Tsonga : «Mon corps n'a pas suivi»


Le 30/05/2010 à 22:21 | Mis à jour le 30/05/2010 à 23:09

Son envie n'a pas suffi. Victime d'une déchirure abdominale, Jo-Wilfried Tsonga a dû céder et arrêter face à la douleur et Mikhail Youzhny. Mais le Français est allé jusqu'au bout.

«Jo-Wilfried Tsonga, connaissez-vous la nature de votre blessure ?
Je ne pourrais pas vous dire exactement ce que j'ai. Demain (lundi), je vais faire des examens complémentaires. Je viens de voir le docteur qui m'a dit que ce serait a priori une lésion soit sur le grand droit, soit sur le psoas (Ndlr : déchirure musculaire abdominale). Ce n'est pas définitif. Demain, je vais passer une IRM. Cela voudrait dire que j'ai joué la dernière fois avec une lésion sur le grand droit.

Etes-vous inquiet ?
Je suis un peu inquiet car je ne sais pas vraiment ce que j'ai. Demain, je vais passer mes examens et si j'ai quelque chose de grave, cela peut entamer ma saison. Il y a Wimbledon qui arrive et si cela devait m'empêcher de jouer à Wimbledon, ce serait vraiment dommage.

Avez-vous des regrets au-delà de la déception ?
J'avais le tennis pour passer ce tour. Mais mon corps n'a pas suivi. C'est une énorme déception car je me prépare tout au long de l'année pour ce genre d'événement, je "souffre" au quotidien pour vivre ces moments et aujourd'hui, je ne peux pas le vivre pleinement parce que je dois m'arrêter. Psychologiquement, je m'étais préparé pour toutes les éventualités pour ce tournoi, il n'y avait presque rien pour m'arrêter. Je n'avais pas envie de me cacher derrière ces douleurs. Je voulais aller au bout de moi-même. Pour moi, c'est important de jouer à Roland-Garros, devant mon public, mais la douleur était trop forte et cela aurait été une bêtise de continuer.

Y avait-il un risque d'aggraver la blessure ?
De toute façon, il y a toujours un risque d'aggraver ce que l'on a quand on joue avec des douleurs. Cela aurait pu être une contracture, même avec une crampe en jouant dessus, on prend des risques, avec n'importe quoi, à partir du moment où on essaie de se donner à fond sur une partie du corps un peu fragilisée, on prend des risques. Mais l'événement est trop grand pour moi pour que je calcule et que je me dise : "J'ai une petite douleur ici, une autre par-là!" J'ai envie de jouer le truc à fond. J'avais envie de jouer mon tournoi à fond, c'est ce que j'ai fait et quelque part, personne ne me reprochera de m'être battu.

Donnez-vous rendez-vous au public français à Clermont-Ferrand pour la Coupe Davis ?
D'ailleurs, je veux féliciter les Clermontois pour leur titre en rugby. J'ai regardé le match hier soir (samedi), c'était top. Certains ont dit que je n'aimais pas Clermont, cela n'avait strictement rien à voir avec Clermont-Ferrand où j'ai passé de nombreuses vacances quand j'étais petit. Si j'ai froissé des gens, je m'excuse. Ce n'était vraiment pas le but. Je croise les doigts pour aller là-bas et me faire pardonner en battant les Espagnols.»

Recueilli par S.D., à Roland-Garros

www.lequipe.fr

Tsonga est apte

Tennis - Wimbledon (H) - Le 10/06/2010 à 08:56 | Mis à jour le 10/06/2010 à 09:07

Jo-Wilfried Tsonga est soulagé. Au repos forcé depuis le 30 mai, en raison d'un décollement myo-tendineux du psoas droit (lésion à la cuisse) qui l'avait contraint à l'abandon face au Russe Mikhaïl Youzhny, en 8es de finale de Roland-Garros, le n°1 français a reçu le feu vert médical, annonce L'Equipe ce jeudi. Le Manceau pourra fouler le gazon de Wimbledon lundi prochain, soit une semaine avant le début du tournoi.

