Simon : «Besoin de m'amuser»

Le 30/08/2010 à 07:17

Toujours très perfectionniste, Gilles Simon cherche l'équilibre entre l'efficacité et le plaisir du jeu. Avant d'affronter Donald Young au premier tour, il revient sur sa frustration et son envie de trop bien faire.


Gilles Simon espère atteindre le troisième tour contre Nadal.(REUT)

«Gilles Simon, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je vais mieux. Parfois, mon genou m'embête un peu, mais dans l'ensemble, je me sens de mieux en mieux.

Etes-vous rassuré par votre niveau de jeu ?
Ce qui me rassurerait, ce serait de gagner (sourires). Gagner contre Roddick (à Washington) m'a fait du bien, mais perdre juste après contre Nalbandian m'a fait mal car je pouvais gagner cent fois. C'est comme si vous construisez quelque chose de très beau et qu'au dernier étage, vous faites une connerie et tout s'écroule. Cela fait beaucoup d'efforts pour peu de résultats.

Avez-vous tout de même le sentiment d'avancer ?
J'ai trouvé que mon jeu était assez triste. Ce sont des sensations indépendantes des résultats. J'adore le jeu, j'ai besoin de m'amuser, je ne peux pas prendre le tennis uniquement comme un métier. Quand le jeu ne m'amuse plus, je ne suis plus dans le plaisir d'aller sur le terrain, mais dans la frustration. Quand je bats Roddick, je réussis trois points gagnants. Je joue mal, je fais l'effort, mais il faut que j'aie l'impression de pouvoir mieux jouer. J'ai du mal à me satisfaire juste de la victoire. Contre Fish, c'était mieux dans les frappes et là, à l'entraînement, j'y vais, j'envoie du bois. J'ai l'impression de jouer beaucoup mieux à l'entraînement. Je ne sais pas si je vais arriver à le reproduire en match. Mais sentir que je peux le faire, c'est déjà une grande différence.

«Mentalement, si je ne veux pas finir à l'asile, il faut que je me repose de temps en temps»

Pourquoi ne pas avoir joué New Haven pour accumuler des matches ?
Mentalement, si je ne veux pas finir à l'asile, il faut que je me repose de temps en temps. J'accomplis beaucoup d'efforts dans le jeu et le physique. Quand cela se passe mal, j'évacue la frustration un peu moins bien qu'avant (sourires). Avant, j'avais perdu et cinq minutes après le match, ça allait. Aujourd'hui, c'est un peu moins le cas. Quand j'ai fini le tournoi de Cincinnati, je n'avais absolument aucune envie d'aller jouer à New Haven. Cela m'aurait peut-être permis de disputer des matches, mais je n'aime pas spécialement disputer un tournoi avant un Grand Chelem. Si cela se passe bien, c'est bon pour la confiance, mais c'est aussi plus difficile d'enchaîner physiquement. Si cela se passe mal, c'est pire que tout. J'ai préféré beaucoup travailler physiquement et passer beaucoup de temps sur le terrain. Cela m'a permis de faire dix jours de préparation, ce que j'aime bien.

Augmenter les doses physiques à l'entraînement, est-ce un moyen de vous vider la tête ?
C'est ce que j'ai fait. Mais plus on met de physique, plus le jeu est triste. On est dans une démarche : je suis indébordable et je remets tout. C'est parfois très agréable le combat physique, mais cela a une limite.

N'êtes-vous pas dans une période de transition dans votre jeu ?
J'ai envie de trop bien jouer et de trop bien faire. J'ai envie de sentir tous mes coups et que tout aille bien. Au lieu de me concentrer sur le positif, je me focalise sur ce qui ne va pas.

Dans ce contexte, quel est votre objectif a l'US Open ?
C'est d'affronter Nadal au troisième tour. C'est mon rêve. A Wimbledon, je voulais jouer
contre Murray. Ici, c'est Nadal.»

www.lequipe.fr

US Open - Simon veut "s'amuser"

Eurosport | lun 30 août, 09h 40

Gilles Simon, interrogé par lequipe.fr à New York, estime qu'il a besoin de prendre du plaisir pour bien jouer. Le Français, qui a trouvé son jeu "triste" à Washington, pense qu'il joue de "mieux en mieux" mais qu'il aimerait reproduire ce qu'il fait à l'entraînement où il "envoie du bois".

www.eurosport.fr

US Open > Simon : "Affronter Nadal au 3e tour"

Par Pauline Dahlem, lundi 30 août 2010 à 10:33

Gilles Simon a donné une interview à lequipe.fr avant de débuter son tournoi à Flushing Meadows. Extraits.

