Tennis - Coupe Davis - Lopez préféré à Verdasco

20/11/2008 17:28

Fin du suspense en ce qui concerne le n°2 espagnol. Le capitaine de l'équipe ibèrique a préféré Feliciano Lopez à Fernando Verdasco pour épauler David Ferrer en finale de la Coupe Davis, ce week-end en Argentine. Lopez a également été retenu en double aux côtés de Verdasco. Côté argentin, pas de surprise avec les logiques titularisations de David Nalbandian et Juan-Martin Del Potro, tandis que la paire Calleri - Acasuso sera alignée en double. Les deux capitaines ont jusqu'à une heure avant le début du double samedi pour changer la composition de leur équipe.

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Lopez en numéro 2

Emilio Sanchez Vicario, le capitaine espagnol, a finalement tranché en faveur de Feliciano Lopez, qui disputera le deuxième simple en finale de Coupe Davis face à l’Argentin Juan Martin Del Potro.

par Cédric Callier, le 20-11-2008

Juan Martin Del Potro a vu son souhait exaucé par Emilio Sanchez Vicario. En effet, alors que le cœur du capitaine espagnol balançait entre Feliciano Lopez et Fernando Verdasco pour épauler David Ferrer, le numéro 1 argentin, lui, avait affirmé sa préférence pour le premier nommé. «Tous les deux sont difficiles à jouer. Les gauchers de ce type posent toujours problème, mais avec Lopez, les échanges seraient probablement plus courts, ce qui m’arrangerait au vu de ma forme physique.» Il ne lui reste plus désormais qu’à le confirmer dès ce vendredi, puisque le récent «Master» bouclera la première journée de la finale de Coupe Davis contre Lopez. Un adversaire qu’il a déjà affronté à trois reprises par le passé et contre qui il mène deux succès à un. Petit bémol néanmoins, leur dernière confrontation avait tourné en faveur du joueur ibérique lors du dernier Masters Series de Miami. Mais à l’époque, Del Potro n’était pas encore le Superman vainqueur de quatre tournois d’affilée qu’il allait devenir durant l’été. Et puis si Emilio Sanchez a hésité jusqu’au dernier moment, c’est sans doute en raison du bilan négatif de Lopez en indoor en Coupe Davis. En cinq simples disputés dans ce contexte, il n’en a gagné qu’un seul, en… 2004 face à un Tomas Berdych encore trop tendre.

Ferrer en numéro 1

Autant dire que l’actuel 31e mondial n’est en rien une référence absolue sur cette moquette très rapide qui devrait jouer en faveur de Del Potro. Mais aussi en faveur de David Nalbandian, qui ouvrira le bal de cette finale face à David Ferrer pour un choc qui devrait déjà être décisif. Car sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure vis-à-vis des Espagnols, on les imagine mal se relever d’un handicap de 0-2 après la première journée, le scénario hautement probable en cas de défaite de son meilleur élément. Joueur multi-surfaces par excellence, Ferrer partira cependant avec un avantage psychologique sur Nalbandian du fait de ses 6 victoires à 3 dans l’historique de leurs confrontations. Mais à relativiser en raison d’une part de la saison médiocre de l’Espagnol, redescendu au 12e rang mondial. Et ensuite à cause de son manque d’expérience en Coupe Davis où, malgré ses états de service brillants sur le circuit, il n’a disputé jusqu’à présent que sept matches de simple, pour cinq succès. Pour la première fois en plus il se retrouve dans la peau du leader d’une formation ibérique privée de Rafael Nadal, dont l’immense carrure lui assurait une ombre bienveillante. Du haut de ses 16 victoires en 20 simples disputés en Coupe Davis, et sans compter le soutien d’un public chaud bouillant, Nalbandian partira donc avec les faveurs des pronostics à Mar del Plata.

