui débutera en 2011 sa 75e semaine au top du classement ATP ?

Rafael Nadal a réussi une saison 2010 presque parfaite. L'Espagnol est resté invaincu sur terre battue, en décrochant trois Masters1000, faisant de lui le recordman de victoires en la matière (18), et Roland-Garros pour la cinquième fois de sa carrière. Il a reconquis Wimbledon et décroché l'US Open, le seul tournoi du Grand Chelem qui manquait à son palmarès, faisant de lui le 7e joueur de l'ère Open à réaliser le Grand Chelem dans sa carrière. Avec en plus une médaille d'or olympique et deux titres en Coupes Davis, le Majorquin a quasiment bouclé la boucle... alors qu'il n'a que 24 ans. Mais s'il le peut physiquement, il pourra encore repousser quelques limites, lui qui débutera l'année 2011 sa 75e semaine dans la peau du N.1 mondial.

. REALISER LE GRAND CHELEM

Dès janvier, ce sera le premier objectif de la saison pour Nadal : remporter l'Open d'Australie pour la 2e fois de sa carrière. Une victoire qui lui permettrait de remporter un quatrième titre majeur de suite... ce que n'a jamais fait la référence en la matière, Roger Federer. Et pour cause, l'Espagnol l'en a privé deux fois en 2006 et 2007 en le battant en finale de Roland-Garros. En janvier, Nadal pourrait devenir le nouveau Rod Laver, dernier joueur à avoir réussi pareil exploit à deux reprises en 1962 (soit avant l'ère Open débutée en 1968) et en 1969. A ceci près que l'Espagnol réaliserait ce monument à cheval sur deux années, contre une seule pour l'Australien. A moins que le Majorquin ne pousse son talent jusqu'à truster tous les titres majeurs de l'année 2011... ce qui lui ferait sept titres majeurs de suite, 13 au compteur et des frissons en pagaille.

. DES MASTERS A CONQUERIR

S'il ne l'est pas encore en majeur, Nadal est déjà le détenteur du record du nombre de titres gagnés en Masters 1000. Avec un 18e trophée décroché à Madrid, il devance Roger Federer et Andre Agassi d'une longueur. Avec trois rendez-vous sur terre battue par an, contre quatre sur dur outdoor et deux sur dur indoor, le Majorquin en a remporté 13 sur surface ocre. Monte-Carlo reste son terrain de jeu favori avec six titres de suite, record en cours, devant Rome (cinq).

Le défi pour lui serait de remporter les quatre Masters 1000 qui se sont refusés à lui : Miami, Cincinnati, Shanghai et Paris. Il a atteint la finale de trois des quatre tournois cités, sauf à Cincinnati, dernière étape avant l'US Open. Si ce tournoi ne compte pas parmi le décompte, la Masters Cup sera aussi un objectif en 2011 pour l'Espagnol. Fin 2010, il a atteint la finale pour la première fois de sa carrière (défaite face à Federer), ratant de peu le gain du dernier titre majeur qui manque à son palmarès.

. ASSURER SA LONGEVITE COMME N.1

A force d'empiler les titres, dont les plus importants, difficile pour les autres concurrents de lui contester la place de N.1 mondial, rang auquel il termine la saison pour la deuxième fois de sa carrière en trois ans. Roger Federer le premier, lui qui lorgne toujours du coin de l'oeil sur une 286e semaine au top du classement ATP pour devenir le nouvelle référence après Pete Sampras. Novak Djokovic, Andy Murray ou encore Robin Söderling, pour ne citer que leurs trois poursuivants les plus proches, en feraient bien volontiers un objectif à long terme, mais avec les deux phénomènes devant eux, la place reste pour l'instant inaccessible... jusqu'à l'été.

Début 2011, Nadal débutera sa 75e semaine au top du classement mondial avec 3305 points d'avance sur Federer. Un écart qui n'est toutefois celui du Suisse à l'apogée de sa carrière en 2006 où il en comptait près de 4000 sur l'Espagnol. L'Helvète aura la tâche de défendre ses 2000 points à Melbourne contre seulement 360 à l'Espagnol, obligé à l'abandon en quarts de finale. Puis avec 6210 points d'avance sur le Serbe, 6690 sur l'Ecossais et 6870 sur le Suédois. Un fossé se creuse au-delà de la 5e place avec 8495 points de retard pour Tomas Berdych, actuel 6e mondial. Imaginez le classement si Nadal remporte l'Open d'Australie... Mais gare au retour de bâton, comme en 2009, si le Majorquin ne parvient à conserver pas ses titres. La question pour lui sera de gérer son physique tout au long de la saison, notamment ses genoux qui l'avaient coupé dans son élan l'an dernier. Après une saison 2010 enfin pleine, cette préoccupation ne semble plus d'actualité. Pour le moment.

yahoo.es
http://fr.sports.yahoo.com/23122010/70/atp-tour-nadal-peut-il-aller-plus-loin.html

