Blake : «La plus grande»

1/12 07h55 - Tennis, Coupe Davis

Sur le site de la Coupe Davis, James Blake a confié son sentiment après sa victoire sur Mikhaïl Youzhny, qui permet aux Etats-Unis de mener deux victoires à rien en finale.

«Pour moi, c’est probablement la plus grande victoire de ma carrière. Non, j’enlève le probablement : c’est la plus grande victoire de ma carrière. Je voulais absolument prouver que j’étais capable de répondre présent dans une situation difficile, lors d’un grand match, dans le contexte d’une finale de Coupe Davis que je ne connaissais pas. Cela fait une grande différence d’avoir la confiance de mes partenaires, de mon capitaine et de ma famille.»

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Blake rejoint Ginepri

James Blake s’est qualifié pour les quarts de finale suite à sa victoire sur Jesse Levine (6/3 6/4).

L’Américain James Blake poursuit sa route à San José. La tête de série n°2 a pris le dessus son compatriote Jesse Levine (6/3 6/4). En quarts, il retrouvera Robby Ginepri.

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James Blake renonce

L'Américain James Blake renonce à disputer le tournoi de Memphis.

Tête de série numéro 2 à Memphis, James Blake ne prendra finalement pas part au tournoi. L'Américain se ressent d'une douleur au genou. Sam Warburg prend sa place dans le tableau.

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Blake: "Fier d'aller à Pekin"

Eurosport - mar., 01 avr. 14:18:00 2008

James Blake a adoré battre Fabrice Santoro. Il sera fier de jouer, encore, pour les Etats-Unis, en Coupe Davis et plus encore à Pékin. L'Américain, toujours en lice à Miami, revient sur sa présence aux Jeux Olympiques, un moment fort de sa carrière et sur ce qui les différencie de la Coupe Davis.

J.Blake (USA/N.7) bat F.Santoro (FRA) 6-3, 6-7 (4/7), 6-4

Prochain adversaire: Stepanek.

Parlez-nous du jeu de Fabrice Santoro ? Qu'a-t-il de si particulier ?
JAMES BLAKE : "C'est un jeu plein de pièges. Ce n'est jamais conventionnel. Personne ne peut vraiment se préparer à jouer Fabrice car personne ne joue comme lui. Vous pouvez voir combien il aime le jeu et la compétition. Il joue d'ailleurs le simple et le double chaque semaine. Je suis pourtant sûr qu'il n'a plus besoin d'argent ! C'est amusant à voir, mais pas quand on joue contre lui. Les amateurs de tennis apprécient. Tous les deux nous avons livré de belles batailles. Nos styles sont contrastés. J'essaie toujours de l'attaquer avec mon coup droit et il essaie de me faire jouer le plus de revers possible. Il joue mieux en défense et c'est vraiment un régal de le jouer, et de le battre."

Etiez-vous inquiet pendant la partie ?
J.B. : "Oui, je m'inquiète presque à chaque match ! Surtout quand je suis à égalité à un set partout et qu'il fait aussi chaud que ce soir. Cela se transforme en bataille physique. Même quand je mène avec un set et un break d'avance, je suis inquiet tant le talent des gars sur le circuit est impressionnant. Je ne me relaxe qu'une fois la balle de match jouée."

Pensez-vous aux Jeux olympiques ?
J.B. : "Cela va être passionnant. Je ne suis jamais allé en Chine et je n'ai jamais fait partie de l'équipe olympique. Faire partie de l'équipe de Coupe Davis est toujours un honneur. Mais là, c'est un petit peu différent. Je suis excité à l'idée de rencontrer d'autres athlètes. Pour eux, c'est le plus grand moment de leur carrière. Mardy (Fish) m'a raconté son expérience à Athènes. J'espère que cela sera pareil à Pékin. J'étais très déçu de manquer les Jeux en 2004. Cela bouscule ma préparation (sa présence à New Haven lui tient à coeur, ndlr) mais c'est quelque chose qui n'arrive qu'une fois dans la vie."

