Tennis - ATP - Rome : Gasquet cale contre Ferrer

Richard Gasquet ne jouera pas une nouvelle demi-finale à Rome. Le Français a été stoppé par David Ferrer (7-6[4], 6-3).


Richard Gasquet a encore plié face à David Ferrer. (Reuters)

Richard Gasquet a subi vendredi sa septième défaite en huit confrontations face à David Ferrer (7-6[4], 6-3). Tombeur d'Andy Murray la veille, le Français a tenu un set avant de plier contre le mur espagnol. Rien à faire, Gasquet n'a toujours pas trouvé la clé face au 6e joueur mondial et du coup il ne l'a plus battu depuis 2008. Pourtant, vendredi, il a semblé être en mesure de faire pencher la balance en sa faveur. Porté par la confiance acquise en dominant Murray, le Tricolore a tenu le bras de fer pendant le premier set : débreakant à 4-3, menant même 4-2 dans le jeu décisif.

Et puis Ferrer a enclenché la vitesse supérieure et Gasquet a coincé. Alors que le finaliste de Barcelone rentrait dans le court, prenait la balle un peu plus tôt et lâchait ses coups, son adversaire a reculé et subi. Face à la qualité de couverture de terrain et à la caisse de Ferrer, cela ne pardonne pas. Le break réalisé d'entrée de deuxième set (1-0) n'a été finalement qu'une anecdote tant le match tenait désormais dans les jambes et la raquette de l'Espagnol. Ce dernier a rattrapé à 4-3 le coche manqué à 2-1 15-40 avant de boucler l'affaire. Gasquet avait commencé le match avec un revers des grands jours, lançant des missiles en court-croisé ou le long de la ligne. Pour une fois face à Ferrer il ne se laissait pas dicter la cadence. Mais difficile de tenir ces bonnes intentions sur la durée face à un joueur qui impose un défi physique constant. Le 22e joueur mondial n'y est pas parvenu.

Ferrer abonné aux places d'honneur ?

Dans son monde idéal, il aurait emballé la partie en prenant tous les risques dans le jeu décisif et aurait enfoncé le clou en début de deuxième manche. Mais il lui a manqué ce petit supplément d'énergie. Ferrer n'a pas non plus cette folie douce, il ne sortira pas des coups gagnants venus d'ailleurs. Il n'en a pas eu besoin : son pragmatisme et sa résistance au mal sont ses armes. Et ce coup droit décroisé qui claque, comme sur la balle de premier set, est souvent venu le soulager. On l'a aussi vu quelques fois au filet, comme quoi il peut forcer sa nature. Plus solide, plus clair dans ses plans de jeu et très déterminé alors que Gasquet a vu sa hargne baisser en même temps que sa fraîcheur, Ferrer décroche une nouvelle place dans un dernier carré sur terre battue. Mais son air abattu après sa défaite face à Nadal à Barcelone a montré que les places d'honneur ne le satisfaisaient plus tant que ça. Le perdant du jour repart, lui, avec le sentiment que son jeu est en place et qu'il n'est plus très loin de pouvoir viser plus haut. Il reste donc à faire sauter le dernier verrou.
Carole BOUCHARD

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Gasquet se tâte pour Nice

ES, à Rome | rmcsport.fr | 18/05/2012

Richard Gasquet est théoriquement inscrit au tournoi de Nice la semaine prochaine. Mais le Français, qui a beaucoup joué ces trois dernières semaines, se demande s'il est opportun de se rendre sur la Côte d'Azur. « J’ai toujours ma cheville qui me tire un peu et l’important c’est d’être à 100% pour mon premier tour à Roland-Garros, a-t-il dit. Je n’ai pas besoin plus que cela d’aller à Nice. On verra ce que je déciderai. » En outre, l'Héraultais se souvient que son titre à Nice il y a deux ans lui avait coûté cher. Victorieux d'un marathon le samedi face à Fernando Verdasco, il avait été convoqué le lundi pour affronter Andy Murray à Roland-Garros. Après deux sets parfaits, il était tombé en « panne d'essence ».

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Gasquet renonce

18/05 20h05 - Tennis, Nice

Fatigué après trois dernières semaines bien remplies, Richard Gasquet a préféré renoncer au tournoi de Nice qui débutera lundi afin de se reposer pour aborder le mieux possible Roland-Garros, qui débutera dans dix jours.

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Tennis - Roland Garros (H) : Gasquet prend ses marques

Face à Jürgen Zopp, 103e mondial issu des qualifications, Richard Gasquet a assuré l'essentiel en s'imposant (6-3, 6-4, 7-6 [4]) sur le central. Au deuxième tour, il affrontera Grigor Dimitrov.


Richard Gasquet a assuré l'essentiel en ne cédant aucun set au qualifié estonien Jürgen Zopp. (Reuters)

Vous connaissez Jürgen Zopp ? Non, c'est normal. Issu des qualifications, l'Estonien pointe au 103e rang mondial et n'a jamais brillé sur le circuit à 24 ans. Pendant 2h22' sur le central, Richard Gasquet a appris à le connaître avec une victoire (6-3, 6-4, 7-6 [4]) pour rejoindre Grigor Dimitrov au deuxième tour. Ersatz de Tomas Berdych, en beaucoup moins fort et un peu plus lourd, Jürgen Zopp a posé quelques problèmes au Biterrois. « J'ai demandé à Jérôme Potier (Ndlr : entraîneur national) comment il jouait. Il était assez dangereux, solide des deux côtés, il frappait fort et la surface était rapide avec le soleil. Ce n'était pas facile, j'aurais pu y laisser un set, soit le deuxième, soit le troisième, avoue le Tricolore, soulagé de s'en être sorti en trois manches. J'ai été bousculé pendant tout le match. »

Loin derrière sa ligne, il a choisi l'option round d'observation pendant tout le match ou presque. Son choix prend sa source dans trois endroits. Déjà méfiant de nature, le 20e mondial est plus rassuré dans cette filière face à un adversaire inconnu au physique de bucheron. Cette appréhension s'accompagne d'une tension légitime lors d'un premier tour de Grand Chelem sur le central de Roland-Garros. Et cette option tactique s'avère payante contre un joueur un peu lourd sous 35 degrés. Mais elle comporte un risque majeur : donner confiance à son adversaire.

