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Adeline


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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMar 18 Déc 2007 - 17:07


Simon: "J'affiche mes ambitions"

18/12/2007 - 15:40 Propos recueillis par PIERRE-GILLES HUOT

De Sports.fr Gilles Simon a confiance en lui et n'hésite pas à le dire. Surtout après une saison 2007 qui l'aura vu terminer à la 29e place mondiale, soit son meilleur classement. Vainqueur des deux premiers titres de sa jeune carrière, à Marseille et Bucarest, le protégé de Thierry Tulasne ambitionne de frapper aux portes du Top 15 en 2008. Affûté après un stage à Saint-Cyprien, Simon sait toutefois qu'il devra franchir un cap dans les tournois du Grand Chelem pour atteindre son objectif. Entretien.

Itw & Conférences de presse Simon_victoire_re
Gilles Simon veut faire évoluer son jeu vers l'avant (Reuters). Gilles

Pour débuter, comment s'est passé le stage de préparation physique à Saint-Cyprien ?
Dans l'ensemble, tout s'est très bien passé. C'était un stage vraiment agréable, plutôt long, contrairement aux autres années et avec une grosse dizaine de joueurs de tous les âges et de tous les niveaux. L'ambiance était formidable, c'était très sympa. Cette année, c'était à part car on a réussi à organiser le stage à Saint-Cyprien, ce qui nous a permis de nous entraîner dehors. C'était un avantage non négligeable pour ceux qui vont en Australie.

Comment s'est passée l'intégration de joueurs comme Stéphane Piro, classé 1230e à l'ATP ?
Ce qui est justement bien dans ces stages-là, c'est que cela permet à tout le monde de s'entraîner et de vivre ensemble au quotidien. Sur l'année, on ne se voit pas beaucoup à part ceux avec qui on s'entraîne et avec qui on joue les tournois. Dès janvier, les joueurs partent un peu partout. Certains iront disputer des Futures en Espagne, d'autres s'envoleront pour l'Australie. Moi aussi, j'étais à la place de ces joueurs comme Stéphane Piro, en faisant des stages face à des gars qui étaient 30e alors que j'étais 1200e. Cela permet de se rapprocher, de prendre confiance en soi. C'est bien pour tous ces jeunes.

Le stage était-il uniquement basé sur le physique ? Le tennis n'était pas au programme ?
Si. C'est d'ailleurs une des choses qu'on a intégrée cette année dans le stage. Avec le temps, on a pu jouer dehors. Sur un stage long comme celui-là, le tennis a vraiment sa place. On faisait de belles journées. On alternait avec des blocs de deux journées sur place au grand stade avec un travail axé sur le tennis, la musculation, le footing. Ensuite, on faisait des journées où on partait en montagne, avec des randonnées, des nuits passées en gîte, des grosses séances de VTT, du canyoning. C'était sympa.

"Au début, jouer des Top 10, ça impressionne"

Quelle est maintenant la suite de votre programme ?

Après avoir fait une semaine d'entraînement à Roland-Garros, je vais partir dès le 21 décembre pour l'Australie. Là-bas, j'aurai une petite dizaine de jours pour me préparer pour mon tournoi de rentrée.

Revenons un peu sur votre saison passée, marquée par vos deux premiers succès sur le circuit, à Marseille et Bucarest. Avec le recul, quel regard portez-vous sur 2007 ?
Cela aura été une super année, celle de mon premier titre à Marseille. Un moment incroyable et inoubliable... Ces titres ont représenté une étape dans ma progression, dans mon évolution. Ça donne envie de faire de belles choses sur des plus gros tournois. En 2007, j'ai principalement progressé au niveau du jeu. Je me suis senti plus solide, plus à ma place, plus serein quand j'entrais sur le terrain face à des adversaires de plus en plus forts. Tout est lié à la confiance. Au début, jouer des Top 10, ça impressionne toujours, c'est dur de gagner, on n'y croit pas toujours dans les moments importants. Mais à force d'affronter ces gars-là, et d'arriver à en battre certains, on se dit qu'on a le niveau. Cela encourage pour aller le plus loin possible dans chaque tournoi. J'ai battu quatre ou cinq joueurs dans les dix meilleurs, même si je sais que c'est très dur d'être constant sur toute une année. Je suis de plus en plus régulier, je vais donc continuer à travailler là-dessus. Je vais essayer maintenant de passer le plus de temps possible dans les grands tournois, comme en Grand Chelem...

Justement, dans les tournois du Grand Chelem, vous n'avez pas passé le cap du deuxième tour la saison passée avec des défaites contre Delic à l'Open d'Australie, Mathieu à Roland-Garros, Youzhny à Wimbledon et Verdasco à l'US Open. Où situez-vous le problème ?
Il n'y a aucun problème. Ce sont des tournois particuliers, plus durs à jouer, où tout le monde est extrêmement motivé. En n'étant pas tête de série à chaque fois, on prend une bonne tête de série dès le premier ou deuxième tour. C'est pas évident... J'ai eu des matches que je pouvais gagner cette année, mais je ne suis pas passé. Je pense à mon deuxième tour à Roland-Garros et Wimbledon. C'est là qu'il va falloir axer ma progression. Mais j'ai deux-trois clés qui vont me servir pour essayer d'aller le plus loin possible dans ces tournois

"Passer plus de tours en Grand Chelem"

C'est-à-dire ?

Je vais tenter de courir moins. J'ai un jeu de contreur à la base, en jouant plus loin derrière la ligne. Quand c'est en deux sets, ça passe, car je sais que j'ai le physique pour tenir et disputer cinq rencontres dans la semaine. Quand on joue en Grand Chelem, sur cinq sets, c'est beaucoup plus compliqué. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas aller loin en Grand Chelem en jouant comme je jouais. A Roland-Garros, je fais un match très dur au premier tour, ensuite au deuxième, je m'effondre un peu physiquement contre « Paulo » alors que je mène et que j'ai tout pour gagner. A Wimbledon, c'est un peu la même chose, je fais un match en cinq sets très dur au premier tour sur Cilic, derrière je perds 6-4 au cinquième sur Youzhny avec des douleurs un peu partout. Il faut arriver à courir le moins possible, en développant un jeu vers l'avant pour laisser le moins de force possible.

Vous avez atteint votre meilleur classement en 2007, avec une 29e place. En 2008, allez-vous encore voir vos objectifs à la hausse ?
L'objectif n'est jamais de se maintenir, ou de faire la même chose que l'année précédente. Mon but sera bien évidemment de gagner un ou deux tournois dans la saison, mais l'objectif principal sera de passer plus de tours dans les Grands Chelems. Sachant que j'ai le niveau pour défier ces joueurs-là, il n'y a pas de raison de ne pas continuer à progresser au classement. Je vais essayer de grimper aux alentours de la 15e place mondiale. Cela passera par des bons résultats dans les Masters Series et les Grands Chelems, où il va falloir être constant.

Vous êtes connus pour votre franc-parler. Est-ce selon vous un avantage ou un désavantage ?
Je ne sais pas, c'est juste une façon d'être. Quand je me sens bien et que je suis en confiance, je le dis. Et quand ça va moins bien et que je manque d'entraînement, je le dis aussi. J'essaie simplement de ne pas me cacher après une défaite en prétextant que j'ai toujours un pet de travers. Parfois, tout va bien avant le match, mais pendant ça ne se passe pas comme on veut. Le jour J, on peut jouer un peu moins bien, et si l'adversaire est très présent on prend un score un peu sévère. Dans ce cas-là, tout le monde vous demande ce qu'il s'est passé. C'est pas marrant... Mon objectif est de me rapprocher des 15 meilleurs du monde. Tant que je ne sens pas de limites dans mon jeu, j'ai envie de faire de belles choses. J'affiche simplement mes ambitions.

Pensez-vous qu'il existe une différence de mentalité entre les Français et les Américains par exemple ?
Un Américain qui dit: "Je veux être numéro 1 mondial", ça passe. Si un Français dit la même chose, on dit: "Lui, il s'enflamme." Aux Etats-Unis, si vous dites que vous voulez être 15e, on vous insulte presque ! On vous dit: "Pourquoi 15e ? Pourquoi pas 1er ?" C'est une différence de mentalité. Mais il faut savoir que tous les joueurs ont confiance en eux, parce que ce serait impossible d'entrer sur le terrain sinon. Le truc, c'est que certains le disent et d'autres pas. Moi, je pense que j'ai des objectifs raisonnables au vu de ma saison 2007. Si certains pensent que je ne peux pas y arriver, ce sera à moi de leur donner tort !
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http://www.sports.fr/fr/cmc/tennis/200751/simon-j-affiche-mes-ambitions_159565.html

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Adeline


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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMer 19 Déc 2007 - 16:57


Simon: "Grimper à la 15e place mondiale"

18/12/2007 - 18:10

Avant de se lancer à l'assaut de la saison 2008, Gilles Simon, 29e joueur mondial, a revu à la hausse ses objectifs: "Mon but sera bien évidemment de gagner un ou deux tournois dans la saison, mais l'objectif principal sera de passer plus de tours dans les Grands Chelems, nous a expliqué le Français. Sachant que j'ai le niveau pour défier ces joueurs-là, il n'y a pas de raison de ne pas continuer à progresser au classement. Je vais essayer de grimper aux alentours de la 15e place mondiale. Cela passera par des bons résultats dans les Masters Series et les Grands Chelems, où il va falloir être constant."

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyLun 14 Jan 2008 - 22:31

moi je le vois à la 2ème place en fait top 5 des français à la fin de la saison

1 gasquet
2 PHM (mais 1er je serais plus content)
3 Simon
4 Tsonga
5 Montfils c'est toujours bon de rêver)
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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyLun 14 Jan 2008 - 22:54

Mouais j'suis sceptique j'pense pas que Gillou atteigne la 15eme place mondiale et j'pense qu'il se fera largement depasser par Tsonga Suspect
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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMer 13 Fév 2008 - 18:38


ATP Marseille - Simon : "Vers le Top 15"

Itw & Conférences de presse 825746744

Tenant du titre à Marseille, Gilles Simon a tenu son rang en passant le 1er tour face à son compatriote David Guez. Et attend Novak Djokovic pour réaliser la performance du tournoi face au Serbe. Sa ligne directrice est claire : intégrer le Top 15 au cours de l'année 2008.

Gilles Simon, comment allez-vous ?


Gilles Simon : Ma "crève" de ce week-end est passée. Je n'ai plus de fièvre, j'ai juste encore un peu mal à la gorge, et du coup un peu de mal à respirer. Il me manque juste un poumon ! J'ai eu quelques difficultés à récupérer entre les points. Mais ça peut aller mieux de jour en jour. Même quand j'ai mal, je joue, alors quand je suis malade, c'est rien.

C'est la première fois que vous vous présentez dans un tournoi en tant que tenant du titre. Comment vous êtes-vous senti en entrant sur le court ?

GS : C'est très agréable de revenir ici. Ça me rappelle les matches et les victoires de l'année dernière. J'étais très content de revenir sur ce court.

Que pensez-vous de votre match face à David Guez ?

GS : J'ai eu de bonnes sensations, c'est toujours bien de passer en deux sets. Il fallait que je sois offensif pour abréger les échanges au maximum et ne pas m'enfermer en fond de court.

Au prochain tour, vous pourriez affronter Novak Djokovic. Un mot sur ce possible affrontement ?

