Vienne : Simon en sera

Rédaction Sport365 - vendredi 03 octobre 2008 - 18h28

Gilles Simon tentera de passer les tours à Vienne dès lundi. Autre Français en lice, ses compatriotes Gaël Monfils et Marc Gicquel, quart de finaliste à Metz cette semaine.

A noter que l'Argentin Juan Martin del Potro se mêlera à la bagarre pour le titre.

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Simon a eu chaud

13/10 16h30 - Tennis, ATP, Madrid

Le Français Gilles Simon s’est qualifié au détriment du Russe Igor Andreev pour le deuxième tour au Masters Series de Madrid (4/6 6/1 7/6).

Il aura fallu 2h09’ de jeu à Gilles Simon pour venir à bout d’Igor Andreev (4/6 6/1 7/6). Le Français a même sauvé quatre balles de match dans le troisième set avant de s’imposer au tie-break (9-7) ! Le Français affrontera James Blake au deuxième tour.

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Tennis - ATP - Madrid - Simon épatant



14/10/2008 14:13

La constance et l'abnégation de Gilles Simon ont terrassé (3-6, 6-1, 6-4) James Blake (n°11) au deuxième tour. En manque de match, l'Américain a joué "à qui perd, gagne" lors des deux derniers sets face à un adversaire, toujours aussi intelligent tactiquement.

Très solide du fond de court avec ses excellentes accélérations de revers décroisées, le Niçois a su varier le rythme pour enrailler le talent adverse. Pour contrer les prises de balles très précoces de la tête de série n°11 et ses velléités offensives, il a misé sur la filière longue en enfermant son adversaire dans une tactique monolithique. En jouant au centre, il n'a pas donné d'angles à James Blake qui a perdu patience assez rapidement. En exploitant la moindre balle courte, il a contrarié le schéma de jeu américain. En améliorant son pourcentage de premières balles de service (40% au premier set, 68% a deuxième et 58% au troisième), il a annihilé les intentions d'agression permanente à la relance.

Malgré la fatigue accumulée lors du premier tour remporté contre Igor Andreev après avoir sauvé quatre balles de match, l'élève de Thierry Tulasne a arraché une victoire importante dans la course à la Masters Cup face à un rival direct. Neuvième à la Race, James Blake ne possédait que 48 points d'avance sur le 12e à la Race avant le tournoi. En huitièmes de finale, Gilles Simon pourrait retrouver Nikolay Davydenko, autre candidat à Shanghaï.

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MS Madrid - Simon et Monfils ne lâchent rien

Eurosport - jeu, 16 oct 21:57:00 2008



Gilles Simon a sauvé deux balles de match avant de battre Robby Ginepri (6-7, 6-4, 7-6) en 1/8 de finale à Madrid. Un autre Français a rejoint les quarts, Monfils, tombeur de Roddick en trois sets. Gasquet a été battu par Nadal. A suivre : Tsonga-Federer et Djokovic-Karlovic.

Prochain adversaire : Djokovic ou Karlovic.

Gilles Simon visite les courts de Madrid de long en large, en frôle les précipices mais reste toujours en vie après les huitièmes de finale. Pour la troisième fois consécutive, le Français a perdu le premier set avant de s'imposer difficilement en trois sets. Deux jours après ses quatre balles de match sauvées contre Igor Andreev, il a écarté deux balles de match contre Robby Ginepri. Toujours en course pour une improbable place qualificative pour la Masters Cup - lui qui avait clairement fait savoir qu'il n'en faisait pas un objectif, il trouve des ressources mentales et physiques inespérées. C'est la deuxième fois qu'il atteint les quarts de finale d'un Masters Series.

Une grosse trentaine de fautes contre James Blake, 43 fautes ce jeudi contre l'Américain Robby Ginepri, avec son déchet actuel Gilles Simon n'est jamais à l'abri d'une déconvenue. Son opiniâtreté et son niveau de jeu font pourtant le nécessaire. Marqué par sa saison, il met longtemps à se mettre en route. Cela prend environ un set. A la différence de ses deux premiers tours, il avait cette fois pris la mesure de son adversaire, avec six balles de break... Pour un seul break. Ginepri, patient derrière sa ligne, a su varier intelligemment. Son enchainement revers court croisé-revers long de ligne a fait son effet. Il a profité de la crispation de Simon en début de tie-break pour prendre l'avantage.

