Douche froide à Belgrade

16/09/2011 - 23:02 - Mis à jour le 16/09/2011 - 23:11

Privée vendredi de Novak Djokovic, la Serbie est menée 2-0 après les deux premiers simples de sa demi-finale de Coupe Davis face à l'Argentine. David Nalbandian et Juan Martin Del Potro ont dominé Viktor Troicki et Janko Tipsarevic. C'est la douche froide à Belgrade.

La Serbie n'est plus qu'à un point d'abandonner son Saladier d'argent. Les Argentins ont jeté un froid dans l'Arena, théâtre du triomphe serbe l'an dernier face à la France, après les victoires de Juan Martin Del Potro contre Janko Tipsarevic 7-5, 6-3, 6-4 et David Nalbandian face à Viktor Troicki 6-4, 4-6, 6-2, 6-3. Le N.1 mondial Novak Djokovic a assisté de loin à la déroute des siens. Titré lundi à l'US Open, le champion n'a atterri que jeudi à Belgrade en provenance de New York et a dû déclarer forfait, officiellement pour des douleurs au dos.

Djoko fera sans doute son retour en simple dimanche, voire dès samedi pour le double qui sera déjà décisif, à la place de Janko Tipsarevic. Il serait alors associé à Nenad Zimonjic, contre Juan Ignacio Chela et Juan Monaco. En ouverture de cette première journée, David Nalbandian, toujours impeccable sous ses couleurs nationales, a apporté le premier point à l'Argentine en battant le 16e mondial, Viktor Troicki, remplaçant de Djokovic. "J'ai appris une demi-heure avant le match que je n'allais pas jouer contre Djokovic, mais je savais hier déjà que je devais être prêt sans penser à l'adversaire que j'affronterais", a confié Nalbandian.

Nalbandian: "Ici pour écrire l'histoire"

L'ancien finaliste de Wimbledon, qui a su imposer son jeu dans la plupart du match, a notamment capitalisé sur les erreurs du Serbe en fin de premier set pour se détacher. S'appuyant sur une mise en jeu efficace, Troicki a réussi à revenir à un set partout avant de lâcher totalement dans les deux manches suivantes. "J'ai très bien joué, a estimé Nalbandian. J'ai eu seulement un moment de faiblesse au deuxième set. J'ai profité de toutes les chances et j'ai bien joué pendant tout le match, surtout du fond de court. Nous nous sommes bien préparés, nous sommes en forme et nous sommes ici pour écrire l'histoire".

Dans la foulée, Juan Martin Del Potro a creusé l'écart en battant un Janko Tipsarevic incapable de retrouver l'aura qui lui avait permis de faire la différence face aux Tchèques, l'an passé au même stade de la compétition. Tipsarevic, N.13 mondial, a facilité avec 51 fautes directes, le travail de Del Potro, par ailleurs bien plus efficace sur sa mise en jeu. Après un premier set incertain jusqu'à la fin, Del Potro 17e mondial, a déroulé face à un Tipsarevic loin de son niveau affiché lors de son bel été américain, parachevé par un quart de finale à l'US Open. "L'Argentine a été meilleure et elle mérite de mener 2-0, admet Bogdan Obradovic, le sélectionneur serbe. Nous avons Novak que nous n'avons toujours pas utilisé en raison de fatigue et de son arrivée tardive. Pour nous, cette histoire n'est pas encore terminée". Mais elle est bien mal embarquée.

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Les Tchèques se maintiennent

Tennis - Coupe Davis

Eliminée au 1er tour par le Kazakhstan (3-2), la République tchèque conserve sa place dans le Groupe Mondial grâce à son succès sur la Roumanie en barrages (3-0). Radek Stepanek et Tomas Berdych, qui avaient apporté les deux premiers points, la veille, ont parachevé le travail en double avec un succès sur la paire Marius Copil/Horia Tecau (3-6, 6-3, 6-0, 6-2), samedi.

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Un point d'honneur

Tennis - Coupe Davis

Après un double de rêve (6-1, 6-2, 6-0) contre Feliciano Lopez et Fernando Verdasco, Michaël Llodra et Jo-Wilfried Tsonga ramènent la France à (1-2) contre l'Espagne.

L'attitude ne trompe pas. Dès le premier point, Jo-Wilfried Tsonga claque un ace. Avec Michaël Llodra, le Manceau est remonté comme une pendule. La veille, ils ont rongé leur frein pendant 4h15' sur le banc. Ce samedi, ils sont bel et bien acteurs. Et les rôles comme le résultat (6-1, 6-2, 6-0 en 1h39') s'inversent. Face à Fernando Verdasco, transparent, et Feliciano Lopez, fantomatique, les Français mettent un point d'honneur à répondre à l'humiliation. «Il y avait beaucoup d'orgueil. Les matches d'hier (vendredi) ne se sont pas bien déroulés et on avait envie de montrer un autre visage de l'équipe de France, avoue le numéro 1 tricolore. On voulait avoir une attitude qui représente nos couleurs.»

