Tsonga assure l'essentiel

Tennis - Davis

Vainqueur de Ryan Harrison en quatre manches (7-5, 6-2, 2-6, 6-2) dans un match d'une faible qualité, Jo-Wilfried Tsonga a offert le premier point aux Bleus. Comme prévu.


Jo-Wilfried Tsonga a apporté le premier point à la France. (L'Equipe)

En trois heures pile, sans jouer à son meilleur niveau et en profitant de la fragilité mentale de Ryan Harrison, qui faisait ses débuts dans un match à enjeu en Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga, le numéro un français, a apporté le premier point du week-end à son équipe. Une victoire en quatre sets (7-5, 6-2, 2-6, 6-2), à l'issue d'un match décousu, sans beaucoup d'intensité, parsemé de nombreuses fautes directes de part et d'autre (39 pour Tsonga, 36 pour Harrison, dont 10 doubles fautes). Les deux joueurs ont connu les pires difficultés à s'adapter à la surface, alors qu'ils jouaient tous les deux leur premier match de la saison sur terre battue. «J'ai fait un match correct pour une rentrée sur terre et j'ai assuré l'essentiel, a dit Tsonga. Maintenant, ce n'est pas non plus mission accomplie, il faudra attendre dimanche soir».

La nervosité du jeune Harrison

Breaké le premier, à 1-1 dans le premier set, Tsonga a profité de deux doubles fautes de son adversaire pour recoller immédiatement au score, à 2-2. Jusqu'6-5 pour le Français, le match a été assez équilibré. C'est à ce moment là que Tsonga a mis davantage d'agressivité et d'intensité dans ses frappes pour venir chercher le premier set sur le service de l'Américain. Dans la foulée, profitant de la nervosité de son jeune adversaire (seulement 19 ans), Tsonga s'est rapidement détaché dans le deuxième set. Preuve des difficultés du protégé de Jim Courier à contenir sa frustration, ses deux doubles fautes consécutives, dans la quatrième jeu de la deuxième manche, accompagnées de deux raquettes brisées lui valant un avertissement de l'arbitre.

Une négligence parfois coupable

Menant deux sets à zéro, Tsonga a alors nettement relâché la pression sur son adversaire. Moins concentré, moins impliqué et bien moins appliqué au service, il perdit ainsi ses deux premiers jeux de service du troisième set (29% de premières balles seulement dans ces deux premiers jeux), laissant l'Américain s'échapper 3-0. Malgré quelques efforts pour revenir dans cette manche et ne pas redonner confiance à son adversaire, Tsonga céda le set 6-2, avec une négligence parfois coupable. Le numéro six mondial entama le quatrième set avec beaucoup d'autorité, retrouvant du punch en première balle. Plus mobile et très en réussite au filet (la satisfaction du jour avec 33 points gagnés sur 44 montées), le Français ne lâcha jamais le contrôle de la partie et s'imposa 6-2 dans la quatrième manche après avoir pris le service de Harrison pour la septième fois de la rencontre.

Contre John Isner, dimanche, il devra faire moins de fautes directes en coup droit (28, hier), mieux servir (57% de premières balles et 67% de points gagnés sur ses premiers services), et gagner en concentration, car il fut très irrégulier dans de nombreux secteur de son jeu. «Ce sera un match totalement différent, on ne jouera pas du tout dans la même filière de jeu, les échanges seront plus courts».

Régis TESTELIN, à Monte-Carlo

Tsonga au métier



Régis TESTELIN, à Monte-Carlo

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Tsonga avec Nadal

Le 14/04/2012 à 17:30:00 | Mis à jour le 14/04/2012 17:39:15

Tête de série numéro 4, Jo-Wilfried Tsonga se trouve dans la partie de tableau du septuple tenant du titre Rafael Nadal (n°2) au Masters 1000 de Monte-Carlo, dont le tirage au sort a eu lieu ce samedi. Novak Djokovic (n°1) est lui du côté d'Andy Murray (n°3). Michaël Llodra affrontera au premier tour l'Italien Fabio Fognini, alors que Julien Benneteau retrouvera Marcel Granollers. Gilles Simon devrait avoir la partie plus facile face au Monégasque Benjamin Balleret. Enfin, Paul-Henri Mathieu sera opposé à l'Américain Donald Young.

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Tsonga à la fête

Le 17/04/2012 à 15:21:00 | Mis à jour le 17/04/2012 17:30:12

Pour ses 27 ans, Jo-Wilfried Tsonga ne gâche pas la fête avec une victoire (6-2, 6-4) face à Philipp Kohlschreiber. Au troisième tour, il affrontera Fernando Verdasco.

« Joyeux anniversaire », entonne le public. Pour son 27e anniversaire, Jo-Wilfried Tsonga ne gâche pas la fête en s'imposant (6-2, 6-4 en 1h25') contre Philipp Kohlschreiber. Il n'y a pas de quoi sauter au plafond, mais cela fait toujours plaisir. Comme cadeau, le Manceau s'offre la conservation de son service malgré six balles de break et une certaine efficacité à la volée avec douze points sur 17 montées. «J'ai été solide dans la tête. J'ai réalisé un match correct, résume le leader français. Je sais que je peux faire un peu mieux, mais je m'en sors très bien en gagnant (6-2, 6-4) parce que je n'ai pas laissé trop de forces sur le terrain. » Alors ça vaut bien un classique avec une petite danse des pouces et un troisième tour face à Fernando Verdasco, « un des cinq meilleurs joueurs du monde sur terre battue » selon le Français.

Ce 17 avril a beau être un jour spécial, le 5e mondial ne cherche pas la fantaisie sur terre battue. Il s'appuie sur ses fondamentaux avec une bonne qualité de premières balles (62% et 5 aces) et sa puissance en décalage de coup droit. « Je fais ce que je peux », résume en souriant le Français. Il ajoute juste une petite touche « spécial terre » avec quelques amorties bien senties pour breaker à 3-2 au premier set et un revers slicé pour casser le rythme. Il retient surtout les balles de break sauvées : « Je n'ai pas été loin de me faire breaker dans ce match, mais j'ai eu les nerfs solides et j'ai bien joué sur ces points importants. Le tennis se joue sur ces moments-là. »

Malgré son beau revers et son jeu très propre, l'Allemand manque de puissance pour contrarier la marche en avant du Tricolore. Bien aidé par sa préparation avec l'équipe de France de Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga dompte les glissades et trouve un équilibre correct entre l'attaque et la patience. Pour ce premier tournoi sur terre, il délivre une prestation rassurante (25 points gagnants, 24 fautes directes). Son match est à l'image de son âge, mature. Fort de son expérience, il apprécie une victoire sans briller. Lors d'un premier tournoi sur terre, le contenu est plus important que l'emballage.