En deux matches, Simon et Ginepri ont donc disputé quatre jeux décisifs. L'Américain a gagné les trois premiers, mais il a échoué lors du quatrième. Précis dans ses attaques, Simon avait retrouvé du répondant dans la seconde manche. Un break confirmé à 5-4 et le match avait changé d'allure. Robby tient moins la balle dans le court et concède son service à 3-4 dans la dernière manche. A 5-3 en sa faveur, Simon sauve trois balles de débreak à 0/40, avant de perdre son avantage. Le jeu décisif est indécis. Breaké d'entrée, il revient à 2/2, puis se trouve à 4/6. Il sauve une balle de match sur service adverse et une autre sur son engagement et remporte les deux points suivants. Entre relâchement et prises de risque, le Français a su éviter le piège de la déconcentration pour finir le poing rageur. Cette satisfaction, est-ce le "bonus" dont il parlait avant le tournoi ou est-ce le rêve de Shanghai qui le chatouille ?

Gaël Monfils (FRA) bat Andy Roddick (USA/N.8) 6-4, 3-6, 6-3

Prochain adversaire : Andy Murray.

Richard Gasquet a tout tenté au premier set. Des montées folles, des revers fulgurants et des coups droits décroisés. Nadal a souvent reculé, souvent subi, mais il avait pris l'avantage dès le premier jeu. Gasquet n'a jamais réussi à se débarrasser de ce fardeau. Quatre balles de break et aucun break, c'est trop d'occasions perdues face au N.1 mondial, qui plus est devant son public. Le second set, où le Français n'a pas joué avec la même intensité, est anecdotique.

Source : http://fr.sports.yahoo.com/16102008/70/ms-madrid-simon-et-monfils-ne-lachent-rien.html

18/10/2008 00:22

Tennis - ATP - Madrid - Simon, roi du suspense



Gilles Simon était le dernier Français en lice ce vendredi et il restera le dernier Tricolore encore en course dans le tournoi. Au terme d'un nouveau combat, il s'est en effet qualifié pour les demi-finales aux dépens du Croate Ivo Karlovic (7-6[1, 4-6, 7-6[2]). Il défiera désormais le n°1 mondial Rafael Nadal, mais a d'ores et déjà largement rempli son contrat avec en prime une très belle opération en vue d'une qualification à la Masters Cup.

Gilles Simon ne lâche rien. Jamais. Le Français a sauvé quatre balles de match contre Igor Andreev et encore deux autres contre Robby Ginepri et ce vendredi, il est encore allé puiser dans ses réserves et son fameux jeu de jambes pour faire tomber la montagne Ivo Karlovic. Ce Croate qui fait pleuvoir les aces (27 au total) a dû céder face à un Tricolore déterminé à accrocher sa deuxième demi-finale en Masters Series après celle de Toronto. Mais encore une fois quel combat il a dû mener !

Simon, retour compris

Affronter Karlovic peut être extrêmement éprouvant pour les nerfs. Novak Djokovic l'a découvert à ses dépens cette semaine, tout comme Roger Federer en avait fait l'expérience à Cincinnati. Les aces pleuvent et pleuvent encore et balaient toutes les balles de break ou semblant d'opportunités adverses. Si on se frustre, c'est terminé. Gilles Simon, lui, a su rester calme et profiter de la moindre ouverture face à un joueur qui en plus ne tenait pas si mal que ça à l'échange. Calme malgré un début de match compliqué où il s'est retrouvé mené 5-3 après avoir pourtant fait le plus dur en revenant à 3-3 après un premier break. Prendre deux fois dans une seule manche le service du Croate (5-5) est une aubaine sur laquelle il faut capitaliser. Le Français n'a pas manqué cette chance en survolant un jeu décisif marqué par une série de retours et de passings fulgurants (7-1). Dépité, le géant croate a semblé devoir céder face à toutes ses occasions manquées.

Malheureusement pour le Français, le service de Karlovic ne le lâche jamais. Il l'a même maintenu en vie en début de seconde manche avant de profiter du premier coup de pompe de Simon pour tenir encore et toujours. A 4-5, le Français a commis ses premières fautes directes et son adversaire s'est jeté sur l'occasion (4-6). Malgré les jambes, logiquement, lourdes de ses marathons précédents, et la nervosité, le 12e joueur à la Race a refusé d'abdiquer. Et pourtant il aurait eu de quoi. Mené 3-1 dans le set décisif par un joueur quasiment intouchable sur ses mises en jeu, l'affaire semblait mal embarquée. Mais ce Gilles Simon là a du coeur et, surtout, un excellent retour de service. Se forçant à retourner à l'attaque, Simon a sorti de nouveau de très bons retours et s'est arraché sur quelques passings en bout de course décisifs (3-3). Son passage à vide derrière lui, il a tenu bon jusqu'au jeu décisif où, encore une fois, il a su partir à l'offensive face à un adversaire cette fois complètement dépité. Le voilà donc en demi-finale d'un Masters Series pour la deuxième fois de sa carrière et il va s'offrir un match de gala face au chouchou du public, Rafael Nadal.