"Je pense qu'un Grand Chelem, historiquement, est un plus grand événement en tennis. Mais je me souviens d'avoir été impressionné quand j'ai joué une exhibition avec Lindsay Davenport, Andre Agassi et Steffi Graf, qui avaient tous les trois gagné une médaille d'or. Quand on leur demande les deux plus grands moments dans leur carrière : ils répondent tous que la victoire aux JO en fait partie."

Quels souvenirs d'Athènes avez-vous ?
J.B. : "Je me souviens de la médaille d'argent de Mardy Fish, même si j'étais malade, j'étais très fier de lui. Je me souviens aussi d'Andy Roddick qui était encore là à l'encourager alors qu'il aurait pu rentrer à la maison pour préparer l'US Open. Cela sera aussi différent que la Coupe Davis pour moi, puis que là, chaque match a un effet sur vous. Là, ce sera une équipe entière, un esprit d'équipe mais on participe quand même individuellement. Ce sera intéressant de voir quelle dynamique va s'en dégagee."

Que pensez-vous de la décision de Patrick McEnroe, qui a décidé de ne pas emmener l'équipe nationale aux Jeux ?
J.B. : "Le tennis est un sport individuel et on doit faire des choix. Je sais qu'il a un enfant à l amaison et c'est compliqué de partir des semaines pour aller en Chine. Chacun ses priorités. Il est encore le capitaine en Coupe Davis. Idem pour Andy. Il a tellement donné en Coupe Davis. J'espère que personne ne lui reprochera de ne pas aller à Pékin."

Lors de la même conférence de presse, James Blake a été également interrogé sur sa passion pour le base-ball :

Avez vous joué au baseball dans votre jeunesse ?
J.B.: "J'ai joué dans les petites divisions jusqu'à l'âge de 13 ans. J'adorais ça. Il ne voulait pas que je joue joueur de champ par peur que je me blesse. Mais j'adore faire ce genre de chose (défendre, dans "le champ", ndlr). Ce qui est sûr, c'est que je serai un des ces joueurs de Ligue de Softball avec tous les gars qui ont leur petite bière dans la glacière. Je suis un vrai fan de ce jeu et je tire mon chapeau très bas, notamment les Marlins que je viens de rencontrer. Je connais aussi quelques joueurs des Yankees à Tampa."

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Blake Awarded Fair Play Trophy



American James Blake was awarded the Fair Play Trophy of the 2008 ARAG WORLD TEAM CUP at the "Night of Champions" on Wednesday evening. A clear majority of the voting media representatives and the eight team captains decided in favour of Blake for the second time since 2006.

Tournament director Dietloff von Arnim honoured the player from Tampa, Florida, as an exemplary sportsman: "James Blake is a great ambassador for his sport on and off the court. He is always friendly, courteous and lives the idea of Fair Play." Blake particularly thanked his coach Brian Baker. "You taught me everything important in this sport. I would never have won this trophy without you. It is a great honour to be awarded the Fair Play Trophy for the second time", said Blake who wants to remain faithful to the World Team Championship in the coming years. "I'm pleased that this event will remain in Duesseldorf at least until 2012. It is great fun to play here, and the crowds are simply fantastic", the US player disclosed.

Tournament director von Arnim thanked all sponsors and supporters of the tournament, without whom it wouldn't have been possible to secure the event for the next four years. He particularly mentioned Duesseldorf's late Lord Mayor Jochim Erwin, who passed away during Monday night.

source: http://www.arag-world-team-cup.com/1/en/news/stories/newsarticle_1263.asp

1er jour - Interview de James Blake - dimanche 25 mai 2008



Q. Comment t’es-tu senti sur le court ?

R. Je me suis bien senti aujourd'hui. Il est vrai que ma saison sur terre battue se passe bien pour l'instant. Je m'améliore à chaque fois. J’espère que je vais pouvoir m'améliorer, enchaîner les victoires. C’est une belle entame. J'ai commencé un peu plus tôt que je m'y attendais. On joue un dimanche. Ce n'est pas facile. Je viens d'un autre tournoi, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me préparer. C'est un petit peu différent. C'est difficile de jouer un dimanche, mais je suis content de m'en être sorti. J'ai deux ou trois jours pour m'entraîner et on verra pour mercredi si je suis prêt.