Programme de la finale :
Vendredi
Nalbandian (Arg) – Ferrer (Esp)
Del Potro (Arg) – Lopez (Esp)

Samedi
Acasuso/Calleri (Arg) – Lopez/Verdasco (Esp)

Dimanche
Del Potro (Arg) – Ferrer (Esp)
Nalbandian (Arg) – Lopez (Esp)

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L’Argentine confiante

Le capitaine de l’équipe argentine de Coupe Davis, Alberto Mancini, est certain que ses joueurs décrocheront le trophée face à l’Espagne ce week-end.

«Aujourd’hui, je n’ai pas peur de dire que nous pouvons gagner les cinq points. Les gars jouent extrêmement bien à l’entraînement», lançait Alberto Mancini en conférence de presse. Juan Martin del Potro et David Nalbandian seront les deux fers de lance de l’Argentine à Mar del Plata alors que l’Espagne est privée du numéro 1 mondial, Rafael Nadal. «J’ai toujours précisé que même sans Nadal, l’Espagne était une équipe dangereuse. Nous ne pouvons être totalement relax», nuance Mancini.

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Nalbandian croque Ferrer

David Nalbandian a balayé David Ferrer (6/3 6/2 6/3) ce vendredi lors du premier simple de la finale de Coupe Davis entre l’Argentine et l’Espagne.

L’Argentine prend les devants dans la finale de Coupe Davis qu’elle dispute à Mar Del Plata contre l’Espagne. David Nalbandian a en effet facilement dominé David Ferrer (6/3 6/2 6/3) ce vendredi lors du premier simple. Feliciano Lopez n’aura donc pas le droit à l’erreur contre Juan Martin Del Potro dans le deuxième simple.

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Lopez égalise

Feliciano Lopez a offert son premier point à l’Espagne lors de son match face à Juan-Martin Del Potro (4/6 7/6 7/6 6/3).

Espagnols et Argentins sont dos à dos au terme de la première journée de la finale de la Coupe Davis. Feliciano Lopez a dominé Juan-Martin Del Potro en quatre manches (4-6 7/6 7/6 6/3). La blessure de l’Argentin dans le quatrième set n’a rien arrangé mais il avait pris un coup derrière la tête dès la fin du deuxième set. Les deux équipes sont à égalité, une victoire partout. Place au double samedi avec la paire López/Verdasco contre Acasuso/Calleri.

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Lopez relance l’Espagne !



A l’issue d’un match d’une extrême intensité, Feliciano Lopez est finalement venu à bout d’un Juan Martin Del Potro blessé à la cuisse (4/6 7/6 7/6 6/3). L’Argentine et l’Espagne sont à égalité après les deux premiers simples !
par Vincent Duchesne, le 21-11-2008

«Tous les deux (Fernando Verdasco et Feliciano Lopez) sont difficiles à jouer. Les gauchers de ce type posent toujours problème, mais avec Lopez, les échanges seraient probablement plus courts, ce qui m’arrangerait au vu de ma forme physique.» Juan Martin Del Potro avait annoncé la couleur avant d’affronter Feliciano Lopez. Il se disait plutôt satisfait. Finalement, le numéro 9 mondial a parlé un peu vite même si ses propos trouvaient un écho positif durant le premier set. Malgré une tension palpable en début de rencontre, l’Argentin parvenait à contenir à merveille l’Espagnol, à le repousser loin derrière sa ligne de fond de court. Ce dernier, agressé sur ses deuxièmes balles, forçait beaucoup trop ses coups (11 fautes directes), manquait de fluidité et offrait le break sur un plateau d’argent à son adversaire (4/2). Le service d’une précision chirurgicale et d’une puissance dévastatrice de Del Potro (7 aces) faisait le reste (6/4).

Lopez change de tactique

Le plus dur semblait fait d’autant que le slice de l’Ibère n’avait aucun effet sur le colosse argentin qui durcissait ses frappes au fur et à mesure que le temps passait. Sauf que Lopez, contrairement à David Ferrer dans le premier simple, ne craquait pas et trouvait la parade en effectuant davantage de montées en deux temps (6 points gagnés au filet sur 8 montées). Ce qui avait le don d’enrailler la machine sud-américaine, totalement encrassée dans un tie-break à sens unique après une deuxième manche sans la moindre balle de break (6/7, 2-7) ! D’un calme olympien, absolument pas perturbé par l’environnement, Lopez continuait son entreprise de démolition. Le match gagnait en intensité et en suspense mais tous les échanges marathons tombaient dans son escarcelle. Del Potro, moins mobile, devait même s’arracher et sortir l’artillerie lourde pour sauver deux balles de break (3/2).