Nadal dans le court des très grands


Rafael Nadal Rafael Nadal (Panoramic)

En 5e position des sportifs de l’année, vous avez élu Rafael Nadal. Vainqueur des trois derniers Grands Chelems de la saison, l’Espagnol a reconquis la place de n°1 mondial.

par Nicolas Cerbelle, le 27-12-2010

Sa défaite en finale du Masters face à Roger Federer ne doit pas minimiser la performance de Rafael Nadal. En 2010, le Majorquin a quasiment tout raflé, faisant taire les mauvaises langues qui lui promettaient une nouvelle saison difficile après son abandon en quarts de finale de l’Open d’Australie en raison d’une blessure au genou droit. Une rechute qui a fait douter le Taureau de Manacor, quasiment privé de titre pendant un an sur le circuit ! Il faut ainsi attendre le début de la tournée sur terre battue pour le voir retrouver le sourire. Vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo pour la sixième fois consécutive, Nadal réalise le «Clay Slam» en s’imposant ensuite à Rome, Madrid et Roland Garros, où il n’a pas concédé le moindre set.

Une première place qui coûte cher à Federer

«C’est l’une des victoires les plus importantes de ma carrière, confie Nadal après son cinquième titre Porte d’Auteuil. Ma dernière année a été semée d’embuches. Après la défaite à Roland Garros en 2009, ça a été particulièrement difficile pour moi, notamment à cause des blessures. J’étais frustré. A l’US Open, j’avais une déchirure abdominale, à l’Open d’Australie j’ai dû abandonner… C’est pour ça qu’aujourd’hui, c’est une journée très spéciale. Après le match, j’ai pleuré à chaudes larmes.» Il en profite au passage pour reprendre la première place du classement ATP à Roger Federer, tout proche d’égaler le record de Pete Sampras au nombre de semaines passées au sommet de la hiérarchie mondiale (286). Dans la foulée, il réussit, comme en 2008, le doublé Roland Garros-Wimbledon, avant d’empocher son premier US Open.

La deuxième légende en activité

Premier homme à glaner les trois derniers Grands Chelems de l’année sur trois surfaces différentes, Nadal change par la même occasion de dimension en devenant, à 24 ans, le plus jeune joueur de l'Histoire à posséder les quatre titres majeurs à son palmarès, comme les légendaires Fred Perry, Donald Budge, Rod Laver, Roy Emerson, Andre Agassi et Roger Federer. Médaillé d’or olympique en 2008 à Pékin, le Majorquin a désormais quasiment tout gagné sur le circuit. Egalement lauréat de la Coupe Davis (2004 et 2009), il ne lui manque qu’un sacre au Masters pour rejoindre Agassi, seul tennisman à posséder la totalité de la gamme des trophées de première catégorie. Un vide que Nadal a encore largement le temps de combler au regard de son âge. D’autant qu’il n’est pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. «Il y a encore plein de domaines dans lesquels je peux progresser. Je peux améliorer ma volée, ma position sur le court, mes retours… Personne n’est parfait et il y a toujours de la place pour progresser.» ça promet.

sport24.com
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ATP Tour - Nadal veut moins de ciment



Rafael Nadal en appelle à une baisse du nombre de tournois sur dur et à une plus grande place pour la terre battue, jeudi dans L'Equipe. Pour la santé des joueurs, plaide l'ogre de Roland-Garros, pas pour lui...

"C'est très difficile de jouer sur les courts en dur, c'est très mauvais pour le corps, dit celui que le quotidien a désigné 'champion des champions'. C'est impossible de changer, mais les gens qui managent le tour doivent y penser. Ce n'est pas à moi de réclamer plus de terre battue ; on dirait que je pense à mon intérêt personnel, et je comprends que beaucoup de joueurs aiment jouer sur dur, mais il serait bon de chercher une surface moins agressive."

Nadal, qui a gagné les trois derniers tournois du Grand Chelem, révèle qu'il a encore dû être très, très prudent avec ses genoux au cours de cette année 2010 qui l'a vu redevenir le patron du circuit. Il parle de deux "accidents" lors de ses demi-finales perdues à Indian Wells et Miami. "J'ai de nouveau senti un peu mon genou après le troisième jeu du premier set, dit-il en souvenir de son match perdu contre Roddick et de la blessure qui l'avait perturbé en 2009. Je n'en avais pas parlé à l'époque, mais j'avais dû jouer prudemment. Le passage à la terre battue m'a beaucoup aidé."

"Toni, je ne m'en séparerai jamais"

Nadal explique aussi qu'il a dû à nouveau subir un traitement local à son autre genou cet été. "Quand je suis arrivé à Wimbledon, j'ai parlé avec le docteur, il a dit qu'il fallait que je reçoive un traitement à l'autre genou et que je me repose un mois après." Ce délai, qui pouvait encore lui permettre d'être opérationnel pour l'US Open, explique son absence lors du quart de finale de Coupe Davis contre la France.

