Rafael Nadal devrait être à la Coupe Rogers

Pierre Durocher
Le Journal de Montréal
07/07/2011 10h04


Rafael Nadal
© REUTERS/Eddie Keogh

À un mois du début du tournoi de la Coupe Rogers, Eugène Lapierre se dit persuadé que le populaire Rafael Nadal ne nous fera pas faux bond, à Montréal, malgré la blessure qui l'incommode présentement.

Certains parlent de fracture de stress au pied gauche, mais ça semble être exagéré, dit-on. Nadal est actuellement en vacances dans les Baléares, non pas à Majorque, son île natale, mais sur l'île voisine d'Ibiza.

Les paparazzis l'ont d'ailleurs pris en photo, cette semaine, en train de faire de jolis plongeons du haut d'un luxueux yacht!

«En 2009, Nadal aurait pu s'absenter, à Montréal, en raison d'une blessure à un genou, mais il a nous alors prouvé qu'il était hors de question, pour lui, de manquer notre grand rendez-vous estival», a rappelé Lapierre, le directeur du tournoi, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue hier midi, au stade Uniprix.

«Il va être ici, a-t-il affirmé. Il aura tout le mois de juillet pour reposer son pied. L'avantage de notre tournoi, c'est que, en plus de faire partie du circuit Masters 1000 de l'ATP, il se situe idéalement dans le calendrier estival. C'est le premier gros tournoi de l'été, sur surface dure, et les joueurs veulent se préparer pour le US Open.»

Raonic: un cas douteux

Si Lapierre croit que Nadal sera présent au parc Jarry, il se montre beaucoup plus prudent en ce qui a trait à l'étoile montante du tennis canadien Milos Raonic, classé au 26e rang par l'ATP.

L'Ontarien de 20 ans, qui occupait le 295e rang mondial, il y a un an, s'est infligé une entorse ligamentaire à une hanche en effectuant une mauvaise chute, lors de son match deuxième ronde, sur le gazon de Wimbledon, contre Gilles Muller.

«On ne connaît pas encore la gravité de sa blessure, a reconnu Lapierre. Milos a d'autres tests à passer. On n'a aucun contrôle sur la décision qu'il prendra, mais c'est certain que nous serions amèrement déçus s'il devait rater le tournoi.»

Raonic a dû se désister de l'équipe canadienne, qui affrontera l'Équateur, ce week-end, dans le cadre de la Coupe Davis.

«Certaines personnes disent que sa blessure est sérieuse, alors que d'autres affirment qu'il pourrait être rétabli à temps pour notre tournoi. Si j'étais à sa place, je ne prendrais pas de chance...», a laissé échapper Lapierre, au cours de son entretien avec les médias.

Ça n'augure donc pas très bien pour la présence de Raonic à Montréal.

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Coupe Rogers - Les meilleurs joueurs de simple… en double.

Agence QMI
27/07/2011 19h24


Novak Djokovic et Rafael Nadal (gauche à droite) seront tous deux à Montréal.
© AFP/Getty Images

Quelques-unes des meilleures raquettes au monde feront un peu de temps supplémentaire à la Coupe Rogers de Montréal, du 5 au 14 août prochain.

Les Novak Djokovic, Rafael Nadal, Andy Murray, Gaël Monfils et Nicolas Almagro – cinq membres du top 10 mondial - prendront part au tournoi de double.

Celui-ci sera d’ailleurs des plus relevés, puisque les huit meilleures paires au classement mondial seront aussi présentes. Les frères Bob et Mike Bryan (1) tenteront de défendre leur titre remporté à Toronto, l’an passé, alors que le Torontois Daniel Nestor et son partenaire biélorusse, Max Mirnyi, seront les deuxièmes favoris.

Quant aux meilleurs joueurs de simple, ils seront pour la plupart jumelés à l’un de leurs compatriotes. Nadal fera équipe avec l’Espagnol Marc Lopez, et Djokovic, avec le Serbe Janko Tipsarevic.

Murray a pour sa part choisi de jouer aux côtés de son frère Jamie. Les Français Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga seront réunis, tout comme Richard Gasquet et Gilles Simon, également de la France.

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Nadal partirá el jueves hacia Montreal para preparar el US Open


Rafel Nadal y Pol Toledo tras un entrenamiento en Manacor.

A.O ­Rafel Nadal partirá hacia América el jueves, día 4 de agosto, con el fin de iniciar su gira norteamericana de agosto sobre pista dura. Un compromiso que le llevará primero hasta Montreal para disputar a partir del día 8 la Rogers Cup. Después viajará a Ci9ncinnati para disputar su Masters 1.000 a partir del 15. El objetivo es, sin embargo, el US Open de Nueva York, que se disputará a partir del día 29 y en el que el mallorquín defiende título. "Estos días están siendo duros con entrenamientos intensos y muy físicos. Tengo muchas ganas de volver a la competición", aseguró ayer a través de Facebook el campeón. Nadal lleva varias semanas entrenando en Manacor sobre pista dura. Uno de sus compañeros de los últimos días es el júnior Pol Toledo.
Toni Nadal, su tío y entrenador, ha declarado en los últimos días a IB3 que el gran objetivo de la gira americana pasa por repetir victoria en el US Open y confesó que el problema en el tobillo que sufrió su sobrino en la final de Wimbledon le obligó a ser tratado.

"Está claro que el torneo más importante de la gira americana de pista dura es el US Open, porque es un Grand Slam, pero si haces un buen resultado tanto en Montreal como en Cincinnati tienes más facilidades de llegar mejor a Nueva York", avisa Toni Nadal.

"Desde lo que pasó en la final de Wimbledon, que al final parecía que no era nada, se le ha encontrado un pequeño problema en el tendón y parece ser que todo va bien ahora. El tiempo es un poco justo, vamos a ver si en los días que faltan para que vuelva a competir se puede preparar bien", desveló el tío y entrenador.