«J'avoue qu'on a eu peur et qu'on a évité le scénario catastrophe qui lui aurait valu un arrêt bien plus long que ça, explique son entraîneur, Éric Winogradsky. Mais l' IRM passée aujourd'hui (mercredi) a bien montré que la lésion était totalement cicatrisée, puis l'examen clinique pratiqué par le docteur Montalvan a été positif. Jo va donc reprendre dès demain (ce jeudi) avec de la rééducation avec son kiné et remettre la machine en route jusqu'à dimanche. On se retrouve lundi en Angleterre, sur gazon !»

www.lequipe.fr

ATP > Tsonga voit Roger revenir

Par Pauline Dahlem, dimanche 20 juin 2010 à 18:36

Pour le Républicain Lorrain, Jo-Wilfried Tsonga a donné son avis sur les chances de retour de Federer à la place de numéro 1 mondial.

"Roger est un grand compétiteur, sans doute le plus grand actuellement et je ne peux imaginer qu’il se contente seulement de cette place de dauphin."

www.welovetennis.fr

Tsonga rassuré

20/06/10

«Wimbledon se présente plutôt bien. Depuis ma blessure de Roland-Garros, j'ai bien récupéré. Donc, je suis plutôt en bonne forme. En plus, j'ai eu le temps de bien m'entraîner. J'espère que je fais faire un bon tournoi à Wimbledon. J'attends cette compétition sereinement. C'est chouette de revenir à la compétition sur les gazons de Wimbledon», a confié Jo-Wilfried Tsonga à Londres, rapporte RMC.

SOURCE

Tsonga: « Wimbledon, un monument ! »



Absent depuis Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga, tête de série numéro 10 à Londres, n’appréhende pas son retour à Wimbledon. Bien au contraire.

Jo, en quoi Wimbledon est le plus grand tournoi du Grand Chelem ?

Wimbledon est un superbe événement pour tellement de raisons ! Le lieu est magique. Il fait partie de mes tournois préférés car j’ai pas mal de bons souvenirs là-bas. Sincèrement, je prends toujours beaucoup de plaisir à y revenir. J’espère surtout y vivre de très grands moments car c’est un monument du tennis.

Quelle est votre relation avec le gazon ?

J’aime particulièrement l’herbe car mon jeu vers l’avant et mon service me permettent d’avoir pas mal de points faciles. Ceci dit, depuis quelques années, l’herbe et les balles ont rendu le jeu un peu plus lent donc le niveau entre les joueurs s’est équilibré. C’est plus dur, mais pour tout le monde !

Avez-vous pu vous préparer correctement malgré votre blessure au psoas ?

Oui, car de toute façon la saison sur herbe est très courte, voire malheureusement trop courte. La préparation doit être très pointue, avec aucune perte de temps possible. Il faut donc tout maximiser, ce que j’ai essayé de faire. Je suis ainsi arrivé à Londres dès le lundi 14 juin pour m’entraîner et jouer quelques matchs lors d’une exhibition (Stoke Park).

La tradition à Wimbledon, ce n’est pas un peu vieux jeu ?

Non, je pense que c’est important de respecter les traditions. D'une certains façon, le tennis est né sur ces courts et il est bien de se plier, de façon positive, à ces coutumes locales. En plus, le Centre Court de Wimbledon a été le théâtre de nombreux matchs qui restent gravés dans l’histoire. Nous, les joueurs, on respecte ça. Et pour être honnête, ça ne me dérange absolument pas de devoir jouer en blanc et de pouvoir me reposer le dimanche !

SOURCE

Wimbledon > Tsonga : "Faire mieux que les années passées"

Par Vincent Esse, mardi 22 juin 2010 à 19:38

En conférence de presse après sa victoire solide face à Kendrick, Jo-Wilfried Tsonga a déclaré espérer être sur une pente ascendante sur gazon, et espérer obtenir de meilleurs résultats à Wimbledon que par le passé. "Je ne suis venu que deux fois ici, je n'ai pas encore de grosses références sur cette surface et j'espère bien faire. La première fois j'étais en huitièmes, l'an dernier en seizièmes, donc je peux faire de belles choses", a déclaré le Manceau.

www.welovetennis.fr

Tsonga : « Donner le meilleur de moi-même »

Jo-Wilfried Tsonga, immense champion dans tous les sens du terme, a donné son accord pour participer à l’Open de Moselle en septembre. Sensation !