Dans la double page que L'Equipe consacre au n°1 mondial, on trouve aussi une phrase très forte sur son oncle Toni Nadal et une anecdote étonnante sur sa finale à Wimbledon. Sur son oncle : "J'en ai souvent marre de lui, mais il est plus qu'un coach, c'est mon oncle. Nous avons souvent des discussions mais nous ne nous bagarrerons jamais. Si on devait se séparer un jour, ce serait parce qu'il voudrait rester plus longtemps chez lui, mais de moi-même, je ne m'en séparerai jamais." Sur sa finale londonienne contre Berdych : "A l'échauffement, trois heures avant le match, je tremblais. J'étais très nerveux. Des papillons dans l'estomac."

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Rafael Nadal, champion des champions !

le 30 décembre 2010 à 13h05



C’est L’Equipe qui a sacré le joueur de tennis champion des champions dans son édition de ce matin. Rafael Nadal, déjà élu meilleur sportif européen 2010, accumule les titres.

Le site de la Marca l’a aussi sacré, via un sondage, meilleur sportif de la décennie. Nike s’est d’ailleurs servi de l’image du joueur lors d’un spot publicitaire en l’honneur de l’Espagne, reine de tous les sports en 2010 (football, tennis, basket).

Après les matches d’exhibition en faveur d’associations caritatives qui ont opposé Roger Federer et Rafael Nadal, la compétition est de retour avec le tournoi d’Abu Dhabi, seul préparation qu’auront les joueurs avant l’Open d’Australie qui commencera le 17 janvier prochain.

N°1 mondial avec 3000 points d’avance sur Roger Federer au classement ATP à la fin de la saison 2010, quels peuvent bien être les objectifs de Rafael Nadal pour 2011 ? Réaliser le Grand Chelem ?

Sources

Le Chelem pour Rafael Nadal ?

Le Mardi 11 janvier 2011 | Mise en ligne à 1h09 |



La rivalité entre Rafael Nadal (ci-dessus) et Roger Federer se poursuivra bientôt aux Internationaux d’Australie. Le Majorquin y a triomphé en 2009, le Suisse, en 2010.

Rafael Nadal, il faut le rappeler, peut réussir en 2011 un exploit qui n’a pas été accompli depuis 1969 : remporter d’affilée les quatre levées du Grand Chelem. En 2010, il a été sacré champion à Roland-Garros, à Wimbledon et à Flushing Meadows. Ne lui manque plus que le trophée des Internationaux d’Australie, qui débutent lundi prochain.

Son grand rival, Roger Federer, a raté par deux fois cet exploit rarissime, chaque fois contre Nadal lui-même, sur la brique pilée de la Porte d’Auteuil. Le premier échec date de 2006, le second, de 2007. Champion en titre à Melbourne, le n°2 mondial tentera à son tour de barrer la route du n°1. Même si Roger estime beaucoup Rafa, il serait sans doute ravi de le faire chuter dans une finale revanche, dont on rêve tous.

Le Suisse ne sera toutefois pas le seul obstacle sur le chemin du Majorquin. Il faut aussi compter sur Novak Djokovic (n°3), finaliste de l’US Open en 2010 et vainqueur de l’Open d’Australie en 2008. Le Serbe a résolu son problème de service, de sorte qu’il est redevenu particulièrement dangereux.

Le n°5 mondial, Andy Murray, peut aussi briller sur le dur un peu lent de Melbourne, comme en témoigne sa finale contre Federer l’an dernier. L’Écossais a cependant eu du mal à se remettre de cette défaite. Il faudra voir si ses démons (qui prennent souvent la forme d’une terrible émotivité) reviendront le hanter. Sinon, le talent est là, incontestable.

Il faut ajouter à la courte liste des favoris Robin Söderling (n°4 depuis lundi), finaliste à Roland-Garros en 2009 et 2010. Son style un peu carré est devenu redoutable sur toutes les surfaces. Le Suédois a beaucoup travaillé son jeu vers l’avant au cours des derniers mois. Il dit ne plus craindre Nadal ou Federer et se croit prêt pour l’exploit.

Reste Tomas Berdych (n°6), le finaliste de Wimbledon. Le grand Tchèque a eu du mal à gérer les attentes après ses prouesses londoniennes, mais il pourrait être mentalement mieux préparé cette année. En 2010, il a relevé le défi Federer, qu’il a battu deux fois. Mais Nadal, qu’il avait éliminé trois fois au début de sa carrière, semble devenu un obstacle insurmontable. Pour qu’il ait une petite chance de remporter le tournoi, il faudrait que quelqu’un le débarrasse de Phénomédal.

