Nadal recibirá una réplica del trofeo perdido en Acapulco en 2005

"Mandaremos hacer una réplica; entonces Rafa tenía 19 años", dijo el director del torneo, al referirse a las recientes declaraciones del número uno del mundo, quien confesó haber extraviado el premio y habló de su deseo de recuperar una copia.

EFE | 12/02/2009

Raúl Zurutuza, director del Abierto mexicano, aseguró que Rafael Nadal recibirá una réplica del trofeo por ganar el certamen en el año 2005, el cual perdió en un coche en la Ciudad de México.

"Mandaremos hacer una réplica; entonces Rafa tenía 19 años", dijo el directivo, al referirse a las recientes declaraciones del número uno del mundo, quien confesó haber extraviado el premio y habló de su deseo de recuperar una copia.

Zurutuza mostró optimismo por la celebración del Abierto a partir de este año con la categoría "Open 500", que atraerá cada vez a mejores jugadores y al referirse a Nadal, reveló que en los últimos años lo han invitado siempre y insistirán en hacerlo en próximas ediciones del torneo.

Al ser ascendido de nivel, Acapulco otorga al campeón 500 puntos para el ránking de la Asociación de Tenistas Profesionales (ATP), lo que lo equipara con el torneo de Dubai al que suele acudir Nadal, y eso podría motivar al español a regresar al puerto mexicano.

"Ya tenemos los mismos puntos que Dubai y la brecha del premio se redujo con ellos, así que todo depende más de ver cómo llegamos al jugador", dijo.

En 2005, Nadal superó a Albert Montañés en la final de Acapulco y así sumó su tercer título de la ATP.

El director del Abierto Mexicano reconoció que parte del prestigio del certamen ha sido por la presencia de jugadores españoles como Carlos Moyá, campeón en dos ocasiones, Nicolás Almagro, campeón el año pasado, Albert Montañés, finalista en 2005, y Fernando Verdasco, que disputó el cetro en 2004.

"Españoles y argentinos son los mejores jugadores de arcilla del mundo y su rivalidad ha sido muy importante en el Abierto", señaló Zurutuza.

Este año, el Abierto se celebrará del 23 al 28 de febrero y tendrá entre sus principales figuras al argentino David Nalbandian, décimo del mundo, el francés Gaels Monfils (12) y los españoles Nicolás Almagro [18] y Tommy Robredo (19).

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C'est Nadal qui va être content

Mercredi 4 mars 2009 - 16:35

José Luis Escañuela a été élu mercredi président de la Fédération espagnole de tennis (RFET), succédant à Pedro Muñoz, en conflit avec les joueurs espagnols et qui avait annoncé en juillet qu'il ne se représenterait pas.

Escañuela, 44 ans et 11e président de la RFET, a obtenu 133 votes et a devancé Joaquin Garcia Ferrer (38), président de la Fédération de la région de Valence. Pedro Muñoz, élu en 2005, avait annoncé en juillet 2008 qu'il ne se présenterait pas à un nouveau mandat.

Muñoz avait été vivement critiqué par les joueurs espagnols, en particulier Rafael Nadal, pour le choix de Madrid d'accueillir la demi-finale de la Coupe Davis 2008 contre les Etats-Unis en septembre. Les joueurs espagnols voulaient jouer au niveau de la mer, et non à Madrid, qui se trouve à 600 mètres d'altitude, ce qui favorisait le jeu plus rapide des Américains. La situation s'était envenimée lorsque le président avait nargué ses joueurs par SMS.

Selon les médias espagnols, le retrait de M. Muñoz a été le fruit d'un compromis avec les joueurs, celui-ci acceptant de ne pas se représenter à la fin de son mandat en décembre et les joueurs renouant en échange le contact avec la RFET.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/C-est-Nadal-qui-va-etre-content-150049.shtm

Beaulieu : Rafael Nadal attendu à l'Open de tennis junior

Vendredi 6 mars 2009


Ce n'est rien moins que le n°1 mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, qui est attendu entre le 18 et 26 avril, comme parrain du tournoi junior. : Photo Patrice Lapoirie

C'est une grande figure du tennis international que va accueillir la cité berlugane fin avril. Le numéro 1 mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, 22 ans, est pressenti pour parrainer le 14e Open international junior du tennis club de Beaulieu.