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Nadal et Federer vont de pair

Mise à jour le vendredi 5 août 2011 à 19 h 06


Photo: La Presse Canadienne /Graham Hughes
Roger Federer et Rafael Nadal à l'entraînement.

MONTRÉAL - Rafael Nadal et Roger Federer ne sont jamais bien loin l'un de l'autre.

Après s'être croisés sur le court central du Stade Uniprix à l'entraînement public, vendredi, les deux éternels rivaux pourraient se retrouver en finale de la Coupe Rogers.

Tel en a décidé le tirage au sort effectué en fin d'après-midi. Le Suisse se situe dans la même moitié du tableau que le Serbe Novak Djokovic, tandis que l'Espagnol est dans la même partie que le double champion en titre, l'Écossais Andy Murray.

Comme l'an dernier, il pourrait donc encore y avoir un duel entre Nadal et Murray et un autre entre Federer et Djokovic en demi-finales.

Ils n'ont pas partagé le même terrain depuis le sacre de Nadal sur l'ocre parisienne aux derniers Internationaux de France. Le Majorquin s'est d'ailleurs imposé à leurs trois précédentes rencontres. Il a perdu seulement 8 fois en 25 affrontements.

Présent au tirage, Murray a reconnu que réaliser un triplé s'annonce ardu.

« Ce sera difficile, pas seulement en raison de la présence de Djokovic, a-t-il indiqué. C'est possible que j'affronte Juan Martin Del Potro au troisième tour. Et comme tout le monde a pris une pause depuis le dernier tournoi majeur, tout peut arriver. »

Parmi les matchs de premier tour dignes de mention, soulignons le face-à-face entre le Suisse Stanislas Wawrinka et l'Argentin David Nalbandian, et celui entre l'Américain John Isner et le Chypriote Marcos Baghdatis.

Dur défi pour les Canadiens

De leur côté, les deux seuls Canadiens en lice ont joué de malchance. Le Britanno-Colombien Vasek Pospisil et le Québécois Erik Chvojka devront livrer le match de leur vie pour espérer franchir le tour initial.

Pospisil (186e) se mesurera à l'Argentin Juan Ignacio Chela (23e), tandis que Chvojka (315e) se frottera à l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov (21e). S'il gagne, Pospisil aura rendez-vous avec Federer au deuxième tour.

En l'absence de l'Ontarien Frank Dancevic (179e), le Québécois Pierre-Ludovic Duclos (324e) et l'Ontarien Steven Diez (416e) seront les deux représentants de l'unifolié qui tenteront de se tailler une place en passant par les qualifications. Sept billets seront distribués parmi les 28 participants.

L'autre place qui reste à combler sera octroyée à Radek Stepanek ou à Donald Young, qui disputent actuellement un tournoi à Washington.

Par ailleurs, la valse des désistements a fait le bonheur du Letton Ernests Gulbis. Le 55e joueur mondial a obtenu un accès direct dans le tableau principal.

Gulbis remplacera ainsi le Canadien Philip Bester, qui s'est retiré la veille en raison d'une blessure à un poignet.

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Un bain de foule au soleil

Mise à jour le vendredi 5 août 2011 à 15 h 57

Un texte de Sébastien Auger


Photo: La Presse Canadienne /Paul Chiasson
Rafael Nadal

MONTRÉAL - Tous les éléments étaient réunis pour faire de cette première journée de la Coupe Rogers un succès.

Les conditions météorologiques étaient idéales pour le coup d'envoi du tournoi. Sous un ciel d'un bleu immaculé et un soleil de plomb, les Montréalais se sont déplacés par milliers au stade Uniprix pour assister aux entraînements des quatre meilleures raquettes mondiales, vendredi.

C'était la toute première fois de l'histoire de la portion masculine de l'événement que le public pouvait voir de près les membres du top 4.

La hiérarchie de l'ATP n'a cependant pas été respectée, puisque c'est Rafael Nadal qui a été le premier à fouler le court en matinée, alors que l'Espagnol occupe désormais le 2e rang du classement. Le Suisse Roger Federer (no 3), l'Écossais Andy Murray (no 4) et le Serbe Novak Djokovic (no 1) ont suivi dans cet ordre.

Habitué à ce genre de bain de foule, Nadal n'a pas semblé du tout déconcentré par les cris d'encouragement et les « Rafa! » lancés à répétition des quatre coins des gradins. Il s'est entraîné somme toute normalement.

Pendant près de deux heures, Nadal a frappé des balles avec son partenaire d'entraînement du jour, l'Américain Alex Bogomolov fils, 56e joueur mondial. Les échanges ont évidemment augmenté en intensité à mesure que la séance progressait, au grand plaisir des spectateurs.

En plus d'être chaudement applaudi pour ses coups spectaculaires, le populaire Majorquin a provoqué un tonnerre de sifflements chaque fois qu'il changeait de maillot. On a ainsi eu un avant-goût de la frénésie qui régnera sur le site jusqu'au 14 août.

Contrairement à Nadal, Federer a fait étalage de ses talents avec un joueur qu'il connaît très bien, son compatriote et ami Stanislas Wawrinka, actuellement classé 17e.

Djokovic avait quant à lui le Tchèque Tomas Berdych (9e) comme compagnon d'entraînement. Reconnu pour son sens du spectacle à ses débuts sur le circuit, le « Djoker » s'est assagi avec le temps. Il n'a pas vraiment cherché à amuser les amateurs.

Comme partout ailleurs dans le monde, Nadal, Federer, Djokovic et Murray connaissent du succès au Canada. Ils ont remporté les sept dernières présentations de la Coupe Rogers et ont tous atteint le carré d'as l'an passé à Toronto, où Murray a conquis un deuxième titre consécutif. Nadal (2005, 2008) et Federer (2004, 2006) ont été couronnés eux aussi à deux reprises.

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Rafa et Djoko baptisent un nouveau terrain à Montréal

Publié par Bruno Gauthier pour CKAC Sports le samedi 06 août 2011 à 12h58


Nadal et Djokovic

(CKAC Sports) - Spécialiste de la terre battue, Rafael Nadal a inauguré la nouvelle surface du stade du Parc Jarry samedi midi, en compagnie du numéro un mondial, Novak Djokovic.