Quelques autres joueurs peuvent briller dans cette première levée du Grand Chelem. Je pense notamment à Jo-Wilfried Tsonga (n°13), finaliste en 2008 et demi-finaliste en 2009, mais aussi à Andy Roddick le n°8, à Gaël Monfils (n°12), Nikolay Davydenko (n°23), voire à Ernests Gulbis (n°24) ou au revenant Juan Martin Del Potro (n°259). Mais je ne vois aucun d’eux soulever le trophée le 31 janvier.

À mon avis, seuls les six premiers ont une chance de victoire. Et bien entendu, il faut accorder une place toute particulière aux deux premiers. Après tout, Nadal et Federer n’ont laissé que deux tournois du Grand Chelem à tous leurs rivaux, au cours des cinq dernières années.

http://blogues.cyberpresse.ca/

Le Débat: Nadal va-t-il réussir son Grand Chelem ?

Créé le 12/01/2011 à 15:40, modifié le 12/01/2011 à 15:33


Nadal part à la conquête d'un 10e titre en Grand Chelem. (Reuters)

Vainqueur en 2010 des trois derniers tournois majeurs, Rafael Nadal peut réaliser le Grand Chelem, sur deux saisons, s'il s'impose à l'Open d'Australie qui débute lundi. Déjà à titré à Melbourne en 2009, le n°1 mondial réussirait là où son grand rival Roger Federer a échoué. Nadal a-t-il les moyens de boucler la boucle ? La rédaction ouvre le débat.

OUI - François QUIVORON - Sports.fr

Le défi qui attend Rafael Nadal à Melbourne est de remporter consécutivement les quatre tournois du Grand Chelem sur trois surfaces différentes. Personne n'a réussi à le faire, pas même Roger Federer au coeur de ses années fastes (2004-2007). L'Espagnol en est évidemment capable puisqu'il a déjà remporté l'Open d'Australie il y a deux ans. Les progrès qu'il a réalisés sur surface dure ces derniers mois, notamment au service, l'ont transformé en machine à gagner, plus seulement sur terre battue. Il sait désormais s'économiser, épargner son physique, qui lui a fait défaut dans le passé, et raccourcir les échanges, tout cela grâce à un premier service qu'il claque souvent à plus de 200 km/h, fruit d'un travail de longue haleine avec son oncle Toni.

Ce qui laisse penser que Nadal tient dans son cordage ce fameux "Rafa-Slam", c'est sa nouvelle dimension. Cette stature de champion que très peu de joueurs peuvent supporter, mais qui, lorsqu'elle est parfaitement appréhendée, relègue l'adversaire au rang de simple faire-valoir. Les spectateurs viennent voir Federer jouer et surtout gagner. C'est désormais la même chose avec Nadal, car il est entré dans la caste des joueurs de légende qu'il faut avoir vu jouer au moins une fois dans sa vie. Söderling, aussi sympathique et talentueux soit-il, ne peut pas en dire autant...

Le n°1 mondial se ferait d'ailleurs un plaisir de bouter le Suédois, qu'il ne porte pas dans son coeur, hors du tournoi avant de triompher. Un tel scénario ne pourrait avoir lieu qu'en demie ou en finale, selon le tirage au sort. Celui-ci sera d'ailleurs déterminant dans sa conquête d'un dixième titre majeur. Après des premiers tours cléments, qu'il mettrait à contribution pour soigner définitivement sa grippe et régler son jeu, Nadal serait alors idéalement lancé.

Depuis trois ans, seuls des pépins physiques et des joueurs "en feu" (Tsonga à l'Open d'Australie 2008, Murray à l'US Open la même année et Del Potro, toujours à New York, en 2009) l'ont stoppé en Grand Chelem. Sans cela, c'est victoire assurée et Nadal réussira son Grand Chelem.

NON - François TESSON - Sports.fr

Reformulons la question: Nadal l'extraterrestre réussira-t-il là où Federer a échoué ? Remporter les quatre tournois du Grand Chelem représente la consécration suprême pour un joueur de tennis complet. Consécutivement, on ne vous en parle même pas... Le dernier à s'y être cassé les dents est évidemment Roger Federer. Génie du jeu, le Suisse s'est vu ôter son rêve par un certain Rafael Nadal sur la toute dernière marche, à Roland-Garros en 2006 et 2007. Auparavant, le dernier joueur à avoir accompli comme Federer les trois quarts du chemin se nomme Pete Sampras, en 1993-94. Puis il faut remonter à Rod Laver, qui est aussi le dernier joueur à avoir réussi le vrai Grand Chelem, en 1969, à l'époque ou l'Open d'Australie et l'US Open se jouaient encore sur herbe.