Le physique de Del Potro lâche

De plus en plus à l’aise sur première balle (18 points gagnés sur 20 !), l’Espagnol poussait le numéro 9 mondial dans un nouveau tie-break. Et l’histoire se répétait (6/7, 4-7). Un coup de bambou terrible sur les têtes argentines et bien sûr sur celle de Juan Martin Del Potro déjà physiquement atteint. Complètement cuit, le Gaucho ne répondait plus (1/3). La fébrilité et la tension gagnaient alors Lopez. La peur de gagner se manifestait avec une volée ratée, synonyme de débreak (2/3). Un simple contretemps en fait pour le remplaçant de Rafael Nadal. Dans la foulée, la cuisse droite de Del Potro lâchait sur une reprise d’appui. Malgré tous les efforts des kinés argentins, leur poulain ne pouvait plus défendre ses chances et devait abdiquer, fort logiquement (3/6). Et voilà l’Espagne totalement relancée dans cette finale !

Programme de la finale :
Vendredi
Nalbandian (Arg) - Ferrer (Esp) 6/3 6/2 6/3
Lopez (Esp) - Del Potro (Arg) 4/6 7/6 7/6 6/3

Samedi
Acasuso/Calleri (Arg) – Lopez/Verdasco (Esp)

Dimanche
Del Potro (Arg) – Ferrer (Esp)
Nalbandian (Arg) – Lopez (Esp)

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Nadal: "Feliciano hizo el partido más importante de su vida"

DAVID MENAYO / Agencias

Rafa Nadal tuvo que renunciar a jugar la final de la Copa Davis debido a una lesión en su rodilla, pero no ha querido perder buena cuenta de lo que ocurría en Mar del Plata, donde sus compañeros se batían el cobre con la local Argentina. Nadal está de vacaciones, en una isla perdida –se especula con Islas Mauricio-, pero no ha querido perderse las evoluciones de sus compañeros. El manacorí ha estado mandando sms y ha pedido una televisión por cable para ver lo que acontecía en Argentina.

En declaraciones a RNE, Nadal destacó el gran papel de Feliciano López, que empató la final tras batir a Del Potro: "Hizo un partidazo, el más importante de su carrera" para dejar a España en una situación "bastante positiva" después de la primera jornada.

"El punto clave es el doble"

Nadal es optimista: "el empate a uno es satisfactorio y esperanzador, porque el sábado es el punto vital. Es el punto en el que en teoría somos más favoritos y tenemos que ganar como sea ese partido de dobles", subrayó el nº 1 mundial.

A pesar de todo, el tenista manacorí recordó que Argwentina sigue siendo favorita. "No hay ninguna duda de que los favoritos son ellos, pero tenemos que tener claro que nosotros estamos jugando sin mucho que perder y todo que ganar".

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Tennis- Coupe Davis - Del Potro «surpris» par Lopez



22/11/2008 00:00

David Ferrer (Photo Reuters) battu par David Nalbandian (6-3, 6-2, 6-3) :
«Je ne pensais pas que ce serait aussi facile pour lui. Je lui avais toujours donné du fil à retordre dans le passé. Mais là j'étais très nettement en-dessous de lui. Mes coups ne lui faisaient pas mal. Que dire? Il m'a bousculé. Il a évolué à un niveau très élevé et je n'ai pas été à la hauteur. Si on parvient à égaliser, on aura nos chances. L'absence de Nadal ? On a déjà tout dit à ce sujet, il nous manque mais il faut faire avec ce qu'on a.»

David Nalbandian :
«J'ai fait un grand match. Tout m'a réussi. C'était important car David (Ferrer) est un joueur qui ne baisse jamais les bras et qui renvoie toutes les balles. Jouer sur cette surface a été un avantage, c'est pour ça qu'on l'a choisie. Cela s'est vu dès le premier point. Terminer la partie en moins de deux heures me va très bien. Dans l'optique du double ? Ce sera à "Luli" (le capitaine Alberto Mancini) de décider.»