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Tsonga opportuniste

Le 19/04/2012 à 15:50:00 | Mis à jour le 19/04/2012 17:42:15

Après avoir sauvé deux balles de premier set, Jo-Wilfried Tsonga dispose (7-6 [7], 6-2) de Fernando Verdasco. En quart de finale, le 5e mondial affrontera Gilles Simon.

C'est Wimbledon sur le Rocher. Un jour où il faut oublier la qualité de jeu et maîtriser ses nerfs. Entre trois averses et deux interruptions, Jo-Wilfried Tsonga évite les gouttes pour écarter (7-6 [7], 6-2 en 1h43') Fernando Verdasco. «C'est une bonne victoire car il fait partie des bons joueurs sur terre battue avec beaucoup de repères sur cette surface, constate le 5e mondial. J'ai fait un bon match, j'ai été agressif et j'ai su être opportuniste. » Et cet opportunisme résume bien ce match assez décousu. Est-ce aussi un signe de confiance ? « Certainement », répond JWT.

Sans vraiment briller (37 fautes directes, 26 points gagnants), il empoche tous les points importants à l'image de neuf balles de break sauvées et des deux balles de premier set écartées avec autorité sur un énorme coup droit suivi d'un smash puis d'une volée gagnante. «J'ai été bon sur ces points-là. Le tennis se joue sur ces points-là, résume le Manceau. Dimanche dernier contre Isner (en Coupe Davis, ndlr), j'ai perdu une grande partie de ces points. Aujourd'hui, je les ai bien gérés. » En deux coups, à six points à quatre au tie-break, il assomme l'Espagnol au mental fragile. Et c'est bien la grande différence entre ces deux grands cogneurs.

Après la perte de la première manche, le 19e mondial coule à pic et le Français déploie son jeu vers l'avant (20 points sur 25 montées). Dès que le danger pointe, il hausse son niveau de jeu et n'hésite pas à venir conclure à la volée. L'un se transcende dans l'adversité, l'autre courbe l'échine et vise un pigeon posé sur le câble au-dessus du court. L'attitude ne trompe pas et Jo-Wilfried Tsonga peut savourer sa présence en quart de finale face à Gilles Simon.

La préparation avec l'équipe de France paie à moyen terme. Et le duel s'annonce passionnant. Le Manceau n'a pas oublié sa défaite (6-2, 4-6, 7-6 [6]) à Rome en 2008 face à son compatriote et surtout pas son smash dans le bas du filet sur une balle de match : « J'ai eu une balle de match, mais je n'ai pas gagné. Alors je ne pense pas être favori. Nous avons tous les deux nos chances dans ce match. Si je pouvais faire la même chose et mettre le smash, ce serait chouette. » Chacun vise une première demi-finale en Masters 1000 sur terre battue.

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Tennis - ATP - Munich : Tsonga s'arrête là

Balayé par l'Allemand Tommy Haas en deux petits sets (6-1, 6-4), Jo-Wilfried Tsonga n'a pas avancé dans sa préparation pour Roland-Garros.


Jo-Wilfried Tsonga fait la moue : son passage par Munich n'a gère été convaincant. (Reuters)

Jo-Wilfried Tsonga, pourtant tête de série N°1 du tournoi, n'a pas franchi le seuil des huitièmes de finale à Munich. Le Français s'est incliné dès son premier match face à l'éternel Allemand Tommy Haas (34 ans) sur le score de 6-1, 6-4. Tsonga, qui restait sur un quart de finale à Monte-Carlo n'a pas résisté plus d'une heure face à l'Allemand, pourtant tombé à la 134e place mondiale. Trahi par son service, le Français s'est fait breaker à deux reprises dans la manche initiale (2e et 4e jeux).

S'il a bien tenté de réagir en début de second set, sa révolte ne fut qu'un feu de paille illustré par un nouveau break au cinquième jeu (2-3) alors que Hass n'a jamais été inquiété sur ses propres mises en jeu. Le vétéran allemand mène désormais 2-1 dans ses face à face avec Tsonga et affrontera en quart de finale le Chypriote Marcos Baghdatis, tombeur d'un autre Allemand, Dustin Brown (1-6, 6-4, 6-4).

Tsonga, lui, va poursuivre sa préparation pour Roland-Garros avec les Masters 1000 de Madrid et Rome.

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Tsonga avec Jeanpierre

par : Antoine Couvercelle
06 mai 2012

Dès la fin du tournoi de Monte-Carlo, Julien Jeanpierre est parti entraîner Jo Wilfried Tsonga. Il s'est rendu à Genève pour une semaine de préparation avant de le suivre à Munich et aujourd'hui à Madrid. Julien et Jo avaient déjà passé 10 jours ensemble l'année dernière pendant Estoril. Cette association n'empêchera pas Julien de donner un coup de main à Arnaud Clément ou Vika Azarenka si les tournois correspondent à ceux de Jo. Décidément très demandé Julien Jeanpierre !

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Tennis - ATP - Madrid : Tsonga tombe dans le piège

Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné en huitièmes de finale du tournoi de Madrid, jeudi, face à l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov (7-5, 3-6, 7-6 [2]).



Tsonga a souffert, Tsonga s'est battu, mais Tsonga a fini par s'incliner, jeudi, lors de son huitième de finale face à Dolgopolov (7-5, 3-6, 7-6 [2]) après 2h18 de jeu. Et après Gaël Monfils, il est le deuxième Français battu en huitièmes, en attendant le résultat de Richard Gasquet contre Roger Federer. Le n°5 mondial avait pourtant entamé ce match de la meilleure des manières, en breakant son adversaire pour prendre le large 4-1 dans le premier set. Sous le soleil espagnol et sur cette fameuse terre battue bleue asséchée, et arrosée à chaque changement de côté, Tsonga semblait capable de prendre le meilleur face à l'Ukrainien au jeu si atypique.

Et puis la belle machine tricolore s'est enrayée et Dolgopolov est revenu comme une furie (5-5) avant de conclure cette première manche. Dans la deuxième, Tsonga faisait à nouveau course en tête, mais cette fois il tenait bon, et en signant le break qu'il fallait, réussissait à revenir à hauteur de son adversaire (6-3). Celui-ci reprenait l'avantage en début de troisième set (3-1). Tsonga répliquait immédiatement pour recoller à 4-4. Aucun des deux hommes ne lâchait plus son service et le sort du match allait se régler au tie-break. Et là, encore une fois, le 20e joueur mondial se montrait plus fiable et efficace, prenant rapidement le large (2-0 puis 4-1). Une seule balle de match, à 6-2, lui suffisait pour s'ouvrir la route des quarts, où il affrontera Cilic ou Del Potro.