GS : Si c'est Djokovic, je serai très content. C'est super de jouer un gars si fort en France. J'essaierai de jouer mon jeu au maximum, comme d'habitude. Djokovic n'était pas au top non plus ce week-end, on verra bien. De toute façon, je n'aurai rien à perdre, tout peut se passer sur un match de tennis. J'y crois, sinon ça ne sert à rien de rentrer sur le court.

Avec le recul, quels enseignements tirez-vous de votre match face à Rafael Nadal à l'Open d'Australie ?

GS : J'avais tout pour gagner ce premier set (NDLR : 5-2, 6 balles de premier set pour Simon). Ça m'a rassuré une énième fois sur mon niveau de jeu. Il faut avoir suffisamment de confiance pour battre des joueurs comme lui. Certains ne sont pas surpris de se retrouver dans une telle position face à Nadal, moi je l'ai été. On dit parfois de moi que je suis orgueilleux. Il faut l'être pour jouer au tennis. Pourtant, je n'ai pas une très grande confiance en moi, la preuve. Un mec orgueilleux comme Djokovic sait gagner des matches comme ça, pas moi ce jour-là.

Comment gagner cette confiance qui vous manque ?

GS : Plus on a confiance en ses coups à l'entraînement, plus ça a de chances de passer en match. Plus on a d'occasions comme celles que j'ai eues dans ce match face à Nadal, plus on apprend. La force de certains c'est d'avoir cette confiance. Je peux tous les inquiéter, donc ce n'est pas forcément qu'ils jouent mieux que moi, c'est qu'ils ont cette confiance supplémentaire.

Est-ce que travailler votre volée peut être l'une des clefs pour faire évoluer votre jeu et donc être plus incisif dans les moments importants ?

GS : Naturellement, je me sens mieux du fond du court, donc je ne sentais pas le besoin d'aller au filet. Pourtant, c'est simple : plus on a de coups, plus c'est facile. Du coup, je travaille beaucoup ma volée et mes approches au filet avec mon entraîneur, Thierry Tulasne.

Lors de l'édition 2007 de l'Open 13, vous annonciez votre volonté de rentrer dans le Top 20. Vous êtes 30e aujourd'hui, qu'est-ce qui vous manque pour atteindre cet objectif ?

GS : Je le redis, je peux aller plus haut. J'arrive à tenir des joueurs du Top 10 ou 20, maintenant il faut les battre. Je dois juste être plus régulier pour me rapprocher du Top 15.

Vous avez été appelé pour la première fois en Coupe Davis ce week-end face à la Roumanie. Comment ça s'est passé ?

GS : Ça s'est très très bien passé dans l'ensemble. Pour Jo, c'était aussi une première et on se connaît déjà très bien tous les deux. C'est plus le staff qui avait peur de rencontrer deux nouveaux joueurs (rires). Le groupe France est vraiment une grande famille.

Vous nous parlez de Jo-Wilfried Tsonga. Que pensez-vous de sa réussite ?

GS : Je le connais depuis le pôle France de Poitiers, on avait quatorze ans. Il a été stoppé par les blessures mais il a beaucoup travaillé et a bien progressé pour arriver au top. On s'inspire toujours des résultats des autres : ce qu'il a fait en Australie me donne des raisons d'y croire. D'ailleurs, peut-être que lui s'est inspiré de ma mauvaise expérience face à Nadal pour conclure quand il a mené 5-2 en demi-finales de l'Open d'Australie (NDLR : victoire de Tsonga 6-2, 6-3, 6-2)! En tout cas, sa finale va motiver beaucoup de joueurs, notamment de la même génération. En tout cas, ce qu'il a fait, je peux le faire !

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/13022008/70/atp-marseille-simon-vers-le-top-15.html

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMar 15 Avr 2008 - 7:49

Simon: "Transpercer un tableau"

Eurosport - Propos recueillis par Julien CARRASCO - 14/04/2008 23:56

Interrogé par eurosport.fr après sa victoire au premier tour à Estoril face au Croate Roko Karanusic, Gilles Simon a évoqué la "nouvelle saison" qui débute sur terre battue, sa préparation, Roger Federer et la Coupe Davis.

ATP ESTORIL - 1er tour

Gilles Simon (FRA/N.5) bat Roko Karanusic (SRB) 7-5, 7-5
Prochain adversaire: Cipolla ou Roger-Vasselin.

"Poussin" - c'est son surnom - s'est fait dévorer aux Etats-Unis, alors il a décidé de repartir picorer des points et des victoires sur terre. Il a pris le temps de se refaire une santé et se montre plus motivé que jamais pour réussir sa préparation à Roland-Garros. On le trouve tout de même un peu dur avec lui-même quand il estime avoir eu de mauvais résultats en Amérique. Il avait certes perdu tôt mais face à deux joueurs redoutables : Mikhail Youzhny à Indian Wells, et Mario Ancic à Miami. Il n'y était plus lorsque la France a perdu en Coupe Davis, ce qui lui permet de juger la défaite avec distance et sagesse.

Comment vous sentez-vous au moment d'aborder la saison sur terre battue ?

GILLES SIMON : "Comme à chaque fois que l'on repart sur une tournée sur une surface différente, il faut remettre son jeu en place. Je me sens bien, j'ai profité comme j'ai pu de mes mauvais résultats aux Etats-Unis pour prendre quelques jours de repos chez moi en Suisse et m'entraîner ensuite sur terre battue, pendant une semaine à Roland-Garros. A chaque fois qu'on revient sur terre, il faut retrouver ses repères. Cela peut prendre un certain temps mais j'attends beaucoup de cette "nouvelle saison" qui commence. J'aimerais "transpercer" un grand tableau."

Vous vous sentez à l'aise sur la surface ?

G.S. : "Là, je travaille pour retrouver les automatismes de l'année dernière. En fin de saison, j'avais joué à Bucarest (il a obtenu son deuxième titre en 2007), et j'avais aussi fait de bons résultats à Rome où j'avais sorti Andy Murray puis Guillermo Cañas. Quand on arrive sur terre il faut tout re-travailler, le jeu de jambes, les trajectoires. Il faut répéter tous les schémas de jeu. Thierry Tulasne, mon coach me donne la réplique, et je n'ai pas de sparring-partner particulier."

Vous venez de passer le premier tour à Estoril, quelles sont vos ambitions sur ce premier tournoi sur terre ?

G.S. : "J'ai battu un joueur qui n'est pas très connu mais qui joue plutôt bien sur cette surface, Roko Karanusic. Réussir un premier tournoi est très important. Cela permet de bien se lancer, mais d'un autre côté, c'est toujours difficile de bien jouer tout de suite. Je peux mieux jouer qu'aujourd'hui. Au prochain tour, je serai opposé à Edouard Roger-Vasselin ou l'Italien Flavio Cipolla. Même si je serai encore favori, il faudra être bien concentré. J'ai tout pour m'imposer mais encore faut-il s'appliquer."

Avez-vous croisé Roger Federer, qui dispute le tournoi d'Estoril pour la première fois ?

G.S. : "Oui, ça m'a fait drôle de le voir dans les vestiaires du tournoi. J'avais envie de lui dire : "Mais qu'est-ce que tu fais là ?". Je l'ai vu avec José Higueras. C'est clair, il a Roland-Garros dans la tête et doit vouloir se mettre toutes les chances de son côté en se préparant très tôt."

En tout cas, il n'est pas dans votre partie de tableau...

G.S. : "Non, c'est vrai, je ne sais pas comment je me débrouille mais il n'est jamais dans ma partie de tableau, ou alors trop loin. C'est clair, il faut que j'aille au bout pour le rencontrer ( Gilles n'a jamais rencontré le Suisse sur le circuit, ndlr )."

Quel est votre programme ?

G.S. : "Je suis motivé pour jouer un max, soit minimum cinq tournois d'ici Roland-Garros. Ils sont d'ailleurs obligatoires selon les nouvelles réglementations. Si tout se passe bien ici à Estoril et à Monte-Carlo, je ne sais pas si j'irai à Munich, mais je compte prendre une semaine de repos avant Roland-Garros."

Est-ce que vous avez un tournoi préféré parmi ceux à venir ?

G.S. : "Le Masters Series de Hambourg. Les courts y sont plus "lourds", et j'ai la sensation de pouvoir déborder l'adversaire plus facilement. Je me sens aussi à l'aise sur les courts plus rapides à Monte-Carlo ou Rome, mais à Hambourg, je sens qu'il est plus difficile de me déborder. Plus c'est lent, plus ça m'arrange."

Un mot sur le week-end de Coupe Davis ?

G.S. : "J'ai très peu suivi les matches. J'ai vu quelques images du match de Mathieu contre Blake, mais entre les entraînements et les voyages, je n'ai pas pu voir les matches en entier. J'avais appelé Jo, dont je suis très proche, quand il s'est blessé (nous avons suivi le même cursus à Poitiers et à l'INSEP), et j'avais appelé Guy (Forget) avant la rencontre pour leur souhaiter bonne chance."

"Je suis au courant de la petite polémique concernant Richard Gasquet mais je ne peux pas dire grand chose à ce sujet. En Roumanie, j'étais plutôt en "observateur" (cinquième joueur lors du premier tour, ndlr) dans le groupe. La pression était moins forte et je n'ai rien remarqué d'étrange. Oui, Richard envoyait aussi des SMS mais cela ne veut pas dire grand chose... D'ailleurs, une rencontre de Coupe Davis, cela ne se joue pas à grand chose. Si Richard avait joué, on aurait pu aussi bien perdre. Après une défaite, il y a toujours de la tension, il faut relativiser. En tout cas, la seule chose que je puisse dire, c'est qu'il ne m'a pas envoyé de SMS ce week-end."

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Dernière édition par Cyrielle le Ven 21 Aoû 2009 - 19:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMar 29 Juil 2008 - 8:57


An interview with Gilles Simon

ROGERS CUP
Saturday, July 26, 2008
N. Kiefer / G. Simon
6‑7, 6‑3, 7‑6


THE MODERATOR: Questions, please.


Q. Was three hours just too much of a match after all that you've played in the past few weeks?
GILLES SIMON: Yeah, that was very long, but not too long. I could do the dropshot the last point, so I had power enough to play.
But I really, yeah, I didn't need this match. I didn't need to play a long match like this, but it was a great fight. I'm proud of the match I've done.


Q. Have you thought about how important it is for how well you've played the past few weeks, winning all nine matches, how big that is in your career?
GILLES SIMON: Yes, of course it's very important. I mean, I didn't know I was about to do something like this. That's a good point, even today. I was really tired before the match, and finally I could play more than three hours.
I'm surprising myself every day. I try to keep all the good things I've done during the last few weeks to improve my game a little bit.


Q. Have you seen the Cincinnati draw?
GILLES SIMON: Yes, I know.


Q. What do you think about that?
GILLES SIMON: Yeah, the revenge. It's okay. But right now I'm not thinking about Cincinnati.


Q. What has improved most in your game?
GILLES SIMON: I think it's the capacity to play every match, to give everything on every match. Usually, like I said, I was tired after two match, and then the third match was so bad.
Finally I won nine match in a row. Really it's the first time for me. It's not like I woke up the morning and it's, Okay, I feel good. No, I feel like I felt the other time, but this time I managed to move my legs.
Now that I know that able to do something like this, for sure when I be tired in the future I will just think about winning the match, not about ‑‑ yeah.