Carole Bouchard

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TMS Madrid: Simon, nouveau numéro 1 français

18/10/2008 - 11:14

Gilles Simon est le nouvel homme fort du tennis tricolore. Qualifié pour les demi-finales du Masters Series de Madrid après avoir dominé le Croate Ivo Karlovic au terme d'un âpre combat (7-6, 4-6, 7-6), le protégé de Thierry Tulasne, actuellement 10e à la Race, sera numéro 1 français lundi.

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Tennis - ATP - Madrid - Simon s'offre Nadal

18/10/2008 19:39



Gilles Simon s'est qualifié pour sa première finale en Masters Series, samedi à Madrid. Le Français a dominé le n°1 mondial Rafael Nadal (3-6, 7-5, 7-6[6]). dimanche, pour le titre, il affrontera l'Ecossais Andy Murray, tombeur de Roger Federer (3-6, 6-3, 7-5).

Incroyable Gilles Simon. Qui, après Roger Federer, s'est offert un second numéro un mondial cette saison. Qui plus est devant "son" public. Qui plus est alors que celui-ci est assuré de terminer l'année au sommet de la hiérarchie mondiale. Qui plus est en s'imposant pour la quatrième fois de la semaine au tie-break du troisième set. A ceux qui ne croyaient pas en lui, à ceux qui doutaient de la légitimité de sa bonne place dans la course au dernier ticket pour le Masters, l'élève de Thierry Tulasne a répondu, ces derniers mois, ces dernières semaines, ces derniers jours et plus encore lors de ce dernier match, de la plus belle des manières: au courage. Au panache.

Une question d'intensité

L'ovation que les 9 000 spectateurs madrilènes lui ont réservée et la poignée de main aussi chaleureuse que respectueuse de Rafael Nadal résument à elles seules ce match-marathon. Face au Majorquin, Gilles Simon savait que tout serait question d'intensité. Celle qu'il parviendrait à mettre dans ses frappes et celle qu'il réussirait à ne pas perdre, malgré les attaques incessantes de son adversaire, passé depuis longtemps maître dans ce domaine, l'intensité.

C'était raté dans le premier set. Concéder son engagement d'entrée à cause d'un revers dans le filet ? Erreur fatale. Et qui lui coûtait le premier set, puisque, derrière, il était condamné à courir après le score. Mais la tête était là. La tactique aussi. Jamais Gilles Simon ne l'oubliait. Elle était pourtant risquée, mais lui paraissait la seule possible : tenir l'échange, coûte que coûte, quel que soit le nombre de coups de raquette que cela obligerait à produire, et chercher à placer une ultime accélération. Plan de jeu qui payait enfin au bout d'une heure vingt, quand, enfin, Gilles Simon parvenait à se procurer sa première balle de break et la convertissait à la faveur d'une double faute de Rafael Nadal qui commençait à accuser le coup. Mais ne lâchait rien. Un jeu plus tard, tout était à refaire pour le Français, qui venait de concéder son engagement au terme d'un jeu totalement fou, ponctué d'une standing ovation du public. Derrière, le Français réitérait en poussant l'Espagnol à la faute en revers et parvenait à conserver son service. Et avec lui, à gagner la deuxième manche.

Nadal pris à son jeu

Pousser le n°1 mondial à un troisième set, c'était déjà un exploit. Mais pas l'objectif pour Gilles Simon. Il écartait six balles de break dès son premier jeu de service (1-1) mais lorsque, quatre jeux plus tard, il craquait (4-2), son sort semblait scellé. Et pourtant... Il dérobait crânement l'engagement de Nadal en l'épuisant. Oui, en l'épuisant ! Une première fois, devant un public médusé et admiratif, il passait à deux points du match, sur son service (6-5). Mais "Rafa", on s'en doute, ne l'entendait pas de cette oreille, et le contraignait à disputer un tie-break. L'expérience espagnole parlait la première et Nadal réalisait le mini-break (3-2). Mais, poussé à la faute par un Français entreprenant, il concédait à son tour son engagement. Et voyait Gilles Simon passer en tête, au point de s'offrir une balle de match. Sauvée. Puis une deuxième, gagnée après avoir fait appel à la vidéo alors que le revers de Nadal était annoncé sur la ligne. Simon avait vu juste. Et pouvait lever les yeux au ciel.

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Madrid : Simon, ce héros !

18/10 - 20h15

Héros, le mot n'est pas trop fort pour qualifier l'exploit réussi par Gilles Simon à Madrid. Au terme d'un combat de 3h22, le Français a vaincu le n°1 mondial, Rafael Nadal ! Le voilà pour la première fois en finale d'un ATP Masters Series. Ce sera face à Andy Murray.

Les superlatifs vont finir par manquer pour parler de la semaine de Gilles Simon à Madrid. Alors, avant d'évoquer sa formidable victoire du jour, parlons chiffres. En Espagne, l'élève de Thierry Tulasne a remporté face à Rafael Nadal son quatrième match sur le score de 7/6 au troisième set. C'est son cinquième succès en trois manches.