Un gros coup dont le très actif club berlugan a l'habitude : « On a bon espoir que Rafael soit parmi nous, lors de notre tournoi junior. L'an dernier, Novak Djokovic n'avait pas pu venir. Mais il y a deux ans, Justine Henin était là pendant le tournoi et elle a même participé à la soirée des sponsors qui se déroule le vendredi soir », rappelle Christophe Ribero, le directeur du club.

Grâce à un équipementier français

C'est bien entendu la proximité du tournoi de Monte-Carlo qui constitue une aubaine pour le club de Beaulieu. Mais il peut aussi devenir un « revers » dans la mesure où le champion peut être en méforme ou blessé et quitter prématurément le tournoi sans faire un crochet en baie des Fourmis.

Mais on n'en est pas là. A Beaulieu, les entraîneurs et les dirigeant du club ont tous bon espoir que la petite balle jaune rebondisse dans le bon sens.

C'est un célèbre équipementier français qui a permis ce rapprochement. Il est au coeur des négociations. Rappelons que l'Open international junior de Beaulieu verra s'affronter près de 200 participants venus d'une trentaine de pays différents, du 18 au 26 avril.

Agés de 15 à 18 ans, les compétiteurs gagnent des points à l'ITF (International Tennis Fédération), le classement de référence chez les juniors.

Ce tournoi est également le plus important en France après celui de Roland-Garros, en junior grade 1.

Patrice Castelli
Nice-Matin

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Le maître de l’univers



Rafael Nadal est bien le nouveau patron du tennis mondial. Le n°1 mondial n’a jamais aussi bien débuté une saison. Son règne est vraiment parti pour durer.

par Nicolas Cerbelle, le 23-03-2009

Les fans de Roger Federer ont dû prendre un nouveau coup au moral cette semaine. Non seulement leur favori a échoué au stade des demi-finales à Indian Wells, mais en plus Rafael Nadal, le grand rival et meilleur ennemi du Suisse, a remporté le tournoi, creusant davantage l’écart au sommet de la hiérarchie mondiale. Vainqueur de l’Open d’Australie pour la première fois de sa carrière début février, l’Espagnol démontre chaque semaine qu’il n’est plus seulement l’incroyable joueur de terre battue qu’il était à ses débuts. En remportant le premier Masters 1000 (nouvelle appellation des Masters Series) de l’année, il débute sa saison par deux succès sur dur - ce qu’il n’avait jamais réalisé jusque-là - et compte désormais 9 titres sur une surface qui l’a pourtant vu s’incliner cinq fois sur ses huit finales perdues. «Gagner ici et en Australie, c'est vraiment un début de saison de rêve pour moi», admet le Taureau de Manacor.

Deux Grands Chelems d’avance !

Désormais multi-surfaces, Nadal peut plus que jamais prétendre au Grand Chelem (victoire des quatre tournois Majeurs sur une saison). Un exploit qui n’a plus été réalisé depuis l’Australien Rod Laver en 1969. Chasseur de records, le Majorquin peut d’ores et déjà se targuer de compter 13 titres en Masters 1000, revenant par la même occasion à une longueur de… Roger Federer (14) et quatre du recordman Andre Agassi (17). Le Bâlois pourrait ainsi être rejoint dès la fin de semaine prochaine à Miami. A 23 ans à peine, Nadal semble parti pour balayer tous les standards habituels. A moins qu’il ne soit freiné par les blessures, seul talon d’Achille de l’Ibère. En attendant, le n°1 mondial peut voir venir. Grâce au 1000 points glanés à Indian Wells, il compte désormais 4080 points de plus que Federer, son plus proche poursuivant. Un pécule qui représente deux victoires en Grand Chelem d’avance ! Aujourd’hui, Nadal pourrait se permettre de chuter au premier tour à Roland Garros et Wimbledon, où il est tenant du titre, et conserver sa première place. Et ce, même si l’Helvète gagnait les deux tournois.

La tête et les jambes

Cette hypothèse relève bien évidemment de la science-fiction, tant Nadal semble au-dessus du lot actuellement. Insubmersible, il est par exemple capable de sauver cinq balles de match en huitièmes de finale contre sa bête noire, David Nalbandian. Ou encore de dompter le vent en finale face à un Andy Murray qui l’avait pourtant battu lors de leurs deux dernières confrontations (à l’US Open et Rotterdam). «Rafa a joué de façon plus propre avec le vent et a su se procurer de meilleures situations que moi. Il a dicté la plupart des points», reconnaissait l’Ecossais après sa défaite. «Je me suis bien adapté aux conditions. Je les ai mieux acceptées que lui, j'avais une attitude peut-être plus positive», confirmait le protégé de «l’oncle Toni». Cette positive-attitude, cette incroyable force mentale, doublée d’un physique exceptionnel, font que Nadal gagne systématiquement ses avant-matches. Quel que soit l’adversaire… Vous avez dit imbattable ?

