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Gilles Simon a remporté le tournoi de Bucarest en battant Victor Hanescu en finale (4/6 6/3 6/2).
Gilles Simon finit fort la saison. Le Français, dont la terre battue est la surface favorite, a remporté le tournoi de Bucarest en battant en finale le Roumain Victor Hanescu (4/6 6/3 6/2). Il s’agit du deuxième titre de sa carrière après celui décroché à Marseille en début de saison.
Résultat de la finale, Bucarest : Simon (Fra, 6) - Hanescu (Rou, wc) 4/6 6/3 6/2
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LaRa
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Le troisième Français du classement ATP a remporté hier son deuxième tournoi de l’année et de sa carrière.
Dimanche matin, Gilles Simon s’est fait peur : « Mon genou gauche me faisait mal depuis deux jours, j’avais réussi à m’en sortir, mais, là, je pouvais à peine bouger la jambe ! Je me suis demandé si j’allais arriver à jouer la finale. » Une discussion avec son entraîneur, Thierry Tulasne, le convainquit pourtant très vite de tenter le coup : une victoire à Bucarest lui assurerait l’entrée dans le top 30. Un bon bandage, un bon massage, et Simon décida de jouer sachant qu’il n’avait pas de tournoi au programme la semaine suivante. Il fut récompensé de son effort par ce deuxième titre dans sa carrière et de la saison, après celui remporté à Marseille en février. L’affaire ne fut pas aisée car, soutenu par son public et armé d’un grand service, le Roumain Victor Hanescu, 151e ATP lui posa assez de problèmes pour remporter le premier set : « Dès le premier point, j’ai compris que ça ne serait pas comme à Marseille, s’amusait le Français après sa victoire. Il l’a gagné sur une amortie. Ç’a fait un de ces boucans ! Je savais qu’ils ne me feraient pas de cadeau. » Deuxième problème, le service de Hanescu, 1,98 m, qui dégringole de haut. Le Français ne parvenait pas à le lire. Il suffit d’un break réalisé par le Roumain à 3-3 pour assurer à ce dernier le gain du premier set. « Mais je n’étais pas inquiet, assure Simon. Je jouais bien. D’ailleurs, j’ai eu un super niveau pendant toute la semaine. Et puis j’ai eu une bonne attitude. J’ai été un bon guerrier. » Alors, sans s’affoler, le Français s’appliqua au retour. Une fois trouvée la clef du jeu du Roumain, tout alla mieux : « J’ai commencé à retourner presque à tous les coups, et lui a eu un peu plus de mal à me gêner. » Plus solide en fond de court, plus mobile, Simon se dirigea ensuite vers une victoire sans nuages (4-6, 6-3, 6-2).
Le top 20 en point de mire, Ce succès revêt toutefois une saveur bien différente de celle de son premier titre, à Marseille. En Provence, Simon avait dominé successivement Hewitt, Björkman, Söderling et Baghdatis, tous classés mieux que lui. Il n’avait rien eu à perdre.
À Bucarest, les noms de ses victimes (Garcia-Lopez, Korolev, Armando, Berlocq et Hanescu) n’inspirent pas le même respect même si le Roumain émargeait au 35e rang mondial avant de se blesser au dos. Aucune d’entre elles n’était classée à moins de trente places derrière le Français (42e ATP). C’est précisément ce qui réjouit son entraîneur, Thierry Tulasne : « Dès le deuxième tour, avec les défaites de toutes les têtes de série, Gilles s’est retrouvé favori du tournoi. Ça n’est jamais facile. » Connu pour sa tendance à la présomption, Simon paraissait en effet très exposé au syndrome de la grosse tête, celui qui rend malades les favoris trop fragiles. Il n’en fut rien. « Il a gagné la finale et la demi-finale après avoir perdu le premier set, souligne Tulasne. Or, il n’y arrivait pas souvent avant. » Rassuré côté tête, le Français a deux semaines devant lui pour se rassurer côté genou : « On avait prévu une semaine de repos, puis une semaine d’entraînement, précise-t-il. Ça devrait donc aller. » La reprise est prévue pour la première semaine d’octobre à Metz. Devraient suivre quatre autres épreuves avant la fin de l’année : Stockholm, Madrid, Lyon et Paris. Avec un objectif revu à la hausse. « Avec Thierry, on visait le top 30 avant la fin de l’année, explique Simon. Ça devrait être fait dès aujourd’hui. Alors je vais viser le top 20. J’ai la possibilité de gagner pas mal de points d’ici à la fin de l’année car, l’an dernier, j’ai enchaîné les premiers tours. Mais, comme j’ai presque fait le plein des points que je peux gagner dans les petits tournois, l’objectif sera de bien jouer surtout à Madrid et à Bercy. » L’autre objectif sera l’an prochain de passer le deuxième tour dans des tournois du Grand Chelem contrairement à cette année. Un dossard inférieur au numéro 30 lui garantira déjà de faire partie des têtes de série du prochain Open d’Australie, le mettant à l’abri des mauvais coups prématurés.
