Kuerten arrête à Roland Garros

Rédaction 365 - jeudi 17 janvier 2008 - 10h09

Gustavo Kuerten a confirmé dans une conférence de presse donnée à Sao Paulo qu’il mettrait un terme à sa carrière après Roland Garros, ou après les Jeux de Pékin s’il est invité aux JO.

L’édition 2008 de Roland Garros pourrait être le dernier tournoi de Gustavo Kuerten. Le Brésilien a confirmé lors d’une conférence de presse qu’il mettrait un terme à sa carrière à l’issue du Grand Chelem parisien ou des Jeux Olympiques de Pékin s’il reçoit une invitation.

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Kuerten éliminé

13/02 08h30 - Tennis, ATP, Costa do Sauipe

Gustavo Kuerten a manqué la première étape de sa tournée d’adieu en se faisant éliminer au premier tour à Costa do Sauipe.

Gustavo Kuerten est tombé face à l’Argentin Carlos Berlocq (7/5 6/1). Olivier Patience a eu lui plus de réussite contre Juan Pablo Brzezicki (6/3 7/5) et retrouvera Carlos Moya au 2e tour.

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Gustavo Kuerten entame sa tournée d'adieux au Brésil

13.02.08 | 11h47

RIO DE JANEIRO (Reuters) - L'ancien numéro un mondial Gustavo Kuerten a entamé à domicile sa tournée d'adieu par une défaite mardi au premier tour de l'Open du Brésil face à l'Argentin Carlos Berlocq 7-5 6-1.

Au lendemain de sa défaite en double avec Andre Baran, le triple vainqueur de Roland-Garros n'a pas été de taille face au numéro 74 mondial sur le court de Costa do Sauipe, niché dans un immense complexe touristique haut-de-gamme.

"J'ai aimé ce sport et il m'a offert les moments les plus intenses de ma vie", a dit après le match Kuerten, ému aux larmes, aux spectateurs d'un tournoi qu'il avait gagné en 2002 et 2004.

"Je tiens à m'excuser...Je voudrais continuer à jouer mais je ne peux tout simplement pas", a ajouté le champion adulé au Brésil.

Kuerten se bat avec des problèmes de hanche depuis qu'il a quitté la première place mondiale il y a huit ans, et a annoncé qu'il se retirerait de la compétition après Roland-Garros, son tournoi fétiche, en mai prochain.

lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34297029@7-37,0.html

Guga Goes Green as Brasil Open Promotes Environment



Actress Karina Bacchi and Gustavo KuertenAs part of its effort to encourage people to become more environmentally conscious, the Brasil Open had three-time Roland Garros champion Gustavo Kuerten, TV actress Karina Bacchi (both pictured), Marcelo Melo, Brazilian tennis star Maria Esther Bueno, and ATP executive Linda Clark plant trees at Costa do Sauipe Saturday morning.

In total the tournament planted 500 trees to neutralize carbon emissions during the competition. Another 1,500 trees will be planted through SOS Mata Atlantica in the near future. Text messaging through cellular phones was also used as an alternative to brochures in diffusing tournament information such as daily programs and results.

“It's a very nice and interesting initiative because one can feel contributing to save the planet. What I did today was a symbolic act that everyone should do. People say one should plant a tree, write a book and have a son during a lifetime. I've already planted a tree," said the former World No.1.

“This event serves as a great example in teaching and encouraging others to take actions towards conserving the environment,” said Fernando von Oertzen, Tournament Director of the Brasil Open. “I am sure we can raise awareness and mobilize many people to change their daily habits that may seem small or insignificant now, but will have an enormous impact as a whole.”

Said Etienne de Villiers, ATP Executive Chairman about the initiative: "We all have a responsibility to do what we can to reduce our impact on the environment and I applaud Fernando and his team on their tremendous efforts to reduce their tournament’s carbon footprint."

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Monte-Carlo : Invitation pour Kuerten

Rédaction - mercredi 19 mars 2008 - 17h42

Gustavo Kuerten, qui effectue sa tournée d'adieux, disputera le tournoi Masters Series sur terre battue de Monte Carlo du 19 au 27 avril prochain. Le joueur brésilien a reçu une wild card mercredi.