www.yahoo.fr

On a percé le secret de Nadal

Actualités / Tennis - le 18 mars 2009 à 14h48
Par Thomas HETEAU

Selon une étude du site américain tennisplayer.net, le lift du numéro 1 mondial serait le plus puissant du circuit. Et de loin…

Alors que l’Espagnol vient de donner une leçon de tennis à Dwmitry Tursunov au 3e tour du tournoi d’Indian Wells (6/3,6/3), le quotidien ibérique AS publie les résultats d’une étude du site américain tennisplayer.net montrant que le bras du numéro 1 mondial serait le plus puissant du circuit.

John Yandel, le biomécanicien à l’origine de cette étude, a utilisé un système de vidéo à haute vitesse pour analyser les gestes techniques des joueurs de tennis. Et selon lui, les résultats obtenus par Nadal sont tout simplement "surprenants". Les balles de l’Espagnol tournoient en effet à la vitesse impressionnante de 5000 tours par minute, contre "seulement" 4000 pour son éternel rival, Roger Federer. Dernier détail : la moyenne des joueurs du circuit ATP est de 2500 tour/minute. Tout s’explique.



Source : http://www.lesdessousdusport.fr

Tous contre un


Rafael Nadal Rafael Nadal fait une nouvelle fois figure de grand favori à Miami (DPPI)

Quatre jours après Indian Wells, le circuit ATP a rendez-vous à Key Biscayne, en Floride, pour la suite de la tournée américaine. Avec toujours Nadal en glouton et les Français malmenés ?

par Guillaume Serres, le 25-03-2009

Nadal contre le reste du monde

Quatre jours après Indian Wells, 5 heures d’avion plus tard, trois heures de décalage horaire dans les jambes, et la baie de Floride comme paysage… Voilà sur quel chemin les tennismen du circuit vont poursuivre leur tournée américaine. Rafael Nadal est bien évidemment le chef de file de tout ce petit monde. Très impressionnant en Californie, intouchable actuellement en haut de la hiérarchie mondiale, l’Ibère débarque avec le statut de grand favori au large de Miami. «Ce qui est bien en tennis, c’est que si tu perds une semaine, tu peux gagner la semaine suivante. Mais si tu gagnes une semaine, il faut repartir de zéro la semaine suivante pour espérer à nouveau gagner», confie l’oncle Nadal dans les colonnes de Marca. En homme de challenge qu’il est, le protégé de Tony sait qu’il peut rejoindre Roger Federer au nombre des Masters 1000 gagnés (nouvelle appellation des Masters Series), avec un total de 14. Mais le doublé Californie-Floride n’est pas si évident que cela à réaliser. Ils ne sont d’ailleurs que 6 à l’avoir fait depuis 1991 (Courier, Davydenko, Djokovic, Federer (2 fois) et Roddick).

Roger Federer, justement, a une bonne occasion de se remettre dans le sens de la marche. Après une semaine correcte sans plus à Indian Wells, ponctuée par une victoire contre Verdasco, l’un des hommes en forme du début de saison, puis une défaite contre Murray en demi-finales, le Suisse entend bien faire mieux et poursuivre sa remise en route, après ses 6 semaines d’arrêt et sa blessure au dos. Son tableau paraît relativement dégagé (Kiefer, Robredo, avant peut-être Roddick en quarts), au contraire de Novak Djokovic, qui pourrait affronter successivement Gulbis ou Baghdatis, puis Berdych ou Blake, et enfin Simon ou Tsonga, tout cela avant même les quarts de finale ! Vu la forme actuelle, version yoyo, du Serbe, on peut craindre le pire. Seul finalement Andy Murray pourrait venir perturber l’ordre établi, s’il parvient cette fois à maîtriser les éléments naturels (le vent principalement).