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Rome - Tsonga du bon pied

Le 15/05/2012 à 20:54:00 | Mis à jour le 15/05/2012 21:29:16



Jo-Wilfried Tsonga n'a pas raté ses débuts sur la terre battue romaine : il a dominé Viktor Troicki (6-3, 6-2), mardi, et disputera les huitièmes de finale. Gilles Simon s'est, lui, qualifié pour le deuxième tour.

Jo-Wilfried Tsonga n'a pas traîné. En un peu plus d'une heure, il s'est inscrit au programme des huitièmes de finale du Masters 1000 de Rome. Un peu plus d'une heure, pour agresser avec son coup droit Viktor Troicki et le dominer (6-3, 6-2). La mutation voulue par le Manceau sur terre battue prend doucement forme. Même si le Serbe n'est pas un aficionados de la surface, Tsonga a su varier les filières et imposer sa puissance. Une gifle de coup droit par-ci, une montée au filet réussie (16/23, contre 4/9 à son adversaire) par-là : la tête de série n°5 a maîtrisé la rencontre. Avec un break d'emblée dans le deuxième set, il s'est parfaitement ouvert le chemin de la victoire. Et est le premier membre de la délégation tricolore à se qualifier en huitièmes de finale.

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Rome - Tsonga sort Del Potro

Le 17/05/2012 à 22:14:00 | Mis à jour le 18/05/2012 09:31:09



Jo-Wilfried Tsonga (n°5) a dominé jeudi un Juan Martin Del Potro (n°10) affaibli (6-4, 6-1 en 1h24'). Le voici en quarts de finale contre Novak Djokovic (n°1).

La Tour de Tandil s'effrite. Strappé au genou gauche, Juan Martin Del Potro a été à la peine dans ce huitième de finale. S'il a breaké le premier sur un passing de revers long de ligne (3-2), l'Argentin a cédé son engagement dans la foulée sur un coup droit dans le filet (3-3). Frustré au point de s'arracher rageusement son bandage. Très mobile, Jo-Wilfried Tsonga a, lui, parfaitement tenu la cadence que son vis-à-vis tentait toutefois d'imposer en fond de court. Et le Français a souvent trouvé la faille le premier.

Sur une double faute, Juan Martin Del Potro a ainsi offert une première balle de set au Manceau (à 4-5). Une occasion que le numéro 1 français n'a pas laissé passer sur un revers long de ligne. La seconde manche sera ensuite un long chemin de croix pour l'ancien vainqueur de l'US Open, contraint de faire appel au médecin.

Contre un adversaire affaibli, il est difficile de ne pas dévier de sa trajectoire. Jo-Wilfried Tsonga a pourtant tenu bon jusqu'au bout, décrochant au passage sa première victoire de la saison contre un Top 10. Il retrouvera Novak Djokovic, qu'il a dominé cinq fois (en neuf matches). En jeu : une première demi-finale en Masters 1000 en 2012.

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Rome - Tsonga fait pschitt

Publié le 18/05/2012 à 17:55, mis à jour le 18/05/2012 à 21:21



Jo-Wilfried Tsonga n'a tenu qu'un set face à Novak Djokovic en quarts de finale du Masters 1000 de Rome avant de s'écrouler (7-5, 6-1) et d'accuser le coup. Après la défaite de Richard Gasquet face à David Ferrer (7-6, 6-3), il n'y aura aucun Français dans le dernier carré romain.

Il parlait d'usure mentale la semaine dernière. Ce vendredi, il a prouvé que ce n'était pas du pipeau. Jo-Wilfried Tsonga a subi une défaite particulière face à Novak Djokovic en quart de finale du Masters 1000 de Rome (7-5, 6-1). De celle qui laisse des traces. Après un début de partie en dents de scie, le Français a réussi à faire jeu égal avec le N.1 mondial et tenant du titre romain... avant de s'écrouler. La faute à une double faute réalisée au pire des moments : sur une balle de set adverse à 6-5 pour le Serbe dans le premier set, alors qu'il venait tout juste de sauver trois balles de set.

Ce fait de jeu a complètement désarçonné le cinquième joueur mondial qui n'a jamais pu remonter sur son cheval de combat. A dix jours du début de Roland-Garros, le temps est au repos mental, indisepnsable pour ne pas traverser les Internationaux de France comme un fantôme. Après sa défaite face à Alexandr Dolgopolov à Madrid, il confiait qu'il rêvait de "d'une petite rivière, d'une canne à pêche, les copains, la glacière". "J'aimerais pouvoir couper six semaines comme Federer et reprendre après. Mais c'est impossible si je veux rester à un bon niveau au classement". Mais force est de constater que Tsonga est devenu friable depuis l'Open d'Australie.

"Il n'y a aucune chance qu'un Français gagne Roland-Garros"

Vendredi, le Français a pourtant montré de bonnes choses avant de baisser pavillon : du punch en coup droit, des variations de jeu intéressantes, une belle résistance dans la diagonale de revers. Cela dit, sa réussite derrière ses secondes balles (29%) a laissé à désirer... avant que sa mise en jeu ne lui joue un sale tour deux fois de suite : en fin de premier set donc et en début de second, au moment d'égaliser à un jeu partout. Tsonga comptait parmi les joueurs actifs du circuit avec un bilan positif face au N.1 mondial du moment (5-4 avant cette rencontre). C'est désormais du passé. Jusqu'à leur prochaine rencontre.

"J'aurais pu le pousser jusqu'au tie-break", a déclaré Tsonga, "après c'était un peu dur de repartir, il y a zéro point gratuit contre lui, il ne te donne rien... Il a joué de mieux en mieux, et moi de pire en pire". Mais le numéro un français reste pourtant confiant sur ses conditions avant Roland-Garros. "Ces derniers jours, je retrouve la patate pour arriver à Roland frais et dispo", a-t-il assuré, avant d'asséner d'un ton fatalise : "Soyons clairs, aujourd'hui, il n'y a aucune chance qu'un Français gagne. Vous allez voir qu'il suffit que je dise ça pour que ça arrive (rires)! Mais on travaille pour ça." L'usure mentale se guérirait presque avec de la résignation... En attendant, Tsonga a dix jours pour faire le point, à moins qu'il ne compte que sur la saison sur gazon pour retrouver tous ses moyens.