Q. As-tu parlé avec Andy ou non ?

R. Oui, je me suis entretenu avec lui. Il se sent bien. Cela va mieux. Sa santé s'améliore. Il sera prêt pour Wimbledon et la saison sur gazon. Mais il a le moral.


Q. Attends-tu davantage des Américains ici par rapport à l'année passée parce que vous n'avez pas obtenu de très bons résultats ?

R. Je crois que l'on a dépassé ce que l'on a fait l'année dernière. Il est 3 heures et il y a déjà un Américain déjà qualifié. L'année dernière, c'était bien plus difficile. L'année dernière, il n'y avait aucun Américain qualifié, c'était une aberration. Mais cela va mieux. Il y a des joueurs américains qui jouent très bien. Mardy a obtenu de bons résultats. Robby joue mieux. Il est vrai que les Américains ont engrangé de la confiance. Nous avons aussi beaucoup appris.

Q. La Coupe Davis t’a aidé ?

R. Oui, cela m’a aidé. J'ai joué contre KOUBEK, super joueur sur terre battue. C'était un environnement difficile. J'avais un break de retard contre KOUBEK, cela m'a redonné de la confiance car j'ai pu remonter le score. J'ai joué contre CALLERI, ALMAGRO, MURRAY. Ce sont de très bons joueurs sur terre battue. C'est une question de temps, mais il faut enchaîner les matches. Je pense que je joue mieux sur terre battue, j'ai acquis de l'expérience et j'espère que cela va bien se passer.

Q. L'année dernière, aucun Américain ne s'était qualifié. SCOVILLE JENKINS est sorti des qualifications. Qu'en penses-tu ?

R. Je l'ai vu en 2005 quand il a joué contre Nadal. Il avait battu NIEMINEN, PASTOR. C'est un bon joueur qui a connu de très belles percées. Je crois que sa confiance s’est un peu amenuisée au fil des matches. Il avait perdu de la confiance sur son coup droit, c'est un bel athlète. Il bouge très bien, il se déplace très bien aussi. C'est une question de confiance dans ses coups. Je pense qu’il le fait maintenant, mais je pense qu'il s'en sort très bien. Se qualifier ici est véritablement très bien. Je crois que ce n'est pas facile de sortir du tournoi des qualifications. Tu le sais bien. Mais c'est vrai qu'il a un très bon service, qu’il se déplace très bien. Il a de très bons coups du fond du court. Je ne pensais pas que la terre battue était la meilleure surface de Scoville. Il est impressionnant. Au dernier set, en qualifications, il avait un break de retard et il a pu s’en remettre.

Q. Il jouait contre un joueur qui t’a battu ?

R. Oui, c'est un joueur qui m'a battu.

Q. A Rome, des paris ont été faits. Que penses-tu de ces paris ? Et de ces questions de corruption ?

R. Il y a des paris pour tous les sports, pas seulement pour le tennis. Dans un sport, c'est vrai qu'il y a des paris, mais il y a aussi parfois des situations malencontreuses, parfois, avec les paris. Il se peut qu'il y ait des gens corrompus. Mais, de toute façon, nous ne sommes pas corrompus. Le tennis n'est pas un sport infiltré par la corruption. Je pense que nous avons fait du bon boulot. Si d'autres personnes veulent parier sur le tennis, elles le peuvent. Mais je crois que les joueurs de tennis ne parient pas. Je n'ai aucun problème avec cela. Des gens me disent qu'ils ont perdu quelques milliers de dollars à cause de moi, mais je ne peux rien faire. En fait, je leur paie un coup à boire en règle générale. Je n'ai aucun problème avec les paris. Si tout cela est légitime et se fait dans les règles, oui. Mais s'il y a de la corruption, c'est un problème grave, évidemment.

