29/12/2007 11:37
Tennis - Australie - La surface critiquée

L'Open d'Australie se disputera cette saison sur Plexicushion, un revêtement synthétique américain qui remplace le Rebound Ace, après presque vingt années de service, et les premiers joueurs à l'avoir testé ne sont pas vraiment satisfaits, le jugeant trop lent. Mardy Fish, qui participe actuellement à la Hopman Cup, qui se joue sur la même surface n'est pas «un grand fan», selon ses propres mots.

Les Serbes Novak Djokovic et Jelena Jankovic n'ont pas non plus grandement apprécié cette surface. «Elle semble vraiment plus lente que le Rebound Ace sur lequel j'ai joué l'an dernier à Sydney et Melbourne», a expliqué Jankovic. «Pour l'instant, elle est très lente, a ajouté Djokovic. Après quelques jours ou une semaine, elle peut devenir plus rapide. Nous allons voir comment cela évolue.» (Avec AFP)

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La vie en bleu pour un Open d'Australie new-look



Le Rebound Ace vert a vécu. Place au Plexicushion bleu. Un vrai changement?

OLIVIER BREISACHER, MELBOURNE | 12 Janvier 2008 | 00h05

C'était il y a vingt ans. Les Internationaux d'Australie prenaient possession d'une arène flambante neuve, à Flinders Park (rebaptisée par la suite Melbourne Park). Station terminale, après avoir bourlingué dans sept villes différentes puis trouvé refuge dès 1972 dans le stade historique de Kooyong, dans la banlieue de Melbourne.

L'Open d'Australie montait enfin en grade en 1988, délaissant son statut de sans-abri et trouvant en janvier une date définitive dans le calendrier. La révolution était complétée par l'abandon du gazon et le passage au fameux Rebound Ace, surface dure, mais synthèse de caoutchouc plus souple et confortable que le ciment. Le Rebound Ace devait permettre à tous les styles de tennis de s'exprimer.

Changement radical

Mais dès lundi et les premiers coups de raquettes, Melbourne vivra son changement le plus radical depuis la révolution de 1988. A l'instar de tous les tournois disputés depuis le début de l'année aux Antipodes, le Rebound Ace signera son arrêt de mort définitif. Pour céder la place au Plexicushion. Et pour marquer les esprits, les courts troqueront leur couleur verte pour du bleu ciel.

«Il était temps d'opérer un tel changement, se justifie Craig Tiley, directeur du tournoi. Nous avons mené une réflexion fondamentale qui va de pair avec l'évolution du tennis.» Au fil des années, les critiques fusaient, reprochant au Rebound Ace son côté collant et brûlant sous le soleil, le rendant plus difficilement maîtrisable par les joueurs.

La Fédération australienne pense aussi à ses intérêts. Pas vraiment en raison des piques régulières qui lui sont adressées par Lleyton Hewitt, jamais satisfait par la qualité de la surface. «En passant au Plexicushion, nous voulons surtout permettre à tous nos joueurs d'évoluer sur les mêmes surfaces qu'à l'étranger», poursuit Craig Tiley.

Revêtement américain

Revêtement synthétique américain, le Plexicushion (conçu par la même fabrique que celle qui fournit le décoturf à l'US Open) est toujours constitué de caoutchouc (comme le Rebound Ace), mais avec un apport plus «moelleux sous forme de coussin», censé être plus ferme sous les pieds. Selon les premières analyses (mais pas toutes!), la nouvelle surface devrait être plus lente que le décoturf américain. «C'est
effectivement le cas», relève Lleyton Hewitt, qui reste circonspect.

Le changement ne fait pas (encore?) l'unanimité. Depuis le début de l'année, Novak Djokovic, Jelena Jankovic, Nikolay Davydenko, entre autres, ont avoué n'être pas conquis par le Plexicushion. Quadruple champion de Melbourne, Andre Agassi faisait récemment état de ses craintes de «voir les quatre tournois du Grand Chelem se disputer sur des surfaces toujours plus similaires», surtout depuis le ralentissement évident constaté sur le gazon de Wimbledon.

Ancien patron de l'Open d'Australie, Paul McNamee se montre virulent. «Troquer le Rebound Ace pour le Plexicushion n'apportera rien, souligne-t-il. Si ce n'est ôter une touche australienne pour un substitut américain!» Quant au roi actuel, il ne s'est pas encore véritablement exprimé sur le sujet. «Je suis excité à l'idée de découvrir ce nouveau revêtement», a lâché Roger Federer, sans porter de jugement de valeur.

Les premiers indices tomberont ces prochains jours. Nouveau nom, nouvelle couleur, certes. Mais s'agit-il bel et bien d'une surface inédite ou d'un changement de façade?

http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/sports/detail_sports/(contenu)/181070

Open d'Australie: Incidents en tribunes...

15/01/2008 - 13:59

Pour la deuxième année consécutive, l'Open d'Australie est le théâtre d'incidents en tribunes. Cinq supporteurs grecs ont ainsi été expulsés mardi des gradins pour avoir manifesté trop bruyamment leur soutien à leur compatriote Konstantinos Economidis, battu en trois sets par le Chilien Fernando Gonzalez. En 2007, des spectateurs croates et serbes s'étaient battus et insultés et 150 personnes avaient été expulsées.