Metz et l’Open de Moselle signifient quoi pour vous ? « Avant tout un tournoi en France qui est géré par des amis qui ont un projet sur le long terme et cela me fait plaisir de pouvoir participer un peu à leur aventure. En plus de cela, Metz est une ville à l’honneur en 2010 avec l’ouverture du nouveau Centre Pompidou. »

• Plutôt exemplaire de votre part de jouer une épreuve 250 (il existe des épreuves supérieures classées 500 et 1000) alors que votre programme est super chargé. Cela fait-il partie de votre boulot de leader du tennis français ? « Le calendrier est chargé mais le système des points ATP consiste à remplir des cases avec des tournois et je dois maximiser mes points en 250, donc je me dois d’en jouer quelques-uns. »

• Succéder à Gaël Monfils au palmarès de l’Open de Moselle serait un minimum pour Jo Tsonga, non ? « Si je décide de participer à un tournoi, c’est avant tout pour don ner le meilleur de moi-même et essayer de me dépasser. Dans ce cadre, il est évident que si je peux gagner, je ne me priverai pas de succéder à Gaël au palmarès ! »

Se qualifier pour le Masters final

• Le tournoi de Metz lance la saison indoor avec des surfaces que vous aimez bien. Les objectifs pour cette dernière partie d’année ? « Avant tout, faire de bons matches et accumuler les points nécessaires en vue d’une qualification pour les Barclays ATP Finals à Londres. J’y étais en tant que remplaçant en 2009 et j’ai vraiment envie d’y participer cette année. »

• Venir dans un tournoi dirigé par Fabrice Santoro et Julien Boutter, jeunes retraités du circuit, a-t-il une saveur particulière ? « Absolument car ce sont deux amis, deux anciens joueurs que je respecte de par leurs carrières et le fait qu’ils s’impliquent autant pour leur sport. »

• L’actualité, c’est l’herbe. Comment se présente Wimbledon ? « Je rejoue pour la première fois depuis mon abandon en huitièmes de finale à Roland-Garros. Pour le moment, à l’entraînement, les sensations sont bonnes et je suis confiant pour pouvoir bien bouger et appliquer mon jeu dès les premiers matches sur herbe. »

« Au service de mes coéquipiers »

• On a souffert pour vous, à Roland-Garros. Repensez-vous parfois à cette malchance et cet abandon ? Est-ce difficile à digérer ? « Il ne faut pas trop regarder le passé. Sur le moment, j’ai été évidemment extrêmement déçu de devoir jeter l’éponge dans un match à ma portée. Il ne s’agit pas de malchance, plutôt du fait que mon corps réagisse ainsi après de nombreux efforts consentis. En revanche, j’essaye de regarder le côté positif de cette situation en me disant que je dois continuer à travailler pour être le meilleur possible et avoir les ressources physiques pour développer mon jeu. »

• On vous attend chaque semaine, en Grand Chelem, dans tous les tournois, en Coupe Davis… Dure la vie de n°1 français ? « Dure non, mais exigeante. Les gens ont des attentes de plus en plus grandes et il faut être exemplaire. Même si le tennis est un sport individuel, j’ai toujours dit que j’étais aux services de mes coéquipiers en Coupe Davis et je préfère remporter une rencontre avec eux plutôt que de m’intéresser à mes statistiques personnelles. »

• Roland-Garros, Bercy, Metz, Nice, Lyon/Montpellier… Est-ce une chance pour vous, joueurs, d’avoir tant d’épreuves dans votre pays ? « Il s’agit effectivement d’une opportunité d’avoir autant de bons tournois en France. Cela nous permet également d’avoir de bonnes filières d’entraînement et de lancer des jeunes. »

• Pensez-vous que Roger Federer retrouvera son trône de n°1 mondial qu’il vient de céder à Rafael Nadal… « Roger est un grand compétiteur, sans doute le plus grand actuellement et je ne peux imaginer qu’il se contente seulement de cette place de dauphin. »

Alain THIÉBAUT. Républicain Lorrain

Publié le 20/06/2010

Source

«La pression sur mes épaules»


Jo-Wilfried Tsonga Wimbledon Jo-Wilfried Tsonga disputera les 8es de finale contre Julien Benneteau (Panoramic)

Jo-Wilfried Tsonga s'est logiquement qualifié pour les 8es de finale de Wimbledon en disposant de l'Allemand Tobias Kamke. Mais le numéro 1 français n'entend pas s'arrêter là.

par Krystel Roche, le 27-06-2010

A Wimbledon

Que peut-on dire sur ce match ? Vous avez essayé de débuter très fort…
Jo-Wilfried Tsonga : J’ai joué mon jeu d’entrée. Il se trouve que j’étais bien en jambes, et ça s’est bien passé, je n’y ai pas laissé trop de forces. C’est le plus important : je me suis imposé sans pour autant aller chercher dans mes réserves.