Par sa percussion, le 10e mondial assomme les Espagnols. «Jo dégage tellement d'énergie positive que je n'ai pas le droit d'être un peu en dessous, explique le Parisien. On essaie toujours de trouver la parade et aujourd'hui, on a réalisé le match parfait. On avait aussi envie de redorer le blason.» Par sa science du double, le 7e mondial de la spécialité se met au diapason avec ses volées basses au cordeau et ses variations au service. La violence des frappes de Jo-Wilfried Tsonga illustre sa rage. D'entrée, il envoie un message clair : «Je suis là pour vous marcher dessus». Et son coéquipier lui emboîte le pas. Après 26 minutes, les Français mènent 5-0. Les deux hidalgos se reflètent dans le néant.

«C'est Guy qui doit décider. Mais si j'avais à entrer contre Rafa, ce serait top.» (Jo-Wilfried Tsonga)

Rien ne peut ébranler l'élan tricolore. Même l'arrivée du favori à la présidence du gouvernement, Mariano Ragoy, à 5-2 au deuxième set, ne perturbe pas les Bleus. Jo-Wilfried Tsonga attend que l'agitation se calme et gagne son service sur un jeu blanc et sur un ace en deuxième balle à 185 km/h. Le Manceau n'a perdu aucun point sur son engagement lors de cette manche ! Plus le temps passe, plus le match tourne à la démonstration. Un exemple ? Le retour de revers bloqué gagnant de Michaël Llodra sur une première balle à 220 km/h de Feliciano Lopez, pour mener 5-0 au troisième set. Sur la fin, les Tricolores marchent sur l'eau.

«Ils ont réussi un double de rêve. Si c'était des élèves du bac, ils auraient obtenu 20/20», se félicite Guy Forget. La «soufflante» du capitaine, comme la surnomme Michaël Llodra, a été entendue. «On avait le devoir avec Jo de montrer un autre visage. Guy a su trouver les mots en passant hier une petite soufflante à table pour nous remettre d'aplomb. Aujourd'hui, on était remonté à bloc avec Jo, raconte le Parisien. On ne pensait pas que le score serait aussi sec. Mais on a montré que l'équipe de France, c'était autre chose.» Cette autre chose se résume en une phrase en conférence de presse. «C'est Guy qui doit décider. Mais si j'avais à entrer contre Rafa, ce serait top», lance Jo-Wilfried Tsonga en faisant un petit clin d'oeil à Guy Forget. L'envie, certains la personnifient, d'autres en parlent...

Sophie DORGAN, à Cordoue

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La Serbie à une longueur

Tennis - Coupe Davis

La victoire de Nenad Zimonjic et Viktor Troicki face à la paire argentine Chela/Monaco (7-6 [4], 6-4, 6-2) permet à la Serbie de revenir à un point (2-1), samedi.

La Serbie est revenue à un point de l'Argentine (2-1) grâce à la victoire de Viktor Troicki et Nenad Zimonjic face à Juan Ignacio Chela et Juan Monaco (7-6 [4], 6-4, 6-2), samedi à Belgrade. Alors que Novak Djokovic était pressenti pour disputer ce double, Troicki a finalement remplacé Janko Tipsarevic, battu vendredi par Juan Martin Del Potro.

L'entame du match n'a pas été simple pour la paire serbe, avec un premier set serré. Impossible de faire le break, chaque camp se montrant redoutable sur la mise en jeu. Zimonjic, n°3 mondial en double, et Troicki ont finalement eu le dernier mot dans le tie-break... avant de laisser filer le début du deuxième set. Les Argentins en ont profité pour s'échapper à 4-1 mais le duo serbe a passé la seconde. Ils ont remporté les sept jeux suivants, sous les cris des supporteurs de l'Arena entièrement acquise à leur cause.

Ce point leur permet d'y croire avant l'entrée en lice du «Djoker» de l'équipe serbe, Novak Djokovic, dimanche. Il sera oppposé à Juan Martin Del Potro et sa victoire ramènerait les tenants du titre dans le match. Janko Tipsarevic aurait alors la lourde tâche de terminer le travail face à David Nalbandian.