Un autre temps. Aujourd'hui, la densité du très haut niveau tennistique est tout autre. Söderling disait récemment que 10 ou 15 joueurs pouvaient battre Nadal et Federer (même un peu plus quand ces deux-là ne sont pas en forme, cf Lacko et Schoorel à Doha), et prétendre à remporter un Grand Chelem actuellement. Il y a le Suédois, décomplexé, et qui semble aujourd'hui plus fort que jamais. Il y a les éternels dauphins Djokovic, vainqueur en 2008, et Murray, finaliste l'an passé. Il y a Berdych, qui peut marcher sur n'importe qui dans un bon jour, comme Davydenko. Il y a Verdasco, qui fut si près de priver Nadal de son seul titre à Melbourne en 2009. Il y a Tsonga, comme chez lui sur la Rod Laver Arena. Il y a Monfils, qui a incontestablement franchi un cap fin 2010. Et puis, bien sûr, il y a Federer. Qui ne laissera pas Nadal devenir le plus grand joueur de l'ère moderne aussi facilement.

http://www.sports.fr/

CONFÍA EN PODER ESTAR EN LOS JJOO DE LONDRES
Nadal: "Hace tiempo que se rompió el monopolio que tenía con Federer"

22:13 h - 25/2/2011

El tenista español Rafa Nadal afirmó que "hace ya algún tiempo" que se rompió el monopolio que compartió con el suizo Roger Federer, con el que acaparó las victorias en los principales torneos mundiales durante algunos años


Nadal espera repetir su experiencia olímpica en Londres Foto: ARCHIVO

EFE

Nadal recordó que ya en la final de primer Grand Slam de la temporada, disputado en Australia, no estuvo presente ninguno de los dos, una situación prácticamente inédita en los últimos años en las finales de los cuarto grandes torneos del tenis mundial.

Desde el 2006 hasta el momento se han disputado veintiuna finales de torneos del Grand Slam y tan solo en dos de ellas no estuvieron presentes o Nadal o Federer.

Ambas se produjeron en el Abierto de Australia y el vencedor de estas dos finales fue el serbio Novak Djokovic, que se impuso a Jo Wilfred Tsonga (2008) y a Andy Murray (2011).

"En 2005, 2006 o 2007 quizás sí que había un poquito más de monopolio, pero era por él. Yo también estaba ahí, pero un poquito menos. Sí que creo que hace tiempo que se ha roto ese monopolio. Hay muchos jugadores preparados para estar ahí", insistió el tenista mallorquín.

Cuando se le preguntó sobre un posible relevo en lo más alto del tenis mundial, Nadal explicó que "hace dos años se decía que Federer estaba muerto y al final acabó número uno, ganando dos Grand Slam y jugando las cuatro finales".

"Hay que tener un poquito de paciencia y esperar a ver cómo evolucionan las cosas", agregó.

"Con esto no quiero decir que no pueda haber un cambio porque los otros dos -Djokovic y Murray- son muy buenos. Además, no sólo están ellos, hay otros", opina Nadal, quien cuestionado sobre los jóvenes jugadores que han irrumpido en el circuito, indicó que no ha visto "tantos valores nuevos"

"Evidentemente está Raonic, el canadiense, que ha empezado muy bien el año y está Dimitrov, que son los dos jóvenes que han subido más", dijo.

"No puedo decir que Murray o Djokovic son jóvenes que han irrumpido en el circuito porque llevan tres años como tercero y cuarto del mundo, y yo, al fin y al cabo, sólo soy un año mayor que ellos", señaló entre risas.

Aunque todavía resta más de un año para la disputa de los Juegos Olímpicos de Londres, Nadal aseguró que le encantaría volver a repetir la experiencia de la que disfrutó hace tres años en Pekín, donde ganó la medalla de oro individual.

"Confío en poder estar ahí. Los Juegos que viví en Pekín, no por el hecho de acabar ganando, si no por la experiencia que viví allí. Fueron unos Juegos inolvidables y ojalá los pueda repetir. Si no voy será porque no he podido, no porque no haya querido", recalcó.

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ATP Tour - Nadal sent la menace



Le N.1 mondial Rafael Nadal a pris acte de l'invincibilité confirmée de Novak Djokovic cette année, encore passée par Roger Federer samedi à Dubaï. Il juge révolu le monopole instauré par lui et le Suisse depuis 2005.

C'est peut-être la conséquence la plus importante du deuxième titre en deux tournois de Novak Djokovic cette année. Elle s'est propagée comme une onde de choc sur la planète tennis, samedi ; de Dubaï à Majorque… Quelques instants après la nouvelle victoire - expéditive - de "Djoko" en finale de l'épreuve émiratie face à Roger Federer (6-3, 6-3), Rafael Nadal a signifié la fin d'une époque.

"En 2005, 2006 et 2007, peut-être pouvait on parler de monopole, mais c'était du à Federer. J'étais là, mais un peu moins", a déclaré le N.1 mondial devant le presse espagnole. En clair, l'état de forme du Suisse dictait ses opportunités. Mais depuis 2008, les deux phénomènes ont appris à partager. Le premier titre de Djokovic à Melbourne, en 2008, a juste été interprété comme une première brèche ouverte dans le duel de haute volée. La seconde, le mois dernier, a confirmé l'inéluctable, dont il parle sans détour aujourd'hui. "Je pense assurément que ce monopole a pris fin il y a un moment", lance-il, avant d'ajouter : "Beaucoup de joueurs sont capables de rivaliser avec nous maintenant."