« Ce n'était pas facile, j'aurais pu y laisser un set, soit le deuxième, soit le troisième. J'ai été bousculé pendant tout le match. »

Après un premier set bien maîtrisé avec un break à 3-2 et des variations très efficaces, Richard Gasquet a laissé la main à l'Estonien. Avec ses grosses frappes, le 103e mondial dicte alors le jeu et le Français ne doit son salut qu'à une mauvaise gestion des points importants (0/6 sur ses balles de break) de son adversaire. A 4-4 dans la deuxième manche, Jürgen Zopp a même offert le break au Biterrois sur une attaque de revers légèrement trop longue.

«J'ai toujours un peu de mal contre les gars qui servent fort, prennent la balle assez tôt et sont très puissants, ne cache pas le protégé de Riccardo Piatti et de Sébastien Grosjean. On n'a pas trop le temps de monter au filet et il y a aussi un peu de tension. Ce n'est pas facile d'être offensif. » Alors il assure l'essentiel. Sous la chaleur, le Tricolore apparaît moins fringant au troisième set, mais il sait serrer les boulons lors des points clés à l'instar du tie-break avec un beau lob lifté. Si un premier tour est une bonne prise de repères, Richard Gasquet a appliqué à la lettre le concept.
S.D., à Roland-Garros

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Tennis - Roland Garros (H) : Gasquet au physique

Richard Gasquet, bien aidé par les soucis physiques de Grigor Dimitrov, a éliminé le Bulgare en quatre manches (5-7, 7-5, 6-2, 6-3) et rejoint le troisième tour.


Richard Gasquet n'a pas joué son meilleur tennis mais passe quand même. (Reuters)

Richard Gasquet qui vomit et Grigor Dimitrov tétanisé par une crampe à la cuisse droite : cela restera certainement l'une des images fortes de cette quinzaine à Roland-Garros. Au terme d'un échange de 36 coups, à 5-4 pour Dimitrov dans le deuxième set, les deux joueurs ont manifesté chacun à leur manière la fatigue qui les a rattrapés. Quasiment incapable de marcher, le Bulgare perd son service dans la foulée, alors qu'il venait de breaker. Deux jeux plus tard, le Français remporte la manche (7-5), revient à un set partout, et se relance complètement, alors qu'il était jusqu'alors dominé par le 87e joueur mondial.

«Il était plus fort que moi sur les deux premiers sets, j'ai eu la chance de mieux tenir physiquement. Je suis heureux de m'en être sorti, car il y avait beaucoup de talent en face.»

«Je suis épuisé, c'était un match très difficile, a raconté Gasquet juste à la fin de la rencontre. Il était plus fort que moi sur les deux premiers sets, j'ai eu la chance de mieux tenir physiquement. Je suis heureux de m'en être sorti, car il y avait beaucoup de talent en face. J'avais aussi des crampes au 4e set, mais j'ai essayé de ne pas le montrer.» Même après 3h26 de jeu, le Biterrois était encore assez lucide pour bien analyser le match. Car en effet, si Dimitrov n'avait pas été coupé dans son élan, il aurait certainement décroché sa première qualification pour le 3e tour.

Mais, diminué, même si encore capable de galoper pour aller chercher quelques frappes de Gasquet, le Bulgare a fini par lentement mais sûrement lâcher prise. Il a concédé trois breaks dans le troisième set, un seul dans le dernier set. Suffisant pour éclairer le visage de la tête de série n°17, qui a conclu la rencontre sur un jeu blanc. A lui désormais de bien récupérer avant d'affronter Sergiy Stakhovski ou Tommy Haas.
F. B., à Roland-Garros

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Tennis - Roland Garros (H) : Gasquet en mode diesel

En difficulté après avoir perdu le premier set, Richard Gasquet a ensuite déroulé pour dominer Tommy Haas (6-7 [3], 6-3, 6-0, 6-0). Le Français retrouvera Andy Murray en huitièmes.


Richard Gasquet s'est qualifié pour la deuxième fois pour les huitièmes de finale. (Reuters)

«A partir du moment où il a relancé de plus près et qu'il a avancé dans le terrain, ça a fait 6-3, 6-0, 6-0.» Sébastien Grosjean a bien résumé ce match du troisième tour entre Richard Gasquet et Tommy Haas. Le coach du Français a raison, c'est son jeu vers l'avant qui l'a sauvé sur le Lenglen samedi. Emprunté lors de la première manche, remportée au jeu décisif par l'Allemand (7-6 [3]), le Biterrois a ensuite décidé de changer de tactique, et d'attaquer. S'en sont suivis trois sets très accomplis, surtout les deux derniers, où Gasquet a enflammé le public par des coups droits et des revers dont il est l'un des rares à avoir le secret.

«Richard, tu me régales !»