Viktor Troicki : «Quand vous avez à vos côtés Nenad, qui est le meilleur joueur de double au monde, tout est plus facile. J'ai été plus offensif et plus dur aujourd'hui. Si je dois jouer demain, cette victoire m'aidera.»
Nenad Zimonjic : «Nous sommes maintenant en bonne position si Novak joue demain. J'espère qu'il sera prêt. Nous n'avons jamais été dans une telle situation où on perdait 2 à 0. Je voudrais qu'on gagne 3 à 2 pour rester imbattables dans l'Arena (salle de Belgrade).»
Bogdan Obradovic (entraîneur serbe): «Novak s'est entraîné. Pour le moment, il se sent très bien, alors nous verrons demain. Nous avions déjà connu des situations difficiles. Même si les Argentins mènent, nous avons un avantage parce qu'on joue à la maison et parce que nous avons Novak.»
Rédaction (Avec AFP)

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Federer relance la Suisse

Le 18/09/2011 à 08:48 | Mis à jour le 18/09/2011 à 08:52

En difficulté après sa défaite en double samedi, la Suisse s'est relancée en Australie en match de barrages de la Coupe Davis grâce à Roger Federer. Le numéro 3 mondial est venu à bout de Tomic en quatre sets (6-2, 7-5, 3-6, 6-3) et permet à son pays d'égaliser à 2-2. Le maintien dans le Groupe Mondial entre les deux nations se jouera donc dans un cinquième match décisif entre Stanislas Wawrinka et Lleyton Hewitt.

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Calendrier : les Français aussi

17/09/2011 - 19:33 - Mis à jour le 17/09/2011 - 19:40

Jo-Wilfiried Tsonga et Michaël Llodra ont apporté leur soutien à Rafael Nadal, samedi, dans les critiques virulentes du N.2 mondial sur la façon dont le calendrier est construit.

"Tout le calendrier est à revoir en fait , a dit Tsonga. Cela me semble impossible de changer les dates pour jouer la Coupe Davis. Si ce n'est pas maintenant, ce serait quand ? Je ne le sais pas moi-même." Selon Llodra, "sur le calendrier ATP, Rafa a complètement raison. Les enchaînements sont très durs pour l'organisme. Nadal aime énormément son pays pour être là ce week-end..."

Dans la journée, le patron de la FIT Francesco Ricci a expliqué qu'il croyait à la résolution des problèmes par le dialogue. "J'ai parlé avec le président de l'ATP qui m'a demandé de m'adresser prochainement au player council. Nous allons donc parvenir à une solution, même s'il y a de notre côté des principes non négociables." Comme le nombre de plages accordées à la Coupe Davis...

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Coupe Davis 2011: L'Espagne face à l'Argentine en finale

Dimanche 18 Septembre 2011, 20:20

La finale de la Coupe Davis 2011 opposera, les 2, 3 et 4 décembre prochain, l'Espagne à l'Argentine. Les deux nations ont en effet obtenu leur ticket ce week-end en se défaisant, chacune de son côté, d'un des finalistes de l'édition 2010.

L'Espagne mate la France à Cordoue
A Cordoba, les Espagnols, emmenés par un monumental Rafael Nadal, n'ont ainsi fait qu'une bouchée de la France dont ils ont disposé par 4 points à 1 dans le cadre magnifique de la Plaza de Toros de los Califas, les Arènes de la ville tansformées en temple de la terre battue pour l'occasion.

L'Argentine terrasse la Serbie
A Belgrade, la Serbie, privée d'un Novak Djokovic en pleine possession de ses moyens, n'a pas pu résister à l'Argentine de David Nalbandian et Juan Martin Del Potro. Les hommes de Tito Vazquez aura donc l'occasion de prendre leur revanche sur la finale qu'ils avaient perdue chez eux face aux espagnols en 2008.

La finale à Valence ?
A noter que Nadal et ses compatriotes accueilleront et que c'est Valence est présentie pour être la ville hôte alors que Madrid est également sur les rangs.

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Final: Madrid, no; Sevilla, Valencia y Málaga pujan



J. Mínguez | 24/09/2011

En la medianoche finalizó el plazo dado por la Federación Española para la presentación de candidaturas a la final de Davis (2-4 diciembre). Valencia presenta el Velódromo Luis Puig (14.000 espectadores) con las instalaciones anexas de la Feria. Cuenta con el apoyo de Generalitat y Ayuntamiento. Sevilla pujará con La Cartuja, donde ya se celebró la final del 2004. La capacidad es de 25.000 espectadores. Málaga lo pensó hasta última hora y, en principio, concurre con el Martín Carpena (12.000) en un proyecto avalado por la Diputación. Las Islas Canarias han hecho una consulta directa a la Internacional, y pedido un aplazamiento al lunes, sobre si la final puede ser al aire libre (prohibido en el reglamento). La candidatura de la territorial madrileña al final no encontró apoyo institucional, "por no entrar en otra guerra" por la altitud ya que la mayoría del equipo prefiere a nivel del mar. La Española tiene de límite para fallar el 7 de octubre. El canon es de 1,2 millones y, como los proyectos también se podían presentar ayer en las territoriales, la RFET no descarta que el lunes les llegue otra propuesta. ­

SOURCE

Séville choisie

Tennis - Coupe Davis

La fédération espagnole a annoncé mercredi avoir choisi la ville de Séville pour accueillir la finale de la Coupe Davis contre l'Argentine du 2 au 4 décembre. C'est déjà à Séville en 2004 que l'Espagne avait remporté le titre face aux Etats-Unis. A l'époque, un jeune joueur nommé Rafael Nadal avait créé la surprise en battant Andy Roddick.