Quel bilan peut-on faire au terme de ce match ?
Jo-Wilfried Tsonga : Le bilan, c’est que je suis en huitièmes de finale, et que ça continue, tout simplement. Je n’ai pas laissé trop de forces, ce qui va me permettre de bien récupérer des matches précédents. Je suis bien.

Comment avez-vous trouvé cet Allemand, Tobias Kamke ?
Jo-Wilfried Tsonga : C’est surprenant. Je pensais qu’il servirait un peu mieux. En revanche, il jouait vraiment bien du fond du court, il était agressif. Sa balle n’était pas facile à contrôler parce qu’elle était frappée à plat, souvent assez longue donc dans l’échange j’avais un peu de mal. Il se déplaçait très bien, était très vif. Après, au niveau de la puissance, j’étais un peu au dessus de lui. Mais c’est un bon joueur, qui a tout l’avenir devant lui.

Au prochain tour, vous retrouverez un autre Français, Julien Benneteau. Comment abordez-vous ce match ?
Jo-Wilfried Tsonga : Avec soin, car je sais que Julien joue très bien. C’est un joueur capable de faire de très bons matches, qui sait se sublimer.

Julien déclarait que ce match serait très différent du match que vous aviez disputé il y a trois ans ici même. Est-ce que vous confirmez ?
Jo-Wilfried Tsonga : J’ai beaucoup changé, lui aussi. On a pris de l’âge, «de la bouteille», tous les deux. On a évolué, tout simplement. Ce sera un match différent évidemment, puisque quelques années séparent ce match-là du précédent et que pas mal de choses se sont passées entre temps. La dernière fois, lui partait «favori». Il était mieux classé que moi, et moi j’arrivais sur le circuit. La pression était peut-être un peu plus sur ses épaules. Cette année, c’est moi qui suis devant, elle sera donc sur les miennes.

C’est sur gazon que vous vous êtes révélé. Wimbledon est-il toujours un tournoi un peu particulier pour vous ?
Jo-Wilfried Tsonga : Oui, parce que c’est ici, sur cette surface, que j’ai émergé, que j’ai fait de très gros matches également. Pour moi, battre Hewitt au Queen’s, c’était quelque chose de fabuleux ! Mais c’est fou, cela fait deux ans et demi que je suis quasiment dans, ou dans le Top 10. A mon avis, quand je suis arrivé, que j’étais 100e, sur certaines surfaces, je jouais déjà Top 10, Top 15, Top 20. J’étais déjà là… Cela me fait prendre conscience qu’il y a 3, 4 ans, si on m’avait annoncé que j’aurais déjà fait tout ça et qu’en Grand Chelem je n’aurais quasiment jamais perdu avant les 8es de finale, je n’y aurais pas trop cru…Ca me permet de me dire de temps en temps que ce que je fais, c’est quand même assez bien.

On dit souvent qu’en huitième de finale, c’est un 2e tournoi qui commence…
Jo-Wilfried Tsonga : Non, c’est la continuité. C’est un nouveau tournoi car les joueurs commencent à être entamés, certains physiquement, d’autres mentalement. Sinon, c’est toujours pareil, on va jouer tous les deux jours. Ça va continuer sur le même rythme. Les matches joués avant vont beaucoup peser dans la balance lors de cette 2e semaine.

Semaine après semaine, n’est-il pas difficile de garder la même motivation pour être à la hauteur de vos propres attentes ?
Jo-Wilfried Tsonga : Ça, c’est le grand débat du sport : la motivation, jusqu’où ça va ? C’est compliqué, car la motivation, c’est une chose. Le niveau de la personne aussi. On n’est pas tous égaux… La motivation dans le tennis n’est pas la même qu’au football par exemple. Au foot, tout le monde est là pour se soutenir. Si un jour, tu es un tout petit peu moins motivé, tu peux faire un super match, ça ne se voit pas : tu marques un but parce que voilà, tu as le ballon qui est passé sous ton pied et ton équipe l’emporte parce que tes gars ont été au top. Alors qu’au tennis, si tu es un tout petit peu moins motivé, tu ne passes pas. C’est ce qui fait la différence entre sport individuel et sport collectif. Dans le sport individuel, tu es sous pression tout le temps car tu n’as pas un moment à te dire «Ca va, je suis cool». Il faut être dedans tout le temps. Après, le public ne se rend pas forcément compte que l’on joue toutes les semaines et que c’est difficile d’être là, tout le temps…

sport24.com
SOURCE

Tsonga : «Je suis bien»