Q. Quand tu joues sur terre battue, quelle est ta faculté d'adaptation ? Comment t’adaptes-tu ? Est-ce un processus d'apprentissage ?

R. Au long de ma carrière, j'essaie d'apprendre de mes erreurs. Par le passé, j'ai essayé d'adapter trop mon jeu. J'essayais d'être un joueur de terre battue, mais j'ai arrêté de faire cela. Je ne peux pas jouer de longs échanges du fond du court. Je ne peux pas lifter comme cela. Parce que je perds des matches contre des spécialistes de terre battue. Je dois jouer mon jeu, être plus patient, jouer peut-être davantage défensif, mais je ne peux pas changer mon jeu. C'est la clef du succès. Il faut apprendre de ses erreurs. Je pense que je peux m'améliorer à chaque match. J'apprends de mes erreurs, de mes réussites et de mes succès.

Q. La génération précédente des Américains a obtenu de bons résultats ici. SAMPRAS atteint les demi-finales. Penses-tu que ces joueurs étaient meilleurs sur terre battue ? Ou est-ce un peu des deux ?

R. Je pense qu'il n'y avait pas beaucoup de spécialistes. Les joueurs actuels classés 67 ou 68 jouent parfois leur saison sur terre battue. Il y a des spécialistes de la terre battue qui savent très bien jouer sur terre battue. Quand tu regardes le groupe de joueurs COURIER, AGASSI et SAMPRAS, on nous a comparés beaucoup, c'est une comparaison difficile à soutenir pour n'importe quelle génération. Nous savons que les attentes et les espoirs sont très élevés. Jim COURIER était un excellent joueur, CHANG aussi, et AGASSI, quelle que soit la façon dont il frappait la balle et la surface, il était excellent. A cette époque, ils n’avaient pas à faire face aux spécialistes de terre battue auxquels on doit faire face. Ils ont gagné énormément de titres tous ensemble. On ne pourra peut-être pas les égaler, mais on doit faire de notre mieux pour gérer cette situation. Mais ces joueurs américains étaient très forts sur terre battue.


Q. Que s'est-il passé au troisième set, à 5/1 ?

R. Il a commencé à superbement bien jouer. J'ai l'impression qu'il allait jeter l'éponge à 5/1, et là j'ai donné des points gratuits, fait quelques fautes. J'ai l'impression qu'il a joué comme le SCHUTTLER des années passées, numéro 10 mondial. Il ne donnait pas de points gratuits, tirait parti au mieux des situations, il a su profiter des occasions. Cela arrive sur terre battue. Sur terre battue, il faut savoir plier un match. On n'a pas beaucoup de points gratuits, comme c'est le cas ailleurs. C'est différent du gazon et des courts en dur. Car sur les courts en dur et sur le gazon, on peut gagner des points facilement. Je suis content de m'en être sorti. J'aurais préféré gagner 6-1 au 3ème set, tant pis. Il y a des matches où j'arrive à maîtriser ces hauts et ces bas. Je sais qu'il y en aura. Il faut véritablement essayer de s'ajuster à cette situation, s'adapter. Il y a des échanges longs, il y a des hauts et des bas, et je m'en sors bien.

Q. Les Français ont des jeunes pousses et des jeunes joueurs très bons. Pourquoi n'y a-t-il pas de joueurs français ?

R. Ce pays fait la moitié de la superficie d'un Etat aux Etats-Unis. Ils viennent ici et il y a beaucoup d'attente. Les Français ont je crois 15 ou 20 joueurs dans les cents premiers. C'est incroyable. Pourquoi pas plus de champions du Grand Chelem ? Je ne sais pas, mises à part l'Espagne et la Suisse. En Espagne et en Suisse, il y a de très bons champions. Pas facile d'être ici pour les Français. Il y a beaucoup de joueurs français ici comme je l'ai dit, c'est difficile pour eux.