Même si la Coupe Rogers se déroule sur le ciment, l'Espagnol et le Serbe ont été les premiers joueurs professionnels à échanger sur les nouveaux terrains de terre battue installés sous le toit du Centre national d'entraînement.

Les quatre terrains, entourés d'immenses portes vitrées, ont été construits au coût de 5,2 millions de dollars et offrent un superbe aperçu du mont Royal et du court central.

L'inauguration officielle a eu lieu le 15 juin dernier, 10 mois après la mise en chantier du projet.

Le type de terre battue choisie diffère en plusieurs points à celles utilisées aux Internationaux de France ou ailleurs en Europe, la vitesse et la couleur étant les caractéristiques les plus notables.

Sur un autre sujet, Tennis Canada et les organisateurs de la Coupe Rogers ont indiqué que la première journée d'entraînements publics a attiré pas moins de 11 705 spectateurs.

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Nadal et Djokovic inaugurent la terre battue du stade Uniprix

Publié le 06 août 2011 à 13h58 | Mis à jour le 06 août 2011 à 13h58


Rafael Nadal s'est entraîné hier sur le court... (Photo André Pichette, La Presse).

Photo André Pichette, La Presse

Vincent Brousseau-Pouliot
Cyberpresse

De la grande visite ce matin sur les nouveaux terrains de terre battue du stade Uniprix: Rafael Nadal, six fois champion de Roland-Garros, et le numéro un mondial Novak Djokovic.

Qui de mieux que le roi de la terre battue en personne pour juger de la qualité de la terre battue du stade Uniprix? « C'est une idée fantastique, dit Nadal. Ce sera bien pour Raonic et les autres joueurs canadiens de pouvoir jouer à l'année sur la terre battue car c'est une partie importante de la saison. Vous devez exceller sur toutes les surfaces pour être parmi les meilleurs du monde. »

« Je n'ai jamais joué sur des terrains de terre battue verte, alors ce sera intéressant de voir la surface. Mais ces terrains ne sont pas pour nous, ils sont pour les joueurs du centre d'entraînement de Tennis Canada. Les enfants vont pouvoir pratiquer toute l'année sur terre battue sans aller en Europe », a dit Djokovic avant sa séance de frappe de quelques minutes avec son rival et ami.

Cette semaine, la terre battue est toutefois loin des préoccupations de Nadal et de Djokovic, qui commencent leur saison estivale sur surface dure à la Coupe Rogers.

Le numéro un mondial connaît une année de rêve - 48 victoires contre une seule défaite, en demi-finale de Roland-Garros contre un Federer inspiré -, mais il revient d'un congé d'un mois après sa victoire à Wimbledon, comme toutes les vedettes du circuit. « Cette pause arrive au bon moment, dit Djokovic. Nous venions de terminer une partie épuisante de la saison et j'ai pu recharger mes batteries. »

Le nouveau monarque du tennis a-t-il peur de perdre son momentum après cette pause de quatre semaines? « La confiance vient après avoir travaillé très fort, mais vous pouvez la perdre très facilement, dit Djokovic. Je suis conscient de tout ça et c'est pourquoi je travaille encore très fort. J'essaie de ne rien changer à ma routine, de garder les choses simples. C'est vrai que certaines personnes me traitent différemment depuis que je suis devenu numéro un, mais je me traite de la même façon. »

Djokovic a hâte de renouer avec le public montréalais, qui a été témoin de sa première victoire d'envergure en carrière à la Coupe Rogers en 2007. Deux ans plus tard, il a perdu en quart de finale contre Andy Roddick. « J'aime revenir à Montréal, dit-il. Les gens me réservent toujours un bel accueil. Quand j'ai gagné en 2007, ça a été le début d'une belle période de quatre ans dans ma carrière. »

Un autre favori de la foule montréalaise : Rafael Nadal, qui a gagné une seule fois à Montréal, à sa première apparition en 2005. « Cette victoire contre Agassi en finale fut un moment particulier dans ma carrière », dit Nadal.

Les quatre terrains de terre battue, aménagés sur le toit des terrains intérieurs existants au coût de 4,3 millions de dollars, constituent la pièce maîtresse de la cure de jouvence donnée au stade Uniprix au cours de dernière année. Tennis Canada a aussi aménagé des vestiaires pour son centre d'entraînement, une nouvelle galerie de presse et des espaces à bureaux, en plus de moderniser les cuisines et les loges. La facture totale de 13 millions de dollars a été divisée entre le gouvernement du Québec (5,8 millions), Tennis Canada (3,5 millions), la Ville de Montréal (2,7 millions) et le gouvernement fédéral (1,0 million).

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Bain de foule à l'entraînement

Publié le 06 août 2011 à 09h41 | Mis à jour le 06 août 2011 à 09h41


Les trois meilleurs joueurs de tennis du monde,... (Photo André Pichette, La Presse)
Photo André Pichette, La Presse

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

La Coupe Rogers n'est pas vraiment commencée? Marina Illina ne s'en souciait guère quand elle a pris place dans les estrades du court central du stade Uniprix hier matin.

«Nous n'avions pas l'occasion d'avoir un aussi gros tournoi dans mon pays d'origine, en Argentine. Quand nous avons entendu que c'était gratuit, nous nous sommes précipités au stade!», dit cette passionnée de tennis qui a quitté l'Argentine pour immigrer à Montréal le mois dernier.

Avec son copain, la femme de 28 ans était dans les estrades dès 10h pour voir son favori Rafael Nadal se délier les muscles. «Après mon compatriote Juan Martin Del Potro, Nadal est mon joueur préféré», dit Marina en cachant sa casquette à l'effigie de Roger Federer.

Tour à tour, les trois meilleurs joueurs au monde ont peaufiné leur préparation en s'entraînant hier sur le court central du stade Uniprix devant quelques milliers de partisans. Cette séance d'entraînement publique sur le court central était une première dans l'histoire de la Coupe Rogers, mais aussi des tournois Masters de l'ATP.