27/06 09h04 - Tennis, Wimbledon

Qualifié pour les 8es de finale de Wimbledon aux dépens de Tobias Kamke (6/1 6/4 7/6), Jo-Wilfried Tsonga est satisfait de son parcours jusqu’à présent.

«J’ai joué mon jeu d’entrée. Il se trouve que j’étais bien en jambes, et ça s’est bien passé, je n’y ai pas laissé trop de forces. C’est le plus important : je me suis imposé sans pour autant aller chercher dans mes réserves (…) Le bilan, c’est que je suis en huitièmes de finale, et que ça continue, tout simplement. Je n’ai pas laissé trop de forces, ce qui va me permettre de bien récupérer des matches précédents. Je suis bien».

www.sport24.com

Tsonga: "Pas un match évident"

Le 28/06/2010 à 22:57
Propos recueillis par Krystel ROCHE
Pour Sports.fr, à Wimbledon

Pour la première fois de sa carrière, Jo-Wilfried Tsonga accède aux quarts de finale de Wimbledon après son succès ce lundi contre Julien Benneteau (6-1, 6-4, 3-6, 6-1). Le Manceau avait le sourire en conférence de presse, surtout à l'idée d'affronter Andy Murray sur le Centre Court au prochain tour. "Je joue pour ces moments-là", assure le n°1 français.


Tsonga est le Français le plus régulier en Grand Chelem. (Reuters)

Jo, que pouvez-vous nous dire de ce match, un peu irrégulier malgré de bonnes séquences ?
Ce n'était pas si bien que ça parce qu'il y avait pas mal de fautes. Ce n'est pas un match catastrophique, c'est même un match très correct. Mais lui comme moi, ce n'était pas parfait. Comme à chaque fois, quand on se joue entre Français, c'est rare que l'on joue notre meilleur tennis. Ce sont souvent des matches accrochés. Maintenant, je suis quand même satisfait puisque j'ai bien joué, bien retourné. Il y a eu des choses positives dans cette rencontre. Je suis bien rentré dans mon match, j'ai été sérieux. Après, ce n'était pas le plus grand tennis de ma carrière, mais j'ai été solide, c'est le plus important ! Ce n'était pas un match évident, je n'ai pas très bien joué, donc je suis content de l'avoir remporté.

Vous sembliez quelque peu frustré par moments. Pour quelle raison ? Vous n'étiez pas satisfait du tennis que vous produisiez ?
Je suis tout le temps comme ça (sourire). Même quand je gagne 6-0, 6-0, 6-0, c'est pareil ! Si je loupe un point, je suis frustré.

Auriez-vous pu faire plus souvent service-volée ?
Oui. Après, Julien retourne vraiment très bien. Contre lui, c'est donc très difficile. Contre d'autres joueurs, c'est vrai qu'il va falloir que j'en fasse un peu plus.

D'autres, comme Andy Murray par exemple ?
Eventuellement. Murray, si tu ne l'attaques pas trop, il a tendance à très bien retourner sur tes premières. Tu peux avoir tendance à remettre une balle un peu neutre pour engager l'échange. Ça peut donc être une bonne solution de caser de temps en temps quelques service-volée !

"Murray est un fin tacticien, il sent le jeu, voit les choses"

Comment voyez-vous ce match ?
Je le connais, et je sais que cette surface convient bien à son jeu. De plus, il est à la maison, il va tout donner. Je sais que je serai l'outsider. La pression sera sûrement sur ses épaules à lui. Moi, je n'aurai rien à perdre. Je disputerai le premier quart de finale de ma carrière ici, à Wimbledon, j'ai donc tout à gagner sur ce match.

Lorsque vous affrontez Murray, avez-vous la sensation qu'il lit dans votre tactique comme dans un livre ouvert ?
Je n'irais peut-être pas jusque-là. Mais c'est un fin tacticien, il sent le jeu, voit les choses. Il n'y a pas grand-chose qui lui échappe sur le terrain, c'est vrai...