"A Washington, j'ai trouvé que mon jeu était assez triste. Ce sont des sensations indépendantes des résultats. J'adore le jeu, j'ai besoin de m'amuser, je ne peux pas prendre le tennis uniquement comme un métier. Quand le jeu ne m'amuse plus, je ne suis plus dans le plaisir d'aller sur le terrain, mais dans la frustration. [...] Aujourd'hui, J'ai l'impression de jouer beaucoup mieux à l'entraînement. Je ne sais pas si je vais arriver à le reproduire en match. Mais sentir que je peux le faire, c'est déjà une grande différence. Cette semaine, j'ai préféré beaucoup travailler physiquement et passer beaucoup de temps sur le terrain plutôt que d'aller jouer à New Haven. Cela m'a permis de faire dix jours de préparation, ce que j'aime bien. Mon objectif pour l'US Open est d'affronter Nadal au troisième tour. C'est mon rêve. A Wimbledon, je voulais jouer contre Murray. Ici, c'est Nadal."

www.welovetennis.fr

Simon : «Ca m'a fait du bien»

02/09/2010



«Gilles Simon, quel est votre sentiment après ce premier tour ?
C'était un bon match. Je me suis senti bien tout de suite. Mon adversaire m'a un peu aidé en commettant des fautes en début de match. Cela m'a permis de jouer libéré, de tenter des choses, de me sentir en contrôle tout le match et de prendre plus de plaisir. Cela m'a fait beaucoup de bien.

Que pensez-vous du record de Français (12) au deuxième tour à l'US Open ?
On a beaucoup de joueurs qui sont sortis des qualifications et qui ont gagné leur premier tour. Il faut noter que tous les matches accrochés ont été gagnés. C'est souvent ce qui fait pencher la balance. Tout le monde est content et décontracté. Naturellement, il va y avoir une petite sélection au fur et à mesure (sourires). Douze Français sur 64 joueurs, c'est bien et il faut maintenant espérer qu'il en reste beaucoup au troisième tour.

Existe-il une ambiance particulière avec cette réussite ?
Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui arrivent, qui jouent et qui sont de plus en plus réguliers. Ces jeunes joueurs amènent toujours de la décontraction. Quand on arrive sur le circuit, on est un peu plus insouciant et naturel. C'est tout nouveau, on est de bonne humeur, on affronte que des joueurs plus forts, on n'a jamais de pression et on est content d'être. C'est une sensation qu'on a tous connue. C'est pour ça qu'on dit que c'est plus difficile de rester que d'arriver. » - Recueilli par S.D., à New-York

www.lequipe.fr

Gilles Simon > "Tout le monde est content"

Par Vincent Esse, jeudi 02 septembre 2010 à 14:28

Dans une interview accordée à l'Equipe.fr, Gilles Simon est revenu sur sa victoire probante contre Donald Young et sur l'euphorie qui règne dans le camp français, avec un record de douze joueurs au second tour : "C'était un bon match. Mon adversaire m'a un peu aidé en commettant des fautes en début de match. Cela m'a permis de jouer libéré, de tenter des choses, de me sentir en contrôle tout le match et de prendre plus de plaisir. Dans le camp français, il y a beaucoup de jeunes joueurs qui arrivent et qui sont de plus en plus réguliers. Ces jeunes joueurs amènent toujours de la décontraction. Ils n'affrontent que des joueurs plus forts, n'ont jamais de pression et sont contents d'être là. C'est une sensation qu'on a tous connue. C'est pour ça qu'on dit que c'est plus difficile de rester que d'arriver".

Welovetennis

Simon : «Relâché»

Heureux papa d’un petit Timothée, Gilles Simon a joué libéré contre Philipp Kohlschreiber (4/6 6/3 1/6 6/1 6/3).

«C'était un match particulier. Cela n'a pas été évident de savoir si j'avais envie de gagner le match ou non, relatait Gilles Simon, papa depuis la veille au moment d’affronter Philipp Kohlschreiber. C’était difficile aujourd’hui, particulièrement au niveau de la concentration. Evidemment, j’étais relâché. Si j’avais perdu, cela n’aurait pas été catastrophique. Je devrais jouer plus souvent comme ça. Même si j’avais perdu, je n’aurais pas été déçu», confie le Français. Le Niçois aura la joie d’affronter Rafael Nadal au 3e tour. «Si je gagne, c'est fabuleux, si je perds, c'est encore plus fabuleux...».

www.sport24.com

Simon : «Un match particulier»



Après sa victoire contre Philipp Kohlschreiber, Gilles Simon avait un sentiment ambivalent : rejoindre son fils et sa compagne ou gagner son match.

« Gilles Simon, comment avez-vous vécu ce match ?
C'était un match particulier. Cela n'a pas été évident de simplement savoir si j'avais envie de gagner le match ou non. Ces derniers jours ont été assez difficiles avec une énorme déception de ne pas pouvoir assister à la naissance. J'aurais vraiment aimé qu'il n'arrive pas autant en avance. Quatre semaines en avance, ce n'est pas de bol. Je me suis réveillé avec ce sentiment bizarre. J'en ai parlé avec mes proches pour savoir quoi faire. Ce n'était pas facile et à l'arrivée, j'ai réussi à jouer un bon match.

Existe-il une motivation supplémentaire avec la naissance de votre enfant ?
Pas vraiment. Je dirais même qu'il pourrait y avoir un peu moins de motivation (sourires), mais il y a beaucoup de relâchement. Je me disais simplement que si je perdais ce match, cela n'allait pas m'affecter du tout. C'était difficile de trouver la motivation. Sur le terrain, ma concentration n'était pas toujours là. Finalement, j'ai pris pas mal de plaisir parce que j'ai joué extrêmement relâché. Je n'ai pas dit un mot en cinq sets, ce qui n'a jamais dû m'arriver (sourires). A l'arrivée, cela me permet de faire un très bon match avec une très bonne fin de rencontre.