Feliciano Lopez, vainqueur de Juan Martin Del Potro (4-6, 7-6, 7-6, 6-3) :
«C'est le plus grand moment de ma carrière. Cela n'a pas peut-être été le meilleur match de ma vie mais pas loin. Jouer un match pareil en finale de Coupe Davis face à un joueur du Top 10 c'est incroyable. Si cela se confirme que Nalbandian va jouer le double, cela sera difficile pour nous.»

Juan Martin Del Potro : «J'ai été surpris par le niveau de jeu de Feliciano. Il n'a pas baissé de tout le match. Il n'a pas craqué au service. Ses deuxièmes balles étaient comme des premières. Et il n'a pratiquement pas fait de double-faute. Un match pareil, avec deux tie-breaks, c'est un peu la loterie. J'aurais pu gagner, j'ai perdu. C'est comme ça. Maintenant il faut rester soudés pour gagner la Coupe Davis. (Au sujet de sa blessure à la cuisse droite). J'ai vu le médecin mais il ne peut pas me donner de diagnostic. Je dois passer des examens, je ne saurai pas avant samedi.»

Emilio Sanchez (capitaine de l'équipe d'Espagne) :
«C'est très positif d'avoir pu égaliser. On a été un peu sonné par la victoire impressionnante de Nalbandian. Mais Lopez a ensuite joué un tennis incroyable même si Del Potro était touché physiquement dans le quatrième set. Le public a été incroyable. Quelle passion pour encourager son équipe !»

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Del Potro très incertain

Victime d’une contracture à la cuisse droite et mentalement atteint, Juan Martin Del Potro n’est pas certain de tenir sa place dimanche en simple lors de la finale de la Coupe Davis.

«Après la défaite de la première journée, Juan Martin est mentalement détruit». Tels ont été les propos de Franco Davin, l’entraîneur de Juan Martin Del Potro ce samedi. Le joueur argentin, qui s’est blessé vendredi lors du simple face à Feliciano Lopez, souffre d’une contracture à la cuisse mais c’est surtout son état mental qui inquiète. Une décision devrait être prise à l’issue du double qui se joue actuellement.

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L’Espagne prend l’avantage

Le double espagnol a pris le meilleur contre ses adversaires argentins ce samedi lors du troisième match de la finale de la Coupe Davis à Mar del Plata (5/7 7/5 7/6 6/3).

L’Espagne vire en tête. La paire López/Verdasco a dominé Acasuso et Calleri lors du double ce samedi (5/7 7/5 7/6 6/3). Une victoire qui permet à la formation espagnole de prendre l’avantage, deux victoires à une, avant les deux derniers matches de la finale de la Coupe Davis dimanche.

Résultats de la finale

Vendredi 21 novembre
Nalbandian (Arg) - Ferrer (Esp) 6/3 6/2 6/3
Lopez (Esp) - Del Potro (Arg) 4/6 7/6 7/6 6/3

Samedi 22 novembre
López/Verdasco (Esp) - Acasuso/Calleri (Arg) 5/7 7/5 7/6 6/3

Dimanche 23 novembre
Del Potro (Arg) - Ferrer (Esp)
Nalbandián (Arg) - Lopez (Esp)

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L’Espagne renverse tout



L’Argentine est sur le point de voir son beau rêve s’envoler. Défaits en double ce samedi, les Gauchos ont peut-être laissé passer leur chance, surtout que Nalbandian paraît très entamé physiquement.