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La finale à Séville

Le 07/10/2011 à 16:59

La Fédération internationale a entériné le choix de Séville pour accueillir la finale de Coupe Davis entre l'Espagne et l'Argentine.

Ce sera bien Séville. La Fédération internationale (ITF) a entériné le choix de la ville andalouse pour accueillir du 2 au 4 décembre la finale de la Coupe Davis entre l'Espagne et l'Argentine. L'enceinte de l'Estadio Olimpico qui accueille 27.200 spectateurs a déjà bien réussi aux Espagnols. Cela devrait rappeler de bons souvenirs à Rafael Nadal. Lors de la finale contre les Etats-Unis en 2004, le Majorquin avait contribué à la victoire de son pays (3-2) en battant (6-7 [6] , 6-2, 7-6 [6], 6-2) Andy Roddick.

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Costa inquiet pour Nadal

14/11 18h30 - Tennis, Coupe Davis

Capitaine de l’équipe d’Espagne de Coupe Davis, Albert Costa espère que Rafael Nadal et David Ferrer, qualifiés pour le Masters de Londres, ne vont pas se blesser. «Je suis un peu inquiet car j'ai peur que David Ferrer et Rafael Nadal n'arrivent pas à 100% physiquement. Par contre, je suis sur qu’ils sauront très bien s'adapter au passage indoor-terre battue», a-t-il confié à El Mundo Deportivo.

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L'équipe argentine connue

Le 16/11/2011 à 14:55 | Mis à jour le 16/11/2011 à 15:04

Il n'y avait pas beaucoup de suspense mais la fédération argentine a donné mercredi la composition de l'équipe qui va jouer du 2 au 4 décembre la finale de la Coupe Davis contre l'Espagne à Séville. Juan Martin Del Potro, Juan Monaco, David Nalbandian, Juan Ignacio Chela et Eduardo Schwank représenteront ainsi la sélection argentine.

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Les Argentins se préparent

21/11 18h20 - Tennis, Coupe Davis

L’équipe d’Argentine de Coupe Davis, qui affrontera l’Espagne en finale au stade olympique de Séville, du 2 au 4 décembre, a débuté son entraînement ce lundi au Buenos Aires Lawn Tennis.

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Nadal en chef de file

Tennis - Coupe Davis

Sans surprise, Rafael Nadal emmènera l'équipe d'Espagne en finale de Coupe Davis face à l'Argentine, du 2 au 4 décembre à Séville, a annoncé le capitaine Albert Costa. Il sera accompagné de David Ferrer, Feliciano Lopez et Fernando Verdasco. «En attendant la fin du Masters disputé par Nadal et Ferrer cette semaine à Londres, le reste de l'équipe se réunira à Séville vendredi, pour commencer les entraînements le lendemain à la Cartuja (qui accueillera la rencontre, ndlr)» indique la Fédération dans un communiqué.
(Avec AFP)

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Les équipes pour la finale

22/11 16h33 - Tennis, Coupe Davis

Albert Costa pour l’Espagne et Tito Vazquez pour l’Argentine ont chacun officialisé la composition de leur équipe pour la finale de Coupe Davis qui se déroulera à séville du 2 au 4 décembre prochain. Il n'y aucune surprise à noter de part et d'autre.

La sélection espagnole : Nadal, Ferrer, Lopez, Verdasco

La sélection argentine : Del Potro, Monaco, Chela, Nalbandian

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Final video preview

25 Nov 2011

Spain and Argentina go head-to-head in the Davis Cup by BNP Paribas World Group Final, the locals have the chance to win their fifth title while the Argentinians will be looking to lift their first ever Davis Cup after having reached the Final three times. The tie is being held at the Olympic Stadium in Seville (Spain) on 2-4 December.

VIDEO

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Et si l'Espagne doutait…

Mis à jour le 28/11/2011 à 18:03 | publié le 28/11/2011 à 17:16


Rafael Nadal se montre attentif aux conseils de son capitaine Albert Costa

Désignée favorite de la finale de la Coupe Davis, qu'elle disputera contre l'Argentine du 2 au 4 décembre à Séville, l'Espagne se montre modeste.

«Ce ne serait pas une tragédie de perdre. S'il y a une équipe qui peut nous battre, c'est bien l'Argentine.» David Ferrer l'a bien compris ; tout le monde s'attend à ce que l'Espagne batte l'Argentine ce week-end à Séville. Toutefois, la cote de la Roja décline légèrement ces derniers jours. La forme de son chef de file, Rafael Nadal, fait notamment l'objet d'inquiétude. De retour à la compétition au Masters après plusieurs semaines de repos, le Majorquin n'a pas montré son meilleur visage (une victoire compliquée contre Mardy Fish et deux défaites contre Roger Federer et Jo-Wilfried Tsonga).