Qu'en est-il de votre confiance ?
Je suis bien. Je sais que je peux battre n'importe qui. J'essaierai d'être décontracté, offensif, et voilà !

Si vous deviez comparer cette édition à celle de l'an passé...
J'ai peut-être un peu plus d'expérience. Mais je ne sens pas beaucoup de différence avec l'an dernier. En 2009, j'avais changé de raquette juste avant le tournoi, donc c'était un peu dur. Mais cette année, à ce niveau-là, pas de problème, puisque je joue avec la même raquette depuis plusieurs mois ! (sourire)

Vous rêviez du Central. A priori, vous pourrez y goûtez au prochain tour !
Oui, ça va être super ! Ce sera la première fois de ma carrière ! Je pourrai me vanter d'avoir joué sur tous les centraux de Grands Chelems. Ça, pour moi, c'est chouette, c'est mon petit truc à moi, je suis content ! (sourire). Et ce n'est pas contre n'importe quel joueur : c'est contre Andy Murray, qui est n°4 mondial, qui est le chouchou du public. Ce sera un match sympa. J'imagine déjà qu'il y aura de l'ambiance. A priori je ne serai pas soutenu par le public (rires), mais ce sera encore une grosse ambiance. Quelque part, on joue au tennis pour jouer ces grands matches-là. Alors je ne marque pas l'histoire en jouant le quart de finale de Wimbledon. Par contre, je peux la marquer en battant le n°1 Anglais (Ecossais, ndlr) en quart de finale. Ça, ce serait chouette. C'est clair que c'est motivant.

"Il reste toujours des points à améliorer, à maîtriser"

Richard (Gasquet) peut en témoigner, contre toute attente, l'atmosphère est parfois bouillante au All England.
Oui, ici il peut y avoir une super ambiance ! Mais je pense que les Anglais sont toujours très mesurés. Ce n'est pas un public hostile, donc c'est plutôt cool.

Avez-vous des images de ce Center Court ? Est-ce un endroit mythique ?
J'avais vu Sébastien Grosjean évoluer sur le central. Je me disais: "Imagine, si un jour, je joue là, devant tous ces gens..." (sourire) C'est un endroit sacré, beaucoup grandes choses se sont passées sur ce court. Je vais fouler un terrain que tous les plus grands ont foulé.

Que vous reste-t-il à maîtriser sur gazon ?
Il reste toujours des points à améliorer, à maîtriser. Même Roger (Federer) a bien une chose dans son jeu qu'il aimerait mieux faire ! Il y a toujours des choses que l'on a envie d'améliorer.

Vous visiez un quart. Victoire ou défaite, maintenant, peu importe. Vous pouvez plier bagages, mission accomplie ?
Non ! Vous savez comment je fonctionne. Je joue pour ces moments-là. On va jouer sur des courts que l'on ne connaît pas, contre des adversaires qui ont fait le même chemin de nous et qui rêvent aussi de passer en demi-finale. C'est encore plus excitant à partir de maintenant, ça devient un autre tournoi. J'aime quand ça se rapproche du but. Car finalement, quand on est là, ce n'est pas pour faire un deuxième tour ou un troisième tour. On est là parce qu'on a envie d'être le meilleur, jusqu'au bout.

Source

Wimbledon > Tsonga : "Je serai l'outsider"


Par Pauline Dahlem, mardi 29 juin 2010 à 11:08

Pour Sports.fr, Jo-Wilfried Tsonga a évoqué son quart de finale choc face à Andy Murray.

"Je le connais, et je sais que cette surface convient bien à son jeu. De plus, il est à la maison, il va tout donner. Je sais que je serai l'outsider. La pression sera sûrement sur ses épaules à lui. Moi, je n'aurai rien à perdre. Je disputerai le premier quart de finale de ma carrière ici, à Wimbledon, j'ai donc tout à gagner sur ce match. [...] Et puis je suis bien. Je sais que je peux battre n'importe qui. J'essaierai d'être décontracté, offensif, et voilà !"

www.welovetennis.fr

Tsonga évoque Murray

28/06 22h42 - Tennis, Wimbledon

Vainqueur de Julien Benneteau en 8es de finale (6/1 6/4 3/6 6/1), Jo Wilfried Tsonga s'attend à une nouvelle épreuve contre Andy Murray.