Vers un record?

Rafael Nadal s'est exercé en premier sous la supervision de son entraîneur Francisco Roig, son oncle Toni étant resté à Majorque. Vers midi, «Rafa» continuait de travailler son revers quand son rival de toujours, Roger Federer, a fait son entrée sur le terrain. Après une accolade entre ex-numéros un mondiaux, Federer s'est mis au travail. Détendu, le détenteur de 16 titres du Grand Chelem a soulevé la foule avec quelques coups spectaculaires au cours d'un match contre son compatriote Stanislas Wawrinka.

Le nouveau monarque du tennis masculin, Novak Djokovic, a conclu cette journée d'entraînement public en affrontant la neuvième raquette mondiale Tomas Berdych. Un duel regardé avec intérêt par Xavier Courchesne, 11 ans, qui prenait des notes en vue de son tournoi junior, ce week-end à Mirabel. Son match d'hier en matinée lui a d'ailleurs fait manquer l'entraînement de son joueur préféré, Rafael Nadal. «Ce n'est pas grave», a dit Xavier, classé 19e chez les 12 ans au Québec.

Aussitôt arrivé au stade Uniprix, le jeune joueur de Chicoutimi est parti à la chasse d'un autographe de Roger Federer, le seul d'importance manquant à sa collection. «Il y a deux ans, j'ai obtenu l'autographe de neuf joueurs du top 10», a dit Xavier.

Les 11 705 amateurs de tennis et chasseurs d'autographes présents hier au stade Uniprix contribueront probablement à établir un nouveau record d'assistance de la Coupe Rogers. Il y a deux ans, les hommes ont attiré 200 077 spectateurs à Montréal.

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Coupe Rogers
Des courts de terre battue qui ont séduit Nadal

Pierre Durocher

07/08/2011 02h37


Rafael Nadal
© Chantal Poirier/Journal de Montréal/Agence QMI

Qui de mieux que le roi de la terre battue, Rafael Nadal, et le nouveau monarque mondial, Novak Djokovic, pour inaugurer les nouveaux terrains de terre battue qui occupent le toit du centre d’entraînement de Tennis Canada, au parc Jarry ?

Eugène Lapierre, le directeur du tournoi de la Coupe Rogers, ne cachait pas sa fierté, en voyant les deux grands joueurs s’échanger des balles, sous le regard des journalistes.

Ces quatre terrains de terre battue ont représenté un investissement de 4,3 M$.

« C’est génial, a commenté Nadal. Dorénavant, les joueurs canadiens pourront s’exercer à l’année, sur ce type de surface, sur laquelle on dispute une bonne partie du calendrier. Je sais que l’hiver est très rude, ici.

« Pour accéder aux rangs des meilleurs au monde, il faut être capable de récolter des points sur tous les types de surface, a-t-il continué. Tennis Canada investit beaucoup, pour améliorer ses installations.

« Ce sera une très bonne chose pour le développement, notamment pour un jeune comme Milos Raonic, qui possède un service impressionnant. Il pourra se retrouver parmi les meilleurs, s’il continue d’améliorer son jeu. »

Djokovic a, lui aussi, fait l’éloge de ces nouvelles installations.

« Je n'avais jamais eu l’occasion de jouer sur des terrains de terre battue verte, a-t-il précisé. Les Canadiens pourront maintenant pratiquer toute l'année, sur cette surface, sans être obligés d’aller en Europe. »

Une victoire inoubliable

Nadal aime beaucoup Montréal, et les Montréalais l’adorent.

« Ma victoire, en finale, contre Andre Agassi, en 2005, a été un moment bien particulier, dans ma carrière, a rappelé celui qui a aussi gagné le tournoi de la Coupe Rogers en 2008, à Toronto. J’ai toujours aimé venir ici. Les gradins sont bondés, et il y avait même une belle foule, vendredi, pour assister à nos entraînements. »

Nadal a souffert d’un malaise à un pied, au cours du tournoi de Wimbledon, surtout lors de son match contre Juan Martin Del Potro.

« J’ai terminé le tournoi et, en reprenant l’entraînement, après trois semaines de congé, la douleur n’était pas tout à fait disparue. Je crois toutefois que tout devrait bien se passer, à Montréal. Je m’entraîne fort. »

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Nadal, un vrai champion

Publié le 08 août 2011 à 00h00 | Mis à jour à 00h00

Philippe Cantin
La Presse

Vêtu d'un polo vert pâle et d'un short kaki, chaussures de sport noires aux pieds, Rafael Nadal s'asseoit dans la salle d'entrevue. Il porte avec élégance cette tenue simple. Sa voix est douce et son anglais, langue de travail des rencontres de presse, est teinté d'un fort accent hispanophone. Parfois, l'interprète à ses côtés intervient pour préciser à sa demande le sens d'une question.

Pendant une vingtaine de minutes, Nadal, une des plus grandes stars de la planète sportive, s'exprime avec confiance et gentillesse. De son regard perçant, il fixe son interlocuteur droit dans les yeux et prend le temps de réfléchir avant de livrer son opinion.

Nous sommes ici en présence d'un sportif de haut niveau, pour qui la concentration est une préoccupation de tous les instants. On sent que cet homme ne laisse rien au hasard, ce qui explique en partie sa formidable feuille de route.

Accueillir de grands champions comme Roger Federer, Novak Djokovic et Rafael Nadal représente un honneur pour Montréal. Avec un peu de chance, ils n'entendront peut-être pas parler de l'effondrement d'une poutre de béton dans le tunnel Ville-Marie la semaine dernière. Et ils garderont cette image positive de notre ville, celle qui a incité Nadal à se déplacer à Montréal. Un malaise récurrent au pied est en effet venu près de le contraindre à faire l'impasse sur la Coupe Rogers.