Pourtant le médecin de l'équipe espagnole Ángel Ruiz Cotorro l'assure sur Radio Marca : «Nadal est en parfaite condition physique. Il a pris trois semaines de repos pour préparer l'événement (Ndlr : avant le Masters). A Londres, il manquait de compétition. Il est revenu sain et sauf. Ses douleurs à l'épaule droite ont totalement disparu.» Le docteur s'est voulu également rassurant concernant le cas de David Ferrer, demi-finaliste du Masters. «Ferrer tient une forme extraordinaire. Tout va bien. Sur une échelle de 1 à 10, je dirais que nous sommes à 8,5 ou 9. L'ambiance est fantastique.»

Un entraînement intensif

Dimanche, si l'on en croit la presse espagnole, Rafael Nadal s'est en tout cas donné à fond sur le terrain d'entraînement du stade de La Cartuja lors d'une opposition contre Fernando Verdasco, qui se montre également prudent quand il s'agit de livre son pronostic. «Nous ne sommes pas invincibles, même si avons des joueurs mieux classés. Quel que soit le sport, il n'y a pas d'équipe invincible. Il y a toujours le risque de perdre.»



Del Potro sous surveillance

Reste qu'à quelques jours du début de la finale, l'Argentine connaît son lot de contrariétés. Ainsi, Juan Martin Del Potro fait l'objet d'une certaine surveillance. Le n°11 mondial souffre en effet du genou droit et arbore actuellement un bandage sous la rotule. Le médecin de l'équipe argentine Javier Maquirriaín n'a pas donné de précision quant à la nature exacte du mal dont souffre le joueur.

Les équipes pour la finale :
La sélection espagnole : Nadal, Ferrer, Lopez, Verdasco
La sélection argentine : Del Potro, Monaco, Chela, Nalbandian

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Nadal et Nalbandian prudents

Tennis - Davis

Rafael Nadal et David Nalbandian se sont exprimés mardi à Séville alors que la pression monte avant cette finale de Coupe Davis. Celle de 2008 est encore dans les têtes.


Rafael Nadal veut finir sa saison en haut de l'affiche.(AFP)

Ils n'en veulent pas. Que ce soit le camp espagnol ou celui de l'Argentine, aucun des deux ne veut récupérer le statut de favori pour cette finale Espagne - Argentine à Séville sur terre battue. Les Espagnols semblent avoir la main en jouant à domicile et avec un groupe plus riche que l'Argentine avec évidemment la présence du n°2 mondial Rafael Nadal. Mais les Argentins arrivent avec le souvenir toujours cuisant de leur défaite à la maison en 2008 face à l'Espagne privée de Nadal. Et le boss de l'ocre n'a pas caché la semaine dernière au Masters à Londres qu'il n'était pas au mieux.

«Nous avons la même pression qu'eux, nous devons gagner la Coupe Davis» annonce ainsi Rafael Nadal, affirmant toutefois qu'elle sera moindre pour l'Espagne - lauréate quatre fois -, qui aura l'avantage d'accueillir l'Argentine - toujours en quête d'un premier trophée - en finale à Séville dès vendredi. «La finale de 2008 a été douloureuse pour eux, il est donc normal qu'ils aient cette fois une motivation particulière» prévient de son côté Fernando Verdasco. Pour Nalbandian au contraire l'Espagne a le statut du favori et donc la pression qui doit aller avec.

David Nalbandian rêve du Saladier depuis des années.

«L'Espagne joue à domicile et elle est favorite, ce qui leur met à eux aussi beaucoup de pression», a ainsi confié Nalbandian, qui devrait pourtant avoir son lot de pression étant donné qu'il rêve depuis des années de soulever le saladier et qu'il sait que les occasions ne seront pas forcément encore nombreuses pour lui. Son capitaine Tito Vasquez partage l'avis de son joueur : «L'Espagne est favorite, en raison de la présence de Nadal et Ferrer (...) Mais le tennis s'est mondialisé et nous pouvons aussi bien perdre 4-1 que gagner 4-1.» Le capitaine argentin doit choisir entre Nalbandian, Juan Martin Del Potro, Juan Ignacio Chela, Juan Monaco et Eduardo Schwank. Si Del Potro et Nalbandian semblent les meilleures options, Monaco pourrait être un joker tactique le premier jour éventuellement. La France avait un peu tenté la même chose à Cordoue et elle a vu le résultat. Mais la capacité de Nalbandian à encaisser trois matches en trois jours est une inconnue de poids. Ce week-end à Séville devrait se joueur sous haute tension et la pression, quoi que les acteurs en disent, sera bien répartie.
C.B. (avec AFP)

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Del Potro blessé

28/11 21h00 - Tennis, Coupe Davis

Sous surveillance avant la finale de la Coupe Davis entre l’Espagne et l’Argentine ce week-end, Juan Martin del Potro a été obligé d’écourter son entraînement lundi. Le joueur argentin s’est tordu le genou droit lors d’une opposition avec Juan Ignacio Chela.