Q. How frustrating was it when you were up 5‑4 in the third set and you had a chance to break him and you had that overhead smash that went into the net?
GILLES SIMON: Yeah, I mean, it was not a match point. It was just 15‑All. But there is so many points I could loose on the court. So, I mean, there is a bad end and I lost this point.
But, I mean, at 5‑3 in the tiebreak, I played an unbelievable backhand down of the line. Could be out or we can replay the match if we want. I'd like to. Maybe I will win.
No, I just gave all I had today. I just wanted to win. It was break up for him in the first set and finally I won. It was break up for him in the third and finally I came back. I had a chance and the opportunity to win the match. Finally I lost.
I mean, I could lose so many match before. I could lose against Federer and I could lose against Haas in Indianapolis. This time was his day, not mine.


Q. You said earlier in the week that you hadn't had time to contemplate all the good things you had done. You said that you could not play for a year, to enjoy it for the next year without playing. Have you thought now about how much these last two weeks have meant to you, and will you celebrate?
GILLES SIMON: Yes, but not right now. I'm too professional. Like you said, I have a tough first round next week against Nicolas. It won't be easy.
I have time it party when I come back in France. Right now I just have to do my job as good as possible. Like I said, I want to ‑‑ I'm so confident actually. I want to win all the match I can, because even if I'm not tired, I'm not injured, it's not the same.
To be tired it's not an excuse to lose the match. To be injured maybe, but...
No, I just want to keep that in mind. I won nine match in a row. I just lost today, but it was a great fight today. I will continue like this the next week.
If finally I lose, then I will have time celebrate for the Olympic Games.


Q. Have you been half expecting to do something great like this, or has it come as a little bit of a surprise?
GILLES SIMON: I don't really know. I knew that I was able to defeat the top players. I defeated, yeah, maybe I defeated Davydenko, Djokovic, this time Federer.
I defeated some good players, but I knew that something was missing in my game. Like I said, the capacity to play, to win this match and to win again, and four, five match in a row. Usually I just defeated one and then I lost the round after.
I'm not surprised to defeat them. I'm just surprised to defeat them nine times in a row.


Q. What is your predominant emotion now? Is it relief or pleasure in what you've done or disappointment or a mixture, or difficult to tell?
GILLES SIMON: Yeah, difficult to tell, because there was so many good things. I have so many good moments in my mind, and finally I can't forget this match. I just love this one. I really wanted to play the final here.
I knew I could won this match. That's why I came back every time in the match is because in myself I know that I can win.
So finally I'm disappointed to lose this match. I don't know. I try to forget this and to keep Federer.


Q. When you consider what you've done in the past two weeks and the way some of the top seeds have fallen in this tournament, does that inspire you moving forward, that no matter who you're facing you have the confidence to prevail?
GILLES SIMON: Yeah, like I said, I was never scared about the player I will play. Never. If it's Federer or Nadal, that's not the problem for me.
When I am in good shape like this I know that I'm able to defeat them, so I am always playing to win the match. If I think that I'm going to lose I just don't go on the court. I'm not here just to win one set or ‑‑ I don't know. I'm just here to win.
So it's not really a surprise. Yeah, it's a good thing, because for me every time I play a top player like this it's like a new test to know if I have the level to play against them.
When you play this kind of match, what is good is that you see what is your limit, what is the part of your game you have to improve. Even if you defeat them. You know because they're so good and you have to play your best tennis.
All the shots that ‑‑ every time I'm just pushing the ball inside. When you play Federer you're just ‑‑ yeah, the ball is coming so fast so you lose the point.
I mean, yeah, they are very, very good test match, but I know that I can defeat them, so...


Site Officiel
http://www3.rogerscup.com/men/english/interview/saturday/GillesSimon.doc

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N'amande


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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 29 Aoû 2008 - 12:55

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Gilles Simon (n°16, vainqueur de l'Argentin Jose Acasuso au deuxième tour) : «J'ai fait un très bon match, je sentais très bien mes coups. Je n'y ai pas laissé trop de plumes. Mon seul regret est de m'être un peu dispersé par moment à chaque fois que je me détachais au score. Si je joue contre Del Potro (l'Argentin vainqueur de quatre tournois de rang cet été) au troisième tour, il va falloir se méfier. C'est un gros morceau. Je l'avais déjà rencontré l'année dernière (victoire à New Haven). Ma seule interrogation, c'est son service, il m'avait l'air fébrile. Je veux voir s'il est capable de tenir la distance.»

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyDim 31 Aoû 2008 - 10:54


Les réactions

Gilles Simon (n°16, battu par Juan Martin Del Potro, n°17): «Quitte à perdre, mieux vaut perdre de cette façon. On peut difficilement jouer mieux que ce qu'il n'a fait. Il est excellent du fond du court. Il prend tous les risques et envoie de droite à gauche. Je suis sa 22e victime mais il en a chié...»

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyJeu 23 Oct 2008 - 13:44

22/10/2008 17:12

Tennis - ATP - Lyon - Les réactions

Gilles Simon (vainqueur de Juan Monaco) : «Le début du match m'a fait très mal. Le premier set a duré presque 50 minutes avec des échanges très longs. A 6-2, 4-2, je ne trouvais de solution et j'étais mal embarqué. Mais je ne me suis pas découragé. J'ai surtout tout laissé partir. Et au final, c'est ce qu'on appelle une bascule ! Ce n'est pas l'idéal comme entrée en matière dans un tournoi, je suis passé très près de la défaite. J'aurais aimé être plus conquérant dans le jeu. Je n'ai pas pris énormément de plaisir. Contexte particulier après Madrid ? Quand on sort d'une semaine comme ça, c'est toujours difficile d'enchaîner. Ça pouvait très bien être un match traquenard. Mais je ne vais pas me cacher non plus. J'avais envie de jouer ce tournoi, donc j'essaie ! Je sais qu'à la seconde où je vais perdre, on va me tomber dessus. Comme on a souvent dit que j'étais dans l'ombre des autres, j'ai beaucoup appris de ce qui leur est arrivé. J'ai vu comment ça s'est passé pour eux. C'est monté en épingle avant de retomber. J'y suis préparé, je ne me laisserais pas démonter par ça ! Seppi (son prochain adversaire) ? Il sait très bien comment je joue, je sais très bien comment il joue. Il est très à l'aise au fond du court, il joue beaucoup plus vite que ce que l'on pense et il n'a pas une balle très agréable à jouer. C'est le genre de match où je peux prendre du plaisir. La victoire sur Nadal sur indoor en commun ? C'est gentil de me parler des victoires car on a également sûrement des défaites en commun !»

S.L., à Lyon

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 24 Oct 2008 - 17:16

23/10/2008 17:50

Tennis - ATP - Lyon - Les réactions

Gilles Simon (vainqueur de Andreas Seppi) « Ce fut encore un match très dur. Autant contre Monaco, il fallait que je me force à avancer, autant aujourd'hui, même quand je prenais un risque, ce n'était jamais décisif car il contrait en accélérant et ça se retournait contre moi et je courais deux fois plus ! Ca m'a fait très mal car physiquement, ça laisse des traces. Au final, il m'a posé beaucoup de problèmes et je suis très content d'avoir gagné. Monter plus au filet contre Josse (Ouanna) peut faire partie de mes schémas tactiques. Mais ça dépend vraiment de la manière dont je me sens physiquement sur le court. Je le connais très bien et ce qui est sûr, c'est que je ne me laisserais pas surprendre et piéger par lui. On a intégré le sport-études de Poitiers à 14 ans, on continue de s'entraîner. Je suis content que ça se débloque pour lui. C'est typiquement le genre de joueur qui a besoin de confiance pour jouer. Le soutien du public ? Cela m'aide beaucoup mentalement. Je n'ai pas envie de décevoir, j'ai envie de me battre pour rejouer un match de plus à chaque fois. Encore une victoire pour marquer des points pour le Masters ? Oui, mais le match de demain ne sera pas plus important que les deux précédents parce qu'il fallait aussi les gagner pour être dans cette situation. Mon objectif, c'est avant tout de remporter le tournoi. C'est pourquoi si je ne vais pas au bout, je serais déçu. »

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 24 Oct 2008 - 17:39


Les Français(es) - Simon : "Je veux me remobiliser"

Eurosport - mer, 22 oct 12:24:00 2008

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Gilles Simon jouera à Lyon. Marqué physiquement par sa folle semain madrilène, le N.1 français a fait le point avant de reprendre la raquette. Nous vous proposons le premier volet d'une interview fleuve donnée par le joueur à la FFT, lundi. "Battre Federer m'a permis de battre Nadal", explique-t-il.

Gilles, quel est votre état d"esprit après votre fabuleux parcours au Masters Series de Madrid ?


GILLES SIMON : "C'est sûr que cela a été un moment mémorable. Maintenant, là tout de suite, j'ai la pression qui disparaît. J'ai donc simplement un gros coup de barre au lendemain de cette finale. J'ai également des regrets qui arrivent par rapport au tie-break de la deuxième manche (NDLR : Simon s'est procuré deux balles de deuxième manche, à 6 points à 4 au jeu décisif). Mais il va falloir se remobiliser tout de suite pour être très performant dès cette semaine à Lyon."

Avec ce résultat à Madrid, vous avez changé de statut, notamment grâce à votre victoire sur Nadal. C'était vraiment un énorme match de votre part

GILLES SIMON : "Ça fait plusieurs fois qu'on me dit que je change de statut ! Cette saison, j'ai déjà changé trois ou quatre fois de statut ! Vraiment, je ne le vois pas comme ça. J'ai fait de très bons matches cette année, comme contre Federer à Toronto. Là, j'ai encore réussi à me prouver que j'étais capable de battre un numéro 1 mondial. Ça a été une très bonne chose pour moi. C'est très bon pour la confiance aussi. Maintenant à moi d'essayer d'appliquer tout le temps le tennis que j'ai réussi à pratiquer contre ces joueurs-là. Pas seulement quand il faut jouer les tout meilleurs justement, mais de façon plus régulière afin d'essayer de s'économiser un peu au physique et de jouer une finale dans de meilleures conditions qu'à Madrid !"

Cette victoire face à Nadal, devant son public, est-elle la plus belle de votre carrière ?

GILLES SIMON : "Je pourrais dire que c'était la plus belle parce que c'est sûrement celle où j'ai pris le plus de plaisir. Dès le début du deuxième set, toute la pression a disparu, j'avais juste envie de faire un très grand match contre le plus grand joueur de la saison, chez lui, dans une ambiance vraiment particulière. J'ai éprouvé des sensations que je n'avais pas connues sur les autres matches de la saison."

"Mais il y a eu aussi la victoire face à Federer qui était un peu particulière, dans un contexte différent. J'avais joué plus tendu pendant tout le match, parce que c'était une rencontre que je voulais vraiment gagner. Et je pense que sans la victoire sur Federer, il n'y aurait pas eu la victoire contre Nadal. En gagnant contre Federer, je me suis vraiment prouvé que je pouvais gagner un match comme ça. Il était encore numéro 1 à ce moment-là et c'est là que je me suis dit : « Voilà, si tu es capable de le battre, lui, tu es capable de battre tous les autres. » Cela m'a forcément aidé à ne pas me poser de questions quand j'ai joué « Rafa » samedi."

On a parfois tendance à dire que les Français sont talentueux mais un peu friables mentalement. Or, à Madrid, vous avez sauvé six balles de match lors de votre parcours et avez gagné quatre matches au tie-break du troisième set ! C'est exceptionnel.