par Cédric Callier, le 22-11-2008

L’Espagne peut le faire. Même privé de son numéro 1 Rafael Nadal, même en court hostile, la sélection dirigée par Emilio Sanchez Vicario paraît en mesure de priver l’Argentine de son premier sacre en Coupe Davis. Pour cela, il ne lui manque plus qu’un malheureux petit point après ce double remporté par la paire Lopez-Verdasco, le premier étant en passe d’accéder au statut de héros de la nation. En effet, après avoir vaincu la veille un Juan Martin Del Potro diminué, le 31e mondial a pris une part très active dans l’obtention d’un deuxième point face à un tandem argentin Calleri-Nalbandian pourtant en verve en début de match. En particulier le second nommé qui réussissait d’emblée deux coups gagnants, histoire de donner le ton ainsi que de l’assurance à son partenaire, moins expérimenté. Mais en face, le double ibérique tournait rond et ne lâchait rien sur ses engagements. Tout du moins jusqu’à 5-5, lorsqu’une double faute de Verdasco offrait sur un plateau le break aux Gauchos dans une ambiance de corrida qui contraignait même Mancini et Nalbandian à demander un peu de calme à leurs trop fervents partisans. Et Nalbandian ne se contentait pas de cela puisque derrière, alors que les Espagnols obtenaient trois balles de débreak, il passait la vitesse supérieure pour revenir à égalité, puis porter l’estocade (5/7).

Un troisième set de folie

Le scénario du deuxième set, lui, ne variait pas d’un iota. Premiers à servir, les Espagnols faisaient la course en tête et ce, malgré une alerte à 2-2 où ils écartaient deux balles de break. Tant et si bien que la décision allait se faire de nouveau dans le money-time. A 5-5, les Gauchos pointaient le bout de leur nez à 30-30sur le service adverse, mais Verdasco prenait les choses en mains pour éviter toute mauvaise surprise (6-5). Du coup, sous pression, c’est Calleri qui craquait en expédiant un smash tout cuit dans le filet, puis en sortant une volée de coup droit synonyme de break et de… la perte du deuxième set (7/5). Indécise, cette rencontre allait alors sombrer dans une douce folie puisque les Ibères paradaient rapidement dans la manche suivante pour mener 5-1, deux breaks d’avance dans la musette. La messe semblait dite, sauf que les Espagnols s’y voyaient déjà un peu trop tôt. Résultat, Nalbandian, à l’orgueil, remettait l’Argentine dans le sens de la marche. Une double-faute de Verdasco effaçait le premier break (3-5), puis deux erreurs de jugement de Lopez remettaient les deux équipes à égalité (5-5). Un retournement de situation incroyable, mais qui n’était rien comparé à la suite…

Nalbandian faiblit

Car le sort de ce double allait se jouer dans un tie-break irréel. Le vent en poupe, les Argentins se détachaient au pas de charge (5 points à 1), dans une ambiance de liesse. Mais il ne fallait pas vendre la peau d’Espagnols eux aussi orgueilleux et qui passaient un terrible 6 points à 0 à des Gauchos médusés (7/6, 7 points à 5). Un coup de massue terrible pour Nalbandian et Calleri. Surtout le premier d’ailleurs qui accusait un sérieux coup de moins bien sur le plan physique. C’est donc presque sans surprise que la faille venait de son côté, avec un break des Ibères à 2-2 alors qu’il servait. Puis un second, grâce à un Lopez qui, survolté, ne lâchait rien (5-2). Mar del Plata était soudain plongé dans un pesant silence, que deux balles de match sauvées venait troubler. Mais il ne s’agissait que du sursaut du condamné, Verdasco pliant l’affaire dans la foulée (5/7 7/5 7/6 6/3). Pour l’Argentine, cela commence à sentir sérieusement le roussi avec un Nalbandian dont on se demande s’il pourra jouer dimanche. Et comme Del Potro ne se porte guère mieux…

Résultats de la finale :
Vendredi
Nalbandian (Arg) - Ferrer (Esp) 6/3 6/2 6/3
Lopez (Esp) - Del Potro (Arg) 4/6 7/6 7/6 6/3

Samedi
Lopez/Verdasco (Esp) - Acasuso/Calleri (Arg) 5/7 7/5 7/6 6/3

Dimanche (sous réserve)
Del Potro (Arg) – Ferrer (Esp)
Nalbandian (Arg) – Lopez (Esp)

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La Ensaladera se tiñe de rojo y amarillo



España se colocó a tan sólo un punto de conquistar su tercera Copa Davis tras la victoria en dobles de Feliciano y Verdasco frente a la pareja argentina formada por Nalbandian y Calleri por 5-7, 7-5, 7-6 y 6-3. La 'Armada' dio así la vuelta a la eliminatoria (2-1) y un paso de gigante para traerse a España la Ensaladera.