«Je n'ai repris l'entraînement que la semaine dernière, dit-il. Mais j'aime Montréal et j'ai voulu venir. Les gens sont gentils et il y a de bons restaurants. Le tournoi s'améliore toujours. L'ambiance est décontractée, il n'y a pas beaucoup de stress. Et je me sens bien dans ce club de tennis. C'est un des tournois que j'apprécie durant la saison.»


Rafael Nadal écoute les instructions de son entraîneur Francis Rolg durant une pratique.
Photo: Hugo-Sebastien Aubert, La Presse

Pour les dirigeants du tournoi montréalais, difficile de trouver plus beau compliment. Surtout que Nadal a abordé ce sujet de lui-même. Il est vrai que le stade de tennis Jarry demeure le plateau sportif le plus accueillant de Montréal. Les aménagements réalisés au cours des derniers mois ont ajouté à son charme.

Suffit de jeter un coup d'oeil sur les terrains de terre battue aménagés sur le toit de l'édifice principal pour s'en convaincre. Accessibles toute l'année, ils sont entourés de larges portes qui permettent de profiter de l'été. Un restaurant doté d'une superbe terrasse y a été aménagé pour la durée du tournoi.

Hier, plusieurs joueurs se sont entraînés sur le court central devant un public de connaisseurs. L'ambiance était chaleureuse. On comprend les joueurs d'apprécier.

***

L'influence de Nadal au sein des athlètes professionnels franchit les cadres du tennis. Plus tôt cet été, après avoir remporté l'Omnium de golf des États-Unis, Rory McIllroy a accordé une entrevue au réseau CNN.

Lorsqu'on lui a demandé quels athlètes l'inspiraient, le jeune Nord-Irlandais a répondu sans hésitation.

«J'ai grandi en surveillant les exploits de Tiger Woods à la télévision. C'était extraordinaire. Aujourd'hui, c'est Rafael Nadal qui m'impressionne le plus. Je le connais depuis quelques mois et je suis impressionné par sa préparation et son approche du jeu.»

McIlroy, véritable passionné de sport, a assisté à la dernière finale de Wimbledon lorsque Djokovic a pris la mesure de Nadal.

«J'ai rencontré Rory l'an dernier, raconte Nadal, lui-même fou de golf. Nous sommes demeurés en contact par la suite. Il est un gars humble et relaxe. J'aime les gens comme lui. Ce qu'il a réussi en remportant l'Omnium des États-Unis est formidable, surtout après sa dernière ronde si difficile au Tournoi des Maîtres. Il faut être très fort mentalement pour rebondir de la sorte dès le tournoi majeur suivant. J'étais heureux pour lui.»

***

On croit souvent que les grandes vedettes du sport international sont des gens blasés et arrogants. C'est parfois vrai. Mais il y a aussi des gars comme Nadal. À la fin de l'entrevue d'hier, il a été questionné sur l'importance du premier rang mondial, titre qu'il a abandonné à Djokovic cet été.

«J'ai travaillé toute ma vie pour devenir un joueur professionnel. J'ai gagné des tournois majeurs et une médaille d'or olympique. C'est plus que je ne l'avais jamais espéré. Même si ma carrière devait prendre fin aujourd'hui, je rentrerais à la maison heureux d'avoir accompli ce chemin.»

Rafael Nadal est un vrai champion.

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Nadal s'attend à une semaine difficile

Dimanche 07 août 2011
LA PRESSE CANADIENNE


Rafael Nadal (Photo PC)

MONTRÉAL - Il s'en est fallu de peu pour que l'Espagnol Rafael Nadal ne participe pas à la Coupe Rogers de Montréal, qui se déroule cette semaine.

Le numéro deux mondial a recommencé à s'entraîner il y a à peine une semaine après avoir subi une blessure au pied à Wimbledon le mois dernier. Il ne sait pas encore si son pied est guéri à 100 pour cent, mais il se sentait suffisamment en forme pour s'amener en sol canadien.

« Je vais participer au tournoi en double avec mon ami Marc Lopez et après le premier match, je verrai comment se porte mon pied. Ce sera une semaine difficile pour moi. Je n'ai pas eu une préparation parfaite. J'espère que jouer en double m'aidera pour la prochaine semaine. Je dois être compétitif. C'est pour cette raison que je suis ici. »

Même s'il s'est fait ravir son titre de numéro un mondial par le Serbe Novak Djokovic en juillet, Nadal ne s'en fait pas pour autant.

« J'ai travaillé fort toute ma vie pour être où je suis. Ce n'est pas mon but d'être numéro un. Mon objectif est d'être compétitif, j'essaie toujours de faire de mon mieux et je ne suis pas inquiet, a souligné Nadal, qui a remporté 10 titres en Grand chelem et qui n'est âgé que de 25 ans.

« J'ai gagné plusieurs tournois dans ma carrière, 19 Masters 1000, la médaille d'or olympique, un grand chelem. C'est plus que je l'aurais espéré. J'ai atteint la finale partout. »

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«Ce ne sera pas facile»

Denis Poissant

08/08/2011 00h27


Rafael Nadal
© Agence QMI

Le doute se serait-il installé dans la tête de Rafael Nadal ? Le nouveau numéro un mondial, Novak Djokovic, a remporté tous ses matchs contre l’Espagnol cette année (cinq, tous en finale), n’échappant que trois manches sur 14 au total.

Découragé, Nadal ? Sans doute un peu. Mais il prend bien soin de ne pas étaler au grand jour ses états d’âme en la matière. « Je connais une de mes meilleures saisons en carrière, a-t-il confié hier. Contre le reste des joueurs, je joue mieux que jamais. »

Le Serbe (48 victoires contre une seule défaite en 2011) exerce en ce moment une emprise psychologique majeure sur ses rivaux de l’ATP.

Tout juste remis d’une blessure au pied gauche, Nadal n’a pas des attentes élevées à Montréal.