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Tennis - Roland Garros (H) : Tsonga s'impose en 4 sets

Jo-Wilfried Tsonga s'est imposé en quatre sets (6-2, 4-6, 6-2, 6-1) face au jeune Allemand Cedrik-Marcel Stebe. Pourtant malmené mercredi soir, le Manceau a profité d'une interruption du match dû à la pluie pour revenir aujourd'hui sur le court plus serein et agressif. Au 3e tour, Tsonga affrontera le vainqueur du match Troicki - Fognini.

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Tennis - Roland Garros (H) : Tsonga garde sa ligne

Calme et concentré, Jo-Wilfried Tsonga écarte (7-5, 6-4, 6-4) le fantasque Fabio Fognini. En huitièmes de finale, le Français affrontera Gilles Simon ou Stanislas Wawrinka.


Jo-Wilfried Tsonga s'est défait en trois sets de Fabio Fognini, vendredi. Le voilà en huitièmes de finale de Roland-Garros. (Reuters)

Qu'est-ce que le faux rythme ? Demandez à Fabio Fognini, c'est un spécialiste. Avec son air un peu jemenfoutiste, son amour de la provocation et de la parlote, l'Italien impose le calme à son adversaire sous peine de grosse déconvenue. En joueur expérimenté, Jo-Wilfried Tsonga ne tombe pas dans le panneau et évite la commedia dell'arte pour s'imposer (7-5, 6-4, 6-4 en 2h28'). Le showman Tsonga évite d'enflammer le central. « Il impose un faux rythme, il joue au bluff. Je le connais très bien. Il est très gentil, très sensible à l'extérieur et c'est plutôt un sale gosse sur le court », raconte en souriant le Tricolore au public à la fin de son troisième tour.

Le spectacle, ça inspire le 45e mondial. Il suffit de se souvenir de son match épique fini à la bougie contre Gaël Monfils sur le Philippe-Chatrier en 2010. Alors le Manceau prend son temps et impose un combat de boxe à Fabio Fognini. Avec son service et son coup droit, il envoie des uppercuts. Adepte du chat et de la souris, l'Italien fuit le corps à corps. Avec son talent et ses qualités de toucher, c'est un adepte du beau et du bluff. Alors il brille par intermittence à l'image de ses amorties improbables ou de ses accélérations fulgurantes.

« Il impose un faux rythme, il joue au bluff. Je le connais très bien. Il est très gentil, très sensible à l'extérieur et c'est plutôt un sale gosse sur le court.»

Le 5e mondial mise sur la constance et ne doit jamais perdre son calme malgré les breaks et débreaks à foison (13 au total dont 5 au troisième set, 8 pour le Français, 5 pour l'Italien). Jusqu'à 7-5, 6-4, 2-0, il garde sa ligne et reste dans sa bulle. Sans très bien jouer, il demeure hermétique aux facéties adverses et cela suffit. Plus le temps passe, plus Fabio Fognini en rajoute. Il jette sa raquette, il parle, il gesticule, il rit, il s'assoit sur la chaise d'un juge de ligne, il interpelle le Français sur une demi-volée amortie et lui tend la main.

Au fil des minutes, le 5e mondial montre des signes d'agacement. A 3-4 au troisième set, la folie du quart de finaliste de l'an dernier l'aide à se remettre les idées en place en alternant un coup génial et une énorme bourde. Généreux, Fabio Fognini offre le dernier break au Français sur quatre fautes directes. Au moment de conclure, JWT retrouve son calme et claque un 7e ace extérieur à 209 km/h. Après 2h28', il peut enfin exulter. Aux comédies à l'italienne, il préfère les films d'action avec un happy end.
Sophie DORGAN, à Roland-Garros

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Tennis - Roland Garros (H) : Tsonga dépasse ses peurs

Pour rejoindre Novak Djokovic et atteindre son premier quart de finale à Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga a dépassé ses peurs. En deux temps et beaucoup d'émotions, il a vaincu (6-4, 7-6 [6], 3-6, 3-6, 6-4) Stanislas Wawrinka.


Pour la première fois de sa carrière, Jo-Wilfried Tsonga se hisse en quart de finale à Roland-Garros où l'attend Novak Djokovic. (Reuters)

La danse des pouces attendra. Après sa victoire en deux temps (6-4, 7-6 [6], 3-6, 3-6, 6-4 en 4h06) contre Stanislas Wawrinka, Jo-Wilfried Tsonga hurle sa joie, serre son adversaire et copain dans ses bras et s'agenouille la tête dans sa main. C'est un vrai recueillement après une effort mental intense. Sa tête a résisté aux vieux démons et au spectre de sa défaite de l'an dernier contre le Suisse. « Il n'est plus question de tennis, il faut ne pas trembler et être très lucide », lance le Français au public.

Il faut ne pas trembler pour surmonter le débreak à 4-2 au retour sur le court. Il faut être très lucide pour réussir son passing de revers gagnant puis finir sur une attaque de coup droit. Ces 21 minutes de jeu lui ont paru si longues... A plusieurs reprises, le 5e mondial montre sa tête. Il connaît son plus grand défi pour décrocher son premier quart de finale à Roland-Garros : l'attitude. Il doit oublier les conditions lourdes, la peur de perdre, la frustration... Et surtout il doit jouer au présent sans ressasser les occasions manquées et le scénario de l'an dernier. Le fameux point par point devient une question de survie. Il en oublie même la fête des mères.

« Il n'est plus question de tennis, il faut ne pas trembler et être très lucide »

Ce n'est plus une question de tennis. Les mauvaises sensations, les balles neuves, le froid, le vent et les 67 fautes directes ne sont que des épiphénomènes. L'important est ailleurs : résister mentalement. Le nerf de la guerre, c'est la gestion des émotions dans cette histoire. « Quand je suis revenu sur le court pour servir, oulala », souffle Jo-Wilfried Tsonga. Il n'a pas fait un bon match en termes de qualité de jeu, mais il a fait mieux en surmontant ses peurs. Il est allé puiser très loin pour rejoindre Novak Djokovic et remplir la dernière case manquante de ses quarts de finale de Grand Chelem.
Sophie DORGAN, à Roland-Garros

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Tennis - Roland Garros (H) : Tsonga si près de l'exploit

Après avoir sauvé quatre balles de match, Novak Djokovic s'impose (6-1, 5-7, 5-7, 7-6, 6-1) contre Jo-Wilfried Tsonga. En demi-finale, le numéro 1 mondial affrontera Roger Federer pour une revanche explosive.