Grâce à cet exploit, il devient aussi le deuxième joueur Français à pouvoir se vanter d'avoir battu à la fois Rafael Nadal et Roger Federer (après Arnaud Clément) au moins une fois dans sa carrière. Il est aussi le deuxième joueur en 2008 à les battre quand ils étaient n°1 mondial, après Andy Murray. Novak Djokovic a également battu Federer et Nadal en 2008, mais Nadal était alors n°2 mondial.

Nadal-Federer : premier Français

Face au n°1 mondial, soutenu par plus de 9 000 spectateurs inconditionnels, "Gilou" a d'abord souffert. Après avoir concédé la première manche 6/3, en toute logique, il a bataillé tout au long de la seconde pour ne pas perdre son service. Il a notamment sauvé sept balles de break (au total, il en sauvera 17 sur 22 !), avant de chiper le service adverse, pour la toute première fois du match, à 4-4. Le tout sur un jeu blanc et une double-faute de "Rafa".

Mais l'élève de Thierry Tulasne n'est pas parvenu à conclure. N'empêche, le match a déjà changé d'âme à cet instant. Simon a retrouvé son formidable jeu de jambes, et son rythme en fond de court. Un nouveau break, un nouveau jeu de service, et il empoche le set 7/5. Nadal a déjà perdu, à cet instant, sa sérénité. "Rafa" vient de comprendre qu'en face de lui, il y avait un sacré client… Un gars capable de lui résister physiquement. Une gageure.

Pourtant, le n°1 mondial place un nouveau coup d'accélérateur pour se détacher 4-2. Pas de quoi effrayer "Gilou", l'homme miracle. N'a-t-il pas sauvé quatre balles de match au premier tour ? Puis deux autres en huitièmes de finale ? N'a-t-il pas effacer un retard de 3-0 dans le troisième set face à Ivo Karlovic, le meilleur serveur du monde, en quarts de finale ? Alors, Simon, formidable de courage, revient à hauteur de Nadal, en plaçant des contres astucieux, en allant chercher plein coup droit le roi de la terre battue. Et surtout, en courant comme un fou aux quatre coins du court.

"Rafa", "Rafa"

A 5-5, le clan français se pince pour y croire. Malgré une fatigue évidente et des cernes creusés sous les yeux, "Gilou" s'offre un nouveau break. 6-5. Il sert donc pour le match. Mais rien n'est simple face à Nadal. Quelques hésitations à peine perceptibles, deux attaques qui sortent d'un souffle, et Simon perd sa mise en jeu. 6-6. "Rafa", "Rafa", chante la Madrid Arena, comme un seul homme.

Quand le champion de Roland-Garros et de Wimbledon (et le champion olympique, accessoirement) se détache 3 points à 1, on craint l'hallali pour le Français. Mais c'est tout le contraire qui se produit. Epatant d'audace et de lucidité tactique, Simon fixe son adversaire sur son coup droit, avant de frapper deux accélérations de revers gagnantes le long de la ligne. Aidé aussi par deux fautes de Nadal, il est alors en possession d'une première balle de match. 6-5.

Nadal ne faillit pas à sa réputation de champion et décoche une flèche en coup droit. 6-6. Mais l'Apache des courts est, une nouvelle fois, poussé à la faute, après un énième échange à couper le souffle. 7-6, deuxième balle de match pour Simon, sur son service désormais. Après un nouveau "rallye", "Gilou" se rue au filet, et laisse passer le passing de revers de l'Espagnol. Annoncé bonne… Mais immédiatement, le Niçois demande l'arbitrage vidéo. Moment de silence dans le stade. Moment de stress pour les deux joueurs… Et finalement, le "Hawk eye" montre que la balle de Nadal est trop longue de quelques centimètres ! C'est fini !

Le "Hawk eye" qui soulage

"Jeu, set et match", annonce l'arbitre de chaise, à la grande désolation du public et de Nadal, qui ne se consolera sûrement pas du fait qu'il est assuré de terminer l'année 2008 à la place de n°1 mondial, après l'échec de Roger Federer face à Andy Murray, dans l'autre demi-finale. A bout de force, Simon, lui, savoure son bonheur. Sa toute première victoire face à Nadal, après une lutte sans merci de 3h22, lui offre aussi sa première finale dans un ATP Masters Series. Richard Gasquet était le dernier Français à avoir joué une finale d'un AMS, au Canada en 2006.

"J'ai joué un grand match, sur un grand court, contre un très, très grand joueur et il n'était pas question de lâcher quoi que ce soit, même si par moments je me sentais épuisé," a expliqué Simon. "C'est l'une des plus belles victoires de ma carrière, car on sait ce que 'Rafa' représente, et la saison qu'il a réussie. J'avais 10 000 et une personnes contre moi. Maintenant, je veux profiter de cette victoire."