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Del Potro et Monaco vendredi

Le 01/12/2011 à 12:35 | Mis à jour le 01/12/2011 à 12:54

Juan Martin del Potro et Juan Monaco défieront Rafael Nadal et David Ferrer vendredi pour les premiers matches de la finale de la Coupe Davis à Séville entre l'Espagne et l'Argentine.

Cette fois, on est - à peu près - fixés. Jeudi lors du tirage au sort de cette finale de Coupe Davis, les quatre joueurs de simple choisis pour les matches du week-end ont été annoncés. Mais dans cette épreuve on sait bien que la vérité du vendredi n'est pas forcément celle du samedi ou du dimanche. Alors ce qu'on a appris jeudi c'est que Juan Martin Del Potro et Juan Monaco avaient été choisis par l'Argentine pour défier les Espagnols emmenés le premier jour par David Ferrer et Rafael Nadal.

L'Argentine a donc choisi de ne pas lancer David Nalbandian le premier jour. Un choix qui est logique à la vue du classement et qui sur le papier n'a donc rien de spécial : chaque équipe a lancé ses deux joueurs de simple les mieux classés. Mais tout le monde sait que Nalbandian est, peut-être plus que Del Potro, le pilier de cette équipe argentine, qu'il l'a portée depuis des années et que son rêve ultime est de soulever ce saladier. Alors choisir Monaco le premier jour est d'évidence un coup tactique. C'est sans doute considérer que le point face à Nadal est perdu d'avance et qu'il ne vaut pas le coup de risquer de fatiguer inutilement Nalbandian.

Nalbandian préservé, l'Esapgne ne calcule pas

En effet, le point du double pourrait être décisif et la présence de l'actuel 64e joueur mondial est indispensable. Or l'ancien cador n'a plus la condition physique nécessaire pour jouer trois jours de suite sur terre battue. Trois, car l'Argentine espère bien le lancer dimanche dans un match de simple décisif. L'Espagne de son côté ne s'est pas tourmentée et a envoyé au feu ses deux meilleurs joueurs dès le vendredi. La France avait également tenté en demies à Cordoue de la jouer tactique le premier jour : elle n'a récolté qu'une leçon majuscule.

L'Argentine vendredi aurait peut-être pu au contraire tenter de mettre la pression sur un Nadal qui n'est pas forcément au mieux. Seulement Nalbandian n'est peut-être pas non plus au top. Mais qui sait si Juan Monaco, un des meilleurs amis du n°2 mondial, ne pourra pas bousculer le boss de l'ocre ? Ce serait tout de même très étonnant. Dans tous les cas, Juan Martin Del Potro pourrait se retrouver avec une énorme pression sur les épaules dès cette première journée. Il pourrait en revanche, dans un grand jour, profiter de la fatigue non dissimulée de Ferrer, qui n'est également pas une garantie niveau solidité des nerfs face à l'enjeu. La Coupe Davis étant la reine des surprises, on s'attend tout de même à une finale explosive entre l'Argentine qui court après ce premier trophée et l'armada espagnole déjà couronnée quatre fois.

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Nalbandian est un cas

01/12/2011 - 00:14 - Mis à jour le 01/12/2011 - 19:09

David Nalbandian n'a jamais remporté le tournoi du Grand Chelem qu'il avait dans la raquette. A presque 30 ans, l'Argentin reporte son ambition sur la Coupe Davis. Avec cette finale en Espagne ce week-end, c'est la grande affaire de sa fin de saison. De sa fin de carrière, aussi, sans doute.

Chaque époque décerne ce titre à la fois totalement officieux et peu enviable. Celui de joueur le plus doué de sa génération à ne pas avoir gagné de tournoi du Grand Chelem. Sans remonter jusqu'à la nuit des temps, il y a eu Henri Leconte dans les années 80. Goran Ivanisevic a bien failli entrer dans cette catégorie lui aussi avant d'arracher Wimbledon sur le tard. Les années 2000, elles, ont eu David Nalbandian. L'Argentin a tous les atours d'un grand joueur, mais, s'il compte un Masters à son palmarès (au terme d'un des plus grands matches de ces dix dernières années, remporté face à Roger Federer), il n'a jamais pu accrocher un des quatre tournois du Grand Chelem.