Les Français pour se faire pardonner

Le clan tricolore aura lui pas mal de choses à se faire pardonner. Après la gifle reçue en Coupe Davis, la piètre prestation enchaînée à Indian Wells n’a pas rassuré. Simon et Tsonga ont paru complètement vidé, Monfils n’a, lui, pas semblé «concerné». Et Gasquet est tombé contre plus fort que lui (Verdasco). Seul finalement Chardy était parvenu à s’illustrer. On attend évidemment bien mieux de tout ce petit monde. D’autant que le tirage a été relativement clément. Les deux leaders du tennis hexagonal pourraient se retrouver en 8es. Monfils devrait pour sa part être tranquille jusqu’à ce stade de la compétition, où Roddick s’annonce sur sa route. Quant à Gasquet, le sort a mis Nalbandian sur sa route dès le troisième tour. Pas simple. Mais il s’agit là de la dernière occasion de s’illustrer sur le dur avant de basculer sur la saison de terre battue.

Sport24

Nadal, n°1 renforcé



Rafael Nadal domine évidemment toujours le classement publié lundi. L'Espagnol, qui a remporté pour la cinquième fois de suite son titre à Monte-Carlo, prend par ailleurs ses distances sur Roger Federer. Le Suisse, sorti en huitièmes alors que finaliste en titre, voit du coup Novak Djokovic revenir sur lui, de même qu'Andy Murray. Ce dernier, qui a l'avantage de ne défendre quasiment aucun point pour le moment, poursuit sa remontée vers le podium.

Federer va donc devoir tenir bon dans les semaines à venir avec une finale à Hambourg (remplacé par Madrid) à défendre, une finale à Roland-Garros et une autre à Wimbledon. Djokovic, lui, a sauvé sa troisième place grâce à sa finale sur le Rocher mais aura désormais beaucoup de points à défendre avec un titre à Rome, une demie à Hambourg (Madrid) et une demie à Roland-Garros. Le Serbe, qui jouera en plus à Belgrade, pourrait avoir du mal à enchaîner. La lutte fait donc rage, mais loin derrière Rafael Nadal. Du côté des Français, Gilles Simon chute de deux places pour se retrouver neuvième, juste devant Gaël Monfils. Jo-Wilfried Tsonga est toujours onzième, alors que Richard Gasquet remonte de deux places sans jouer (21e). Stanislas Wawrinka, lui, gagne quatre places suite à sa demie à Monte-Carlo et est désormais 12e, tandis que le Croate Ivan Ljubicic prend quinze places de mieux suite à son quart et se place 51e.

L'Equipe

Rafael Nadal > Rafa enquille et la caravane passe

Par Jérémy Alen, dimanche 19 avril 2009 à 18:33



Est-ce que c'est déjà le moment de sortir la calculette ?

Toujours est-il qu'à 22 ans Rafa est entrain de tout dévaster sur son passage. 5ème titre d"affilée à Monaco, 14e masters séries, et déjà 6 Grand Chelem au compteur, l'ordinateur de l'ATP en perd son latin. Et que dire de son avance au classement, rien, sinon rappeller les propos de Gilles Simon qui nous expliquait avec lucidité que l'Espagnol avait trois fois son capital, et ce malgré la place de 8e du Français.
Est-ce que tout est dit quand on a aligné les superlatifs et les chiffres ?
Sûrement pas, d'autant que Rafa a connu de vraies difficultés lors de ce tournoi monégasque. Certains expliquent que lorsque l'on s'améliore sur d'autres surfaces en travaillant beaucoup on perd certains repères naturels sur sa surface de prédilection. Cette analyse explique-t-elle les moments ou Rafa a été dominé et bousculé ?
Il est trop tôt pour le dire. Mais il semble que ses adversaires, au fil des duels, cherchent la clé. Murray a joué bombé au centre, Djokovic a souvent visé le revers sur le même type de trajectoires avant d'envoyer quelques missiles dans le coin ouvert.
Il reste que tout cela s'est joué sur des rencontres en deux sets où le physique n'a pas la même place que sur des batailles au meilleur des 5 manches. On retiendra donc la fin du second set d'hier où Andy est passé tout près, et la deuxième manche impeccable de Djokovic.
Bref, Rafa carbure mais les poursuivants progressent, cela promet un Roland Garros de feu d'autant que si le majorquin respecte son programme et met autant d'ardeur à accumuler les titres, il pourrait arriver éreinté du côté de la porte d'Auteuil.
Cela ne sera pas le cas de Monfils, ni de Tsonga. Pour Roger, le sujet fâche, donc on dira wait and see...

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Insolites > L'entraînement façon Nadal!