Quoi qu'il arrive face à Andy Murray, demain en finale, Gilles Simon sera le nouveau n°1 français au classement ATP, lundi prochain. Ce n'est que justice. Mais surtout, sa semaine madrilène fait de lui un candidat légitime à une qualification pour la Masters Cup.

Evidemment s'il bat l'Ecossais, la différence mathématique sera considérable. Il sera pratiquement assuré d'aller à Shanghai (7e avec une belle avance sur ses poursuivants). S'il perd, "Gilou" sera neuvième de l'ATP Race, lundi prochain. A une poigné de points de son rêve. Il aura l'occasion de les prendre à Lyon, la semaine prochaine, et surtout au BNP Paribas, dans 15 jours. A Bercy, celui qui a déjà gagné trois titres en 2008 sera au centre de toutes les attentions. Après sa fabuleuse semaine madrilène, il sera sûrement accueilli avec les honneurs dus à son rang…

(G.B.)

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Simon : «C’est incroyable»

18/10 21h10 - Tennis, ATP, Madrid

Gilles Simon revenait au micro de Sport Plus sur sa victoire face à Rafael Nadal en demi-finales à Madrid (3/6 7/5 7/6).

«C’est l’un des plus grands moments de ma carrière avec la victoire sur Federer à Toronto. La différence, c’est que je vais jouer ma première finale en Masters Series. Tout donner en demies contre un joueur comme Nadal, c’est juste incroyable ! En finale face à Murray, cela va être très très dur. Cela aurait été dur contre n’importe qui de toute façon ! J’espère que j’aurai le temps de récupérer. J’ai déjà fini très tard vendredi, je me suis couché à 3h du matin. D’ailleurs, cela s’est vu sur le début du match. J’espère faire une bonne nuit !»

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Simon numéro 1 français

Grâce à son brillant parcours à Madrid, Gilles Simon deviendra le numéro 1 français à l’ATP lundi.

Avant même sa finale, perdue face à Andy Murray (6/4 7/6), Gilles Simon était assuré de devenir le meilleur Français au classement ATP publié lundi et prendre la place ainsi de Richard Gasquet. 16e avant d’aller à Madrid, le Niçois devrait faire son apparition dans le Top 10 technique. Autre grand bénéfice de sa semaine madrilène, Simon se classe à la 9e place à la Race, sur laquelle sont attribuées les places pour le Masters de Shanghai. Le Tricolore n’est qu’à six points du 8e, et virtuellement dernier qualifié, Juan Martin del Potro.

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Simon : «Pas la fin du monde»

Battu en finale à Madrid par Andy Murray (6/4 7/6), Gilles Simon ne veut pas trop penser au Masters.

«J’aurais préféré faire des échanges plus courts mais on a disputé beaucoup de rallies. Il a su me faire déplacer de gauche à droite, de droite à gauche. Concernant le Masters, il reste encore deux tournois. Ce ne sera pas facile parce qu’il faut soit gagner soit aller loin dans chaque tournoi. Et pour cela, il faut encore battre des joueurs comme Federer ou Nadal. Maintenant si je ne vais pas à Shanghai, ce ne sera pas la fin du monde», confie Gilles Simon sur Marca. Le Français sera 9e à la Race lundi.

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20/10/2008 09:48

Tennis - Classement ATP - Simon dans le top 10



Toujours en course pour le Masters qui réunira les huit meilleurs joueurs de l'année, Gilles Simon a fait son apparition officielle dans le top 10 du classement ATP publié lundi. Il devient ainsi le neuvième Français à atteindre un tel niveau depuis 1973* et succède notamment à son entraîneur Thierry Tulasne. «Cette saison, l'objectif, c'était le top 20», reconnaît ce dernier lundi dans L'Equipe, lui même surpris de la progression de son élève. Finaliste de son premier Masters Series à Madrid après avoir notamment battu le numéro un mondial Rafael Nadal en demi-finales, Simon reste sur son nuage : «Sérieux, c'est magnifique ! C'est un des trucs dont je rêvais quand j'étais gosse et qu'on ne croyait pas très violemment en moi.»

Simon, numéro un français

Dixième joueur mondial, neuvième à l'ATP Race, le joueur de 23 ans s'offre aussi une récompense plus symbolique : il devient pour la première fois le Français le mieux classé. Il succède ainsi à Richard Gasquet, qui était le dernier Tricolore finaliste d'un Masters Series (Toronto 2006). Ce dernier perd même un rang au classement publié lundi (15e), désormais devancé par Jo-Wilfried Tsonga (14e), battu en huitièmes à Madrid par Roger Federer. Gaël Monfils (17e) complète le quatuor français dans le top 20. Nouveau chef de cordée, Simon accepte sans broncher d'être (pour l'instant) moins exposé que ses compatriotes : «Je ne suis vexé, ni outré, explique-t-il dans L'Equipe. Le public a besoin d'être préparé à accueillir quelqu'un. Simon, on ne les avait pas prévenus. J'ai grandi doucement en gagnant des Futures.»