GILLES SIMON : "Oui, ça a été assez fort. Et malgré ça, je m'en veux de ne pas avoir au moins gagné le deuxième set contre Murray en finale, en laissant passer deux balles de set. On a beau se dire qu'on aurait pu passer à la trappe dès le début, qu'il aurait suffi d'un coup droit gagnant d'Andreev sur l'une de ses balles de match (NDLR : contre Andreev au premier tour, Simon effaça quatre balles de match avant de s'imposer) pour qu'il n'y ait pas toute cette semaine incroyable Malgré ça, ces points-là me restent en travers de la gorge. C'est un défi sans fin, on peut toujours s'améliorer. Même le joueur le plus fort mentalement et physiquement qu'est Rafael Nadal peut, lui aussi, encore s'améliorer pour essayer de gagner le match qu'il a perdu samedi. Il n'y a pas de problème. Ce n'est pas parce qu'on est Français qu'on n'a pas de mental, c'est vraiment des idées préconçues."

"Moi, ma philosophie sur le terrain, c'est que j'ai le droit de mal jouer au tennis. J'ai le droit de ne pas sentir mes coups, de pousser la balle, de jouer huit mètres derrière, de faire un match pas très beau, parce qu'on ne peut pas bien jouer tous les jours. Il y a forcément des moments où l'on joue un peu moins bien, où l'on a de moins bonnes sensations, ça c'est normal. En revanche, je pense qu'on se doit de faire le maximum au niveau de la tête, au niveau des jambes. Et même si, en finale, ça a été plus dur au niveau des jambes, même si ça s'est sûrement senti, j'ai essayé de faire le match le plus parfait possible au niveau de l'attitude, parce qu'à ce niveau là, j'estime qu'on doit être irréprochable. Et surtout, on se rend compte que les joueurs qui sont devant au classement, sont eux irréprochables à ce niveau là."

Propos recueillis par la FFT / Eurosport

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Dernière édition par Cyrielle le Ven 24 Oct 2008 - 17:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 24 Oct 2008 - 17:41


Les Français(es) - Simon : "Je ne peux pas en profiter"

Eurosport - jeu, 23 oct 14:40:00 2008

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Gilles Simon ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. Malgré la fatigue, il a tenu à jouer à Lyon pour tenter d'accrocher une place au Masters de Shanghai. Le Français évoque ce qu'il a ressenti quand il a su qu'il était entré dans le top 10. 2e volet de l'interview-fleuve donnée lundi 20 octobre.

La vie d"un joueur de tennis est un éternel recommencement. On se remet en cause toutes les semaines. Mais là, vous avez peut-être eu le temps de vous poser un peu et de réaliser ce que vous avez fait à Madrid, parce que vous êtes dans le Top 10 pour la première fois de votre carrière


GILLES SIMON : "Non, au contraire, je pense que je n'ai pas du tout le temps d'en profiter ! J'aimerais bien, mais je pense que j'aurai le temps d'en profiter quand la saison sera finie. Mais quand Nadal fait une saison aussi fabuleuse que celle qu'il accomplit cette année, il n'a pas vraiment le temps d'en profiter non plus ! Il gagne « Roland » et doit se remettre tout de suite en question pour Wimbledon. Il remporte Wimbledon et doit se reconcentrer sur les deux Masters Series qui se profilent. Il s'impose aux Jeux Olympiques et il y a l'US Open qui arrive. Il y a toujours quelque chose derrière. On ne doit s'arrêter qu'à la fin de la saison. Il n'y a qu'en novembre que l'on peut se poser, tirer un bilan, se faire plaisir pendant deux ou trois semaines en levant vraiment le pied.

Ça ne vous a donc rien fait de voir votre nom à la dixième place du classement ?

GILLES SIMON : "Si, c'est vrai que je suis très content. Souvent on dit d'un joueur : « Il sera un jour dans le Top 10. » Et puis, on n'y est jamais ! Au moins, je peux imprimer le classement et le garder au-dessus de mon lit. C'est vrai que ce serait encore mieux pour moi de finir l'année dans ce Top 10, et de me dire que sur cette saison, j'ai été dans les dix meilleurs joueurs du monde. Cela représenterait plus pour moi qu'une semaine comme ça en milieu d'année, même si on n'est plus en milieu d'année."

Le BNP Paribas Masters vous attend avec un super défi : celui de décrocher une place pour la Masters Cup de Shanghai

GILLES SIMON : "Oui, c'est un super défi à relever. Mais d'abord, il y a un tournoi très important à Lyon. Dans l'optique de la Masters Cup, je pense que ceux qui seront devant au classement à Bercy auront vraiment un gros avantage. Surtout si les tout meilleurs participent au tournoi car on se rend compte qu'à chaque fois qu'ils sont là, il y en a toujours trois sur quatre en demi-finales, ce qui laisse très peu de place à l'exploit. Ce serait bien évidemment plus facile d'aborder le BNPPM en étant déjà huitième à la Race ! Maintenant, si ce n'est pas le cas, il faudra essayer de profiter de l'avantage de jouer à la maison avec le public. Je me rends compte de l'importance que cela peut avoir, surtout quand je joue un Nadal chez lui. Toutes proportions gardées bien sûr, car à Madrid c'était vraiment de la folie ! Ça peut avoir son importance, surtout sur des matches décisifs, ou dans le cas où il y aurait des adversaires directs à affronter."

Qu'est-ce que cela représenterait pour vous de participer à la Masters Cup de Shanghai ?

GILLES SIMON : "Ce n'est pas un rêve, je n'ai jamais rêvé de jouer le Masters. Je pense que c'est un tournoi très prestigieux, qui récompense les huit meilleurs joueurs de la saison. Dans tous les cas, ce serait vraiment une très bonne expérience à vivre que d'aller là-bas. Après, ça n'a pas l'importance que peut avoir un Grand Chelem. Ça n'a pas non plus l'importance que peut avoir un tournoi comme le BNP Paribas Masters qui n'est qu'un Masters Series, mais qui se joue en France."

"Mais c'est vrai que ça donne envie de se dire qu'on va aller là-bas avec les meilleurs joueurs, des joueurs du calibre de Federer, Nadal. On ne peut qu'avoir envie de les jouer. Je suis un peu dans la même optique que pour les Jeux Olympiques. Pour moi, ce n'était pas un rêve de gamin, c'était juste une super expérience à vivre, un événement que je ne voulais absolument pas rater. J'ai été très heureux d'y participer et je pense que j'irais à la Masters Cup un peu dans le même état d'esprit si je devais y aller."

Propos recueillis par la FFT / Eurosport

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 24 Oct 2008 - 17:42


Les Français(es) - Simon : "Nadal m'a inspiré"

Eurosport - ven, 24 oct 13:56:00 2008

Itw & Conférences de presse 9e4a75876e5db79552aaba2a845d3c44

Gilles Simon revient sur le travail accompli avec Thierry Tulasne, son entraineur, et évoque le modèle que représente Rafael Nadal pour lui : "Souvent en le voyant faire, je me suis dit que c'était un monstre prêt à tout pour gagner". 3e volet d'une interview donnée lundi 20 octobre.

Vous devez votre belle progression à vous-même, bien sûr, mais aussi au travail que vous faites avec Thierry Tulasne. On imagine qu"il a partagé avec vous ces moments forts de Madrid

GILLES SIMON : "Oui, comme je l'ai dit, et je l'ai d'ailleurs remercié sur le court, je pense qu'on a fait du super bon boulot ces deux dernières années. Quand j'ai décidé de travailler avec Thierry, j'ai senti que c'était lui qui pouvait m'apporter les derniers éléments pour continuer de progresser. Et ça se passe très bien. Il arrive vraiment à me mettre en confiance avant les matches. Je pense que c'est ce qui fait la différence pour les dernières marches du classement."

"Le fait d'arriver en étant conquérant, en étant guerrier, en n'étant pas battu d'avance, même si on joue des joueurs très forts. On a souvent tendance à être impressionné et c'est normal. Mais au niveau des émotions, Thierry arrive assez bien à ressentir ce que je ressens et il arrive aussi bien à me faire sentir ce qu'il faut que j'arrive à garder, ce qu'il faut que j'arrive à oublier. Car tout se joue à 60-70 % au mental sur ces matches là, voire même à 80-90 % quand on voit les fins de matches qu'il y a eu à Madrid. On se rend compte que c'est hyper important d'arriver dans de bonnes dispositions."

Thierry Tulasne a la réputation d'être un entraîneur exigeant, alors que l'on a souvent dit que vous n'aimiez pas trop travailler le physique

GILLES SIMON : "Moi je trouve que pour un joueur qui était soi-disant fragile, j'ai souvent été fort physiquement ! C'est plutôt à l'entraînement que j'avais du mal à travailler. Je suis vraiment un « matcheur » dans l'âme. J'aime jouer des points et, au début, faire des gammes n'était clairement pas mon truc. Je jouais énormément de matches à cette période là, j'étais beaucoup moins rigoureux à l'entraînement. Mais c'est comme tout, ça évolue."

"Il y en a pour qui ça marche dans l'autre sens : c'était des pros de l'entraînement et pas forcément des compétiteurs et ils se sont découvert des qualités de « matcheurs » et de gagneurs aussi. On a tous un domaine où l'on est un peu plus faible à un moment donné, où l'on a moins envie. C'est pareil pour tous les joueurs. Il n'y a peut-être que Nadal qui adore jouer des matches et s'entraîner, mais sinon on a tous des choses que l'on préfère faire à d'autres."

"Avec Thierry, on a beaucoup mis l'accent là-dessus, sur ce que j'aimais le moins faire (rires). Aujourd'hui, on voit bien que physiquement, je suis capable de tenir la distance. Et moi ce que je me suis prouvé, c'est qu'au-delà du fait d'avoir été capable de jouer un Rafael Nadal pendant trois heures et demi, le lendemain, même fatigué, même avec de moins bonnes sensations, j'ai été capable de faire quasiment jeu égal avec Andy Murray. Et même s'il a été plus fort sur l'ensemble du match et qu'il méritait sa victoire, j'ai eu des occasions de revenir à un set partout. Ça me prouve que même fatigué, il y a toujours d'autres moyens de gagner sur un terrain."

Vous êtes-vous surpris au cours de cette semaine madrilène ou est-ce la suite logique du travail accompli depuis des mois ?

GILLES SIMON : "C'est vraiment une continuité. Ça fait un moment que je m'applique. En plus, c'est vraiment lui rendre hommage que d'avoir fait un super match face à Nadal parce que c'est vraiment le joueur qui m'inspire le plus au niveau de l'attitude. Il y a des tonnes de matches que j'ai regardés, avec des situations où n'importe quel joueur aurait lâché, aurait pris un coup derrière la tête. Lui, il rebondit de sa chaise, il part en sprintant sur sa ligne de fond comme si de rien n'était. Souvent en le voyant faire, je me suis dit que c'était un monstre prêt à tout pour gagner.

C'est un joueur dont je me suis beaucoup inspiré. Quand j'ai été mené contre lui, quand j'ai perdu le premier set sévèrement (6-3), où il était clairement au-dessus, quand au début du deuxième, j'avais très peu d'occasions et que j'étais malmené sur mes mises en jeu, je me suis dit : « Continue de te battre, donne tout ce que tu as, bats toi. » Je me suis dit ça sur ce match là, mais aussi sur ceux d'avant."

"S'il y a une chose que j'ai bien compris cette saison, c'est qu'en gagnant des matches à l'arrachée, souvent, on pouvait aller très loin dans un tournoi. Ce qui m'a fait prendre conscience de ça, ce sont ces joueurs là. Souvent des Federer, des Nadal, qui ne jouent pas forcément bien au premier tour, qui sont souvent malmenés contre des soi-disant inconnus, finissent par gagner et par jouer leur meilleur niveau en fin de semaine. Alors maintenant, je me dis : « Sur chaque match, tant que tu as les moyens de passer, bien jouer n'est pas forcément le plus important. Le plus important c'est de passer, parce qu'après, les sensations reviennent forcément à un moment."