Bref, ce serait une grave erreur de considérer que la relève ne fait que poindre, et que seul Novak Djokovic l'incarne. Cependant, le vainqueur de la Coupe Davis 2010 va devoir s'inscrire dans la durée pour parvenir enfin à déboulonner les deux statues. "Il y a deux ans, on a dit que Federer était fini, et il avait terminé l'année N.1, avec deux titres en Grands chelems et quatre finales en tournois majeurs", rappelle-t-il. "Il faut être patient et regarder comment les choses tournent. En cela, je ne dis pas que ça ne changera pas parce que deux autres joueurs – Djokovic et Murray – sont très bons. Il n'y en n'a pas seulement deux, mais d'autres à côté", note-t-il.

Roger Federer chancelle du haut de ses 16 Grands Chelem et presque 30 ans, sa défaite à Dubaï l'a bien suggéré. Mais l'ibère âgé de 24 ans se sent également visé par cette contestation qui monte. "Je n'ai jamais vu tant de nouveaux talents. Il y a évidemment [Milos] Raonic, qui a très bien commencé l'année, et [Grigor] Dimitrov. Ce sont les deux jeunes qui ont le plus progressé", constate-t-il. Murray et Djokovic ? Ils n'ont manifestement plus qu'un palier à franchir, au classement ATP. "Je ne peux pas dire que Murray et Djokovic sont les jeunes qui ont modifié l'ordre établi car ils sont déjà N. 3 et N.4 depuis trois ans", n'oubliant pas de relever qu'il n'y qu'un an de plus qu'eux. Peut-être faut lire ses propos entre les lignes, et comprendre que Federer sera le premier victime de cette classe d'âge.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/26022011/70/atp-tour-nadal-sent-la-menace.html

Rafael Nadal > 7765 points à défendre en quatre mois pour Rafa

Par Marion Chervy, lundi 07 mars 2011 à 18:07



Rafael Nadal a du pain sur la planche les quatre prochains mois. Du Masters 1000 d'Indian Wells cette semaine au quarts de finale de Coupe Davis en juillet, l'Espagnol aura en effet pas moins de 7765 points à défendre. Soit cinq titres dont deux Grands Chelems. Voici le récapitulatif d'un programme non moins chargé.

-Masters 1000 d'Indian Wells : demi-finaliste en 2010 soit 360 points à défendre

-Masters 1000 de Miami: demi-finaliste soit 360 points

-Masters 1000 de Monte-Carlo, de Madrid, de Rome: vainqueur soit 3 fois 1000 points

-Roland Garros: vainqueur soit 2000 points

-Queen's: quart de finaliste soit 45 points

-Wimbledon: vainqueur soit 2000 points

A noter que Rafa sera également en lice pour le tournoi ATP 500 de Barcelone, auquel il n'avait pû participer l'année dernière.

http://www.welovetennis.fr/

Nadal, "de plus en plus proche" de Federer

12/03/2011 - 23:42



Rafael Nadal reconnaît que ses relations avec Roger Federer sont de plus en plus complices. Sans impact sur leur rivalité. "On adore la compétition, mais il y a une vie en dehors de la compétition..."

C'est l'un des petits mystères du circuit : comment peut-on être ami avec un joueur- vraiment ami - et entretenir avec lui une féroce compétition sur le circuit? Rafael Nadal et Roger Federer, les deux grandes stars du circuit mondial, savent se rendre coup pour coup sur un court mais n'hésitent pas à multiplier, ensemble, les bonnes actions et les exhibitions.

Avant d'entrer en lice à Indian Wells, et quelques jours après une autre apparition commune sur un terrain hors du circuit ATP, Nadal a expliqué en conférence de presse qu'il n'y avait aucun paradoxe à cela. "On adore la compétition, mais il y a une vie en dehors de la compétition, hors du court..., a-t-il expliqué aux journalistes. Et cela n'affecte pas non relations sur le terrain."

"On se comprend bien" a dit Nadal (en anglais dans le texte : "we have a good connection together"). "C'est pourquoi nous faisons souvent des opérations ensemble, notamment pour nos fondations respectives. Roger est un type bien et un de mes amis en ce moment. Il est clair que nous sommes de plus en plus proches. on se sent bien ensemble."

Les deux premières têtes de série d'Indian Wells, menacées dans leur suprématie par le début de saison canon de Novak Djokovic, ne pourront pas se retrouver avant la finale. Ils ne se sont pas encore rencontrés en 2011.

SOURCE

REPORTAJE: TENIS - Comienzan los grandes torneos de tierra batida

El reino de Rafa

CARLOS MOYÀ 11/04/2011

Llega la temporada de tierra, donde Rafael Nadal ha sido absoluto dominador los últimos seis años. En juego, 5.000 puntos (casi la mitad de los que posee) en apenas mes y medio por los 900 que consiguió en 2010 el que parece ser su máximo rival en la lucha por el número uno mundial, Novak Djokovic, ausente del Masters 1000 de Montecarlo por problemas en una rodilla.