Tsonga aura des regrets (AFP)

Jo-Wilfried Tsonga se prépare une nuit difficile. Il faudra compter beaucoup de moutons pour effacer ses quatre balles de match contre Novak Djokovic. Sur sa chaise, la tête dans la serviette, le Français y pense déjà et les larmes arrivent malgré (ou à cause) de l'ovation du public. Sous le crachin du central, il est passé si près... Sur ce quart de finale remporté (6-1, 5-7, 5-7, 7-6 [6], 6-1), le Serbe est redevenu humain, mais il est resté un champion. Pendant 4h09', le 5e mondial a mis en lumière la fébrilité de son adversaire.

Mené 6-1, 4-2 après une mise en route très compliqué, le Français ne voit pas le jour. Sur sa ligne, le numéro 1 mondial distribue. Mais le moindre grain de sable lui rappelle l'enjeu : un Grand Chelem sur deux ans. Le poids de l'histoire fait pencher la balance en faveur du Tricolore. Novak Djokovic devient un peu attentiste et Jo-Wilfried Tsonga met le turbo. Très agressif, le 5e mondial prend sa chance au sens propre à l'image de son incroyable passing de coup droit pour empocher le troisième set.

Quatre balles de match et un petit regret

Sa chance, elle passe par un gros coup droit, un service efficace et une prise de pouvoir du terrain. Alors il provoque sa chance en venant au filet (32 points sur 49 montées dont 3/4au premier set, 9/14 au deuxième set, 10/15 au troisième set, 7/10 au quatrième set et 3/6 au dernier). L'un ose tout, l'autre retient ses coups. L'un a tout à gagner, l'autre a beaucoup à perdre. La balle de deuxième manche illustre la bascule. A l'échange, le Serbe n'ose pas lâcher son revers, le Français lâche une attaque de coup droit.

Tête basse, Novak Djokovic s'énerve, soliloque, jette des regards de détresse à son clan, commet des fautes très inhabituelles, râle après les lignes et le reste du monde. Il est redevenu le Novak Djokovic de 2010. Sauf quatre fois. Dos au mur, son passé récent lui fait redresser le torse. Il sait qu'il peut le faire et cela change tout. A 5-4 (15-40) dans le quatrième set, il sauve deux premières balles de match sur une volée gagnante et un coup droit gagnant. A 6-5 (30-40), Jo-Wilfried Tsonga prend sa chance, mais son attaque de coup droit atterrit dans le filet. Sur la quatrième balle de match, le Serbe vient encore chercher son salut à la volée. C'est un au revoir pour le Français. Mais ce n'est qu'un au revoir après la qualité de la performance du Manceau.
Sophie DORGAN, à Roland-Garros

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Tennis - ATP - Queen's : Tsonga file en huitièmes

Jo-Wilfried Tsonga a réussi son entrée dans le tournoi du Queen's, mercredi. Le Français, tête de série n°2, s'est aisément qualifié en huitièmes de finale en dominant le Britannique Jamie Baker (6-3, 6-2 en 58'). Au prochain tour, Tsonga retrouvera le Croate Ivan Dodig, vainqueur du Japonais Go Soeda.

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Tsonga forfait à Wimbledon ?

Jeudi noir pour Jo-Wilfried Tsonga. Battu ce jeudi par le Croate Ivan Dodig (7-6, 3-6, 7-6) en huitième de finale du tournoi de Queen’s, le Manceau pourrait déclarer forfait pour Wimbledon en raison d’une blessure au petit doigt.

Florian Fieschi, à Londres | rmcsport.fr | 14/06/2012

Il y a des jours comme ça… Battu ce jeudi par le Croate Ivan Dodig (7-6, 3-6, 7-6) en huitième de finale du Queen’s, le récent quart de finaliste de Roland-Garros pourrait déclarer forfait pour Wimbledon (qui débute lundi 25 juin) en raison d’une blessure contractée lors de cette même rencontre : « Ça sent très mauvais parce que j’ai senti que mon petit doigt a craqué, a déclaré Jo-Wilfried Tsonga. En fait, au début du deuxième set, je suis tombé de tout mon poids sur ma main droite. Donc peut-être que j’ai le petit doigt cassé ou peut être que c’est une entorse. Je ne sais pas encore… ».

Le petit doigt a doublé de volume

Pour autant, il va vite falloir être fixé. Car dans moins de quinze jours, c’est Wimbledon qui se profile. « A mon avis, c’est assez sérieux, reprend le joueur français. D’ailleurs, le petit doigt m’a fait mal pendant le match. C'était dur de serrer la raquette à la fin. Au début, je ne sentais rien. Ensuite j'ai voulu le toucher et c’était douloureux. Après ça, il a commencé à gonfler. Maintenant, il est gros comme une patate ! Il faut que j'aille vite faire des examens et on verra bien. Mais il faut que je reste positif ».

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Tennis - ATP - Queen's : Tsonga éliminé

Après être passé tout près de l'exploit en quarts à Roland-Garros face au n°1 mondial, Novak Djokovic, Jo-Wilfried Tsonga n'est pas parvenu à enchaîner au Queen's. Le Français, tête de série n°2, s'est incliné en huitièmes de finale face au Croate Ivan Dodig (7-6 [3], 3-6, 7-6 [5], en 2h24'). Tsonga a eu du mal à trouver ses repères. «C'était un match un peu bizarre. Je ne jouais pas très bien, a-t-il reconnu. La balle bougeait beaucoup (à cause du vent). C'était dur de m'ajuster. Mon adversaire a tenté sa chance et a été opportuniste. Moi je n'ai pas su l'être. J'aurais pu gagner ce match, c'est moi qui ai eu les occasions.»

C'est donc Dodig, 69e mondial, qui se hisse en quarts, où il retrouvera l'Américain Sam Querrey, tombeur d'un autre Français, Julien Benneteau. (Avec AFP)

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Wimbledon - Tsonga croise les doigts

Le 24/06/2012 à 12:53:00 | Mis à jour le 24/06/2012 12:58:31

Malgré une préparation écourtée en raison d'une entorse à l'auriculaire droit, Jo-Wilfried Tsonga peut nourrir de réelles ambitions à Wimbledon. A condition de dépasser la douleur et de passer un premier tour piège face à Lleyton Hewitt.