A force de sauver des balles de match, comme ce fut votre cas la semaine dernière, ne finit-on pas par se sentir presque invincible ?

GILLES SIMON : "Non, je ne me sentais pas invincible, parce que malgré le courage et l'envie, ce n'était pas vraiment ça au niveau des sensations pendant le tournoi. Je suis vraiment retombé dans mes travers. Je jouais loin derrière ma ligne, j'avais du mal à être offensif, j'avais du mal à abréger les échanges. J'ai été obligé de gagner comme ça, à la bagarre, au mental, en deux heures ou deux heures et demie de match à chaque fois. Il m'était impossible de produire mieux sur le terrain. Ça a été frustrant pendant une bonne partie du tournoi. Et contre Nadal au premier set, c'était encore ça. Des coups retenus alors qu'il n'y a pas de raison de les retenir lorsque l'on joue un joueur de la classe de Nadal. Et il y a eu un déclic dans ce match là."

"A un moment, quand j'ai sauvé ma mise en jeu au deuxième set, à 2-1, je me suis dit : « Vas-y, sinon tu vas prendre 3 et 3 en jouant comme ça, si tu retiens tes coups. Quitte à prendre 3 et 3, joue, fais toi plaisir. Frappe la balle, tente de le mettre à deux mètres comme tu l'avais fait pendant un set en Australie. » Ce qui a été formidable pour moi durant ce match, c'est que les bonnes sensations sont revenues, en jouant vers l'avant, des points gagnants. J'ai pris énormément de plaisir dans le jeu, dans le fait de tenter des points gagnants, de faire de longs échanges. Mais j'ai pris énormément de plaisir aussi dans la bagarre, au physique, au mental."

"C'est pour cela que ça a été certainement mon meilleur match de la saison, pas forcément en qualité de jeu, mais tout a été réuni dans ce match. Je suis passé par le moment où je n'étais pas bien en début de match, un peu timide, et par le moment où je me suis libéré, où il y a eu de la bagarre physique et mentale. A l'arrivée, je gagne ce match au physique et au mental face au joueur qui est le plus physique et le plus mental de la planète tennis ! C'est pour ça que ce match contre Nadal est la plus belle victoire de ma carrière."

Propos recueillis par la FFT / Eurosport

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptySam 25 Oct 2008 - 16:56

25/10/2008 18:38

Tennis - ATP - Lyon - Simon « en dedans»

Itw & Conférences de presse 251008_sim_cr

Forcément déçu de sa défaite contre Söderling, le n°1 Français dresse un bilan positif de sa semaine à Lyon. Virtuellement qualifié pour le Masters, il aborde Bercy dans des conditions optimales.

«Gilles Simon, quel sentiment vous anime après cette partie ?

Je suis forcément déçu car j'aurais pu faire mieux. Je suis surtout déçu d'avoir fourni autant d'efforts avant de m'arrêter là. Il y a eu en fait deux parties dans ce match. Une où je frappais fort du fond du court et au cours de laquelle j'ai réussi à faire la différence. Et une autre où il a enchaîné les diagonales de coup droit sur lesquelles j'ai fini par craquer. Le match se joue au deuxième set quand je me suis fais breaker deux fois facilement. J'ai fourni beaucoup d'efforts pour revenir, j'ai couru énormément. Ça m'a mis en dedans. Rien qu'une baisse de 5 % de ma part et c'était tout de suite plus facile pour lui. S'il avait accusé une baisse de niveau de son côté, ça serait passé mais il a joué son meilleur tennis jusqu'à la fin du match.

Malgré tout, vous avez rempli votre objectif. Vous êtes 8e à la Race et parfaitement placé pour le Masters.
On n'accomplit jamais complètement sa mission car on a toujours l'impression de toujours pouvoir faire mieux. Mais le bilan à Lyon est effectivement positif. Je suis venu ici dans cette optique (de gagner des points pour Changai). Ça m'a aussi permis de ne pas couper après Madrid, mais d'enchaîner et de jouer encore quatre matches. C'est la meilleure préparation que je pouvais faire avant d'aller à Paris, même si cela aurait été encore mieux de gagner aujourd'hui !

Bercy où vous aurez votre destin entre les mains dans la perspective du Masters.
Je vais à Paris avec pour objectif de passer le premier tour car on y verra beaucoup plus clair après. C'est un tournoi avec énormément de points. Ça fait soit 0 si on s'arrête d'entrée, soit 75 si on passe. Ce n'est pas en restant dans mon lit que je vais aller à Shangai, donc je vais jouer et défendre mes chances à fond. Je me suis rassuré sur ma condition physique. Quant à la motivation, il n'y aura pas besoin de me forcer.

Vous êtes en pleine exposition médiatique. Passer aux 20 heures de TF1 et France 2 regardés par des millions de gens, ça fait quoi ?
Ça me touche car c'est toujours plaisant quand on a l'impression de réussir de belles choses et que ça fait plaisir aux gens. Le tennis est un peu un métier d'artiste et on est là pour donner du plaisir. Ce n'est pas le fait de passer au 20 heures qui me fait plaisir. C'est le fait que ce que je réalise ait plu aux gens et que ça justifie que ça passe au 20 heures.»

Recueilli à Lyon par Sylvain Lartaud

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMar 28 Oct 2008 - 10:13

Simon «ne change rien»

27/10/2008 21:08

Itw & Conférences de presse Gsimon_op_2710

Comme sur le court, Gilles Simon dégage en conférence de presse sérénité, clairvoyance et intelligence. Après son double gagné ( 6-1, 2-6, 10-8 ) avec Gaël Monfils contre Radek Stepanek et Martin Damm, le Niçois ne se trompe pas d'objectif et reste très lucide sur son nouveau statut : «C'est le regard des autres qui change, ce n'est pas moi.» Il ne change pas et connaît parfaitement le danger de l'euphorie : «Quand on se sent attendu, on a souvent envie de faire des belles choses, on a souvent envie de jouer un trop beau tennis et on oublie parfois ce pourquoi on est sur le terrain.» Pour prendre la température sur le central, Gilles Simon a donc effectué un tour de chauffe en double, histoire de prendre des repères avant d'affronter mercredi Igor Andreev, tombeur (7-6, 6-3) de Paul-Henri Mathieu. Et dans les travées, il ne se focalise pas sur la rumeur d'un forfait d'Andy Roddick pour la Masters Cup de Shanghaï : «J'ai envie d'y aller avec la manière. Même si on enlève Roddick, je ne suis toujours pas qualifié, il y a pas mal de joueurs qui peuvent me passer devant en gagnant un ou deux matches. Cela ne change donc absolument rien.»

«Gilles Simon, vous êtes très attendu à Bercy. Comment vivez-vous ce nouveau statut ?

Pour moi, il n'y a pas grand-chose qui change. C'est le regard des autres qui change, ce n'est pas moi. La semaine avant Madrid, j'étais déjà 12e à la Race. La semaine d'après, j'étais 9e. Il n'y a que trois places. Je sais d'où je viens, cela va être un tournoi comme un autre avec un premier tour difficile où il faut essayer de prendre un maximum de repères et surtout essayer de passer. C'est toujours un peu paradoxal lors des tournois en France. Il y a toujours un petit peu plus de pression au début parce qu'on a envie de bien faire. En revanche, il peut se passer quelque chose au fur et à mesure du tournoi qu'il ne se passe pas ailleurs. Il va falloir être très vigilant sur le premier tour. Mais ce n'est pas "mon statut" entre guillemets qui va changer quoi que ce soit (sourires). Je ne vais pas agir différemment aujourd'hui sous prétexte d'être une attraction. Je reste un joueur de tennis et je suis là pour faire mon job du mieux possible.

Ne ressentez-vous pas trop de pression ?

Il y a forcément de la pression. Encore plus parce que cela se joue en France. Evidemment je me sens attendu, mais ce n'est pas le genre de pression qui me fait peur et qui fera que je passe à côté de mon match. Je vais essayer de ne rien changer. Il y a un petit peu plus de pression quand on est dans le noir avant d'entrer sur le terrain si les gens font un peu de bruit. Cela crispe un peu pour les premiers échanges, mais on sait à quel point cela peut être bénéfique d'avoir le public derrière soi.

Comment vivez-vous cette surmédiatisation ?

Dans un premier temps, je l'accepte parce que j'ai vu comment cela se passait pour les autres Français. Je sais aussi le fracassage - passez-moi l'expression- en règle qui suit avec les moins bons résultats. Je serais aussi préparé parce que j'ai vu comment cela s'est passé pour eux. J'essaie donc de garder la tête froide et de rester distant par rapport à cela.

Quels pièges voulez-vous éviter ?

Il faut éviter de vouloir trop bien jouer. C'est souvent le problème quand on joue en France. Il faudra vraiment jouer en fonction de mes sensations. Si j'en suis arrivé là aujourd'hui, c'est parce que j'arrivais à être offensif quand je me sentais bien mais aussi parce que j'étais prêt à rester trois heures à faire que des slices derrière la ligne dans les moments difficiles. Quand on se sent attendu, on a souvent envie de faire des belles choses, on a souvent envie de jouer un trop beau tennis et on oublie parfois ce pourquoi on est sur le terrain. J'essaierai donc de ne pas perdre mon objectif de vue, c'est-à-dire gagner quelles que soient les conditions.

Une rumeur annonce que Roddick pourrait ne pas aller à Shanghaï. En avez-vous entendu parler ? Et qu'en pensez-vous ?
Cette rumeur, j'en ai entendue parler. C'est le principe d'une rumeur. Mais je préférerais vraiment y aller en étant qualifié huitième dès le début. J'aime bien une sélection au classement. C'est rare, cela s'est produit aussi pour notre sélection française pour les JO. J'ai envie d'y aller avec la manière. Je me retrouverais bien con si je me retrouvais neuvième et que tout le monde y va. J'ai envie d'aller le plus loin possible dans le tournoi. Même si on enlève Roddick, je ne suis toujours pas qualifié, il y a pas mal de joueurs qui peuvent me passer devant en gagnant un ou deux matches. Cela ne change donc absolument rien.

Vous venez de gagner en double. Le double permet-il une prise de repères ? Quel est le but ?

Il y a plein de buts. Sur des tournois en salle, ce n'est pas facile de s'entraîner parce qu'il y a des matches toute la journée sur le central. Le double nous a permis avec Gaël (Monfils) de prendre certains repères sur le terrain. Cela nous permet également de travailler ce qu'on a travaillé (sourires). On l'a bien vu aujourd'hui. Au filet, cela peut être mieux que ça. Ça a l'avantage de nous faire servir et retourner. Ce sont les deux coups les plus difficiles à maîtriser quand on change d'atmosphère. Je peux prendre des repères et m'imprégner de l'ambiance. Cela me permet de travailler des secteurs du jeu où j'ai besoin d'évoluer. Cela me fait frapper plus fort mes deuxièmes balles, cela me fait faire des volées, c'est donc bénéfique.Avec le nouveau format, cela ne dure pas plus d'une heure. Aujourd'hui, on se serait entraîné deux fois une heure dans la journée. Ce ne m'a pas demandé plus d'efforts que ça. Cela demande juste de fixer davantage l'attention. Ce n'est pas plus fatigant que l'entraînement et cela nous offre la possibilité de jouer dans des conditions de match. On était assez décontractés sur le terrain car ce n'est pas non plus notre objectif.

Quelles ont été les sensations ?