Au Texas qui est la superficie de la France, c'est difficile d'avoir de très bons joueurs qui puissent gagner Roland Garros, mais ils ont les infrastructures. Ce qu’ils ont fait est incroyable. Je ne dirai pas qu'ils ont besoin d'avoir un champion pour remporter ici le titre. Les Français ont déjà remporté la Coupe Davis. Ils ont obtenu déjà de très bons résultats. C'est difficile d'avoir un champion. Ce n'est pas facile de gagner ici, même si l'on est français.

Q. Au prochain tour, tu vas jouer contre Gruel ou Gulbis. Tu ne les connais pas très bien. Comment ton entraîneur te prépare-t-il pour des joueurs que l'on ne connaît pas ? Tu as joué contre Gruel une fois ?

R. Je pense que mon entraîneur va regarder les matches, regarder comment joue mon prochain adversaire, ses points faibles et forts. Je suis heureux d'avoir mon entraîneur, Brian, qui parle beaucoup à d’autres personnes. Il n'a pas d'égo, il peut apprendre des autres. Si l'on sait qu'un Américain a joué l'un des adversaires que je vais jouer dans quelques jours, tant mieux. Vous savez, Patrick est là. On peut aussi parler à Patrick pour savoir quel est le niveau du joueur que je vais jouer la prochaine fois. J'en discute aussi avec Brian. De toute façon, si la tactique ne marche pas, il faut la changer. C'est grâce à Brian. Si vous êtes mené 6-3 5-3, si vous avez une tactique au départ, il faut peut-être la changer. Il faut savoir s'adapter, faire des ajustements. Je pense que Brian va regarder le match.

Q. Combien te faut-il de temps pour savoir comment tu vas préparer tes points ?

R. J'essaie de connaître les points faibles et les points forts de mes adversaires. J'y pense pendant 10 minutes. Il y a des joueurs qui veulent avoir beaucoup d'informations sur les joueurs, ce n'est pas mon cas. Quand je vais sur le court, je n'ai pas 100.000 choses dans ma tête. Je veux avoir un plan de jeu une bonne tactique, ensuite on voit comment cela se passe.

Q. Tu es membre du conseil de l’ATP. Qu'en penses-tu ?

R. Les histoires de conseil, ce sont les histoires de conseil ! Le conseil a pris des décisions sur l'organisation des tournois. Etc. A l'heure actuelle, je dirais que nous voulons avoir droit de cité au sein de ce conseil. J'ai bien l'impression que l'on n'a pas pris suffisamment en compte notre point de vue. C'est ce que nous demandons : à avoir droit au chapitre. Nous n'avons pas de responsable syndical en quelque sorte, comme c'est le cas dans différentes instances. Il y a plusieurs sections dans ce conseil : il y a la section pour les joueurs qui jouent en simple, pour les doubles. Nous avons des joueurs eurasiatiques, des joueurs européens, des joueurs parmi les meilleurs du monde. On veut que le conseil nous représente et j'espère que nous aurons le droit de cité au sein de ce conseil.


source : http://www.rolandgarros.com/fr_FR/news/interviews/2008-05-25/200805251211733512221.html

Halle: Blake dans le dernier carré

13/06/2008 - 19:25

James Blake a obtenu son billet pour les demi-finales du tournoi de Halle en dominant le joueur local, l'Allemand Andreas Beck, en deux manches serrées (7-6, 7-6). L'Américain affrontera un autre Allemand en la personne de Phillip Kohlschreiber pour une place en finale tandis que l'autre demi-finale opposera Roger Federer à Marcos Baghdatis.

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Wimbledon: Blake lâche un set

24/06/2008 - 21:44

James Blake s'est défait de Christophe Rochus ce mardi au premier tour de Wimbledon. L'Américain, tête de série numéro 8 à Londres, l'a emporté en quatre manches (3-6, 6-3, 6-1, 6-4) et retrouvera au tour suivant le vainqueur de la rencontre en cours entre Rainer Schuettler et Santiago Ventura.