Novak Djokovic, Rafael Nadal, Roger Federer. Depuis quelques saisons, le tennis donne l'impression de ne pouvoir piocher un autre nom que celui d'un des trois premiers mondiaux pour désigner les potentiels vainqueurs d'un tournoi du Grand Chelem. Wimbledon, qui débute lundi, pourrait peut-être changer la donne. Et pourquoi pas miser sur un invité surprise du nom de Jo-Wilfried Tsonga ? Cinquième mondial, le Français semble plus avoir la main verte que le pied terrien. Pour preuve, sa demi-finale l'an dernier après avoir remonté deux sets face à sa majesté Roger Federer. Et ses récentes quatre balles de match face à Novak Djokovic à Roland-Garros l'ont conforté dans l'idée qu'il peut raisonnablement prétendre à autre chose qu'aux places d'honneur. « Si je commence à gratter les meilleurs sur terre battue, je me dis que sur gazon je peux faire encore beaucoup mieux », confie le Manceau.

«J'avais tout eu, moi... mais le petit doigt, ça, j'avais pas dans ma collec de Steve Austin»
Il faut dire que Tsonga a des arguments à faire valoir sur gazon. Un service de plomb, une volée solide et sa puissance de frappe. Bref tout l'arsenal nécessaire pour briller à Wimbledon. Sauf que Tsonga est également à un doigt de faire face à une cruelle désillusion. En l'occurrence, son auriculaire droit sur lequel il est tombé lors du Queen's et qui lui a valu une grosse entorse. Au point d'avoir eu peur de ne pas pouvoir s'aligner sur le troisième Grand Chelem de la saison. « Quand j'ai retapé la première fois après ma blessure, je me suis dit que c'était mort. J'avais trop mal. Mais j'ai serré les dents et je me suis habitué à la douleur », précise Tsonga qui continue à dormir avec une attelle et qui est surtout gêné en revers. « Le ligament a été abîmé. J'ai essayé de jouer en attachant l'auriculaire à l'annulaire, mais je n'étais pas à l'aise. Je continue de glacer, de mettre de la pommade et je dors avec une attelle. J'avais tout eu moi : les chevilles, les cuisses, les abdos, le ménisque, la hernie inguinale, la hernie discale, les épaules, le coude, les tendons rotuliens, mais le petit doigt, ça j'avais pas dans ma collec de Steve Austin », préfère plaisanter dans les colonnes de L'Equipe un Tsonga qui su apprendre à supporter la douleur.

Hewitt en guise de test
Et supporter la douleur, il devra en être capable dès le premier tour où il sera opposé à Lleyton Hewitt. Rafistolé de la hanche et du pied, l'Australien est retombé au 202e rang et bénéficie d'une wild card à Wimbledon. Mais la méfiance reste de mise face à ce combattant exemplaire. « S'il y a un endroit où il reste dangereux, c'est ici », assure Tsonga qui avait marqué le premier grand coup de sa carrière face à ce même joueur au Queen's en 2007. Une préparation réduite à sa plus simple expression, un doigt en vrac et un adversaire piège. Si Tsonga passe l'obstacle, alors il sera temps de reparler des ambitions qu'il peut logiquement nourrir à Wimbledon.

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ATP: Tsonga dépassé par Ferrer

Créé le 25/06/2012 - 10:52

Jo-Wilfried Tsonga attaquera les Internationaux de Grande-Bretagne à la sixième place mondiale, David Ferrer, fort de son titre à \'s-Hertogenbosch samedi, lui étant repassé devant, pour 20 petits points, au classement ATP publié ce lundi. En tête, Novak Djokovic possède 2220 points de plus que Rafael Nadal et 2845 sur Roger Federer. A noter par ailleurs que Benoît Paire, demi-finaliste à 's-Hertogenbosch, occupe cette semaine le meilleur rang (55e, +5) de sa carrière. Enfin Andy Roddick, vainqueur à Eastbourne, est remonté à la 25e place (+8 ).

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Tennis - Wimbledon (H) : Tsonga tranquille

Jo-Wilfried Tsonga s'est imposé (6-4, 6-3, 6-3 en 1h36') contre Lukas Lacko. En quatre matches, il n'a toujours pas perdu son service. En huitième de finale, le Français affrontera Mardy Fish.



6-4, 6-3, 6-3 en 1h36, rien de tel pour vous envoyer en douceur vers la deuxième semaine de Wimbledon. Jo-Wilfried Tsonga a fait juste ce qu'il fallait, ce samedi en fin d'après-midi, par grand vent, pour atteindre les huitièmes de finale de Wimbledon. A partir du moment où le numéro un français s'est rendu compte qu'il ne pourrait pas jouer de beaux coups à cause des conditions, il a pris la mesure de Lucas Lacko en faisant preuve de réalisme. Il a mis 16 minutes à marquer un point en retour et une de plus à breaker. Le Slovaque de 24 ans, 60e joueur mondial, a ensuite fait moins que son âge sur le grand Court numéro 1, comme un junior dépassé par l'évènement. Il ne fit donc jamais peser de réelles menaces sur Tsonga.

«Je suis très heureux de me retrouver à nouveau en huitièmes. Pour moi, le tournoi commence véritablement lundi»

«J'étais mal à l'aise sur tous les points et je n'ai pas produit du bon tennis, pas centré beaucoup de balles, mais mon adversaire non plus, expliqua le Manceau. Au niveau sensations, c'était zéro ; en revanche j'avais beaucoup plus de jus qu'au tour précédent. J'ai pas mal travaillé au panier, pour améliorer ma tonicité.» Tsonga n'est plus qu'à deux marches de rééditer sa performance de l'an dernier, à savoir rallier le dernier carré. «Je suis très heureux de me retrouver à nouveau en huitièmes. Pour moi, le tournoi commence véritablement lundi.» Ce sera face à Mardy Fish, «un adversaire avec lequel on dispute toujours des matches spéciaux. C'est un gros bagarreur, un gagneur.» C'est la quatrième fois, en cinq participations à Wimbledon, que Tsonga se retrouve dans cette position. L'an dernier, il avait stoppé Fish en cinq sets à l'US Open (6-4, 6-7, 3-6, 6-4, 6-2). Ça commence vraiment lundi !
J.Re., à Wimbledon

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Tennis - Wimbledon : Tsonga garde le cap

Après de nombreuses interruptions dues à la pluie, Jo-Wilfried Tsonga a dominé (4-6, 7-6 (4], 6-4, 6-4) Mardy Fish. En quart de finale, le Français affrontera Philipp Kohlschreiber, tombeur (6-1, 7-6, 6-3) de Brian Baker.