¿Cómo llega y cómo se prepara Rafa para esta gira? No ha ganado ningún título en 2011, aunque lo ha tenido cerca en dos ocasiones (Indian Wells y Miami), en las que un inspirado e invicto Djokovic lo evitó, pero la motivación y las ganas son muchas.

No es fácil prepararse para la tierra batida cuando llevas desde Roland Garros 2010 sin pisarla. Rafa empezará en Montecarlo con solo seis días de entrenamiento en la pista, si bien es verdad que para un español la adaptación es mucho más rápida que para cualquier otro jugador.

El tenis profesional es un deporte con mucho periodo de competición y poco tiempo para entrenarse. Esos pocos días se utilizan para compensar, reequilibrar y minimizar la agresión que los partidos, viajes y cambios de superficie infligen al cuerpo del jugador.

Teniendo en cuenta que Rafa se deshidrató al final del partido en Miami, ha sido una semana regenerativa. Aquí es de vital importancia el papel de Juan Forcades, gurú de la preparación física con quien tuve el privilegio de trabajar durante muchos años y que ahora es su actual preparador físico, y el de su fisioterapeuta, Rafael Maimo.

Esta semana ha habido entrenamiento preventivo, con hincapié en el hombro (fundamental en el tenis), la musculatura del tronco (transfiere a la raqueta la potencia que generan sus piernas), la cadera (amplitud de movimiento y utilización de vibraciones mecánicas) y los tendones de la rodilla (fortalecimiento).

La importancia de Toni Nadal cobra repercusión a medida que se acerca el momento de la competición. Al cambiar de pista rápida a tierra, se debe insistir sobre todo en el desplazamiento (patinar es importantísimo), utilizar mas el efecto liftado, quizás arriesgarse menos con el primer saque buscando un porcentaje alto y trabajarte el punto con más paciencia.

Es muy difícil planificar en el tenis porque nunca sabes el número de partidos que vas a disputar en el torneo, y cuántos torneos exactamente jugarás, aunque en este caso se trata de hacer coincidir la forma máxima con Roland Garros. El manejo que se haga con la fatiga que se genera en los partidos y torneos será primordial para conseguir los objetivos.


Carlos Moyà fue número uno del mundo (1999) y campeón de Roland Garros (1998) y de la Copa Davis (2004).

www.elpais.com

Nadal está el 46 en la lista de los 100 famosos más poderosos del mundo

EFE. Nueva York 18/05/11 - 19:30.

El mallorquín ganó en los últimos doce meses un total de 31 millones de dólares y aumentó su notoriedad en el mundo de las celebridades gracias a haber sido la imagen para prestigiosas marcas como Giorgio Armani.

Rafael Nadal se ha hecho con el puesto número 46 de la lista de los 100 famosos más poderosos del mundo que elabora la revista Forbes, en la que también aparecen los futbolistas Cristiano Ronaldo y Lionel Messi, así como las estrellas latinas Jennifer López y Eva Longoria.

Según un ránking difundido en la edición digital de esa publicación y que lidera la cantante Lady Gaga, el mallorquín ganó en los últimos doce meses un total de 31 millones de dólares y aumentó su notoriedad en el mundo de las celebridades gracias a haber sido la imagen para prestigiosas marcas como Giorgio Armani.

El número uno del tenis mundial, que se convirtió en el jugador más joven en la Era 'Open' en completar la conquista de los cuatro trofeos del Grand Slam al hacerse con el Abierto de Estados Unidos en septiembre pasado, ganó un total de 10,5 millones de dólares en el último año gracias a sus conquistas en el tenis.

Cristiano Ronaldo se hace con el puesto 43 con un total de 38 millones de dólares ganados en los últimos doce meses

En ese famoso ránking de la publicación estadounidense, que distingue a cien estrellas del cine, la televisión, la música y el deporte, también aparece el futbolista portugués Cristiano Ronaldo, que se hace con el puesto 43 con un total de 38 millones de dólares ganados en los últimos doce meses.

Tras el jugador del Real Madrid se sitúa su rival del Barcelona, el argentino Lionel Messi, que se coloca en el número 62 con 32 millones de dólares.

En esa lista, que Forbes elabora en base a las ganancias relacionadas con el mundo del espectáculo y la exposición que sus protagonistas han logrado en los medios de comunicación entre mayo de 2010 y mayo de 2011, también aparecen otras figuras del deporte como el jugador de béisbol de origen dominicano Alex Rodríguez.

El argentino Lionel Messi se coloca en el número 62 con 32 millones de dólares

El jugador de los Yankees de Nueva York contabilizó una fortuna de 35 millones de dólares en los últimos doce meses.