Par Maria Osuna, lundi 27 avril 2009 à 15:00

Rafael Nadal a encore envahi la presse espagnole aujourd'hui. Tous les journaux, sportifs et généralistes le couronnent comme le meilleur joueur de l'histoire du tennis. Encore une fois il remporte un tournoi et encore une fois il prend le large sur ses concurrents. Ses compatriotes ne se contentent pas de palabrer sur la leçon de tennis infligée hier à Ferrer. Ils reviennent sur le “Fenomeno Nadal”. El Pais nous livre quelques exemples off-court de l'escapade barcelonaise du Majorquin qui démontre sa singularité au sein des stars de l'ATP.

Premier jour du tournoi de Godo à Barcelone : Rafa doit s'entraîner sur le court 9. Le terrain n'a pas été passé au filet. Nadal n'hésite pas à le faire, laissant quelques joueurs médusés et honteux de ne pas l'avoir fait eux-mêmes.

Même chose avant de jouer face à Davydenko en demi-finales. Nadal s'entraîne avec son sparring-partner Marc Lopez et casse son cordage. Il monte alors au filet pour finir tout de suite le point. Il est alors vite remis en place par son oncle Toni : “ Non, non! Tu vas jouer le point, Rafa ! Apprend aussi à jouer avec le cordage cassé.”
Ca se passe comme ça chez les Nadal !

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Le blog d'Apolline > Le principe de progression selon Nadal



Par Apolline Céleste, dimanche 26 avril 2009 à 18:13

Il faut être très attentif aux deux mois qui vont arriver car Rafael Nadal rentre dans le moment bien spécifique d’une carrière de numéro 1 mondial, celle où ayant prouvé qu’il sera encore à la même position à la fin de l’année 2009, le maître du classement peut continuer de s’occuper de son jeu, de progresser, progresser, encore progresser, leitmotiv d’oncle Toni, dont l’insatisfaction au sortir d’un tournoi de Monte-Carlo pourtant empoché en ne perdant qu’un set, laissait présager de la suite. Lors de cette finale contre Ferrer et pendant toute cette semaine à Barcelone, Nadal s’est montré, selon l’expression bien connue, «injouable ».

Injouable comme l’était Federer au sommet de son imperium ? Non, et c’est là une grande différence, malgré l’apparenté de la sécheresse de certains scores. Nadal est en fait très jouable, comparé à ce que le Suisse pouvait et peut encore vous humilier en des séquences de deux, trois coups qui, quand il est bien chaud, s’enchaînent à mille à l’heure, les jeux avec, et au sortir du court, la victime s’en retourne aux vestiaires avec la véritable impression d’avoir pris une leçon de tennis par un mec qui sort avec la liquette encore pleine d’amidon. Pas de leçon de tennis avec Nadal, ni même de gestes géniaux qui vous écoeurent, mais cette entreprise usante, lancinante de destruction, un peu plus accélérée ces derniers temps par la « stratégie de carrière » de Nadal de se ménager les genoux en abrégeant les échanges, c’est à dire en étant un peu plus souvent dans le court.

A l’échange, sur un match, Nadal reste donc jouable, Nadal a toujours été jouable et Nadal sera toujours jouable. Et c’est bien cette accessibilité alliée à l’aspect ultra spectaculaire de ses défenses du bout de monde et de ses sauvetages de match à la psychologie tennistique qui font une partie de son succès populaire et le prix que tout le monde est prêt à payer pour venir le voir en vrai, tant à l’entraînement qu’en match. Il y a déjà deux ans, Apolline avait expliqué que sur les dix plus beaux matches de l’année dans le mélange qualité de tennis-émotion, Nadal était généralement impliqué dans au moins six à sept rencontres. Ce n’était pas la faute de Federer d’être dix fois plus expéditif dans sa façon de jouer et sa façon de tuer un match. Il serait même vraisemblablement très injuste d’être plus comblé par le Del Potro-Nadal de Miami, match faible mais un peu fou fou, que par le Del Potro-Federer de Melbourne, match limpide, impeccable, mais dénué de suspense. C’était juste là un curseur de spectateur : Nadal-Verdasco et Nadal-Federer à l’Open d’Australie, Nadal-Dimitrov à Rotterdam, Nadal-Nalbandian à Indian Wells, Nadal-Wawrinka à Miami, Nadal-Murray à Monte-Carlo, autant de matchs rendus très excitants par ce qu’on identifiera finalement comme les lacunes de Nadal. Mais ce sont justement ces lacunes qui l’obligent à se donner à fond, à être tout le temps à bloc, l’image de cet engagement corporel total ne mentant jamais ni à l’image, ni dans le stade pour l'oeil du spectateur. C’est là toute l’incarnation charismatique de son tennis et le fameux effet Nadal sur les foules.