Jo-Wilfried Tsonga ne joue pas très bien, mais il gagne. Inquiétant ? Non, c'est même plutôt rassurant. Il faut en avoir sous la pédale pour battre (4-6, 7-6 [4], 6-4, 6-4) le 12e mondial, Mardy Fish, avec des sensations très moyennes. Il faut en avoir dans la tête pour ne pas paniquer après la perte du premier set, le débreak à 4-2 au deuxième set, les nombreuses interruptions dues à la pluie et un dos raide à la fin du deuxième set. Il faut surtout savoir gérer les moments importants. Et là, l'expérience et la confiance du Manceau ont beaucoup joué...

Dans les tribunes, Dirk Nowitzki a pu apprécier le money time. Quand le Français serre le jeu au tie-break, cela donne notamment quatre aces et un chip and charge gagnant. Le basketteur a également pu voir l'écart entre les deux joueurs à 5-4 (15-40) dans la troisième manche. D'un côté, l'Américain rate un retour de revers sur seconde balle à 15-40. De l'autre, le Manceau exécute une volée réflexe puis une volée de revers gagnante pour sauver la deuxième balle de break et enchaîner sur un revers gagnant et une grosse deuxième balle. En quelques coups, le 6e mondial a assommé son adversaire.
Absent du circuit depuis avril en raison d'un problème d'arythmie cardiaque, Mardy Fish connaît un coup de barre physique. Le 6e mondial gère et prend son mal en patience lors de l'interruption de deux heures à 4-2 au quatrième set. Sur un 20e ace, il boucle l'affaire et rejoint Philipp Kohlschreiber. Il ne joue pas très bien, mais il se qualifie pour la troisième année d'affilée pour les quarts de finale. C'est le seul Français et ce n'est pas un hasard. - S.D.

Tsonga : «Prendre son mal en patience»

«Lundi, Fish était meilleur que moi, il était agressif, il n'a rien raté, alors forcément dans ces cas-là, toi, tu donnes l'impression de mal jouer. Je me suis un peu bloqué le bassin dès l'échauffement et à la fin du deuxième set, j'ai décidé d'aller me le faire débloquer, je n'attends plus maintenant dans ce genre de situation. Aujourd'hui, il fallait prendre son mal en patience, j'ai été relax pendant les interruptions. Je ne joue pas un tennis exceptionnel mais mentalement, je suis là, je suis dedans. J'ai un bon quart de finale, mais si j'avais dû jouer Nadal, j'aurais pu le battre aussi. Kohlschreiber n'a jamais atteint les demi-finales, ce n'est pas Nadal, Federer ou Djokovic alors ça me laisse une chance d'aller en demi-finale mais rien n'est fait d'avance. . Il va dire que je suis favori, c'est le jeu.» R. T., à Wimbledon

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Tennis - Wimbledon (H) : Tsonga assure l'essentiel

Jo-Wilfried Tsonga (n°5) a eu besoin de quatre sets, dont deux tie-breaks, pour se défaire mercredi de Philipp Kohlschreiber (n°27) en quarts (7-6 [5], 4-6, 7-6 [3], 6-2 en 2h48'). Comme l'an dernier, le voilà dans le dernier carré, où il retrouvera Andy Murray (n°4).



Philipp Kohlschreiber caresse la balle. Jo-Wilfried Tsonga la triture. L'Allemand dispute son premier quart de finale en Grand Chelem. Le Français son huitième. «Ce n'est ni Nadal, ni Federer, ni Djokovic, et ça me laisse une chance d'aller en demi-finales» expliquait le Manceau avant la rencontre. Avant d'ajouter prudemment : «Mais rien n'est fait d'avance». Effectivement. S'il est le premier à s'offrir une balle de break (dans le 8e jeu), il est poussé à disputer un jeu décisif par un adversaire jouant sa carte à fond. Largement en tête (6 points à 1), le numéro 1 français s'en est finalement sorti à sa cinquième occasion, d'un ace au T (7-6 [5] en 47').

Jo-Wilfried Tsonga décroche sa deuxième demi-finale de rang à Wimbledon, la quatrième au total en Grand Chelem après l'Open d'Australie 2008 et 2010.

De quoi lui donner des ailes ? Pas vraiment, Philipp Kohlschreiber signant le premier break du match sur un revers trop long (2-0, 3-0 puis 4-1). Moins précis, commettant plus d'erreurs et s'agaçant volontiers, Jo-Wilfried Tsonga, pourtant revenu à 4-4 mais mené 5-4, 30/40, est "pris" à la volée sur un passing de revers (6-4 Kohlschreiber en 38'). Les compteurs sont remis à zéro, et le numéro 6 mondial alterne toujours le bon et le moins bon. Malgré cinq occasions de break dans le seul septième jeu, c'est bien le moins bien classé des deux hommes, très calme, qui fait la course en tête jusqu'au jeu décisif. Un jeu décisif dans lequel Jo-Wilfried Tsonga prend ses responsabilités, virant en tête sur un service gagnant extérieur (7-6 [3] en 58').

Un tournant, Philipp Kohlschreiber lâchant prise dans le quatrième set (6-2 en 25 petites minutes). Sur un dernier passing de coup droit qui prend la ligne, Jo-Wilfried Tsonga décroche sa deuxième demi-finale de rang au All England Club. La quatrième au total en Grand Chelem, après celles de l'Open d'Australie, en 2008 et 2010. «Philipp a bien joué, bien servi. Il était même meilleur que moi en fond de court. Je suis tellement heureux, a-t-il lancé au micro de la BBC. Je vais avoir une deuxième chance d'aller en finale.» Jo-WIlfried Tsonga a assuré l'essentiel. Une autre histoire commence.

Julien GIOVANELLA

Jo-Wilfried Tsonga : «L'an dernier c'était énorme pour moi. Cette fois, c'est différent. Andy (Murray) est capable de venir finir des points au filet. Maintenant, que le public soit derrière lui, ça ne me pose pas de problème. J'ai l'habitude. Je joue souvent contre des joueurs soutenus par leur public. L'an dernier, par exemple, j'ai eu un match très compliqué contre Fish à l'US Open. Et à l'arrivée, je l'ai gagné.» Ph.M., à Wimbledon

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Tennis-ATP-Cincinnati : Accidenté, Tsonga renonce

Jo-Wifried Tsonga s'est ouvert le genou en heurtant une bouche à incendie, jeudi à Toronto. Le n°1 français ne jouera pas pendant dix jours et a donc déclaré forfait pour le Masters 1000 de Cincinnati.

Éliminé mercredi dès son entrée en lice à Toronto, Jo-Wilfried Tsonga ne participera pas au prochain tournoi de Cincinnati, un Masters 1000, a annoncé jeudi son agent dans un communiqué. Le n°1 français «doit renoncer, la faute à un malheureux accident survenu ce jeudi dans les rues de Toronto. Il a simplement rencontré une bouche à incendie et s'est donc ouvert le genou. Jo a dû se faire poser huit points de suture sur le genou droit et doit observer une période de repos de dix jours».