Tennistiquement, il en avait pourtant largement les moyens. Bien plus qu'un Thomas Johansson, vainqueur de l'Open d'Australie en 2002. La même année, Nalbandian s'est révélé en atteignant à 20 ans et à la surprise générale la finale de Wimbledon. Certaines mauvaises langues avaient alors parlé d'un coup de chance. D'un exploit sans suite. Ils ont eu raison sur un point: Nalbandian n'a jamais rejoué de finale en Grand Chelem. Mais les sceptiques se sont tout de même trompés lourdement car le natif de Cordoba est devenu un des joueurs majeurs du circuit de façon durable. Mais pour tout un tas de raison (physique fragile, manque de conviction parfois, sans parler de l'émergence d'un duo d'exception, Federer-Nadal) a limité ses opportunités.

"La Coupe Davis est une sorte d'obsession"

La plus belle, il l'a sans doute laissé filer en 2003, à l'US Open. Battu en demi-finales par Andy Roddick après avoir obtenu une balle de match, il aurait eu toutes ses chances en finale contre un Juan Carlos Ferrero fatigué. Dommage. Le train de la gloire n'est jamais repassé. David Nalbandian a atteint les demi-finales des quatre tournois du Grand Chelem. Parmi les joueurs en activité, seuls les quatre premiers mondiaux d'aujourd'hui peuvent en dire autant. Mais voilà maintenant cinq années que l'on a plus vu l'Argentin aussi loin dans un majeur. C'était en 2006, l'année où il a atteint la troisième place mondiale. Derrière Federer et Nadal, le troisième homme, ce fut lui. Un temps, seulement. Aujourd'hui, retombé à la 64e place mondiale, il ne joue plus dans cette catégorie.

Mais il lui reste la Coupe Davis. "Je crois que ce n'est un secret pour personne que la Coupe Davis est une sorte d'obsession. J'adore ça, j'aime l'esprit de cette épreuve." David Nalbandian ne se cache pas. Il rêve du Saladier d'argent, que l'Argentine n'a encore jamais remporté. Pour lui, ce défi collectif est sans doute le dernier à sa mesure. "Je pense personnellement que c'est sa dernière chance de remporter un titre vraiment important. Un titre en Grand Chelem semble difficile maintenant pour David, alors la Coupe Davis, c'est sa grande affaire", explique le capitaine argentin, Tito Vasquez, qui pourrait toutefois se passer de lui pour le premier simple vendredi, de peur qu'il ne tienne pas la distance sur trois jours.

Dans les rangs argentins, personne ne désire plus cette victoire que Nalbandian. Il pensait posséder une opportunité unique il y a trois ans, déjà face à l'Espagne, mais à domicile cette fois. Mais les Gauchos, minés par des problèmes internes, notamment entre Del Potro et Nalbandian, s'étaient tiré une balle dans le pied. A Séville, la tâche sera beaucoup plus compliquée. L'Espagne, avec Nadal, sera plus forte qu'il y a trois ans. Pas sûr que ce soit le cas de l'Argentine. Ce n'est plus le cas de Nalbandian en tout cas. "Attention, prévient toutefois Vasquez, David est bien préparé et il a encore quelques tours dans sa raquette." Le temps d'un week-end, c'est sans doute vrai.

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Nadal n'est pas tout seul

01/12/2011 - 16:22 - Mis à jour le 02/12/2011 - 08:25

Alors que le numéro un espagnol, Rafael Nadal, connaît une fin de saison compliquée, ses équipiers semblent être en mesure de guider la sélection en finale de la Coupe Davis. David Ferrer est actuellement l'Ibère en forme, alors que Fernando Verdasco et Feliciano Lopez ont déjà tenu ce rôle en 2008.

Une cinquième victoire depuis le début des années 2000. Et un troisième titre en quatre ans. Voilà ce que les Espagnols ont l'occasion d'aller chercher lors de cette finale de Coupe Davis contre l'Argentine. Dans leur quête, les Ibères pourront toujours compter sur leur meneur, Rafael Nadal. D'autant plus qu'à Séville, il évoluera devant son public, comme lorsqu'il avait écrasé les Français en demi-finale au mois de septembre dernier. Pourtant, même s'il est toujours numéro deux mondial, le Majorquin aura une mission plus ardue contre Juan Monaco (26e à l'ATP) dans le match d'ouverture vendredi (14h). Il faut dire que depuis la rencontre face aux Bleus à Cordoue, il a connu un long arrêt, et un Masters des plus difficiles. Eliminé dès la phase de poule à Londres, il a été battu par Roger Federer (6-3, 6-0) puis Jo-Wilfried Tsonga (7-6, 4-6, 6-3).