C'est un choix cornélien...
Ce n'est pas évident. N'importe qui dans cette situation serait un peu mal à l'aise. De toute façon, je ne pouvais pas être là-bas. Quand je me suis endormi, il n'y avait aucun signe et le lendemain, on m'a appelé pour me dire : « Je perds les eaux, je suis à la maternité ». Je ne pouvais pas y être à temps. Maintenant j'ai un match très compliqué au prochain tour, je vais essayer de faire ce que je peux. Si je gagne, c'est fabuleux. Si je perds, c'est encore plus fabuleux (sourires).

Comment appréhendez-vous votre prochain tour contre Rafael Nadal ?
J'aime bien l'affronter car il y a du combat physique. Pour moi, c'est le meilleur joueur du monde parce qu'il joue le mieux du fond du court. Je suis toujours un peu réfractaire au niveau du service. J'aime bien perdre parce que mon adversaire joue mieux du fond (sourires). Contre lui, c'est à peu près toujours le cas. Ce sont des matches agréables à jouer, des gros combats. J'ai parfois réussi à l'inquiéter. On sait que tous les points sont durs à gagner contre lui et quand on a des occasions, il ne faut pas les laisser. C'est difficile de le battre. Je vais essayer de gagner. Rafa, c'est comme les enfants, tu le bats deux fois dans ta vie (rires). Je vais tout faire pour gagner, mais si je perds tant pis, ce n'est pas grave.» -

Recueilli par S.D., à New-York

www.lequipe.fr

Simon : "Battre Nadal ou ne pas rater l'avion"

Gilles Simon verra Rafael Nadal avant son bébé. Etrange situation pour le Français qui n'a pas pu assister à la naissance de son premier enfant (Timothée) mais qui défiera "le meilleur joueur du monde", dimanche au 3e tour de l'US Open.

US OPEN - 2e tour
Gilles Simon (FRA) bat Philipp Kohlschreiber (ALL, 29) 4-6, 6-3, 1-6, 6-1, 6-3
Prochain adversaire : Nadal.

Gilles SIMON, cette naissance a-t-elle été une motivation supplémentaire pour battre Philipp Kohlschreiber vendredi au 2e tour ?

G.S. : "Pas vraiment, c'était peut-être même l'inverse. Mais du coup j'ai joué plus relâché, je me suis dit que si je perdais ce match-là, ça ne m'affecterait pas du tout. C'était dur de trouver la motivation de gagner ce match, c'est pour ça que ça n'a pas toujours été ça au niveau de la concentration sur le court. Mais j'ai pris pas mal de plaisir à jouer, je n'ai pas dit un seul mot en cinq sets sur le court, ce qui n'a jamais dû m'arriver... (rires)"

Dans quel était d'esprit êtes-vous à l'heure actuelle ?

G.S. : "Ce n'est pas facile de vous expliquer dans quel état d'esprit je suis car je ne le sais pas trop moi-même, en fait. Je me suis endormi le soir (mercredi) et tout allait bien mais le lendemain j'entends "je perds les eaux, je vais à la maternité". A partir de là, j'ai compris que je ne pourrais pas être là (pour la naissance)... J'ai vu la photo de mon fils sur mon téléphone alors que j'étais sur un court d'entraînement. Je vais essayer de finir mon tournoi, c'est ce qu'on a décidé. Je vais essayer de m'appliquer le plus possible. Mais si j'arrive et que le bébé a dix jours, j'aurais les boules..."

C'est Rafael Nadal qui se présente maintenant sur votre route...

G.S. : "J'aime bien le jouer car c'est en général un combat physique. Pour moi, c'est le meilleur joueur du monde dans le sens où c'est celui qui joue le mieux du fond du court. Je suis un toujours réfractaire au niveau du service alors je préfère perdre parce que le mec a bien joué du fond et contre Rafa, c'est toujours le cas... J'ai parfois réussi à l'inquiéter, j'ai déjà eu trois balles de set contre lui que je n'ai pas concrétisées (en grand Chelem, ndlr. C'est beaucoup en cinq matches (quatre matches dont une victoire à Madrid en 2008, ndlr). Contre lui, on sait qu'il ne fait pas laisser passer ces occasions-là car tous les points sont durs à gagner. J'espère juste qu'on va me faire jouer tôt (dimanche, ndlr). Car les avions (pour la France) sont le soir et si ça se passe mal sur le terrain (contre Nadal), je ne veux pas les rater..."

Eurosport - AFP

Gilles Simon > "Nadal, le meilleur"

Par Vincent Esse, samedi 04 septembre 2010 à 15:53

Alors Gilou, t'es plutôt Rafa ou Roger ? A cette question, le Français, prochain adversaire du Majorquin, répond sans détours : "Pour moi, c'est le meilleur joueur du monde parce qu'il joue le mieux du fond du court. J'aime bien perdre parce que mon adversaire joue mieux du fond. Contre lui, c'est à peu près toujours le cas. Ce sont des matches agréables à jouer, des gros combats. J'ai parfois réussi à l'inquiéter. On sait que tous les points sont durs à gagner contre lui et quand on a des occasions, il ne faut pas les laisser. C'est difficile de le battre. Je vais essayer de gagner. Rafa, c'est comme les enfants, tu le bats deux fois dans ta vie. Je vais tout faire pour gagner, mais si je perds tant pis".