PHILIPPE BOUIN
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2007 Mer 24 Oct 2007 - 11:01
Simon se positionne
Vainqueur du Roumain Pavel, le n°3 français s’est placé comme prétendant pour intégrer l’équipe de Coupe Davis.
GILLES SIMON observe du coin de l’oeil le combat qui oppose Sébastien De Chaunac à Juan Monaco. Il va disputer le match suivant contre le vétéran roumain, Andreï Pavel (33 ans), mais on ne sent aucune tension chez le Français, nouveau résident suisse. Beaucoup de joueurs dans son cas restent dans leur coin. Lui, il discute, il plaisante avec son amie et son coach, Thierry Tulasne. À vingt-deux ans, il s’assume tel qu’il est. À la question : « Comment s’est passée votre entrevue avec Christian Bîmes à propos de la Coupe Davis ? » – on sait que le Président a rencontré la plupart des joueurs « sélectionnables » – Simon répond : « Très bien, même s’il ne m’était pas facile de donner mon avis dans le sens où je n’ai jamais joué en Coupe Davis ! » Tulasne souligne : « Le président voulait le féliciter pour sa victoire à Bucarest », en septembre, son deuxième titre de l’année, après celui de Marseille en février. « C’était pour que je sache à quoi m’attendre au cas où, dit le 32e joueur mondial, soit le troisième homme de la hiérarchie française à l’ATP, derrière Richard Gasquet et Paul-Henri Mathieu. Je lui ai dit que j’accordais toutema confiance à Guy Forget. » Avec un bémol toutefois : « Je pense que c’est un super capitaine, personne ne s’est jamais plaint de l’avoir sur la chaise. Entre lui et moi, il y a eu quelques trucs qui ne m’ont pas plu, mais c’était plus sur la forme que sur le fond. J’aimerais qu’il se sente plus concerné par ce que nous, les joueurs, vivons toute l’année sur le circuit. » Du coup, se pose le problème de l’entraîneur de l’équipe de France. On sait que la place de Patrice Hagelauer à ce poste est menacée. L’intéressé luimême n’en fait pas mystère. Plusieurs noms circulent à l’heure de lui trouver un remplaçant, dont celui de Thierry Tulasne. Lequel répond évasivement : « C’est possible que ce soitmoi dans le sensoù tout est possible. » Sur le sujet, Simon est partagé : « Il vaudrait mieux avoir un entraîneur neutre, mais qui est mieux placé qu’un coach de joueur pour voir le plus de matches dans l’année ? » Et de lancer avant d’entrer sur le court : « En tout cas, moi, la Coupe Davis, ça me stimule. » « Je suis moins médiatique » Quelques minutes plus tard, Gilles Simon entrait sur le court, très concentré. « Un des courts indoor les plus rapides du circuit avec Zagreb, jugea-t-il ensuite, mais j’ai les armes pour bien jouer dessus. » Il marqua les esprits en battant Pavel (6-2, 2-6, 6-1), comme il l’avait fait à Nottingham en juillet sur gazon. Ajoutez sa victoire sur Hanescu en finale du tournoi de Bucarest, sur terre battue, autant dire que Simon est un joueur multisurface et qu’à lui seul, il a décimé toute l’équipe de Roumanie, prochain adversaire de la France en Coupe Davis en février 2008. « J’ai de bonnes stats contre eux, confirma Simon après sa victoire. Et je peux vous dire que c’était plus agréable ici qu’à Bucarest ! » D’autant plus agréable que le nouveau « magicien » du tennis français (digne successeur de Santoro) relevait de blessure, touché au tendon rotulien pendant le tournoi de Metz : « J’ai voulu jouer quand même et je n’ai joué qu’à moitié. Alors, j’ai renoncé à disputer le Masters Series de Madrid (un crève-coeur pour un garçon en quête de points pour passer le cap du top 30, voire du top 20) et j’ai mis le paquet sur les deux derniers tournois, en France, Lyon et Bercy. Je suis fier d’avoir gagné ma place à Bercy par moi-même (sans avoir recours à une wild-card). » C’est que le garçon est un petit peu vexé que son talent ne soit pas reconnu à sa juste valeur. Même s’il assène : « Moi, jem’en tape ! » Et d’expliquer son point de vue : « Depuis que je suis 30/2, j’ai eu la progression la plus régulière qui soit. Mais je suismoins médiatique que certains qui font plus de bruit, parce que j’étais en dessous en juniors, d’où part la notoriété. Il y a des avantages et des inconvénients à cela. Je n’ai pas envie de m’étaler, mais ça peut être frustrant. J’ai compris que la médiatisation, ça viendra ; il me manque un gros truc, soit à Roland-Garros, soit en Coupe Davis. Petit à petit, je me familiarise avec les situations à risques, et j’essaie de rassurer, de faire passer le message qu’on peut compter sur moi, et que si l’on m’appelle, je viendrai avec grand plaisir. »Mais tout cela est encore bien loin : « Déjà, il va falloir battre “Bennet” (Julien Benneteau). Je l’ai battu une fois en challenger alors qu’il était favori, mais il s’étaitmis un peu trop de pression. Je vais essayer de jouer mon jeu, si j’y vais à fond, que je joue bien, ça passera ; sinon, non. » Et puis à plus long terme, il y a l’assurance d’être tête de série à l’Open d’Australie en janvier prochain : « J’essaierai d’optimiser au mieux cet avantage, en fonction de ce que l’on me mettra sur la route », conclut-il avec l’assurance du joueur sûr des atouts qu’il a dans la main. DOMINIQUE BONNOT
Source: l'equipe
Adeline
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Gilles Simon est N.3 français. En 2007, le Niçois a remporté ses deux premiers titres sur le circuit et atteint le top 30 malgré des échecs cuisants en Grand Chelem. Suivi par Thiery Tulasne, sa marge de progression est encore importante. Il a déjà battu Davydenko et Robredo.