«J'étais prêt à me battre jusqu'au bout, je suis en forme physiquement, et puis avec un public comme ça, ça aide», a commenté le n°20 mondial juste après son succès, qui lui ouvre les portes d'un huitième de finale de gala face à Andy Murray (n°4). «Richard, Richard, tes supporters sont là !», a souvent clamé la foule. «Richard, tu me régales !», a même osé un spectateur après un nouveau revers venu d'ailleurs. Il faut dire que le Français s'est fait plaisir, avec pas moins de 12 coups gagnants dans la troisième manche, et 14 dans la dernière.

De 4-3 dans le deuxième à la fin du match, Gasquet a aligné pas moins de 14 jeux de suite. Haas, issu des qualifications, a également senti le poids de ses 34 ans. Il ne bougeait plus trop dans la dernière manche, et savait bien qu'il ne reviendrait pas. Cela n'enlève rien à la performance du Français, qui aura face au n°4 mondial l'occasion d'atteindre son premier quart Porte d'Auteuil. «Il faudra qu'il joue de la même manière face à Murray, rappelle Grosjean. Richard aime bien jouer contre les meilleurs, et il est souvent bon contre eux.»
F. B., à Roland-Garros

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Tennis - Roland Garros (H) : Duel d'outsiders

Richard Gasquet et Andy Murray vont s'affronter en huitièmes lundi. Aucun des deux joueurs ne se voit en favori, mais il faudra pourtant bien qu'un des deux gagne ce match.


Richard Gasquet a l'occasion de se qualifier pour son premier quart de finale à Roland-Garros. (L'Equipe)

«Je ne sais pas si je dois me voir comme favori», clame l'un. «Il est favori», répond l'autre. Si l'on en croit les deux protagonistes de ce huitième de finale, nous aurons droit lundi à un duel d'outsiders. Que ce soit Andy Murray ou Richard Gasquet, ni l'un ni l'autre ne souhaite donc endosser le costume encombrant de favori. Peu importe après tout, tant que le spectacle est au rendez-vous de ce match qui s'annonce comme un nouveau temps fort de cette quinzaine pour le tennis tricolore. Et puis, il est difficile de leur donner tort, à ces deux joueurs.

Si l'on regarde leur palmarès (22 titres pour Murray, 6 pour Gasquet), leur classement (4e et 20e mondial) et leur saison 2012 (1 titre, 2 finales et 78% de victoires pour l'Ecossais, 1 finale et 66% de succès pour le Français), les faveurs des pronostics se dirigent clairement vers le sujet de Sa Majesté. Mais, il y a quelques semaines, Gasquet a battu Murray à Rome, en huitièmes de finale (6-7, 6-3, 6-2). Un match toujours bien présent dans la mémoire du Britannique, qui ne compte pas sous-estimer son adversaire : «Lorsqu'il joue bien, il est difficile à battre, il est capable de sortir des coups absolument incroyables. Je pense que la terre battue est sa meilleure surface, et la foule va le soutenir, ça ne va pas être évident pour moi.» Murray peut néanmoins également se souvenir qu'il y a deux ans, il avait dominé le Biterrois à Roland-Garros, au premier tour (4-6, 6-7, 6-4, 6-2, 6-1) : «Je m'étais battu comme un chien», se rappelle-t-il.

Gasquet : «Il faudra vraiment, vraiment avancer, ce que j'avais réussi à faire à Rome, au troisième set. Je devrai être capable de bien le repousser, et d'attaquer dès que la balle sera courte.»

Difficile d'y voir plus clair pour le pronostiqueur en herbe... Et le Français ne fait pas vraiment plus avancer le schmilblick : «Murray est un très bon joueur, il fait partie des quatre meilleurs mondiaux depuis longtemps, il a un palmarès bien plus étoffé que le mien. A moi de faire un gros match si je veux le battre. Il faudra que je sorte mon meilleur tennis. Mais c'est super de jouer le quatrième mondial comme ça en huitièmes à Roland-Garros, devant mon public, c'est un grand moment pour moi.» Et la clé, pour le n°20 mondial, résidera certainement dans sa capacité à aller de l'avant. Il y est parvenu samedi contre Tommy Haas après la perte du premier set, et a enchaîné 6-3, 6-0, 6-0. «Il faudra vraiment, vraiment avancer, ce que j'avais réussi à faire à Rome, au troisième set. Je devrai être capable de bien le repousser, et d'attaquer dès que la balle sera courte.» Et s'il y parvient, il s'ouvrira la route de son premier quart de finale à Roland-Garros en neuf participations. Où il ne serait, bien évidemment, à nouveau pas favori...
F. B., à Roland-Garros

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Tennis - Roland Garros : Murray a fait mal à Gasquet

Andy Murray domine (1-6, 6-4, 6-1, 6-2) Richard Gasquet pour rejoindre David Ferrer en quart. Après un excellent premier set, le Français nourrit des regrets sur la deuxième manche.


Andy Murray bat Richard Gasquet et rejoint David Ferrer en quarts. (Reuters)

Pour Richard Gasquet, le couvre-feu tombe sous les coups des 19 heures. Pour Andy Murray, c'est l'histoire d'un dos majeur avec une victoire (1-6, 6-4, 6-1, 6-2) pour rejoindre David Ferrer en quart de finale. Après un set de récital du Français, le disque commence à dérailler. Dans le froid, le public découvre d'abord quelques fausses notes avec un break concédé blanc à 3-2 au deuxième set. Puis le petit Mozart, devenu grand, revient à 4-4 avec son revers absolu et s'offre même deux balles de break.