Entre las estrellas latinas que logran un puesto en esta lista destaca además la cantante Jennifer López, que se hace con el número 50 gracias en parte a su papel como juez del popular programa 'American Idol', así como sus exitosas líneas de perfume o sus últimas nominaciones a los Premios Grammy.

Le siguen la pista la modelo brasileña Gisele Bündchen (60) por su "poder sin precedentes en la industria de la moda", incluso a pesar de que desde 2007 se ha dedicado de lleno a ser madre.

La actriz de origen mexicano Eva Longoria, expareja del jugador francés de San Antonio Spurs, Tony Parker, se coloca en el puesto número 81 y con 13 millones de dólares gracias a su papel en 'Mujeres desesperadas' y a haber sido la imagen de marcas de cosméticos como L'Oreal, precedida por la también estrella de Hollywood, Cameron Díaz (80), de padre cubano, y que en el último año ingresó 18 millones de dólares.


www.marca.com

Jusqu'où Nadal peut-il aller ?



En restant le maître sur «sa» terre battue de Roland-Garros, Rafael Nadal a glané dimanche son 10e tournoi du Grand Chelem à seulement 25 ans. L'Espagnol, sixième joueur le plus titré en Majeurs, s'est rapproché à six unités du recordman en la matière, Roger Federer, sa victime préférée à Paris. Peut-il espérer aller chercher le Suisse ?

"Lorsqu'on parle de statistiques, de comparaisons, évoque Rafael Nadal, cela m'est égal. Je suis très content avec ce que j'ai, de ce que je suis. Je ne souhaite pas être forcément le meilleur joueur de l'histoire." Tout à sa joie, dimanche, quelques minutes après avoir remporté Roland-Garros pour la sixième fois, l'Espagnol n'avait pas très envie d'entrer dans je petit jeu des comparaisons, avec Roger Federer notamment, qu'il venait de battre sur le court en finale des Internationaux de France. Pourtant, les chiffres, s'ils ne disent pas tout, parlent pour lui. Avec désormais dix titres du Grand Chelem à son compteur - ce qui le classe sixième à égalité avec Bill Tilden (voir encadré) -, Nadal se rapproche à grands pas des 16 couronnes du Suisse. D'ailleurs, au même âge, le Majorquin est en avance de presque six mois sur son grand rival au moment de leur dixième sacre (à 25 ans et deux jours pour le premier, à 25 ans et 173 jours pour le second).

Certains diront que le jeu de l'Espagnol, beaucoup plus axé sur le physique, ne lui permettra pas de tenir sur la durée. Qu'à 30 ans, l'âge de Federer cette année (il les aura le 1er août), il aura déjà été contraint de ranger ses raquettes. D'autres avanceront que le numéro1 mondial actuel est bien moins complet, que six de ses titres en Majeur l'ont été sur terre battue, surface bien moins rapide que celle des trois autres levées du Grand Chelem. Certes, mais Nadal a déjà gagné à Melbourne, à Wimbledon (deux fois) et à l'US Open.

Surtout, l'Espagnol est le lauréat de quatre des cinq derniers tournois du Grand Chelem. En un an, son total est passé de six à dix titres. A ce rythme-là, la marque de Federer pourrait vite être dépassée.

Federer: "On s'en fout !"

Qu'en pense d'ailleurs le recordman en la matière. "On s'en fout !, martèle Federer. C'est à la fin que cela compte. Une fois que ta carrière est terminée, que tu ne peux plus rien faire et que tu es fier de ce que tu as accompli. Je suis content qu'il gagne des Grands Chelems, qu'il prouve aux gens qu'il peut pratiquer un bon tennis (en référence à ses récentes défaites face à Novak Djokovic). Dix Grands Chelems, c'est beaucoup, il le sait, je le sais, tout le monde le sait ! C'est très bien, je suis content pour lui." Rivaux sur le court mais toujours très respectueux l'un envers l'autre, l'Espagnol et le Suisse semblent se désintéresser des chiffres, du moins s'intéresser davantage au moment présent que des traces qu'ils laisseront dans la légende. Nadal l'exprimait bien dimanche soir. "Pour moi, c'est un honneur d'égaler le record de Borg. C'est quelque chose de spécial mais vous savez, le plus important, c'était de gagner Roland-Garros."

Un trophée que le numéro1 mondial, pour encore 45 points de plus que Djokovic, est allé chercher au plus profond de lui-même, après une première semaine mentalement difficile à gérer. Puis son jeu, sa confiance, sont revenus pour monter en puissance jusqu'à la finale. Un niveau que l'Espagnol, inscrit au Queen's cette semaine, va maintenant devoir conserver pour espérer garder son titre à Wimbledon. Car sa marge sur herbe est moins importante que sur terre battue, même si, en forme, il est également bien difficile à déborder sur le gazon britannique. De là à le voir auréolé d'une onzième couronne du Grand Chelem dans quatre semaines...

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