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Blake s’arrête là

Rainer Schuettler a sorti James Blake au deuxième tour de Wimbledon.

Petite surprise ce jeudi au All England Club. James Blake, qui menait deux sets à un face à Rainer Schuettler, a finalement mordu la poussière (6/3 6/7 4/6 6/4 6/4). L’Allemand sera opposé à Garcia Lopez ou Almagro en 16es de finale.

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Blake sans problème

18/07 08h35 - Tennis, ATP, Indianapolis

James Blake s’est logiquement qualifié pour les quarts de finale du tournoi d’Indianapolis face à Jun (6/3 7/5).

Tête de série numéro 1 à Indianapolis, James Blake a rejoint les quarts de finale dans la nuits en s’imposant face au Coréen Jun en deux manches (6/3 7/5). Sam Querrey s’est aussi imposé, plus difficilement, en trois manches face à son compatriote Vincent Spadea (4/6 6/3 6/4).

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Blake se promène

19/07 08h17 - Tennis, ATP, Indianapolis

James Blake n'a connu aucune difficulté pour écarter Yen-Hsun Lu en quarts de finale à Indianapolis (6/0 6/2).

Tête de série numéro 1 à Indianapolis, James Blake n'a pas fait de détail pour rallier le dernier carré en écrasant le malheureux joueur de Taïpeï Yen-Hsun Lu (6/0 6/2). Dans le dernier quart de finale, Dmitry Tursunov a eu plus de difficulté à se défaire du Chilien Paul Capdeville en trois manches (3/6 6/3 6/1).

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Blake sort Simon

Tennis - MS Cincinnati

L'Américain James Blake, tête de série numéro 7, s'est défait de Gilles Simon, mercredi, au 2e tour du MS de Cincinnati. Il rencontrera au prochain tour le vaiqueur du match oposant Arnaud Clément à Ernests Gulbis.

MS CINCINNATI - 2e tour:

J.Blake (USA/N.7) bat G.Simon (FRA) 6-4, 6-3.

Prochain adversaire: Clément ou Gulbis.

Source

An interview with James Blake

Western & Southern Financial Group
July 30, 2008
J. Blake / G. Simon
6/4 6/3

THE MODERATOR: Questions, please.

Q. Quick work of the guy. Anything in particular out there that you noticed?
JAMES BLAKE: I'm just as surprised as anyone. I figured it was going to be a really tough match. As much as it looked easy, it wasn't. He's a great player and makes you work for everything. He's the kind of guy that gives you great rhythm, but really makes you beat him.
I served well and started out a little shaky on the serve, but after that I really got a groove on my serve and was taking my shots and being aggressive. Need to be do against him. He can really lull guys to sleep by keeping balls in and keeping balls in and then kind of popping one on you when you don't expect it.
I did a good job of not letting that happen and making sure I was the one being aggressive and taking the first chance I got and either taking it up the line or getting in on it and trying to hurt him with it.

Q. How do you feel about where your hard court game is right now?
JAMES BLAKE: I feel good. A lot better than my clay court and grass court game this year, so I'm pretty happy about that. This is always the time of year I appreciate the most. I've had my best results in this kind of hard court summer getting ready for the US Open and then into the US Open where I've had my bets Grand Slam results.
So it fits my game the best and I feel good and healthy and strong. This is the time of year I think a lot guys are kind of feeling their age and their bodies from a long year of switching from clay to grass to hard and just playing tons of matches. You see it with some of the pull outs here. A lot of the people are starting to feel some serious injuries. I feel healthy, so I'm lucky about that. I know that has a lot to do with how hard I work in the off-season.