L'Ecossais grince et se touche le dos lors des rotations en revers. Le résultat est immédiat : un revers gagnant pour sauver la première balle de break et un service-volée pour écarter la deuxième. Dans son coin, Richard Gasquet rumine et se tourne vers son clan. Il vient de perdre (un peu) de sa concentration. Il ne se focalise plus uniquement sur son jeu et regarde son adversaire. Erreur fatale... «Non, je n'ai pas été déstabilisé, objecte le 20e mondial en conférence de presse. Je le savais. Je savais que ça arriverait. Ce qui m'a déstabilisé, c'est sa réussite, notamment sur la balle de break sur la ligne à 4-4. »

De victime expiatoire à super héros

En quelques minutes, le Biterrois perd le fil et offre la deuxième manche au Britannique sur une double faute. Et il récidive avec une autre double faute en forme d'offrande pour le break à 1-0 au troisième set. En moins d'une demi-heure, Richard Gasquet brise tout son allant, transforme son agressivité en agacement et encaisse sept jeux d'affilée. En moins d'une demi-heure, le 4e mondial passe de victime expiatoire à super héros. Andy Murray sort toute la panoplie de ses super pouvoirs avec des amorties assassines, une couverture de terrain impériale, des passings et des lobs au cordeau...

Comment un tel changement est-il possible ? 1. Plus il chauffe son dos, plus la douleur s'atténue. 2. L'odeur de la victoire lui fait tout oublier. 3. La dernière option est moins glorieuse avec une éventuelle simulation... Sur une incroyable défense de son adversaire à 5-1 au troisième set, Richard Gasquet lance ironiquement à son clan : « Il n'a plus mal là... » Mais il fait très mal. Et finalement c'est ce qui compte. «Ce n'était pas les conditions idéales pour mon dos, explique le 4e mondial. J'étais un peu raide, mais cela va beaucoup mieux qu'il y a quelques jours. » Rien n'affecte l'Ecossais. A son entrée et à sa sortie du central, Andy Murray reçoit les sifflets. Et ce n'est pour lui déplaire. Il adore cette ambiance de foot ! Il faut savoir jouer de tout. Mal ou pas mal, là n'est pas la question. - Sophie DORGAN, à Roland-Garros

Gasquet : «Ce n'était pas loin»

« Je suis déçu, je pouvais faire mieux, mais mon adversaire joue bien. Il n'est pas 4e mondial pour rien. Ce n'était pas loin, j'y ai cru. A 6-1, 4-4, j'étais bien. Je fais un bon début de match, je sens bien la balle et je ne commets pas de faute. Lui fait quelques erreurs, il est crispé. Au deuxième set, cela ne se joue à pas grand-chose. Je suis proche de mener deux sets à zéro. J'ai manqué un peu de réussite à 4-4 où j'ai deux balles de break. Ce jeu à 4-4 et 5-4 a fait un peu tourner le match. Je peux regretter mon début de troisième set qui est mauvais. Ensuite, cela s'est gâté. Il a commencé à très bien jouer. Sur les troisième et quatrième sets, il était plus fort que moi.»



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Eastbourne - Terminé pour Gasquet

Le 19/06/2012 à 20:15:00 | Mis à jour le 19/06/2012 20:40:50

Richard Gasquet a été sorti dès son premier match à Eastbourne. Tête de série n°1, il a été battu par le qualifié australien Marinko Matosevic (1-6, 7-6[5], 7-6[5]) et débutera donc Wimbledon avec ce seul match au compteur.

Et voilà comment une préparation pour Wimbledon en prend un coup... Richard Gasquet, tête de série n°1, a été éliminé mardi dès son entrée en lice à Eastbourne. Le Français, qui avait choisi de renoncer au Queen's, a ainsi réalisé une très mauvaise opération en s'inclinant face à l'Australien Marinko Matosevic (1-6, 7-6[5], 7-6[3]), 82e joueur mondial. Le Tricolore n'aura donc qu'un match sur herbe dans les jambes avant Wimbledon.

Et pourtant le 19e joueur mondial a parfaitement débuté la rencontre. Agressif, il a étouffé un Matosevic rapidement dépassé et frustré. Mais l'Australien a refusé d'abdiquer et s'est repris rapidement en début de deuxième set, se procurant notamment des balles de break. Gasquet s'est alors laissé piéger dans le faux rythme imposé par son adversaire et a perdu le fil de son jeu.

Et maintenant Wimbledon...
En négociant très mal la fin du premier jeu décisif, le Français a totalement relancé un adversaire accrocheur qui a même ensuite servi pour le match à 5-4 dans la dernière manche. Seuls quelques coups de patte de génie à 30-0 contre lui ont permis à Gasquet d'entretenir un début de révolte. Vite éteint par un jeu de service parfait de Matosevic (6-6) et un dernier tie-break où l'outsider a joué en patron. Gasquet peut se remonter le moral en se souvenant que l'an dernier il n'avait pas joué entre Roland-Garros et Wimbledon sans que cela ne l'empêche d'atteindre la deuxième semaine (battu en 8es par Murray). Quand même...

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Wimbledon - Gasquet continue sa route

Le 27/06/2012 à 22:18:00 | Mis à jour le 27/06/2012 23:24:54

Bonne opération pour Richard Gasquet qui franchi le deuxième tour face à Bemelmans sans puiser dans ses ressources (6-3, 6-4, 6-4).