Le joueur, actuel n°6 mondial, sera en revanche bien présent à la fin du mois pour le dernier Grand Chelem de l'année, à New York. «Sa participation à l'US Open (qui commence le 27 août) n'est pas remise en cause», est-il précisé dans le document. (Avec AFP)

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Tsonga s'arrête en 1/2

24/08 23h20 - Tennis, Winston-Salem

Jo-Wilfried Tsonga n'ira pas en finale à Winston-Salem. Le Français a été battu en demies par John Isner (4/6 6/3 6/7). Tenant du titre, l'Américain tentera de réaliser le doublé contre le vainqueur du match entre Sam Querrey et Tomas Berdych.

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Tsonga en gestionnaire

Malgré une alerte au troisième set, Jo-Wilfried Tsonga (n°5) a maîtrisé son entrée en lice mardi en s'imposant (6-3, 6-1, 7-6 [2] en 2h08') contre le Slovaque Karol Beck.


Jo-Wilfried Tsonga (n°5) a globalement maîtrisé son premier tour. (Reuters)


Alors que l'US Open est transformé en sauna géant, Jo-Wilfried Tsonga a assuré l'essentiel mardi : ne pas s'attarder face au Slovaque Karol Beck (6-3, 6-1, 7-6 [2] en 2h08'). Le sixième joueur mondial a su imposer sa plus grande puissance et sa vitesse de jeu pour essorer un adversaire évoluant un niveau en-dessous. Pour un premier tour, Tsonga a répété ses gammes et assuré les bases : envoyer du lourd au service et en coup droit pour étouffer l'opposition. Cette dernière n'était pas bien farouche, certes, mais il a suffi d'une baisse de tension du Tricolore pour que la menace ne se réveille. Les spectateurs ont d'ailleurs sans doute apprécié que le Bleu lève le pied, ce qui a provoqué les seuls moments de tension et donc de spectacle de ce match. A 3-1, balle de 4-1 double break contre lui, Tsonga commençait à donner des points, moins bien bouger et surtout beaucoup se parler. Agacé.

«La night session est un avantage. Certains la demandent et l'ont. Moi là je peux la demander 30 fois...(rires)»

Mais il s'est arraché pour repartir de l'avant dans le rôle de l'agresseur, en a remis un peu plus en coup droit et cela a finalement payé à 5-4 service Beck. Ce dernier a raté le coche sur ce jeu et a logiquement vu le quart de finaliste 2011 lui fondre dessus. «Je me suis un peu endormi en début de troisième, a reconnu Tsonga. Mais j'ai su revenir et je suis content d'avoir pu m'éviter un quatrième set car il faisait vraiment très chaud. Globalement ça s'est bien passé avec notamment deux très bons premiers sets. Mon jeu va bien quand je tente des choses.»

Sur un dernier missile au service, Tsonga a ainsi bouclé l'affaire et pu quitter la cocotte-minute qu'était ce Grandstand. «C'est sûr que je préfère jouer le soir où la balle flotte moins en plus. Là en journée sous la chaleur c'est difficile. La night session est un avantage. Certains la demandent et l'ont. Moi là je peux la demander 30 fois...(rires)» Au prochain tour, il aura encore l'occasion de travailler son slovaque face à Martin Klizan. De quoi normalement poursuivre tranquillement sa montée en puissance dans cet US Open. Avant de voir plus haut ? «Pour la première fois j'ai vraiment regardé mon tableau. Et là j'ai vu que pour gagner le tournoi j'allais théoriquement devoir battre Murray en quarts, Federer en demies et Djokovic en finale. Alors je me suis vite reconcentré sur mon premier tour (rires). Ce n'est pas mission impossible mais ça va être dur.»
Carole BOUCHARD, à New York

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Tennis - FRA : Tsonga joue blessé

Le 19/09/2012 à 11:24:00 | Mis à jour le 19/09/2012 11:29:59

La chute de Jo-Wilfried Tsonga sur l'auriculaire de la main droite au Queen's avait été depuis oubliée grâce notamment à sa demie à Wimbledon, sa médaille d'argent en double à Londres et son genou amoché sur une bouche d'incendie avant Cincinnati. Mais en marge de l'Open de Moselle, le Français a dû expliquer la photo postée par Gaël Monfils sur twitter où on le voit avec une attelle à la main droite. Verdict : le 7e joueur mondial joue avec un ligament déchiré depuis des mois.

«Je n'ai toujours pas récupéré car je n'ai pas pu m'arrêter comme il faut. Du coup, j'ai une rupture du ligament interne ainsi qu'un arrachement osseux au petit doigt. Donc je porte une attelle pendant trois, quatre mois de temps en temps dans la journée et je travaille dessus aussi pour me soigner», a-t-il ainsi confié lors d'une conférence de presse à Metz. Battu au deuxième tour de l'US Open par Martin Klizan, le Français vient défendre son titre à Metz et entend bien finir la saison normalement avant de soigner pour de bon ce doigt.
«J'aurais été arrêté deux mois et j'aurais raté Wimbledon, les Jeux olympiques et probablement l'US Open ! »Il ne regrette pas de ne pas l'avoir fait plus tôt, puisque cela aurait signifié manquer trop de grands rendez-vous : «Ça a été compliqué ces derniers temps pour bien jouer parce que j'ai du mal à serrer la raquette. J'ai fait un peu le mauvais garçon car j'aurais dû aller voir le médecin dès ma chute. Mais j'aurais été arrêté deux mois et j'aurais raté Wimbledon, les Jeux olympiques et probablement l'US Open ! J'ai préféré jouer quitte à prendre le risque qu'à un moment ça soit compliqué. Voilà, j'aurais la fin de saison pour récupérer. En attendant, je me soigne du mieux que je peux.»

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Tennis - ATP - Metz : Tsonga en quarts

Le 19/09/2012 à 20:14:00 | Mis à jour le 19/09/2012 20:41:00

Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié mercredi pour les quarts de finale à Metz. Le Français, tête de série numéro un du tournoi, a battu son compatriote Clément Reix en deux sets (6-3, 6-3) et 1h20 de jeu. Tsonga, qui effectuait sa rentrée depuis son élimination au 2e tour de l'US Open, a eu besoin de cinq balles de match pour conclure. Au prochain tour, il jouera contre Jess Levine ou Michael Berrer.

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