Welovetennis

Simon : "Battre Nadal ou ne pas rater l'avion"

04/09/2010 - 10:33



Gilles Simon verra Rafael Nadal avant son bébé. Etrange situation pour le Français qui n'a pas pu assister à la naissance de son premier enfant (Timothée) mais qui défiera "le meilleur joueur du monde", dimanche au 3e tour de l'US Open.

US OPEN - 2e tour :
Gilles Simon (FRA) bat Philipp Kohlschreiber (ALL, 29) 4-6, 6-3, 1-6, 6-1, 6-3
Prochain adversaire : Nadal.

Gilles SIMON, cette naissance a-t-elle été une motivation supplémentaire pour battre Philipp Kohlschreiber vendredi au 2e tour ?

G.S. : "Pas vraiment, c'était peut-être même l'inverse. Mais du coup j'ai joué plus relâché, je me suis dit que si je perdais ce match-là, ça ne m'affecterait pas du tout. C'était dur de trouver la motivation de gagner ce match, c'est pour ça que ça n'a pas toujours été ça au niveau de la concentration sur le court. Mais j'ai pris pas mal de plaisir à jouer, je n'ai pas dit un seul mot en cinq sets sur le court, ce qui n'a jamais dû m'arriver... (rires)"

Dans quel était d'esprit êtes-vous à l'heure actuelle ?

G.S. : "Ce n'est pas facile de vous expliquer dans quel état d'esprit je suis car je ne le sais pas trop moi-même, en fait. Je me suis endormi le soir (mercredi) et tout allait bien mais le lendemain j'entends "je perds les eaux, je vais à la maternité". A partir de là, j'ai compris que je ne pourrais pas être là (pour la naissance)... J'ai vu la photo de mon fils sur mon téléphone alors que j'étais sur un court d'entraînement. Je vais essayer de finir mon tournoi, c'est ce qu'on a décidé. Je vais essayer de m'appliquer le plus possible. Mais si j'arrive et que le bébé a dix jours, j'aurais les boules..."

C'est Rafael Nadal qui se présente maintenant sur votre route...

G.S. : "J'aime bien le jouer car c'est en général un combat physique. Pour moi, c'est le meilleur joueur du monde dans le sens où c'est celui qui joue le mieux du fond du court. Je suis un toujours réfractaire au niveau du service alors je préfère perdre parce que le mec a bien joué du fond et contre Rafa, c'est toujours le cas... J'ai parfois réussi à l'inquiéter, j'ai déjà eu trois balles de set contre lui que je n'ai pas concrétisées (en grand Chelem, ndlr. C'est beaucoup en cinq matches (quatre matches dont une victoire à Madrid en 2008, ndlr). Contre lui, on sait qu'il ne fait pas laisser passer ces occasions-là car tous les points sont durs à gagner. J'espère juste qu'on va me faire jouer tôt (dimanche, ndlr). Car les avions (pour la France) sont le soir et si ça se passe mal sur le terrain (contre Nadal), je ne veux pas les rater..."

Eurosport

Simon satisfait

6/09 07h15 - Tennis, US Open

Jeune papa, Gilles Simon, éliminé par Rafael Nadal en 16e de finale de l’US Open, est heureux de rentrer au bercail.

«Au troisième set, j'ai vite compris que ce serait difficile, donc j'avoue que j'ai été moins combatif que d'habitude. Et maintenant je vais pouvoir prendre l'avion !», a déclaré sur le ton de la plaisanterie le Français, pressé de rejoindre la France pour faire la connaissance de son petit Timothée. De son côté, Nadal semblait satisfait de sa prestation : «J'ai fait un match solide aujourd'hui. J'ai encore bien servi, ce qui est fondamental, et je me suis très bien déplacé sur ma ligne. Mes coups partent de mieux en mieux et c'est toujours important de progresser au fil d'un tournoi comme celui-ci». Voilà ses futurs adversaires prévenus…

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Simon : « Je vais partir le plus vite possible »

RMC.fr | 06/09/2010

Malgré la défaite face à Rafael Nadal (6-4, 6-4, 6-2) ce dimanche lors du troisième tour à l’US Open , Gilles Simon n’était pas plus triste que cela. Papa depuis jeudi dernier, le Niçois va sauter dans le premier avion et découvrir son enfant prénommé Timothée. « Je n’avais pas réservé mon billet retour. Mais maintenant, je vais mettre toutes mes affaires en boule pour partir au plus vite. Je vais rentrer le plus vite possible pour voir tout ce beau monde. Je pense que le plus dur pour moi sera de partir après avoir vu mon nouvel enfant. », a précisé Gilles Simon ce dimanche.

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Simon:«Jo maîtrise Djoko»

Si Gilles Simon s’attend à une finale de Coupe Davis très difficile contre la Serbie, il rappelle que Jo-Wilfried Tsonga mène dans ses confrontations directes face à Novak Djokovic (5-2).

«On a reçu lors des trois premiers tours (Ndlr : l’Allemagne, l’Espagne et l’Argentine) et on a senti que ça nous faisait beaucoup de bien de jouer à domicile. L’atmosphère sera très différente. Pour moi, ce sera le gros changement par rapport aux autres rencontres. Ce sera à nous, les joueurs, de reproduire le même tennis, dans conditions plus difficiles (…) En même temps, Djokovic est un joueur que «Jo» (Tsonga) maîtrise plutôt bien, dans le cas où il serait suffisamment en forme pour la finale», indique Gilles Simon.