C'est sans grande frayeur que Richard Gasquet a franchi le deuxième tour de Wimbledon. Le Français n'a pas besoin de plus d'1h42 pour venir à bout du qualifié Belge Ruben Bemelmans (6-3, 6-4, 6-4). Finalement, il semblerait que le plus compliqué à gérer pour Gasquet eut été de commencer son match tard dans la journée, sans aucune certitude de pouvoir le mener à son terme. «C'est toujours pénible de débuter un match aussi tard. On a une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Donc, je suis content d'avoir gagné rapidement et d'avoir fini avant la nuit. Il y a toujours le risque de s'engager dans un match difficile.»

Satisfait de sa victoire, Gasquet ne se voilait pas la face pour autant et ne se voyait pas plus beau qu'il ne l'était après sa victoire sur un qualifié «Pour l'instant, je n'ai rien fait. Je suis tête de série, je me devais d'être au troisième tour. Mais ce n'est jamais facile.» Au prochain tour, il rencontrera Nicolas Almagro, tombeur de Guillaume Rufin. «Il est plus fort sur terre battue, mais c'est un joueur très talentueux. Il sert très fort. Il faudra faire un gros match pour le sortir. Il y a quelque chose à faire, mais ça reste un très bon joueur.»

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Tennis - Wimbledon : Gasquet s'est fait manger

Mené un set à rien lundi soir, le Biterrois n'a sauvé qu'un set ce mardi contre un Florian Mayer supérieur en tout (6-3, 6-1, 3-6, 6-2).



Et un qui fait douze. Les blocages de Richard Gasquet en huitièmes de finale de Grand Chelem ont atteint depuis mardi des proportions assez désespérantes (12 défaites en 13 tentatives). Naïfs que nous sommes, nous pensions que tirer Florian Mayer, 29 ans et 29e mondial, pour s'en aller défier Djokovic en quart de Wimbledon n'était pas au-dessus des forces de Gasquet. On a eu tout faux. Archi-dominé lundi avant que la pluie interrompe le carnage (le match fut stoppé à 6-3, 2-1 Mayer, 15-15 service Gasquet), le « petitou » de Sérignan le fut encore plus ce midi quand il fallut s'y remettre.

En dix minutes (oui dix !), l'Allemand avait fait main basse sur le deuxième set (6-1). Complètement démobilisé, au bord du craquage nerveux, Gasquet avait juste eu le temps de se faire breaker deux fois et de crier autant de fois : « J'en peux plus ! » Il n'en pouvait plus de quoi ? De se faire avoiner dans tous les sens. De ne pas arriver à lire le jeu hyper déroutant de Mayer. De ne pas avoir de solutions et, surtout, de ne pas avoir de temps pour exister. « Il lisait mon jeu comme qui rigole, diagnostiqua le Français plus tard. Sur les deux premiers sets, il était plus fort que moi (Gasquet n'ayant pas vu la queue d'un balle de break, on ne peut qu'acquiescer). Ma balle travaillée, mes effets, tout ça n'avait aucune prise sur lui. Il me rentrait dedans en jouant super vite à plat.»

«J'aurais pu mieux servir, mieux retourner... Mais bon, quand je vois comment j'ai été dominé dans la diagonale en revers, je me dis que j'étais loin du compte. »

Pris à la gorge, pris de vitesse, Gasquet reçut un warning pour avoir balancé une balle hors du stade. A un moment, il faut bien que ça sorte... A 12h15, la bruine s'intensifia et on renvoya Gasquet, qui menait alors 1-0 au troisième, se calmer au vestiaire. Cette heure de battement ne lui fit pas de mal. Enfin Gasquet muscla son jeu. Enfin il appuya au service. Et à 3-2, eurêka, le break ! C'était mieux, oui, mais ce n'était pas gagné. Toujours sur un fil, il dut sauver deux balles de débreak quand il servit à 5-3. A deux sets à un, mécaniquement, on repensa au Gasquet-Mayer de l'été dernier en Coupe Davis (sur terre battue). A Stuttgart, Gasquet était revenu de deux sets à rien... Mais stop, arrêtons là les comparaisons.

Au quatrième set, jamais Gasquet ne put mettre Mayer, qui servit en premier, sous pression. En revanche, l'inverse se vérifia très vite : à 2-1, Gasquet écarta une balle de break d'un service gagnant mais à 3-2, il craqua. Définitivement. Pas très bagarreur, il perdit une nouvelle fois son service à 5-2. C'était la sixième fois du match. « On a été interrompu deux fois, on a joué sous une petite pluie et le terrain était très glissant mais ça n'explique pas ma défaite. Il a été meilleur, rien à dire. J'aurais pu mieux servir, mieux retourner... Mais bon, quand je vois comment j'ai été dominé dans la diagonale en revers, je me dis que j'étais loin du compte. » Déjà quart de finaliste ici en 2004, Mayer va donc remettre le couvert demain contre le n°1 mondial. « Contre Richard, j'ai fait le match parfait, assurait-il. Il n'a pas été mauvais. Je crois juste que j'ai joué « incroyable ».
Frédéric BERNES, à Wimbledon

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Tennis - ATP - Toronto : Gasquet en 8es

Médaillé de bronze en double aux JO de Londres, Richard Gasquet réussit la transition avec le circuit. Tête de série numéro 14 au Masters 1000 de Toronto, le Biterrois s'est qualifié mercredi pour les huitièmes de finale aux dépens de Mikhail Kukushkin (6-3, 7-5 en 1h25'). Il y retrouvera Julien Benneteau, son partenaire aux Jeux, ou Tomas Berdych (n°4).

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Tennis - ATP - Toronto : Gasquet en quarts

Richard Gasquet a dominé le Tchèque Tomas Berdych, tête de série n°4 du tournoi canadien, vendredi au 3e tour (6-4, 6-2). Le Français, tête de série n°14, se hisse en quarts de finale où il retrouvera Juan Monaco ou Mardy Fish.