Dans l'ensemble, on a fait un match très sérieux, très solide, on ne s'est pas trop dispersés. On a pris pas mal de plaisir à jouer. Forcément, c'est mitigé du fond car il n'y a pas énormément de frappes. Mais c'était sympa pour le service et le retour. Cela permet de s'habituer un petit peu à la surface. On peut voir comment réagissent les balles par rapport au terrain. cela devient assez lent très vite. Si je veux jouer une heure sur le central, il faut que je vienne demain à 8 heures, ce n'est pas le plus agréable.

C'est aussi une entrée en douceur psychologiquement ?

Il y a énormément de joueurs qui aiment jouer leur petit double avant le simple. Le double, c'est tout en moins grand format que le simple. Cela a pas mal d'avantages et très peu d'inconvénients. On sait juste que le double peut devenir pénible sur la durée. Quand il faut enchaîner un simple et un double, cela devient différent. Mais on est obligés de reconnaître qu'en double, on ne passe pas souvent (sourires). On n'a donc pas ce problème-là.»

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyJeu 30 Oct 2008 - 8:22

Simon: "Je ne pense qu'à ça"

30/10/2008 - 09:00, Tennis - MS Paris-Bercy

Itw & Conférences de presse 476977-3602184-317-238

Gilles Simon est sûr de son fait. Sa victoire face à Igor Andreev lui a permis de conforter sa place pour la Masters Cup. Mieux placé que jamais, le Français devra répondre à Andy Roddick, qui a aussi besoin de points, jeudi en huitième de finale de Paris-Bercy pour continuer à y croire.

L'enjeu est important, l'entrée en lice pas évidente. Comment avez-vous géré votre arrivée sur le court central de Paris-Bercy chauffé à blanc ?

G.S. : J'étais très tendu avant d'entrer sur le terrain. Mais en arrivant, l'atmosphère sombre m'a calmé. Il faisait noir, je n'ai vu personne, cela m'a permis de rester concentré et de ne pas me mettre trop de pression. L'effet visuel est très important quand on rencontre dans un stade. Je me souviens à Pékin, aux jeux Olympiques, le stade était rempli à ras bord. C'était bizarre de voir autant de monde. A Paris, on les entend, mais on ne les voit pas. C'est plus facile.

Quand avez-vous senti que vous étiez plus libéré ?

G.S. : Le premier jeu où je commence à mieux frapper mes coups, c'est une fois que je me suis fait breaker. Je me procure quatre balles de break dont je ne profite pas. Mais c'est plus facile de lâcher ses coups quand on est breaké. Toutefois, je ne suis pas content de mon début de match. Cela aurait dû mieux se passer. J'étais certes tendu, mais je ne lui ai pas laissé beaucoup de marge pour qu'il s'exprime. Il y a eu de longs échanges difficiles, mais j'arrive à tenir mon niveau de jeu. Même quand je ne suis pas bien, j'arrive à lui rendre la tâche compliquée. C'est un excellent positif pour moi.

Que s'est-il passé après ce double break dans le second set ? Une fringale ? Un passage à vide ?


G.S. : Au second set, je suis très énervé après moi-même. Je pensais avoir fait le plus dur en prenant le premier set sur deux jeux faciles et me voilà mené 4-0. J'étais sorti du match à ce moment-là. Je perds mon service bêtement deux fois de suite. Si j'avais eu la tête au jeu, je ne les aurais pas perdus. Bizarrement, j'étais frustré, mais je me sentais bien sur le terrain. Je me sentais clairement plus fort que lui. Il avait du mal à faire les points gagnants et s'impatientait à voir revenir la balle. Il a fait beaucoup de fautes directes. C'est pour ça que je n'ai pas voulu lâcher le second set et qu'il le perd d'ailleurs. Je sentais que j'avais une chance de revenir.

La Mastes Cup est plus que jamais d'actualité avec votre qualification pour les huitièmes de finale. Vous en avez conscience ?

G.S. : Bien sûr ! Je ne pense qu'à ça. Avant de rentrer sur le court face à Andreev, on m'avait dit que David Ferrer avait perdu. Si je passais ce tour, je savais que je mettais en bonne position pour y aller. C'est bien parti, je suis content car c'est mon objectif N.1. J'ai encore cinq ou six concurrents directs. Avec de la chance, j'imagine qu'ils vont tomber les uns après les autres. Plus on va avancer, plus ceux qui resteront seront dangereux. Pour l'instant, je me mets à l'abri. Pour combien de temps, je ne sais pas.

Justement, cela passe par une victoire sur Roddick pour encore plus tranquille. Vous vous attendez à quoi cette fois-ci ?


G.S. : Mon match en huitième de finale face à Roddick, je le vois difficile. Parce qu'il est toujours difficile à battre. C'est un sacré guerrier au service ravageur. Du fond de court, il ne va pas forcément très vite, mais il est régulier quand il veut. Il s'applique à faire courir ses adversaires. Il est difficile à man&oeliguvrer et à breaker quand il est en confiance sur ses jeux se service. Je pense qu'il faudra être vigilant en début de jeu. Il ne donne pas de points, il oblige l'adversaire à en faire beaucoup. Point positif pour moi : il aura du mal à me déborder sur cette surface qui est assez lente. La clé du match sera essentiellement le retour et d'arriver à le faire jouer un maximum en fond de court. A ce jeu-là, j'ai toutes mes chances.

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 31 Oct 2008 - 7:39

Simon : "Très malheureux"

30/10/2008 - 19:35, Tennis - MS Paris-Bercy

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Incapable de surclasser Andy Roddick en huitièmes de finale de Paris-Bercy, Gilles Simon est obligé de se rendre à l'évidence : il n'a plus son destin en main. Toujours qualifié pour la Masters Cup, il devra cependant attendre que Tsonga, Monfils, Blake et Nalbandian perdent pour aller à Shanghai.

Gilles Simon, est-ce la fatigue ou la pression qui t'a fait perdre ce match ?

G.S. : Les deux je pense. Le début me fait très mal. D'un côté, Roddick a été impérial sur son service, en réalisant beaucoup d'aces et en passant beaucoup de premières balles. D'un autre, je me fais breaker bêtement dès le troisième jeu, avec un passing suspect de sa part à 30/A, un deuxième encore plus suspect avec une balle qui flotte et que je rate. Je lui donne trop gentiment mon service au début et, comme il est en forme, c'est quasiment comme lui donner le set. Crispé, je n'ai pas pu me libérer comme j'avais su le faire la veille face à Igor Andreev. J'ai quand même quelques occasions de break dans le second set. Encore une fois, il n'y a pas grand chose à faire. Sur mes quatre balles de break, je me prends trois aces au dessus de 230 km/h et une quatrième où il me manque 30 centimètres de jambes pour la rattraper.

Vous vous attendiez à ce genre de match un peu fermé ?

G.S. : C'est exactement ce à quoi je m'attendais. Un match difficile car il impose naturellement une bonne dimension mentale avec son jeu. Même du fond de court, où je l'attendais davantage, il est impressionnant. Il est resté agressif tout le temps. Souvent, on a l'impression qui ne joue pas les jeux, jusqu'au moment où il devient dangereux dès qu'il en a la possibilité à 30/A. Je ne m'attendais pas à un match agréable, mais j'ai quand même des regrets sur quelques points abordables que je joue très mal. C'est pourquoi il gagne logiquement.

Vous jetez rarement vos raquettes. Quel sentiment prédominait : Fatigue ou frustration ?

G.S. : Un peu de frustration forcément. J'ai l'impression de ne pas arriver à le retourner et à bousculer les choses. Souvent, dans un match, l'impression se joue à très peu de points d'avoir bien ou mal joué. Sur une balle de break ou un retour. Partir du bon côté, breaker. On se dit « J'ai fait un meilleur match » et pourtant, tous les points ont été exactement les mêmes. Aujourd'hui, je mesure ma défaite sur les occasions de break gâchées et de ne pas arriver à jouer un jeu décisif dans le second set.

Que vous a-t-il dit à la fin du match qui vous a fait sourire ?

G.S. : Que le match était meilleur qu'à Miami il y a un an et demi. (Première rencontre entre Roddick et Simon que le Français avait perdu 6-4, 6-4, NDLR)

Rien de bien drôle en somme ?

G.S. : Si, dans la façon dont il l'a dit, c'était peut-être une façon de me dire que j'avais progressé, je ne sais pas.

C'est le seul joueur que vous n'avez pas battu, à part Ferrer, mais qui va peut-être sortir du Top 10. Vous arriverez à mieux le jouer ou sans doute jamais ?


G.S. : C'est un joueur qui n'est pas agréable à jouer. Maintenant, on s'est rencontrés que deux fois, dont une il y a un an et demi. La victoire la plus significative reste celle d'aujourd'hui car mon niveau de jeu est bien différent. C'est vrai que je n'ai pas de repères, mais là il était vraiment plus fort. J'ai peu d'expérience comparé à lui. Ce sera peut-être mieux la prochaine fois. Sur terre battue, ce serait sans doute différent. Là, il sert à 230 km/h. Et il faut les retourner !

Malgré cette défaite, vos chances d'aller en Masters Cup ne se sont pas évanouies. Vous êtes toujours qualifié pour l'instant. Physiquement, vous vous sentez capable de faire le voyage à Shanghai ?

G.S. : Pour l'instant, je ne suis prêt à rien du tout. Car je ne suis pas qualifié ; cela ne dépend plus de moi et cela me rend très malheureux. C'est pourquoi j'aurais voulu gagner aujourd'hui. On m'a déjà demandé si j'allais suivre les résultats des autres. Donc je vais répondre la même chose : Non ! Il y en a trop à regarder. Je m'y intéresserai après une sorte de sélection naturelle ! Franchement, je pense avoir besoin de couper un peu avec le tennis, Masters Cup ou pas. J'ai des moments forts ces derniers temps, il va falloir que je me repose.

Y'a-t-il un adversaire que vous redoutez le plus ?

G.S. : Sur le tournoi, deux doivent faire finale ? (Tsonga et Blake, NDLR). Alors ce sont eux. (rires)

Propos recueillis à Bercy par notre envoyé spécial, Sébastien Petit

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMar 4 Nov 2008 - 19:28


Masters Cup-Simon: "Profiter de cette chance"

04/11/2008 - 20:12

Présent ce mardi à Roland-Garros face aux médias pour livrer ses impressions avant de s'envoler pour Shanghai où il retrouvera Jo-Wilfried Tsonga à la Masters Cup, Gilles Simon est bien conscient de sa chance: "Deux Français au Masters ? Peu de personnes y auraient cru en début de saison, a-t-il expliqué. Nous non plus, d'ailleurs. Donc, je ne blâmerai personne. Souvent, on essaie d'en avoir un. Quand on en a un, on est très content. Alors deux... J'espère qu'on ne va pas passer à côté, qu'on va profiter de cette chance pour faire le boulot du mieux possible, pour tout donner, pour s'épanouir sur le terrain et faire des grands matches."

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMer 5 Nov 2008 - 11:25


Simon «tutoie les Maîtres»

Itw & Conférences de presse 041108_simon2

Juste avant de prendre l'avion mardi soir pour Shanghaï, Gilles Simon est revenu sur les émotions de la semaine dernière. Après avoir touché la qualification directe pour la Masters Cup mercredi à Bercy, l'élève de Thierry Tulasne a vu Shanghaï s'éloigner le vendredi. Lundi après le forfait de Rafel Nadal, il a finalement rejoint dans le tableau son grand copain, Jo-Wilfried Tsonga. Toujours aussi lucide, le Niçois affirme qu'il n'a pas «volé (s)a place», mais il ne se voit pas comme un "Maître" : «On se dit qu'on tutoie les maîtres. Je n'en suis pas un, mais je vais jouer avec eux. Il va falloir essayer d'exister dans ce tournoi, il ne va pas falloir être timide et juste content d'y être.»