El partido arrancó muy igualado. Ni españoles ni argentinos estaban dispuestos a ceder su servicio. Precisamente nuestro rival lo consiguió en un momento clave, cuando el luminoso marcaba empate a cinco en el primer set. Verdasco, al que el público no paró de gritar: "Verdasco tiene miedo", cometió una doble falta en el momento menos indicado y los argentinos se pusieron por delante (6-5). En el siguiente juego, la pareja española dejó escapar tres oportunidades para romper el servicio a Nalbandian y Argentina se adjudicó el primer set.

España empató el partido adjudicándose el segundo set por el mismo resultado que los argentinos (7-5) en el anterior. Esta vez ni Feli ni Verdasco cedieron su servicio y, al contrario, lograron romper el de Nalbandian, llamado a ser el héroe argentino de la eliminatoria.

La clave del partido

El momento clave llegó en el tercer set. España dominaba el marcador por 5-1 y Verdasco tenía en sus manos un punto de set. No pudo ser, Argentina se repuso de la 'pájara' y acabó igualando el marcador: 5-5. Increíble. Un público totalmente entregado se vino arriba y hubo que llegar al 'tie break'. Los españoles, que habían dejado escapar un set que tenían ganado, parecieron no saber encajar el revés y en el tanteo no les salía nada. De hecho los ragentinos se pusieron 5-1 por delante en el marcador.

Llegados a ese punto, una aficionada española gritó justo antes de que sacase Nalbandian y éste cometió una doble falta. Fue el punto de inflexión del encuentro porque a partir de ahí la pareja española sumó seis puntos consecutivos hasta hacerse con el tercer set.

En el cuarto y último, Feliciano y Verdasco romperion el saque a Nalbandian y Calleri, poniendo el marcador 5-2 a su favor. El madrileño tenía la oportunidad de ganar con su servicio el partido pero acabó cediéndolo. No dio tiempo a ponerse nervioso porque acto seguido era Nalbandian quien cedía el suyo. España sacaba y tenía que ganar su servicio y con él el partido. Esta vez los nuestros no fallaron y dejaron al público que abarrotaba la pista de Islas Malvinas mudo.

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Acasuso-Verdasco en 1er

José Acasuso et Fernando Verdasco disputeront le premier simple de la journée de dimanche en finale de la Coupe Davis.

Après trois rencontres, l’Espagne mène 2 à 1 en Argentine. Le premier simple de la 3e journée, qui pourrait sacrer les Espagnols, devait initialement opposer Juan Martin del Potro à David Ferrer. L’Argentin, qui a ressenti une contracture à la cuisse lors de son match perdu face à Feliciano Lopez, est suppléé par José Acasuso. Vainqueur du double aux côtés de Lopez, Fernando Verdasco a quant à lui été préféré à Ferrer.

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L'Espagne l'a fait !



Même privée de Rafael Nadal, l'Espagne a glané son troisième titre en Coupe Davis grâce à la victoire de Fernando Verdasco contre Jose Acasuso au terme d'un match de près de quatre heures. Pour l'Argentine, la désillusion est immense...