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''J'AI AUSSI BESOIN DU PUBLIC''

Gilles Simon porte avec Richard Gasquet les derniers espoirs d’un nouveau succès tricolore aux Arènes. Après deux tours globalement maîtrisés, le vainqueur de l’Open 13 de Marseille en 2007 monte d’un cran avec le Belge Xavier Malisse. Plutôt satisfait de son tennis du moment, il n’espère pas s’arrêter en si bon chemin.

Que s’est-il passé lors du deuxième set de votre match d’hier contre le Néerlandais Igor Sijsling (6/1 6/7 6/3) ?
Gilles Simon : «Je ne sais pas pourquoi mais j’ai commencé le match crispé. J’étais tendu et j’ai dû faire face en plus immédiatement à une balle de break. Après, je déroule pour remporter le premier set. Je prends à nouveau son service d’entrée dans le deuxième, et puis le match se complique sans que je comprenne vraiment. Je m’agace car je n’arrive pas à concrétiser. Je sens que je suis au-dessus de lui, mais je n’arrive plus à faire la différence. Je ne suis du coup plus très serein. Je me bats contre lui mais un peu contre moi-même aussi, finalement je perds le gain du set. C’est dur à avaler au regard de la physionomie de la partie. Finalement, je m’en sors et c’est l’essentiel».

Son comportement vous a-t-il aussi agacé ?
Gilles Simon : «Son attitude est assez étrange. Il n’exprime pas grand chose. Il peut faire un coup gagnant ou une faute directe, son comportement ne change pas. Il est assez déroutant, mais sent très bien le jeu».

On a retrouvé sur certaines séquences du grand Gilles Simon...
Gilles Simon : «Je me sentais dominateur. J’avais de bonnes sensations malgré un peu de fatigue. J’ai encore trop de parasites qui grippent la machine. On voit vraiment la différence quand je suis en confiance ou non».

Au contraire de Gaël Monfils ou Jo-Wilfried Tsonga, vous n’êtes pas un showman. Vous nourrissez-vous quand même du public ?
Gilles Simon : «Je le sens quand il est derrière moi et vice-versa. Même si je ne le montre pas, je m’en sers. Il peut me porter quand j’en ai besoin. Il peut aussi me frustrer ou m’agacer quand il est contre moi».

Place maintenant à Xavier Malisse...
Gilles Simon : «C’est un joueur talentueux, l’un des plus doués de sa génération. Il n’a pas forcément eu la carrière qu’il aurait méritée pour x raisons. Il a plus de maîtrise, plus d’expérience que mes deux premiers adversaires. On le connait maintenant depuis un petit moment sur le circuit. Je l’ai déjà battu (Ndlr : Stuttgart 2008), mais cela ne veut rien dire. On va tenter de passer».

Propos recueillis par Arnaud Demmerlé

Source

Open de Moselle > La conférence de Gilles Simon

Par Vincent Esse, vendredi 24 septembre 2010 à 17:00

Gilles Simon est apparu soulagé d'être sorti de son empoignade avec Xavier Malisse, "un match à la bagarre, toujours aussi tendu, 2 points, 2 fautes". Pour le Niçois, "aller en demies n'est pas une fin en soi". Le Français s'est également exprimé sur Philipp Kohlschreiber et Marin Cilic, "deux bons joueurs mais j'ai de bonnes stats contre eux".

En 2008, Xavier Malisse avait dit de toi que tu n'avais rien d'exceptionnel ...
(Il coupe) "Je l'attendais celle-là, c'est la surprise du jour !"

Du coup est-ce que ça a été un moteur pour toi ?
"Non, absolument pas".

Tu as dit plusieurs fois ne rien sentir en revers, or ton revers sauté notamment était une de tes grandes forces à ton meilleur. Penses-tu être encore loin de retrouver cette qualité en revers ?
"Aujourd'hui, oui, mais mon revers est toujours là, seulement sur ce match-là je n'arrivais pas à être décisif avec, j'ai fini par lâcher et me contenter de remettre".

Je t'ai aussi entendu dire à Thierry Tulasne "on va jouer après". Tu vas insister sur le revers ou d'autres choses ?
"Oui, car je sentais que ça n'allait pas, je vais donc rejouer sans pression, histoire d'envoyer quelques parpaings pour me détendre !"

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Simon : «Assez frustré»

24/09 16h16 - Tennis, ATP, Metz

Malgré sa qualification pour sa première demi-finale de la saison à Metz, Gilles Simon n’est pas complètement satisfait.

«Après la perte du deuxième set, je suis resté assez lucide, je me suis posé les bonnes questions en me raccrochant à des choses simples. J’ai senti que j’étais meilleur que lui physiquement, a réagi le Français sur l’antenne de Paris Première. Je suis assez frustré de mon jeu mais bon à l’arrivée, je ne retiens que la victoire. J’ai une fin de saison difficile, mais sans très bien jouer j’arrive à gagner contre un Xavier Malisse qui revient bien».