« Ce ne sera pas une semaine facile pour moi, car j’ai recommencé l’entraînement il y a une semaine à peine, dit-il. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de participer au tournoi en double. Si nous gagnons lundi, on aura un autre match mardi. Cela m’aidera à être plus compétitif pour mon premier match en simple, mercredi. »

« Mes huit plus beaux mois »

Saveur de l’heure dans le monde du tennis, Djokovic ne s’enfle pas la tête avec ses succès.

« J’ai vécu les huit plus beaux mois de ma vie », confiait un Djoker tout à fait relaxe, hier.

Djokovic a raconté avoir vécu une période noire, l’année précédente. « On sort de ces périodes de crise plus fort, avec plus de maturité. »

Et comment !

Djokovic a longtemps oeuvré dans l’ombre de Nadal et Roger Federer. Maintenant, tous les réflecteurs sont sur lui.

« Il y a toujours de la pression, mais en tant que numéro un, les attentes sont encore plus élevées et j’en suis conscient.

Mais en même temps, c’est un défi », dit-il. Pendant qu’il s’entraînait hier au Stade Uniprix, on a vu des partisans agiter des drapeaux de la Serbie. Sa victoire en coupe Davis en 2010 l’a propulsé au rang de héros national.

« Représenter mon pays est une grande responsabilité, je le réalise, dit-il. La Serbie a vécu une période difficile et l’image de notre pays n’est pas encore la meilleure dans le monde. En tant qu’athlète, je tente d’y remédier. C’est fantastique de voir le support de mes compatriotes dans toutes les villes du monde. C’est flatteur. »

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Nadal testera d'abord son pied en double

Par Joanie Godin, La Presse Canadienne


Rafael Nadal;. Graham Hughes / La Presse Canadienne

MONTRÉAL - Il s'en est fallu de peu pour que l'Espagnol Rafael Nadal ne participe pas à la Coupe Rogers de Montréal, qui se déroule cette semaine.

Le numéro deux mondial a recommencé à s'entraîner il y a à peine une semaine après avoir subi une blessure au pied à Wimbledon le mois dernier. Il ne sait pas encore si son pied est guéri à 100 pour cent, mais il se sentait suffisamment en forme pour s'amener en sol canadien.

«Je vais participer au tournoi en double avec mon ami Marc Lopez et après le premier match, je verrai comment se porte mon pied. Ce sera une semaine difficile pour moi. Je n'ai pas eu une préparation parfaite. J'espère que jouer en double m'aidera pour la prochaine semaine. Je dois être compétitif. C'est pour cette raison que je suis ici.»

Même s'il s'est fait ravir son titre de numéro un mondial par le Serbe Novak Djokovic en juillet, Nadal ne s'en fait pas pour autant.

«J'ai travaillé fort toute ma vie pour être où je suis. Ce n'est pas mon but d'être numéro un. Mon objectif est d'être compétitif, j'essaie toujours de faire de mon mieux et je ne suis pas inquiet, a souligné Nadal, qui a remporté 10 titres en Grand chelem et qui n'est âgé que de 25 ans.

"J'ai gagné plusieurs tournois dans ma carrière, 19 Masters 1000, la médaille d'or olympique, un grand chelem. C'est plus que je l'aurais espéré. J'ai atteint la finale partout.»

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Double: Nadal sorti d'entrée

Mardi 09 Aout 2011, 10:41

Le parcours de Rafael Nadal dans le tableau de double de cette Rogers Cup 2011 n'aura pas été à la hauteur de ses espérances. Associé à son partenaire de toujours, son compatriote Marc Lopez, l'espagnol s'est en effet incliné dès le premier tour face à la redoutable paire composée de Tomas Berdych et Florian Mayer. Le score: 6/3, 7/6(5).

Dodig pour débuter en simple
A noter que le numéro 2 mondial fera ses début en simple mercredi sur les courts de Montréal (Dur extérieur, Québec, Canada). Directement qualifié pour le deuxième tour, il affrontera le croate Ivan Dodig.

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Nadal, retour perdant

Le 11/08/2011 à 07:34 | Mis à jour le 11/08/2011 à 08:14

Pour son premier match depuis sa défaite en finale à Wimbledon, Rafael Nadal été éliminé dès le deuxième tour du tournoi de Montréal par Ivan Dodig (1-6, 7-6 [5], 7-6 [5]).

Décidément, cet Open du Canada, qui marque le retour des têtes d'affiche au premier plan en vue de l'US Open, est plein de surprises. Après Andy Murray, c'est Rafael Nadal qui l'a appris à ses dépens mercredi soir du côté de Montréal. De retour après sa finale perdue contre Novak Djokovic à Wimbledon il y a un mois, le désormais numéro 2 mondial a subi la loi d'Ivan Dodig ((1-6, 7-6 [5], 7-6 [5]). Diminué par une infection nasale, l'Espagnol, pourtant facile vainqueur de la première manche, a ensuite subi les coups de boutoir de son adversaire, impeccable au service (19 aces). «Ce n'est pas la première fois de ma carrière que je perds un match après l'avoir mené, cela m'est déjà arrivé et ce ne sera pas la dernière fois, a déclaré le Majorquin à l'issue de la rencontre. Il faut que j'accepte ces défaites comme j'accepte les victoires.»

Dodig : «La plus belle victoire de ma carrière»

Double vainqueur au Canada (2005, 2008), Rafael Nadal a donc laissé filer une partie qui lui semblait promise. «Honnêtement, je n'ai pas le sentiment d'avoir mal joué mais je n'ai pas non plus bien joué. Je n'ai pas bien négocié les moments importants du match, a-t-il analysé. Je n'ai repris le tennis qu'il y a dix jours, je suis tombé sur un adversaire très agressif qui ne semblait pas ressentir la pression dans les moments chauds et j'ai eu un peu de malchance en fin de match...» Son adversaire croate a quant à lui confirmé sa belle saison, lui qui a remporté son premier titre à Zagreb en 2011 et progressé de 47 places au classement ATP cette saison. Il a réussi à gérer au mieux les tournants de cette partie, s'offrant notamment une balle de match à 5-5 dans le tie-break de la troisième manche sur un ace à 217 km/h. «C'est la plus grande victoire de ma carrière, a réagi le 41e joueur mondial. Je me suis régalé. Je me suis battu comme un diable sur chaque balle.» Il lui faudra désormais confirmer cette superbe performance contre Janko Tipsarevic en huitièmes de finale.