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Tennis - ATP - Toronto : Gasquet a mangé Fish

Richard Gasquet s'est qualifié pour les demi-finales du tournoi de Toronto en battant Mardy Fish (13e mondial) en trois sets : 5-7, 6-1, 6-2, en 2h07. Il jouera désormais sa place en finale face à John Isner.

Dans le premier set, les deux joueurs avaient perdu leur service deux fois chacun jusqu'à 5-5, avant que Gasquet ne le perde une troisième fois. Malgré deux balles de 6-6 sur le service de Fish, Gasquet n'a pas pu recoller et s'est incliné 7-5 dans la première manche. Un tout autre match a alors commencé. Nettement au-dessus physiquement, le Biterrois a pris l'avantage assez facilement après avoir breaké dans le troisième jeu du deuxième set. Plus efficace et plus régulier au service, plus serein également au moment de confirmer ses breaks, il a énormément gêné l'Américain - passablement excédé et désagréable envers les arbitres et les ramasseurs de balle - avec la longueur et le lift de ses balles, empêchant son adversaire de prendre l'ascendant dans l'échange.

«J'espère maintenant aller en finale et même gagner le tournoi, Je m'en sens capable.»

Un nouveau break dans le premier jeu du troisième set l'a conduit tranquillement vers la victoire, alors que son adversaire se touchait régulièrement la cuisse et la cheville du côté gauche. Après s'être incliné les trois dernières fois en deux sets contre l'Américain, Gasquet a donc rétabli l'équilibre, le voilà à 3-3 dans ses affrontements avec Fish. «Fish avait joué une heure de plus que moi contre Juan Monaco en fin de matinée et je pense que cela a joué, a dit Gasquet. Il a fait un très bon premier set mais à partir du moment où j'ai breaké au début du deuxième, je l'ai senti touché physiquement. Battre Berdych et Fish coup sur coup, c'est l'une de mes plus belles journées de la saison. J'espère maintenant aller en finale et même gagner le tournoi, Je m'en sens capable.» Richard Gasquet affrontera maintenant John Isner en demi-finale (à 21h en france).
R. Te, à Toronto

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Tennis - ATP - Toronto : Gasquet en finale

Richard Gasquet surfe sur sa médaille de bronze olympique pour atteinbdre la finale du Masters 1000 de Toronto. Il y défiera le tenant du titre et n°2 mondial Novak Djokovic.

Richard Gasquet a le vent en poupe. Le Tricolore s'est en effet qualifié samedi pour la finale du Masters 100 de Toronto. Après avoir battu Tomas Berdych et Mardy Fish, il est venu à bout du géant américain John Isner en deux manches (7-6 [3], 6-3). Il retrouvera en finale le tenant du titre Novak Djokovic, qui a dominé Janko Tipsarevic (6-4, 6-1). Le Français est mené 6-1 dans ses duels face au Serbe mais il veut croire que sa confiance du moment pourra le porter jusqu'au trophée. «Je suis heureux d'atteindre une nouvelle finale cette saison, a confié Gasquet. Je me sentais bien sur le court et j'ai bien joué. Je suis en forme et j'attends avec impatience de gravir une nouvelle marche.»

Djokovic pour oublier

Pour cela il devra avoir raison du Djoker. Ce dernier, reparti de Londres sans médaille et avec le moral en berne, a su cette semaine se faire violence et retrouver de sa superbe pour défendre son titre. Entre les interruptions causées par la pluie et une journée à deux matches afin d'atteindre les demies, Djokovic aurait pu griller ses fusibles. Mais il a tenu bon et a réalisé une démonstration face à Janko Tipsarevic (6-4, 6-1), confirmant la belle impression laissée en quarts face à Tommy Haas.

Le Serbe partira évidemment favori face au Tricolore même si ce dernier aura clairement un coup à jouer s'il parvient à rester au contact et à mettre la pression sur un n°2 mondial plus fragile dernièrement. ''Nole'' a d'ailleurs confirmé à Toronto ce que sa première coach Jelena Gencic avait laissé filer dans la presse, à savoir qu'il se débattait dans des problèmes personnels ces derniers temps. Il n'a cependant pas voulu entrer dans les détails. Pour lui comme pour Gasquet, une victoire en finale serait donc un joli cadeau.
C.B.

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Tennis - ATP - Toronto : Gasquet n'a pas existé

Le Français s'est incliné 6-3 6-2 en 1h01' contre Novak Djokovic en finale de Toronto, perdant trois fois son service.


Novak Djokovic a retrouvé le sourire à Toronto. (Reuters)

Tout s'annonçait pourtant bien pour Richard Gasquet, qui mena d'entrée 0-40 sur le service du Serbe, auteur de trois fois grossières en coup droit. Surpris d'un début aussi hésitant de son adversaire, le Français ne tenta rien sur ces trois balles de break, dans l'attente d'une quatrième faute du numéro deux mondial qui n'est jamais venue. Le Serbe ne le savait pas encore, mais il venait de faire le plus difficile.

Jusqu'à 3-3, Gasquet fit ensuite jeu égal. Il lâcha quelques revers le long de la ligne faisant le bonheur du public et tint la distance dans l'intensité des échanges. Et puis soudain ce fut le trou, un gouffre. De 3-3 0-15, sur le service de Djokovic jusqu'à 6-3 2-0 pour le Serbe, Gasquet perdit deux fois son service et encaissa une série de vingt points à deux. Atteint physiquement, il ne put rien faire pour inverser la tendance, comme il l'a d'ailleurs confié après la rencontre. A 4-3 dans le premier set, il perdit d'abord sa mise en jeu en sortant trois coups droits sous la pression. Puis dans le premier jeu du deuxième set, il sortit un coup droit à contre-pied alors que ''Djoko'' était battu, puis céda dans l'échange en sortant un nouveau coup droit et abandonna son service sur une double faute, sa seule du match.