«Andy joue bien sur herbe et il sera chez lui. Mais toute la pression sera sur ses épaules. Je n'aurais rien à perdre, ce sera mon premier quart à Wimbledon. Je me sens capable de battre tout le monde», a déclaré Jo Wilfried Tsonga au sujet de son quart de finale contre Andy Murray à Wimbledon.

www.sport24.com

Wimbledon > Henman : "Tsonga, un vrai test pour Murray"

Par Vincent Esse, mercredi 30 juin 2010 à 13:36

Dans sa chronique pour BBC Sport, Tim Henman a loué le parcours impeccable d'Andy Murray pour parvenir en quarts, vantant l'efficacité de son revers tout en pointant que le pourcentage de premières de l'Ecossais gagnerait à être amélioré. Pour Gentleman Tim, les choses sérieuses commencent face à Tsonga : "C'est un joueur du top 10, il a fait une finale de Grand Chelem. Tsonga a battu Murray au premier tour de l'Open d'Australie 2008, c'est un gros frappeur. Murray devra faire plus que réagir dans l'échange, il doit être agressif, avoir de bonnes premières. Il a toujours eu les qualités techniques pour remporter un Grand Chelem, croisons les doigts pour qu'il y arrive dans ce Wimbledon", a déclaré l'ancien numéro un britannique.

www.welovetennis.fr

Wimbledon > Tsonga : "Va au bout Andy !"

Par Pauline Dahlem, jeudi 01 juillet 2010 à 08:56

Jo-Wilfried Tsonga a avoué espérer qu'Andy Murray décrochera le titre dimanche à Wimbledon.

"Après la balle de match, je lui ai dit : "Fais-moi plaisir, va au bout". J'espère qu'il va gagner, c'est un bon joueur, vraiment fort, et je sais qu'il n'est jamais facile de jouer devant son public."

www.welovetennis.fr

Jo Tsonga > Forget : "Son physique l'a lâché"

Par Pauline Dahlem, jeudi 01 juillet 2010 à 09:08

Guy Forget, sur le match de Jo-Wilfried Tsonga face à Andy Murray : "Il y a eu deux premiers sets exceptionnels. Autant j’étais sceptique et déçu sur les options tactiques choisies par Jo sur ses premiers matches, autant je l’ai trouvé très bon contre Andy Murray. Il a été très offensif. Il a varié les effets. Il dominait un petit peu jusqu’à cette balle qu’il juge mal dans le tie-break du 2e set. Et puis son physique l'a lâché. Il n’a pas pu répondre au combat physique et pourtant c’est un de ses points forts. C’était peut-être l'un des meilleurs débuts de match qu’on ait vu depuis le début du tournoi."

www.welovetennis.fr

Tsonga : «Ca restera positif»

Tennis -Wimbledon

Au-delà de la déception liée à la défaite contre Andy Murray, Jo-Wilfried Tsonga estime avoir retrouvé un excellent niveau : «A chaque fois que je fais service-volée, j'ai l'impression de faire de bons matches.»

Tennis - Wimbledon : La réaction de Tsonga
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100630_211950_tsonga-ca-restera-positif.html

«Jo-Wilfried Tsonga, que reste-t-il de cette défaite ?
Que j'ai joué à un niveau de jeu que je n'ai pas atteint depuis un bon moment. Je ne me rappelle plus depuis quand j'ai joué aussi bien que lors des deux premiers sets, peut-être contre Radek (Stepanek) en Coupe Davis (en mars 2009). Franchement, ça fait plaisir. Parfois, je me disais que j'avais perdu le truc. Aujourd'hui, c'est revenu et je suis bien content. Je me posais pas mal de questions sur ce qu'il fallait faire pour continuer à progresser. Et il se trouve que dans ce tournoi, j'ai fait des choses qui m'ont plu.

Cela efface-t-il la déception de la défaite ?
Je ne vais pas vous mentir, je perds toutes les semaines, je suis déçu d'avoir perdu, j'aurais préféré gagner. Maintenant voilà, il faut repartir de l'avant, ne pas laisser la frustration et le doute s'installer, ça ne sert à rien. Ce n'est pas non plus mon plus mauvais résultat à Wimbledon, c'est meilleur que les autres années, ça restera positif.