Avant de disputer son dernier Roland Garros, Gustavo Kuerten participera également une ultime fois au Masters Series de Monte Carlo. Le Brésilien a reçu mercredi une wild card des organisateurs du tournoi monégasque.

Pour rappel, « Guga » effectue cette saison sa tournée d'adieux. Il ne participera qu'aux épreuves qu'il apprécie.

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Kuerten: "Ma hanche reste très douloureuse"

27/03/2008 - 09:23

Battu par Sébastien Grosjean lors du premier tour du Masters Series de Miami à l'occasion de sa tournée d'adieu, Gustavo Kuerten a expliqué qu'il n'avait plus les moyens physiques pour rivaliser sur le circuit: "Ma hanche reste très douloureuse, a confié l'ancien numéro 1 mondial sur le site Internet de l'ATP. C'est très difficile pour moi de jouer et d'accrocher des perfs comme les gars du circuit. C'est impossible. C'est sûrement la principale chose qui m'a décidé d'arrêter."

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Gustavo Kuerten fait des adieux express à Monte Carlo



Les adieux de Gustavo Kuerten au tournoi de Monte Carlo n'ont duré que 51 minutes lundi, le Croate Ivan Ljubicic n'ayant laissé que trois jeux (6-1, 6-2) au Brésilien, bien loin du niveau qui lui avait permis de soulever deux fois le trophée en 1999 et en 2001.

«Je ne peux pas trop en demander. Je suis là pour le plaisir d'être sur le court et rien de plus. C'est agréable, pas seulement de jouer, mais de pouvoir me remettre en mémoire tout ce que j'ai vécu dans le passé», a dit «Guga».

L'intérêt sportif de la tournée d'adieux du toujours populaire brésilien, qui a reçu une belle ovation en entrant pour la dernière fois sur le court central, est toutefois douteux.

En quatre tournois disputés, Kuerten, 31 ans, n'a gagné qu'une seule rencontre, dans le petit Challenger (deuxième division de l'ATP) organisé dans sa ville natale, Florianopolis, contre un joueur colombien classé au-delà de la 300e place mondiale.

Lundi, il n'y a jamais eu de match contre Ljubicic, qui n'est pourtant pas au mieux depuis quelques mois.

«Il a bien joué. Auparavant, j'avais rencontré d'autres joueurs contre lesquels j'avais pu lutter plus», s'est défendu le pré-retraité, parlant de ses duels contre l'Argentin Carlos Berlocq à Costa de Sauipe et contre le Français Sébastien Grosjean à Miami, perdu tous les deux en deux sets, mais plus accrochés.

En réalité, il y a bien trois ans que Guga ne compte plus sur la scène internationale. Victime de blessures à répétition, opéré de la hanche, il a fini par se rendre à l'évidence que «son corps ne pourrait plus atteindre le niveau souhaité».

Kuerten a encore deux tournois à disputer avant que sa carrière se termine pour de bon, à Barcelone la semaine prochaine, puis à Roland-Garros, là où il a pris sa place définitive dans l'histoire du tennis en s'imposant trois fois (1997, 2000, 2001).

SOURCE

24/05/2008 23:00
Tennis - RG - Kuerten pour revivre ses émotions



Heureux de retrouver Roland-Garros après trois ans d'absence et une blessure à la hanche qui l'a écarté des courts, Gustavo Kuerten aborde, à 31 ans, l'ultime tournoi de sa carrière avec une grande décontraction. Conscient de ses lacunes, mais également du cadeau qui lui est offert, le triple vainqueur des Internationaux de France (1997, 2000, 2001) ne s'attend pas à un miracle lors de son premier tour, dimanche, face à Paul-Henri Mathieu, mais souhaite goûter à nouveau aux émotions qu'il avait découvertes à Paris, celles qui lui avaient offert «le plus beau jour de sa vie».