Nadal, le pionnier espagnol

Le classement de lundi entérine un autre rapport de force, cette fois-ci au sommet : le numéro un mondial Rafael Nadal est en effet assuré de finir l'année au même rang. Il met ainsi un terme au règne de Roger Federer qui a duré quatre ans. Numéro deux mondial en 2005, 2006 et 2007, le vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon cette saison devient le premier Espagnol à réaliser cette performance. Plus anecdotique, c'est le premier gaucher au sommet du tennis mondial depuis John McEnroe (1984).

* Il succède ainsi à Thierry Tulasne, Yannick Noah, Henri Leconte, Guy Forget, Cédric Pioline, Arnaud Clément, Sébastien Grosjean et Richard Gasquet.

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Tennis - ATP - Tulasne : «Beaucoup d'émotion»

20/10/2008 15:31



Ce matin dans l'émission Carrément Sport de RTL-L'Equipe, Thierry Tulasne, l'entraîneur de Gilles Simon, est revenu sur la semaine incroyable de Gilles Simon, désormais 10e joueur mondial et toujours en course pour le Masters avec sa 9e place à la Race.

«Thierry, Gilles Simon vous en fait voir de toutes les couleurs à Madrid...
Ca a été de grands moments, beaucoup d'émotion... Gilles s'est bagarré dès le premier tour en sauvant notamment des balles de matches. Il a effectivement battu beaucoup de bons joueurs dans ce tournoi, et surtout il a battu Rafael Nadal en demi-finale, ici à Madrid... C'est vraiment exceptionnel et je réalise à quel point c'est une grande chance pour moi d'entraîner Gilles dans ces moments là.

ll avait laissé trop de plumes, véritablement, pour espérer être complètement compétitif en finale face à Andy Murray?
C'est ce qui est frustrant pour Gilles. Il arrive en finale face à Andy Murray, avec 80 % de ses possibilités, surtout physiques, et il sentait que ce match était à sa portée, notamment au deuxième set ou il a eu pas mal d'occasions. Il est ressorti de cette finale très déçu, d'autant plus qu'il avait remporté ses 5 dernières finales qu'il a disputé. Au final, il lui manquait un peu de jus, un peu de vivacité, pour espérer battre un joueur qui est tactiquement très difficile à destabiliser.

Gilles Simon est ce lundi 10ème joueur mondial, 1er français, à 6 points de la 8ème place de l'argentin Juan Martin DEL POTRO. L'objectif est clairement d'aller chercher cette 8ème place?
Clairement. On va tout faire pour passer Del Potro, et David Ferrer, qui est 7ème et pas loin non plus. A très court terme, Gilles va récupérer, avant de jouer à Lyon mercredi en soirée face à l'argentin Juan Monaco. J'espère qu'il aura bien récupérer pour pouvoir aller loin dans ce tournoi, et puis arriver à Bercy relativement frais, puisque tout va se jouer là-bas.

Comment vous expliquez cette émergence tardive, à bientôt 24 ans?
C'est vrai que les gens le découvrent, mais Gilles est un joueur qui a progressé régulièrement depuis son plus jeune âge. Il y a 2 saisons, quand on a commencé, il était 60ème, l'année dernière, il a fini dans les 30 premiers et aujourd'hui, il continue sa progression. Pour moi, ce n'est pas du tout une surprise, j'avais senti son énorme potentiel depuis le départ, simplement, il progresse petit à petit. Ces derniers temps, il a amélioré plusieurs parties de son jeu, notamment son jeu offensif, sa volée de revers, son service, son jeu d'attaque. Physiquement, il s'est étoffé, et je dirai qu'aujourd'hui, il arrive à maturité.C'est une belle carrière qui s'annonce en tout cas.

Quels sont les autres domaines de son jeu ou il doit encore s'améliorer pour atteindre le top niveau?
Il doit vraiment améliorer son service parce qu'il sert 10 ou 20 km/h moins fort que ses concurrents dans le Top 10. Il doit prendre plus de puissance dans l'épaule pour servir plus fort. Après, techniquement, il est très impressionnant.

On imagine la fierté de l'entraineur d'un joueur qui a battu cette année Roger Federer (à Toronto) et Rafael Nadal (à Madrid)...
Ce sont des moments rares, notamment dans le vestiaire lorsqe l'on se retrouve après des matches pareils. Mais je tiens aussi à souligner l'excellente santé du tennis français, avec 4 français dans le Top 20 (Gilles Simon, Richard Gasquet, Gael Monfils, Jo Wilfried Tsonga). Ce sont 4 très jeunes joueurs qui ont 24 ans ou moins, donc le tennis français masculin a de très belles années devant lui.