Vous aviez prévu de faire autant de service-volée ?
Non même pas, c'était au feeling, ma tactique était de l'agresser mais pas forcément à la volée. Mais c'est dans cette voie que mon jeu s'exprime le mieux, il faut que je continue dans cette voie. A chaque fois que je fais service-volée, j'ai l'impression de faire de bons matches.

«A chaque fois que je fais service-volée, j'ai l'impression de faire de bons matches. Il faut que je continue dans cette voie.»

Qu'est-ce qu'il se passe sur le retour que vous laissez passer à 5-5 ?
C'est un jugement comme on en fait des centaines par match. Il frappe la balle un peu en slice, elle est haute, je me dis qu'elle sort et au dernier moment, elle retombe dans le terrain. C'est dommage c'est clair, mais ce n'est pas la première et la dernière fois qu'il se passe des trucs comme ça.

Vous y avez pensé au troisième set ?
Ca te met forcément un petit coup sur la casquette et l'autre en face est d'autant plus en confiance. Derrière, je débute mal le troisième set et voilà. Au début du quatrième, ça commence à être dur, d'autant que lui était bien encore.

Sur la fin de match, vous avez semblé fatigué ?
Un peu touché, je ne vais pas dire le contraire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait service-volée.

Pas de blessure ?
J'ai un peu mal au genou depuis quelques jours, je vais voir à Paris ce qu'il en est. Des fois, on a des douleurs et au bout de trois jours ça passe. On a l'habitude de faire avec. Moi, sinon je ne joue jamais, car j'ai toujours mal quelque part ! D'ailleurs, je me suis fait un hématome au pouce contre Bennet' (Benneteau, au tour précédent). Je me suis cogné la raquette dessus.

Que pensez-vous du niveau de jeu de Murray?
J'espère que ce sera lui. Après la balle de match, je lui ai dit : "Fais-moi plaisir, va jusqu'où bout". J'espère qu'il va gagner, c'est un bon joueur, vraiment fort, et je sais qu'il n'est jamais facile de jouer devant son public.» (AFP)

Source

Tsonga : «Bien content»

30/06 21h51 - Tennis, Wimbledon

Jo-Wilfried Tsonga est apparu plutôt heureux malgré sa défaite en quarts de finale de Wimbledon face à Andy Murray.

Plutôt insatisfait de nature, Jo-Wilfried Tsonga s’est montré heureux de son niveau de jeu malgré la défaite face à Andy Murray : «Ca faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien joué, franchement ça fait plaisir», a-t-il réagi. «Des fois je m'étais dit que j'avais perdu le truc. Aujourd'hui c'est revenu et je suis bien content», a-t-il ajouté. Le Français s’est incliné en 4 manches mercredi en quarts de finale de Wimbledon.

www.sport24.com

Je pense reprendre dans quelques jours !

26/08/2010

Blessé au genou gauche à Wimbledon, Jo voit enfin le bout du tunnel...


Comment ça va Jo?

Le moral est plutôt bon, je m'envole pour New York pour deux jours. J'y ai diverses choses à faire. Ca va me changer les idées, je vais revoir des gens.

Avec cette blessure au genou gauche, l'été a dû être inhabituel...

Forcément, avant tout, je me suis reposé. Tous les matins, j'avais de la rééducation sur Cybex, une machine. J'ai renforcé ma jambe manuellement aussi. Sinon, j'ai pris des vacances, j'ai fait des choses que je n'avais pas trop le temps d'effectuer, comme amener ma voiture en révision, passer la tondeuse... J'ai pas mal péché aussi.

L'US Open débute lundi sans vous mais qu'en est-il de la coupe Davis?

Je suis encore en convalescence mais je pense reprendre le tennis dans quelques jours. Ca consistera à taper quelques balles doucement en ligne. C'est vrai que pour la demi-finale de Lyon face à l'Argentine (17 au 19 septembre), ça peut paraître un peu court. Mais j'attends encore quelques jours pour stutuer définitivement. Cela dit, je pense que je serai à Gerland car ce n'est pas loin de chez moi.

Votre lésion au tendon rotulien fait penser à la blessure qui a gâché les derniers mois de Gilles Simon...

Oui, mais contrairement à Gilles qui avait continué à jouer sans que cela soit complètement cicatrisé, moi, j'ai stoppé net immédiatement. Il faut dire que j'ai eu la''chance'' de connaître cette blessure à l'autre genou – le droit – il y a quelques années.

Site officiel de Tsonga