« Gustavo Kuerten, trois ans après votre dernier match à Roland-Garros, vous êtes de retour à Paris pour disputer le dernier tournoi de votre carrière, comment vous sentez-vous ?
C'est toujours un plaisir d'être ici. Bien sûr, cette fois, c'est différent parce que c'est la dernière fois que je vais jouer, mais je me sens aussi bien qu'avant. Ca, ça n'a pas changé. Etre là aujourd'hui et jouer à Paris est important, plus important que d'être présent dans n'importe quel autre tournoi. Depuis deux ou trois ans, j'ai essayé de continuer à m'entraîner avec dans un coin de la tête l'envie de revenir jouer à Roland-Garros. Je ne pouvais pas rêver mieux.

Vous sentez-vous nerveux à l'idée de jouer le dernier tournoi de votre carrière ?
Oui... Mais je me sens nerveux à chaque fois que je dois jouer un match. Je sais que je dois faire avec le niveau que j'ai maintenant, bien loin de ce que j'ai été capable de faire dans le passé. Mais il s'agit d'un bon stress : je suis excité à l'idée de fouler la terre une nouvelle fois, exciter à l'idée de jouer. Ce sont des sensations que j'aime avoir à chaque fois que je vais démarrer le tournoi.

Avez vous déjà imaginé le moment où vous allez rentrer sur le court ?
J'ai essayé... une ou deux fois ! Mais vite, j'ai laissé tomber (rires). J'ai mis ça de côté car je préfère vivre les choses de l'intérieur, sur le moment, et vraiment ressentir ce qui se passe autour de moi. Il faut que les choses se fassent de façon naturelle, peu importe le contexte.

Vous allez affronter un Français au premier tour, Paul-Henri Mathieu, qu'attendez-vous de cette rencontre ?
Je vais jouer face à un bon joueur, bien meilleur que moi. Il me paraît impossible de le battre ! Mais... On ne sait jamais (rires). Dans tous les cas, c'est bien de jouer face à un Français, parce qu'il y aura du monde. Nous allons certainement jouer dans une ambiance extraordinaire, et j'avais envie de retrouver cela en venant ici à Paris.

Quel est LE souvenir que vous garderez de vos Roland-Garros précédents ?
J'en ai énormément, mais s'il fallait en garder un seul, ce serait le jour où j'ai battu l'Américain Michael Russel (ndlr : en huitièmes de finale, en 2001. Russel menait deux sets à zéro, et s'était procuré une balle de match au 3e set. Finalement, Guga s'était imposé en 5 sets et avait dessiné un coeur sur la terre battue du Central, avant d'y tomber à genoux... et de remporter, en fin de quinzaine, son 2e titre à Roland-Garros). De toute ma vie, je n'ai jamais ressenti d'émotions aussi fortes... Jamais. Ce genre de bonheur et de joie, elles sont difficiles à aller chercher, et j'ai eu la chance de pouvoir le faire ce jour-là. C'était inoubliable, le plus beau jour de ma vie. J'avais l'impression que tout le monde, tout le public, jouait avec moi. Ce genre d'émotions va au-delà du fait de bien jouer. Il s'agit plus d'une espèce d'osmose, d'un pouvoir que vous recevez, et vous avez l'impression de voler...

Etes-vous physiquement capable de disputer trois sets ?
Oui. Pas de la manière dont j'aimerais le faire, mais je peux jouer trois, peut-être quatre sets si je dois le faire. Le plus difficile sera surtout d'essayer de me mettre au niveau, d'essayer de reproduire les mêmes coups que je savais faire avant, de jouer point après point. Je m'entraîne, 1h - 1h30 par jour, donc je ne pense pas qu'il y aura de problème. Je serais probablement fatigué dans le dernier set, mais j'y arriverai.

N'avez vous pas peur que les gens soient un peu déçus de vous voir évoluer en dessous du niveau du triple vainqueur de Roland-Garros ?
Non, parce que ces gens-là aiment le joueur, oui, mais ils apprécient également qui je suis. Je vais y aller, et j'espère réussir quelques jolis coups pour m'amuser encore plus, et faire de ce dernier jour où je jouerai au tennis un des plus beaux moments de ma vie.