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Metz-Simon: "Les sensations sont là"

24/09/2010 - 16:45

Après la rencontre, Gilles Simon a commenté sa victoire contre Xavier Malisse (7-5, 4-6, 6-1) en quarts de finale de l'Open de Moselle. "A défaut de très bien jouer, j'ai été assez lucide sur le terrain, a expliqué le Niçois. Je me suis posé les bonnes questions, notamment au début du 3e set. Je me suis dit tant pis pour le spectacle, tu la pousses et tu ne rate pas. J'ai imposé le combat physique, et c'est passé. J'avais les moyens de faire un très bon match, en termes tennistiques. Ça n'a pas été le cas. J'avais du mal à être agressif, à jouer près de ma ligne. Je suis frustré. Je sens que les sensations sont là. La demi-finale? Quel que soit l'adversaire (Cilic ou Kohschreiber), il faudra que je joue un peu mieux qu'aujourd'hui. Mais je commence à être de nouveau compétitif."

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Simon : « J’étais vraiment intelligent »

E.S. à Metz | RMC.fr | 24/09/2010

Victorieux de Xavier Malisse en quart de finale de l’Open de Moselle, Gilles Simon est en demi-finale du tournoi lorrain pour la première fois de sa carrière. Le Niçois a perdu pied dans le deuxième set avant de repartir de l’avant dans le troisième set pour l’emporter, 7-5, 4-6, 6-1. Il détaille cette fin de partie : « A défaut de très bien jouer aujourd’hui, j’étais vraiment intelligent sur les changements de côté. A la fin du deuxième set, j’ai bien analysé ce que je devais faire. Je me suis dit qu’il n’y avait qu’une seule façon de gagner et c’était comme ça. Si j’arrivais à bien le neutraliser ça allait passer. » En demi, Simon affrontera Kohlschreiber ou Cilic.

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Simon connaît Zverev

Gilles Simon jouera la finale du tournoi de Metz dimanche contre Mischa Zverev. Un adversaire qu’il n’a jamais battu en deux confrontations.

«Zverev, c’est un joueur qui m’a battu à chaque fois en deux sets. Il ne me réussit pas très bien. Mais c’était sur terre battue, là on est en salle. J’ai plus d’expérience que lui en finale. C’est une donnée importante au niveau psychologique. Chaque titre est difficile à gagner. J’aime bien essayer d’en gagner au moins un chaque année. Cela démontre une certaine régularité. J’ai six titres à mon actif, mais sept, ce serait encore mieux. Je veux gagner ce tournoi. Comme toutes les finales, ce sera dur, mais j'ai un bon ratio à ce stade. J’en ai gagné six sur huit. J'espère continuer sur cette dynamique», a confié Gilles Simon à Metz.

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«Une victoire me ferait du bien»



Facile vainqueur de Philipp Kohlschreiber samedi, Gilles Simon affrontera un autre Allemand en finale de l’Open de Moselle, Mischa Zverev. Et compte bien produire le même tennis pour remporter son premier titre en 2010.

par Arnaud Demmerlé, le 25-09-2010

Gilles, quelle est votre analyse de votre belle victoire face au finaliste de la précédente édition Philipp Kohlschreiber ?
Gilles Simon : Les matches ne sont jamais faciles, même si le score pourrait le laisser penser. J'ai bien joué et je me suis montré performant en service et en retour. J’ai beaucoup travaillé mon service pendant mon inactivité. Aujourd’hui, cela porte ses fruits. Je peux m’appuyer dessus. Je n’ai quasiment jamais été inquiété. Du coup, j’ai pu jouer plus libéré, sans pression. D’ailleurs, les échanges ont surtout été plus nombreux sur sa mise en jeu.

Il n’y aura pas de finale franco-française, puisque Richard Gasquet a dû se résoudre à déclarer forfait...
Gilles Simon : J'ai appris que Richard était forfait quand il m'a souhaité bonne chance pour la finale. C’est dommage. J’aurais vraiment voulu jouer contre Richard. Nous avons beaucoup joué ensemble depuis l’US Open. Encore la semaine dernière, c’était lui ou moi en Coupe Davis pour disputer un simple le dimanche. Nous avons produit beaucoup d’efforts pour revenir à notre meilleur niveau après nos blessures.

Vous affronterez donc finalement Mischa Zverev. Que pensez-vous de lui ?
Gilles Simon : Zverev, c’est un joueur qui m’a battu à chaque fois en deux sets. Il ne me réussit pas très bien. Mais c’était sur terre battue, là on est en salle. J’ai plus d’expérience que lui en finale. C’est une donnée importante au niveau psychologique. Chaque titre est difficile à gagner. J’aime bien essayer d'en gagner au moins chaque année. Cela démontre une certaine régularité. J’ai six titres à mon actif, mais sept, ce serait encore mieux. Je veux gagner ce tournoi. Comme toutes les finales, ce sera dur, mais j'ai un bon ratio à ce stade. j’en ai gagné six sur huit. J'espère continuer sur cette dynamique.

Sur ce que vous avez montré face à Philipp Kohlschreiber, vous avez largement les moyens de vous imposer...
Gilles Simon : Je rejoue vraiment bien depuis quelques semaines. Je concrétise sur le terrain ce que je fais à l’entraînement. J’ai pas mal de points à défendre d’ici à la fin de la saison. Une victoire ici pourrait me faire beaucoup de bien.