Novak Djokovic aura porté haut l'étendard du Big Four, renforçant son statut de meilleur joueur du monde sur dur extérieur et conservant son titre au Canada.

Grâce au soutien du public qui en voulait davantage, le Français refit surface et se procura même une balle de débreak à 2-1 30-40, sur le service de Djokovic. Le Serbe, qui n'aura perdu qu'une seule fois son service durant le tournoi, l'annula en attaquant le revers du Français, une constante dans cette rencontre. C'était la quatrième et dernière balle de break en faveur du Biterrois, sa dernière chance de revenir dans la rencontre. Il la laissa filer. Trois jeux plus tard, face à un Djokovic ne donnant plus le moindre point, Gasquet se fit breaker pour la troisième fois de la partie dans un jeu où il avait mené 30-15, avant que son adversaire n'enchaîne deux retours gagnants de revers le long de la ligne, puis un énième coup droit décroisé gagnant pour se détacher 5-2. Du très bon Djokovic en cette fin de match, comme contre Janko Tipsarevic, en demi-finale, contre lequel il avait très bien fini (6-4, 6-1).

Assis sur une telle avance, le Serbe ne trembla pas pour s'offrir ainsi son deuxième Masters 1000 de la saison après son succès à Miami. Après avoir été sur le fil contre Tommy Haas en quart de finale (6-3, 3-6, 6-3), Djokovic a vécu une fin de tournoi plus tranquille pour parvenir à ses fins et digérer ainsi ses défaites à Wimbledon, contre Federer, et aux Jeux Olympiques, contre Murray et Del Potro. Sur un dernier retour de coup droit trop long, Gasquet lui permit la conquête du douzième Masters 1000 de sa carrière. Au lendemain du tournoi olympique, l'hypothèse de voir un joueur ''ordinaire'' s'imposer à Toronto était dans l'air. Jusqu'au bout, après les forfaits de Federer et de Nadal, puis le retrait de Murray en huitième de finale contre Raonic, Novak Djokovic aura porté haut l'étendard du Big Four, renforçant son statut de meilleur joueur du monde sur dur extérieur et conservant son titre au Canada. Dans l'avion pour Cincinatti, ce midi, Richard Gasquet se consolera à la lecture du classement ATP où il devrait figurer à la treizième place. Mais il faudra vite revenir sur terre car dès mardi, en fin d'après-midi, il sera opposé à Milos Raonic, sur les courts de Cincinatti.

Régis TESTELIN à Toronto

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Tennis - ATP - Cincinnati : Terminé pour Gasquet

Richard Gasquet a été éliminé dès son entrée en lice à Cincinnati par Milos Raonic.

Cincinnati ne réussit décidément pas aux Français. Au lendemain des éliminations de Paul-Henri Mathieu et Julien Benneteau dès leur entrée en lice, c'est au tour de Richard Gasquet de connaître pareille mésaventure. Finaliste à Toronto le week-end dernier, Gasquet a perdu en deux sets contre Milos Raonic (7-6 [7/4], 6-3), qu'il affrontait pour la première fois de sa carrière.

Le Canadien commence à bien connaître les Français, puisqu'il avait été éliminé en trois sets (6-3, 3-6, 25-23) et près de quatre heures de jeu en seizième de finale du tournoi olympique contre Jo-Wilfried Tsonga. Ce dernier a été contraint de renoncer, car il s'est blessé en heurtant une bouche à incendie, tout comme Gilles Simon, touché au bras. Il ne reste donc qu'un seul Français en lice, Jérémy Chardy, qui a battu Andy Roddick (7-6[4], 6-3) mardi soir.

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Tennis - US Open (Hommes) : Gasquet tranquille

Après quelques difficultés gastriques en début de semaine, Richard Gasquet (n°13) a bien récupéré et s'est imposé vendredi (6-3, 6-3, 6-1) contre l'Américain Bradley Klahn, 489e mondial issu des qualifications. Au troisième tour, le Biterrois sera opposé à un autre Américain Steve Johnson, bénéficiaire d'une wild-card, 245e mondial et tombeur d'Ernests Gulbis.

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Tennis - US Open (Hommes) : Gasquet rejoint Ferrer

Richard Gasquet s'est qualifié dimanche pour les 8es en dominant Steve Johnson (7-6 [4], 6-2, 6-3). Le Français affrontera David Ferrer au prochain tour.


Richard Gasquet tient un nouveau huitième. (Reuters)

Richard Gasquet a poursuivi dimanche sa revue d'effectif des universités américaines. Face à Steve Johnson, le Français a dû attendre que l'orage passe avant de mettre la main sur le match. A 4-0 dans le jeu décisif, la mine de la tête de série n°13 n'était pas franchement réjouie. Il faut dire qu'en face l'Américain était sur un nuage, enchaînant les missiles comme à la parade. Mais le 245e joueur mondial a choisi ce moment pour commencer à forcer, à rater et à perdre ses nerfs. Le match a alors totalement basculé en faveur de Gasquet. «C'était très important de gagner ce premier set, a affirmé Gasquet, parce qu'à 4-0 contre moi je n'étais vraiment pas bien. Lui s'enflammait, tout le public le soutenait, ça devenait compliqué.»