L'ANNEE 2007 EN REVUE : Gilles Simon
SON CLASSEMENT : 29e (ATP technique), 29e (ATP Race)
SA SAISON :
Vous aviez aimé Gilles Simon en 2006, vous avez dû adorer Gilles Simon en 2007. Espoir tricolore à la frappe aussi sèche que son physique longiligne, imprévisible et nonchalant, deux fois tombeur de Tomas Berdych, Simon a connu un deuxième semestre délicat l'année dernière. Une fois ses esprits retrouvés, rejoint par son ancien coach Thierry Tulasne, il a su faire évoluer son tennis. En panne sèche pendant près de six mois, depuis le second semestre 2006, Simon va soudainement se réveiller à Marseille. Après un parcours remarquable, celui que l'on surnommait "Poussin" y remporte le premier titre de sa carrière.
A partir de là, quelques blessures exceptées, il se montrera solide et régulier tout au long de la saison, plafonnant logiquement aux abords du top 30 en fin d'année. A l'instar de la plupart de ses compatriotes, il se soumet lui-même à une énorme pression et n'arrive pas à enchaîner les perfs. Tout au long de la saison, il a décroché des perfs de haut rang, mais sans lendemain : Nikolay Davydenko en a fait les frais avec deux défaites sur terre (Umag) puis sur dur (New Haven). Tommy Robredo ou Guillermo Cañas aussi. Reste la question des Grand Chelem. La pression devient atmosphérique et le Niçois en perd toute la fluidité de son bras : trois victoires en sept matches et un tour maximum passé sur les tournois majeurs. Sa victoire à Bucarest en fin d'année, deux ans après Florent Serra compensera ces absences au classement.
LE MATCH :
ATP Marseille - Finale
Gilles Simon (FRA) bat Marcos Baghdatis (CYP/N.7) 6-4, 7-6 (7/3)
De septembre 2006 à février 2007, Gilles Simon n'avait gagné qu'un seul match à Adélaïde. Dans ces conditions, sa performance à Marseille, où il a remporté le titre en dominant à tour de rôle Lleyton Hewitt, Jonas Bjorkman, Robin Soderling et Marcos Baghdatis, a représenté un déclic pour sa saison et pour sa carrière. Il s'agit non seulement d'une première victoire sur le circuit, mais aussi d'un match intense. Le Niçois a su garder son sang-froid, et maîtriser sa peur en fin de match. S'il avait tendance à abuser des ses "coups de patte" par le passé, ce match lui a permis de prouver qu'il était également capable de contrôler un match face à un top 20.
SES DECLARATIONS :
Avant Roland-Garros : "Quand mon jeu est en place, je n'ai peur de personne".
"Je vais essayer cette année une tactique différente : me faire plaisir et être plus décontracté et convaincant."
LEUR AVIS :
Thierry Tulasne (son entraîneur): "C'est un joueur physique, qui court vite et longtemps. Il a en outre une très bonne main et est capable de faire mal jouer ses adversaires. Grâce, notamment, à son revers." Selon le technicien, interrogé par L'Indépendant lors du stage d'intersaison, Simon, qui n'a "que 22 ans", "doit améliorer son service. De même que son jeu à partir de ce service, donc la volée."
EN 2008 :
"Les dernières marches sont toujours les plus difficiles à gravir", expliquait aussi Thierry Tulasne, conscient du défi qui attend Gilles Simon cette saison. Fini l'effet surprise des deux dernières saisons. Le N.29 mondial doit confirmer sur la durée, et progresser, notamment en Grand Chelem. Il voulait se rapprocher du top 20, il devra "muscler " son jeu pour y rentrer.