La 10ème place mondiale, c'était la place occupée par un certain Thierry Tulasne en août 1986...
C'est gentil de le souligner (rires... ).C'était un peu source de chambrage entre nous, il a quelques années, il m'avait promis de m'égaler. Aujourd'hui, c'est fait, je suis très fier de lui, et je suis persuadé qu'il peut faire davantage encore... »

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Simon : «Pas la fin du monde»

19/10 20h38 - Tennis, ATP

Battu en finale à Madrid par Andy Murray (6/4 7/6), Gilles Simon ne veut pas trop penser au Masters.

«J’aurais préféré faire des échanges plus courts mais on a disputé beaucoup de rallies. Il a su me faire déplacer de gauche à droite, de droite à gauche. Concernant le Masters, il reste encore deux tournois. Ce ne sera pas facile parce qu’il faut soit gagner soit aller loin dans chaque tournoi. Et pour cela, il faut encore battre des joueurs comme Federer ou Nadal. Maintenant si je ne vais pas à Shanghai, ce ne sera pas la fin du monde», confie Gilles Simon sur Marca. Le Français sera 9e à la Race lundi.

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22/10/2008 21:25

Tennis - ATP - Lyon - Incroyable Simon

Mené (2-6, 2-4) par Juan Monaco, Gilles Simon s'est imposé (2-6, 6-4, 6-1) contre l'Argentin au premier tour ! En huitièmes de finale, l'infatigable Français affrontera l'Italien Andreas Seppi.

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24/10/2008 17:28

Tennis -ATP- Lyon - Belle opération pour Simon



Après une finale, il reprendra au moins une demi-finale. Sur la lancée de sa performance la semaine dernière à Madrid, Gilles Simon s'est qualifié pour le dernier carré à Lyon en disposant assez facilement de Josselin Ouanna (6-3, 7-5). Le nouveau n°1 Français n'a jamais tremblé devant la révélation du tournoi. Trop crispé, Ouanna n'a jamais réussi à se libérer et à rééditer ses matches contre Ivan Ljubicic et Nicolas Lapentti. A l'image de cette volée facile qui atterrit dans le filet, offrant à Simon une deuxième balle de match.

Une fois n'est pas coutume, le nouveau chouchou du public français s'est montré expéditif, concluant son succès en deux sets. Il a ainsi mis fin à une série, entre les tournois de Madrid et de Lyon, de sept victoires consécutives en trois sets. Pour une fois, il ne sera resté que 1h12 sur le court. Pas trop de débauche d'énergie et une qualification pour les demi-finales, Simon réalise une belle opération. Car il en profite aussi pour marquer des points précieux dans la course au Masters de Shangai, pour lequel il est virtuellement qualifié. Le Niçois est en effet bien placé pour accrocher la huitième place au classement ATP de la semaine prochaine.

En demie, Simon sera opposé à un sacré client en la personne de Robin Söderling. Le Suédois a créé une petite sensation battant Andy Roddick, tête de série n°1 du tournoi et n°7 mondial. Comme il fallait s'y attendre, ce duel des serveurs (tous deux vainqueurs à Lyon) s'est joué sur deux tie breaks (7-6, 7-6). Si l'Américain a remporté le match des aces (22-20 et 72% de premier service contre 62 % à son adversaire), il a été nettement dominé dans le jeu.

S.L., à Lyon

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Le JT - Mardi : Gilles Simon , la guest star du GPTL

(22/10/2008 )

Gilles Simon qui dispute aujourd'hui (pas avant 19h) son premier match au Grand Prix de Tennis de Lyon a fait une apparition remarquée mardi dans la salle de presse du Palais des Sports de Gerland. Le finaliste de Madrid ne s'attendait pas à pareil accueil. Mais le plus surpris fut sans aucun doute son entraîneur Thierry Tulasne. « Franchement, c'est hallucinant de voir autant de journalistes. Comme si les gens venaient de découvrir que Gilles jouait au tennis ». Pour autant, l'entraîneur du nouveau numéro 1 français n'a pas envie de se transformer en attaché de presse. « Je ne vais pas vous mentir, cette soudaine notoriété est plaisante. Maintenant, ce n'est pas mon métier de gérer les sollicitations médiatiques. Même si Gilles est un bon communicant, il reste avant tout un joueur de tennis ». / R.B

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Gilles Simon continue l'aventure

(23/10/2008 )

Le numéro un français s'est qualifié en battant difficilement (2h30) l'italien Seppi 7/6-5/7-6/4. Il retrouvera en quart de finale la sensation du tournoi Josselin Ouanna. Simon est heureux de retrouver à ce stade de la compétition un ancien camarade de jeu de l'INSEP.