«Gilles Simon, comment avez-vous vécu l'attente ?
Je suis un peu soulagé parce que l'attente n'était pas forcément agréable. On est rarement dépendant du résultat des autres, on est plutôt centré sur ce qu'on a faire. Dans un premier temps, il y a eu l'attente du tournoi. Ensuite, il y a eu l'attente d'un éventuel retrait. Hier (lundi), j'étais juste content, je vais avoir des mots mesurés car je ne voudrais pas que ce soit mal interprété. Je n'étais pas content que Rafa se retire, mais j'étais juste content d'être dedans et de pouvoir me concentrer à fond sur ce que j'ai à faire. Je n'ai pas bondi au plafond quand j'ai appris la nouvelle parce je savais qu'il y avait pas mal de joueurs qui avaient des chances de ne pas jouer là-bas. Au fond de moi, je pensais vraiment que j'allais y aller et jouer. C'est vrai que la nouvelle d'hier m'a soulagé dans la mesure où l'attente est finie et je vais pouvoir me préparer pour ce tournoi comme pour n'importe quel autre. Le fait que la nouvelle arrive assez tôt rend la tâche plus facile pour moi.

Comment avez-vous vécu le forfait de Rafael Nadal ?
Dans n'importe quel tournoi quand j'étais premier ou deuxième à ne pas rentrer, cela me paraissait normal qu'il y ait un joueur dans les cinquante premiers qui se retire et qui me laisse sa place. Là, je le vivais beaucoup moins bien. Contre Rafa à Madrid, c'était un match important parce qu'on a tout donné, on est allé loin, il y a un respect qui s'installe entre les joueurs. On ne peut pas souhaiter du mal à ces joueurs-là. Après ma défaite à Bercy, je n'avais plus mon destin entre les mains et cela me rendait très malheureux. Ce n'est pas du tout dans ma nature de souhaiter à un joueur d'être blessé ou de ne pas pouvoir jouer. Ce n'est pas possible. C'est pour cela que ma situation était vraiment difficile. Je m'entends vraiment bien avec beaucoup de joueurs, je ne pouvais pas souhaiter à Rafa d'avoir tellement mal au genou qu'il me laisse sa place. C'est pour cela que j'aurais préféré y être en tant que huitième, comme cela il n'y aurait rien eu à redire.

Vous êtes passé de l'élimination le vendredi à la qualification lundi.
Le vendredi n'a pas été si difficile. A partir du moment où je pouvais être que 9e, cela a été plus facile pour moi, c'était fait. Il ne restait plus qu'à encourager Jo pour qu'il essaie d'aller au bout. Finalement, c'était beaucoup plus facile après ce vendredi. Avant, c'était difficile parce que je m'entends bien avec beaucoup de joueurs et je n'aime pas leur souhaiter de perdre. J'avais donc décidé de couper et de ne pas regarder les matches. Je suis resté loin de tout cela, je regardais qui il restait le soir. Il y a eu une sélection naturelle.

Qu'avez-vous fait depuis votre défaite à Bercy ?
Je ne me suis pas entraîné, je me suis reposé. J'en avais besoin, surtout mentalement. J'avais besoin d'avoir la tête à autre chose. J'ai pris un peu de temps pour moi, cela m'a fait du bien. Je vais avoir le temps de me remobiliser et de m'entraîner pour être au top pour Shanghaï. C'était important pour moi de prendre quatre jours à ne rien faire.

Et aujourd'hui, vous êtes un "Maître".
(Sourires) Je ne suis pas un maître, ça c'est sûr. En revanche, je suis très content d'y aller. Au fond de moi, même si j'étais neuvième, je ne pense pas non plus voler ma place quand on voit à quel point c'était serré jusqu'au bout. Je me dis que je méritais peut-être autant qu'un autre d'y aller. J'y vais en étant 8e ou 9e, donc en étant entre guillemets dans les «moins bons», cela va donc être un tournoi difficile, mais riche en expériences et où il va falloir dans un premier temps se prouver à soi-même que tout est faisable.

Que représente le Masters ?
Le premier sentiment est celui d'être honoré d'aller jouer un tournoi aussi prestigieux avec tous les meilleurs sauf Rafa. Faire partie de ce tournoi-là, on se dit qu'on tutoie les maîtres. Je n'en suis pas un, mais je vais jouer avec eux. Il va falloir essayer d'exister dans ce tournoi, il ne va pas falloir être timide et juste content d'y être. A partir du moment où je suis dans un tournoi, c'est pour gagner tout ce que je peux gagner. Cela ne va rien changer à ma préparation. Je vais y aller comme pour un autre tournoi et essayer de tout donner. Ce n'était pas un objectif pendant les 9/10e de la saison. C'est devenu un objectif seulement à la fin. J'avais trouvé prématuré de parler de Masters dès l'US Open parce que j'avais beaucoup de retard. Depuis j'ai gagné un titre, j'ai fait une finale en Masters Series, une demie à Lyon. Malgré cela, je n'ai même pas fini dans les huit. C'était vraiment devenu quelque chose de possible après ma finale de Madrid. Aujourd'hui, je suis vraiment content d'y aller, j'ai vraiment envie de vivre cette expérience. Je ne me rends pas bien compte de la portée de l'événement.

Est-ce que cela concrétise aussi des années de travail et une saison très constante ?
Je pense que c'est davantage le classement qui concrétise une saison. C'est plus facile de se dire : « J'ai envie de rentrer dans le Top 10 que j'ai envie de jouer le Masters ». Cela parle moins. Pour moi, c'était vraiment irréalisable en début de saison, c'était vraiment très, très loin. C'est une compétition à laquelle je n'ai jamais pensée. Les JO qui étaient une compétition à part, j'y croyais vraiment. Là, cela ne fait qu'un mois que cela devient quelque chose du domaine du possible. Malgré ça, je suis entrée que hier (lundi). Avec Thierry (Tulasne, son entraîneur), on n'a pas encore eu le temps d'en parler. On va se voir tous les deux et on va essayer de bien se re-mobiliser pour cette dernière épreuve. C'est quelque chose de trop nouveau pour que j'arrive à mesurer la portée de l'événement.

Comment allez-vous vous re-mobiliser ?
Finalement, c'est assez facile puisque je rentre dès le lundi. Cela me laisse une semaine pour me re-mobiliser. Je sais dès maintenant que je vais jouer le tournoi, c'est donc beaucoup plus simple pour moi de me préparer. Une de mes plus grandes craintes était de rentrer en cours de compétition ou au début avec une annonce le samedi soir. Cela n'aurait pas été facile parce que j'ai souvent besoin de me conditionner pour jouer ces matches-là. En plus, cela va être des matches contre des joueurs très forts. Il faut être prêt à jouer les matches pour les gagner et non juste être content d'arriver sur le terrain. Il faut y être préparer.

Comment vous conditionnez-vous ?
C'est tout simple. Cela vient naturellement quand on va reprendre l'entraînement. C'est une bonne pression qui stimule à l'entraînement avec l'idée de se projeter dans le match, sentir les coups qu'on arrive bien à faire, sur quoi on peut s'appuyer. C'est beaucoup plus facile de faire tous les efforts quand on sait qu'on va les refaire en match.

Mais ce n'est pas un tournoi comme les autres avec le système de poules.
C'est sûr qu'il n'y aura pas de tour de chauffe. Mais c'est une très bonne chose pour moi parce que cela va me permettre de prendre des repères face à ces joueurs. Ce sont des joueurs qu'on n'affronte pas souvent. Quand on perd contre eux, on se dit finalement : "je n'étais pas si loin" et on voudrait les rejouer. Mais on les rejoue que huit ou neuf mois après et les repères sont un peu partis. Pouvoir rejouer tous ces joueurs, cela peut être bon pour la suite, cela peut aider dans un prochain tournoi l'an prochain pour un quart, une demie ou une finale importante. Cela permet de prendre des repères et de démythifier les personnages. J'ai toujours pensé que plus on jouait contre ces joueurs, mieux c'était pour nous. Il y a pas mal de barrières mentales qui peuvent tomber.

Qu'est-ce que cela représente de jouer le Masters avec un autre Français ?
Cela va être plus facile pour nous. Cela va dépendre des poules*, cela sera beaucoup plus simple pour nous deux d'arriver à se motiver chacun dans une poule différente. Je pourrais regarder les résultats de Jo et m'en inspirer, cela sera beaucoup plus facile d'aller sur le terrain et de s'encourager. Cela sera beaucoup plus facile pour nous de partager cela ensemble.»

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMer 5 Nov 2008 - 18:02


Simon : "Me remobiliser"

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Appelé à disputer la Masters Cup de Shanghai après le forfait de Rafael Nadal, Gilles Simon est revenu sur 2008, sa meilleure saison. Le Niçois, qui est tombé dans la poule de Roger Federer, a également évoqué la relation qu'il a avec Jo-Wilfried Tsonga, l'autre Français qualifié pour Shanghai.

GILLES SIMON, comment avez-vous vécu cette attente, entre le moment où vous n'étiez que remplaçant et celui où on vous a annoncé que vous alliez disputer cette Masters Cup ?

G.S. : Ce n'était vraiment pas une situation agréable. En tennis, on est rarement dépendant des résultats des autres, on est plutôt centré sur ce qu'on a à faire. Là, dans un premier temps, il y a eu l'attente des résultats de Paris-Bercy ; puis l'attente d'un éventuel retrait. J'étais juste content hier (dimanche). Enfin, je vais avoir des mots mesurés, car je ne voudrais pas que ce soit mal interprété. Quand Rafa (Rafael Nadal) s'est retiré, je n'étais pas content qu'il se retire, mais juste content d'entrer dans la compétition et de pouvoir enfin me concentrer à fond sur ce que j'ai à faire.

Comment l'avez-vous appris ?

G.S. : Par un coup de fil de l'ATP.

Que représente la Masters Cup pour vous ?

G.S. : Je ne sais pas encore exactement, dans le sens où ce n'était pas un objectif pendant les neuf dixièmes de la saison. C'en est devenu un seulement à la fin. J'avais trouvé prématuré de parler de Masters Cup dès l'US Open, parce que j'avais alors beaucoup de retard. Ensuite, j'ai gagné un titre à Bucarest, j'ai disputé une finale en Masters Series à Madrid, j'ai disputé une demi-finale à Lyon. Et pourtant, je n'ai même pas fini parmi les huit meilleurs ! Malgré tout, c'est devenu vraiment quelque chose de possible pour moi après ma finale à Madrid. Aujourd'hui, je suis vraiment content d'y aller, j'ai vraiment envie de vivre cette expérience là. Avec Thierry (Tulasne, son coach), on n'a pas eu le temps d'en parler, mais on va essayer de se remobiliser. Mais la portée que cela a, je ne me rends pas encore très bien compte. C'est encore trop nouveau pour moi ! Je vais tutoyer les maîtres, même si je n'en suis pas un (rires).

Cela concrétise-t-il des années de travail et était-ce un objectif ?


G.S. : Je voyais plus les choses en terme de classement. C'est plus facile de se dire : "Moi, j'ai envie de rentrer dans le Top 10" que "j'ai envie de jouer le Masters". C'est quelque chose qui parle moins.