Alors, le guide de la sélection espagnole pourrait bien être David Ferrer. Demi-finaliste de la Masters Cup contre l'inarrêtable Federer (3-6, 5-7), il avait auparavant battu deux joueurs devant lui au classement mondial : Murray puis Djokovic. De quoi valoir aux yeux du capitaine argentin, le même statut que Nadal. "Comme Rafa, Ferrer est une forteresse sur terre battue, a indiqué Tito Vazquez. L'Espagne est favorite en raison de la présence de ces deux-là." Cette année, David Ferrer compte 58 victoires, deux titres, et quatre finales. Après un excellent début de saison, avec notamment deux victoires à Auckland (contre David Nalbandian) puis Acapulco, il a terminé la saison à la cinquième place mondiale. Même s'il préfère mettre en avant le statut de "leader" de Nadal, le joueur de 29 ans pourrait bien tenir exceptionnellement ce rôle. A la manière de Feliciano Lopez et Fernando Verdasco il y a trois ans... en Argentine.

"Une relation particulière entre nous"

En l'absence de Rafael Nadal, ce sont eux qui avaient offert la Coupe à l'Espagne (3-1). Ce week-end, ils viennent compléter la sélection ibère -la même qu'en demie contre la France- pour la revanche des "Gauchos." Respectivement 20e et 24e joueurs mondiaux, ils affronteront en double David Nalbandian (64e) et Edward Schwank (143e). Un classement ATP qui leur donne, sur le papier, le statut de favoris malgré leur déroute contre Michaël Llodra et Jo-Wilfried Tsonga il y a deux mois et demi (1-6, 2-6, 0-6). Pourtant, pas question pour David Ferrer de voir sa formation comme une somme d'individualités. "Chaque joueur sait que la Coupe Davis se remporte en équipe, jamais individuellement, a-t-il déclaré à El Pais. Il faut supporter ses équipiers. Feliciano, Fernando et moi nous connaissons depuis notre enfance. Il y a une relation particulière entre nous."

Emmenés par Ferrer et Nadal invaincus sur terre battue en Coupe Davis, les Espagnols restent sur une série de 20 victoires consécutives dans leur pays. N'ayant pas perdu sur leurs terres depuis 2000, ils assument leur statut de favori. Mais devront surmonter la fatigue pour remporter une nouvelle Coupe Davis après celles de 2000, 2004, 2008 et 2009. Lorsque les Argentins, faisant notamment l'impasse à Paris-Bercy, n'ont disputé aucun match depuis trois semaines, Ferrer et Nadal viennent de jouer le Masters. "Nous serons plus fatigués, concède Ferrer. Nous avons disputé plus de rencontres, c'est un désavantage." Verdasco ajoute : "Et ils veulent leur revanche !" Mais tout cela n'empêche pas les Espagnols de se focaliser sur le court. "Nous nous préparons comme si nous n'avions jamais gagné", poursuit Verdasco. Dans ce but, tous tiendront à mettre leur pierre à l'édifice dès vendredi.

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Del Potro, l’heure du rachat ?

01-12-2011

Très critiqué en 2008 lors de la précédente finale entre l’Espagne et l’Argentine, Juan Martin Del Potro pourrait décider du sort de la partie à Séville.

On se souvient de l’ambiance délétère qui régnait à Mar del Plata en 2008 dans l’équipe argentine. Désignée favorite face à l’Espagne en l’absence de Rafael Nadal, blessé, elle avait totalement implosé et perdu une occasion d’ouvrir son palmarès en Coupe Davis. Au cœur du malaise, Juan Martin Del Potro, accusé par le très influent David Nalbandian d’avoir joué sa carte personnelle (en disputant le Masters) au détriment de la nation, tandis que la presse évoquait une bagarre avec Agustin Calleri.

«Cela fait partie du passé. Nous avons beaucoup grandi depuis cette finale. Je me suis aussi amélioré en tant que joueur. Aujourd’hui, nous avons une deuxième chance. Nous sommes calmes et allons nous battre de toutes nos forces», assure Del Potro. Vendredi, l’Argentin devra certainement apporter le point de l’égalisation à son pays face à David Ferrer, car on voit mal Rafael Nadal, invaincu sur terre battue en simple en Coupe Davis (14v-0d), perdre face à Juan Monaco. Même si ce dernier, qui partage régulièrement ses vacances avec le Majorquin, rivalise à la PlayStation.

Une assistance record en Coupe Davis

L’heure de vérité aura lieu dimanche en début d’après-midi. Opposé à Nadal, qu’il n’a battu que sur dur, Del Potro aura l’occasion de devenir un héros, même si une défaite lui sera certainement davantage pardonnée que son forfait de dernière minute contre Fernando Verdasco en 2008. «L'Espagne est la meilleure équipe de l’Histoire sur terre battue», rappelle ainsi le Gaucho. Il est vrai que la Roja, reste sur une série de 22 succès consécutifs depuis sa défaite au premier tour 1999 contre le Brésil de Gustavo Kuerten… Un exploit de l’Argentine serait d’autant plus incroyable que celle-ci évoluera devant un public hostile record de 27 700 spectateurs, au Stade Olympique de La Cartuja de Séville.

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