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24/10/2008 19:25

Tennis - ATP - Lyon - Simon : «c'est ça de pris»

Gilles Simon : « J'étais vraiment moins bien physiquement aujourd'hui. Je l'ai ressenti avant le match. J'ai eu du mal à fixer mon attention sur les retours, j'ai été moins performant dans ce secteur. J'ai vraiment eu des coups de moins bien à certains moments du match. J'ai eu du mal à fournir des efforts. Heureusement, il y a eu des échanges courts. Et puis, je me suis reposé sur mon service. Comme je me sentais performant aujourd'hui sur ce plan, j'ai plutôt géré et je me suis plus concentré sur certains jeux que d'autres.

Etre en demi-finale, ça compte car perdre en quart après avoir fourni autant d'efforts pour y arriver m'aurait fait vraiment mal et aurait été frustrant. Donc, c'est ça de pris, mais comme s'amuse à souvent me dire Thierry (Tulasne, son entraîneur) : « ça commence maintenant ». Evidemment, ce serait bien de se qualifier pour le Masters, mais je le ferai à la bagarre, pas en comptant sur les accrocs des autres. Söderling ? Il m'avait mis une raclée phénoménale à Rotterdam en début d'année. Je me suis bien vengé aux JO. Sur son service, il n'y a pas grand-chose à faire. Sur indoor, il est très fort. S'il a déjà gagné à Lyon, ce n'est pas pour rien. Je sais donc à quoi m'attendre. »

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25/10/2008 16:35

Tennis - ATP - Lyon - Simon a fini par craquer



Gilles Simon n'enchaînera pas une deuxième finale d'affilée en quinze jours. Une semaine après son exploit à Madrid devant Rafael Nadal, le n°1 Français s'est arrêté en demi-finale, vaincu par la fatigue et par la puissance de Robin Söderling (5-7, 6-3, 6-3).

Dans la course au Masters, Simon ne réalise pas une mauvaise opération. Car dans le même temps à Bâle, David Nalbandian a pris sa revanche de la semaine dernière à Madrid devant son compatriote Juan Martin Del Potro (6-4, 6-4). L'embarquement pour Shanghai se décidera donc à Bercy, Simon ayant l'avantage de garder son destin entre les cordes de sa raquette. Classé 8e à la Race, il est certain de voir la Chine s'il fait aussi bien que ses concurrents directs (Del Potro, Ferrer et Blake)

Le n°1 Français n'est pas passé très loin d'une première finale à Lyon. Dès le début du match, il tient l'échange, varie ses coups entre des balles lentes et des accélérations soudaines et force Söderling à la faute. Même à 4-5, 15-30, le Niçois ne flanche pas. Deux accélérations et un ace lui permettent de rester dans le match. Un effort d'autant plus récompensé que, dans le jeu suivant, le Suédois commet quatre fautes directes et donne littéralement le break à Simon. Encore une faute directe du Suédois et un ace dans le jeu suivant, Simon se procure trois balles de set, qu'il remporte en 34 minutes.

La fatigue a pris le dessus
D'entrée de deuxième manche, Söderling se rebiffe. Il profite de la bande du filet, de son grand coup droit ravageur et d'un coup de mou de Simon pour faire le break (2-0). Mais, décidément, la régularité n'est pas le fort du Suédois ce samedi. Quatre fautes directes le voient de nouveau sous la pression de son adversaire (1-2). Dans la foulée, il appelle le kiné pour soigner son pied gauche. Le fameux déclic ? Toujours est-il que Simon se retrouve à 15-40 et doit de nouveau concéder son service (1-3). Face à un Söderling totalement déconcertant, le Niçois a deux balles pour refaire son retard. Mais le n°27 à l'ATP sort deux aces pour revenir à 40-40 et finalement bonifier son avance (4-1). D'autant que Simon accuse vraiment le coup physiquement. Il a du mal à lire le service adverse (5-2) et se montre de moins en moins serein sur le sien. Après un long échange, Simon s'écroule sur un coup droit pas spécialement difficile pour ainsi laisser filer la deuxième manche.

Sa fatigue se fait ressentir dès l'entame de la dernière manche. Il se retrouve vite en apnée avec deux balles de break contre lui à gérer. Sur la deuxième, son attaque de coup droit atteint largement le couloir (0-2). Dos au mur, Simon continue d'attaquer mais de manière moins précise. La fin de match ressemble à un chemin de croix pour le Niçois, incapable de soutenir la puissance de service adverse. Tout se joue alors pour lui à l'énergie. A 3-4, le 10e mondial décoche un phénoménal passing coup droit en bout de course et vient au filet conclure des points d'une grande intensité. Il se procure une balle pour revenir à 4-4. Mais craque sur un revers dans le filet. Au final, la débauche aura été trop grande pour le n°1 Français. Après 1h48 de combat et un dernier smash adverse, Simon doit baisser pavillon. Déjà vainqueur en 2004, Söderling se voit une belle occasion d'accrocher de nouveau Lyon à son palmarès.

Sylvain LARTAUD, à Lyon

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