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Sortie de route pour Nadal

11/08/2011 - 09:52 - Mis à jour le 11/08/2011 - 10:01

Rafael Nadal a subi une défaite étonnante dès le 2e tour du Masters 1000 de Montreal face au Croate Ivan Dodig, 41e mondial. Le Majorquin, qui n'avait plus rejoué depuis sa finale perdue à Wimbledon, a pourtant mené 6-1, 3-1 avant de laisser échapper le match. Mais rien de bien inquiétant a priori..

Ça faisait bien longtemps que Rafael Nadal n'avait pas connu défaite si précoce en Masters. Il faut en fait remonter jusqu'en 2008 et Rome pour voir l'Espagnol sortir dès son entrée en lice d'un tournoi de cette importance. Est-ce une surprise? Oui évidemment. Ivan Dodig, 41e joueur mondial, pointait en début de saison aux alentours de la 100e place avant une victoire à Zagreb. Il n'avait d'ailleurs pas pesé bien lourd un peu plus tard dans la saison lors de leur première confrontation, en demi-finale à Barcelone (6-3, 6-2). A y regarder de plus près, cette défaite ressemble pourtant à un simple accident de la part du Majorquin, qui jouait là son premier match comme n°2 depuis plus d'un an.

A l'image de plusieurs autres joueurs, Nadal est en effet arrivé au Canada après un bon break de plus d'un mois. Le Majorquin a expliqué après avoir passé "beaucoup de temps sans jouer" et n'avoir repris le tennis "qu'il y a dix jours". Une parenthèse qui n'a pas eu de répercussion jusqu'à la moitié du second set. Nadal menait alors 6-1, 3-1 et semblait bien parti pour se qualifier. Mais la machine s'est déréglée et en face, Dodig n'a rien lâché pour empocher la manche au tie-break (7-5). "Je me suis battu comme un diable sur chaque balle", dira d'ailleurs le Croate jugé par l'Espagnol comme un "adversaire agressif qui ne semblait pas ressentir la pression dans les moments chauds".

Nadal : "Ni bien joué, ni mal joué"

Dans le troisième set, Nadal a repris les commandes (3-0 puis 5-3) de son match démarré avec deux heures de retard et interrompu à deux reprises par la pluie. Mais Dodig est parvenu à recoller et à emmener l'Espagnol jusqu'au tie-break où son service ne lui a laissé aucune chance. "Honnêtement, je n'ai pas le sentiment d'avoir mal joué mais je n'ai pas non plus bien joué, a reconnu Nadal. Je n'ai pas bien négocié les moments importants du match. Ce n'est pas la première fois de ma carrière que je perds un match après l'avoir mené, cela m'est déjà arrivé et ce ne sera pas la dernière fois. Il faut que j'accepte ces défaites comme j'accepte les victoires, a-t-il ajouté, avouant au passage qu'il était aussi diminué par une infection nasale.

Avec cette défaite, Rafael Nadal brise la série qui l'avait vu atteindre au moins la finale de chaque Masters Series cette saison (Indian Wells, Miami, Madrid, Monte Carlo et Rome). Il va surtout perdre un peu plus de terrain sur Novak Djokovic et sa place de n°1 mondial. En revanche, ce break involontaire lui offre du temps supplémentaire pour se remettre dans le rythme avant le Masters de Cincinnati la semaine prochaine, où il n'a qu'un quart de finale à défendre. A la veille de l'US Open, où il devra cette fois défendre un titre, une nouvelle défaite face à un joueur du calibre de Dodig serait, en revanche, bien plus inquiétante.

An interview with Rafael Nadal

August 10, 2011
MONTREAL, QUEBEC
I. DODIG/R. Nadal
1-6, 7-6, 7-6

THE MODERATOR: Questions for Rafa.

Q. You were up a break in the second set. You were up a break two times in the third set. In the end you lose the match. What happened?
RAFAEL NADAL: Well, seriously I didn't felt that I played bad. But that's true. In the decisive moments, I didn't play well. That's the true.
He played well. Little bit of everything. Little bit of long time without competition. Little bit of I started one week and a half ago playing tennis.
He played very well, very aggressive. He didn't feel the pressure in the important moments. And at the end of the match, probably I was a little bit unlucky today, no?
I felt I played enough well to win that match. But that's tennis. The only thing I can do is congratulate the opponent and keep working for Cincinnati.

Q. Was your foot a problem today?
RAFAEL NADAL: No.

Q. Not at all?
RAFAEL NADAL: (Shaking head negatively.)

Q. Do you think it was one of his best matches?
RAFAEL NADAL: You can ask him later. I don't know. I didn't saw all his matches, so...

Q. So it wasn't him; it was you played your best, and you thought everything was right with you?
RAFAEL NADAL: I thought he played well. He played well important moments. He played without pressure. He played aggressive. His serve worked well.
I had to close the match with the 5-3 in the third set. I had to close that match probably in the second when I was playing very well, 6-1, 3-1, playing very high level of tennis.
After that, the tennis is like this. You are winning without many problems, you have one mistake, and after the opponent start to serve very well, play very aggressive.
I was serving very well at the beginning of the match, and after my serve was worst.

Q. Sometimes you've won when you haven't been at 100%. You said you were happy with how you played.
RAFAEL NADAL: I didn't say I am happy the way that I played because when you are winning 5-3 in the third, you lose the match, when you are winning 3-0 in the third and you lose the match, I can't say I played well because when you have all of these advantage, you have to win the match.
I said, if we talking about level of tennis, especially in the beginning, the beginning of the second set and the first set, I played well. Play well is when you have to win. I didn't today.