Est-ce que cette victoire est ton meilleur match depuis ton retour ?
Gilles Simon : C'est un très bon match, mais ma référence reste le match contre Roddick à Washington. Ceci dit maintenant mon jeu est plus posé, je m'en sors même quand c'est moins bien. Maintenant, je veux gagner ce tournoi. Comme toutes les finales, ce sera dur.

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''FABULEUX''



Une semaine après l'envolée de la bande à Guy Forget en finale de la Coupe Davis, la France est de nouveau sur le devant de la scène aux Arènes de Metz. Après Arnaud Clément en 2003, Jérôme Haehnel en 2004 et Gaël Monfils l'an dernier, Gilles Simon est le quatrième joueur tricolore à inscrire son nom au palmarès de l'Open de Moselle. Une grande joie pour le Niçois de naissance, qui retrouve son niveau de 2008.

Quelles sont vos impressions après cette victoire à l’Open de Moselle ?
Gilles Simon : «Je suis vraiment heureux. Gagner un tournoi est toujours très difficile. Il y a parfois des joueurs, qui ne s’imposent jamais, qui ratent la dernière marche. Je suis content à ce niveau là d’en avoir gagné un de plus. Depuis 2006, j’arrive à en gagner un chaque année. Ce titre tombe vraiment à pic. Comme souvent d’ailleurs, mais c’est encore plus vrai là. J’avais une période difficile qui s’annonçait. Je devais défendre mes points de Bangkok ou j’avais gagné, et Lyon, où j’avais fait une demi-finale. Ce tournoi m’aide à reprendre confiance après quelques moments délicats».

Comment expliquez-vous votre pourcentage de sept finales remportées sur neuf disputées ?
Gilles Simon : «La seule raison que je vois, c’est que j’ai vraiment horreur (il insiste) de perdre ces matchs-là. Une finale n’est belle que quand on la gagne. J’étais très tendu avant de commencer et même encore après le gain du premier set. J’avais perdu ma première finale assez facilement à Valence contre Nicolas Almagro en 2006 (2/6 3/6). J'avais plus ou moins digéré cette défaite, mais pas celle contre Andy Murray lors du Masters de Madrid en 2008 (4/6 6/7). C’est le plus grand regret jusqu’à présent dans ma carrière. C’est le match que je voulais gagner. Désormais, je gère bien la pression de la finale».

Après votre blessure, avez-vous envisagé ne plus pouvoir vivre de moments comme celui-ci ?
Gilles Simon : «Non. Je me suis toujours dit que je n’allais pas perdre mon tennis du jour au lendemain. Après, c’est toujours plus difficile quand on n’est blessé, quand on ne joue pas ou quand on n’est plus tête de série. C’est pour ça aussi que cette victoire fait vraiment du bien. Je vais conserver un classement correct et décent. Si j’arrive à bien finir, j’ai six mois un peu boulevards devant moi. Je n’aurais aucun point à défendre. Les perspectives pourraient être intéressantes». `

«Mes efforts sont récompensés»

Quel goût à cette victoire par rapport aux six autres ?
Gilles Simon : «Chaque tournoi a son histoire. Il y a un contexte différent, très particulier. C’est un tournoi que je voulais vraiment jouer. Je sentais que je pouvais faire quelque chose de bien ici. Même lors de la préparation en Coupe Davis, il y a eu un déclic. Je n’étais pas inscrit car mon bébé devait arriver le 28. Je ne pouvais pas m’inscrire à un tournoi, qui débute le 20. Faire autant d’efforts même avec les organisateurs, c’est fabuleux. Mes efforts sont récompensés».

Votre service a-t-il été la clé de vos succès durant toute cette semaine ?
Gilles Simon : «Je n’ai jamais servi aussi bien. J’essaie de m’inspirer de certains autres joueurs. Si Murray a tant progressé en 2008, c’est grâce à son service et non pas par son jeu du fond du court. Quand je perds contre lui à Madrid en 2008, je m’en aperçois. C’était la principale différence dans son jeu. Roger Federer est un excellent serveur, mais ce n’est pas celui qui sert le plus fort. Je ne vais pas m’appuyer sur John Isner. On a pas le même gabarit, mais on a regardé comment faire pour progresser. Je me suis dit que je devais à mon tour évoluer dans ce sens. Mais, cela ne vient pas du jour au lendemain. j’ai profité de ma blessure pour travailler spécifiquement ce secteur. Je me suis musclé au niveau du haut pour gagner en force, frapper plus fort et plus longtemps. Et c’est vrai que sur ces dernières semaines, je sers très très bien. Pour un contreur comme moi, c’est hyper important».

Quel est votre programme d’ici la fin de l’année ?
Gilles Simon : «Je pars en Asie. Je fais Pékin, puis Shangaï; Ensuite, je reviens en Europe pour Montpellier, Valence et Bercy».

Sans oublier Belgrade, théâtre de la finale de la Coupe Davis...
Gilles Simon : «Ce n’est pas moi qui décide pour y aller (rires)».

Propos recueillis par Arnaud Demmerlé

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Gilles Simon > Tulasne : "J'ai toujours cru en lui"

Par Pauline Dahlem, lundi 27 septembre 2010 à 17:03

Suite à la victoire de son élève à Metz, Thierry Tulasne s'est confié au Républicain Lorrain. Extraits.