Qu'avez-vous fait depuis Bercy ? Vous êtes-vous entraîné ou reposé ?

G.S. : Je ne me suis pas entraîné ! Je me suis reposé, parce que j'en avais besoin, surtout mentalement. J'ai essayé d'avoir un peu la tête à autre chose. J'ai donc pris du temps pour moi, ce qui m'a fait du bien. Maintenant, je vais avoir le temps de me remobiliser, de m'entraîner et d'être au top pour Shanghai. Et quoi qu'il arrive là-bas, même si ce n'était que quatre jours, c'était important pour moi de passer quatre jours à ne rien faire.

Avez-vous eu le temps de parler avec Jo-Wilfried Tsonga ces derniers jours ?

G.S. : Non. Il m'a laissé un message après sa victoire à Bercy. Il savait que de toute façon, j'allais y aller, même en temps que neuvième. Il m'a donc laissé un message en me disant qu'il était super content qu'on y aille tous les deux. Depuis, j'ai essayé de le rappeler mais, ce que je comprends très bien, il ne m'a pas répondu !

Le fait d'être repêché vous met-il moins de pression sur les épaules ?

G.S. : Non, pas du tout. J'aurais vraiment préféré être qualifié directement en étant huitième. Là, il fallait qu'un joueur se retire et ce n'est pas du tout dans ma nature de souhaiter qu'un joueur ne puisse pas jouer. Certains m'ont demandé si ce ne serait pas une bonne chose que Del Potro se retire à cause de son pied. Mais non ! Que ce soit Rafa ou Del Potro, ce sont des joueurs contre lesquels j'ai fait des supers matches, pour lesquels j'ai vraiment du respect, et on ne peut pas souhaiter du mal à de tels joueurs ! Un joueur en devenir comme Del Potro, qui va jouer son premier Masters, sa première finale de Coupe Davis, on ne peut pas lui souhaiter d'avoir tellement mal au pied qu'il ne puisse pas jouer ! C'est pour ça que je trouvais ma situation vraiment difficile. Et c'est pour ça que j'aurais préféré être huitième. Comme ça, il n'y aurait rien eu à redire.

Comment se remobilise-t-on psychologiquement, en passant du statut de remplaçant à celui de titulaire ?

G.S. : Finalement, c'est assez facile parce que je l'ai su dès mardi dernier. Ça me laisse donc une semaine pour me remobiliser et cela va être beaucoup plus simple pour moi. En fin de compte, cela va être une préparation normale. Une de mes plus grandes craintes était d'entrer en cours de compétition ou bien qu'on me dise samedi soir "Ça y est, tu y vas". Là, ça n'aurait pas été facile, parce que j'ai besoin de bien me conditionner mentalement pour préparer les matches importants. A Shanghai, je ne vais jouer que contre des joueurs très, très forts. Il faut avoir toute sa tête pour gagner ces matches-là. Ce n'est pas en étant simplement content d'être sur le terrain qu'on arrive à battre des joueurs comme Federer ou Murray. Le fait d'avoir su que j'entrais parmi les huit dès lundi m'aide donc énormément.

Comment se conditionne-t-on pour de tels matches ?


G.S. : C'est tout simple, ça vient naturellement en reprenant l'entraînement. Il y a une espèce de pression, mais c'est une bonne pression, avec de la tension qui stimule, et surtout avec l'idée de se projeter dans le match en sentant les coups sur lesquels on peut s'appuyer. C'est plus facile quand on sait qu'on va les refaire en match que quand on se dit : "Là, je joue bien, mais si ça se trouve, je ne vais pas jouer" ou à l'inverse "Je ne joue pas bien, mais ce n'est pas grave, parce que si ça se trouve je ne vais même pas rentrer sur le terrain". C'est beaucoup plus facile de faire tous les efforts qu'il y a à faire en étant sûr et certain de jouer.

Vous allez disputer cette compétition avec Jo-Wilfried Tsonga… Qu'est ce que cela représente pour vous ?

G.S. : Je pense que ca va être plus facile pour nous. L'air de rien, cela va aussi dépendre un peu des poules. Ce serait beaucoup plus facile pour nous deux de nous stimuler, de nous motiver et de nous encourager mutuellement en étant chacun dans une poule différente. Mais ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un joueur comme les autres pour moi, parce qu'on se connaît depuis très, très longtemps. Autant pour moi, l'attente a été difficile au moment du Masters parisien, quand il a fallu savoir si j'allais être huitième ou neuvième. Autant quand j'ai su que j'allais être neuvième, qu'un joueur allait forcément me dépasser, j'espérais bien qu'il allait faire un peu le ménage et que je serai dépassé par lui plutôt qu'un autre !

Je pense qu'on est super contents. J'aime beaucoup la relation qu'on a, sans s'appeler tous les matins, sans passer tout notre temps ensemble. Mais souvent dans notre vie, depuis près d'une dizaine d'années, il y a eu des moments difficiles où on était là l'un pour l'autre. Notamment quand on était à Roland-Garros, qu'on s'entraînait là, qu'on était, avec Gaël Monfils, les trois seuls joueurs à dormir au CNE… Forcément, il s'est passé des choses ! Donc forcément, je suis super content que ce soit Jo, comme j'aurais été aussi super content que ce soit Gaël. On a partagé des choses avec ces mecs là que je n'ai pas partagées avec les autres mecs du circuit.

Pouviez-vous imaginer que Jo-Wilfried Tsonga allait devenir si fort ?


G.S. : Je ne suis pas étonné. Moi, Jo, je l'ai eu sous les yeux pendant très longtemps. Je pense que Thierry (Tulasne) sera d'accord avec moi pour dire que, même s'il était souvent blessé, il a toujours continué à travailler. Quand il était blessé au genou, il faisait de la musculation du haut. Il se renforçait toujours dans un sens par rapport à ses blessures du moment. Il a toujours essayé de compenser et, sans jouer de matches, il a continué de progresser dans l'ombre, sur les courts couverts du CNE.

Dès qu'il a pu reprendre, on a tout de suite su qu'il allait être dangereux. D'ailleurs, je l'appelais "l'invincible" : il reprenait, il disputait trois Challengers, il gagnait les trois. Puis, il se reblessait plusieurs mois, il redisputait trois Challengers et regagnait les trois. Il ne perdait jamais ! C'était vraiment déjà du très haut niveau. Après, il avait juste besoin de pouvoir rejouer un maximum de matches. Ses blessures ont été dures mentalement. Cela a dû être difficile pour lui de se remotiver à chaque fois et de continuer à travailler. Mais je ne pense pas que cela l'a freiné pour arriver au plus haut niveau. La seule chose qui aurait pu lui arriver, c'est de se décourager au niveau de la tête mais il est très solide. Au final, il a toujours bossé tout ce qu'il pouvait. Et petit à petit, il a continué sa progression.

Pour retrouver deux Français au Masters, il faut remonter à 1986 avec Yannick Noah et Henri Leconte. On commence d'ailleurs à vous comparer vous et Jo à vos deux pairs. Que cela vous inspire-t-il ?

G.S. : J'imagine que pour moi, la comparaison, c'est Henri Leconte, c'est ça ? (rires). Plus sérieusement, je n'aime pas être comparé à quelqu'un. Dans un premier temps, avec Jo, on va essayer de les égaler. On tentera de faire mieux plus tard. On n'en est pas encore là...

Eurosport - Propos recueillis par François-Xavier RALLET


P.S: je le trouve chou simon Itw & Conférences de presse 308723
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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMer 5 Nov 2008 - 18:43

Edit de Cyrielle : Cette interview a déjà été posté Amandine. Wink
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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyMer 5 Nov 2008 - 19:37


Simon : «En profiter»

5/11 13h17 - Tennis, ATP, Shanghai

Repêché suite au forfait de Rafael Nadal, Gilles Simon se réjouit de disputer le Masters aux côtés de Jo-Wilfried Tsonga.

«Il n’y en a pas beaucoup qui pensaient ça en début de saison… Nous non plus, d’ailleurs, donc je ne blâmerai personne ! (sourire) Maintenant, c’est vrai que c’est très, très bien. Souvent, on essaye déjà d’en avoir un (Français). Et quand on en a un, on est très content. Alors deux ! ... J’espère justement que l’on ne va pas passer à côté, que l’on va profiter de cette chance d’y aller pour faire le boulot du mieux possible, tout donner, s’épanouir sur le terrain, faire de grands matches. Et j’espère que tout va super bien se passer».

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyJeu 13 Nov 2008 - 10:02


Masters-Cup-Simon: "Pas bon dans les moments clés"

12/11/2008 - 16:12

Battu en deux sets (6-4, 6-2) par Andy Murray, mercredi, à l'occasion de son deuxième match au sein du groupe Rouge de la Masters Cup, Gilles Simon est revenu sur sa défaite. "J'ai manqué toutes les occasions que je me suis procurées. Il y a pourtant eu un combat. Le score est de 6-4 6-2, mais ça a duré 1 h 30. Je ne sais pas combien il a fait de fautes, mais sûrement pas beaucoup... La perte des deux premiers jeux m'a fait mal. C'est un peu comme si j'avais perdu le premier combat. Ils ont duré 15 minutes. Après, j'ai eu un peu de chance de pouvoir revenir au premier set. J'ai trois balles de 4-4... Je sentais à ce moment-là que je le prenais par le bon bout. J'attendais la bonne balle, je jouais moins vite, j'envoyais tout quand je jugeais que c'était le moment. Mais je n'ai pas été bon dans les moments importants." Concernant son dernier adversaire, Radek Stepanek, qu'il devra battre pour accéder au dernier carré, le Niçois se montre méfiant. "Ce ne sera pas simple. Ce n'est pas un bon souvenir. A Roland-Garros cette année, j'ai pris 6-2 6-4 6-1. Il est difficile à manoeuvrer. C'est l'un des derniers joueurs à se ruer au filet. Il est très bon à la volée. Il a une bonne vision du jeu. Il va falloir soigner mon service et être bon en retour. Il peut être impérial au service, mais si on le retourne, il peut commettre des double-fautes..."

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MessageSujet: Re: Itw & Conférences de presse   Itw & Conférences de presse EmptyVen 14 Nov 2008 - 20:07


Masters Cup-Simon: "J'ai appris la nouvelle dans l'ascenseur"

14/11/2008 - 18:56

Qualifié pour les demi-finales de la Masters Cup grâce en partie à la défaite de Roger Federer devant Andy Murray ce vendredi, Gilles Simon a expliqué à la Fédération Française de Tennis dans quelles conditions il avait vécu ce match décisif pour son avenir à Shanghai. "J'étais d'abord au stade. J'ai suivi les deux premiers sets. Cela a été un très grand match. Federer a vraiment été fort au premier set. Jusqu'à 5-2, 40-15 pour lui, Andy a dominé le deuxième. Jusque-là, c'était facile à regarder. La seule chose que j'attendais, c'est que justement ça ne soit pas le match qu'on a vu, aussi serré, avec autant de rebondissements. (...) J'ai préféré quitter le stade et suivre le troisième set dans la voiture. Je risquais de me coucher très tard avec la presse à faire derrière, si j'attendais la fin. Ça n'aurait pas été la meilleure chose à faire avec la demi-finale. Quand je suis arrivé à l'hôtel, dans le hall, à la télévision, on devait déjà être à la cinquième ou sixième balle de match. J'ai appris la nouvelle dans l'ascenseur, de la bouche de l'un des proches de Novak Djokovic qui était au téléphone portable." Djokovic que le Niçois défiera demain sur le court avec à la clé une place en finale du tournoi des maîtres.

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