Q. Have you ever been in a match like this when you can't explain what happened? It was an incredible match.
RAFAEL NADAL: Well, for me wasn't that incredible (smiling).
Was an emotional match and bad for me. Is not the first lose in my career when I had an advantage. That's happens. Not going to be last time for me. I have to accept these loses exactly the same like the victories and keep working.
So I didn't have a lot of time to work before here, for the foot in Wimbledon, and I have few more days now for Cincinnati. Is not a good new for sure.
Thinking positive, I will try my best to arrive in perfect conditions to Cincinnati.

Q. Does it change anything in your preparation for the US Open? Certainly you were hoping to get more matches. Are you going to do something different?
RAFAEL NADAL: What can I do?

Q. I don't know.
RAFAEL NADAL: You know any recommendation?
I don't know. Play Cincinnati and play the US Open. That's the only calendar for me. Any change not going to affect to my level of tennis before US Open.

Q. After a night like this, what is your psychological recovery process like? What do you do to get something like this out of your mind?
RAFAEL NADAL: You know, the worst part on a lose like this is all the work that you did, that I did the last week. I arrived Thursday to prepare well the tournament. I arrived probably today being competitive. Lose a match like this when I didn't felt that I was playing bad. We talk about tennis. That's tough because you have to start another time right now.
In the beginning, everything is hard because you think remain one week to play another time. Everything is hard. You cannot come back home, so you gonna be here.
The beginning, everything is tough. But, you know, tomorrow day off. I didn't stop playing tennis for two weeks. I will have one day off tomorrow. Friday I will be in Cincinnati practicing.
When I gonna start practicing there, I gonna try my best. I gonna try to thinking positive. I gonna try to think what worked well here, what didn't work well, and work on that. I'll work on be ready to play well in Cincinnati.

Q. Do you feel the pressure to play well in Cincinnati?
RAFAEL NADAL: I would love to do it. I don't have to. That's the sport. You don't have to play well every week. You don't have to be all the time at your best. It's not an obligation win or be in the final every week. That's what I want to do all the time. That's what I try all the time. But is not possible, no?
This year is been fantastic year for me with tough moments. Today probably is a tough one. But worst when you lose five finals. I lost five finals this year. I'm playing well. You know, after long time without strange lose, I lose today. Let's work hard to try don't to repeat that in Cincinnati.

SOURCE

Nadal, la chute du numéro deux

Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 11 août 2011 à 09h13


Rafael Nadal a quitté le Masters 1000 de Montréal dès son entrée en lice. © REUTERS

TENNIS - Rafael Nadal, désormais n°2 mondial, a été éliminé d'entrée au Masters 1000 de Montréal.

"Honnêtement, je n'ai pas le sentiment d'avoir mal joué mais je n'ai pas non plus bien joué." Rafael Nadal a eu du mal à cerner la nature de sa performance, mercredi, au 2e tour du Masters 1000 de Montréal, face au Croate Ivan Dodig. L'Espagnol a été éliminé dès son entrée en lice, en trois sets, après avoir pourtant survolé la première manche (1-6, 7-6[5], 7-6[5]). "Ce n'est pas la première fois de ma carrière que je perds un match après l'avoir mené, cela m'est déjà arrivé et ce ne sera pas la dernière fois. Il faut que j'accepte ces défaites comme j'accepte les victoires."

"Beaucoup de temps sans jouer"

Pour Nadal, cette défaite a pourtant une drôle de saveur. L'Espagnol effectuait en effet mercredi son retour sur le circuit après une pause de plus d'un mois. Il n'avait plus joué en compétition depuis le 3 juillet dernier et la finale de Wimbledon, qu'il avait perdue contre Novak Djokovic. C'était aussi son premier match en tant que n°2 mondial depuis plus d'un an, lui qui a désormais cédé son trône au joueur serbe.

Pour expliquer sa défaite, le quintuple vainqueur de Roland-Garros a avancé différents facteurs : "beaucoup de temps sans jouer", "je n'ai repris le tennis qu'il y a dix jours", "un adversaire très agressif qui ne semblait pas ressentir la pression dans les moments chauds", "un peu de malchance en fin de match" Comme il en a l'habitude, Nadal n'a évoqué de souci physique, même si il a paru diminué par une infection nasale.

Des soucis pour retourner

Mercredi, l'Espagnol a également souffert du gros service de son adversaire, comme cela fut déjà le cas au premier tour de Roland-Garros face à l'Américain John Isner. Son bourreau du soir, Dodig, passé de la 88e place à la 41e en six mois et vainqueur en février du tournoi de Zagreb, a signé 19 aces, dont un à 5-5 dans le jeu décisif du troisième set, ce qui lui a offert une balle de match. Et après trois heures de combat, Nadal a fini par céder. Après l'élimination d'Andy Murray au même stade de la compétition, le Masters 1000 de Montréal perd donc un deuxième membre du "Big Four". En huitièmes de finale, Novak Djokovic affrontera le Croate Marin Cilic et Roger Federer sera opposé à Jo-Wilfried Tsonga, l'un des trois Français encore en lice.

SOURCE

Nadal: "Il m'a manqué un peu de tout"

Créé le 11/08/2011 - 15:06

Nadal: Il m'a manqué un peu de tout.Eliminé, à la surprise générale, dès son entrée en matière mercredi à Montréal par Ivan Dodig (1-6, 7-6, 7-6), Rafael Nadal admettait qu'il lui manquait quelques repères sur le court, après un mois d'arrêt. "Je ne pense pas avoir mal joué, expliquait-il néanmoins. Mais il est vrai que je n'ai pas bien joué dans les moments importants. Lui a fait un bon match. Il n'a jamais ressenti la pression dans les moments décisifs. Il m'a manqué un peu de tout. Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué en competition. Je n'ai repris la raquette qu'il y a une semaine et demie. Et, à la fin du match, la réussite m'a peut-être un peu fuit également." Avec une semaine de plus dans les jambes, l'Espagnol devrait revenir plus affûté la semaine prochaine à Cincinnati, lieu du septième Masters 1000 de la saison.

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