"Je suis super content de cette finale. [...] Le voir gagner de cette manière, alors que ça ne fait pas longtemps qu’il est à cent pour cent de ses moyens, me surprend. [...] Gilles a disputé neuf finales et il en a gagné sept : c’est énorme ! Cela montre que c’est un grand champion. J’ai toujours cru en lui. Son niveau de jeu en demi-finale et en finale a été impressionnant. C’est intéressant pour la suite. Garder ce niveau sera très compliqué parce qu’il ne va pas être tête de série dans les semaines à venir. Il va falloir se battre et saisir les occasions qui vont se présenter."

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Simon : « Pas une fin en soi »

E.S. à Metz | RMC.fr | 26/09/2010

Vainqueur à Metz du septième tournoi de sa carrière, ce qui en fait le joueur français en activité le plus capé, Gilles Simon aborde de la meilleure des manières la dernière ligne droite avant la finale de la Coupe Davis (3-5 décembre). Mais le Niçois refuse d’y penser pour l’instant.

Gilles Simon, quel est votre sentiment après cette victoire ?
C’est une victoire qui fait beaucoup de bien. Aussi bien sur un plan personnel, que sur un plan tennistique. C’est la première fois que je venais en famille sur un tournoi (son fils est né au début du mois, ndlr). Il y avait un peu d’appréhension, mais tout s’est bien passé. J’ai également fait des efforts sur mon tennis et quand on fait des efforts, que cela se passe bien, on est forcément content !

Il s’agit de votre première victoire depuis un an et un titre à Bangkok…
Gagner un tournoi est toujours difficile. Se sentir capable de faire des bons matchs et déjouer les pièges d’une finale difficile montrent que je me sens mieux et de plus en plus confiant. J’espère avoir de belles semaines devant moi.

Cela est également de bon augure avant la finale de la Coupe Davis (ndlr, en Serbie du 3 au 5 décembre)…
C’est loin. Cette période est souvent une partie de la saison qui réussit bien aux Français. J’essaye de faire mon chemin de mon côté. Que ce soit pour la Coupe Davis ou non, j’ai intérêt à gagner le plus de tournois possible.

Cela booste-t-il avant les autres tournois ?
C’est une super-carotte. Quand j’étais 14e l’année dernière avec le Masters au bout, je sentais qu’il y avait de la possibilité. Cette année, ça sera très compliqué, mais je préfère la carotte de la Coupe Davis. On jouera tous beaucoup de tournois. On sait que Guy Forget suit tout. Il aura une sélection difficile. Nous avons juste à jouer le mieux possible.

Avez-vous le sentiment d’avoir marqué des points ?
Pas spécialement. Je joue bien, mais ça sera à Guy de faire sa sélection. Même si je sais que cela vous amuse beaucoup, on ne lancera pas le débat chaque semaine (sourire). Il reste cinq tournois. S’imposer à Metz est bien, mais cela n’est pas une fin en soi.

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Simon vise le top 50

Après un entraînement lundi avec Jo-Wilfried Tsonga et avant d'affronter mercredi Nicolas Mahut, Gilles Simon évoque son état de forme et ses objectifs en fin de saison.

«Tous les tournois sont importants. Coupe Davis ou pas, on a toujours envie de bien faire quand on se présente sur un terrain. On va tous essayer de se déchirer pour essayer de gagner notre place. Mais je pense aussi à mon classement. J'ai une fin de saison difficile avec beaucoup de points à défendre. J'essaie de rester dans les cinquante premiers. Jusqu'à la fin de la saison, ce sera mon objectif. Si je peux commencer la saison dans les cinquante premiers, cela peut être très bon pour moi car je n'aurais aucun point à défendre lors des six premiers mois. Je vais m'appliquer sur ces derniers tournois. J'ai la chance de me sentir bien, d'être prêt physiquement et de ne pas avoir de douleurs. Je vais faire le maximum pour aller le plus loin possible.»


«Le titre à Metz m'a relâché»

«Avoir gagné à Metz m'a un peu relâché (sourires). J'ai fait mon entrée dans les soixante premiers à la Race, je n'étais donc plus très loin d'essayer de bien finir la saison. Sans ce tournoi, cela aurait pu être plus compliqué au classement. Mais je le savais quand j'ai repris. J'étais 30e avec une fin de saison de top 10. Même si je jouais top 10 ou top 15, je finissais au mieux 30e. Je savais que ce serait compliqué. J'espérais rester juste dans les 80 en me disant que je pourrais entrer dans les tableaux à l'Australian et dans les Masters 1000, puis refaire une année normale. Cet objectif est réussi. L'air de rien, je prends mes points un peu partout comme à Pékin où je récolte 90 points en ne jouant pas terrible. J'ai réussi à gagner deux matches en ne jouant vraiment pas bien mais en courant partout. Ensuite, j'étais mort. Ici, tout va plutôt bien. J'ai pu m'entraîner plutôt bien ce qui n'est pas toujours facile en indoor. J'attends de voir ce que cela va donner en match. On a une super salle et on va essayer de faire que cette première édition soit une réussite.»

- Recueilli par S.D., à Montpellier

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