Une fois la première manche en poche, il s'est détendu alors que dans le même temps son adversaire accusait le coup mentalement mais aussi physiquement. Entre le quatrième et le huitième jeu du deuxième set, Gasquet a remporté quatorze points de suite. Même à 0-40 sur son service à 5-2, il a de nouveau fait parler sa plus grande expérience pour décrocher cette manche. «J'étais plus relâché, j'ai mieux retourné : je me sentais de mieux en mieux. L'expérience aussi m'a bien aidé sur ce match.»

Gasquet face au mur

«J'ai fait tous les huitièmes en Grand Chelem cette saison, c'est bien mais j'ai envie d'aller plus haut.»Un break d'entrée de troisième set a scellé le destin de ce troisième tour même si Johnson s'est accroché. Formé à la mode Andy Roddick, l'Américain a du potentiel, comme les autres aperçus cette semaine, mais la marche technique et tactique était encore bien trop haute à franchir pour lui aujourd'hui. Richard Gasquet va donc retrouver sa bête noire pour une place en quarts. Le Français, qui a atteint tous les huitièmes en Majeurs cette saison pour la première fois de sa carrière, est en effet mené 7-1 dans ses duels avec David Ferrer et ne lui a jamais pris un seul set lors des défaites en question.

La dernière en Grand Chelem - il a aussi été battu à Rome - a eu lieu à l'Open d'Australie...en huitièmes de finale. Un stade de la compétition où il a pour l'instant échoué douze fois sur treize. New York sera-t-il le lieu pour faire sauter le verrou ? «Ferrer a souvent été sur ma route, il est très dur à jouer tactiquement car il n'a pas de faiblesses et ne commet pas de fautes. Mais je veux faire un gros match, pas comme en Australie où ce n'était pas fabuleux. Ce sera la seule solution pour le battre. Il faut être offensif face à lui, mais sans se précipiter car il contre très bien. Je vais devoir bien commencer le match. J'ai fait tous les huitièmes en Grand Chelem cette saison, c'est bien mais j'ai envie d'aller plus haut.»
Carole BOUCHARD, à New York

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Tennis - US Open (Hommes) : Gasquet a encore cédé

Les ambitions de Richard Gasquet se sont encore brisées sur David Ferrer (7-5, 7-6(2), 6-4). Le Français ne verra pas les quarts de finale à New York.


Gasquet, sous la pluie et battu. (L'Equipe)

Rien n'a changé. Ou presque. Les ambitions de Richard Gasquet se sont encore cassées sur David Ferrer (7-5, 7-6(2), 6-4). Pour la 8e fois en 9 duels, il a buté sur la muraille et a perdu son 13e huitième de finale en 14 tentatives en Grand Chelem. Implacable. Pourtant le Tricolore a livré son match le plus abouti face au 5e mondial. Si seulement il n'avait pas raté 4 balles de set à 5-4 dans le deuxième set... Si seulement il avait profité de son avance en menant 5-2 puis 5-3 sur son service... Mais il y a encore eu trop de ''si'' pour que Gasquet passe le cap.

Comme si Ferrer ne suffisait pas à son malheur, les éléments s'en sont mêlés avec deux interruptions pour cause de pluie dont la dernière de plus de 3 heures. Au retour, Ferrer a eu besoin de 16' pour boucler l'affaire à sa 5e occasion - un revers out de Gasquet - lui qui avait déjà eu une balle de break dès le premier jeu à 4-3. Trop solide sur sa ligne, extraordinaire sur son jeu de jambes, toujours aussi bagarreur : Ferrer a mis la barre trop haut. Sa saison de Grand Chelem est à respecter : trois quarts de finale et une demie pour le moment. «Je joue Top 15 sans problème, peut-être même Top 10 sur ce match, mais lui il joue Top 5. Franchement, je n'ai pas mieux joué ce soir que lorsque j'étais n°7 mondial», a ainsi confié Gasquet.

«J'ai très bien joué ce soir, je ne suis pas moins fort que les mecs du Top 10 mais par rapport au Top 5 il y a encore des progrès à faire.»

L'heure était d'ailleurs à l'optimisme du côté du Français. Oui, il a encore été loin de Ferrer. Oui, il est déçu. Mais non, ce n'était pas la même histoire que d'habitude : «C'est dommage de perdre le 2e set. Je fais des erreurs sur les balles de set donc je suis déçu. Le retour de coup droit sur la troisième je n'ai pas le droit de le rater. Mais je sors de six très belles semaines, sans pépin physique et avec un très bon niveau de jeu. J'ai très bien joué ce soir, je ne suis pas moins fort que les mecs du Top 10 mais par rapport au Top 5 il y a encore des progrès à faire.»

Et la direction a encore été montrée. Contre un joueur face auquel il ne peut pas gagner le défi physique du fond du court, il doit jouer l'agression. Sinon, c'est un rouleau-compresseur qui se met en route, même au filet d'ailleurs puisque Ferrer a remporté 22 de ses 27 montées. «Je l'ai déjà entendu souvent mais, sur ce match je l'ai vraiment senti : il faut que je prenne plus de risques à ce niveau. J'ai fait un vrai match, j'ai bien joué mais je dois encore m'améliorer, agresser sur la bonne balle, avoir un peu plus de puissance, mieux retourner.» Gasquet maîtrise sa théorie, mais il lui reste à réussir ses travaux pratiques. Il n'est pas si loin, mais cela n'a rien changé : il n'a pas disputé un quart de Majeur depuis 2007. Rendez-vous à Melbourne.
Carole BOUCHARD, à New York

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