Et après ?
Après ? Après je me reposerai... au moins pour cette année. Je vais me relaxer tranquillement, et voir dans le futur si je peux encore mettre un peu de tennis dans ma vie, au moins pour jouer avec mes enfants ! Ce serait un beau cadeau ! (rires). Je vais également continuer à m'occuper de ma fondation, où j'ai encore beaucoup de choses à faire.

Vous parlez un peu français. Avez-vous préparé quelque chose de spécial pour le public dimanche ?
Ce qui est sûr, c'est que je ne vais pas redessiner un deuxième coeur sur la terre, je l'ai déjà fait en 2001 (rires) ! Et je ne sais pas ce qui sera le plus difficile dimanche : bien jouer, ou parler français... »

Recueilli par Peggy BERGERE, à Roland-Garros

Source

Au revoir et adieu, ''Guga''
dimanche 25 mai 2008
Par Eric Frosio

La magie a encore opéré. Même à court de compétition, avec une hanche en vrac et un tendon du muscle fessier qui lui bloque le dos, Gustavo Kuerten a fait vibrer le central de Roland-Garros. Comme à la belle époque !

Vêtu de son maillot bleu et jaune, réédition de celui qu’il portait en 1997 lors de sa première victoire, Guga avait programmé la fin de sa tournée d’adieux sur la terre de ses premiers exploits. Un choix plutôt gonflé car le bilan de santé du triple vainqueur de Roland-Garros pouvait laisser présager une fin douloureuse. Surtout que le bombardier Paul-Henri Mathieu se dressait sur sa route.

Les yeux embués de larmes

Mais en surfeur avisé, Guga ne s'est pas dérobé devant la lame de fond représenté par le Français qui n’a fait logiquement aucun cadeau à son aîné. Malgré quelques approximations, notamment en coup droit, Gustavo Kuerten a bien rivalisé du fond du court. Son service a fait mouche à de plusieurs reprises et son revers, l’un des plus fluides de l’histoire du tennis, a encore provoqué l’admiration de la foule.

Cela n’a évidemment pas suffit à retarder l’échéance d’une retraite annoncée. Malgré un break subtilisé à « PHM » dans le deuxième set, Guga s’est incliné en trois sets 6/3, 6/4, 6/2 en un peu plus d’une heure et demie. De quoi refermer l’album de sa carrière avec les honneurs, les yeux embués de larmes, le sourire aux lèvres.

En français dans le texte

Le temps de sécher son chagrin dans sa serviette, Guga recevait ensuite un trophée représentant un plan de coupe de la terre-battue et prenait le micro pour saluer une dernière fois 'son' public : « Aujourd’hui, je suis le garçon le plus heureux. Ici, c’est chez moi. J’ai gagné trois fois Roland-Garros mais le plus important c’est votre amour », a-t-il expliqué en français dans le texte. Un message qu’il avait répété le matin même dans la voiture qui le menait au stade.

Avant de se rendre en conférence de presse, le triple vainqueur du tournoi a reçu également une "standing ovation" de la part des joueurs présents dans le vestiaire, dont le Serbe Novak Djokovic.

Fier de son niveau de jeu, bien plus performant qu’à Costa do Sauipe, Miami ou Monte-Carlo, Guga pourra essayer de prolonger le plaisir encore quelques jours, en double, associé au Français Sébastien Grosjean. Les deux éclopés vont recevoir une wild-card et le Marseillais, malgré une épaule douloureuse, se dit prêt à aider son pote à passer quelques tours

« On se connait bien avec Guga, on a joué des matches fantastiques ensemble. C’est une fierté de jouer avec lui pour son dernier Roland. J’espère qu’on va s’amuser et se faire plaisir. » Dans l’entourage du Brésilien, il se dit qu’Amélie Mauresmo pourrait également accepter l’idée de s’associer à Kuerten pour un double mixte…Histoire de prolonger encore un peu la « Gugamania ». En tout cas, au revoir et merci, Mr Kuerten...


source : http://www.rolandgarros.com/fr_FR/news/articles/2008-05-25/200805251211736848390.html