Q. There's a lot of focus this week on the rankings at the top. What about yourself, how important is it for you to maintain that top 10 ranking at this point with all the points you have to defend here?
JAMES BLAKE: Yeah, I don't really think about that too much. I've been fortunate to be up where I've been for a few years now, and I haven't thought about it since I really got into the top 10. Once I got in there I was excited, and to see just one digit next to your name it's pretty impressive. I was always proud of that. But once I got there I didn't want to fall prey to what had happened once I got up to around 20 in the world. I definitely dropped back down thinking once I'm ranked that high guys are just going to hand me victories and let me win just because I'm ranked higher than them. I wanted to feel the same kind of hunger at 8 in the world as I did at 80 in the world or 100 in the world. I still feel that every day, whether it's pushing myself just get to 7, whether it's pushing myself just to win another match. I'm not really thinking necessarily about those rankings, I'm just pushing myself to get better. If that turns into me getting ranked higher and higher, great. If it doesn't, that means, you know, there are other guys out there that are more talented than me or are doing the right things more or staying healthier, whatever is the case. But I feel like I'm just going my best, and the ranking has actually maintained a pretty consistent level, which is kind of shocking with the way I play. How aggressive I play, you would think my ranking would be very up and down. But I stayed between 4 and 13, I think, over the last three or four years, and for me that's a pretty good accomplishment I think.

Q. When did you get to town, and what have you been doing with your time, other than taking batting practice?
JAMES BLAKE: I got into town ﷓﷓ when did I lose? Friday. I got here Friday night and been actually hanging out with a friend of mine that used to play for the Bengals. He's been nice enough to have me out to his country club playing golf and over to his house every night with his family. He's been cooking and helping me make this place feel like home. It's been great.

Q. Who is that?
JAMES BLAKE: Davey Pollack. He's a good friend of mine. He's been out at all the matches and everything. Him and his wife, you would think they would be crazy busy with a new family starting, but he's still as crazy of a tennis fan as he has been the last couple years.

Q. How did you get to know David?
JAMES BLAKE: Through friends from Georgia. A couple of my really good friends that went to Georgia were good friends with him. Then when he was here we got to know him as he came out to watch, and just been really close ever since.

Q. Today the turning point came in the first set. He had a chance to take a double break lead but your fought it off.
JAMES BLAKE: Yeah, that really made a big difference. I felt like the way he was serving he was giving me rhythm even on his serve, but was doing a good job once I put the return in play of kind of taking control on his serve. So it was tougher to make than it would seem with a guy that was serving around 100 miles an hour on his serve. It was still tough to break, so if I were to get down that second break I definitely wouldn't have had a great chance to win that first set. But I felt pretty good hit a good serve and stayed with it. Like I said, I was a little shaky on my serve at the start. I think probably once I closed out that game I maybe let off a little steam and let out a little of the pressure and felt really good on my serve from that point on. That was one of the turning points. Throughout most matches there are a few of those, and getting the break the next one was a big deal. And then just kind of keeping the foot on the accelerator in the second set was really important as well.

Q. I want to ask you about Nadal. Hard court is the one surface he hasn't won a major on. You played him at the US Open in '05. What do you remember about that, and what have you seen improvement﷓wise in his game the last couple years?
JAMES BLAKE: I've definitely seen an improvement, a huge improvement. I think when I played him in '05 he was an excellent player. He was like 2 or 3 in the world at that point, and he deserved to be there. He had won on clay and he had even won I think in Toronto that year or Montreal.
He had played great tennis on hard, but I felt like he was playing exceptional clay court tennis on hard. I think he was so skilled at that it still made him one the best hard courters, but now I feel like he's adapted his game to play hard court tennis. With his talent level it's making him one the best hard courters in the world, because he's changed his serve a little bit in terms of mixing it up a little better. He does a much better job now of taking the offense as soon as he can instead of waiting and being patient like he does on clay. I think, to be honest, what's helped him the most is his success at Wimbledon because he had to change his game there. In doing so, it made it so he realized he can play that way and that well. When I played him this year in Miami and Indian Wells he was definitely a different player in terms of his level of improvement. He really makes you work hard. He's never going to get tired. That's the same on any surface. He's changed his game to the point where he's definitely one of the best hard courters in the world. And if not the favorite, one of the two or three favorites to win the US Open for sure.

Site Officiel
http://www.cincytennis.com/2/en/players/interviews/2008/blake3.asp