par Cédric Callier, le 23-11-2008

Surprise surprise. Tel était le thème avant ce troisième simple décisif pour les deux équipes. Car à un point du sacre en Coupe Davis, l’Espagne ne pouvait se permettre de laisser filer une telle opportunité de conclure, sous peine de souffrir de la menace David Nalbandian lors d’un 5e match aux senteurs de soufre. D’où la décision d’Emilio Sanchez Vicario d’évincer un David Ferrer en perte totale de confiance et transparent vendredi pour lancer un Fernando Verdasco tout feu tout flamme samedi en double. Et dans le camp opposé, Alberto Mancini devait composer avec la contracture de Juan Martin Del Potro pour lancer Jose Acasuso. Un choix délicat tant ce dernier n’est pas connu pour être un amoureux transi de la moquette très rapide de Mar del Plata. D’ailleurs, cela se constatait très vite sur le court où, passé un début équilibré (2-2), Verdasco ne tardait pas à prendre ses aises. Implacable au service avec 85% de premières balles, l’Espagnol profitait aussi des nombreuses fautes directes de son adversaire pour réaliser le premier break, vite confirmé (2-5). Dos au mur, Acasuso réagissait mais sa seule balle de débreak était écartée d’un coup droit gagnant autoritaire du Madrilène, idéalement lancé par ce premier set (6/3).

Que de breaks !
Ce qui ne l’empêchait pas cependant de subir une sérieuse tempête dès l’entame de la deuxième manche. Soudain en réussite, Acasuso réglait la mire en fond de court, notamment en coup droit, et les jeux défilaient en sa faveur (0-3). Il fallait alors un jeu blanc de l’Ibère pour mettre un terme à cette hémorragie. Et comme par enchantement, celui-ci suffisait à casser le rythme de l’Argentin. De nouveau efficace au service, Verdasco remontait son retard (3-4), avant de concéder bêtement un nouveau break (3-5). Mais dans cette guerre des nerfs crispante, le Madrilène ne lâchait pas prise et revenait à hauteur (5-5). Tout se jouait alors dans un tie-break à l’image du set, d’une triste irrégularité avec des beaux coups gagnants suivis de fautes dignes d’un 150e mondial. Ainsi, Acasuso prenait les devants (3 points à 1), se faisait rattraper (3-3) pour finir par porter l’estocade d’un service gagnant (6/7, 7 points à 3). La suite, elle, ressemblait à s’y méprendre à un match de tennis féminin. A savoir que les breaks se succédaient les uns aux autres, dans une longue litanie dont l'unique intérêt, pour le public de Mar del Plata, résidait dans le fait que son chouchou avait le dernier mot lors du 9e jeu (4-5). A sa troisième balle de set, l’Argentin expédiait un ace bienvenu et l’ambiance, déjà bouillante, devenait brûlante (4/6).

Comme chaque année olympique…
Etrangement, après ce drôle de scénario, les deux hommes mettaient un peu d’ordre sur leur engagement respectif. En particulier Verdasco, qui repassait pour l’occasion la barre des 85% de premières balles, ce qui le mettait à l’abri de toute mauvaise surprise. Du coup, dès que l’Espagnol se procurait une balle de break, à 3-2 en sa faveur, c’était banco, au grand malheur d’un Acasuso qui buvait le calice jusqu’à la lie dans le jeu suivant, où il ratait trois balles de débreak (5-2). Il n’en fallait pas davantage pour que Mar del Plata ait le droit à un 5e set. Mais très vite, celui-ci tournait au cauchemar absolu. Accusant le coup physiquement, le Gaucho perdait le fil en accumulant les fautes directes (11 dans ce set) et Verdasco pour prendre un (2-0), puis deux breaks d’avance (4-0). Pour revenir dans la partie, il aurait fallu un miracle à l’Argentin…. Qui ne viendra jamais, le Madrilène pliant l’affaire à sa seconde balle de match après 3h56 de jeu (6/3 6/7 4/6 6/3 6/1). L’Espagne décroche ainsi son troisième titre en Coupe Davis, après 2000 et 2004, et ce sans son numéro 1 et champion olympique, Rafael Nadal. Pour l’Argentine, la fin du rêve s’annonce très, très douloureuse…

Résultats de la finale :
Vendredi
Nalbandian (Arg) - Ferrer (Esp) 6/3 6/2 6/3
Lopez (Esp) - Del Potro (Arg) 4/6 7/6 7/6 6/3

Samedi
Lopez/Verdasco (Esp) - Calleri/Nalbandiani (Arg) 5/7 7/5 7/6 6/3

Dimanche
Verdasco (Esp) - Acasuso (Arg) 6/3 6/7 4/6 6/3 6/1

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