Le truc très nouveau et très spécifique, c’est donc que même numéro 1, Nadal continue d’envisager le tennis en outsider, continue d’attendre respectueusement au filet que son adversaire passe pour aller s’asseoir, continue de faire preuve de cette mentalité de start-uper, dont l’objectif n’est pas le succès, mais l’impression personnelle de progresser et d’être prêt pour le combat du prochain match. On fait d’ailleurs une petite erreur sur l’essence de Roger Federer dans la progression de Nadal, et les mois qui arriveront ne cesseront de confirmer ce que Feliciano Lopez nous a expliqué. Que le clan Nadal scrute au détail la technique et la gestion de carrière du Suisse pour lui piquer tout ce qui a de meilleur dans la façon d’envisager le jeu afin de rester au sommet longtemps, longtemps, longtemps, c’est incontestable. Mais avec ou sans Federer, le clan Nadal mettrait la même énergie à placer le gamin dans une dynamique de progression. Il se passe juste qu’avec Federer, les progrès en miroir sont proportionnels à la qualité du référent, c’est toujours là le grand compliment qu’Apolline peut faire à Federer, mais qu’on ne se trompe pas, Rafa a déjà identifié tous les défis qui l’attendent : battre Murray, battre Djokovic, battre Tsonga, battre la génération Dimitrov. Ne jamais oublier le credo de Rafa : « Gagner m’importe moins que d’avoir l’impression de me battre pour relever un défi ».

Ajoutons que la grande phrase de fin, celle qu’on ne lui avait jamais entendu dire, Nadal vient de la balancer très récemment et elle montre bien que le clan a déjà intégré le tempo d’une carrière, son éclosion, sa progression, son crépuscule (le tempo, toujours le tempo, le maître du tennis est celui qui est le maître du tempo) : "Quand je n’aurais pu l’impression que je peux progresser, j’arrêterai". Notez bien, c’est n’est pas "Quand je n’aurais plus l’impression que je peux gagner ou remporter des gros titres", mais "progresser". Dans ces conditions, Manolo Santana, qui connaît lui aussi le tennis comme le fond de sa poche, a bien raison de lâcher cette prophétie : "Nadal n’a pas de limites". Non pas qu’il n’en ait pas en soi, au contraire, mais qu’au lieu de ne travailler que ses points forts, grand credo du tennis selon Saint-Bolletttieri et ses apôtres, le numéro 1 mondial continue également de progresser en bossant ses lacunes et à voir les incroyables progrès qu’il effectue devant nos yeux, semaine après semaine, une question se pose vraiment, même pour la plus précoce et la plus ardente des prescriptrices du Majorquin.

Jusqu’où Nadal va-t-il aller comme ça ?

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MS-Rome > Nadal vexé ?

Par Rémi Capber, jeudi 30 avril 2009 à 11:47

Rafael Nadal aurait-il été vexé par les récentes déclarations de Federer sur leur rivalité et la manière dont le Suisse l'aurait aidé à devenir numéro un ? Toujours est-il qu'il envoie une petite à son actuel dauphin.

"La dernière fois que je l'ai battu [Roger Federer], j'étais forcément un peu désolé pour lui. Parce que quand tu gagnes contre un champion, tu vois le résultat d'une autre manière. Mais il faudrait lui demander à lui, ce qu'il a pensé quand il m'a battu en finale de Wimbledon deux fois d'affilées, en 2006 et 2007. Selon vous : est-ce qu'il était désolé ?"

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Rafael Nadal > Nadal, un peu frustré

Par Maria Osuna, mardi 05 mai 2009 à 12:03

Rafa Nadal a livré un entretien au quotidien italien « La Stampa » oú il se montre sincère et parle ouvertement de ses sentiments :

« Des fois je me sens un peu déçu car chaque fois que je gagne un tournoi, il me semble que pour le gens c'est quelque chose de normal, mais pour moi c'est comme un rêve, comme si c´était la première fois que j´avais gagné ».
« Je ne suis pas imbattable, le moment de perdre Roland Garros viendra, et je perdrai aussi Wimbledon, pas de souci, j´avais déjà perdu une fois la finale et des autres matchs importants. Je l´accepterai sans problème. Ce sont les autres qui pensent que je vais toujours gagner » , ajoute le Majorquin.

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