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Moquette bleue pour un débat de fond

Melbourne Park inaugure une surface étrange, désespérément neutre.

Christian Despont

Le nouveau revêtement posé sur les courts de Melbourne Park, «comme on changerait de moquette après vingt ans», soulève un débat poussiéreux, vaguement idéologique, sur la nécessité de cultiver sa différence. D'abord, il ne satisfait pas l'égérie locale, Lleyton Hewitt, chantre d'une surface rapide. Or, selon les derniers tests en laboratoire, le Plexicushion - tel est son nom - sera plus lent que le Rebound Ace, grande invention australienne, morceau de poésie que douze pelles mécaniques, en novembre, sont venues mordiller rageusement.

Des balles poussives

Lleyton Hewitt a jugé préférable de taire sa colère. Et pour cause: invité à choisir «sa» moquette, il ne s'est pas donné la peine de l'essayer. Au final, le Plexicushion apparaît légèrement plus élastique, mais aussi plus mince de 4 mm que prévu. Plusieurs couches de résine renferment des billes en caoutchouc qui, en théorie, accentuent la fulgurance. Mais en théorie seulement: à l'usage, il s'avère que la texture rend les balles «pelucheuses, voire poussives», après quelques échanges déjà. «Le gain en rebond subsiste, mais la vitesse diminue très vite», reconnaît l'organisation.

Bon gré mal gré, le Plexicushion devient un terrain d'expression idéal pour le lift et le jeu en fond de court, caractéristiques dominantes... de la terre battue, la glisse en moins. Fondamentalement, ce sol marque l'abolition définitive des prés carrés, au profit d'une standardisation générale des conditions de jeu. Il n'y aura plus d'hérésie, désormais, à envisager le sacre d'un serveur à Roland-Garros, où une victoire espagnole à Wimbledon - au hasard...

«J'aime mieux le bleu»

Autre outrage de la globalisation triomphante: le Plexicushion est une trouvaille de souche américaine, sortie des mêmes usines que le Decoturf new-yorkais et, pis, dont il épouse sans ambages le bleu criard - au lieu du vert «aussie», ultime hommage au gazon originel.

Ainsi a vécu le Rebound Ace, substitut non moins controversé de l'herbe en 1980, synthèse complexe de polythurane et d'aquathurane développée cinq années durant par un chimiste têtu, dans un vieux hangar de Brisbane. Sur ce caoutchouc moelleux, tous les styles de jeu pouvaient s'exprimer. «Mais avec la chaleur, le Rebound Ace devenait un peu collant», rappelle l'organisation. Au final, Roger Federer ramène le débat à des considérations terre à terre: «La nouvelle surface n'est pas si différente. Moi, je trouvais le vert... trop vert. J'aime mieux le bleu.»

http://www.letemps.ch/template/sport.asp?page=11&article=223221

Open d'Australie: Affluence record

18/01/2008 - 10:30

62 885 personnes ont assité jeudi à l'Open d'Australie, 43 934 en journée et 18 951 en session de nuit. Les organisateurs affirment donc avoir battu le record en la matière dans un tournoi du Grand Chelem, le précédent remontant à la journée du 1er septembre 2007 à l'US Open, avec 61 083 spectateurs.

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La vidéo en question

24/01 08h33 - Tennis, Open d'Australie

La deuxième demi-finale de l’Open d’Australie entre Daniela Hantuchova et Ana Ivanovic a été perturbée par un point litigieux en fin de match. Ana Ivanovic s’en explique.

La vidéo a-t-elle déjà atteint ses limites dans le tennis ? Daniela Hantuchova pourrait le croire et même déposer une réclamation après sa demie perdue face à Ana Ivanovic. A 4/4 dans le dernier set, la Slovaque lâchait un coup droit jugé dans les limites du court par le Hawk-Eye mais l’arbitre décidait de rejouer le point à la surprise générale. Ce moment de flottement profitait à Ivanovic, qui faisait le break avant de remporter la partie : «Je ne pense pas que ce point ait vraiment changé la donne. Bien sûr, c’était en fin de match mais même si Daniela l’avait remporté, je sais que j’aurais fait la différence tôt ou tard», glissait la Serbe avant de jouer sa deuxième finale en Grand Chelem.

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Australie (H) : La finale sur France 3

Jean-Moise DUBOURG - vendredi 25 janvier 2008 - 12h35

La finale hommes de l'Open d'Australie opposant le Français Jo-Wilfried Tsonga au Serbe Novak Djokovic sera diffusée dimanche matin, 9h30, sur Eurosport et France 3.

Alors que la diffusion de la finale de l'Open d'Australie semblait intéresser plusieurs chaînes gratuites, le groupe France Télévisions est tombé d'accord vendredi matin avec Eurosport, détenteur des droits du premier tournoi du Grand Chelem de l'année. Ainsi, la finale sera codiffusée dimanche matin par Eurosport et France 3. Sur la chaîne publique, les commentaires seront assurés par Lionel Chamoulaud et Arnaud Boetsch.

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